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Quelques minutes avant cet instant, Orphéus était allé chercher Lyrae à la salle de méditation du Temple, "Pile à l'heure" avait-il dit à l'enfant à son arrivée. Il lui avait laissé l'intrigue de savoir comment ils iraient là-bas et nul doute que le jeune Padawan allait être étonné de passer par les dangereuses jungles d'Ondéron plutôt que par les airs, tranquillement dans un petit transport.

En effet, Ondéron abritait diverses créatures que l'on retrouvait aussi sur Dxun, Bomas, Cannoks, Zakkegs et autres Drexls étaient courant par ici mais le Maître savait se qu'il faisait sans pour autant le montrer. En effet, s'il n'avait pas le droit de blesser l'enfant pour lui apprendre à soigner, quelques combats contres des bêtes potentiellement dangereuses pourrait lui créer des blessures malencontreuses. Toutefois, il faudrait faire attention à ce que l'enfant ne soit pas trop blessé si cela arrivait... mieux vallait ne pas encore être blamé par l'Ordre... Orphéus n'avait pas un mauvais fond, seulement des méthodes brutales héritées de sa propre formation avec Maître Forn, femme dure et pourtant très gentille.

Tout en se dirigeant à l'opposé de la baie d'amarage des vaisseaux Orphéus songea à son passé, de là il songea aussi a l'avenir de Lyrae, il ne devrait pas se perdre comme lui en avait fait les frais, il devrait devenir fort lui aussi et l'Annoo-Dat lui apprendrait se qu'il pourrait du mieux qu'il pourrait. Oh, nul doute que l'enfant serait content d'apprendre la maîtrise des bêtes et le soin ici même, en effet, sans doute les bêtes allaient être potentiellement dangereuses pour eux. Mais Orphéus était une menace encore plus grande pour elle. Il avait appris à les comprendre ces dernières années et à comunier avec elles aussi, il devrait faire fi de cette usage de la Force, appaisant les bêtes lors de la traversée de la jungle.

- Si tu es prêt nous y allons de suite. *Dit-il alors que les deux Jedi se tenaient à l'entrée faisant face à l'hostile jungle.*

Au programme, méditation au milieu des bêtes, soin de certaines, soin de soit même si la situation se présentait et s'ils arrivaient à Iziz avant la fin de la nuit, un petit tour à l'hpital avant de revenir au temple par la voie des airs cette fois. Orphéus interpella un Droïd et lui donna son itinéraire, ou plutôt lui dit simplement comment, où et avec qui il allait et pour quelle durée probable, tout cela sans que le Padawan puisse entende.
Lyrae O'Sil
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Lyrae avait simplement pris un léger sac en bandoulière de cuir marron, dans lequel il avait négligemment jeté son sabre laser et deux morceaux de pain récupérés à la cantine. Après s’être rincé le visage dans le lavabo qui jouxtait son sobre lit, le jeune homme passa le sac sur son épaule et pris une grande inspiration.

- C’est parti ! S’était-il jeté au Lyrae qui le fixait avec des yeux brillants d’impatience dans le miroir.

Puis il s’était mis à courir pour revenir à la salle de méditation. Orphéus était arrivé lui aussi pile à l’heure, et tous deux n’avaient pas perdu une minute de plus, se dirigeant vers la sortie du Temple Jedi. Lyrae s’était attendu à ce qu’ils rejoignent directement le hangar pour prendre une navette vers le centre d’Iziz, mais il ne fit aucun commentaire lorsqu’il se rendit compte qu’ils allaient marcher à travers la jungle. Cela ne l’enchantait pas particulièrement mais il ne se sentait pas effrayé : s’il leur arrivait quelque chose, il était accompagné d’un Maître Jedi qui saurait certainement comment réagir. Il ne pensa pas non plus à la fatigue que pourrait causer leur marche ; le jeune homme était avide d’en savoir plus sur le monde qui l’entourait, et il n’avait jamais visité la jungle, c’était le moment ou jamais !

- Si tu es prêt, nous y allons tout-de-suite,
déclara le Maître de sa voix profonde.

- Je suis prêt, lui répondit simplement Lyrae.

Il passa une main dans ses cheveux tandis que ses yeux détaillaient la flore qui se dressait devant eux, complexe et d’apparence menaçante. Suivant son Maître, le regard et les oreilles aux aguets, Lyrae s’enfonça dans les branchages de la jungle…
Et malgré tout le danger qu’elle représentait, Lyrae ne pouvait s’empêchait de penser qu’il s’y sentait bien…

- Vous allez souvent dans cette jungle ? Se risqua-t-il à demander.
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Orphéus s'accorda un petit sourir en entendant celà alors qu'il venaient de traverser les portes et que déjà les bruit de la jungle se faisaient entendre. Tout Maître Jedi sensé ne se risquerait pas par ici, il était peu commun de voir quelqu'un les traverser de son gré mais...

- J'y vais bien plus souvent que les autres Jedi le voudraient, ils trouvent celà dangereux. Est-ce que ça l'est réellement ? Certainement ! L'est-ce pour moi aussi ? Je n'en suis pas sûr.

Orphéus tourna le regard vers l'enfant, avec ses quatres yeux légèrement plisés et terrifiant à l'égal de ceux d'un animal sauvage. Ici, il était le pire des prédateurs comme le meilleur confidant, il lui arrivait souvent de se placer seul au milieu de la flore et d'appeler à lui les plus puissantes bêtes en vue de connaissance.

- Tu sens toute cette vie ? Que se soit ici ou sur Coruscant, le monde vit, là-bas se sont des humains, ici c'est un faune toute aussi sauvage que fantastique.

Le Jedi ferma les yeux et marcha quelques instants a l'aveuglette, esquivant le moindre obstacle comme s'il regardait autour de lui de façon normale. Quelques instants après il vérifia à l'aide de la force ce que l'enfant avait apporté. Deux, morceaux de pain et son sabre, il aurait pu le mettre à sa ceinture tout de même ! Puisque ce n'était sans doute pas celà qui avait attiré le groupe de Maalraas qui les suivait depuis quelques minutes. Le Maître ne prit pas son sabre pour ne pas alerter le jeune Padawan, restant attentif, il attendait que les bêtes attaquent pour voir si Lyrae aurait le temps ou non de sortir son sabre de son sac. D'un autre côté c'était aussi la parfait occasion pour lui d'être blessé, il assimilerait peut-être plus vite ce qui suivrait. Mais peut-être Lyrae avait-il aussi sentit les félins ? Qui sait ?
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Au départ, Lyrae ne savait plus où donner de la tête. Il y avait tant de choses, à remarquer, à observer ! Il écoutait Maître Dhish légèrement distraitement, tout absorbé qu’il était à détailler tout ce qui se trouvait sous ses yeux. A chacun de ses pas, il vérifiait qu’il n’allait pas écraser de petit animal ou une plante toute jeune. Aux paroles du Maître, il acquiesça : oui, il sentait toute cette vie… Mais pas encore de quelconque danger. Il jeta un œil sur le Maître qui avançait les yeux fermés, mais il ne se risqua pas à limiter, trop heureux de pouvoir voir tant de choses. Il s’efforçait également de ressentir tous les mouvements de Force qui se produisaient autour de lui dans la jungle.
Ce ne fut qu’au bout de plusieurs longues minutes que Lyrae sentit que des êtres vivants les suivaient. A plusieurs reprises, il se retourna, mais bien sûr il ne vit rien. Maître Dhish ne laissait rien paraître sur son visage, tant est si bien que Lyrae ne savait plus vraiment si ses sensations lui jouaient des tours où s’ils étaient vraiment suivis. Au bout d’un moment, cependant, le doute étant trop fort, il se risqua à parler, à voix basse.

- Maître, c’est bizarre… J’ai l’impression que quelque chose nous suit. C’est normal ?

Il s’était efforcé de maîtriser les tremblements de sa voix excitée. L’angoisse venait tout doucement s’insinuer en lui mais il savait qu’il ne fallait certainement pas s’y habituer. Il respira profondément en attendant la réponse du Maître.
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- Tu as raison Padawan, huit Maalraas derrière nous et quatre autres nous encerclant. D'habitude, ces animaux sont solitaires, se sont des félins après tout, mais puisque nous sommes de grosses proies, ils se sont réunis afin d'avoir leur part du gâteau. Malheureusement pour nous, ces bêtes ne sont plus effrayées par grand chose, elles sont habituées à me voir et à voir des navettes passer au dessus d'elles donc elles vont sans doute attaquer. Mais malgré leur nombre, elles fuiront si elles voient que nous sommes bien portant et savons nous défendre.

Deux yeux jaunes pointèrent alors d'un buisson, avançant doucement.

- Les quatre qui nous encerclent vont tenter de nous rabattre vers les huit poursuivants mais s'ils sont repoussés les huit autres attaqueront n'importe comment, le but n'est pas de tuer ces créatures, elles ne tentent que de survivre, ne tue que par nécessité si elles t'approchent de trop. Utilise la Force pour prédir l'endroit d'où elles vont bondir. Tu es prêt ?

Les huit Maalraas qui les suivaient s'étaient arrêtés à moins d'une dizaine de mètres alors que les quatre autres étaient déjà visibles à l'oeil nu, attendant. Sans doute le moindre mouvement de l'un des deux Jedi les feraient se lancer a l'attaque, Orphéus comptait tout de même se retirer du combat et laisser la part belle à Lyrae, l'empêchant simplement de recevoir un coup mortel. S'il était blessé ou s'il blessait un de ces Maalraas, il aurait alors l'occasion d'apprendre à soigner ou à ce soigner...
Lyrae O'Sil
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Lyrae déglutit. Huit et quatre… Douze. Douze maalraas ! Le jeune homme ne put s’empêcher de rapidement chercher des yeux les créatures que le Maître Dhish venait de nommer. Il ne vit que les quatre les plus proches. Un à gauche, deux à droite, un devant. Lyrae avait jusqu’ici continué à marcher à pas lents aux côtés de l’anoo-dat mais il fut contraint de s’immobiliser à cause du maalraas qui s’était planté face à lui entre les branchages, les yeux jaunes rétrécis de concentration.
*Pas de geste brusque*, s’ordonna Lyrae à lui-même.
Il porta doucement sa main gauche à sa ceinture et…
*Zut et re-zut ! Quel imbécile j’ai fait, mon sabre est dans mon sac !*
Lyrae pâlit. Il n’aurait pas le temps de le sortir avant l’attaque ! Déjà le maalraas de devant plongeait sur lui ! Lyrae se projeta en diagonale pour éviter l’attaque tout en esquivant celui de gauche qui lui aussi chargeait. Il tomba entre deux, plongeant une main dans son sac en bandoulière, cherchant son sabre. Roulant sur le sol pour éviter de nouvelles attaques, il ne parvint à sortir son sabre qu’au bout de plusieurs longues secondes qui lui valurent deux blessures : deux grandes griffes avaient lacéré le bras droit libre du padawan, et trois autres sa jambe gauche.

- Aaaarff ! Laissa-t-il échapper en se relevant rapidement.

Heureusement qu’il s’entraînait tous les jours ! Les Maalraas étaient rapides et sacrément féroces. Lyrae sentit qu’ils n’abandonneraient pas facilement. Il alluma enfin son sabre blanc et fit un arc de cercle devant lui pour faire reculer temporairement les deux premiers maalraas qui s’étaient attaqués à lui. Mais les deux autres sur sa droite surgirent et il dut leur faire face. Mêlant Shii-Cho et Soresu, Lyrae les empêcha durant quelques secondes de le toucher, mais il ne parvint pas à les blesser. Les deux autres se mêlèrent à la bagarre et Lyrae redoubla d’efforts : il lui semblait qu’à chaque patte qui s’élançait vers lui il fallait qu’il lui barre le passage avec son sabre mais chaque fois les maalraas reculaient leurs membres juste à temps pour ne pas être blessés par le sabre laser. Il découpa seulement une griffe à l’un d’eux; la créature en question, énervée par cette blessure, attaqua avec son autre patte. Lyrae bondit en arrière brusquement, mais l’une des griffes balafra tout-de-même l’une de ses joues.

- Maître ! S’écria Lyrae.

Il n’avait le temps de chercher Orphéus des yeux, tant il était occupé à se protéger des nouvelles attaques. Il n’avait encore jamais combattu des bêtes si féroces.

- Aidez-moi !
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- Tu es un combattant Jedi Lyrae, la force est ton alliée, et tu ne t'en sert qu'avec ton sabre, il t'a pourtant été inculqué que tu pouvait détecter les ennemis, prédire leur mouvement et les arrêter par la pensée.

L'un des Maalraas s'élança vers le Padawan en désarroi mais fut brutalement fixé en l'air, à quelques centimètres de la lame de Lyrae. Puis, il fut propulsé au loin avant de s'enfuir, trop apeuré par ce qui venait de se passer. Orphéus s'approcha de Lyrae sabre éteint , les yeux à demi fermé, empli de concentration. Les trois Maalraas attendaient, puis bondir, le Maître alluma son sabre et en balaya un avec, grièvement, mais pas mortellement, les deux autres qui avaient esquivé l'attaque tombèrent et furent envoyés au loin par l'utilisation d'une vague de force.

- Nous allons rester là, cette place est simple à défendre, tes blessures ne sont pas trop sérieuses, use de la Force, pour te booster et oublier la douleur. Fait comme tu viens de le voir, envoie-les valser, s'ils voient que tu es le plus fort, ils s'enfuiront et laisseront d'autres venir plutôt qu'eux. Ici, tu es le prédateur le plus dangereux après moi.
Lyrae O'Sil
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Le jeune homme hocha la tête en signe d’approbation. Il ne pourrait certainement pas les envoyer aussi loin et aussi violemment que l’avait fait Maître Dhish, mais au moins pourrait-il en faire suffisamment pour effrayer les Maalraas. L’un de ceux qui les avaient suivis un peu en retrait fit à son tour son apparition, bondissant vers Lyrae. Ce dernier tendit la main devant lui, se forçant à une concentration aussi soudaine que profonde. Il imagina la bête repoussée par le champ de Force qui entourait Lyrae. Sous ces yeux, la bête se retrouva repoussée, comme par des mains invisibles, chaque fois qu’elle s’élançait vers Lyrae. La troisième fois, la bête énervée recommença son bond plus fort et avec moins de précaution pour attaquer le jeune homme. Ce dernier profita de cet instant de témérité de la bête pour faire faire à son sabre laser un arc de cercle du bas vers le haut. L’extrémité du sabre découpa la peau de la créature le long de sa patte avant droite jusqu’à la moitié de son cou. Elle s’effondra sur le sol avec un gémissement sonore.

- J’l’ai eu, murmura Lyrae dans un souffle.

Il jeta sur sa jambe gauche. Son pantalon était déchiré, du sang le tâchait par endroit. Etant donné qu’aucun autre Maalraas n’avait décidé d’attaquer, le jeune homme remonta le tissu le long de sa cuisse pour voir les dégâts qu’avaient causées les griffes des maalraas sur son mollet. La blessure n’était pas grave, juste superficielle, du moins à ce qu’il lui semblait. Posant une main sur la blessure et fermant les yeux, Lyrae se força à se détendre pour pouvoir diffuser une onde de soin en direction de sa blessure. Sa douleur s’apaisa.
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Les huit Maalraas qui suivaient sortirent peu à peu des bois et les attaquèrent de toutes par, plusieurs bondirent sur Lyrae ce qu'Orphéus n'empêcha aucunement même s'il aurait pu, il emp^^echait juste un trop grand nombre d'arriver en les repoussant faiblement.

- J’l’ai eu, murmura Lyrae dans un souffle.

*Bien* pensa Orphéus, l'enfant avait confiance en lui, mais l'attitude antipatique de Maître l'empêcha d'encourager le Padawan quand bien même il en aurait eu besoin.

Bientôt, la coopération des deux Jedi fit disparaitre tout les Maalraas, néanmoins, trois avaient été si loin qu'ils s'étaient retrouvés à terre, à leurs pieds. Lyrae s'attachait déjà à se soigner ce qui déçut quelque peu Orphéus. Pour lui, la vie d'un Jedi, y comprit la sienne... Surtout la sienne... Ne vallait pas la peine qu'on s'atèle à la sauver en premier. Mais sa vision était sans doute différente de celle du Padawan qui à son opposé avait été blessé.

Aussi, alors que Lyrae tentait avec plus ou moins de succès de se soigner, le vieux Maître se pencha sur le Maalraas le plus grièvement blessé. Sur aucune des créatures Lyrae n'avait coupé de membres, il les avait effleuré mais cela leurs avait suffi. Le premier Maalraas fut donc entouré par un champ de guérison Jedi et quelques minutes durant, les cellules de la bête insensible à la Force comme les Jedi furent boostées et les plaies se refermèrent.

Tout au plus une quinze minutes plus tard, et alors que Lyrae luttait encore pour soigner sa douleur bénine, le premier Maalraas se leva, les yeux grands ouverts il observa Orphéus avant de partir se positionner derrière un fouré, comme pour revenir à la charge. Ses yeux étaient visibles derrière les buissons mais il ne faisait rien, il attendait son moment. Orphéus quant à lui était déjà sur le second Maalraas sans avoir prononcé un mot.

Le troisième Maalraas qui était le plus faiblement blessé tenta de se lever et voulait déjà partir en boitant et en sangnant tant et si bien qu'Orphéus le ramena plusieurs fois à sa position initiale par la Force, ne disant mot à chaque fois et s'occupant surtout de son second patient. Toute vie est importante aussi il espérait que Lyrae prendrait bientôt sous son aile le troisième animal avant qu'il ne se soit vidé de son sang.

Dix minutes après, Orphéus en avait fini avec son patient qui se releva tranquillement, celui ci se frotta en bon félin à son sauveur et lui lecha la main droite avant d'aller rejoindre son compagnon dans les buissons. C'est alors qu'Orphéus comprit qu'il attendaient les autres membres de la troupe car si l'un dentre eux mourrait ou était trop gravement blessé pour chasser, il servirait d'entré à la plupart du groupe, comme cela se passait dans la jungle.

Après cela, Orphéus chercha Lyrae du regard et le vit à l'oeuvre, il eut un petit rictus et s'approcha, depuis une demie heure il avait tenu le silence pour montrer sa déception, il ne savait même pas si Lyrae lui avait parlé tellement il s'était déconnecté du monde pour soigner ses patients à quatre pattes. Il lui dirait bientôt en face combien il avait été déçu par son attitude mais pour l'instant, il devait l'aider à sauver ce Maalraas.

- Ne pose pas es mains sur lui, laisse la Force l'entourer en partant de tes mains, concentre toi sur le fait d'aider son sytème sanguin à réduire l'apport en sang, ces cellules à se régénérer et tout le reste. Tu ne connais pas la physiologie du Maalraas, ne cherche pas à faire quoique se soit de spécial, son corps sait quoi faire, tu vas juste le faire aller plus vite.
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- Je vais m’occuper de celui-ci, lâcha Lyrae.

Le Maître ne répondit pas. Le jeune homme attribua son silence à sa concentration tandis que lui-même s’agenouillait devant la pauvre créature, ramenant ses mains en dôme à deux-trois centimètres au-dessus de la blessure du Maalraas. Il lui fallut de précieuses minutes avant de réussir à bien se concentrer, car il sentait la présence d’autres maalraas dans les buissons et même si ces derniers restaient discrets, ils ne le rassuraient guère.

- Ne pose pas les mains sur lui, laisse la Force l'entourer en partant de tes mains, concentre toi sur le fait d'aider son système sanguin à réduire l'apport en sang, ces cellules à se régénérer et tout le reste. Tu ne connais pas la physiologie du Maalraas, ne cherche pas à faire quoique se soit de spécial, son corps sait quoi faire, tu vas juste le faire aller plus vite.


Lyrae acquiesça, mais sans regarder le Maître pour ne pas se déconcentrer. Il se força à ressentir, par la Force, ce qui se passait précisément sous ses mains. Il sentait la chaleur que déployait le corps de la créature, il sentait le sang affluer par petites vagues et coaguler tout autour de la blessure. Lyrae se posa un instant la question de l’infection, mais il ne put que continuer d’accélérer le processus de soin du corps de la créature : le système immunitaire saurait sûrement réagir seul en cas d’infection.
Il ne prit pas garde au temps qui passa. Il reste agenouillé là, immobile. Chaque fois que son esprit était tenté de s’évader, il le ramenait à l’œuvre.
Au bout d’un temps qui lui parut interminable -il n’aurait su dire combien de minutes, voire d’heures, il était resté ainsi- ses mains se baissèrent et il rouvrit les yeux pour observer ce que la blessure du Maalraas était devenue : une large cicatrice boursoufflée et encore fort salie de sang. Mais la plaie était refermée, et le maalraas, fatigué de l’énergie que son corps avait dû fournir pour guérir, se releva. En clopinant, il tourna le dos aux deux jedis pour disparaître derrière un buisson.
Lyrae se contenta de tourner le regard vers Maître Dhish.
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Les trois créatures ainsi réunies jetèrent un dernier regard vers les deux Jedi, autrefois ennemis, ceux-ci étaient leurs sauveurs aussi, les trois bêtes s'en allèrent s'en chercher plus leurs gages. Orphéus avait observé Lyrae faire, bien entendu, avec aussi peu d'entraînement, la guérison fut sommaire mais elle n'en restait pas moins efficace, l'animal survivrait encore quelques années sans doute. Orphéus enchaîna d'un pas lent, alors qu'autour d'eux, la faune grouillait et s'approchait parfois dangereusement d'eux sans pour autant les menacer ouvertement. Il ne regarda même pas Lyrae, alerte lorsqu'il poursuivit :

- Il est décevant de voir qu'en temps que Jedi, tu aies pensé à toi en premier alors que cet animal mourrait sous tes yeux. Lors de notre combat, tu t'es concentré sur ta sécurité à leurs dépends, tu as bien fait, ta vie prime lors d'un combat, car si tu retournes à la Force, alors cela me causera bien du souci. Mais nous sommes des Jedi, une fois le combat terminé, nous devons avant tout penser aux autres intelligentes ou non. Cette créature, une fois ramenée à la vie t'as été redevable, elle s'en est allée sans t'importuner plus. Mais durant le court laps de temps qui précédait ces soins, tu as pensé à toi et t'es concentré sur tes défenses, sur ta santé. Elle aurait pu mourir alors que tu te soignais de ces quelques griffures.

Il laissa un temps de pause de quelques minutes pour que Lyrae intègre la réprimande et y réfléchisse puis il continua.

- Ce que je veux que tu comprennes c'est qu'en somme, nous autres Jedi, devons faire passer ceux qui sont plus faibles que nous en premiers lors de situations calmes, dans les autres situations, tu devras protéger ta vie et celles des autres. Si ta vie est moins importante que celles des autres ou l'inverse, tu devra faire des choix mais sache qu'avec la Force, tu peux toujours soigner ceux qui ne sont pas encore morts.

Orphéus réfléchit lui même, depuis des années, il avait choisit d'emboiter le pas à son Mentor, Amee Forn qui lui avait inculqué qu'au final, toute vie valait plus que celle d'un Jedi et le vieux Maître appliquait cela plus que de raison. Revenant à ses esprit, sur un ton plus serein il termina.

- Toutefois, ce Maalraas est en vie, et toi aussi, c'est du bon travail. Mais ne te repose pas sur tes lauriers, il reste quelques kilomètres d'ici à Iziz et je pense que nous devrions rencontrer quelques amis encore.

En effet, à quelques centaines de mètres d'eux, un grand animal se mouvait, encore jeune, cette chose n'en restait pas moins imposante. Orphéus savait très bien de quoi il s'agissait et il y prêtait la plus grande attention. Puis, arrivant dans une petite clairière il stoppa la marche.

- Parfait ! Cet endroit sera parfait.

Le vieux Maître eut un sourire, chose rare, il regarda Lyrae tout en gardant ce sourire aux lèvres, que pouvait-il bien préparer se demandait sans doute le jeune Padawan.

- Nous allons méditer, il ne reste qu'un peu moins d'un kilomètre entre cette clairière et Iziz, il devrait faire nuit dans sept heures, nous passerons donc la nuit là-bas. Pour l'heure, installe toi confortablement et ressent tout ce qui se trouve aux alentours. Et garde ton sabre à portée de mains cette fois, dans cette jungle, il y a toujours quelque chose qui arrive tôt ou tard pour tenter de te manger.

Orphéus voulait alors régler ce problème, par le biais de la Force, il voulait que Lyrae, à son instar en temps normal, repousse les créatures mal intentionnées, il était clair qu'au départ, différencier les bête inoffensives des créatures assoiffée de sang serait une chose difficile mais apprendre les bases serait un bon point. Le Maître se mit en tailleur et ferma les yeux, calme.
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Le mot « décevant » résonna un peu douloureusement dans la poitrine du jeune homme. Pas une seconde, pas un instant il n’avait songé qu’il avait fallu soigner la bête en premier. S’il avait s’agit d’un homme, d’un être doté d’intelligence, il lui semblait qu’il se serait immédiatement occupé de lui. Mais d’un animal… Il avait réagi sans réfléchir. Il ne s’excusa pas. Pas qu’il était particulièrement fier de ce qu’il avait fait, mais à quoi servaient les excuses ? Il était trop tard de toutes manières. Même si cela l’agaçait un peu, il avait fait une erreur et il n’avait plus qu’à essayer d’y penser la prochaine fois.

Pestant contre lui-même quelques instants, Lyrae suivit Maître Dhish entre les arbres aux troncs noueux et aux branchages étranges. Tout était si calme, si paisible, et pourtant il semblait à Lyrae que les branches se tordaient de douleur, en apparence.

- Parfait ! Cet endroit sera parfait.


La voix du maître arracha Lyrae de sa contemplation.

- Nous allons méditer, il ne reste qu'un peu moins d'un kilomètre entre cette clairière et Iziz, il devrait faire nuit dans sept heures, nous passerons donc la nuit là-bas. Pour l'heure, installe-toi confortablement et ressent tout ce qui se trouve aux alentours. Et garde ton sabre à portée de main cette fois, dans cette jungle, il y a toujours quelque chose qui arrive tôt ou tard pour tenter de te manger.

- Mmh, fit Lyrae avec un signe de tête affirmatif.

Il jeta un œil autour de lui avant d’imiter le maître Dhish : il s’assit en tailleur et, dos à dos, les deux êtres semblaient régner sur la clairière. Les yeux clos, Lyrae tentait de se remémorer les paroles que l’anoo-dat avait eu quelques heures plutôt, dans la salle de méditation du Temple. Bientôt, il retrouva le calme et la sérénité qu’il y avait ressenti, et son esprit vogua au gré de la Force… Tandis qu’une part de lui, qui restait à peine consciente, le rattachait au monde réel, au cas où il faudrait ressentir rapidement de cet état de transe.
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Le jeune Padawan ne savait comment s'y prendre, c'était tout naturel puisque c'était Orphéus qui avait développé cette technique pour son propre confort. Dans un premier temps, il avait expliqué qu'il faudrait repousser toutes les bêtes aussi, il serait bien plus facile de commencer.

- Tout d'abord, ne fait rien, ressens ce que je fais avant d'entreprendre l'expérience ensuite. Autour de nous, il y a plusieurs bêtes qui forment des groupes, certaines sont inoffensives, d'autres veulent nous manger. Si tu veux toutes les repousser, il est inutile de pousser ta maîtrise du language des bêtes. Il suffit de leur envoyer une onde somme toute effrayante au travers de la Force.

En disant ses mots, Orphéus appliqua, certains animaux s'étaient déjà approchés par curiosité. Au travers de la Force on put ressentir une onde qui émana du Maître par intermitence mais toujours avec une même force, preuve de ses talents. Les Maalraas et autres Bomas s'éloignèrent un peu, à la limite de l'onde voir un peu plus loin sans plus sapprocher.

- Le language des bêtes est un pouvoir de la Force que j'affectionne, en effet, pas l'utilisation de la Force, on peut se protéger des bêtes mais on peu aussi offrir protection à des bêtes plus faibles qui ressentent l'endroit comme sûr. On peut calmer ou énerver une bête selon la situation et si l'on est mal intentionné, on peut soumettre à notre volonté ces créatures...

Orphéus pensa à ce qu'il avait fait avec des animaux pour se protéger il y a plusieurs années.

- Mais tentons d'abord d'effrayer tout ce petit monde. Concentre-toi, ressens-les le plus loin possible pour ne pas avoir à toujours utiliser se pouvoir, ne tente pas de les différencier, essaye de délimiter une zone sûre.

Le Maître Jedi stoppa ses affaires et les bêtes recommencèrent à invertir la clairière, peut-être le jeune Jedi irait vite, ou pas assez, ou bien simplement comme il était dit.
Lyrae O'Sil
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Il sembla au jeune homme que des heures entières s’étaient écoulées. Grimaçant légèrement, il avait écouté avec toute l’attention dont il était capable les paroles de l’anoo-dat. Fidèle à lui-même, cependant, il avait plutôt fait preuve de prudence et tenté de délimiter une zone sûre non pas « le plus loin possible » comme l’avait évoqué le Maître, mais assez courte. Plus courte qu’Orphéus, tout du moins. Il ne savait s‘il devait vraiment forcer loin, en prenant le risque de couvrir moins efficacement le périmètre. Cependant, une vague douleur subsistant dans sa jambe gauche le poussait à s’assurer de leur sécurité. Il avait compris, non sans une certaine appréhension, que Maître Dhish ne le défendrait pas tout-à-fait en cas d’échec. Les évènements avaient bien sûr fait comprendre à Lyrae que le Maître entendait bien lui faire réaliser l’impact de ses échecs et de ses faiblesses. S’il trouvait la méthode un peu sévère, le jeune homme ne pouvait nier qu’elle s’avérait efficace !

Les mains pâles aux doigts longs du jeune homme, reposant sur ses genoux fins, commençaient à dévoiler les signes de faiblesse de Lyrae. Elles tremblaient par accoups, et une goutte de sueur perla sur sa tempe gauche. Combien de temps s’était réellement écoulé ? C’était un exercice qu’il n’avait jamais eu l’habitude de pratiquer, et le fait qu’il y soit arrivé, même pour un petit périmètre, lui semblait déjà satisfaisant. Pourtant, le Maître ne lui avait toujours pas donné de signal d’arrêt, et Lyrae se demanda s’il n’attendait pas justement de voir combien de temps le jeune homme pouvait tenir. Fort de cette hypothèse, il s’obligea ainsi encore quelques minutes à maintenir ses ondes de Force.

Mais la résolution ne tint bien longtemps, la tête commençait à lui tourner.

- Je… Je crois que je ne vais plus tenir longtemps, souffla-t-il avec une voix qu’il aurait voulu plus assurée.

Il se demanda si l’hôpital d’Iziz était loin, et s’ils étaient vraiment partis dans cette jungle pour le visiter… En fait, un hôpital lui sembla soudain beaucoup moins instructif qu’un véritable terrain sauvage comme celui-ci. Ah, lorsqu’il serait chevalier, il en explorerait des mondes, et des mondes encore plus sauvages que celui-ci !

Enfin, s’il arrivait à passer ses épreuves. Mieux valait se concentrer à nouveau sur son exercice. Lyrae ouvrit les yeux, cherchant à rencontrer ceux du Maître Dhish.
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- Très bien, en ce cas je vais prendre le relais, dit Orphéus lorsqu'il vit le jeune Padawan flancher.

L'Annoo-Dat considéra l'enfant pendant quelques instants avant de reprendre.

- Tu as tenu durant de longues minutes et ta concentration était tout à fait exemplaire. Néanmoins, tu auras remarqué que tu t'es presque entièrement coupé de ce monde pour pouvoir réaliser une telle prouesse. Pour le tout premier niveau de cette usage de la Force, cela n'est pas si mal. Par contre avec le temps, tu verras que tu pourras apprendre à manipuler la Force de manière inconsciente et donc user de cette méthode sans forcément t'en rendre compte ni développer une concentration si intense.

Lyrae était un peu fébrile, fatigué par les quelques heures qu'ils avaient déjà passé ici, dans cette jungle alors qu'ils n'avaient même pas atteint leur destination finale. Sa blessure n'était pas guérie, les talents du jeune élève se révélaient fort plaisant, quand bien même il n'avait pas encore acquit de grande connaissances dans ces domaines.

- Pour certains, la Force est quelque chose de merveilleux, un don cruel pour d'autres. Mais comme tout don il faut l'entretenir et s'exercer dans le but que notre maîtrise en soit parfaite. Certains y arrivent, d'autres atteignent un niveau qu'ils s'étaient fixé, un niveau suffisant pour eux. Nous, Jedi, devons être bon dans tout les usages de la Force et nous devons aussi être capable de nous en servir durant de très longs moments. Alors que nous reposons et régénérons notre corps, notre esprit est capable de se fondre un peu dans la Force pour en tirer des enseignements. J'aimerais que nous essayions de voir cela, je préfère que tu t'exerces à te soigner toi-même d'abord avant d'avoir à placer entre tes mains une personne étrangère.

Cette remarque peu sympathique cachait en vérité une triste réalité, certaines personnes n'acceptaient pas les Jedi, peut-être par opinions ou par préjugé, cependant, les Jedi aidaient sans différencier les gens alors que ceux-ci pouvaient aisément les différencier d'un médecin ordinaire et les traiter autrement... Même la Force n'était pas capable de soigner certaines maladie.

- Ferme les yeux et calme ton esprit, fais le vide et remarque ta blessure, influx avec la Force pour l'apaiser et repose ton corps en même temps. C'est quelque chose de compliqué que de tenter de se voir hors de soi-même, pense que tu soignes quelqu'un qui se trouve en face de toi.

C'était un concept qu'Orphéus avait toujours eut du mal à expliquer, son Maître auparavant n'avait pu faire mieux, elle qui n'utilisait que peu cette méthode. Néanmoins, c'était le plus simple à comprendre. Mieux valait ne pas penser que l'on agissait sur soit et séparer le corps de l'esprit.

Au loin, une créature de stature imposante avançait toujours vers eux, le Maître Jedi se demandait si dans sa transe régénératrice, le jeune élève pourrait percevoir ce danger avant qu'il ne leur tombe dessus...
Lyrae O'Sil
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Lyrae relâcha brutalement ses efforts, tant l’exercice avait commencé à être difficile pour lui. La tête lui tourna et il lui fallut de longues minutes pour reprendre un rythme de respiration normal. La peau de son visage le brûlait…

Pendant que le jeune homme récupérait peu à peu, Orphéus avait pris le relai avec une aisance déconcertante. En même temps, il annonça à Lyrae ce qu’il avait pensé de l’exercice, et le jeune homme en fut plutôt satisfait. Allons, pour une fois qu’il réussissait quelque chose !
Réaliser cet exercice s’en sans rendre compte, comme lui expliquait l’annoo dat, ça n’était certainement pas pour demain. En son for intérieur, il se promit de revenir dans la jungle souvent pour recommencer l’exercice. Puisqu’il serait seul, il n’irait pas si loin bien sûr. Mais ne serait-ce qu’à l’entrée, le matin avant les premiers cours communs, ce serait déjà pas mal. Il faudrait tout-de-même qu’il surveille l’heure… Car il se rendait compte qu’il ne savait plus combien de temps s’était écoulé. Les branchages au-dessus de leur tête étaient si touffus qu’il ne pouvait même pas s’aider de la couleur du ciel pour deviner à quel moment ils en étaient de cette journée.

Lyrae laissa son esprit vagabonder, bercé par la voix grave de l’anoo dat et ses idées de la Force.
Régénérer son corps… Se fondre dans la Force… Calmer son esprit, faire le vide…

Il secoua sa tête pour se réveiller un peu : l’exercice n’était pas terminé, il ne fallait tout de même pas s’endormir maintenant !

- D’accord,
marmonna-t-il en venant placer ses mains au-dessus de sa blessure. Ok…

Et, après ce court répit, le jeune homme dut s’efforcer de se concentrer à nouveau. La fatigue l’empêcha d’être aussi stable et aussi rapide qu’au début de l’essai précédent, mais il parvint tout-de-même à se rassembler suffisamment ses esprits pour sentir, au bout de quelques minutes, une chaleur agréable se répandre dans son corps et apaiser la douleur lancinante de son membre blessé.

Absorbé par son travail, il ne sentit pas la créature que le Maître avait perçu. La présence d’Orphéus lui faisait presqu’oublier d’être sur ses gardes, puisqu’il considérait à nouveau que dans cette jungle, accompagné par un Maître, il ne devait pas craindre de trop grands dangers…
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[HRP]

Désolé pour la lenteur de ma réponse et aussi sa relative qualité.

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Orphéus observa de longues minutes durant. Il ne cessa d'observer Lyrae qui arrivait incroyablement bien à faire ses soins de premiers secours. En effet, beaucoup de jeunes Padawans auraient lâché prise mais ce jeune avait plus envie de réussir que d'autres. Sans bruit, il put finir avant qu'Orphéus ne puisse constater le résultat.

- Bravo jeune Padawan, il semble que tu ais puis résister à l'appel du sommeil. Tu as pu tenir debout et je pense que tu le peux encore, tu as fait appel à la Force pour cela et c'est un apprentissage éprouvant comme tu t'en seras rendu compte. Mieux vaut que tu médites un peux pour te revigorer, à moins que tu ne préfères faire un somme... Il reste du temps avant la fin de la journée, plusieurs heures même, c'est à toi de voir. Cependant, je doute que nous soyons de retour au temple ce soir, nous passerons sans doute une nuit à Iziz.

Orphéus tourna brutalement la tête vers la lisière de la clairière. Une tête de Boma franchis les fourrés avant que tout le corps ne suive. C'était un Boma adulte à en juger par sa taille, non loin de quatre mètres de haut... Orphéus se leva sans attendre avant de se diriger vers la bête.

- Kouhô... Jeune Lyrae, je te présente Kouhô, une jeune femelle Boma de plusieurs années... dit le Maître avant de porter son regard vers une entaille sur la patte avant droite de l'animal. Il semble que l'on ait potentiellement besoin de tes services jeune Padawan. Mais si tu veux te reposer... Je peux aussi m'en charger.

C'était une coïncidence, néanmoins, Orphéus jugea que c'était une bonne coïncidence puisqu'il pourrait voir si Lyrae voulait continuer son apprentissage ou il eut préféré se reposer en attendant d'être à Iziz.
Lyrae O'Sil
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La douleur de sa jambe s'était faite peu à peu moins insistante. Le jeune homme pourrait probablement marcher à peu près normalement le soir même, mais il doutait être capable de retourner jusqu'au Temple ainsi. Aussi, ce fut un soulagement lorsqu'Orphéus évoqua la possibilité qu'ils passent une nuit à Iziz. Non seulement cela casserait la routine des nuits dans le dortoir, mais en outre, ils étaient moins éloignés de la ville que du Temple.

Kouhô déboula sur ces entrefaites et Lyrae ouvrit de grands yeux ronds : c'était la toute première fois qu'il voyait un Boma et la carrure de la créature l'impressionna. Ses muscles saillaient sous une peau verte peu élégante. Les griffes et les cornes que la femelle possédait la rendait assez terrifiante et Lyrae ne put s'empêcher d'éprouver un certain scepticisme : Maître Dhish était-il vraiment « ami » avec cette chose ?

Toutefois, il ne fit aucun commentaire et se contenta d'hocher la tête en signe d'affirmation lorsque l'anoo dat lui proposa de continuer son travail de soin. Ses muscles étaient légèrement endoloris, mais le padawan se leva quand même. Avec une prudence exagérée, il s'approcha doucement de la créature pour observer la plaie. L'entaille n'était pas très grande.
En portant ses mains vers la blessure, Lyrae se demanda si la bête n'allait pas lui décocher un sympathique coup de corne, mais elle n'en fit rien. Prudemment, il se mit donc à genoux pour être plus à l'aise.

- Ca fait longtemps que vous la connaissez ?
Demanda-t-il comme pour détendre un peu l'atmosphère, malgré sa voix tendue. Elle est... Hum, impressionnante.

La créature émit un souffle rauque et Lyrae sursauta.
Zut, il fallait reprendre la concentration depuis le début. Il aurait appris autre chose aujourd'hui : la peur influait beaucoup sur sa capacité à se concentrer... D'ailleurs, il se demanda si, la fatigue aidant, il finirait par réussir à se concentrer suffisamment pour guérir la plaie...
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Orphéus regarda satisfait le jeune Lyrae prendre place auprès de Kouhô. La blessure de l'animal n'était pas bien grave et en temps normal, Orphéus ne l'aurait même pas soigné, il n'aurait fait que l'apaiser. Les bomas sont des créatures sauvages et qui ne doivent, comme toutes autres créatures de ce rang, être domestiqués tout au mieux, comme l'est la jeune femelle, apprivoisés.

- Je la connais depuis qu'elle n'était pas plus grande que toi ce qui fait... un certain temps. Après plusieurs années de vie, les bomas deviennent de très bonnes montures pour certains, mais sont en tout cas de très puissantes créatures, craintes par nombre de petites autres mais peu d'êtres intelligents osent approcher un boma adulte, elle doit trouver tout aussi impressionnant que tu sois calme devant elle.

Cependant la bête ayant cette certaine intelligence, au point de savoir lorsqu'on parla d'elle, ne manqua pas de le faire savoir ce qui déstabilisa le jeune Lyrae. Le vieux Maître reconnu alors de la peur, et bien qu'il était un adepte de ce genre de techniques, le jeune Padawan en avait eu assez aujourd'hui.

- Tu n'as rien à craindre d'elle, elle ne te fera rien tant que tu ne la menaceras pas, elle sait ce que tu es en train de faire, autrement, il t'aurais fallu plusieurs mois pour t'approcher aussi près. Par ailleurs, une fois terminé, il vaudrait mieux que tu te retires jusqu'à mes côtés. On ne gagne pas si facilement la confiance d'une si intelligente demoiselle.

Lyrae termina sa tache sans plus de mal mais sembla fatigué, trop pour son jeune âge. Il avait résisté bien plus que ne l'aurait pensé Orphéus aussi, une fois que Lyrae fut à sa droite, il porta son regard vers la grande Kouhô.

- Kouhô, mon jeune ami que voici semble fatigué, te serait-il possible de nous conduire jusqu'à Iziz ?

La bête répondit par un rugissement qui fit s'envoler une myriade d'oiseau. Puis, docilement, elle s'inclina, avant de se coucher au sol. Orphéus se dirigea alors vers elle et monta sur sa patte gauche avant de se placer sur le dos de l'animal. Il porta le regard vers l'enfant, l'invitant à monter à son tour. Puis lorsqu'il fut lui aussi monté Kouhô se redressa brutalement, manquant de faire tomber ses passagers.

- En général cette phase est moins chaotique. En effet j'ai pour habitude de m'installer sur sa tête, c'est plus stable. Mais il n'y a pas assez de place pour nous deux et tu as bien plus besoin que moi de te reposer.

L'Annoo-Dat s'installa ensuite au niveau des épaules de la bête, observant ce que faisait le jeune élève avant d'arriver à Iziz, ce qui n'arriverait pas avant une ou deux heures. Il n'entama pas de méditation, la position ne s'y prêtait guère et puis, il aimait aussi observer la nature avec un point de vue si élevé que n'importe quel botaniste lui envierait. rien ne valait ce paisible vacarme créé par cette multitude d'animaux tous aussi différents que les Jedi pouvaient l'être.
Lyrae O'Sil
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Le soulagement de Lyrae lorsqu'il entendit le Maître Dhish parler d'atteindre Iziz se dissipa brsuquement lorsqu'il comprit que par « conduire », l'anoo-dat entendait les porter sur son dos. Mais il tâcha de ne pas montrer d'hésitation et, ne souhaitant pas passer la nuit dans la jungle, il grimpa sur le dos de l'imposante créature. Son corps inhabitué à chevaucher garderait sûrement les courbatures de cet exercice mais pour l'heure, le padawan était bien content de pouvoir se retrouver assis. Après avoir manqué de perdre l'équilibre lorsque la bête se redressa, la créature prit un rythme régulier et berceur qui permit à Lyrae d'être un peu plus en confiance. Il dût avancer, reculer, puis avancer encore un peu sur son derrière pour trouver la position qui lui sembla la plus confortable et où il risquait le moins de tomber.

Pendant de longues minutes, le jeune padawan regarda autour de lui, non mécontent de pouvoir observer la jungle et écouter ses habitants d'un point haut et d'où il se sentait en sécurité. Parfois, il entrevoyait une créature au sol et n'avait guère le temps de distinguer l'espèce qu'il avait entrevue, tant les animaux de la jungle étaient vifs et rapides. Aucun n'osait barrer la route à Kouhô, et Lyrae vit à plusieurs reprises des serpents se faufiler hors de son chemin pour éviter de se faire écrabouiller. Peu à peu, l'air agréable et le cadre apaisant emmena Lyrae dans ses rêveries adolescents. Lorsqu'il quitterait le Temple pour ses premières missions, il en verrait, des paysages, plus beaux encore que celui-ci. Des plus dangereux aussi, malgré la crainte qu'il avait éprouvé dans cette jungle. Mais pour une fois, il se sentait un vrai Jedi : c'était sa première sortir depuis qu'il était arrivé au Temple quelques mois auparavant. Il n'y avait pas à dire, ce lieu l'avait changé. Changé des bruits incessants de Coruscant, changé des clients sournois de l'établissement de ses parents, changé de ces innombrables engins volants. Lui préférait la nature et ici, il était servi. En son for intérieur, il se promettait de devenir plus fort pour pouvoir revenir dans la jungle sans la protection d'un Maître...

Sous sa frange claire, les yeux de Lyrae croisèrent ceux, étranges, d'un Maître Dhish silencieux.

- Vous ne quittez plus Ondéron, vous, Maître ?
Interrogea-t-il, piqué de curiosité. Vous n'effectuez plus de missions pour le compte de l'Ordre ?

Sous eux, Kouhô continuait sa marche berçante et Lyrae soutint du mieux qu'il put le regard du Maître pour cacher le malaise que lui causait sa timidité.
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Le vieux Maître suivait le balancement de Kouhô, observant au travers de la force le monde qui l'entourait, n'ouvrant que peu les yeux pour constater la beauté de l'endroit. Sans mot dire, il laissait Lyrae à un repos bien mérité et ses rêveries, toutefois, il se demandait comment le Padawan percevait une telle journée. Il y avait de cela longtemps que le Maître Jedi ne s'était pas vu confier de Padawan, ou n'avait pas entreprit de passer autant de temps avec l'un d'entre eux. C'était quelque chose de bizarre que de savoir quelqu'un vous faire confiance... et de faire confiance à cette même personne, à ses possibilité... L'enfant brisa le silence et l'Annoo-Dat ne répondit pas tout de suite, après un temps de réflexion, ou plutôt d'attente, il daigna répondre.

- Il y a de cela plusieurs années, j'ai entrepris de former un Padawan, j'ai effectué nombre de missions avec lui avant qu'il ne nous quitte. C'est ce jour que j'ai arrêté de former des élèves.

Orphéus n'avouerait pas qu'il avait des méthodes peu orthodoxes, trop confiant en elles puisqu'il en était issu. Par ailleurs, il ne voyait pas en ces méthodes des faiblesses quand bien même cela avait causé la mort d'un être confié à sa garde. Il ne s'en était pas encore remit et ne le serait sans doute jamais totalement.

Orphéus passait le plus clair de son temps à méditer sur ce qui s'était passé dans sa vie, sur ce qu'il avait pu devenir, sur ce qu'on l'avait fait redevenir, sur ce qu'il voulait faire et ce qu'il voulait apprendre. Il s'était toujours demandé si ses erreurs étaient de sa faute ou partiellement, comme un concours de circonstances, il se demandait encore s'il était temps pour lui de prendre un autre Padawan, s'il était temps que changer ses méthodes, s'il était temps de tourner la page.

Grâce à la Force, au côté obscur comme au côté lumineux, Maître Dhish vivrait encore de nombreuses années après l'espérance de vie normale des êtres "normaux" de la galaxie. Mais aucune réponse qu'il trouvait ne pouvait le convaincre totalement quant à ce qui avait pu se passer avant chaque instant...

- Ondéron est un havre de paix, un endroit ou la méditation est plus facile que sur d'autre mondes. Les quêtes de l'Ordre ne m'intéressent pas, sauf quand elles servent mes principes.

Ici, le Maître Alien faisait référence à l'aide apportée au Jedi Jacen Loran retenu prisonnier par un Prince sur la planète Kuat, en effet, l'un des principes du Maître était qu'il n'abandonnait pas ses frères et sœurs Jedi à moins qu'ils ne soient morts. C'était en soi une force et une faiblesse, Orphéus le savait et son Maître lui avait appris à n'avoir de compassion qu'après un combat, cependant, lors de ceux-ci le Jedi ne pouvait faire fi du cas des autres... tel était son dilemme intérieur, accepter les principes des Jedi, ceux des Sith, ou ceux de son Maître ?
Lyrae O'Sil
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Lyrae écouta la réponse du Maître avec attention, et même s'il ne comprit pas ce que l'anoo-dat entendait par « avant qu'il ne nous quitte », il n'osa poser plus de questions. Peut-être le padawan en question était-il mort, peut-être était-il parti vivre en Jedi Gris ou en Sith. Après tout, cette histoire-là ne le regardait pas, et il fit taire sa curiosité.

- Il est vrai qu'Ondéron est un lieu idéal pour vivre,
commenta-t-il simplement, ne souhaitant soulever aucun débat qui l'aurait opposé au Maître.

En son for intérieur, Lyrae avait du mal à comprendre pourquoi l'anoo-dat vivait au milieu des Jedi s'ils l'intéressaient aussi peu. Il croyait parfois percevoir de l'amertume dans la façon de s'exprimer du Maître Dhish, mais peut-être n'était-ce juste que ce que son caractère laissait paraître. Et puis, un si vieux Maître ne se laissait sûrement pas déchiffrer si facilement que ça.
Le jeune homme commençait à sentir les premières douleurs causées par sa position inconfortable et souhaita vivement voir les premières constructions d'Iziz à travers la jungle. Probablement n'iraient-ils pas à l'hôpital ce soir et c'était mieux ainsi. Lyrae n'aspirait qu'à rejoindre un lit douillet pour la nuit.

Au-dessus d'eux, la clarté du jour commençait lentement à décliner, et bientôt la voûte créée par l'enchevêtrement de la verdure de la jungle plongeraient les deux voyageurs dans une profonde obscurité. Kouhô ne pressait pas le pas et le padawan se fia à l'apparence paisible de la créature : si elle ne craignait pas la nuit qui tombait, probablement lui non plus ne devait rien craindre. Et puis, lorsque ses yeux ne pourraient plus lui servir, il lui resterait ses oreilles et la Force pour se guider.
Il ferma les yeux pour vérifier qu'il était bien capable de se fier à la Force. Apparemment, oui.
Il se demanda tout de même si la cité d'Iziz était encore loin.
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Une autre demie-heure passa, la nuit s'obscurcissait encore et quelques créatures qui avaient fuient la grande Boma dans la journée commençaient à s'approcher. C'est alors qu'un rempart se dévoila à la cime des arbres. Ils arrivaient aux portes d'Iziz et sans qu'on lui demande rien, Kouhô le longea dans le but de trouver une entrée. Quelques minutes seulement passèrent pour que la créature n'arrive devant une issue bien gardée.

Maître Dhish descendit le premier, bientôt suivit par Lyrae. Ce dernier semblait fatigué aussi il serait préférable d'aller chercher un lieu ou passer la nuit. Mais avant cela il se tourna vers Kouhô et tendit sa main en l'air, la bête abaissa sa tête et vint la poser presque délicatement contre la main du Jedi.

- Merci mon amie, retourne à tes occupations, je viendrai te voir sous peu. Dit-il avant de se retourner encore. Jeune Lyrae, te voici à Iziz.

Les gardes, habitués vraisemblablement au passage du Maître ne lui demandèrent aucun laissé passé comme ils le devaient normalement. Alorsque seul l'Annoo-Dat aurait pressé le pas, il préféra laisser au jeune apprenti, le temps de contempler les lieux sans pour autant lui faire un cours sur l'histoire d'Iziz... il était trop tard. Il prit néanmoins la direction de l'hôpital, les Jedi n'ayant pas de possessions, Orphéus n'avait pas tant d'argent que ça et ne leurs payerait donc pas un hôtel. Mais l'hôpital avait tout de même un plus grand confort que le temple, c'était déjà ça.

À leur arrivée, un médecin se précipita à leur rencontre.

- Maître Dhish, nous ne vous attendions pas cette semaine. Toutefois, c'est une bonne coïncidence.
- Que se passe-t-il, docteur Valante ?
- Un enfant à été attaqué par une bête qui s'est libéré de sa cage. Nous avons pu stabiliser son état mais s'il ne reçoit pas une meilleure aide il ne passera pas la nuit.
- Menez moi à lui. Dit le Maître avant de continuer. Par ailleurs je vous présente le jeune Lyrae, un Padawan.

Sans dire un mot, le docteur Valante adressa un signe de tête au Padawan avant d'indiquer une chambre au Maître.

- Pourriez-vous demander à une infirmière de faire visiter votre hôpital à cet enfant Docteur ? Il semblerait que j'en ai pour un moment et la journée fut pour lui éprouvante.

Le médecin acquiesça et dans la minute qui suivit une infirmière arriva et se vit confier le jeune Lyrae. Elle entreprit de lui faire visiter l'hôpital avant de lui montrer ses quartiers pour qu'il n'ait pas à supporter la vue de se qui allait se passer. Elle ne savait pas vraiment ce qu'était un Padawan Jedi alors elle considéra Lyrae comme un enfant normal, et donc très impressionnable.

Pendant ce temps, Maître Dhish s'était installé au côté de l'enfant mourant, ses parents, totalement hystériques l'ennuyaient aussi il leur intima l'ordre de sortir ce qu'ils firent non sans mal.

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