Tonamdri Gonxarpil
Tonamdri Gonxarpil
Messages : 473
Eclats Kyber : 0
Fiche de présentation

Nom : Gonxarpil

Prénom : Tonamdri

Âge : 21 ans

Race : Trandoshan

Côté de la Force : Neutre

Rang désiré : Militaire

Armes :
- Un pistolet-blaster. Infligeant des dégâts modérés, Tonamdri son excellente maniabilité, lui qui n'est pas forcément très agile de ses doigts. Cette maniabilité s'acquiert aux dépens d'un canon court, n'offrant à l'arme qu'une portée pratique de 15m, au-delà les missiles d'énergie perdent leur capacité léthale et deviennent trop imprécis.
- Un fusil-blaster. Parfois, Tonamdri a besoin d'abattre une cible à moyenne voire longue portée. En la matière, son pistolet-blaster, bien qu'extrêmement maniable, montre vite ses limites. Aussi Tonamdri possède-t-il également un fusil-blaster, dont il se sert moins souvent mais dont la portée pratique est de 70m. Tonamdri a la possibilité d'y ajouter une lunette amovible, c'est ainsi qu'il s'est déjà servi de ce fusil en se positionnant en haut d'un toit pour abattre une cible au sol à la manière d'un sniper.

Caractéristiques :

FORCE█ █ █ █ █ █ 6/6
DEXTÉRITÉ█ █ █ █ █ █3/6
AGILITÉ█ █ █ █ █ █3/6
CONSTITUTION█ █ █ █ 4/5
INTELLIGENCE█ █ █ █ █ █3/6
SAGESSE █ █ █ █1/5
CHARISME█ █ █ █ █ █3/6

Points forts :

• |Trandoshan| La capacité de régénération du corps des Trandoshans est universellement connue, comme celle des Hutts. Cette capacité s'atténue et même disparaît une fois un certain âge acquit, avant la vieillesse, mais Tonamdri est encore un jeune adulte en pleine possession de ses moyens, et ses capacités régénératrices sont performantes. Par ailleurs, on a tendance à oublier que les Trandoshans ont également une vision infrarouge. Ainsi, Tonamdri est capable de voir dans l'obscurité complète.

• |Force colossale| Tonamdri a beau avoir un physique de minot pour un Trandoshan, ne vous laissez pas surprendre, car il pourrait tenir tête à un Wookie dans un rapport de force physique. Combien de mâchoires a-t-il fracassées d'un coup de poing. Et ses coups de pied ont beau être lents, ils sont dévastateurs. Tout cela est inutile quand Tonamdri tire au blaster, certes, mais le Trandoshan ne doit jamais être considéré comme désarmé, car en une claque il peut vous sonner au sol.

• |Entrées dans l'Espace Hutt| Tonamdri est considéré comme le fils, sinon comme le favori, d'un jeune Hutt du Kajiidic Djiilo qui entretien des relations cordiales et commerciales avec la République. De ce fait, Tonamdri a d'autant plus de facilité à entrer dans l'Espace Hutt, au moins dans une partie. Son “père” Hutt étant toujours vivant, il peut à tout moment bénéficier de son réseau de contacts, et celui-ci est large, pour obtenir des faveurs. C'est toujours un atout de bénéficier d'un tel réseau dans l'Espace Hutt.

• |Lézard des sables| Tonamdri est doté d'une physionomie particulièrement résistante aux environnements arides. Des planètes comme Tatooine ou Korriban, pour citer les plus connues, pourraient être des destinations de vacances pour lui – nonobstant la présence de l'Empire sur la seconde. En contrepartie, il est certes plus sensible au froid, mais pas plus que n'importe quel autre Trandoshan ou humanoïde reptilien à sang froid.

• |Jeu| Ayant vécu dans un palais où il pouvait se livrer à toutes sortes de loisirs, Tonamdri est devenu très bon dans un certains nombre de jeux, notamment bien sûr au pazaak. Passionné de huttball, Tonamdri suit tous les matchs possibles et a déjà remporté de l'argent en pariant sur ce sport. Autant de moyens pour Tonamdri de gagner des crédits en plus de sa solde, ou encore de miser des informations en mettant en jeu la collaboration d'un contact réticent.

Points faibles :

• |Pied lourd| La puissance musculaire de Tonamdri pourrait le prédisposer aux prouesses athlétiques, et pourtant il est tout sauf un sprinteur. Certes, en un coup de pied, il déploie une force phénoménale dans la jambe, surtout utile en combat ; mais paradoxalement, quand il s'agit de courir, le Trandoshan est bien pataud, ses foulées sont lourdes et lentes.

• |Sans filtre| Tonamdri semble ne pas avoir de tabou. Il peut parler librement de choses crues ou impudiques sans comprendre que celui puisse gêner ses interlocuteurs. Il a donc bien du mal à sentir où se trouve à chaque fois la limite de ce qu'il peut dire, des sujets qu'il peut aborder. Sa curiosité enfantine l'amène aussi à poser des questions indiscrètes sur des sujets parfois très personnels.

• |Tête brûlée| Du genre borné et impulsif, Tonamdri fonce parfois tête baissée sans avoir réfléchi aux conséquences de ses actes ou aux risques encourus. Il faut que quelqu'un soit avec lui pour le guider à la tempérance. Surtout quand il est question de combat, Tonamdri a tout de suite envie de foncer dans le tas et de dégommer tout ce qui bouge – enfin, heureusement, il fait encore la distinction entre allié et ennemi.

• |Immaturité| Sans forcément avoir des problèmes par principe avec l'autorité, Tonamdri ne supporte pas les interdits, la contrariété et la frustration, et réagit dans ces cas avec immaturité. Il peut faire des caprices, bouder, devenir turbulent pour manifester son mécontentement, ou encore insulter. Ce qui est donc le plus souvent reproché à Tonamdri est de ne pas savoir se comporter en adulte.

• |Naïveté| Une éducation d'enfant gâté dans un palais se traduit aussi par un manque de confrontation à la dureté du monde. Tonamdri n'est pas habitué à se confronter à des manipulateurs, à des contrebandiers. Pour quelqu'un qui a grandi dans l'Espace Hutt, il n'est presque jamais descendu dans des bas-quartiers, là où règne le danger. Il ne sait pas suivre les jeux politiques de ceux qui évoluent au contraire tout là-haut. Tonamdri pense que la guerre, c'est bien parce qu'on tue des méchants. Il a une vision très ingénue sur plein de choses. Cela le rend facilement manipulable, et il ne faudrait pas qu'il tombe entre de mauvaises mains.

Caractère :

Beaucoup de personnes commenceront par décrire Tonamdri comme un enfant pourri gâté. Ayant été élevé comme le favori d'un Hutt dans son palais, il a grandi comme un enfant-roi, à qui rien ou presque n'était refusé. Fatalement, cela a des répercussions sur son caractère. Tonamdri ne supporte pas la frustration, la contrariété ; cela ne se transforme pas forcément en violence, mais le plus souvent en caprices. Tonamdri peut ainsi avoir des réactions immatures, comme “bouder” quelqu'un parce qu'il ne lui donne pas ce qu'il veut, par exemple. Il se braque facilement face à la contradiction. Il est donc très difficile d'avoir un débat constructif avec lui. Ce n'est pas quelqu'un de très facile à vivre.

Il a pourtant un très bon fond. Tout Trandoshan qu'il est, il a beau avoir la bagarre dans le sang, Tonamdri est sensible, empathique, s'inquiète du bien-être des autres... en tout cas de ceux qu'il ne considère pas comme ses ennemis. Car face à un ennemi, son attitude peut changer du tout au tout : il aura un plaisir cruel à lui faire du mal, éprouve une satisfaction à tuer, et ne s'oppose pas à ce qu'un ennemi soit torturé, quand il ne l'appelle pas lui-même de ses vœux. Cela fait donc contraste quand on le voit être aux petits soins avec les personnes qu'il apprécie. Avec les inconnus, Tonamdri est d'un premier abord amical, appréciant les nouvelles rencontres.

Il n'a donc peut-être pas reçu une bonne éducation, mais son cœur est vertueux, hormis une tache sombre qui peut le révéler sous ses pires aspects.
En somme : amical avec les inconnus, attentionné avec ses amis, cruel envers ses ennemis, tel est Tonamdri.

Ayant grandi dans le luxe et ayant un rapport très trouble à la figure paternelle, figure qui a été occupée par un Hutt l'ayant encouragé à la luxure, Tonamdri manque de tabous. Il peut demander les choses sans politesse, et ne s'encombre parfois pas de savoir s'il a la permission de faire telle ou telle chose. C'est un sans-gêne. Même dans sa façon de parler, il peut aborder des sujets crus sans prendre de pincettes.
Toutefois, comme il n'aime pas faire du mal – sauf s'il estime que c'est mérité – il sera affecté de constater qu'il a pu vexer quelqu'un sans le vouloir.
Tonamdri a aussi la curiosité des enfants, qui l'amène à poser beaucoup de questions, sans forcément grand intérêt, et parfois sur des sujets très personnels où il se heurtera à la barrière de son interlocuteur. Mais ce sera là encore fait de façon ingénue, sans mal y penser.

Comme un enfant, il aime passer son temps à jouer, à s'amuser. Il évite de s'entourer de personnes “trop adultes” qui considèrent que le jeu est un luxe, que l'oisiveté est une paresse, qu'il y a toujours quelque chose de plus utile à faire que de prendre du bon temps. N'ayant naïvement pas conscience de la dureté du monde, Tonamdri arrive même à considérer la guerre comme un jeu. Quand il doit partir au front, dans son esprit c'est : « Youpi, je vais aller tuer des méchants ! ». Il ne réalise pas les affres de la guerre et ne comprend pas bien quel intérêt on peut avoir à faire la paix avec l'Empire.

Description physique :

Mesurant 1m88 pour 117kg, Tonamdri présente une couleur d'écailles assez particulière pour un Trandoshan, puisque sa peau est majoritairement noire, quoique parsemée par endroits de pigments beiges, notamment sur le dessus des épaules, au niveau des omoplates et sur les mollets. Cette couleur beige fait plus franchement contraste sur certaines parties de son corps : sa poitrine, son ventre, sa gorge, sa mâchoire inférieure, l'intérieur des mains et la plante des pieds. Ses yeux alertes possèdent une couleur rouge qui fait briller son regard jeune et dynamique. Sa bouche s'étire en largeur avec des lèvres fines, et est surmontée d'un nez un peu discret, les Trandoshans ayant généralement de larges narines apparentes, tandis que celles de Tonamdri, bien que tout aussi larges, sont plus inclinées et moins profondes, et donc moins apparentes. Son crâne est orné de quelques rangées de pointes cornées partant du haut de ses yeux vers l'arrière.

Tous les Trandoshans n'ont pas le même nombre de doigts. En ce qui concerne Tonamdri, il possède trois doigts à chaque main, et quatre orteils à chaque pied. Les doigts de ses mains sont très épais et se terminent chacun en une longue griffe très pointue. Parmi les trois doigts de chaque main se trouve bien sûr un pouce opposable, pour la préhension d'objets, mais comme chez tout Trandoshan, les doigts de Tonamdri sont bien trop peu agiles pour effectuer des manipulations précises. Quant à ses pieds, toujours nus, ils sont épais, musculeux, peu agiles mais puissants, les orteils sont relativement courts mais leurs griffes sont tout aussi tranchantes que celles des doigts, et Tonamdri s'en sert souvent en combat.

En civil, Tonamdri s'habille de façon légère, d'autant qu'il cherche en général la chaleur. On le croise donc souvent torse nu, ne portant qu'un simple pantalon de tissu. Autant que c'est la tradition de son peuple, il ne porte jamais de chaussures ; même quand il porte l'uniforme militaire, le Trandoshan reste pieds nus. Enfin, bien qu'habitué au luxe d'un palais, Tonamdri n'a pas pris pour habitude de porter des fétiches. Ni collier, ni bracelet, ni rien de ce genre sur aucune partie du corps.

Histoire :

« Ton nom est un peu trop long à mon goût... Comment allons-nous te nommer ? Mmmmh... Tonamdri Gonxarpil... Ton ? Tonam ? Mmmh, non, ça ne me plaît pas... Tonamdri Gonxarpil... Drig ? Drig ! Mmmmh, oui, ça me plaît bien, Drig... Mon enfant, désormais, ton nom sera Drig. »

Lobuumga a ainsi été la première personne à attribuer ce diminutif à Tonamdri. Il faut dire que le Hutt a élevé le petit Trandoshan comme un père, ce qu'il est étrangement devenu aux yeux de celui-ci. Issu du Kajiidic Djiilo, il vit encore aujourd'hui sur Nar Kaaga, planète sur laquelle Tonamdri a grandi. Pourtant, au départ, la relation entre le Hutt et l'enfant était censée plus se rapprocher de celle de maître à esclave. Ne jugez pourtant pas Lobuumga trop vite, les choses ne sont pas aussi sordides qu'elles pourraient en avoir l'air.

Officiellement, le Kajiidic Djiilo a aboli l'esclavage sur tout son territoire. C'est évidemment une façade afin de faciliter les relations commerciales voire amicales avec la République ; dans la pratique, les choses ne sont pas si simples, et parfois les Hutts savent naviguer sur des terrains flous pour maintenir certaines activités de façon ambiguë. Certains cherchent délibérément à s'entourer d'esclaves tout en habillant cette activité. D'autres sont convaincus de ne pas avoir d'esclaves, acceptant de se plier aux bonnes règles, même si leur façon de faire peut être librement appréciée ; c'est le cas de Lobuumga.

L'idée de Lobuumga, c'est de garder un œil sur la planète Trandosha et d'y exercer une certaine activité officiellement “humanitaire”, même si cette activité est tout sauf désintéressée. A titre personnel, Lobuumga rapatrie des orphelins trandoshans de leur planète jusque sur l'Espace Hutt pour leur trouver un travail près de lui ; ainsi, ces orphelins nouent des relations sociales et se trouvent une famille d'adoption et une activité, protégés du climat hostile et des coutumes barbares de leur peuple d'origine. Chacun se fera son opinion là-dessus, mais Lobuumga croit intimement que ce qu'il fait n'a rien de moralement répréhensible et est tout à fait compatible avec les lois républicaines. Après tout, il ne fait que rapprocher de lui des enfants qui n'ont rien pour tout leur donner ; d'un autre point de vue, ça peut être considéré comme une façon détournée de recruter des enfants vulnérables pour s'en faire de nouveaux esclaves bien dociles.

Tonamdri n'a jamais connu son père, mort d'une attaque de bête sauvage quelques semaines avant sa naissance. Quant à sa mère, il la perd à l'âge de deux ans dans un attentat. Il n'a pas de frère ni de sœur, et finit par être placé dans un orphelinat possédé indirectement par Lobuumga. C'est à l'âge de trois ans que, pour répondre à un appel de la part du Hutt, le petit Tonamdri est envoyé sur Nar Kaaga. Il est placé dans le palais du Hutt qui est tout de suite frappé par la couleur des écailles de l'enfant Trandoshan : le noir, c'est plutôt très rare chez cette race. Même si le corps du Trandoshan n'est pas entièrement noir, ça reste une dominante, et cela jouera probablement un rôle dans la place particulière que Tonamdri va tenir.

Derrière ses belles intentions, Lobuumga est un Hutt avec tous ses petits vices, voire ses gros vices. L'un d'eux est la luxure. Et même si le mot “esclave” est banni, de fait Lobuumga s'entoure de personnes quelque peu docilisées qui lui servent d'esclaves sexuels. Il sait d'avance que Tonamdri sera de celles-là.

Lobuumga prend en partie la charge de l'éducation du petit Trandoshan, même s'il s'entoure aussi de différents précepteurs. Il craque tellement sur cet enfant qu'il veut avoir une place particulière pour lui. Il ne veut pas que Tonamdri le voie simplement comme un maître, comme quelqu'un qu'il faut craindre. Il préfère être vu par cet enfant comme un confident, un ami, voire plus. Et à terme, pourquoi pas, un amant. Aussi bizarre et tordu que cela puisse paraître.

En grandissant, Tonamdri ne développe pas ce faciès carnassier et agressif qu'ont beaucoup de Trandoshans. Son œil pétille de dynamisme, de curiosité, et même si le jeune Trandoshan a le combat dans les veines et se montre assez bagarreur, Lobuumga sent qu'il y a beaucoup plus en lui, et au fil des années, le trouve véritablement de plus en plus... “mignon”. Attachant, et beau. Tant que le Trandoshan est un enfant, il se refuse tout attouchement, mais s'occupe tout de même de son éducation sexuelle, histoire déjà de le modeler pour ensuite pouvoir faire de lui ce qu'il veut le temps venu.

Les Trandoshans ont une croissance plus rapide et une longévité plus courte que celle de la plupart des races humanoïdes. A 15 ans, on peut les considérer comme adulte. C'est exactement à cet âge-là que Tonamdri a sa première relation intime avec Lobuumga, après avoir eu adolescent ses premiers rapports avec d'autres courtisans humanoïdes – pour ne pas dire “esclaves”. Cela trouble d'autant plus la nature exacte de la relation entretenue entre le Hutt et le Trandoshan. Tonamdri commence à considérer Lobuumga comme un père, mais de fait, la notion de “père” devient assez abstraite car forcément mêlée à d'autres notions. Malgré la différence d'âge, en termes purs d'années galactiques, entre le Hutt et le Trandoshan, Lobuumga reste un jeune adulte pour sa race. C'est comme si un Humain de 25 ans couche avec un Humain de 18 ans. Il n'y a pas de quoi être absolument choqué. Lobuumga est donc à la fois père, mentor et amant. C'est une relation complexe qui se noue entre les deux individus. Mais une relation très forte.

Si la grande majorité des gens voient les Hutts comme des êtres vils absolument dégoûtants, Tonamdri ne peut donc pas avoir cette vision. Il peut serrer la Limace dans ses bras, patauger pieds nus dans des traînées de mucus gluant et se faire lécher à en avoir de la bave épaisse puante sur la peau, sans jamais grimacer. Lobuumga vit son rêve. Tonamdri a conscience que les autres “courtisans” le regardent un peu de travers, mais ne comprend pas ce qu'il y a de si dérangeant dans sa relation avec le Hutt.

Toutefois, Lobuumga tient à ce que Tonamdri ne soit pas à ce point à part des autres humanoïdes vivant dans le palais. Une fois que le Trandoshan devient adulte, il lui mets donc une arme dans les mains et le confie à ses officiers pour un entraînement militaire. Autant que son amant soit aussi son garde du corps personnel, et puisse le suivre dans tous ses déplacements en assurant sa sécurité de près. A partir de l'âge de 15 ans, donc, Tonamdri commence à apprendre à tirer au blaster. Pistolets, fusils, matraques, grenades, il est entraîné à plusieurs types d'armes. Ses capacités de combat au corps-à-corps se révèlent dignes de sa race.

Un événement va toutefois faire basculer la vie de Tonamdri, et d'une certaine manière, celle de Lobuumga. Après quatre belles années de service en tant que garde du corps pour son mentor et amant dans son palais et parfois en mission extérieure, Tonamdri a 19 ans. Le Kajiidic Djiilo a ses ennemis, notamment d'autres kajiidics préférant se tourner vers l'Empire pour leurs relations commerciales. Or l'Empire n'aime pas la concurrence.
Un jour, deux Siths sont envoyés sur Nar Kaaga. Au bout de quelques assassinats, les Jedis sont alertés que le Kajiidic Djiilo peut avoir besoin d'aide pour éliminer plusieurs ennemis ayant infiltré leurs bases. Les deux Siths espèrent étêter tout un pan du Kajiidic Djiilo, et parfois, pour atteindre les plus grandes têtes, il faut d'abord couper les plus petites. Lobuumga est donc l'une des cibles des assassins Siths. Heureusement pas la première, car quand les Siths infiltrent son palais, les Jedis sont déjà arrivés.

Siths et Jedis se livrent alors un contre-la-montre en jouant au chat et à la souris dans le palais de Lobuumga. Ce petit jeu dure un peu trop longtemps jusqu'à se conclure devant le Hutt, en présence de son garde du corps préféré. Jamais formé à affronter des Siths, Tonamdri prend des risques inconsidérés et manque y passer. Au lieu de ça, l'un de ses tirs est redirigé sur son amant. Le cri de détresse du pauvre Trandoshan désemparé peut faire oublier qu'il faut bien plus qu'un tir de blaster pour tuer un Hutt. Grâce à l'intervention des Jedis, la vie de Tonamdri est épargnée alors qu'un ennemi à lame rouge était sur le point de saisir cette opportunité pour l'éliminer.
Empli de rage contre les deux Siths que les Jedis peinent à éliminer, Tonamdri braque son blaster vers les Siths que les Jedis réussissent de nouveau à trop accaparer pour qu'ils puissent l'éliminer. Mais après ce qu'il vient de se produire, Tonamdri hésite à tirer, ayant trop peur que cela ricoche de nouveau sur son mentor et amant. Sur son père, en quelque sorte. Sur l'être qu'il chérit le plus au monde dans une relation à jamais incomprise de tous.
Envahi par la peur, Tonamdri ne tire pas. Pas tout de suite. Il continue à braquer son blaster, attendant le moment opportun. Et ce moment arrive quand l'un des Siths parvient finalement à faire plier un Jedi à genoux devant lui en l'ayant affaibli avec des Éclairs de Force. Le Sith affiche ce fameux sourire victorieux de celui qui savoure l'instant où il a la vie de son ennemi entre ses mains. Puis il brandit son sabre-laser, prêt à décapiter le Jedi soumis. Puis... il s'effondre au sol, un trou fumant dans le crâne.

C'est le moment où Tonamdri, ayant vu sa vie et celle de Lobuumga sauvée par deux Jedis, a su à son tour sauver la vie d'un Jedi. L'autre Sith se sent ensuite piégé, et sachant qu'il ne va pas ressortir vivant de la situation, se jette droit sur le Hutt pour le trancher en deux, échappant aux attaques des Jedis... mais pas à la fureur aveugle de Tonamdri, qui plonge pour se projeter contre le Sith à la volée, prenant un risque inconsidéré pour sauver Lobuumga, comme s'il était prêt à se sacrifier pour lui. Percutant le Sith dans les airs, il retombe au sol avec lui, mais ne sait pas prendre l'avantage. Le Sith réussit à lui trancher la main gauche avant de se faire tuer pour de bon par un Jedi.

Un événement plus qu'éprouvant, où Tonamdri voit sa vie être sauvée par deux fois par les deux Jedis, tout en sauvant lui-même la vie de l'un d'eux ainsi que celle de son mentor et amant Hutt dans un geste héroïque où il aurait pu se sacrifier pour lui.
Les deux Jedis ne manquent pas de reconnaissance pour le Trandoshan dévoué.
Tonamdri, lui, n'avait jamais ressenti autant d'adrénaline. Sans les Jedis, Lobuumga et lui seraient probablement morts tous les deux. Cet événement le bouleverse. Il jure alors à Lobuumga de tout faire pour lutter contre l'Empire et son élite Sith. Le problème, c'est qu'il ne peut pas le faire en restant dans un palais sur Nar Kaaga.

Tonamdri sent qu'il va devoir prendre une décision déchirante. Mais son cœur restera insatisfait s'il reste au palais.

Il prie alors les Jedis, voulant repartir avec eux pour lutter activement contre l'Empire, et protéger tous les alliés de la République. Même à distance, il peut veiller sur Lobuumga, sur le Kajiidic Djiilo, et sur tous les innocents menacés par l'Empire. Il veut prendre part à l'histoire, au lieu de subir.
Voyant le dévouement du jeune Trandoshan de 19 ans, sa détermination et ses intentions, les Jedis acceptent.

Tonamdri se jette entre les bras de Lobuumga en lui promettant que ce n'est pas un adieu, qu'ils se reverront.

Il quitte Nar Kaaga et l'Espace Hutt, pour la République. Il est testé aux midichloriens : négatif. Tonamdri est déçu d'apprendre qu'il ne pourra pas devenir Jedi lui-même, car il s'était fait à l'idée de pouvoir affronter les Siths comme ces deux Jedis l'avaient fait devant ses yeux. Il reçoit tout de même leur recommandation pour intégrer le corps militaire républicain. Il doit d'abord accomplir une année de classes militaires. Bien qu'il ait déjà été formé au maniement des blasters, il doit ici apprendre en plus une certaine rigueur, le sens de la camaraderie, et plusieurs autres choses exigées par un corps d'armée plus que dans un corps de garde rapprochée d'un Hutt.

C'est une année très difficile pour Tonamdri. D'une part, l'éloignement de Nar Kaaga le chamboule, Lobuumga lui manque. Le Hutt avait auprès de lui cette présence réconfortante, chaleureuse, et en toutes circonstances, Tonamdri se sentait bien auprès de lui. Il sait très bien que se retrouver ici émane de son propre souhait, mais il n'a pas anticipé ce sentiment d'éloignement, d'être lâché seul au milieu d'une masse d'autres recrues. Le rythme de vie militaire ne lui laisse de toute façon pas le loisir de s'apitoyer.
L'autre difficulté pour Tonamdri vient du fait qu'il a été trop habitué à la vie de palais, surtout en tant que favori du Hutt maître des lieux. Tonamdri a un peu développé les mêmes vices que Lobuumga au fil des années. Il a été habitué à pouvoir manger à l'envi, à jouer avec d'autres courtisans et à pouvoir câliner quand il le veut. La privation est extrêmement pénible pour lui. Il est insatisfait des rations alimentaires, ne noue pas les relations qu'il voudrait avec ses camarades, n'a droit à aucun loisir. Il a bien du mal à se faire à la vie sur le camp, car ce n'est pas la vie de palais. Il se fait très souvent reprendre par ses officiers, s'attire les foudres de ses camarades, et est jugé immature pour son âge. Et plus il se fait sermonner, plus il se braque, si bien qu'à la fin de son année de classe, il n'en fait qu'à sa tête et devient un élément perturbateur. S'il avait pu devenir un Jedi, il n'aurait pas eu besoin de vivre tout ça... Il se dit qu'il serait directement parti affronter l'ennemi partout dans la galaxie. Il n'a pas conscience que la formation de Jedi est plus longue et plus exigeante encore que celle de soldat...

Tonamdri a 20 ans quand il finit ses classes. Il se passe peu de temps avant qu'il soit envoyé sur sa première grosse mission, au front contre l'Empire. Tout excité, il part pour Raxulon, et intègre la milice chargée de la protection de Gollourmi la Hutt, qui dirige la cité de Raxus ; il vient ainsi en support au Lieutenant Jessad, un Trandoshan tout comme lui. Sur place, il a le privilège de participer à l'arrestation d'un Sith. Ni plus ni moins. Il a l'impression qu'un rêve se réalise déjà, bien qu'il n'ait pas eu à affronter ce Sith directement. Ce dernier est un Gungan qui a été trouvé agissant en marge des forces ennemies. Peu importe l'histoire et les intentions de ce Gungan, Tonamdri a déjà capturé son premier Sith, et tué plusieurs soldats impériaux avant qu'une trêve n'ait été déclarée. Et, bien sûr, le fait d'avoir servie à la protection rapprochée dans le palais d'une Hutt, lui a rappelé Lobuumga.

Tonamdri languit de ne pas pouvoir être un Jedi, mais cette mission a eu tout de même l'effet de lui donner la sensation d'être à sa place. Pas la meilleure place, mais au moins ne subit-il plus la guerre. Il y participe, désormais.


Question HRP : Comment avez-vous connu le forum ? Je suis Glurba & Cie !
Luke Kayan
Luke Kayan
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Bonsoir, et re-re-re-re-re-re-re bienvenue!

J'ai bien aimé ta fiche, en plus les Jedis ont un premier fan officiel drunken !

Alors pour ma part je n'ai rien à redire excepté pour le 1 en sagesse. Je ne pense pas que l'armée accepterait une telle immaturité :/ Ou si l'on choisit de définir la sagesse selon les dés: avec aussi peu de capacités à se défendre. Je te conseillerais vraiment de mettre 2/5 pour un souci de réalisme, après comme ce n'est pas interdit par les règles, si tu insistes, je te le laisse, mais j'aimerais savoir si tu es vraiment prêt à jouer un gros "gamin" et/ou un incapable de la défense Razz
Tonamdri Gonxarpil
Tonamdri Gonxarpil
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Par “défense”, tu entends “défense mentale” ?

En fait, pour la petite histoire, au début quand j'ai commencé la fiche de perso, j'avais mis 2 en Sagesse.
Et puis au fur et à mesure que je peaufinais le caractère de mon personnage, je me suis dit : non, c'est pas possible, même 2 c'est déjà trop. Tonamdri a justement eu des problème pendant son année de classes militaires à cause de son comportement. L'un des points faibles que je mets en avant sur sa fiche est justement son immaturité : « Il peut faire des caprices, bouder, devenir turbulent pour manifester son mécontentement, ou encore insulter. Ce qui est donc le plus souvent reproché à Tonamdri est de ne pas savoir se comporter en adulte. ». Et puis en plus de ça, je me suis fait une autre réflexion : Glurba lui-même, mon gros Huttinou adoré chéri d'amour que j'adore, a démarré avec 1 en Sagesse. Et franchement, quand on compare les deux persos, y'a aucune raison pour que Tonamdri démarre avec plus de Sagesse que Glurba.
Glurba a depuis obtenu 2 en Sagesse, mais justement au fil des RP.
Et c'est justement ça qui sera intéressant avec Tonamdri : jouer un mec immature, parce qu'il a été élevé dans un contexte où il n'a pas pu apprendre à être mature (il a été élevé comme esclave sexuel déguisé dans un palais où il était le favori à qui tout était permis tant qu'il restait auprès de son maître), et voire comment en se confrontant aux autres il pourra évoluer.
Et en plus de son immaturité, Tonamdri est aussi quelqu'un d'impulsif, qui ne réfléchit pas avant d'agir, qui parle sans filtre au risque de vexer ou de gêner ses interlocuteurs, etc.
Y'a vraiment rien qui puisse justifier qu'il démarre avec mieux que 1 en Sagesse.

Il a encore tout à apprendre du monde et de la vie en société adulte.
Glurba a démarré avec 1 en Sagesse, et pourtant il n'était pas injouable : c'est juste un grand gamin dans sa tête, qui néglige les préceptes Jedis en s'adonnant à toutes sortes de plaisirs (gourmandise, paresse), qui aime se sentir proche des gens, qui refuse la méditation, n'écoute pas son intuition, etc. Et pourtant c'est mon perso coup-de-cœur et je le trouve très attachant et j'adore le jouer.
Bah Tonamdri, en ce sens, a beaucoup de défauts communs avec Glurba. Ca ne m'empêchera pas de lui trouver un intérêt à être jouer. Ce sera même justement l'un des intérêts de ce perso. Jouer quelqu'un qui n'a aucun interdit, qui ne supporte l'autorité que quand elle va dans le sens qui l'arrange, qui aime se battre, jouer, plaisanter, paresser, faire ce qui le chante quand ça le chante en se moquant de ce qu'on en pense.
C'est pas exactement la même chose que Glurba (sinon ça n'aurait pas d'intérêt, je ne vais pas me faire un Glurba-bis) mais non, Tonamdri n'a clairement pas plus de sagesse que Glurba. Razz
Luke Kayan
Luke Kayan
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Haha! Va pour un nouvel immature Razz

Validé! Tu connais le reste blablablabla Razz
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