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____Dromund Kass
____[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
______La colère ça se canalise…


______Le combat contre le Chevalier Mora n'avait pas été de tout repos, physiquement l'homme m'avait poussé dans mes retranchements tout comme Darth Nesanto avait pu le faire par le passé. Plus puissant que moi sur le plan physique, le Thyrsian avait eu le dessus sur le combat dans sa casi totalité et j'avais pu m'en sortir grâce à une défense solide et de multiples piques lui ayant fait perdre de vue les réalités de ce duel. Sa colère avait causé sa perte et j'avais finalement pu prendre le dessus sur l'affrontement en le poussant à la faute après que ses hommes aient pris la poudre d'escampette me laissant, moi et les soldats m'accompagnant, en total contrôle de la situation.

______Une fois assurée que l'homme été bel et bien hors combat, ma première priorité avait été d'offrir à Julia les premiers secours afin de la stabiliser avant qu'elle puisse être prise en charge par l'équipe médicale à bord de l'Effroyable. Cela ne fut pas une mince affaire et sans l'aide des membres des Forces Spéciales ayant recueilli Julia pendant l'affrontement je doute que celle-ci ai pu survivre à ses blessures tout comme je n'aurais peut-être pas pu survivre sans ce soldat m'ayant prêté main forte en haut de la tour. Je m'étais renseignée sur celui-ci dès mon arrivée sur l'Effroyable et fut plutôt surprise de voir ses états de services ce qui me décida de convoquer cette femme, Anha Sol'har, dans les jours à venir afin d'en apprendre plus sur elle avec une idée en tête.

______De retour sur Dromund Kass, j'avais fait conduire mon prisonnier dans une aile m'étant réservé et où je menais mes propres expériences depuis bientôt deux années. Cette zone n'était accessible qu'au travers ma personne pour de très bonnes raisons, j'y gardais mes plus précieuses créations ! Amanda était par exemple l'une d'elles, une poupée de chaire délicieusement utile que je gardais jalousement depuis des mois dans cette cage doré. Je ne souhaitais évidemment pas que le Chevalier Mora puisse entrer en contact avec elle et c'est pour cette raison que je fais conduire l'homme dans un des salles inoccupées. Celle-ci avait été dessiné tout particulièrement pour contenir des utilisateurs de la Force par mon ancienne Maîtresse il y a plusieurs années et avait par le passé contenu divers opposants au pouvoir.

______ J'avais évidement divers projets personnels pour Ses'kai, mais j'allais devoir mettre ceux-ci de côté pour le moment et ce pour le bien-être de l'Empire, car l'homme pouvait être une pièce maitresse dans une de nos prochaines actions. Avoir un membre de l'Ordre Jedi aussi instable entre nos mains ne pouvait qu'être avantageux si l'on arrivait à l'utiliser comme il le fallait et si je mourrais d'envie de garder ce nouveau trésor pour moi seule, je me suis rapidement résolue à faire passer l'Empire avant mes petits caprices. Il allait sans dire que l'homme pouvait aussi m'aider à renforcer ma position à la tête des Sith, un point aidant sans l'ombre d'un doute à faire passer le gout amère qu'était le partage de Ses'kai.

______ Cela faisait maintenant plusieurs jours que l'homme croupissait dans sa cellule, j'avais eu le temps de reprendre des forces, d'effacer les traces de l'affrontement, mais surtout de convoquer deux Seigneurs Sith afin qu'ils puissent participer à ma première entrevue avec Ses'kai sur Dromund Kass, Darth Oracci et Darth Khorog. Aucun d'entre eux ne fait parti du Conseil Noir et ce pour une bonne raison, je me méfie de ces membres depuis que le Guerrier Darth Qashah et son Apprentie Denna Hund avaient exhumés un message destiné à Darth Ynnitach. Je décide donc de prendre quelques précautions et de n'offrir à aucun des membres du Conseil Noir la moindre information autre que celles dont je souhaite partager avec eux au sujet de mon captif.

______Enfilant la robe rouge m'ayant servi lors de la soirée d'intronisation au rang d'Impératrice, prenant soin à avoir une coiffure parfaite avec l'aide de Sartis et m'équipant de mes Sabres Laser, je quitte mes quartiers en faisant signe à Anouk de me suivre afin de rencontrer Darth Oracci et Darth Khorog qui sont en attente devant l'aile où se trouve notre invité. Gardé captif depuis son arrivé, celui-ci sera sans doute heureux d'avoir de la visite, même si je doute qu'il trouve le moindre plaisir à revoir l'Apprentie l'ayant défait. Peut-être que le fait de me savoir Impératrice allait le conforter sur sa défaite ? Je n'avais pas encore décidé si j'allais partager cette information avec lui devant les deux Seigneurs Sith ou bien attendre et revenir le voir plus tard pour me délecter de sa réaction seule…

______Cependant je me demande comment les choses vont tourner, l'homme était rongé par le côté Obscur et il ne faisait aucun doute qu'il a succombé à l'appel de celui-ci pendant notre affrontement. Allait il se montrer raisonnable cette fois-ci?



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Un Jedi avait été capturé sur Columex. Vu comment la bataille avait tourné, ce n’était pas étonnant, mais celui-ci avait, selon les rapports militaires établis, été particulièrement coriace à attraper. Il avait vaincu l’un des gardes du corps de l’impératrice, et cette dernière ne devait sa survie que par ses ruses. Il était identifié comme étant Ses’kai Mora, un Jedi qui avait une sale réputation dans les rangs de la République visiblement. Le peu qu’elle avait pu voir depuis les banques de données des renseignements impériaux le décrivaient comme un Jedi particulièrement violent dans ses approches, il était évident que le Côté Obscur l’avait déjà tenté et qu’il avait déjà du y succomber sans s’en apercevoir. Un profil de Jedi intéressant en soit de part la nature des informations qu’il pouvait donner aux renseignements pour envahir Ondéron à l’avenir.

De part sa nature de Jedi et ne souhaitant pas prendre de risques superflus suite à sa nomination en qualité de Vice-Chancelière, Darth Oracci avait revêtu une armure de commando impérial et enfilé par-dessus, une bure Sith de couleur noire et classique. L’armure gommait quelques peu ses formes, lui donnant une silhouette plutôt androgyne une fois le casque sur sa tête. Visage dissimulé, la Dame Sith avait reçu des directives à suivre et s’était rendue sur le lieu de rendez-vous donné un peu en avance. Elle ignorait qui serait présent à cette rencontre avec le prisonnier Jedi. Préserver son anonymat demeurait cependant capital pour sa mission d’infiltration.

Patientant devant l’aile donnée depuis deux-trois minutes, elle reconnut quelqu’un approcher également, mais il ne s’agit pas encore de l’impératrice. En effet il s’agissait d’un Draethos que Darth Oracci reconnut immédiatement : Darth Khorog. Ce haut-inquisiteur avait fait parler de lui durant le sommet sur la paix qui avait été organisé sur Ossus par le roi Virgile-Auguste. Déployé sur Arda, il avait perdu une bataille face à la République, cependant il avait su rebondir en diffusant un message sur l’holonet en faisant plusieurs déclarations qui eurent l’effet d’un coup de théâtre que même l’umbarane n’avait pas vu venir, mais dont elle avait su profiter en un sens. Casquée, les bras croisés elle s’inclina devant l’inquisiteur pour le saluer même si sa présence l’avait quelques peu surprise. Elle le salua d’une voix professionnelle, un déformée par le casque qu’elle portait sur sa tête tout en maintenant une certaine distance respectueuse.

- Seigneur Khorog…

Elle n’eut pas le temps d’en dire plus que déjà l’impératrice faisait son apparition. Un serviteur de l’Inquisition inquiétait quelques peu Darth Oracci dont les projets et actes ne seraient sans doute pas approuvés par le Clergé pour leur absence d’orthodoxie. L’umbarane devrait rester la plus neutre possible, le pouvoir de l’inquisition n’était pas à prendre à la légère, et face à l’impératrice, il fallait montrer l’exemple.
Elle s’inclina en face d’Ysanne Ha’mi dont les succès sur Dathomir et Columex avaient déjoué l’ensemble des pronostics de nombreux Sith convoitant sa place. Darth Oracci n’était pas de ceux-là. La Dame Sith savait que l’actuelle Impératrice était plus maligne qu’elle n’en n’avait l’air, et c’était de sa voix douce et claire qu’elle la salua avec tous les honneurs qui étaient dus à son rang.

- Votre majesté…

Elle n’en rajouta pas plus, la Dame Sith souhaitait laisser à Ysanne l’initiative de lui présenter sa situation ainsi que d’expliciter ce qu’elle attendait du tandem ici présent, car le fait que le haut-inquisiteur ait été demandé ici impliquait qu’il aurait sans doute un rôle à jouer dans la suite des évènements à venir.

_____________

HRP: Visuel de l'armure de commando impérial:
Spoiler:
Darth Khorog
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Le seigneur Sith marchait d’un pas pressé. Ce n’était pas tous les jours qu’il était convoqué au palais impérial. En fait c’était la première fois. Jamais il n’avait imaginé qu’en lançant un appel à l’aide dans le système Arda aurait eu de telles conséquences. Les résultats n’avaient pas été du goût de Darth Khorog. Perdre ainsi le système, capturé par la République, avait été une humiliation particulièrement cuisante. Le Haut Inquisiteur ne se pardonnait pas un tel échec. Il avait alors pensé qu’une punition l’attendait, une réprimande de la part du Cardinal Noir. Mais au lieu de cela, il avait appris sa nomination en tant qu’ambassadeur. S’énerver sur ce pédéraste aura finalement été utile tout compte fait.

Dans l’obscurité relative des couloirs du palais, le Sith ne croisa pas grand monde. Il était lui même venu seul. La missive de l’Impératrice avait suggéré la discrétion et aucun rapport à la hiérarchie, sous entendu, pas un mot au seigneur Bekhaar. Cela avait attisé la curiosité du draethos. Il aurait de toute façon accepté l’injonction de l’Impératrice à le rejoindre dans les plus brefs délais.
Darth Khorog était d’humeur relativement joyeuse, avec une pointe de sadisme. Il sortait tout juste d’une séance de torture. Un énième représentant commercial qui avait cru bon de signer des contrats avec des corporations républicaines en toute discrétion. Résultat il était passé à « la question ». Bien que l’enquête était close depuis longtemps, le Sith aimait beaucoup conserver ses prisonnier afin de les essorer de toutes informations supplémentaires potentielle.
La requête de l’Impératrice, apporté par l’un des esclaves de Khorog, l’avait interrompu dans son office. Il n’avait même pas prit la peine de se changer. Comme à chaque fois qu’il s’amusait à torturer des gens (c’est effectivement un loisir, d’ordinaire d’autre que lui s’en occupe), Darth Khorog portait une simple bure noire d’Inquisiteur. Il aurait été indélicat de salir l’une de ses tenues personnelles. Ici et là sur son vêtement, on pouvait déceler des tâches sombres sur le tissu, du sang. Il avait à peine prit le temps de se rincer les mains et son visage. Il espérait ne pas avoir oublié de tâche.

Si URD-788 avait été là, ou encore l’un des deux twi’lek, il se serait sans doute fait sermonné, mais en l’état il fallait choisir les priorités. Entre les loisirs et le devoir, le choix de Khorog était déjà fait.
Le long couloir qu’arpentait le Sith se termina sur un ascenseur. Deux gardes attendait là. Ils n’étaient pas de l’Inquisition, mais de la Garde Impériale. Les deux individu armuré observèrent le draethos comme s’il avaient un indésirable devant eux. Le Sith perdit patience et s’annonça. En tant normal il aurait put s’offusquer de leurs manque de professionnalisme, mais Khorog avait la tête ailleurs.

Lorsqu’il sorti de l’ascenseur, le draethos prit à gauche à l’embranchement. Il ouvrit la porte qu’il trouva mais … la salle était vide. Pourquoi cela ? Lui aurait-on tendu un piège ? Le Sith se fit méfiant … il jeta un œil au couloir dans lequel il se trouvait et …. il comprit. Il fallait prendre à droite à l’embranchement. Légèrement énervé et agacé de sa propre étourderie, le Sith fit demi tour d’un pas lourd et rapide. Malgré le fait qu’il ne portait pas ses lourdes bottes magnétiques, le draethos faisait un boucan pas possible. La sonorité de ses couloirs étaient étrange. En fait la partie du couloir où il se trouvait l’était encore plus. Cet endroit il n’en avait encore jamais entendu parlé de qui que ce soit. Peut être le seigneur Bekhaar l’ignorait aussi ? En tout cas cela expliquerait pas mal de choses.

Il déboula dans une pièce. Ici se trouvait une …. personne. Qu’est ce que c’était ?

- Seigneur Khorog…

Une voix de femme qui venait de l’étrange individu retenti. Le Haut Inquisiteur dévisagea cette dernière. Bure noire, armure de soldat, casque. Était-ce une farce ? Le Sith était méfiant, mais il aperçu un sabre laser à la ceinture. Le Sith acquieça alors inconsciemment, comme s’il avait comprit. Mais ce faisant il fit tomber quelque chose …. un œil. Ah zut ! Il avait oublié ce menu détail ! Damnation, il aurait du se changer ! Il avait sans doute des morceaux pleins la bure en fait … Khorog comprit instantanément pourquoi les gardes impériaux l’avaient observés de travers, c’était pour ça. Khorog entreprit de chercher une poubelle des yeux quand soudainement, un bruit de pas se fit entendre …. Ysanne Ha’mi entra dans la salle. Les deux énergumènes firent alors d’une même voix :

- Votre majesté…

- Votre majesté…

Ses'kai Mora
Ses'kai Mora
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Seul dans sa méprisable cage qu'on appelait une cellule, avec le bourdonnement de ses chaînes répulsives qui entravaient ses membres et ses pouvoirs pour seule compagnie, Ses'Kai n'avait autre chose à faire que ruminer ses pensées dans un magma de haine et de frustration.
Une fois de plus, il avait accouru à l'appel de la "Justice" et surtout de cette connerie de République. Une fois de plus, il s'était lancé dans une bataille furieuse...et encore une fois, avait perdu. Comment le Djem So avait pu lui faire défaut contre une pauvre merdeuse qui faisait la moitié de son poids et son âge ?
Écœuré par son nouvel échec, l'unique qu'il abhorrait peut-être encore plus que les Siths, le Thyrsian se tendait furieusement contre ses liens de temps à autres, ou secouait la tête avec dépit. Il essayait de se convaincre, de soigner son égo brisé, car ses dernières défaites n'avait rien de si honteux.
Oui, aussi bien les droïdes sur Dubrillon que la gamine sur Columex, ça n'avait pas été un duel. Ni les uns ni les autres n'auraient pu le vaincre dans un véritable un contre un, et il en voulait pour preuve qu'il avait à chaque fois triomphé des autres ennemis, terrassant Siths, traîtres, mercenaires et machines sans peur ni faillir. C'est le nombre et l'inutilité de ses alliés qui avaient causé sa perte !

Avec un cri de rage, le Chevalier éprouva à nouveau ses chaînes énergétiques, en vain. Il se maudissait même d'avoir de telles pensées ! Depuis toujours, sa philosophie était simple : La victoire n'a pas besoin d'explications, la défaite n'en admet aucune. S'il avait échoué, c'est parce qu'il avait été faible !
Dans son orgueil, il se considérait comme l'un des meilleurs bretteurs de l'Ordre Jedi. Peut-être même de la Galaxie, lui qui croisait à la fois la puissance, l'endurance et l'agilité, le tout englobée par une fureur implacable. Seul Emhyr l'avait réellement dominé par la lame, à ses yeux...et il était bien plus fort désormais. Mais c'était toujours insuffisant...
L'un des meilleurs bretteurs de l'Ordre...mais uniquement par la lame. Le voile tombait, et la chute n'en était que plus douloureuse. Même un sabre-laser est inutile face à la Force ! Il ne vaincrait jamais le Maître-Poney, qui était non seulement bon escrimeur mais savait aussi se régénérer indéfiniment dans un combat.
Et pour ne rien embellir, ça lui était inutile également de se flatter d'être le champion des incapables. Luke Kayan, aveugle et doté d'un caractère de pédale empoudrée, pouvait lui résister au point que Ses'Kai en venait à douter de ses véritables chances de victoire contre lui. Velvet l'avait dominé sans problème, grâce à des compétences égales aux siennes mais savait elle utilisait une pléthore de pouvoirs utiles. Et enfin, la gamine sur le toit, à Columex.
Certes, il avait pris plusieurs bastos avant, et un autre que lui aurait peut-être pu en mourir, et il n'y avait rien à reprocher à la tactique utilisée par l'enfant Sith. Elle avait été aussi douée que maligne, ce qui prouvait bien que la faute de son échec incombait à lui, et lui seul. A sa faiblesse.

Dans un nouvel accès de démence, il se déchaîna dans ses liens en rugissant. Le Fauve de Thyrsus n'avait pas volé son nom, et était très loin d'avoir été dompté. Quelque part, il espérait que sa dernière liberté - celle de défier son sort par ses cris - lui suffirait à importuner les Siths. Puissent ses hurlements leur vriller les tympans, qu'ils n'entendent plus jamais les bombes leur tomber dessus !
Car il savait très bien à qui il devait cette faiblesse. Aux Jedis ! Il l'avait toujours dit, l'Ordre était faible et lent. Ils refusaient de progresser, d'affronter la réalité. Leur philosophie était celle du rêveur qui refuse d'ouvrir les yeux, et si leurs pouvoirs sont fantastiques, ils sont bien trop longs à apprendre...et trop limités.
Lui, l'ancien gladiateur, le tueur; voulait de la puissance. Il la travaillait et la prendrait seul. Il avait besoin de plus de force, et de plus de combats pour l'essayer. Son erreur, il la comprenait peut-être enfin, a été de négliger les pouvoirs de la Lumière qui auraient pu lui permettre de dominer les affrontements déséquilibrés dans lesquels il se jetait toujours à corps perdu. Après tout, quel différence entre un sort de bouclier, et sa chère armure qu'on a volé, si ce n'est que le premier fonctionne réellement ?

Voilà qui lui rappelait où il en était. Suspendu dans une cage à Jedi, entravé comme un poulet à l'abattoir, le boucher d'Eriadu rongeait ses propres nerfs.
On l'avait dépouillé de tout. Son armure cabossée lui avait été ôtée, son précieux sabre-laser et sa lame qui portait l'ignoble bleu de l'unité avait disparu dans on ne sait quel recoin de Dromund Kaas et de sa prétendue fierté il n'en restait que le souvenir. Ses ennemis s'étaient joué de lui en lui faisant l'affront de le soigner, de le maintenir en vie en guise de trophée en le jetant ici, tout juste vêtu d'une vulgaire tunique que même un prisonnier aurait trouvé dégradant.
Il essaya plusieurs fois de l'attraper pour la déchirer, préférant être à poil et leur pisser dessus plutôt que de porter la honte d'avoir été vaincu, mais rien à faire. Le Chevalier qui rêvait de gloire et de liberté avait été dépouillé des deux.
On lui avait tout pris...parce qu'il avait suivi les Jedis, passant autant de temps à se battre contre eux et leurs codes étriqués que contre leurs stupides ennemis. Un fait que ses geôliers aimeraient à lui agiter sous le nez, lorsqu'ils céderont à l'inévitable tentation de le railler.
En fait, quelque chose subsistait dans les fragments de son orgueil parmi lesquels il essayait de faire le tri. Ce quelque chose qui le faisait surpasser la douleur rémanente de ses lourdes blessures tout juste soignées, et l'amenait à hurler comme un bête sauvage possédée par le Côté Obscur qui se serait pincée les glaouis dans une porte automatique depuis qu'il s'était réveillé. Cette énergie ardente qui alimentait le Thyrsian comme un moteur, et qui nourrissait encore d'ores et déjà son désir de vengeance.
Il ne lui restait que la rage.
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______Marchant le long du couloir conduisant à la série de salles où se trouve le Jedi je ne peux m'empêcher de laisser l'une de mes mains glisser sur le crâne de la Tuk'ata marchant à mes côtés. Anouk est devenue gigantesque, m'arrivant sans peine à la taille, j'ai parfois du mal à croire que j'ai transporté celle-ci et son frère dans un simple sac à dos lorsqu'ils n'étaient encore que des créatures venant tout juste de voir le jour. Dans un sens cela ne devrait pas m'étonner puisque sa mère était encore bien plus imposante qu'elle et que celle-ci avait failli m'arracher un membre plus d'une fois pendant notre affrontement dans le tombeau de Tulak hord.

______ Anouk atteindrait sans doute une taille similaire dans quelques années et je devais m'y préparer, mais j'avais bon espoir que cela ne rendent pas les choses plus difficiles. J'en avais fait mon animal de compagnie depuis bientôt six ans et depuis plus de quatre années elle m'obéissait sans peine et cela n'allait sans doute pas changer ! Si jamais cela devait changer, pour une raison ou une autre, je pouvais toujours compter sur le Force pour m'aider à garder celle-ci sur le droit chemin de l'obéissance. En y réfléchissant Anouk était sans doute la première créature que j'avais manipuler à mes fins…

______Traversant un long couloir, je bifurque vers la gauche pour apercevoir Darth Khorog et une personne vêtue d'une armure de Commando Impériale recouverte d'une bure sombre. L'ensemble avait été offert à Darth Orraci lors de son arrivée par mes soins, par l'intermédiaire de Sartis, afin que l'on puisse vérifier l'identité de celle-ci et que Ses'kai ne puisse connaitre celle de la Sith occupant l'un des postes les plus important de la République. Tout deux me saluent avant que je n'atteigne leur niveau et je me stoppe devant eux les dévisageant alors que ma main quitte le haut du crane de Anouk.

" Seigneur Khorog, Seigneur Oracci, ravie de voir que vous avez répondu à mon appel. "

______Marquant une légère pause, je détaille du regard Darth Khorog et sa tenue pour le moins particulière, mais qui convenait sans doute particulièrement à la situation et reprends la parole afin d'exposer les faits.

" Comme vous en avez été informés l'Empire a en sa possession un Jedi du nom de Ses'kai Mora. Celui-ci a été capturé par mes soins pendant la bataille de Columex et il est évident qu'il est consumé par le Côté Obscur. Nous pouvons tirer avantage de cette situation et des informations qu'il possède afin de briser le lien qui uni depuis trop longtemps la République et l'ordre Jedi. Durant notre combat le Chevalier Mora s'est montré particulièrement agressif sur ce que l'ordre Jedi représente à ce jour à ses yeux et sur la façon dont il souhaite détruire celui-ci pour le former selon sa propre vision et ses propres motivations, il décrit ce Nouvel Ordre Jedi ainsi : Seule la puissance m'intéresse, la force de terrasser mes ennemis et d'ignorer toutes les autres lois que les miennes ! Et si l'Ordre reste désespérément stupide, alors je le briserais et le ferait renaître ! Les Jedis deviendront les guerriers les plus craints de la Galaxie,. Le pousser dans cette voie pourrait nous être d'une grande aide à partir du moment où l'Empire n'est pas associé à ses actions.

______Faisant signe aux deux Sith de me suivre, je déverrouille l'accès à la première des pièces du vaste complexe m'étant réservé. Ma mémoire sans faille m'offre un avantage conséquent dans ce genre de situation et je continue d'expliquer la situation alors que nous passons dans une première salle vide de vie servant de salon de travail.

" Le Commander-Général E'roïb a en sa possession une communication pouvant aussi nous aider à faire briser ce lien, le Chevalier Mora s'étant montré particulièrement éloquent au sujet des sénateurs Républicains et du sort qu'il leur souhaite. La communication va sans doute avoir besoin d'un peu de traitement pour être utilisable et offerte à la République au besoin, mais rien que nous ne pouvons arranger. Cependant le principal problème auquel nous allons devoir faire face est le fait que l'homme ne porte pas les Sith dans sa plus haute estime, il hait tout ce que nous sommes et ne s'est pas fait prier pour me le faire comprendre. Nous sommes pourtant bien plus proche de lui que les Jedi ne l'ont jamais été et ne le seront jamais. Il souhaite se servir de notre savoir pour que ses plus sombres désirs deviennent réalité, un détail que nous pouvons exploiter. "

______Passant dans la pièce où se trouve Amanda nous continuons encore sur plusieurs dizaines de mètres et deux nouvelles salle pour arriver devant la pièce où est enchaîné le Jedi. La partie allait pouvoir commencer et j'étais impatiente de voir comment les choses allaient se dérouler.
" Nos options ne sont pas limitées et j'attends vos avis sur la marche à suivre, puisque l'un comme l'autre avez vos rôles à jouer dans cette entreprise, Gardez en tête que notre but final est d'affaiblir ou de détruire le lien qui uni les Jedi et la République afin de nous ouvrir de nouvelles perspectives d'évolutions. Un dernier détail, il n'a aucune idée de qui je suis réellement et je souhaite que cela reste ainsi pour le moment… "


______Écoutant les avis de l'un et l'autres des deux Seigneurs Sith j'ouvre finalement la porte et fais mon entrée dans la pièce.



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Les informations transmises par l’impératrice étaient des plus intéressantes. Le prisonnier avait déjà commencé à fouler les sentiers du Côté Obscur de la Force. Ses’kai nourrissait le feu de sa haine avec pour objectif d’enflammer la République et l’Ordre Jedi afin qu’ils soient calcinés, purgés de leurs faiblesses ou réduits en cendres dans le processus. Ce Jedi avait des failles assez évidentes que l’umbarane identifia rapidement : un égo surdimensionné, une haine de la République et de son Ordre, une soif de pouvoir et de savoirs interdits, un souhait d’être complètement libre de toute entrave morale ou physique et un désir tyrannique de trier le bon grain de l’ivraie galactique...

Tous ces éléments avaient été livrés plutôt facilement à Ysanne par ce Ses’kai ce qui étonnait quelques peu la Dame Sith qui trouvait cette attitude malavisée en combat. Ce thyrsian avait livré à l’impératrice tous les leviers adéquats pour le manœuvrer efficacement. Le seul obstacle à leurs projets était la haine qu’il entretenait vis-à-vis des Sith en eux-mêmes. Délicat mais surmontable selon la Tisseuse qui comptait bien voir comment parvenir à contourner ce problème, mais d’abord mieux valait analyser les motifs de cette haine pour mieux trouver la faille dans le raisonnement du Jedi. Car son goût de la puissance ne le mènerait nulle part sans vision ni sagesse…

Cependant Darth Oracci estimait que la méthode pour atteindre cet objectif de diviser l’Ordre et la République était à revoir. Ses’kai seul ne pouvait rompre le lien avec l’Ordre, ou du moins il fallait compter sur quelque chose de plus prolongé et impactant. Ses’kai ne serait qu’une étincelle seulement, le point de départ. Il était capital de voir plus loin que cela et s’assurer que cette braise déclenche, avec les éléments nécessaires, un incendie qui viendrait à brûler l’arbre millénaire que représentait l’Ordre Jedi. Dès les premiers signes de feu ou de fumée, certains n’hésiteraient pas à rejoindre l’Ordre Sith pour préserver leur existence, les autres prendraient la fuite. Mais si le Conseil Jedi se désolidarisait de Mora en le livrant aux instances républicaines, ce plan d’Ysanne Ha’mi n’irait pas plus loin hélas. En attendant la Dame Sith nourrissait ses propres projets pour les Jedi, en temps et en heure, sans doute seraient-ils révélés, mais pour l’heure mieux valait se concentrer sur le cas du chevalier Mora. Ce dernier ne serait pas un obstacle à ses plans et au contraire pourrait même servir les projets de la Dame Sith. Darth Oracci écouta la dernière parole d’Ysanne leur demandant de ne pas révéler sa nature d’impératrice, ce que la Tisseuse pouvait comprendre en soit. Elle répondit sobrement et poliment, à la jeune souveraine de l’Empire Sith afin de donner son ressenti.

- Il servira vos desseins ou il mourra votre altesse.

Sous son casque elle jeta un regard en biais à la tenue de Darth Khorog, remarquant maintenant seulement à la tenue de l’Inquisiteur et l’œil qui gisait au sol et semblait fixer l’umbarane. Cette vision la dérangeait quelques peu et elle détourna le regard. Visiblement il sortait d’une séance de torture récente et n’avait pas pris le temps de se changer entre temps. Quels autres morceaux se trouvaient dans les plis de sa bure, ou enroulé autour de ses chevilles ? Darth Oracci se disait que cette tenue pourrait servir l’interrogatoire en donner un côté féroce au draethos. Même si Ses’kai Mora ne serait pas très impressionné, peut-être que le chevalier ne serait pas insensible à la vue du sang ?

L’umbarane suivit l’impératrice et l’inquisiteur à travers les deux salles les séparant du captif. Silencieuse, Darth Oracci réfléchissait à sa façon d’aborder cet interrogatoire, juste avant d’ouvrir la porte, la Dame Sith trouva une méthode à employer et qui pourrait fonctionner. Elle laissa Ysanne Ha’mi et Darth Khorog rentrer avant elle dans la salle, ayant une petite idée en tête. La tisseuse laissait implicitement l’initiative de l’interrogatoire à l’impératrice ou à l’inquisiteur afin d’obtenir des renseignements, et arriver à se positionner. Ce n’était pas une question d’égo pour tirer la couverture à soit, après tout cet interrogatoire serait un travail d’équipe, et chacun devrait se positionner en conséquence pour atteindre les objectifs fixés par Ysanne et obtenir des informations sur le système défensif d’Ondéron et des installations Jedi connues ou clandestines, tout en arrivant à faire chuter Ses’kai davantage dans le Côté Obscur pour qu’il rejoigne les hordes sinistres de l’Empire Sith.
Darth Khorog
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Le draethos se tenait droit, les deux mains dans le dos. Il restait digne malgré les vêtements ensanglantés qui étaient les siens. L’œil tombé à terre n’avait pas manqué à la vigilance des deux individus. L’Impératrice c’était contenté d’un haussement de sourcil mais ne s’en était pas formalisé. Fort bien, au moins elle n’était pas le genre fragile. Le Seigneur Sith dévisagea Ysanne Ha’mi. Une jeune femme plutôt séduisante, du moins c’était ce que s’imaginait Khorog. A ses côté il y avait un tuk’ata, ces chiens modifiés il y a si longtemps par les alchimistes Sith. C’était d’excellents protecteurs et le draethos approuvait ce choix de compagnon animal. Bien d’autre individu choisissait des bêtes trop faibles de corps et d’esprit. Le Sith évita en revanche de fixer l’animal dans les yeux, afin d’éviter un esclandre.

Lorsque l’Impératrice entra dans la salle, elle salua le Haut Inquisiteur et l’espèce de clown déguisé à ses côtés. Elle leur fit rapidement un résumé de la situation. Ainsi ils allaient torturer le jedi Mora. Parfait ! En voilà un spécimen intéressant. Il ne faisait pas la une des magazines mais ce jedi là était le genre connu dans les services de l’Inquisition. Quelqu’un qui s’amuse ainsi à faire preuve d’une telle violence. En revanche il avait menacé l’Impératrice et ça c’était inexcusable. Puisque il s’agissait là d’une séance de torture, Khorog allait pouvoir s’en donner à coeur joie.

Ysanne Ha’mi poursuivit son monologue en expliquant le déroulement de sa pensée. Elle voulait briser la confiance entre les jedi et la République. Darth Khorog était dubitatif. D’autres avaient déjà tenté la chose par le passé. Le Jedi Saï Don avait même été tenu pour responsable à une époque pour avoir assassiner un Sith qui se trouvait être une personnalité importante au sein de la République, mais cela ne l’empêchait pas de se tenir aujourd’hui encore dans le Haut Conseil Jedi. Pour briser la confiance entre des ceux organismes millénaires il allait falloir bien plus que les aveux d’un jedi corrompu acquises sous la torture. Mais peut être que le plan de l’Impératrice était plus complexe que cela.

À côté de lui, le clown acquiesça servilement et prononça quelques paroles vides de sens. Cet individu n’était pas taillé pour la pratique de la torture. Il en déduisait qu’il allait devoir se salir. Heureusement qu’il n’avait pas enfilé des vêtements correct.

L’Impératrice souhaitait conserver son anonymat … le Haut Inquisiteur opina du chef froidement. Inutile de donner dans la servilité malsaine et mielleuse. Darth Khorog était un seigneur Sith, pas un vulgaire marchand de speeder. Par contre si elle voulait amener Ses’kaï à trahir les siens …. Darth Khorog était dubitatif. Il ne faut jamais parier sur l’allégeance d’un Jedi. Ces créatures sont traîtres et ont une nette tendance à ne pas se conformer aux lois Sith pour des questions triviales. Le Jedi Mora était lui bien connu pour son aversion envers le glorieux peuple d’Adas. Le draethos ne fit pas de commentaire sur le sujet, préférant voir le morceau avant de prononcer un diagnostic. Dans certains cas, les jedi pouvaient se révéler impossible à pervertir. Espérons que l’armure de ce Mora soit perméable.

- Si vous souhaitez entendre mon avis, je peux vous dire qu’il serait assez téméraire de juger de la corruptibilité du Jedi Mora avant même de l’avoir tester. Ce genre d’entreprise demande de longues et profondes étude psychologiques et physionomiques avant de pouvoir agir concrètement. Espérez vous agir dans les plus brefs délais ou bien dans un temps beaucoup plus long ?

Khorog ne nota pas la mention du clown dans les paroles de l’Impératrice. Cet individu avait un rôle à jouer. Le Sith se demanda de quoi il s’agissait. Mais il ne dit mot. Il attendit simplement la réponse d’Ysanne Ha’mi.

Spoiler:

Ses'kai Mora
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Le Thyrsian ruminait ses noires pensées. Sentant le goût amer de la honte l'accabler une fois de plus.
Que pouvait-il faire d'autre ?
Fulminer. Contre tous ceux qui ont essayé de le plier. Son premier "maître", qu'il a égorgé lorsqu'Exa'ren l'a ramassé. Contre les Jedis qui lui ordonnaient de rentrer dans le rang et de brider ses talents. Contre la République, les bien-pensants, les mercenaires et les marchands, qui attendaient de lui qu'il soit un protecteur docile et non un assassin sauvage.
Et contre les Siths, qui lui mirent une fois de plus la réalité qu'il essayait de repousser en pleine gueule.
C'est tout ce qu'il pouvait faire. Mâcher sa haine, en guettant le moment pour la recracher au visage de la galaxie toute entière.

Le bruit caractéristique d'une porte - le dernier "inhabituel" depuis bien longtemps - lui annonça de la visite. Il eut envie de rugir, d'arracher ses liens et de se jeter à la gorge de la première venue. La pétasse qu'il avait affronté sur cette planète pourrie, où les bons codes s'étaient encore retournés contre lui.
Ô soleils noirs, qu'il aurait été doux de lui faire sauter la tête comme un bouchon de liège.
Hélas, trois fois hélas, les liens implacables avaient été conçus pour retenir bien plus puissants que lui. Un humiliant rappel de plus, qu'il n'était pas aussi invulnérable qu'il essayait de s'en persuader. Encore qu'il rêvait âprement d'une revanche. Contre tous ceux qui l'avaient insultés, les Siths, les Jedis, tous... Que n'aurait-il pas offert pour un duel contre chacun de ses détracteurs. Qu'ils parlent et jasent, chanceux, vantards, mais bien peu auraient pu supporter sa fureur au cours d'une lutte frénétique, dans un pur un-contre-un dont le seul prix était la mort ou la gloire.

Alors se contenta-t-il amèrement de lui grimacer au visage. Il savait qu'un jour, cette abrutie prétentieuse, quoique talentueuse, commettrait l'erreur de lui rendre une arme et sa liberté de mouvements. Et alors la vengeance tomberait.
Son regard se porta plutôt sur les deux autres troufions en présence. Une...soldate ? Sans doute ? Un trav ? Un trans ? Un truc ? Bref. L'anonyme par excellence, planqué dans son armure, sans visage, sans formes, sans rien.
En l'apercevant, Ses'Kai renifla avec mépris et négligea son existence-même. Un être qui ne parvenait pas à assumer son visage ou son corps ne méritait même pas de vivre.
En revanche, l'autre était...
...
C'était quoi ce truc ?
Nan, sérieusement. C'est quoi ?

Guerrier féroce ne trouvant son plaisir que dans les premières lignes de la guerre, et autrefois tempéré par le pragmatique Togruta Exa'Ren, le Thyrsian avait vu bien des races et des mondes. Comme la plupart des êtres de cette galaxie, il n'y avait pas grand chose qui pouvait l'étonner en terme d'ethnie.
Mais ça, c'était...un poisson ? Un poisson-chauve qui se donne des airs sérieux ? Avec sa robe couverte de sang, sa peau pas du tout adapté à la vie en plein air et sa gueule difforme, sa seule vue faillit faire exploser de rire le Boucher d'Ondéron qui avait bien besoin d'une cible pour sa rage débordante.


"Toi, t'as pas une tête de porte-bonheur."

Un rictus au coin des lèvres, le Chevalier noir ricana avant de regarder l'infâme veinarde qui l'avait tristement vaincu. Une défaite qu'il refusait de digérer ou même de considérer. Dans un véritable duel, il l'aurait massacrée...hélas, son terrain de prédilection était infiniment rare dans cet univers de blasters et de traîtres.
Rassemblant toute sa rancœur dans son expression faciale, il lui offrit le visage du ressentiment absolu. Ce visage qui annonce "Détaches moi, et j'arracherais ta gueule pour m'en faire un slip. Armes moi, et je t'écorcherais vive pour me faire un tapis. Donnes-moi n'importe quoi d'autres que ces maudites chaînes, et je ferais de ta vie le pire supplice que ta planète de dégénérés ait connu."
Puis, il se fendit d'un large sourire cynique. S'il ne pouvait les sabrer, il les insulterait jusqu'à l'excès. Il y en a bien un qui craquera avant lui. Après tout, il ne lui restait rien d'autre à faire que d'être invivable pour ses geôliers.


"Hé, vous la connaissez celle du Jedi en visite à Dromund Kaas qui rencontre trois tarlouzes et qui décide de leur raconter une blague ?"


Il renifla avec un bruit écœurant son amusement, dans une parodie de ricanement destiné à être insupportable. Qu'on lui accorde la délivrance de la Mort, et il reviendrait les hanter dans la Force, même s'il ne savait pas comment. Qu'on lui accorde la délivrance tout court, et l'Empire brûlerait jusqu'à ce que son nom soit oublié de l'histoire même du côté Obscur.
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______La réaction des deux Seigneurs Sith sont assez différentes. Là où Darth Oracci se contentait d'acquiescer à mes explications et semblait d'ores et déjà prête à exécuter mes souhaites, Darth Khorog lui semblait rester plus timoré. Cela était sans doute parce qu'il avait une expérience plus poussée dans le domaine de la torture et des aspects s'en approchant que pouvait avoir Darth Oracci, si je me fiais aux informations qui m'avaient été transmise sur eux par Darth Malevolus.

______Pour autant je suis certaine que le Jedi Mora est corruptible, qu'il soit malléable au point de servir nos intérêts tel que je le souhaite reste encore à déterminé bien évidement, mais le côté Obscur est encré en lui et ne demande qu'à surgir! Celui-ci l'a prouvé lors de notre affrontement et c'est la raison de la victoire, si l'homme avait su garder la tête froide je ne serai sans doute pas là en ce moment…

" Je peux vous assurer Seigneur Khorog que le Chevalier Mora est corruptible, faire surgir son côté sombre ne sera pas difficile. La difficulté va être de canaliser celui-ci pour qu'il agisse selon nos désirs et si cela n'est pas possible nous pouvons toujours nous servir de lui et de sa rage contre les siens. Il voit les Jedi comme des être faibles qui ne peuvent prendre les difficiles décisions qui doivent d'être prise afin de lutter contre nous. Servons-nous de cela pour qu'il mène une croisade contre les siens afin de réformer cet ordre archaïque pendant que nous travaillons aux côtés de la République."


______Cela n'était qu'une idée parmi tant d'autres, mais un plan sans doute acceptable si jamais l'homme ne pouvait être convertir vers l'Empire ou tout du moins amené à servir nos désirs. Si les Jedi étaient occupés avec une guerre intestine, cela allait nous offrir du temps pour manœuvrer avec la République sans que les Jedi ne puissent interférer.

" Les choses se vont commencer à se mettre en place lors de la première rencontre entre vous Seigneur Khorog et l'ambassadrice de la République Lana Anthana. Nous devons agir avec soin afin de ne pas éveiller les soupçons sur notre objectif sur le long terme. Le chevalier va être l'un de nos atouts et nous ne le dévoilerons qu'une fois prêt, alors ne nous pressons pas à son sujet afin d'être certain que nous en avons tiré le maximum. "

______Penetrant dans la pièce où se trouve Ses'kai, celui-ci cherche à briser ses liens l'espace de quelques secondes, avant de réaliser que ceux-ci peuvent encaisser des assauts bien plus virulent que tout ce qu'il pouvait offrir. Je m'avance pour venir me placer légèrement sur la droite de l'homme alors qu'il dévisage les deux Seigneurs Sith m'accompagnant. Je garde en tête qu'il m'imagine Apprentie Sith et non Impératrice et j'évite donc le centre de la pièce afin de laisser les deux Seigneurs prendre la position qui semble être la plus importante. Cela étant dit, le Jedi ne s'attarde que peu sur ceux-ci son regard revenant rapidement vers moi afin de m'offrir toute sa rancœur avant de se lancer dans une vaste blague à laquelle je réponds avec délicatesse.

" Je connais celle du Jedi qui a refusé une offre tout à fait valable de la part de son adversaire et qui se retrouve maintenant à devoir en subir les conséquences. Un mois de ton existence pour accéder à tout ce que tu as toujours désiré au plus profond de ton être, et avoir la chance de me faire mordre la poussière, cela me semblait parfaitement raisonnable. Non ? "

______L'homme avait en effet refusé de m'offrir un mois de son existence en échange de sa demande d'être plongé dans un de nos monde afin puiser sans limite dans le Côté Obscur de la Force. Sa décision n'avait pas été la plus judicieuse puisqu'il se retrouvait à présent à ma merci…




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Darth Oracci resta de marbre devant la provocation de Ses’kai à l’encontre du seigneur Khorog et de la misérable tentative de plaisanterie pour dédramatiser sa situation. Un moyen d’avoir un ascendant psychologique sur ses geôliers en les poussant à le punir physiquement, et aussi de tenir le choc de la détention. L’umbarane enfermée dans son armure de commando impérial ne comptait pas lui permettre de se sentir en état de dominer quoique ce soit. Aussi elle préféra passer outre ce petit dérapage de la part du thyrsian et laissa le soin à l’impératrice d’engager la conversation avec le captif. Sa réponse allait dans le sens escompté par la Dame Sith, aussi Ysanne Ha’mi avait l’intelligence de rétorquer avec répartie à la pique lancée par Ses’kai. Ce n’était pas pour rien qu’elle avait été choisie par Darth Ynnitach pour lui succéder après son départ inattendu de la tête de l’Empire Sith, Ysanne avait indéniablement des capacités, mais son jeune âge l’empêchait sans doute d’avoir une vision étendue et à long terme de certaines choses… Rien d’imperfectible en soit si l’on savait vers qui se tourner pour corriger ce défaut et bénéficier de l’expérience de quelqu’un de plus âgé que soi. La Dame Sith le laissa digérer la pique lancée par l’impératrice avant de se lancer dans la discussion d’une voix plutôt calme, un peu compatissante mais également intriguée sur un détail.

- Je suis d’ailleurs curieuse que quelqu’un comme vous, éprouvant autant de mépris à l’égard de toute forme de faiblesse se qualifie encore de Jedi.

Elle avait trouvé une approche qui porterait sans doute ses fruits si elle se fiait bien à la réaction du seigneur Khorog qui allait venir. Restait à voir si cette introduction serait la meilleure à adopter. Sans peur, elle s’approcha d’un pas gracieux en direction du prisonnier et tendit la tête comme pour sentir son odeur, laissant son empreinte ténébreuse dans la Force et l’odeur de son parfum emplir les narines du thyrsian. Venimeuse, Darth Oracci reprit la parole après avoir déchiré le haut de la tenue de jute du prisonnier d’un coup sec, révélant la musculature du Jedi qui visiblement s’entretenait. Elle pencha légèrement la tête sur le côté, un peu pensive avant de reprendre la parole d’une voix claire et plutôt sereine, sans moquerie et qui sonnait plutôt comme un conseil.

- Vous êtes clairement au dessus du lot et des plus clairvoyants au sein de cet ordre et de ses préceptes dogmatiques. Vous avez vu à travers des mensonges des Jedi… et pourtant vous vous définissez encore comme faisant partie des leurs. Vous n’avez pas rompu les liens qui vous rattachaient à eux, votre potentiel sera à jamais bridé de cette façon.

Un peu de flatterie ne lui ferait pas de mal et apaiserait son égo mutilé par sa défaite et capture par une apprentie Sith. Un peu de douceur pouvait se réveler parfois plus efficace que la brutalité aveugle et cruelle. De nombreux Sith ne le comprenaient pas forcément, préférant les approches simplistes et trop directes pour atteindre leurs objectifs plutôt que de prendre soigneusement son temps pour tisser une toile efficace. La Dame Sith croisa les bras, misant sur l’hubris de Ses’kai pour mieux identifier les leviers à actionner pour le manipuler et atteindre son objectif. Le Jedi était arrogant, sûr de lui quoiqu’un peu vulgaire, mais il n’en n’était pas moins compétent du moins en ce qui concernait sa capacité à combattre ses adversaires et semer le désordre et le chaos sur son passage. Restait à l’aiguiller, le canaliser vers des objectifs simples, clairement définis pour savoir exploiter ses forces, ses faiblesses et donner libre court à son potentiel trop longtemps réfréné par les codes de l’Ordre Jedi. Avec de la patience et beaucoup de psychologie, il serait possible de finaliser la corruption de Ses’kai pour qu’il serve les intérêts de l’Empire… ou d’autres personnes si l’on était assez subtil.

- Cela prendra un peu de temps, se libérer de ses chaines est quelque chose de difficile à faire, mais pas impossible pour qui dispose d’une volonté implacable comme la vôtre. Peut-être vous manque t'il seulement quelqu'un pour vous montrer le chemin de la concrétisation de vos ambitions...

Jouant son rôle à la perfection, la tisseuse s’était encore exprimée d’une voix douce et apaisante pour devenir l’interlocuteur préféré de Ses’kai qui abaisserait peut-être un peu plus sa garde avec elle qu’avec Ysanne qui l’avait humilié d’une part, et du haut-inquisiteur Khorog dont l’apparence et la tenue sanguinolente réveillerait sans doute des instincts plus primaires chez le Jedi. Il était important de jouer avec ces atouts, et les outils à sa disposition pour atteindre ses objectifs. L’égo de Ses’kai avait été meurtri, en abattant la carte de la flatterie et de la discussion d’égal à égal peut-être que quelque chose pouvait se déclencher chez le thyrsian emprisonné dont l’esprit indomptable tournait en rond derrière les barreaux de sa cage, attendant de pouvoir bondir sur une proie de valeur.
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Le seigneur Sith entra dans la pièce, en suivant l’Impératrice et Darth Bibendum. Le draethos n’était pas tellement d’accord avec l’avis de sa souveraine, mais ce n’était pas le lieu pour discuter de cela avec elle, pas avec la proximité immédiate du sujet de la conversation. Il craignait néanmoins que les choses n’aille pas en s’arrangeant avec le prisonnier. Ses’kaï Mora n’était pas connu pour son tempérament passif. Il ne l’avait encore jamais rencontré et bien sûr, il ne doutait pas de ses propres capacités à briser mentalement le jedi. Après tout, personne n’était invulnérable à la Torture, Khorog savait y faire. Le seigneur Sith se contenta d’acquiescer en entendant les paroles de sa maîtresse.

Dans la pénombre des couloirs métalliques, le trio avançait dans un silence perturbé uniquement par Ysanne Ha’mi, qui ouvrait la marche. Durant leur cheminement, le draethos observa le troisième personnage, quelque peu déconcertant et un peu exaspérant. De nos jours les gens avaient honte d’afficher leur visage. Pourquoi un Sith avait-il choisi de paraître ainsi aussi ridiculement habillé ? Les élus de Typhojem ne devraient pas avoir à recourir à ce genre de pratique ! Et puis la crédibilité pour une séance de torture en était grandement diminué.

Le trio atteint finalement la porte, gardé par deux soldat et quatre droïdes de guerre lourd. La cellule avait été conçu sur le modèle des prisons Inquisitoriale de Korriban, c’est à dire que les détenus ne pouvaient pas y faire usage de la Force. Visiblement les moyens étaient mis en œuvre avec ce détenu. Il pénétrèrent dans la pièce, un homme était installé, nu. Khorog le trouva bel homme, et la haine qu’affichait son visage était très séduisante. Le Thyrsian fixa les nouveaux venus, les dévisageant sans aucune gène. Lorsque son regard se porta sur le draethos, il eu la réaction habituelle.

- Toi, t'as pas une tête de porte-bonheur.

Il ricana avant de fixer Ysanne d’un air dégoûté. Observer celle qui était à l’origine de son emprisonnement devait être particulièrement douloureux. Comme Khorog l’avait imaginé, le regard du prisonnier était tout sauf docile, il promettait un avenir de trahisons et d’ambitions sanglantes. Cet homme était un tueur psychotique, pas un jedi …. et il n’y avait rien de plus merveilleux que cela aux yeux du Sith.
Le Thyrsian renifla, tel un gredin de la bordure extérieure. Tout en lui était agressif et provocateur. Darth Khorog avait déjà vu cela, celles et ceux qui avaient une grande fierté, une grande opinion d’eux même faisait tout, une fois enfermé, pour que ça se termine vite. Ils insultaient à tout va pour montrer qu’ils ne parlerait pas et qu’ils n’étaient qu’un perte de temps.
En entendants les paroles du prisonnier, Khorog ricana doucement, tel un enfant qui s’était trouvé un nouveau jouet. Il circula dans la pièce et commença à préparer les outils. Il y avait une table, installé là expressément pour la séance de torture. Sans se cacher, le Sith sorti ses outils et les posa sur la table. Il le fit de sorte à ce que le jedi puisse voir ce qui l’attendait.

Il laissa le Bibendum déblatérer ses âneries ahurissantes. Qu’est ce que cette chose espérait faire en discutant avec le détenu ? On torture puis on parle. Visiblement il accompagné de novice en la matière. Quoi que pour l’Impératrice cela ne l’étonnait qu’à moitié naturellement.

Le Sith observa ses outils, scies, pinces, pics à glaces, poisons et remèdes, drogues, substances de toutes sortes, lames … etc. Tout était posé et prêt. Le Sith entreprit ensuite de se laver les mains et de se les désinfecter. Il était nécessaire de ne pas contaminer le jedi avec une quelconque bactérie. Ce serait regrettable.

Après avoir laissé ses deux comparse discuter avec le jedi pendant quelques instants, le Haut Inquisiteur se retourna vers le Thyrsian et fit avec sa voix éraillé de draethos :

- Effectivement je n’ai pas une tête de porte-bonheur, mais je ne suis pas là pour vous porter chance, monsieur Mora. Je suis le Haut Inquisiteur Darth Khorog et je vais vous torturer. Mais n’ayez crainte, je suis un excellent tortionnaire. Vous n'allez pas mourir sauf si je le décide. Je vais juste vous faire souffrir physiquement et mentalement. Je ne doute pas que vous connaissiez déjà la souffrance, mais je vais vous offrir l’opportunité d’en faire pleinement l’expérience. Au cours des jours à venir, nous allons faire connaissance vous et moi. Je suis sur que nous allons bien nous entendre.

Le Sith fit une pause. Il prit un linge qu’il enduisit de désinfectant et en badigeonna le corps du Thyrsian sans prêter attention à ses gesticulations et autre manifestations. Il se saisit d’une pince, le genre dont on se sert pour couper les parties génitales.

- J’aime bien votre regard monsieur Mora, ce n’est pas tous les jours que j’ai l’occasion de rencontrer un jedi avec autant de haine dans les yeux. Je sens que je vais beaucoup vous apprécier. En tout cas conservez cette émotion, elle vous va bien au teint.

Il s’adressa aux deux autres Sith qui l’accompagnait et dit tout en actionnant la pince comme pour illustrer ses propos :

- Je suis prêt à commencer.

Il tourna ensuite le visage vers Ses’kaï et lui fit un clin d’œil complice, presque coquin. Il aimait bien ce genre de prisonnier, surtout un jedi ! Khorog se demandait quelle insulte il allait bien pouvoir lui jeter au visage.
Ses'kai Mora
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Hé bien ! C'était une belle brochette de winners qu'il avait comme invités dans sa petite cellule au confort relatif. Trois troufions, probablement trois Siths qui venaient le dévisager comme autant de bêtes curieuses, et visiblement trois archétypes méprisables à souhait.
Il fallait concéder toutefois l'assurance de la fillette qui lui avait tristement foutu une trempe. Loin de paniquer, elle fit au contraire preuve de répartie et arracha un rictus coincé au duelliste entravé. Il souhaitait planter sa tête sur une pique, mais il fallait reconnaître que derrière sa petite frimousse, c'était pas n'importe qui. Ce qui l'énervait d'autant plus.

En revanche, les deux autres étaient à ce points pitoyables que le Jedi ne trouva même pas l'envie de leur crier dessus pour insulter leurs grands-parents et tout le reste de leur lignée en leur suggérant quelques activités des plus récréatives impliquant éventuellement une centrifuge et des câbles de batterie à plasma.
Les paroles doucereuses de la pétasse masquée ne l'atteignirent pas, bien qu'il ne doutait pas un instant que toute la galaxie en serait surprise. Ses'Kai n'était pas un chien qu'on amadouait avec des caresses et une pâtée, encore moins lorsqu'elles sont proposées par ses pires ennemis, reconnus pour leurs mensonges et leurs traîtrises.
Qu'elle s'essouffle donc à essayer de le séduire, cachée derrière un uniforme des plus banals, en faisait croire qu'elle valait mieux que les autres et qu'elle pouvait le guider vers la toute-puissance qu'il convoitait. Rien que ça devait prouver qu'elle était une Sith, et non pas une soldate même de haut rang. Cette façon de tirer la couverture vers elle, en prétendant tout savoir mieux que les autres...
Pour sa peine, le Thyrsian écoeuré lui cracha à la visière avec virulence, priant la Force que sa salive se transforme en acide. Hélas, le miracle n'eut pas lieu.


"Commence par avoir le cran de montrer ton visage à un prisonnier, avant d'oser croire que tu puisses me manipuler, sac à merde !"

D'innombrables choses n'éveillaient que la colère et le mépris chez le Chevalier noir, et dans le haut du panier on trouvait notamment la lâcheté et le mensonge. Il avait une sainte horreur des faux-semblants et des dissimulations, et ce genre de salopards, planqués derrière leur ridicule costume, l'irritait profondément.

Quant au dernier larron, la situation semblait l'amuser. Il devait être un genre de bourreau, et son regard pervers donnait envie au Jedi de réitérer son crachat en visant les yeux, en regrettant définitivement de ne pas vomir un quelconque venin pour rentabiliser son action. Cela dit, tout comme lui, il devait en avoir vu d'autre, en matière de bravades.
Cela dit, lui l'intéressait déjà plus, non pas pour sa gueule de merlan pas frais mais plutôt pour son étrange courtoisie. Probablement une de ses manies pour faire craquer nerveusement ses suppliciés, mais il avait une certaine...franchise au moins, dans ces jolis mots.
Mais ça n'empêcha pas Ses'Kai de n'éprouver que du dégoût et de la haine pour le saumon sauvage qui prenait un malin - et étrange - plaisir à le désinfecter en faisant joujou avec ses assortiments de torture. Bon, même le Thyrsian n'appréciait pas l'idée de se faire déchiqueter à coup de pince à noix...mais il n'allait pas leur en montrer quoi que ce soit. Au contraire, rester dur comme fer jusqu'à les dépiter serait sa victoire. Tant qu'il vit, il peut combattre, d'une manière ou d'une autre.


"C'est pas réciproque, le poisson pas frais. T'as beau me faire marrer en étant le premier connard à m'appeler "Monsieur" depuis bien longtemps, j'ai qu'une seule chose à te dire :"

Tirant à nouveau avec rage sur ses liens, essayant à la fois de se pencher pour imposer sa stature à ses interlocuteurs que par envie d'éprouver une fois de plus ses chaînes, le Jedi sanguinaire leur exposa ses dents, presque luisante de par leur clarté au milieu de son visage de charbon.

"J'te pisse dessus, alors si t'as soif t'as qu'à ouvrir la bouche !"

Il ne jeta même pas un coup d'oeil aux instruments savamment étudiés pour supplicier même les plus déments dans son genre. Même le Thrysian n'aurait pas douté que des gros costauds comme lui avaient déjà craqué sous leur usage habile, mais lui qui n'était obsédé que par la guerre se souciait bien peu de ce qu'il subirait. Il ne connaissait que la morsure des lames et des lasers depuis son plus jeune âge, et respirait encore aujourd'hui après avoir pris un immeuble sur la couenne.

Son "amusement" de pouvoir cracher virtuellement son venin sur quelque chose s'effaça bien vite face à la lassitude qui le gagna en imaginant devoir supporter régulièrement ce genre de visites. Ce serait ça, la véritable torture. Revoir leurs tronches.
Excédé, il détourna la tête avec un profond soupir, soulant des yeux en agitant tant bien que mal sa main pour les commander d'accélérer leurs plans.


"Vous me gonflez. Dites-moi directement ce que vous voulez, que je vous envoie vous faire foutre tout de suite, comme ça on gagnera du temps."

Si seulement il pouvait briser ne serait-ce qu'une seule de ces satanées chaînes...il leur montrerait ce que c'est, qu'un Jedi "vaincu" et en colère. Ho oui, il ne doutait pas que ce jour viendrait. Les Siths étaient encore plus orgueilleux que lui, s'ils le laissaient vivre, un jour il aurait l'occasion de le leur faire regretter dans leur sang.
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Darth Oracci soupira derrière la visière de son casque tout en essuyant la salive du Thrysian avec un seul de ses doigts. Encore un crétin. Toujours des crétins. La galaxie était-elle donc à ce point remplie de personnes dont les chromosomes ne sont manifestement pas correctement agencés ? L’umbarane fronça ses sourcils et retint en elle une envie dévorante de briser chacun de ses os, de lui arracher tout ce qui faisait de lui un homme. D’abord sa bipédie, puis son pouce opposable, son ouïe, sa vue, sa langue décidément bien trop pendue et prête à jaillir pour un rien : le stade final de ce prétendu Jedi ne serait rien de plus qu’un corps squelettique rampant sur le sol, aveugle et baragouinant quelques mots pour implorer de l’aide qui ne viendrait jamais.

Le genre d’individu tout juste bon à servir de proie facile au premier Tuk’ata venu désireux de se faire des crocs de lait sur du gibier. C’est alors qu’elle eut une vision, voir cet animal être sujet aux expériences du docteur Ryden Thorlok serait des plus intéressants. Le voir être changé contre sa volonté pour devenir la monstruosité qui sommeillait en lui, une bête sauvage à envoyer en première ligne et servir de sujet d’expérience sans la moindre once de respect. Cette pensée adoucit quelques peu la Dame Sith.

Elle l’attrapa au menton comme l’on attrape du bétail pour estimer sa valeur, sur un marché à ciel ouvert, une pression forte sur la mâchoire, Darth Oracci prit la parole d’un ton sarcastique après avoir éclaté de rire en l’imaginant changé en un zombie décérébré et louchant et avec une incisive en moins.

- Mais c’est qu’il mordrait presque cet animal ? Vos dents sont moins longues que votre langue hélas. Je n’ai pas l’habitude d’obéir aux animaux mal dressés dans votre genre. Vous aviez le choix de la méthode douce, mais vous choisissez la méthode dure… Pas étonnant venant de la part d’un crétin dans votre genre. Reste à voir si votre déficience mentale est plus forte que votre système nerveux…

Puis elle lui mit une tape sur la joue, comme si l’on réprimandait un petit enfant ayant parlé un peu trop fort, ou demandé quelque chose en omettant les formules de politesse les plus élémentaires. Cet enfant réclamait de l’attention ? Il n’en n’aurait pas plus de la part de la Dame Sith.

- A votre place je garderais ma salive pour dire des choses plus intéressantes.

Elle s’écarta et recula pour faire quelques pas vers le Draethos. Son ton s’était un peu raffermi, puis elle reprit d’une voix presque lasse, énonçant sa vision des choses non sans une once de fatalisme, le sous-texte indiquant de façon explicite ce qui allait se produire dans quelques secondes une fois que Darth Khorog aura commencé son office.

- Tout est toujours une histoire de cran avec les individus de votre race. Une histoire de virilité permanente. Dommage, la votre était tellement exacerbée que vous étiez manifestement en permanence entrain de compenser quelque chose vous manquant. Fort heureusement, notre ami inquisiteur se chargera de corriger ceci. Cela vous rétablira sans doute votre équilibre hormonal.

La Dame Sith passa dans le dos de Darth Khorog, le regard de l’umbarane s’arrêta une seconde sur les instruments de torture dont un pic à glace gisant sur la table de son « opération ». La tentation de s’en emparer pour le planter dans les intestins du Jedi lui traversa l’esprit. Darth Oracci croisa les bras et reprit la parole d'une voix plus impérative cette fois-ci.

- Je veux l'intégralité des informations relatives au système de sécurité d'Ondéron et de son temple Jedi. Tout.

S'il ne se montrait pas plus coopératif, Darth Oracci quitterait les lieux, considérant ceci comme une perte de temps. Chose qu'elle détestait au plus haut point.

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HRP: J'ai l'accord d'Ysanne pour sauter son tour.
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______Darth Oracci décide de frapper là où cela peut faire mal, mais je ne sais pas vraiment si cela va aider vu l'aversion que l'homme a envers les Sith. Peut-être se considère-t-il comme Jedi simplement parce qu'il hait les Sith encore plus que les siens et leur inactivité ? Je trouve amusant de voir l'homme se débattre avec sa propre conscience à ce sujet par ailleurs ! Devenir un Sith lui fait horreur, mais sans le savoir que nous détenons il ne pourra jamais faire pencher la balance dans son ordre et ne pourra faire évoluer celui-ci. Il le sait et c'est pour cela qu'il m'avait "ordonné" de le conduire sur l'un de nos mondes.

______Je me demande s'il s'imagine qu'obtenir ces connaissances de lui-même sans notre aide va lui offrir une sorte de rédemption, voir de protection contre le côté obscur ? Il serait idiot de le croire, mais Ses'kai ne finira sans doute jamais de m'étonner à ce sujet. Le voir se débattre vainement contre ses chaines en est un autre exemple, mais Darth Oracci se montre opportuniste à ce sujet lui tendant une carotte habilement placée. Facile de dire s'il va mordre à celle-ci, puisqu'il répond à la proposition par un crachat très peux respectueux, mais je décide de ne pas intervenir gardant mon rôle d'Apprentie étant certaine que la Sith allait de toute façon trouver de quoi répondre à cette nouvelle provocation.

______Darth Khorog pendant ce temps prépare son matériel et si je ne suis pas une fan de la torture pure et dure, je ne peux mentir quant à l'efficacité de celle-ci dans certaines situations. Torturer quelqu'un s'apparentait à une forme d'art par moment et si je préfère largement manipuler l'esprit d'autrui afin d'en extirper ce que je désire il me semble important d'essayer divers processus créatifs. Peut être que je me laisserai aller à plonger dans l'esprit de Ses'kai lorsque les deux Seigneurs Sith auront tiré leur révérence, mais je ne me risquerai pas à une telle entreprise sans avoir l'absolue certitude que personne ne peut venir de poignarder dans le dos.

______Darth Khorog prend finalement la parole afin d'introduire sa personne et son domaine d'expertise, au cas où Ses'kai ne l'avait pas encore deviné. Difficile de dire l'effet que cela lui fait, mais savoir que le Sith pouvait le maintenir en vie des jours durant ne présage rien de bon pour le Jedi. L'information en tout cas ne met pas longtemps à recevoir une réponse et tout comme pour Darth Oracci la réponse n'est pas des plus courtoise, ce qui n'a rien d'une surprise. Cet homme avait la plus grande gueule que j'ai pu croiser, mais je suis certaine qu'il va bientôt apprendre à savoir quand il devait stopper de s'en servir aussi ouvertement et choisir ses mots avec soin.

______Le voir aussi insultant et si peu conscient de la situation dans laquelle il se trouve me donne envie de manipuler le temps afin de me retrouver dans plusieurs heures, après que Darth Khorog ait fini de jouer avec lui et que je puisse entrer en action ! Laisser mon esprit pénétrer celui de ce Jedi afin d'en extirper douloureusement la moindre petite once de fierté déplacée que j'y trouverai et ce jusqu'à ce qu'il rampe à mes pieds suppliant mon pardon ! Je lui avais fait une promesse et il doit savoir que je tiens mes promesses, il allait courber l'échine devant moi !

______Darth Oracci semble être sur la même longueur d'onde que moi au niveau de l'attitude du Jedi, laissant filer quelques mots à celui-ci après qu'il ait commencé à réaliser que les choses déplaisantes allaient commencer. Profitant que la Sith se déplace vers son comparse de jeu, je viens me glisser devant Ses'kai et répond à sa question en lui offrant un léger sourire.

"Tu sais déjà ce que je veux… J'ai même demandé poliment, rappelles-toi que tu aurais pu t'éviter tout cela si seulement tu n'avais pas un égo aussi démesuré mon beau. "


______Une très légère vague de phéromones flirter avec les sens du chevalier Mora afin d'appuyer mes dires.



Darth Khorog
Darth Khorog
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Le Seigneur Sith retint un soupir d’exaspération. Voilà pourquoi il n’aimait pas être dérangé pendant une séance de torture. Tellement de distraction, d’éléments perturbateurs. Pourquoi donc fallait il que des novices viennent altérer son travail ? Visiblement le Sith Bibendum n’avait aucune qualité requise pour travailler les « sujets sensibles » tel que ce Jedi. Avoir recours à l’intimidation en moins d’un quart d’heure seulement … quel manque de professionnalisme. Quand à l’Impératrice, le draethos ne savait pas quoi penser d’elle. Elle se tenait en retrait. Bien que sa réponse soit acerbe, provocatrice. Quel intérêt ? Et le Jedi qui lui s’en donnait à coeur joie de démonter verbalement ses tortionnaires. Entre l’autre attardé qui s’amusait à exiger quelque chose du jedi tout en l’insultant gratuitement et l’attardé en question qui faisait tout pour se faire tuer …

Finalement Darth Khorog se laissa pousser un soupir. Il n’était pas exaspéré, mais plutôt ennuyé. Les heures s’annonçaient longues, très longues.
Le Sith se concentra sur son office. Inutile de prendre part à ses démonstration de fierté, « c’est moi le chef », « tête de poisson » et gnagnagna. Pourquoi n’était-il pas seul avec son prisonnier ? Après tout c’est lui le tortionnaire, il pouvait très bien poser les question et jouer du scalpel. Mais avec les deux autres stagiaires ça risquait de très mal finir cette histoire.

Bref, pensons à autre chose. Après tout il y avait de quoi s’amuser ici, non ? Le Sith avait à sa disposition pleiiins de jouets, rien que pour lui. Il s’empara d’une espèce de petite cuillère qui servait à retirer les globes oculaires humains, ce n’était pas ses outils, mais ceux de quelqu’un d’autre. Il entreprit de nettoyer méticuleusement l’objet avec une solution antiseptique. Visiblement le précédent tortionnaire n’avait pas nettoyé les outils ! Ah non mais quel amateurisme ! Darth Khorog ignorait qui était le responsable, mais il se promit de lui rendre une petite visite, histoire de lui montrer ce que pouvait faire des outils mal entretenus !
Ensuite le Sith piocha un autre objet, une scie à os. Voilà quelque chose qu’il n’était pas prêt d’utiliser, pas immédiatement, mais il lui tardait ce moment. Bien sûr les technologies laser c’est bien, mais une bonne vieille scie métallique, enduite d’un poison ou d’une drogue bien choisi, c’était toujours source de plaisir (pour le Sith, pas la victime). Cet objet-ci était également très sale. Le draethos souffla de colère, c’était une honte, purement et simplement. Avec une scie pareille, le détenu risquait de mourir du Tétanos avant même de se vider de son sang.
Une fois nettoyé, il la posa sur le plateau et s’empara d’autre chose, une pince coupante, assez massive. Il se retourna pour observer le jedi et actionna bruyamment la pince en observant les parties génitales du Jedi Mora. C’était effectivement une pince pour émasculer. Le simple fait de jouer de la pince fit sourire l’Inquisiteur. C’était toujours très marrant d’utiliser cet objet, bien que très salissant hélas. Khorog se retourna ensuite pour laver l’objet sans prêter attention aux discussions houleuses qui fusaient dans son dos. Franchement, qu’avait il fait pour mériter ça ? N’importe quel inquisiteur lambda aurait pu s’occuper du prisonnier, pourquoi faire appel à quelqu’un comme Khorog ? Bon en même temps, il n’y avait pas de Sith plus doué et efficace que lui, donc en soit la décision de l’Impératrice était compréhensible.

Il prit son temps pour nettoyer ces objets, le temps que le prisonnier et les deux Sith puisse discuter. Puis il se retourna, une seconde fois, vers le Jedi Mora. Il mit sa main à sa ceinture pour en sortir une flasque. Elle contenait de l’alcool. Le draethos en fit mine d’en prendre une petite gorgée mais il se ravisa. Tranquillement, le Sith pris position sur sa chaise, les outils derrière lui. Il montra la flasque au prisonnier puis fit d’une voix toujours polie et presque amicale.

- Vous connaissez le savareen ? C’est un brandy que je trouve particulièrement délicieux. Le bon alcool est réellement rare à dénicher, c’est d’autant plus délectable je trouve. Une petite goûte ?

Le Sith agita la fiole devant le Jedi, lui proposant de ce fait s’il en voulait une goutte. Il la rangea ensuite dans sa poche.

- Je suis désolé pour mes camarades ici présent, c’est difficile de torturer des gens efficacement quand tout le monde se met à piailler. Mais nous deux c’est pas pareil. J’ai l’impression que je suis la première « tête de poisson pas frais » que vous rencontrez. Mais vous savez, le côté « pas très frais » c’est le lot du côté obscur, hélas.

Le Sith se retourna pour prendre une masse peu engageante, conçu pour la torture, les bruits d’os brisés qui en résultait après chaque coups ont toujours été purement délicieux.

- Vous allez coopérer, j’en suis sûr. Mais pour que cela se produise j’ai mes outils. Dans un premier temps, je n’aurais pas confiance en vous, ni aux informations que vous nous révélerez. Mais après avoir usé de ceci, on pourra commencer à en discuter réellement.

Darth Khorog se retourna pour poser la masse et prendre une pince coupante, différente de celle pour les testicules, celle-ci c’était pour les doigts.

- Quand nous serons à ce stade là, nous aurons développé … hum comment dirais-je … un lien étroit. Oui voilà, nous deviendrons comme des frères.

Le Sith reposa la pince pour prendre une tige métallique, semblable à un minuscule pic à glace, utilisé pour le travail de « précision » sur le détenu.

- Enfin quand nous arriverons à cela, nous serons devenus tellement intime, que je vais pouvoir croire tout ce que vous direz.

Le Sith jeta un coup d’oeil à Darth Bibendum et à l’Impératrice, d’un regard qui en disait long il fit à Ses’kaï Mora :

- Quand à votre survie, sachez que vous resterez en vie et réparable. Vous êtes avec nous maintenant et vous n’allez pas mourir. Je sais que c’est là votre souhait, mais vos tentatives de nous faire perdre patience ne prendrons pas. Suite à cela le Sith fixa le jedi dans les yeux, toute politesse avait disparu. Sur ce, il est temps de commencer.

En l’espace d’un battement de cil, Darth Khorog s’empara du marteau et frappa sur la rotule du détenu qui émit un horrible mais merveilleux craquement sinistre. Voyons voir quelle était la résistance du Jedi Mora à la douleur physique.

Ses'kai Mora
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Voilà donc où il en était. En plein cauchemar, entravé par trois débiles, trois siths des plus typiques ! Celui qui se la joue grand tireur de ficelles dans l'ombre, celle qui se trémousse façon joue séductrice implacable avec son bonnet A, et le gros lard qui se prend pour un génie de la torture et du bistouri.
Avec un profond soupir de dépit, Ses'Kai se dit qu'il aurait peut-être du accepter de prendre un Padawan et aller l'entraîner au lieu de s'embarquer dans de telles histoires...cela dit, après un instant de réflexion en faisait la moue, il reconsidéra la question. Mieux valait être embarqué au cœur de l'empire des mongoles plutôt que de trimballer un chiard qui l'était presque autant, non ?

Enfin, la planche à pain s'avérait au moins bien plus subtile que ses comparses...et de ce fait, était sûrement la plus énervante. Ou alors il la détestait simplement car la gamine lui avait foutu une trempe. Sûrement les deux...et sa vague de phéromones n'arrangea rien, titillant une nouvelle fois ses appétits sauvages.
Se fendant d'un sourire carnassier, en nourrissant bien d'autres fantasmes pour ses Némésis que ceux qu'on réalise généralement dans l'intimité d'une chambre, ayant bien l'intention de leur pourrir la vie à la moindre occasion. Les mots n'étaient certes pas son arme de prédilection, c'était même plutôt le contraire...mais il n'était jamais trop tard pour apprendre, n'est-ce pas ? S'il leur pétait suffisamment les noix, le Thyrsian trouverait peut-être la corde sensible à tirer à chaque fois pour vraiment se montrer insupportable, et cette seule idée était un véritable délice pour le Chevalier noir.


"T'en fais pas ma p'tite salope, y'a pas que mon égo qui soit démesuré."

...Ouais bon ben, on rappelle qu'il a charisme 2 le bonhomme. Bref. Avant de se jeter dans une joute verbale digne de ce nom, le duelliste a un très long chemin à faire...fort heureusement, il avait le sentiment irritant d'avoir tout le temps et les sujets de tests nécessaire au bon développement de diatribes cinglantes.
Puis la poiscaille reprit la parole, lui proposant une flasque d'un brandy de luxe que le Thyrsian dédaigna d'un air suspicieux. Non pas qu'il n'était pas intéressé, mais ses goûts étaient ailleurs. C'était dommage tout de même, celui-ci essayait de dire des choses intelligentes de temps à autre, mais les noyait aussitôt dans des montagnes de certitude plus saoulante qu'une bouteille de t'ssolok.
Roulant des yeux avec ennui, Ses'Kai ouvrit et ferma la bouche, mimant à la fois la déblatération de propos insipides et un poisson hors de l'eau, en songeant qu'il n'avait pas suffisamment haï les Siths jusqu'à ce jour. Ceux-ci étant encore plus stupides que prévu, ça serait une véritable action de charité que de les rayer de la galaxie.

Le plus énervant, fut de percevoir le geste du requin mais de ne rien pouvoir y faire. Alàlà, dire que sans ces chaînes, ses seuls poings lui auraient sûrement suffi à les entretuer. Ouaip, les entretuer, en choppant l'un des trois pour tabasser les autres avec. Hélas, il faudrait remettre ce doux songe à plus tard.
Il serra les dents pour étouffer un grognement quand son genou se brisa, la douleur attisant bien plus sa haine qu'une éventuelle peur. N'importe quel combattant savait à quel point une articulation était précieuse, et que les endommager pouvait compromettre parfois définitivement l'aptitude au combat...mais au-delà de cette considération, Ses'Kai préférait mémoriser la souffrance pour ne pas se tromper dans les intérêts qu'il leur ferait un jour payer.
Loin de s'affaiblir, il étira au contraire un nouveau rictus sauvage en se mettant à ricaner. Qu'ils lui brisent les membres si ça leur fait plaisir ! Un jour il sortirait d'ici, et se régénérerait, ou se ferait rafistoler, ou qu'importe ! Tant qu'il vit, il pourra retourner au combat d'une manière ou d'une autre.


"Ha ! C'est ça, l'Élite Sith ? Quelle blague ! Sérieusement, comment vous faites pour nous casser les noix depuis si longtemps en étant aussi pathétiques !?"

Imaginer que la douleur physique puisse briser un Jedi était en soi une preuve de l'incompétence grave de leurs ennemis, et se dire que l'Ordre perdait du terrain face à une telle engeance était une torture bien plus terrible que les coups que pourrait lui infliger l'inquisiteur.
Moqueur, et renouvelant sa férocité dans la douleur brûlante qui noyait son genou jusqu'à mi-cuisse, il se désintéressa du requin pour essayer pointer d'un majeur aussi tendu que possible le cagoulé, le seul suffisamment lâche pour cacher son identité à un prisonnier.


"Toi, assieds-toi dessus et fait la toupie ! Parce que si j'te donne la moindre info, ça sera pour que t'aille t'empaler tout droit sur nos défenses, couillon !"

Ne pouvant guère faire autre chose que remuer les doigts et les railler, la seule façon de tempérer sa fierté qui menaçait d'imploser dans cette situation de cauchemar, il désigna tant bien que mal l'impératrice dont il ignorait toujours le rang et l'identité et lui adressa un clin d'oeil vicieux.

"Toi, fais préparer une grande chambre. Veille à ce qu'elle ne soit pas salissante, car quand je sortirais d'ici, je ne me contenterais pas que de te flanquer une fessée. Et pour le matériel, fais pas comme l'inquisiteur : Essaye de me surprendre."

Puis enfin, un grand sourire de faux-cul à son futur "frère intime" dont le seul aspect lui donnait envie de casser une graine à un bar à sushi. Ou un sushi à bar, il ne sait plus avec toutes ces histoires de poisson.

"Et toi p'tit gars. Ironiquement, t'es p'tet la moins morue des trois...mais t'es surtout super-naze ! Je ne rêve pas de mourir, sinon je ne pourrais plus vous botter le cul ! il s'abstint de lui cracher dessus, ayant bien vu que de toute façon, sa salive ne se changerait pas en venin corrosif Par contre la bouteille m'intéresse. Y'a moyen de commander à la carte ? Parce que j's'rais bien tenté par un Somnaskol, ou un Anthakarian à la limite, si vous êtes trop pauvres."

En vrai, ça pouvait presque le consoler de se dire que sa captivité allait coûter des ressources à l'empire Sith. S'il réfléchissait intelligemment pour changer, il y avait peut-être moyen d'avoir un coup à jouer. Mais il fallait penser pour ça, et rien qu'à voir la face de ces thons, il n'y arrivait pas.

"Après tout, si on est destinés à devenir aussi proches que tu le fantasme, autant fêter ça !"

Et puis, p'tet que torché il les trouverait moins cons ? Dans tous les cas, ça pourrait être un bon plan...enfin, un bon plan made in Ses'Kai en tout cas.
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______La réponse du Chevalier Jedi m'arrache un sourire et je laisse mon regard le parcourir pendant de longues secondes afin qu'il ne puisse manquer celui-ci, puis lui tournant le dos, j'offre aux deux Seigneurs Sith quelques mots en réponse à l'affirmation du Jedi.

" Il doit parler de sa stupidité… "

______ L'homme avait d'ores et déjà pris soin de me faire découvrir par le passé celle-ci et il allait devoir œuvrer avec acharnement pour me faire changer d'avis sur cela. N'y avait-il pas un dicton au sujet de la fine ligne qui séparait le courage de la stupidité ? Si ce n'est pas le cas il allait falloir l'inventer, car bien souvent ceux qui se vantent de leur courage à toute épreuve ne font en réalité que preuve d'une stupidité sans borne. Les exemples ne manquaient pas et je n'ai pas le temps de les passer en revue, mais je suis certaine que tout le monde a déjà pu se constituer une petite liste mentale de proches ayant ce problème.

______ En attendant de juger le cas du Chevalier Mora je m'écarte pour aller prendre place sur un des sièges qui se trouvaient dans la pièce et qui avait été placé là afin de ne rater aucune des exactions que le Jedi allait subir et cela dans un but bien précis. Deux buts en réalité… Le premier m'était tout personnel et demandait un expert en torture tel que Darth Khorog pour être mis en œuvre et le second concernait bien évidement Ses'kai. Depuis plusieurs mois je cherchais à développer mes facultés phéromonales au-delà de leurs attributions actuelles, car si je n'avais plus aucun mal à utiliser celui-ci pour envouter les personnes m'entourant c'était bel et bien le seul et unique usage de cette faculté que je pouvais me targuer de contrôler.

______Pourtant, en ayant effectué divers recherches sur le sujet, les Falleen avaient la capacité de manipuler les transmetteurs chimiques allant avec celles-ci afin de faire ressentir à leurs cibles tout un panel de sensations variées allant du simple désir à la peur en passant par le doute et la confusion et c'était ce sur quoi je voulais travailler. Yana m'avait fait découvrir mon don au travers de sa propre expérience, à savoir l'hyper sexualité de son milieu, et j'espère donc qu'en assistant à cette séance de torture pouvoir faire naitre une autre sorte de sentiment en capturant tout ce qui allait ressortir des exactions offertes par Darth Khorog au Chevalier Mora.

______La seconde raison était évidemment le fait que je voulais tenir ma promesse au Jedi. Je lui avais promis qu'il se mettrait à genoux devant moi et si je ne doutais à aucun moment des capacités du Seigneur Khorog, je savais le Jedi borné. Le faire craquer physiquement n'allait pas être facile, voire peut-être impossible ! Le faire craquer mentalement était sans doute tout aussi difficile tant il était borné, mais après plusieurs heures, voir jours, de torture chaque être vivant commence à se fissurer et cette fissure je comptais bien l'exploiter afin de plonger mon esprit dans celui du Jedi et de manipuler celui afin de l'amener à venir embrasser ma cause ! C'est donc avec le sourire que je vois le marteau dans la main du Seigneur Sith s'écraser sur la rotule de Ses'kai.

______La réaction du Jedi est celle à laquelle je m'attendais et je ne prends pas même la peine d'y répondre autrement que par ce sourire qui trône sur mes lèvres. Qu'il se débatte autant qu'il le souhaite, la douleur allait faire son œuvre avec le temps et alors je serai là prête à me saisir de l'opportunité offerte par le Seigneur Khorog pour briser ce Jedi...



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Bien sa méthode de gentil flic-méchant flic classique et fonctionnant pas trop mal sur les prisonniers ne marcherait pas sur lui, trop idiot pour comprendre ou était son intérêt. Bien. Ce genre de cas n’était donc qu’une perte de temps, peut-être valait mieux le laisser pourrir une petite semaine dans sa cellule pour retenter sa chance. Il se montrait particulièrement têtu et borné mais plus encore des plus idiots. Une idée fit son chemin dans le cerveau de l’umbarane dissimulée dans son armure. Les méthodes de Darth Oracci pousseraient sans doute l’Inquisiteur à réagir, mais tant qu'Ysanne ne disait rien, elle n’en ferait rien. En sa présence, seule l'Impératrice avait autorité sur l'umbarane.

S’emparant d’une masse, il lui brisa un genou d’un geste sec, le son de la fracture sérieuse qu’il lui avait infligée sonna comme une mélodie aux yeux de la Dame Sith qui appréciait de le voir japper comme une bête que l’on corrige. Mais sa méthode était trop brutale et manquait de raffinement pour l’umbarane qui aurait préféré voir sur le chevalier Mora les dégâts que pouvaient causer ces pics à glace une fois enfoncés dans les mains ou poignets, ou dans les intestins. Visiblement, peut-être que Darth Khorog avait plus en commun avec Ses’kai qu’il ne le pensait, mais le Haut-Inquisiteur semblait cependant plus vif d’esprit que son futur amant attaché à cette table compte tenu des avances explicites qu’il lui faisait. Un spectacle qui ne suffirait pas à suffisamment intéresser Darth Oracci pour qu’elle y assiste en spectatrice lorsque les « choses sérieuses » commenceraient dans la relation érotique et passionnelle qui naissait sous ses yeux. Cependant entendre le timbre de voix du Draethos était toujours plus agréable que d’entendre le prisonnier maudire ses geôliers à nouveau. Au moins l’Inquisiteur était plus raffiné dans son parler, et ses mots avaient quelque chose de vibrant dans leur sonorité ce qui les rendait agréables pour l’umbarane.

Elle écouta Ysanne Ha’mi s’exprimer, hochant la tête silencieusement pour confirmer ses dires. Puis elle applaudit lentement d’un air sarcastique, reprenant un ton plus posé, plus doux mais dissimulant du mépris, comme si elle s’adressait à un enfant un peu en retard dans son développement mental, un petit adolescent affligé par la maladie imposée par ses maudits gènes. Un garçon qui avait beaucoup de mal à comprendre ce qu’on lui disait, agité, perturbé et qui criait beaucoup trop fort des phrases sans le moindre sens avec le contexte dans lequel il était plongé contre son gré.

- Paroles, paroles, paroles… Je vous ai dis de conserver votre salive pour nous répondre, ou hurler.

Elle leva une main, inspira un coup et une décharge d’éclairs de Force jaillit du bout de ses doigts fins pour se jeter sur le corps de Ses’Kai Mora. Ce premier éclat de la part de Darth Oracci n’avait pour but que pour arracher au Jedi des hurlements de douleur. Au final sa rencontre avec la Dame Sith n’était pas une aussi mauvaise chose : elle lui permettait de renouer avec cette facette obscure, primitive et animale qui lui avait permis de triompher de nombreux adversaires. De l’apprenti qu’elle avait liquidé en personne jusqu’à Kraen Rehgar jusqu’à l’esprit de Vodal Kressh qu’elle avait définitivement enterré dans son tombeau. Oui cette sensation de pouvoir était grisante, enivrante et elle souriait sous son casque tandis que son pouvoir s’abattait sur son interlocuteur. Elle maintint son pouvoir six secondes avant que sa voix ne reprenne d’une voix sèche et ferme, assénant une vérité supplémentaire.

- Vous n’êtes qu’une bête, un animal. Vous ne comprenez rien à rien… vous n’excellez dans rien si ce n’est brailler de prétendus exploits. Le seul que vous ayez été capable de faire est celui d’avoir été vaincu par une apprentie. Vos menaces sont creuses, si vous n’avez pas été suffisamment compétent et intelligent pour l’éliminer, c’est que vous ne représentez pas plus de menace pour nous que le plus rusé et puissant des termites.

Son bras toujours tendu en direction du thyrsian possédé par la folie, une nouvelle décharge, plus puissante quitta le bout de sa main pour s’abattre dans un crépitement sordide sur son prisonnier. Pendant dix secondes, sa foudre vint mettre à l’épreuve le corps meurtri de Ses’kai. Puis elle s’exprima de nouveau d’un ton plus puissant, utilisant la Force pour le graver dans l’esprit du Jedi. Sa voix gronda une nouvelle réalité que sa cervelle allait devoir assimiler avant de griller définitivement.

- On ne discute pas avec les animaux, on les dresse. De la même façon que l’on enferme les hommes, on pique les chiens kath qui mordent… Bientôt vous répondrez à mon sifflement aussi docilement qu’une de ces bêtes… ou vous mourrez de la même façon que vous avez vécu : victime de votre impuissance.

L’insulte était à double sens, lui qui menaçait d’attenter a la féminité de l’impératrice ne devait pas faire de promesses dont il était incapable physiquement d’effectuer. L’idée de voir les arcs électriques crépitant depuis ses doigts jusque sous l’épiderme de sa cible était des plus douces et savoureuses. Au final, cet individu se faisait pénétrer par quelque chose de bien plus dangereux que les attributs qui le désignaient comme un mâle pour son espèce. Ramenant son bras vers son corps elle attaqua à nouveau, laissant l’électricité tordre l’air pour dévorer la peau de son adversaire. Le crépitement sordide de ses éclairs s’abattaient sur Ses’kai avec plus d’intensité que le précédent, montant graduellement dans sa puissance pour faire comprendre à sa cible qu’elle n’hésiterait pas à le tuer s’il ne courbait pas l’échine. Les Jedi estimaient parfois que la violence n’était pas la solution, ces crétins. C’est qu’ils n’avaient pas frappé suffisamment fort pour résoudre le problème qui se posait à eux.

Ce langage de la soumission, de la domination et de la violence, peut-être n’était-ce là que le seul moyen de communication que pourrait appréhender le thyrsian gisant sur sa table à se faire briser les os et brûler la peau jusqu’au troisième degré ? Restait maintenant à se faire clairement comprendre et à enfoncer le clou : il fallait toujours se montrer tenace et patient avec les plus lents d’esprit. Et les insultes de Ses’kai avaient permis à l’umbarane de comprendre que son prisonnier était moins malin que le dernier des gungans. Aussi elle aurait la patience d’attendre… Darth Oracci voulait le mutiler, le brûler au point qu’il ne puisse plus se reconnaitre dans un visage. Prendre jusqu’à son apparence serait peut-être suffisant pour briser son corps et violer son esprit pour y laisser une cicatrice que le temps ne pourrait faire disparaitre. Elle continua de sourire sous son casque, de façon presque névrosée tandis que son pouvoir lui montait à la tête, savourant les cris et la souffrance de sa cible. La décharge d’éclairs de Force dura trente secondes et une odeur de chair brûlée commença à se répandre dans la pièce : dans quelques minutes la viande serait prête…

- Si vous ne parlez pas, et bien je trouverai toujours d’autres moyens pour parvenir à avoir les informations que nous cherchons. Que l’on soit bien d’accord, votre vie n’a aucune importance pour moi, j’ai la patience d’attendre une opportunité. Luke Kayan ou Maître Marja seraient sans doute plus aptes à me fournir ces informations. Ce sont de bien meilleurs Jedi que vous ne le serez jamais…

Bientôt son corps serait recouvert de cloques enlaidissant son enveloppe corporelle. Contrainte à dissimuler son pouvoir pour ne pas alerter les Jedi de sa présence, Darth Oracci avait ici une opportunité de se défouler et de laisser sa ténébreuse puissance s’exprimer. Levant les deux mains vers sa cible, elle le laissa reprendre son souffle pour libérer encore une décharge d’éclairs encore plus puissante de la précédente, rapprochant toujours plus le thyrsian des portes de la Mort, ou plutôt des Enfers dans son cas. Darth Oracci jubilait. Un rictus sur le visage, elle laissa un gloussement prendre naissance dans le fond de sa gorge jusqu’à lentement éclater d’un rire mauvais et sinistre en contemplant le Jedi Noir se tordre de douleur. Elle s’exprima à nouveau, tout en maintenant son pouvoir s’exercer sur sa cible. Parlant fortement pour couvrir le son de ses éclairs, la Dame Sith le railla pour humilier davantage sa cible, le briser verbalement et mentalement.

- On ne vous a pas tenu au courant ? L’ordre Jedi n’a mené aucune mission pour vous sauver ! Ils ont du estimer que vous ne valiez pas la vie d’un des vôtres ! Je partage leur avis sur la question ! A leurs yeux vous n’êtes qu’une honte difficile à dissimuler et à assumer, une preuve de leur erreur de jugement. Un cadavre en sursis des plus encombrants que l’on ne sait pas où enterrer pour s’en débarrasser. Vous n’êtes définitivement rien de plus qu’un échec, une rature… un déchet !

Le sang lui montait aux tempes, les yeux de Darth Oracci prirent une couleur dorée sous son casque. Son pouvoir se déchainait sur Ses’kai Mora depuis plus d’une minute tandis qu’elle cessa son attaque. Tandis que son front commençait à laisser perler quelques gouttes de sueur après l’effort fourni, elle se détendit et inspira et expira à pleins poumon, laissant un léger gémissement de plaisir glisser entre ses lèvres. Sentir le Côté Obscur la posséder était des plus plaisants, l’umbarane renouait avec sa nature profonde : enfermant Sly Keto dans la cage, Darth Oracci avait toute latitude pour laisser sa puissance parler pour elle. La Dame Sith reprit d’une voix un peu lasse, comme si elle s’ennuyait déjà de son nouveau jouet qu’on lui prêtait.

- Jeune imbécile, c’est maintenant à la fin que tu te décides à comprendre… C’est le moment de payer ton manque total de lucidité…

La décharge fut brève mais plus douloureuse que les précédentes. Jusqu’où Ses’kai pourrait-il continuer d’encaisser la foudre du Côté Obscur avant de rendre son dernier souffle de vie à la Force ? Son existence n’avait aucune importance, tout comme sa survie. Le Haut-Inquisiteur pourrait sans doute se plaindre de ne pas avoir suffisamment profité de son nouvel amant (même s’il aurait le droit de disposer de sa dépouille selon ses plus sordides désirs) mais Darth Oracci s’en fichait ; tant que l’impératrice ne lui ordonnait pas d’arrêter, elle ne cesserait pas. Cependant l’umbarane était cordiale et peut-être qu’Ysanne souhaiterait elle-même terminer le travail commencé par la Dame Sith. Elle retint son bras quelques secondes interrompant sa méthode pour voir si Darth Khorog ou l’Impératrice interviendrait pour saisir puis jeter Ses’Kai Mora dans les profondes abysses du Néant.
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Le seigneur Sith resta assis là, les mains immobilisés dans le vide. Cette espèce de furie s’était précipité en avant et s’était mise à trucider son prisonnier. Sur le coup, le draethos n’eut qu’une seule envie c’était de pulvériser cet individu détestable. Quel barbare s’amuserait à voler l’office d’un Inquisiteur devant l’Impératrice ? De quel droit cette personne, qui n’osait même pas dévoiler son visage, osait-elle outrepasser ses droits ? Le seigneur Sith posa sa main sur son sabre, prêt à le dégainer mettre un terme à cette mauvaise blague mais … au dernier moment il se retint. Le Sith pensa aux derniers fiascos qui furent les siens cette année. Il avait toujours agit sur le coup de l’indignation. Pour une fois qu’une autre personne s’énervait ainsi devant lui, et l’impératrice, le draethos tenta réellement de se maîtriser. Après tout ce n’était pas lui qui se ridiculisait cette fois-ci. Et pas question de perdre la face devant Dame Ysanne. Non, le mieux c’était de rester là, à regarder le jedi souffrir.

Depuis son point de vue, le Sith n’eut pas tellement l’impression que ce sith déchaîné soit très sain d’esprit. Le seigneur Khorog lui savait pertinemment quand s’arrêter quand il s’adonnait au plaisir de faire souffrir. Mais ici, ce n’était qu’un pur défouloir. Cette personne ne connaissait strictement rien en torture. Et ses paroles de faisait que résonner dans la pièces sans autres échos, du moins aux oreilles de Darth Khorog, il n’y avait strictement rien de pertinent la dedans.

Le draethos resta assis sur sa chaise et entreprit d’enlever les taches de sangs sur sa robe avec un chiffons humide. Il n’était vraiment pas présentable c’était terrifiant. Sa première entrevu avec l’Impératrice et le voilà aussi sale qu’un wampa en plein dîner. Tout bonnement pitoyable.
Croisant les jambes, le draethos se saisit d’un scalpel sur la table de travail et entreprit de se nettoyer les griffes de ses mains. Il ne faut pas oublier que les draethos ont tous quatre doigts dotés de griffes acérés. Le Sith profita alors de ce moment pour se faire une petite mise à niveau de ses armes naturelles. Les griffes étaient très utiles pour torturer autrui. Surtout quand on manque de matériel. Hélas, le Haut Inquisiteur craignit de ne plus pouvoir jouer avec ce Ses’kaï. C’était terrible tout de même ce manque de respect vis à vis du Clergé. Après tout les prêtres étaient dotés de la sagesses d’Adas, aux yeux de Khorog, ils étaient les dépositaires de son testament en quelque sorte. Non pas qu’il ait laissé derrière lui un quelconque document de la sorte. De tout façon personne ne l’aurait respecté. Ha ha, oui Khorog lui même ne l’aurait pas fait alors imaginer un peu les actuels barbares qui se donne le titre de Sith. Tous des idiots écervelés, des bons à rien, des anciens jedi en manque de sexe ou de drogue. Tellement de dépravés en quête de nouveauté qu’ils en oublie la vérité. Ils ne sont pas des Sith, seulement des esclaves de la volontés de Typhojem et des ignares parce qu’en plus de cela ils ignorent qui sont les figures sacrés du passé et …

Un énième hurlement, plus intense que le précédent sortie Khorog de ses pensées et le fit sursauter. Cela le mit en colère, on ne pouvait donc plus penser ici ?! En plus de cela une forte odeur de viande grillés s’éleva en l’air et fit violemment grogner l’estomac vide du draethos. Le Haut Inquisiteur eut envie de cracher sur cette Sith et lui ordonner de partir. Mais finalement il se contenta de grogner. Qu’elle tue Ses’kaï, ce n’était qu’un jedi parmi d’autre. Pourquoi s’en inquiéter. Après tout feu le mentor de Khorog l’aurait lui même assassiné sans prendre la peine de le torturer. Il n’était pas comme Khorog. Aaaah que de souvenirs, l’ancien Haut Inquisiteur Hragh’rshan qui fut pendant un temps le supérieur hiérarchique et mentor de Khorog avant que celui-ci ne le tue pour prendre sa place. Il avait été un Sith particulièrement pragmatique et sans pitié. Il n’était pas le genre à s’énerver, ni même à perdre du temps. Là où Khorog aimait s’amuser avec les prisonniers, Hragh’rshan ne pensait qu’à son travail. Dans cette situation, le vieil adari n’aurait pas hésité à quitter la pièce sans un mot.

D’ailleurs à ce propos, le draethos leva la tête vers le morceau de chair carbonisé qui peinait à respirer. C’était pathétique et étrangement fatiguant. Ne pouvant s’empêcher de bailler à s’en décrocher la mâchoire, le seigneur Khorog observa Darth Berserker qui termina son manège par une phrase ô combien étrange … bon il y en avait eu d’autre juste avant mais le draethos avait fait le choix de ne pas écouter. Après tout sa manucure était bien plus importante à ses yeux que les propos douteux d’un pseudo-Sith qui n’assume même pas sa physionomie. Mais bon le gars là il est complètement cuit alors pourquoi elle continue à lui parler ? Surtout qu’il n’avait pas l’air de comprendre quoi que ce soit … sans parler de la lucidité.
Sans un mot, le draethos se contenta d’observer l’Impératrice. Après tout c’était elle la chef ici, et pour une fois le Haut Inquisiteur se dégagea de toute autorité. Malgré tout, reprendre la torture allait être difficile, marmonnant en partie pour lui même, le Sith fit :

- Mhmm … je pense que nous allons manquer de baume pour brûlure. Je savais bien que j’avais oublié quelque chose.

Ses'kai Mora
Ses'kai Mora
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Ah, que les Siths sont ridicules. Même les Hutts, même les produits de Kamino ne sont pas aussi semblables entre eux que ne le sont les agents du Côté Obscur les uns envers les autres. C'est à croire que, dans l'intégralité des adeptes "noirs" de la Force - qui ne font finalement que prouver ce qu'il défend depuis toujours - il n'existe qu'une seule façon de penser, de parler, et d'agir. Ce n'est même plus de la production en série à ce stade, c'est de l'auto-plagiat !
Parce qu'il s'agisse d'Ysanne, dont il ignorait jusqu'au nom, de l'homme-mystère et ses décharges probablement moins pénible que sa trogne, ou de la suffisance pédante du requin - étrange mélange, soit-dit en passant - au final, Ses'Kai ne voyait là qu'encore, et toujours, et inlassablement le même schéma qu'on rencontrait obligatoirement à chaque fois que l'on croise un de ces foutus Siths et qu'on lui donne la stupide chance d'ouvrir la bouche.
"Ouais, nous on est les plus forts, malins et séduisants, alors tu vas finir par nous obéir parce que...ben on est les plus darks !"
Tous. Systématiquement. Des plus stupides apprentis jusqu'aux prétendus grands Seigneurs Noirs, c'est. Toujours. Le foutu même putain de discours à deux ronds. Et après ça, non seulement ils osent critiquer les Jedis et leur dogme compatissant à la noix, mais en plus ils s'étonnent que lui, le bourrin, préfère suivre ceux qui ont le mérite de professer au moins deux voies de vie plutôt qu'uniformité aveugle des Siths.
Ben merde alors. Y'a pas assez de mots en galactique standard pour exprimer le fond de sa pensée.

...D'ailleurs, pourquoi il est en train de se taper une dissert' de philosophie idéologique, alors que c'est justement un truc qui le gonfle depuis qu'il a huit ans - âge de son premier contact avec la rhétorique - ? Aux dernières nouvelles, il était en train de déprimer car trois peigne-nouille venaient lui danser la rumba du string en déblatérant façon Gungan dopé à la camomille...
Ah oui ! Il avait vaguement perdu connaissance. C'est le genre de petits tracas qui peut arriver lorsqu'on se fait rôtir comme un poulet par un apprenti cuistot avec les yeux bandés et un cerveau défaillant.

Parce qu'on aura beau dire, Ses'Kai a beau être un coriace, même pour un Thyrsian, même pour un Jedi, même pour un gladiateur enragé, mais passer au barbecue pendant plusieurs minutes de suite...ça pique. Genre beaucoup.
Il pendait mollement dans ses chaînes en fumant tandis que deux doigts de sa main gauche se crispaient convulsivement, agité par un court-circuit de quelques neurones, alors que son esprit à la dérive se demandait à la fois quels lekkus étaient les plus tendres entre ceux des Twi'lek et des Togrutas - ces derniers présentant l'avantage d'en avoir trois - alors qu'un autre bout de son cerveau grillé se demandait si le sith-mystère pouvait disjoncter comme une vieille ampoule s'il abusait de ses éclairs.
Après quelques secondes...ou une minute peut-être. Ou un peu plus, ou un peu moins. Il ne sait pas trop, et à vrai dire il s'en fout, le Thyrsian réussit à rebrancher plus ou moins les connexions mentales et à refaire le point sur ce qu'il s'était passé.
Et soupira.

C'était à chaque fois la même chose. Mais quel ennui, mais quel ennui ! Enfermé au coeur de la capitale des troufions de l'espace, et il y rencontrait l'absurdité incarnée...qui n'était rien d'autre que la même vermine qu'il pouvait rencontrer à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit dans les bas-quartiers de la première cité venue, et même pas de la bordure extérieure.
Pendant une seconde, son cerveau encore parcouru d'une surtension rémanente fut pris d'une furieuse envie d'exprimer son avis par les gestes - chose naturelle pour un Thyrsian - que par les mots et suggéra à ses membres cloqués par la foudre Sith de s'emparer de son sexe pour pisser à la trogne de ses geôliers. Parce qu'à ce stade de médiocrité, ça ne valait même pas la peine de se battre.
Puis, il se rappela qu'il était toujours enchaîné. Flûte de zut. Zut de mute ? Mmh... Bande de pu...
Pfft...il n'a même plus la foi de trouver des insultes pour cette escouade de bras cassés.

Peinant malgré tout à ouvrir les yeux pour regarder ses bourreaux, sans savoir si c'était à cause du dépit ou des dégâts causés, il les dévisagea tour à tour, lentement, en cherchant une réaction appropriée.
Finalement, ce fut le rire qui gagna. Un rire gras et pourtant enraillé, autant à cause des dégâts causés par les éclairs que par la souffrance qui, mine de rien, saturait à outrance tous les signaux de son corps.


"Vous, les Siths...êtes d'un ennui."

Il avait du mal à respirer, et malgré ses bravades, il sentait ses yeux humides. Réaction normale lorsqu'on a manqué de se faire carboniser...peut-être. Sans doute. Pourtant, le duelliste amoché avait juste envie de rire ou de se taper la tête contre les murs. La seconde option étant, hélas, inaccessible.

"C'est ça, le summum de votre torture ? Vomir des évidences en vous pensant les maîtres du monde ? On vous dirait sortis d'un holo-film de merde trouvé dans une poubelle à Coruscant. Vous savez, le monde où vous foutrez jamais les pieds car vous êtes cons comme des placards."

Clignant plusieurs fois des yeux pour chasser le voile noir qui menaça de s'abattre sur sa vision, Ses'Kai chercha ensuite du regard...quelque chose. Un truc "suspect" qui aurait pu passer pour une caméra cachée, pour se convaincre que c'était une scène-surprise pour une série pourrie.
Sauf que rien. Les trois clodos semblaient tout à fait sérieux, les éclairs étaient bien réels - encore qu'ils auraient ainsi fait d'excellents effets spéciaux - et il ne trouvait rien qui puisse le convaincre du côté factice de l'interrogatoire.
Il roula des yeux en réalisant que c'était tout à fait vrai, autant à cause de son état critique que de sa lassitude et soupira à nouveau. Mais quelle vie pourrie...


"Comme vous êtes plus cons encore que des sénateurs torchés, j'vais d'voir vous expliquer que j'ai moi-même demandé à ce qu'on m'envoie en avant. J'me suis même engueulé avec le Conseil afin qu'ils me laissent arriver jusqu'ici, parce que j'trouverais pas plus de Siths à péter que sur leur planète. Maintenant que j'y suis, et sans même payer l'voyage, y vont pas se faire chier à me récupérer, tête de cul."

En disait-il trop ? Peut-être. Mais il s'en foutait. Enfin, de ce qu'il racontait en tout cas. Il avait envie de les secouer et les gifler jusqu'à ce qu'ils comprennent l'inutilité de leur existence et se suicident en masse dans un sursaut - inédit - de lucidité...mais là, ses poumons surchauffés étaient plutôt à bout après sa longue tirade et le firent violemment tousser.
Cuit, il l'était...mais pas de la façon dont il avait l'habitude. Et on aura beau dire : Ouaip, ça pique.
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______La réaction de Darth Oracci aux provocations de Ses'kai est très différente de la mienne, du moins après une courte ronde d'applaudissement, puisque ceux-ci viennent presque immédiatement faire place à une salve d'Éclairs de Force. Définitivement pas mon approche favorite, mais je me contente de rester assisse où je suis regardant le corps du Jedi se tordre sous le pouvoir de la Sith qui semble prendre plaisir à jouer ainsi avec une victime sans défense.

______La situation est intéressante et je me demande combien de temps la Sith allait imposer son pouvoir au Jedi qui, entravé dans ce dispositif de contention, ne pouvait opposer la moindre résistance ses pouvoirs étant complètement muselés. La réponse est six secondes, six longues secondes qui ont sans l'ombre d'un doute fait ressentir à l'homme une souffrance nouvelle, car je doute que celui-ci ait déjà eu la chance d'expérimenter un tel pouvoir sans la moindre façon de s'y prémunir ne serait-ce qu'un minimum. Au vu des dégâts occasionnés il est presque certain que Darth Oracci avait cherché à offrir au Jedi une souffrance psychologique, mais après quelques mots crus celle-ci change de cap

______La main toujours tendue vers le Jedi de nouveau éclairs viennent lécher le corps de celui-ci avec une puissance bien supérieure à ce que la Sith avait proposé quelques minutes plus tôt. Ses mots aux aussi se sont durcis afin que sa victime prenne conscience de la situation dans laquelle elle se trouvait, mais il est difficile de savoir si Ses'kai arrivait à suivre ceux-ci. Une chose était certaine cependant il souffrait et c'est en profitant de l'intervention de Darth Oracci que je me plonge dans la Force afin d'essayer de laisser mes sens venir flirter avec ceux de l'homme afin de m'infiltrer dans son esprit pour m'approprier ce sentiment de souffrance qu'il ressent dans le but de pouvoir le dupliquer.

______L'homme, sous le coup du pouvoir de Darth Oracci est loin d'être aussi alerte que ce qu'il aurait pu l'être en temps normal et les failles a exploiter sont nombreuses, pour autant cela n'est pas facile. Les failles sont certes nombreuses, mais toutes semblent se refermer à mon approche ! Aucun doute il était sans l'ombre d'un doute l'être le plus borné que j'ai eu l'occasion de rencontrer, mais cela n'est pas grave, je ne cherche pas à plonger dans son esprit, mais simplement me laisser voguer autour de cette souffrance qu'il ressent ! Cela m'offre de nombreuses autres possibilités bien moins demandeuse en énergie et concentration, deux domaines dans lesquels je ne voulais investir en présence des deux seigneurs Sith.

______Après quelques minutes les sentiments de l'homme commencent à émerger, mais celui que je recherchais n'était pas présent. L'homme ne semblait pas avoir peur, la souffrance, le dégout, la colère, la frustration, une fierté mal placée, tous étaient là, mais la peur était absente. Cette fierté était si forte qu'elle aveuglait complètement l'homme sur sa situation, à moins qu'il n'ait réellement pas connaissance du sentiment de peur ? Cela me semblait pour le moins irréaliste ! Pour autant je pouvais toujours trouver une utilité à ma présence ici et c'est pourquoi je me laisse flotter autour de l'esprit de l'homme afin d'habituer celui-ci à ma présence, ayant faiblement conscience de ce qu'il se passait en dehors avant de m'en voir éjecter brutalement.

______De retour à la réalité, je peux voir Darth Oracci continuer de foudroyer l'homme avec toute sa puissance, sans doute la raison de mon retour dans la réalité. Je me redresse aussitôt afin de lui faire signe de se stopper, ne souhaitant pas la mort de l'homme, mais elle mit un terme à son pouvoir d'elle-même afin de venir titiller l'homme une nouvelle fois avec des mots qui ne font sans doute aucun sens dans l'esprit du Jedi avant de lui offrir une nouvelle décharge brève, mais puissante à laquelle l'homme répondit d'un rire brisé et roque. Ses'kai était fidèle à lui-même et il le prouva une nouvelle fois répondant avec peine aux provocations que la Sith avait dû lui lancer lorsque je voguais dans son esprit.

______Je m'avance d'un pas afin de m'assurer que Darth Oracci ne finisse pas ce qu'elle avait commencé et m'approche du Jedi sans vraiment me soucier de l'odeur de viande rôtie que le corps de l'homme dégage. L'homme n'avait pas peur de la mort, il n'avait pas peur de la douleur, il trouvait le traitement qui lui était offert était ridicule et la logique qui nous animé aussi, mais avait-il réellement comprit ce qu'il était entrain de se passer ?

" Mais personne ne compte sur eux pour venir te sauver mon beau et tu sais le plus amusant dans tout cela c'est que nous voulons la même chose toi et moi. Tu veux briser les Jedi, je le souhaite aussi... Tu veux vaporiser les sénateurs, je le souhaite aussi… Je t'ai offert mon aide afin d'atteindre ces buts, tu l'as refusé par fierté, mais je n'accepte pas un non… Voilà où nous en sommes, voilà pourquoi tu es là. Ils vont continuer à te faire souffrir et je sais que tu ne vas pas avoir peur, tu es trop fier pour ça. "

______Je souris au Jedi venant caresser ma peau cloquée de mes doigts appuyant sur celle-ci par endroit afin d'être certaine qu'il ne tombe pas dans les pommes.

" Mais tu vas craquer sous la douleur et lorsque cela va arriver je serais là prête à venir m'infiltrer dans ton esprit afin de détruire cette fierté et de te faire tomber à genoux devant moi. Tu iras briser les Jedi, mais tu ne le feras pas pour créer un nouvel ordre, mais parce que je te l'ordonnerai. Tu iras vaporiser des Sénateurs et pas pour nettoyer la vermine ou faire la belle guerre, mais seulement parce que je le souhaite. Et c'est une promesse mon beau… "

______Je me détourne de lui et m'adresse aux deux Seigneurs Sith en m'écartant de la table où l'homme est entravé.

" Ne le tuez pas. "




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Le voilà qui continuait à ricaner, inconscient de la situation dans laquelle il se trouvait. La chance ne le tirerait pas d’affaire cette fois-ci. L’envie de l’achever pour cesser cette mascarade montait aux tempes de Darth Oracci : il refusait de parler ? Bien dans ce cas il mourrait ici. Avait-il seulement les informations qu’elle lui réclamait ? Plus le temps passait, plus elle en doutait : bien que le Conseil Jedi soit des plus idiots dans ses prises de décision, il était peu probable qu’ils soient suffisamment stupides pour confier ce genre de renseignements à un primate à peine plus évolué que ce Ses’kai Mora. L’envie de l’achever pour arrêter définitivement le petit manège débilitant de cette contrefaçon de Jedi bas de gamme se faisait pressante… Mais elle savait qu’elle était déjà allée beaucoup trop loin pour retenter l’expérience. La Sith enfermée dans son armure s’était attendue à une protestation du Haut-Inquisiteur mais ce dernier n’en fit rien et se contenta de s’asseoir et de nettoyer ses vêtements avec le même flegme que celui d’un chirurgien ayant terminé une opération s’étant mal passée et soucieux d’effacer les traces de son œuvre.

Surprenant. Cependant Darth Oracci se doutait qu’il ne réagirait pas de la même façon si elle allait plus loin. Ysanne Ha’mi fit également un geste de la main au même moment ou l’umbarane avait cessé ses éclairs, signe qu’elle en avait visiblement assez vu pour le moment. Puis elle s’avança vers le détenu, la Dame Sith fit un pas en arrière pour maintenir une certaine distance et ne pas donner l’impression qu’elle allait achever Ses’kai avant qu’elle n’ait pu lui parler. Les paroles de la jeune femme ramènent le Jedi Noir à une certaine réalité, brisant ses rêves de grandeur comme la coque d’une corvette s’écrase contre un astre tellurique.

En un sens Ses’kai révéla avoir été sévèrement critiqué par le Conseil Jedi. Ce n’était pas vraiment ce que la Dame Sith avait demandé comme information, mais au moins ce n’était pas une chose inintéressante. Un demi-renseignement était déjà un début, une preuve que la méthode de la Sith pouvait être plus efficace que celle du spécialiste de la torture assis à se faire les ongles ? Probablement, mais jamais Darth Oracci ne se risquerait à formuler cette pensée à voix haute devant Darth Khorog. Du moins pas aujourd’hui, et pas devant l’impératrice ou le détenu… Ç’aurait été beaucoup trop tôt, et les plans de la commando Sith exigeaient un certain sens du timing. Prenant les deux Sith à part et parlant à voix basse pour ne pas être entendue du prisonnier, Ysanne leur donna l’ordre de ne pas le tuer au grand dam de la Dame Sith, mais qui obéirait scrupuleusement à cet ordre et hocha simplement la tête en guise de compréhension.

Elle se retourna lentement vers Ses’kai Mora, contemplant son corps calciné par la foudre, recouvert de cloques. Darth Oracci le considéra un instant avant de soupirer en repensant à ce qu’il avait pu à nouveau parler. Sa voix méprisante, transformée par son casque s’éleva à nouveau après un ricanement trahissant à la fois son amusement, mais aussi un certain agacement devant des paroles aussi creuses que stupides.

- Coruscant hein ? Pauvre enfant. Vous êtes plus attardé que je le pensais. Si vous aviez ne serait-ce qu’une miette de vérité, vous réaliserez l’ampleur de votre ignorance…

Elle n’en dit pas plus, mais son ton était des plus légers, amusée de la phrase de Ses’kai qu’elle ne pensait pas être suffisamment idiot pour croire sérieusement ce qu’il venait de dire. Même les plus naïfs au sein de l’Ordre Jedi ne pouvaient pas assurer qu’aucun Sith n’avait marché sur le joyau galactique autour duquel tout gravitait. Les Sith étaient des menteurs réputés. Mais parfois la simple vérité paraissait si invraisemblable qu’elle était souvent prise pour un mensonge odieux, impossible, trop gros pour être véridique. Pourtant les exemples ne manquaient pas : Lana Anthana, Côme Janos… ces deux exemples à eux-seuls prouvaient à quel point les Jedi pouvaient être aveugles. En un sens cela faisait un point commun entre le captif à la peau carbonisée et ses anciens pairs. La Dame Sith poursuivit lentement et avec un certain calme, ayant réussi à se tempérer mais sa voix n’avait plus rien de rassurant tant elle était devenue froide, assénant vérité sur vérité.

- Continuez de vous raccrocher et de nous résister. La République entraînera l’Ordre Jedi dans sa chute. Mais vous ne serez probablement plus de ce monde pour avoir le privilège de pouvoir assister à ce spectacle contrairement à nous…

Sans en dire plus et d’une façon quelques peu indifférente, elle tira le couteau de survie qu’elle avait aux côtés de son sabre laser, un équipement de base pour tout commando impérial puis fit passer le bout de son doigt sur la pointe de la lame. Mais elle ne s’approcha pas pour autant du détenu qu’elle ne regardait même plus. Darth Oracci se contenta d’ajouter une dernière chose.

- Vous nous servirez. Vous nous appellerez maîtres. Ou vous périrez comme la dernière de ses vermines arpentant les ruelles de Nar’Shaddaa et qui espère un dernier glitterstim pour ne pas sentir la mort le cueillir. Vous mourrez en victime, et non en combattant : vous avez été vaincu par une apprentie. Ce simple fait devrait vous faire prendre conscience de votre insignifiance et votre impuissance à concrétiser vos ambitions. Vous êtes trop faible pour être votre propre maître…

Une pensée traversa l’esprit de la Dame Sith. Combien de temps cela lui prendrait pour éclater l’ensemble des cloques présentes sur le corps du captif à l’aide de ce couteau ? Elle l’ignorait, mais pour l’heure elle préférait laisser le champ libre au Haut-Inquisiteur tant qu’il ne quitterait pas la salle.
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Le draethos se sentait étrangement mal à l’aise. Quelque chose dans la pièce ne lui plaisait pas. Il avait beau chercher qu’est ce que cela pouvait être mais il ne parvenait pas à y mettre la main dessus. Peut être était-ce ses outils ? En manquait-il un ? Il vérifia prestement mais non, ils étaient tous là. Il prit le temps de réfléchir et d’observer calmement autour de lui. Était-ce le jedi qui en était la cause ? Peut être … en l’état cependant Khorog ne pouvait pas tellement l’interroger comme il le souhaitait. En ce cas qu’est ce qui pouvait bien causer le malaise du Haut Inquisiteur … ah ça y est ! C’était la médiocrité de la situation présente ! Il fallait y penser bien sûr. Les Sith passaient pour des crétins fini parce l’autre pintade ne savait visiblement pas se taire. Et l’Impératrice semblait pas se lasser de l’entendre jacasser. Ce Sith dont le visage et la voix étaient masqués, parlait sans commune mesure, sans vraiment laisser la place aux autres. Même l’Impératrice lui laissait le champs libre. Dans sa démarche, l’étrange Sith allait et venait ici et là. Un couteau de survie à la main le Sith s’amusait visiblement à fantasmer quelques tortures. D’ailleurs qu’est ce qu’il faisait avec un couteau de survie ?! Bon sang c’était un centre de torture, les Sith présent dans la pièce n’avaient aucune utilité de tels objets !

Sans s’en rendre compte, Darth Khorog s’était mis à détailler cet étrange Bibendum qui occupait toute la pièce et monopolisait tout l’oxygène qui s’y trouvait. À sa façon de marcher et de tenir le couteau, il en déduisit assez facilement qu’il s’agissait d’une personne assez porté sur la domination et doté d’une sérieuse soif de contrôle. Rapidement le Sith s’était approprié le prisonnier dont la torture était censé être le rôle du Haut Inquisiteur. Il notait aussi quelque chose de subtil à la démarche, l’allure de l’individu mystérieux. Un très léger, infime déhanchement gracile, une certaine délicatesse dans la gestuelle, d’autres détails que Khorog ne connaissait que trop bien. Il s’agissait possiblement d’une femme, humaine ou proche-humaine. Il n’en était pas tout à fait certain, mais la probabilité était importante. Il était habitué à repérer ce genre de détails chez ses interlocuteurs. La compréhension du Langage non Verbal était notamment un outil très utile. Tout dans l’attitude et les gestes de cet individu trahissait une très nette tendance à l’impatience et une nature autoritaire. Les pieds bien ancrés dans le sol, l’intonation de la voix et l’articulation de certains mots bien spécifiques tel que les mots « vérité », « ignorance » ou encore « insignifiance ». Ce dernier mot fut prononcé sans qu’elle ne s’approche du prisonnier. Elle se méfiait de lui peut être. En revanche le volume et le timbre de la voix indiquait une très claire assurance. Cette personne, quelle qu’elle puisse être, était doté d’une confiance en soit à toute épreuve, possiblement. Khorog n’avait jamais jusque là rencontré ce seigneur Sith et il n’avait pas l’habitude de présumer de la personnalité d’une personne sans en connaître les menu détails.

Darth Khorog était toujours assis dans sa chaise. Les jambes croisés il observait sans ciller cette femme sous son armure de soldat. La détaillant comme si elle n’était qu’une pièce de viande. Il mit de côté toutes les informations qu’il avait retenu. Et passa à l’Impératrice. Cette jeune femme se tenait en retrait. Proprement inexistante dans cette pièce elle laissait tout le travail à ses deux serviteurs et semblait profiter du spectacle. Elle ne semblait pas comprendre ce que Bibendum faisait. Elle ne comprenait pas non plus ce qu’il risquait de se passer. En cela l’inexpérience d’un apprentissage incomplet s’en ressentait clairement. Il y avait autre chose cependant. Un détail qu’il ne parvenait pas à percevoir. Elle semblait inactive tout en ne l’étant pas. Pourtant Khorog ne ressentait chez elle aucun usage de la force dans l’immédiat. Seul la puissance notable de Darth Bibendum s’en ressentait et masquait tout autre utilisation possible dans la pièce.
En s’approchant du presque-cadavre, elle appréciait l’odeur de chair brûlé. Khorog se demanda si elle savait seulement quel goût avait un humain. Lui il le savait, et cette viande là était trop cuite … quel gâchis.

Ses’kaï lui était terriblement amoché. Khorog était assez triste de le voir ainsi. Il avait l’impression de perdre un nouveau jouet et ne pouvait s’empêcher de ressentir de la colère. Aurait-il dû tuer Darth Bibendum ? Non, il n’aurait pas pu prendre le contrôle du jedi. À moins peut-être que le laisser tuer des Sith pourrait le faire basculer ? Non, il était déjà un jedi noir. C’est sa loyauté qu’il faut briser pour obtenir des informations. Mais ils n’avaient pas assez d’informations pour comprendre qu’est-ce qui pouvait bien relier Ses’kaï Mora à ces Jedi trop propres pour lui. Peut être qu’il était impossible à briser en réalité. Ces gens là n’existaient pas, mais parfois les méthodes qui fonctionnent ne sont pas celles dont on dispose.

Darth Khorog lui savait pertinemment qu’il était bien meilleur que les autres pour faire parler quelqu’un, le torturer et lui retourner le cerveau. Mais il agissait sur la durée. Peut être qu’ici, le temps pressait ? À moins que ce ne soit juste l’impatience d’une apprentie mal formée et celle d’une Sith trop ambitieuse pour réfléchir. Khorog se sentait las, terriblement las. Il avait tellement de travail et le voilà qu’il observait des pisseuses faire son travail ! Bon sang c’était tout de même un sacré morceau ce Ses’kaï et il était déjà presque mort. Qu'espérait elle tirer de cet individu ? Des codes secrets ? Il ne savait rien visiblement. Il n’était pas apprécié par ses pairs et il ne voulait pas être sauvé.

Cela en revanche était bon pour eux. Cela signifiait qu’il ne faisait pas assez confiance envers l’Ordre Jedi quant à une potentielle mission de sauvetage. Il était particulièrement défaitiste et souhaitait mourir. Cela le draethos l’avait remarqué plus tôt. Mais ce qui était étrange, c’est qu’il ne cherchait pas à profiter de la situation. S’il était si noir que cela, il n’aurait pas hésité à marchander avec les Sith, pour tenter de retrouver la République plus tard. Il restait là, se contentant d’attendre la mort et d’insulter ses tortionnaires. Peut être était-ce une mauvaise solution que de le torturer lui ? Peut être était-ce une mauvaise voie que de penser qu’il puisse craquer face à la souffrance physique ?

Avant que qui que ce soit ne puisse à nouveau s’en prendre à lui, le draethos se mit à parler. Il opta pour une voix calme. Une diction claire, lente et une intonation douce. Il se réajusta pour être assis de façon plus posé, plus calme. Tel l’un de ces ennuyeux jedi, il prit la posture de la paix et de la contemplation.

- Monsieur Mora, il me semble que nous avons peut être emprunté une mauvaise route avec vous. Cette résistance qui est là votre aux … insistances de mes collègues, est tout à fait admirable. Vous savez, je comprends tout à fait que la souffrance physique ne vous est d’aucune importance. Après tout vous recherchez la mort maintenant. Cependant, cette ténacité qui est la vôtre m’indique que vous, contrairement au Conseil de l’Ordre, vous tenez beaucoup à vos frères et sœurs Jedi.

Le Sith prit une pause, afin de laisser le jedi, et surtout les deux autre pintades, comprendre le sens de ses paroles et ce qu’il avait comprit.

- Si cela peut vous convaincre de parler, je serais ravis de capturer, après enquêtes, vos cher petits protégés jedi pour les torturer devant vous. Quand nous vous aurons tranchés les bras et les jambes, vous serez contraints de nous voir détruire la vie de ces gens et les corrompre, les ramener vers l’Ombre et la doctrine des Sith.

Le daethros s'abstint de sourire, mais il restait calme, en apparence du moins.

- Il est honorable de chercher à protéger les vôtres. Mais cette abnégation, ce sacrifice ne leur servira pas. Car plus vous résistez, et plus ceux que vous cherchez actuellement à protéger en souffriront. De plus, je pense que vous sous-estimez l’importance que vous porte le conseil Jedi. Vous êtes l’un des leurs et s’ils apprenaient ou vous êtes actuellement, ils n'hésiterons pas à tout faire pour vous sauver. Et cela, vous le savez tout aussi bien que moi. Vous avez le droit de les détester, je ressent cette colère en vous. Mais je sens aussi de l’attachement et la peur. C’est à vous de faire votre choix. Nous ici, avons tous le temps qu’il nous faut.

Ses'kai Mora
Ses'kai Mora
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Bla, bla bla.
Quel ennui, les Siths, mais quel ennui ! Et pour ne rien arranger, le fait que la masquée l'ait oublié sur le grill réduisait grandement l'énergie dont il disposait pour rester conscient. Il avait le sentiment de vaciller entre l'éveil - et sa haine lucide - et le coma, où il ne pourrait que rêver de leur tordre le cou.
En fait, ils parlaient tellement alors qu'il était si mal en point qu'il distinguait - ou comprenait - à peu près un mot sur deux, ce qui était déjà à son goût deux plus qu'assez pour lui taper sur les nerfs. Il n'avait ni envie de les écouter, ni de leur parler, ni de supporter leur pitoyable existence. Quant à seulement envisager de réfléchir à leurs propos déviants, même pas dans une autre vie !
Il sombra pendant une seconde, avant de relever un visage las, comme celui d'un vieil homme obligé de supporter des enfants bruyants qui jouent dans son salon. De ce que ses neurones court-circuités avaient retenu, la morveuse voulait jouer aux grandes. La prise électrique ambulante essayait de se rendre plus importante qu'elle ne l'était, et le requin imitait un sénateur interrogé par la police.
Pas un pour rattraper les autres...


"Pffft !" fit-il en leur tirant la langue, sentant ce seul geste lui envoyer des éclats de douleur à travers toute le crâne.

Pourquoi se foutait-il d'eux, aucune idée précise. C'étaient des Siths, ça lui suffisait. Des Siths bavard en plus ! Que pouvait-il y avoir de plus exaspérant que ça ?
Il fronça les sourcils, trouvant dans les délires de son cerveau qui tentait de reboot toutes ses fonctions une source d'intérêt bien plus grande que celle des ses trois bourreaux. C'était facile de trouver plus pénible qu'eux : La même chose, en version enfant. Le Thyrsian grimaça rien que de l'imaginer. Comme quoi, les "philosophes" du temple avaient raison. Ça peut toujours être pire.
Il banda ses muscles engourdis par les décharges pour lutter contre la torpeur, trouvant dans l'effort physique et la douleur un bon stimulant pour éviter de sombrer, bien que ses entraves l'empêchaient de le moindre geste, sinon de bailler largement pour manifester son ennui.
C'est que ça faisait vraiment du bien en plus, créfieu.


"Vous êtes d'un chiant..."

Ses'Kai cliqua des yeux plusieurs fois pour s'assurer qu'il y avait bel et bien trois individus, trois êtres vivants, faits de chair et de sang à défaut de cervelle, devant lui car il commençait à se demander si on avait pas programmé trois cyborgs pour répéter en boucle une poignée de phrases.
Mais non. Visiblement, ça faisait un point pour les machines, zéro pour les biologiques.


"Visiblement, vous vous faites bien frémir le slip à vous clamer les maîtres de la galaxie, à vous croire les plus forts, les plus malins... sa voix était enrouée, cassée, plus faible qu'à l'accoutumée à cause de son état, mais ça ne l'empêchait pas d'être railleur, méprisant en attendant, z'avaient quand-même besoin de v'nir à trois pour vous vanter devant un Jedi qui crève déjà d'ennui."

C'était une bien maigre consolation, mais il y avait au moins un seigneur sith, une apprentie et un pignouf au pif, qui s'enfermaient volontairement avec lui. Comme ça, ils allaient pas comploter ailleurs pendant ce temps là, comme quoi, même enchaîné il était plus utile que la plupart des Jedis dans le combat contre l'Empire.
Il renifla bruyamment. Il leur aurait volontiers craché dessus, mais après ses dernières rafales, il était un peu tôt pour recommencer. Dommage. Tant pis, au lieu de quoi il tourna un rictus dédaigneux vers le requin.


"T'es sûr qu't'as pas bossé chez les Consulaires toi, dans l'temps ? Parce que pour débiter autant de conneries à la fois, faut bien se prendre pour un sage. Pfeh en fait, il avait envie de s'amuser. Quitte à ne pas pouvoir se battre MAIS d'être privé de l'insupportable "bonne morale" de ses confères, autant rentabiliser ce temps fais moi plaisir, Poiscaille. Si tu ramasses un ou deux trou de balle de Padawan prêt à supplier de changer de bord, laisses moi découper le plus gros. Ils voulaient pas me laisser faire au temple."

Ah, combien de fois était-on venu lui crotter dans les bottes parce que "Ses'Kai il a violenté un apprenti", ou "Le Chevalier Mora a tenu des propos vulgaires et blessants en public" ou encore "Il a tapé un autre Jedi, c'est absolument immoral !" ?
Plus il essayait d'entraîner ces crétins, et de leur montrer que c'est pas en leur faisant des câlins tout habillés qu'ils en feraient des hommes - et des femmes, ou des...Trucs, le cas échéant - plus les membres de l'Ordre faisaient leur flippette.
Peut-être que s'il avait effectivement coupé un bras ou deux, arraché un oeil, défoncé une cage thoracique... Peut-être qu'il y en aurait au moins quelques uns qui se seraient dit que c'était sûrement une bonne idée de faire plus de muscu ? Il n'y avait qu'une seule façon de trouver la réponse, et la méthode alléchait assez le fauve de Thyrsus.
Il ricana, le son se changeant en ronflement disgracieux lorsque sa gorge irrité tenta de tousser en même temps.


"Ma seule peur, c'est d'crever d'ennui ici à vous écouter. Toi tu m'fais un peu marrer, avec tes "monsieur Mora". Hin ! il avait encore du mal à s'en remettre tant c'était hilarant. N'est-il pas ? "Payes moi une putain, une coriace qui cassera pas au premier cou, et Togruta, j'préfère. Et fais moi visiter l'coin. J'veux une autre chambre, j'aime pas la déco ici."

Le regard dans le vague, alors que chaque battement de son coeur qui semblait s'alimenter par la puissance sombre de Dromund Kaas qui attisait sa rage naturelle envers toute chose faisait pulser une onde de douleur dans son corps, Ses'Kai désigna tout de même les deux autres du menton, l'effort lui crispant la mâchoire.

"Et enfermes donc ces deux truffes qui t'piquent ton job, "monsieur le grand tortionnaire chauve", pendant qu'on va s'pinter et bouffer d'la morue. il voulut rire, mais ne fit que se racler la gorge, imitant presque un vieux moteur à l'agonie "J't'en dirais pas plus qu'ici, bien sûr. Mais au moins, on pourra s'marrer "entre gens civilisés", heh."

Le Thyrsian n'était pas tout à fait certain de ce qu'il racontait, ou dans quel but...mais ne s'en souciait guère. Si ça lui venait en tête, c'est "que la Force en avait voulu ainsi" alors il ne voyait pas de raison de se priver de libérer ses mots délicats.
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______Alors que je m'éloigne je me rends compte que l'homme semble se moquer de ce qu'il peut lui arriver, il n'y avait donc rien de plus à tirer de celui-ci pour le moment. Comme je l'avais ordonné Darth Khorog allait sans doute reprendre là où Darth Oracci l'avait interrompu, s'il pouvait encore travailler avec un captif dans cet état. En soit cela importait peu du moment que je pouvais rester dans l'ombre à travailler l'esprit du Jedi à petit feu, puisque je n'étais pas venue ici pour entendre l'homme reciter les même insultes encore et encore…

______À vrai dire je trouvais ce système de défense pour le moins inutile, gâcher sa salive lorsqu'on était captif n'apportait jamais de bonne choses, au contraire. L'homme découvrirai peut-être cela avec le temps, car du temps nous en avons à revendre et il allait le comprendre tout comme Amanda l'avait compris en son temps. Je reprends ma place à l'écart laissant les deux Sith continuer le petit jeu s'ils le souhaitaient, mais je n'allais plus chercher à interagir avec le Jedi.

______Fermant les yeux je me replonge dans la Force cherchant à nouveau des failles dans l'esprit du Thyrsian sans véritablement essayer de forcer les choses ne voulant pas tuer ce pauvre bougre. Une à une je me recite les leçons apprissent avec Darth Tarkan il y a des années de cela et les diverses façons de venir infiltrer l'esprit d'un être vivant. Pour chacune d'en elles je repasse en revue mes différents essais sur Amanda, ce qui semblait marcher sans peine et ce qui posait plus de problèmes. Avec Ses'Kai le plus délicat était de trouver la bonne approche, la faille dans laquelle j'allais pouvoir m'infiltrer durablement et faire ce que bon me semblait avec son esprit.

______Tenter une autre approche pouvait souvent débloquer une situation et j'avais plusieurs idées à ce sujet, mais j'allais devoir trouver les bonnes personnes pour mettre tout cela en place. Cela allait prendre un peu de temps, mais c'était sans doute un mal pour un bien puisque cela allait permettre à l'homme de guérir en partie. Cela allait aussi m'offrir plus de temps pour venir essayer de sonder son esprit, car s'il était sur la défensive en ce moment cela ne serait pas toujours le cas et je le savais par expérience.

______Amanda m'avait résisté pendant longtemps, mais elle n'avait pas pu être alerte à toute heure du jour et de la nuit. Cela allait en être de même avec Ses'kai…



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