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- "Vous souhaitez autre chose ?"

Le visage de Saani se redressa, alors que le visage du droïde restait lui complétement impassible. Et l'esprit déjà bien entamé par l'alcool, elle répondit tout de même :

-"Laissez la bouteille de Zadarian."

Et d'une simple pression sur son datapad, elle valida la transaction monétaire. Quelques crédits, en échange de cette bouteille. La cinquième, depuis son arrivée dans ce bar. Oh, elle n'avait pas commencé seule cette soirée, mais pour l'heure elle la finissait pourtant ainsi. Ils s'étaient réunis, tous, comme chaque fois. Tous ceux qui avait connu Gyl Tolkien, dans l'unique but de boire à sa mémoire. Et bien que cela fasse déjà quelques années, la sympathie qu'avait pu inspirée le Capitaine de l'Armée à l'époque était toujours présente, soudant le groupe d'une façon que l'officier aurait apprécié. Aussi se retrouvaient-ils, échangeant sur leurs dernières missions, sur la situation politique actuelles ou un quelconque autre ragot du moment, mais surtout, ils se retrouvaient dans ce bar, qui était de loin, malgré l'endroit, l'un des préférés du défunt.

-"A ta santé, Gyl. Et à celle de tous les réacteurs qu'on a cramé ensemble."

Après s'être servie un nouveau verre, Saani portait un nouveau toast dans son coin, accompagnée de sa seule ombre. Et alors que le Zadarian touchait ses lèvres, elle repensait à ce qu'elle venait de déclarer, aux souvenirs que ça lui rappelait. Et il y en avait plusieurs : le départ d'Ondéron, Artorias, la capture de Benson... Tant de souvenirs, et pour certains trop douloureux que pour être gérés par la blonde seule.

Nouveau shoot, et Saani s'affala dans son fauteuil.

-"Tu me manques, Gyl. Je suis... désolée..."
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Premier Semestre de l’année 21.573 • Coruscant, un bar dans les Bas-Fonds

Combien de temps qu’elle regarde son verre ? Putain… Toute la soirée en vrai. Elle a claqué la porte à la gueule de l’Astre et maintenant quoi ? Gonzy a disparu, pfouit ! Ses’Kai ? Pas de news. Les contrats ? Quedal. Putain de rien… Pourtant, elle a tout honoré, elle a tout géré et derrière ? Qu’a-t-elle fait de mal ? Merde ! Même rester sobre, elle a réussi ?! Et tout ça pour quoi ? Ah ! Oui, si… Elle a des putains de fusées dans les jambes maintenant, ça c’est grave cool. Elle a un super holo-pad dans le bras et elle peut se changer en dalmatien sur commande. Ouais… Bon. Elle est devenue genre, la twi’lek qui valait quinze-milliards de crédits et puis… Le néant. Le néant. Qu’est-ce qu’elle a envie de le boire ce verre…

Elle détourne les yeux un instant, fait le tour d’horizon de ce trou. Y a pas chat, ou presque. Nan, en vrai, y a plus chats mais rien de baisa… Ah ? Au fond, elle repère du mouvement. Une petite blonde ? Toute fringante… Jusqu’à présent, elle l’a pas remarqué parce qu’elle a pas été toute seule de la soirée. Un groupe de potos venu se bourrer la gueule… C’est rare qu’une gonz’ comme ça reste derrière. Elle regarde encore le verre, mate le petit cul de la nana qui s’éloigne vers un coin, le verre, le cul, le verre… Elle attrape son ‘sky sans y tremper les lèvres, histoire de pas arriver les mains vides, et se dit qu’elle pourra toujours étancher sa soif en buvant plutôt d’une autre eau. Paraît que le sexe, c’est moins dangereux pour la santé que l’éthanol… Pour le coup, c’est vrai qu’on finit rarement avec une gueule de bois après une nuit à sexer alors que la picole… ça tape dur. Enfin, vous voyez sûrement ce dont on parle !

Arrivée devant la jeune femme, elle n’a pas de mal à attirer son attention – faut dire qu’elle a traversé toute la pièce d’un pas assez assuré et qu’ils sont pas cinquante dans le bar, alors elle l’a vue venir. Aujourd’hui, au niveau vestimentaire, elle s’est fait un p’tit délire un peu étrange, genre grand manteau, haut col, air un peu mystérieux, mi-temps badass, mi-temps full-of-darkness tmtc, tout ça, tout ça. Elle sourit, l’air sympathique, et entame d’un ton assez jovial, on repassera pour le côté full-of-darkness du coup :


« Bonsoir m’dame… J’ai vu que t’es seule maintenant, moi je m’ennuie dans mon coin depuis tout à l’heure, j’me dis on pourrait peut-être discuter un peu, histoire de bien finir la soirée ? Tu veux ? »

– Je t’en prie, visiblement, la place est libre. Je vois que tu as déjà ton verre. »

Pas de chaise à tirer, la banquette forme un arc de cercle autour de la table, enfoncé dans le mur, un air de déjà vu lui embrume l’esprit… Tellement de vieux bouiboui opte pour ça, on croirait que ça perdrait son charme à force de toujours visser son cul dans le même capitonnage à moitié bouffé par le temps, et pourtant, ça persiste. Elle s’installe, ne quitte pas les beaux yeux bleus de la blonde. Maintenant qu'elle est si proche d'elle, elle sent le picotement de son sixième sens. Elle les sent, les gens comme elle, qu'ont un peu de sang midichloré. Elle sait pas faire voler des chaises, ça non, mais putain, c'qu'elle a un bon pif pour les dénicher !

« Tu vas rire mais… En vrai, ça fait deux heures que je l’ai ce verre et que j’hésite à le boire. J’suis sobre depuis… Tsss… Presque un an ? J’ai jamais été diagnostiqué mais est-ce qu’y’a besoin de ça pour admettre qu’on a un problème avec la bibine ? Enfin ! Il restera là, du coup, mais je t’en prie, ne te prive pas pour moi, si il faut, j’te chargerai moi-même à l’arrière du taxi pour que tu rentres – sans plan foireux, promis.

Mais je parle, je parle… J’t’ai même pas dit mon nom. Rúnya Hen’du. Twi’Bot de compèt et Capitaine du beau Jen’ari - tu peux m'appeler 'Red', tout l'monde le fait déjà. Mercenaire freelance depuis peu… Enfin, agent à tout faire en vrai, j’transporte, j’dégomme, je me rends utile. Et toi ? Il a un nom ton joli minois ? »


Elle drague comme une transporteuse stellaire. Discrète comme un bantha en rut qui se frotte le chibre sur un cactus. M’enfin, elle a pour uen fois soigné l’apparence et elle est pas complètement bourrée, c’est déjà vachement mieux que d’habitude, non ?
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« Bonsoir m’dame… J’ai vu que t’es seule maintenant, moi je m’ennuie dans mon coin depuis tout à l’heure, j’me dis on pourrait peut-être discuter un peu, histoire de bien finir la soirée ? Tu veux ? »

« Je t’en prie, visiblement, la place est libre. Je vois que tu as déjà ton verre. »

Pourquoi aurais-je refusé ? Je venais de passer la soirée avec plein de gars, qui n'avait pas pu rester plus longtemps alors que moi, j'étais prête à faire la fête toute la nuit. J'étais prête à me bourrer littéralement la gueule, et tant pis pour le carnage demain. Parce que je pensais à mon ami, et que je n'arrivais pas à m'enlever ma culpabilité. Alors, se bourrer la tronche seule ou accompagnée, quelle différence ?

Et alors qu'elle s'installait, et entamait la conversation, je la détallais clairement. Elle était... unique. Aucun doute là-dessus.

«J’suis sobre depuis… Tsss… Presque un an ? J’ai jamais été diagnostiqué mais est-ce qu’y’a besoin de ça pour admettre qu’on a un problème avec la bibine ? Enfin ! Il restera là, du coup, mais je t’en prie, ne te prive pas pour moi,... »

Un an sans boire ? Franchement, je n'étais pas sujette au même souci, mais je ne pouvais pas laisser la situation ainsi. Pas du tout ! C'était inenvisageable. Elle était venue, c'était pas pour me raconter n'importe quoi. Et mes yeux luisait déjà de cette manière toute particulière dont j'allais lui amener les choses. Ma main se porta sur son verre, et le prenant sans même avoir posé la moindre question, sans même écouter la suite de ce qu'elle disait réellement, je le portais à mes lèvres et le bu cul-sec, avant de reposer le verre sur la table.

« Voila. Problème réglé. »

Etait-ce seulement un problème ? Je ne savais pas. Ou plus. Enfin bref... Et ma main attrapa la bouteille qui était mienne jusqu'à maintenant, pour servir les deux verres.

« Tu apprendras Red qu'il ne faut jamais... JAMAIS... rentré en taxi sur ce fichu monde. Et que je ne louerais jamais... mais alors JAMAIS... un putain de taxi pour rentrer. C'est genre... Hors de question. »

Ma main glissa vers elle, poussant son verre sur la table, alors que le droide revenait nous interrompre, demandant si j'avais besoin d'une autre bouteille. Alors bien sur, quand je l'ai regardé, j'ai enchainé direct :

« Amènes-en deux ! »

Et le regardant partir, je revenais à ma nouvelle meilleure amie de la soirée.

« Je m'appelle Saani. Et je suis pilote. Oui, m'dame. Pilote de tout ce qui peut exister à piloter. Et je suis ici parce qu'il y a blindé de temps, j'ai connu un mec super, alors je bois à sa santé. »

Et saisissant mon verre, je venais le cogner contre le sien avant de le vider également comme le précédent.

« Tu... Ca va pas le faire si tu ne bois pas. Ne t'inquiétes pas pour le taxi. Les yeux bandés, je te pilotes ce que tu veux sur c'te planète... Et toi, t'a quoi comme raison d'être venue ici ? »
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Elle a du cran la nana, ça, y a pas à en douter. Elle sourit de toutes ses dents pendant qu’elle descend d’une traite son verre – qu’aurait quand même pu être savouré un peu vu la qualité de ce qui était dedans mais bon… ça vaut le coup si c’est pour branché un p’tit bout comme ça – et qu’elle en sert de nouveau. Visiblement, elle a commencé la soirée déjà tôt, elle a le regard pétillant.

« Pilote de tout ce qu’il y a un piloter, hein ? Elle sourit de façon un peu goguenarde, genre ‘tu sais, j’me pilote aussi’. Quel modèle de prédilection ? Chasseur, cargo, speeder ? Dans l’armée, peut-être ? Tu m’as l’air d’une jolie soldate en permission.

Perso’, j’suis v’nue ici parce que… Bah… Parce que je m’emmerde principalement et accessoirement parce que j’ai cordialement invité mes anciens collaborateurs à aller se faire foutre – mais cordialement hein ! T’as des branques, comme ça, qui s’la joue grosse boite, grosse responsabilité, et qui te laisse le nez dans la merde au premier pépin. Z’ont même pas retrouvé leurs patronnes, ces débiles… Alors j’ai été leur dire stop et, je me suis perdue là.

Et puis, alors que j’étais au fond de l’abîme, voilà une jolie lumière blonde qui s’agite et moi, comme un papillon, j’arrive pour danser autour.

T’as déjà piloté un Dynamic de chez Core Galaxy ? Mon bébé c’est l’un de ces oiseaux-là. J’suis à la recherche de collaborateurs, du coup, des fois que ça t’intéresse.
Mais d’abord, on peut trinquer à notre rencontre ? »


Il n’y a pas besoin de le dire deux fois, de nouveau la blonde renverse sa nuque vers l’arrière et se colle le verre au fond du gosier. Bon, pour Runya, on avoue, c’est la plante derrière qu’aura pris cher et qui risque de pas passer la nuit mais bon… On lui pardonnera ? Elle allait quand même pas retomber dans la bouteille alors qu’elle est à deux doigts de choper un missile à concussion de compétition ? Et puis, elle a l’air de rien remarquer, à l’aise comme elle l’est déjà. Aussi sec, les deux verres sont de nouveau plein. Y a pas à dire, elle carbure.

« Pour avoir autant de truc à m’apprendre, t’es d’ici, Saani ? »

Son prénom, elle le tourne dans sa bouche comme un bonbon. Simple, doux. La pétulance de son regard contraste avec cette douceur. Elle aime le contraste. Elle ne lâche pas son regard un instant.
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« Pilote de tout ce qu’il y a un piloter, hein ? »

Malgré la question, quelque chose dans sa voix me fait réagir. Je la défie presque du regard, et pourtant, j'ai le sentiment qu'elle ne doute pas de ce que je viens de dire. Je me surprends même à ... l'idée me fait presque sourire, et mes joues rossisent légèrement. S'en rend t-elle compte ? Je ne pense pas. Ce détail, vu de l'extérieur, a plus de chance d'être pris pour un effet de l'alcool qu'autre chose. Mais est-ce le cas ? Cela signifierait-il que l'alcool brouille déjà mon jugement ? Non. Je ne penses pas. Mais alors...

« Quel modèle de prédilection ? Chasseur, cargo, speeder ? Dans l’armée, peut-être ? Tu m’as l’air d’une jolie soldate en permission. »

« Bingo ! »

Je m'amuse à dire ce simple mot, comme si mon interlocutrice venait de gagner un quelconque jackpot. Je suis effectivement liée à l'Armée. Soldat de 2e classe, fière de l'être, et actuellement encore en permission pour deux jours... Enfin, deux jours. Tout dépend du système.

« Ma spécialité, c'est le pilotage. Le vrai. Que ce soit d'un speeder ou d'un croiseur Hammerhead. Tout ce qui se pilote... »

Je le répète, une nouvelle fois, et je m'amuse à la dévorer du coin de l'oeil cette fois-ci. Il fallait que j'en ai le cœur net. Que je sache si je comprenais ce jeu qui était en train de se jouer. Elle m'explique pourquoi elle est là, ou plutôt comment elle s'y est retrouvé. Pauvre petite chose, elle se sent seule, et j'aurais presque envie de la consoler. C'est peut-être ce qu'elle cherche après tout.

« Et puis, alors que j’étais au fond de l’abîme, voilà une jolie lumière blonde qui s’agite et moi, comme un papillon, j’arrive pour danser autour. »

Rectification : c'est ce qu'elle cherche. Je n'ai pratiquement plus de doutes. Est-ce seulement sérieux ? Mon verre suivant me fait oublier cette nouvelle question, alors que je serais presque prêt à m'abandonner à elle pour la soirée. J'aurais peut-être du me taire tout à l'heure, alors qu'elle me parlait d'un taxi. Fichu orgueil.

« T’as déjà piloté un Dynamic de chez Core Galaxy ? Mon bébé c’est l’un de ces oiseaux-là. »

Réponse : Non. Et oui. Cette seule question me fascine. Mais elle dit en posséder un, et là, je bave un peu. Qui possède aujourd'hui ces vaisseaux ? C'est pas une monnaie courante.

« En simulation. C'est pas le vaisseau qu'on croise le plus dans l'armée. Faut dire, il est plus utile pour un tout autre registre. »

La contrebande, sous entendu.

« Si tu en as un, j'espère que tu as couplé ses réacteurs auxiliaires. Les résultats sont... vraiment différents. »

Le conseil de la Pro. Une chose qu'on apprenait auprès des excellents profs de l'Académie de Lianna. Et étrangement, la Core Galaxy ne le faisait toujours pas sur ces nouveaux modèles. Oui, bon, il y avait ce léger petit risque que si c'était mal fait, autant s'en repayer un neuf... Mais ça c'était si c'était mal fait. Genre par un amateur.

« J’suis à la recherche de collaborateurs, du coup, des fois que ça t’intéresse. »

Mon corps se recule, instinctivement. J'ai bu oui. Mais pas assez pour oublier qui je suis, et ma profession. Elle était jolie, craquante, l'offre alléchante -surtout avec un Dynamic- mais merde quoi, j'avais rempilé et faire ce choix, c'était comme déserter. Déserter, c'était la cour martiale si je me faisais ensuite choper. D'un autre coté, la liberté de voyager où bon me semble, c'était... Et voila que mon regard accroche à nouveau le sien.

« Mais d’abord, on peut trinquer à notre rencontre ? »

Clairement, il ne faut pas me le dire deux fois, pour que je m'en reserve deux. Cet alcool est juste parfait, excellent, et j'en boirais des bouteilles et des bouteilles. Bon, c'était déjà ce que je faisais, mais en bonne compagnie, c'était toujours plus agréable. Et tiens, pourquoi mon pied se retrouve à frôler le sien ? Nous étions si proches il y a quelques instants. Bah, pas grave que je me dis, c'est jusque que c'est le moment de se reprendre un verre.

« Pour avoir autant de truc à m’apprendre, t’es d’ici, Saani ? »

Un rire s'échappe de moi, alors que ma tête se penche en avant, retenu par ma main.

« Pas du tout. Moi je... »

Mon esprit divague de plus en plus, c'est indéniable. Je me verrais que je me demande si je me reconnaitrais.

« Je suis de l'espace. »

Et ça, il faut avouer que c'est LA phrase qui ne veut rien dire, et qui peut très vite être mal comprise. Mais j'aime cette phrase. J'aime le mystère qu'elle englobe pour qui y réfléchit. Et par chance, il est rare que les gens creusent dans ce sens.

« J'ai grandie sur Ondéron, avant d'aller sur Lianna pour faire mes classes. Et l'Armée m'a aidé à terminer mon cursus, en échange d'années à son service. Et après, j'ai rempilé. »

Parce que ça paye bien, que ce système me convenait, parce que je savais le faire et que je pouvais approcher de vrais vaisseaux avec un vrai potentiel. Ce n'était pas comme si j'étais devenue une simple pilote de long courrier, avec un unique vaisseau et le même trajet à chaque fois, continuellement.

« Et tu dis que tu cherches de nouveaux copains pour ton vaisseau ? Dis-moi, c'est quoi ton secteur d'activité ? Ca paye bien ? »

Non mais... Bordel c'est quoi cette question. Saani Ennada, tu n'y penses quand même pas. Enfin, pas sérieusement ? Avoue que c'est juste pour entretenir la conversation avec Red, et juste pour ça. Non, tu n'avoues pas. Ou plutot je n'avoue pas. Bon, pas grave. Nouvelle rasade, nouveau regard vers elle, cette fois empreint d'un zeste en plus de sensualité. Merde... Je crois que cette soirée ne va pas du tout se finir comme prévu initialement...
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Serait-elle tombée sur une perle ? Elle sait s’amuser, elle sait parler mécanique, elle comprend – puisqu’elle est en train de lui caresser la jambe – quand on lui fait les yeux doux et en plus, elle a l’air du genre à savoir saisir les opportunités qu’on lui propose. Comme quoi, la femme parfaite peut-être trouvée un peu n’importe où, finalement.

« Mon secteur d’activité ? Je fais un peu de tout, du moment que ça me paraît juste et que la nécessité ne me pousse pas à l’illégal – sauf si ça me paraît juste. Je vais pas te mentir, quand t’as des crevures du gouvernement qui s’arrangent pour faire flamber le prix des carburants, qui saignent à blanc les p’tits pauvres, ça me dérange pas de faire dans la contrebande d’énergie. Après, si il faut répondre à un contrat de l’armée, renforcer les rangs en étant mercenaire pour dire que ces bâtards de Siths n’aillent pas plus loin, j’suis aussi de la partie. J’dirais qu’j’suis assez polyvalente. J’fais aussi dans l’enlèvement de belle princesse de l’espace quand celle-ci ont l’air de vouloir s’arracher. »

Elle répond à ses caresses sous-tablées par d’autres caresses de jambe à jambe et lui sourit sans dévoiler ses dents mais avec un air de « t’es vraiment à croquer, tu sais ? ». Elle reprend :

« Alors bon, pour la paye, j’dirai que c’est largement fonction des risques que l’on prend et le rapport à la loi, j’dirais qu’il est fluctuant. On va pas s’mentir, j’ai pas été une enfant de cœur à mes débuts mais j’te promets sur tes beaux yeux, d’puis un bail j’me rattrape. J’ai aidé l’Ordre Jedi, j’ai aidé la République, j’ai aidé des gens qui sont dans un tripes libertaires sympa’, genre ‘marre des sénateurs et des élites, marre des empires, on veut juste faire notre vie pour nous pépouze dans notre coin, faites pa chier’.

Alors oui, oui, s’il faut plomber un sénateur véreux dont on sait qu’il viole des gamines dans les suites cinq étoiles qu’il occupe, tu me verras sûrement de l’autre côté du canon pour appuyer sur la gâchette mais ça… C’est que j’aime pas, moi, qu’on souille les draps d’un hôtel de luxe avec des trucs sordides comme ça.

Après, si tu veux rester clean aux yeux de la loi, ça, on peut s’arranger au moment du contrat. Paraît que je suis toujours plus facile à négocier après un p’tit câlin et en plus j’ai envie de me faire une nouvelle copine… »


Nouveau regard appuyé. Qu’est-ce qu’elles en ont à foutre ? Elles sont majeures, vaccinées, elles ont l’air toutes les deux consentantes. Bon, certes, elle est toute bourrée en face mais, juré, elle compte sur le trajet retour pour voir si elle aura un peu cuvé. Et en vrai, c’est elle qu’a initié le premier contacte en plus, on crache pas dans la soupe quand elle est si chaude… Elle attendra de voir si la température se maintient. Le consentement, c’est important. Faut dire, elle a en tête quelques images pas belles de ces années de poivrotes alors bon…

« Où est-ce que tu t’es battue, sinon, madame la jolie soldate ? »
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Un peu de tout... La réponse vague qui ne plait jamais et qui rebute légèrement. Sauf que dans le cas présent, rien ne me rebute. Ce qui m'embête dans sa réponse, je l'oublie, trop occupée à la dévorer du regard. Pour ceux qui se le demande, oui, j'allais bien. Je n'avais juste jamais imaginé ce genre de relations avec une fille, et encore moins dans ce genre de circonstances. Mais, étrangement, là maintenant, ça ne m'aurait pas déranger de tenter l'expérience.

Elle répond aux caresses, et je crois aux regards également. J'avoue que ça ne me laisse pas indifférente. J'en suis presque flattée, au point de trouver l'alcool fade, comme si il ne remplissait plus son effet. Merde ! C'est pas possible ça. Au prix qu'il coute ! Je nous ressers un verrre, je bois le mien...

Rien !

Du coup, je bois le sien.

Toujours rien !

« ... j’ai envie de me faire une nouvelle copine… »

Ma main se lève, pour l'inviter à se taire un instant. Ce n'est pas possible. Impensable. Jamais dans ma vie je n'ai été bourrée. Et j'ai déjà vécue des soirées beaucoup plus arrosée que ça. Alors pourquoi bordel !

« Une seconde. »

Mon regard crie l'incompréhension, et je m'empare de la bouteille. Pas de verre ce coup-ci, j'y vais au goulot. Ca picote légèrement, preuve qu'il s'agit d'un alcool fort, mais...

« Je... Ca m'apaise pas... »

Pas que j'ai besoin d'être apaisée mais... Mon regard se tourne alors vers elle, presque décontenancé. Clairement, je crois que je percute la moitié de ce qu'il se passe autour de moi, mais le problème n'est pas là. Je ne veux pas repenser à ce jour, je ne veux pas repenser à ce qu'il s'est passé. Je ne veux pas savoir ce que mon esprit a refoulé. Sans que je comprenne, la peur s'insinue en moi et je ne suis pas prête à faire face à ça. Alors je saisis la seule idée qui se présente à mon esprit, aussi folle soit-elle : ma main se glisse jusqu'au cou de cette "Twi-bot" et je viens l'embrasser.

Miracle. Ca marche. Mon coeur s'apaise net, comme si j'étais une junkie qui vient de s'envoyer sa dose de bâton de la mort direct en intra-veineuse. Mais la suite m'emplit d'extase : elle me rend ce baiser, si bien qu'il en est presque difficile de briser ce lien. Je le fais pourtant, ne serait-ce que pour répondre à un détail.

« Je m'en fous. On s'en fous de savoir qui on est, d'où on vient. J'en ai rien à battre de la tune ou même de savoir pour qui je bosse... »

Ce n'était pas totalement vrai. J'aurais eu beaucoup de mal à travailler pour les Sith ou un sénateur verreux. Mais j'espérais qu'elle comprendrait ce que je disais. Là, tout de suite, peu m'importait qui elle était, qui j'étais, et même mes responsabilités. J'avais besoin de ma dose, et elle était l'héroïne dont je crevais d'envie. Pour un soir ou plus longtemps, je la voulais, je la désirais et je me moquais littéralement du reste. Je venais m'installer beaucoup plus proche d'elle, jusqu'à me mettre à califourchon sur ses genoux, et mon regard traversa le sien.

« L'alcool... n'est clairement pas à ta hauteur. »

Une invitation. Pleine de sous-entendus.
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Quel spectacle ! C’est d’abord un geste pour lui intimer le silence, puis une course à l’ivresse – et quelle cavalcade ! – et enfin, en point d’orgue, un élan au-dessus de la table pour venir trouver ses lèvres. Y a pas besoin d’un doctorat en psychologie pour comprendre que sa donzelle est un peu fébrile. Hé quoi ! De toute façon, toutes les deux ont besoin de compagnie. Est-ce que c’est encore de l’abus de faiblesse quand les deux sont faibles ? Et puis, elle y met de l’ardeur, dans sa course effrénée après on ne sait quoi, et dans son baiser aussi. Comment ne pas lui rendre avec tout le sérieux qu’exige une juste récompense ?

Deux amants qui s’bécotent, ça flingue le cours du temps, ça fixe l’instant et le tourne en éternité superbe, ça invite cordialement le monde entier à se faire oublier. Son odeur, sa douceur, son goût, sa chaleur, son délicat, son mutin… Le feu-follet a dégagé la déprime d’un revers du droit et la voilà qui s’agite sur ses genoux et continue d’alimenter leur passion. C’est une bonne soirée.

« Et contrairement à lui, je te réserve quelques surprises »

Alors qu’elle la fixe de très près, elle saisit l’un de ses lekkus et chatouille le bout de son nez avec la pointe de celui-ci qui de rouge devient subitement bleu, puis vert, puis blanc, puis gaypride, puis de nouveau rouge, par la magie de la cybertwibocité. Elles s’embrassent de nouveau après un gloussement, et encore.

Là-dessus, t’as un gars qui les interrompt en se râclant la gorge, du genre dévaronien, beaucoup trop bien habillé pour sa sale gueule, avec un vieil accent mafieux italien (Vous noterez que le narrateur de la présente histoire se présente à vous comme parfaitement conscient du non-sens que représente une telle comparaison dans l’univers de Star Wars. Saani n’a jamais croisé d’Italien, Rúnya non plus, le Dévaronien à sale gueule non plus. Cependant, c’est le souci qu’il a – le narrateur – de son narrataire [aussi appelé communément lecteur] qui le pousse à utiliser un tel artifice, souvent appelé « métalepse ») et qui ajoute, avec sa vieille voix enraillée :

« Veuillez me pardonner, mesdemoiselles, mais j’ai besoin d’avoir une conversation avec une certaine Red. Rien que lafaçon qu’il a de faire rouler le ‘r’ dans sa bouche, à moitié en gargouillis, ça lui colle à la gerbe, à la Red en question.

– Ouais, mais j’ai pas l’impression qu’elle ait la tête à ça, mon grand. Alors t’es gentil, tu laisses ta carte de visite sur la table, et on voit ça plus tard, hein ?

– Je me doute que ‘plus tard’, ça peut dire jamais, alors comme j’ai fait le déplacement et que de toutes les façons j’ai deux camarades qui pointent une arme sur vous, je me disais qu’on pourrait trouver le temps tout de suite, de converser, v’voyez ? »

Okay, là, elle a le sourcil qui s’arque sérieusement : 1) elle sait pas qui sont ses blaireaux ; 2) elle veut pas qu’ils gâchent sa soirée. Alors elle se dit qu’elle peut toujours essayer de régler ça vite et sans trop faire de vagues.

« Vu qu’apparemment, j’ai affaire avec un gros con qui n’entend pas quand on lui dit non, on va la jouer diplomate. Asseyez-vous,c’est moi qui rince, et on expédie ça viteuf. »

Le drôle de gusse et ses armoires à glaces prennent place là où se trouvait y a pas si longtemps Saani. Red claque du doigt en l’air, le droïde serveur arrive, la commande est passé pendant que l’affreux déblatère :

« Je ne vais pas y aller par quarante chemins. Nous avons appris que vous aviez quitté l’Astre Blanc en mauvais termes et nous aimerions vous accueillir dans notre belle famille, le Soleil Noir. Je pense que…

– Pas intéressé. Déjà, c’est absurde comme nom, les gars, en plus, j’ai déjà eu du mal à quitter la maison familiale, alors, franchement, la famille : très peu pour moi. »

Les trois lascars, enfoirés notoires, se tendent et s’agacent ostensiblement. Ils n’ont sûrement pas l’habitude, ces cons, qu’on leur parle comme ça – surtout pas venant d’une pouffe de Twi’lek. C’est assez clair, ils ne sont pas venus ici pour essuyer un refus.

« Laissez-moi vous rappeler à la raison, nous saurons nous montrer accueillant et…

– ‘Tendez, deux secondes. Plus bas, à l’oreille de Saani. Ma puce, tu voudrais pas aller te repoudrer le nez pendant que je divertis nos camarades ? Sur le coup, forcément, elle la regarde bizarre mais elle s’empresse d’ajouter. Promis, tu vas adorer la surprise que je t’ai réservée. »

Vu la situation, elle comprend quand même qu’il vaut mieux se montrer conciliante et puis, Red lui fait un petit clin d’œil. Alors qu’elle se lève, elle lui-même une petite tape aux fesses en riant avant de se retourner vers ses sympathiques camarades de beuverie, le crétin en est presque à mousser de rage.

« Pardon, je vous ai interrompu, vous disiez ?

– Je disais que… »

Il n’a pas le temps de finir sa phrase. La p’tite Red, elle a déjà sorti ses deux réacteurs de mollets, actionnés le tout, table-flap propulsé dans leur gueule. Elle a pas trop calculé mais du coup elle se retrouve à avoir tourneboulée dans l’alcôve, derrière elle, et est retombée lourdement sur un écailleux. Les gars sont sonnés un instant mais la seconde d’après, c’est parti, ça pète de partout. Elle espère que Saani a eu le temps de sauter derrière le bar, réfléchi pas, chope la table et s’en sert comme bouclier face au tir qui viennent de l’autre côté. Un sourire jubilatoire sur les lèvres, elle regarde le gars sur qui elle est tombée – un solide gaillard Trandoshan.

« Bien le bonjour camarade, moi c’est Red ! Désolée d’interrompre ta soirée, mais ces connards veulent me faire la peau car j’veux pas bosser pour la pègre… à tout hasard, tu ne saurais pas te servir d’un blaster ? Par ce que bon, ils ont pas l’air de vouloir faire gaffe sur qui ils tirent, toi ou moi. »

Elle sent déjà les impacts faire vibrer la table, elle va pas tenir longtemps, faut une contre-attaque.
Galdur
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Uh ! Un bruit un peu trop fort. Galdur se réveilla, la face dans les oreillers. Il pivota dans son lit venir se mettre sur le dos. Avant de sentir finalement une main lui passer sur le torse. Le trandoshan sursauta et tourna la tête à sa gauche, pour y découvrir le faciès d'une rodienne nue visiblement a moitié endormie.

 « Bwaaaah ! Vous êtes qui vous ? » aboya t-il.

Aussitôt il eut exprimé sa surprise qu'une autre main vint se poser sur sa cuisse. Il tourna la tête à droite, révélant ainsi une seconde rodienne au moins aussi hagarde que la première. Galdur fulmina. Qu'est ce qu'il avait fait au juste durant la soirée précédente ? Il avait bût pour sur, mais...
Les femelles se mirent à baragouiner dans leur langue. Le trandoshan se contenta de faire une grimace disgraçieuse.

 « Qu'est ce que ça veut dire ?! J'parle même pas Rodien ! Enfin... Deux gonzesse pour une nuit, tu me dirais, c'déjà pas maAaAAAAAHHH ! Qu'est ce que vous foutez là vous ?! » s'écria t-il soudainement.

Il y avait là une paire de fesse de Mon Calamari alors que son propriétaire semblait occupé a empiler des affaires face à un rangement. Galdur sua un peu. C'était un mec. Définitivement. Le Mon Calamari pivota, clope au bec.

 « Finalement debout, mon chou ? »
« Ok. C'est vraiment terrifiant par contre là. » gargouilla le Trandoshan.

N'ayant qu'une seule envie : Quitter cette chambre, il se dépêcha de remettre ses affaires, sa veste, ses colliers, ses grigris, son paquetage ainsi que son jeu de casseroles et de poêles, et voilà notre trandoshan tout habillé. Il avait conservé ses lunettes pour la nuit. Il ne s'en sépare jamais. Après tout, il est photo-phobique. Ses « amis » de soirée semblaient un peu déçu de son départ précipité, mais plus vite le trandoshan oubliait ce qu'il s'était potentiellement passé cette nuit, mieux il se porterait. Il poussa la porte de l'alcôve seulement pour recevoir de plein fouet une silhouette rouge. Il ne cilla guère et baissa la tête pour regarder de ses yeux globuleux celle qui l'avait ainsi percuté.

« Bien le bonjour camarade, moi c’est Red ! Désolée d’interrompre ta soirée, mais ces connards veulent me faire la peau car j’veux pas bosser pour la pègre… à tout hasard, tu ne saurais pas te servir d’un blaster ? Par ce que bon, ils ont pas l’air de vouloir faire gaffe sur qui ils tirent, toi ou moi. »

Il releva le museau, observant trois individus qui sont en train de vider leurs blasters sur la couverture de fortune de la donzelle. Levant les mains en l'air, Galdur se mit à approcher des trois individus.

 « Ola... Ola ! On s'calme wankas ! Ce n'est pas la femme que vous recherchez... » tenta t-il en approchant et en agitant une main devant lui.

On répondit à sa tentative de communication et de persuasion Jedi par une série de blasters pointés vers lui ainsi que des regards dédaigneux. Galdur grimaça avant de ramasser sa cantine de soupe dans son dos et de la poser sur le comptoir. Il activa l'auto-cuiseur avant de revenir aux différents individus du lieu.

 « Ok ok... Vous pensez peut-être que je ne suis pas un Jedi... Alors je vais vous épater en vous montrant un tour que seuls les plus grands maîtres de la force peuvent réaliser ! Regardez bien ! »

Il pivota sur lui même pour faire dos, et lorsqu'il fit de nouveau volte-face, il tenait entre ses deux mains verticales une sorte de sphère métallique. Galdur sourit en montrant les dents avant de lever doucement ses mains de la sphère, révélant qu'elle semblait « flotter » entre ses deux mains.

 « Contemplez... Le mystérieux orbe volant ! Ha ha ! Ouuuuuuuuh ! Aaaaaah ! Ouuuuuuh ! Ha ha !» s'amusa t-il en avançant et reculant ses mains, la sphère métallique suivant son mouvement.

L'autocuiseur de sa cantine de soupe finit par faire un « ting » audible. Galdur tourna la tête et posa ses mains sur l'orbe avant de tirer. Il révéla qu'il s'agissait en vérité d'une louche dont il avait caché la hampe dans sa manche, et avait juste montré la partie bombée de cette manière. Il tourna le bouillon de sa cantine a l'aide de cette même louche.

 « C'est l'heure de la soupe ! »

Il vit les trois individus amorcer le doigt vers leur gâchette. Fronçant un sourcil, Galdur se saisit de sa cantine qu'il projeta en arc devant lui. La soupe brûlante atteint les trois individus au visage, ce qui provoqua une volée de grognements et de râles alors qu'un bruit de cuisson se fit entendre.

 « Pschiiiiiiiit... »

Profitant de la confusion générale, le trandoshan tira sa fidèle poêle à frire avant de fondre sur l'un des trois individus. Il fracassa la face de ce dernier en décrivant un uppercut à l'aide de son ustensile de cuisine, projetant des dents dans les airs.

 « A la vôtre ! »

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-"Affirmation : Je viens d'envoyer un message aux forces de sécurité de Coruscant."

-"Quoi ? Mais t'es dingue ?"

Alors que ça pétaradait dans tous les sens, je discutais avec le droide serveur à l'abri de son bar, une bouteille de Zadarian toujours pas loin. Et j'avoue que l'idée de voir des FST arriver ne m'enchantait guère. D'abord parce que, comme à chaque fois, j'avais probablement un taux d'alcoolémie qui devait pas être trop loin de mon taux de midichloriens, ensuite parce que ce genre de situation n'était jamais bonne. Que ce soit les trois crapules qui aient commencés, mon capitaine du moment n'en aurait probablement rien à foutre. Et le Soleil Noir, ce n'était malheureusement pas la petite organisation de bas-étage sur cette planète. Même l'armée ne voulait pas spécialement de problème avec eux.

-"Il s'agit de mes protocoles."

-"Super..."

Je m'interrompais, alors que les tirs cessaient un instant et qu'une autre voix se faisaient entendre. Tentant d'en voir un peu plus, je voyais un Trandoshan tenter d'ouvrir le dialogue avec les brutes. Enfin, le dialogue... Il parlait plutôt de Jedi et d'autres choses. Mais ce qui était évident à mes yeux, c'était qu'il n'en était pas un.

-"Les FST devraient arriver d'ici dix minutes. Et la bouteille que vous avez, vous ne l'avez pas encore réglée..."

-"Dix minutes !"

Nous murmurions toujours, mais je me demandais bien comment nous allions pouvoir tirer notre épingle du jeu en dix minutes seulement. Parce que oui, hors de question que ma soirée avec Red s'arrête ainsi. Ma main porta à mes lèvres la bouteille de Zadarian, alors que je la vidais de son breuvage.

-"Eh merde... A sec..."

Rien allait décidément.

-"Il m'en reste une là-bas. Je vais vous la..."

-"Non non non, ne..."

Les tirs fusèrent alors que je tentais d'arrêter le droide, la cohue reprenant alors que le Trando semblait s'en donner à coeur joie avec... Une Poêle ?! Improbable, je devais réver. Ce coup-ci, c'était sur, j'avais trop bu. Quant à l'automat, il était maintenant démembré en fumant, à coté de moi et en morceaux. Putain !

-"Il... Il..."

-"Oh tu vis encore."

Un soupçon de joie, euphorie naissante dans mon coeur me traversa de tout mon long. Il fonctionnait encore. Il allait pouvoir me dire...

-"Défaillance système..."

Je le regardais s'éteindre, hébétée. Pourquoi monde cruel, fallait-il que ce jour-ci soit une nouvelle fois entachée par mort, souffrance et tirs de blasters dans tous les sens ? Et pourquoi fallait-il que le seul à pouvoir ouvrir la réserve d'alcool soit celui qui tombe le premier ? Ignoble décadence. Et malheureusement, moment que choisit trois autres baroudeurs pour entrer et porter main forte à leur complices.

-"RED ! On vous a laisser votre chance. Maintenant, c'est terminé !"

Terminé ? Comment ça terminé ? Je regarde, prudemment. Et je la vois. Ouf, elle est encore en vie. Et bordel, qu'est-ce qu'elle a du style ? Le trando ? Ca a l'air d'aller aussi ? Celui qui a menacer ma chérie de la soirée ? Nom de... Pourquoi cet espèce de taré tiens un détonateur thermal ?

-"Woow wow wow ... On se calme !"

Je sortais de derrière le bar. Non mais sérieux, fallait pas déconner. Ce genre de joujou, ca faisait du dégat. Et étrangement, comme tantot avec le lézard, tous les blasters se tournaient vers moi.

-"Ta gueule la blonde."

Okay, c'était clair, autant que le fait qu'il arme sa saloperie entre ses doigts. Du coup, bah vieux réflexe. La Force, une table, sa gueule, un mur, lui entre deux, et une déflagration qui fit trember le reste de la pièce en plus de nous plonger dans le noir. Et moi dans tout ça ? Souffler par le souffle de l'explosion, je m'étais retrouvée propulsé dans la vitrine d'alcool. Ca faisait mal. Sans compter la douleur pour autant de gâchis.
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Okay, ça ne fait même pas une journée entière que la Twi’bot est au chômage et c’est déjà le bordel le plus complet dans sa vie. Parfait ! Il n’y a que dans ce genre de situation qu’elle s’épanouit totalement ! Elle ne sait pas ce qui l’a le plus éclaté, le coup de la poêle ou de découvrir qu’effectivement, sa p’tite chérie a des pouvoirs magiques. Alors, oui, oui, la voir valdinguer jusque dans la vitrine, renverser toutes les bouteilles en alu’, tout ce liquide gâché… M’enfin, du coup, elle se retrouve à couvert et elle n’a pas l’air d’une fragile. L’éclairage de secours prend le relai.

Le Trandoshan semblant gérer la situation avec les trois premiers comparses, le mafioso ayant déjà rejoint le tapis – pas en même temps que toutes ses dents, ceci dit – elle décide de ce concentrer sur les deux lascars restant, qui se remettent à peine debout suite à l’explosion.

Qu’a-t-elle sur elle ? Bien évidemment, pas son fusil blaster. On va pas au bar avec une arme militaire sur soi. Bon… Du coup, elle a juste une table et ses rétro-fusées. C’est parti !

Alors que le Transdo’ s’éclate avec ses nouveaux copains, que le reste des clients se sont soit planqués sous les tables, soit enfuis, soit enfermés dans les toilettes, Runya vole littéralement à travers l’établissement, la table comme une lance, et vient littéralement exploser la gueule des nouveaux venus qui se remettaient tout juste du souffle de l’explosion de leur copain. BAM.

Le plateau vole en éclat, Red, tourne boule dans tous les sens, passant par-dessus ses cibles, elle s’écrase comme un bantha ivre mort lâché depuis un air-speeder sur le sol – morte de dire. Elle ne laisse pas le temps à ses enfoirés de se relever, ses jambes mécaniques la remettent rapidement debout – bien plus vite qu’eux qui sont pas vraiment habitués à ce que leurs affaires se tournent ainsi.

Ah ! Et on l’aurait presque oublié. Sitôt qu’ils se sont permis de tirer comme des cinglés dans tous les sens, ils ont engagé le mode léthal de Red. Rien à foutre de la loi Coruscanti, de toute façon, dans les bas-fonds, elle n’est toujours que relative et là, clairement, c’est pas elle qu’a commencé m’sieur l’agent !

Les gars secouent tout juste leur tête pour essayer de retrouver leurs esprits que la lame-laser de Red leur transperce à chacun le foi. Ainsi fini la carrière de Loulou la Balafre et de Jacquie l’équarisseur.

Sans se retourner vers les deux cadavres, qu’ont l’air, de loin, juste assommé, elle se jette derrière le bar et attrape la joue de sa blonde qui comate. Bon, malgré son bisou, elle se réveille pas, alors elle prend son bras, le passe autour de ses épaules, saisi sa taille et ressort avec elle de derrière le bar – elle est du genre a toujours demander un doggy-bag. Le Trando’ ayant fini le boulot comme un grand, elle lui balance :

« Hey ! Camarade ! Y a moyen tu nous suives, histoire qu’on cause un peu toi et moi ? J’aurais peut-être un truc à te proposer vu tes… aptitudes. Mais tu m’as toujours pas dit ton nom ! »

Mais elle lui laisse pas vraiment le temps de la réflexion. Vu le barouf, faut pas traîner, et ils risquent de pas être tout seuls. D’un pas décidé, elle s’avance vers la seule porte du bar parce que forcément, il est pas au norme et n’a pas de sortie de secours, et espère que Lézard-boy ou sa blonde auront garé pas loin leur bécane.
Galdur
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La situation s'était très vite transformée en un chaos total. Quoique Galdur n'eut pas vraiment énormément de choses à gérer en dehors de sa propre proie, qu'il sonna à de maintes reprises à coup de poêle. Quand le calme revint finalement, il constata l'étendue des dégâts. Des objets grillés, le sol brûlé par l'explosion, du verre brisé, un droïde en pièce, des corps, et probablement d'ici peu de temps, des rats et une mauvaise odeur. Il inspecta celui qu'il avait mit hors combat...

… C'était probablement le seul encore en vie dans l'histoire. Mais il n'était pas question de l'achever ou de faire quoique ce soit pour le Trandoshan. Cela allait à l'encontre de ses principes. Comme disait souvent la Gardienne Jaggannath, il n'y a que peu d'honneur et de gloire à abattre un ennemi déjà vaincu.

La situation sentait le roussi. La police allait sans doute arriver d'ici peu de temps, et il aurait été mauvais pour son rapport de Ranger d'être parmi les éventuels prisonniers. Encore qu'il était probablement la personne la moins en cause ici, il ne voulait pas prendre le risque. Il redressa ses lunettes en se dirigeant à la suite de la Twi'lek vers la porte.

 « Les autorités ne vont pas tarder à rappliquer et s'demander ce que c'est qu'tout s'foutoir. Sans parler des nombreuses plaintes que y'aura au sujet du bar. Il faut qu'on décampe d'ici. »

Dans quoi c'était-il encore fourré ? Depuis un moment déjà, Galdur savait que quelque chose tendait à se perdre chez lui. Le temps passait et il vieillissait. Il n'était plus le jeune Doshien de l'époque, et cela commençait à le travailler.

 « Grah ! Quelqu'un a de quoi se barrer ? J'suis venu ici par les croiseurs communs. Et j'ai pas ma monture avec moi. »

Le Trandoshan avait besoin d'un vent nouveau. Il avait également beaucoup de velléités jamais accomplies. Peut-être qu'il arriverait à trouver finalement ce nouveau vent d'aspiration, alors que le doute ne l'a jamais autant habité.
Il suivit en conséquence les deux femmes. Il ne savait pas vraiment qui elles étaient et où elles allaient, mais elles semblaient certainement avoir une ligne directrice plus établie et dessinée que lui. Et puis... se faire attraper par la police n'était pas non plus l'idée qui lui parlait le plus.

 « Je connais des passeurs qui sont prêts à faire des prix si y'a besoin... Mais c'pas le plus rapide ni le plus sûr. On a moyen d'se faire entuber avec les gens de ce genre... »

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Le gars ne tarde pas à la flanquer, alors qu’elle promène sa conquête encore dans les vapes de droite et de gauche. Il a l’air de savoir gérer les situations, il parle pas pour rien dire, il analyse vite la merde ambiante et propose une alternative qui titille la légalité là où elle aime pas être chatouillé. Un débrouillard avec de la gueule, c’est ce qu’elle aime.

« Ma camarade ici endormie m’a proposée de me ramener, mais ça, c’était avant qu’elle finisse dans cet état. J’imagine qu’elle doit avoir garé son tacot dans l’coin. J’imagine qu’en avançant un peu et en appuyant sur ses clefs, on va finir par le trouver, nan ? »

C’est un p’tit truc, ça, qu’elle utilise à l’occasion. Elle sent quand elle va avoir de la chance. Elle a besoin de trouver une rue, y a trois possibilités, c’est 33% de chance de réussite, parfois moins, mais son Xième sens (parce qu’on en a beaucoup plus que cinq. Et donc dire sixième sens, c’est n’imp’ ! Il y a la proprioception par exemple, qui nous permet de savoir que notre bras c’est le notre et où il est dans l’espace ! Et il y a le sens de l’équilibre aussi. Et la douleur ! Putain, on nous apprend vraiment des conneries sur les sofas chez les grands-mères…) souvent, pratiquement toujours en vrai, quand il s’agit de s’en remettre au destin, il lui fait pas de faux plan. Alors elle fonce, sur la gauche, puis, elle va dans une rue à droite, et puis elle descend un escalier et là, bim, une aire de parking.

Tant bien que mal, parce qu’elle galère quand même avec le poids mort qu’elle se trimballe même si elle représente pas une masse colossale, dans les escaliers, c’est reloud quand même, elle finit par y arriver. Elle la pose contre un mur, histoire de prendre le temps de lui faire les poches, trouve la carte-bip du véhicule, se dresse au-dessus de tous les speeders et appuie. Y en a un, au fond du parking, qui direct leur fait coucou.

« Je crois, camarade, qu’on a trouvé notre ticket de sortie. T’as de la monnaie pour le parking ? »

Elle sourit de toute ses dents. En vrai, elle l’a, la monnaie, alors elle met la pièce au trou et la plaque magnétique qui a retenu jusque-là le coucou se désactive, le libérant de l’emprise d’un horodateur intransigeant. Il leur faut pas beaucoup de temps pour gagner l’airspeeder, le démarrer et commencer à s’envoler vers l’infini et l’au-delà. Manque de bol, malheureux hasard, fruit d’un rebondissement inattendu du scénario et d’une narratrice capricieuse (voir fainéante), au moment où elle commence à s’éloigner de la zone de conflit, y a deux airs-speeders qui commencent à les prendre en chasse, d’abord discrètement et puis, quand elle accélère pour essayer de les distancer, ils fuck la surprise et mettent plein gaz aussi.

« Camarade, je suis bien au regret de te le dire, mais apparemment, ces gars-là veulent vraiment ma peau. J’sais bien que t’as pas vraiment de raison de me croire, mais je t’assure que je suis la good girl de l’histoire. Du coup… Si tu veux bien m’aider encore un peu. Ou alors, je peux me rapprocher d’une plate-forme au max et toi, t’espère qu’en sautant tu meures pas. C’est comme tu veux c’est toi qui choiz’, boy ! »

Ouais, elle a conscience qu’il a pas trop le choix hein, à cette vitesse, avec l’inertie, le gars, même solide gaillard qu’il est, il finit éclaté au sol, sur dix ou trente mètres. ‘Fin, elle est polie quand même, quoi, elle demande son avis.
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J'étais sonnée, inconsciente. Complètement. Et c'était désagréable. Parce que quand vous êtes inconscient, tout le monde trouve intelligent de vous déplacer, de vous bouger. Si bien que le décor que vous avez en sombrant n'est jamais le même que celui de quand vous vous réveillez. Mais soyons honnête : ça c'est rien. Après tout, quand vous êtes à l'armée, se retrouver inconscient, ca arrive. Ca arrive même souvent.

Mais quand vous êtes pilote, et qu'on prend votre vaisseau -quel qu’il soit pour cible-, c'est frustrant. Énervant. Et alors que j'étais ballotté au grè de la conduite de Red, c'est dans ce genre de contexte que j’immergeais.

-"hmmm..."

Geignement de douleur, alors qu'elle se réveillait plus vite que moi, me rappelant que j'étais faite de chair, d'os et de muscles.

-"Qu'est-ce que..."

Mes doigts tataient le cuir de la banquette. J'étais allongée dessus, c'était évident. Et mon esprit se remettait tout doucement dans le contexte : il y avait eu la soirée. Elle avait été arrosée. Gyl aurait été fier de ce qu'on avait pu descendre comme bouteilles avec les copains. Puis j'avais continué seule, puis accompagné. Et pas par n'importe qui. Je me rappelais d'elle, de sa couleur, de ses formes, de mes pensées, de tout un tas d'autres trucs.

-"R...ed..."

Et là, un tir me frôle. Sauf que c'était pas dans mon souvenir ça, et que ça puait le cramé à plein gaz. Mes yeux s'ouvrent, et mon esprit remet le reste. Le Soleil Noir, ces crétins d'emmerdeurs, ce pauvre Droide et ses supers bouteilles, un grand gaillard plein d'écailles qui se bat avec des poêles et... Une minute. Rembobinage... Ce cuir que je touchais là...

-"Nom de ... !"

Je me redresse, juste à temps pour voir un autre tir me frôler.

-"C'est qui ces connards qui tirent sur mon speeder ! Bande d'enculés ! Vous savez combien de temps j'ai passé à le bidouiller !"

Oui, clairement, ils en ont rien à foutre. Et l'instant d'après, je réalise seulement que je suis sur cette satané de putain de banquette arrière. Je recherche à mettre mes dernières idées en place, avisant ce qui m'entoure et j'aperçois juste devant ma nouvelle amie préférée au volant de ce magnifique engin. M'accrochant à son siège, je me hisse à sa hauteur, pose la main sur le manche, la regarde et d'un sourire plus que coquin lui rappelle une vérité fondamentale :

-"Mon coeur, si tu veux que ça colle entre nous, tu me laisses cette place. Il y a quelques joujous pour toi et tes potes qui nous collent derrière la banquette. Mais sois gentille de pas trop abusé. Techniquement, je devais livrer ce matériel au dépôt des munitions demain."

Et regardant à coté, je redécouvrais la face d'écailles.

-"Salut. Moi, c'est Saani."
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Ce n'était pas banal comme journée. Se faire prendre dans une fusillade et prendre la fuite avec des criminels potentiels. Cela ne lui était pas arrivé depuis qu'il s'était un jour trompé de cocktail au bar de Nar Shadda. Il inspecta son environnement... Et se colla aussitôt contre les murs alors que le speeder naviguait. Il n'avait pas l'air d'être très à l'aise.

 « Un tr'uc volant ! On est dans un tr'uc volant! Bon sang, j'vais être malade ! » articula t-il en devenant plus pâle.

Depuis qu'il avait passé son brevet de pilote sur Ondéron, il était systématiquement malade quand il embarquait dans les appareils volants. Il détestait quand cela arrivait, en particulier quand il devait piloter un engin. Mais une fois n'était pas coutume... Il lui fallut attendre quelques minutes pour que cela ne se calme finalement et que le trandoshan reprenne ses couleurs originelles. A savoir vert lichen. Son regard à lunettes se perdit dans celui de la blonde. Oups ! On venait de lui parler.

 « Moi c'est Galdur', wankas ! Si j'bien compris, j'suis à moitié pris en otage p'r un gang de f'melles qui viennent de m'impliquer dans leu'r bazar en me faisant m'attaquer à des types qui, franchement, on l'air d'être du genr' à avoir un réseau. J'me trompe dans l'équation ? »

Au naturel, il avait un accent très prononcé sur les R quand il n'y prêtait pas attention. Un vestige de son langage naturel, le dosh. Il grimaça, secoua la tête et inspecta aussitôt le panorama visuel de la cabine de pilotage.

 « J'vous préviens ! Si c'pour une r'ançon, j'vingt cinq kilos d'splosifs sur moi!Moi vivant, jamais j'laiss'rais quiconqu' m'prendre en otage ou en pri'snier ! S'vous voulez n'gocier p'r contr', j'ai just'ment des tâches à accomplir. D'choses personnelles qui méritent d'être faites. On s'fait un deal ? »

Il inspecta les deux. Bah oui, ce n'était pas parce qu'on était en cavale qu'on ne pouvait toujours pas tisser des accords. Et puis, cela pourrait leur profiter. A chacun. Cela faisait un moment que Galdur avait été mit sur la touche, depuis l'échec de sa dernière opération. Il ruminait encore d'avoir été battu par un gamin armé d'un sabre laser. En particulier après qu'il ait été en mesure de faire caboter les plans d'adversaires plus puissants et mieux préparés. Quelle disgrâce. Il s'en serait fouetté si cela l'avait aidé à ramasser les points perdus.

 « Suis Ranger Ondéronien d'habitud', mais en c'moment j'pas trop taff vis à vis d'mon contrat d'embauche. Du coup, j'me concentr' sur mes prop' zaffaires avant d'penser à la reprise. »

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Voilà qu’entre deux coups de feu, y a une jolie main qui vient se poser délicatement sur le manche. La belle s’est enfin décidée à se réveiller et à sortir du bois !

« Flemmarde, j’ai cru que tu ne te réveillerai jamais ! Putain… C’est un joli p’tit oiseau qu’t’as là. J’suis sûr qu’y a moyen de le garer dans ma soute, si tu vois ce que je veux dire ! »

C’est bizarre ça, même quand elle fait des propositions d’embauche, on a l’impression que la Ruru elle propose plutôt un truc genre plan fessée hard-core et dildo triple-têtes-rotatives dans le creux de tes reins. M’enfin, elle sourit, elle est franchement canon sa nouvelle pilote.

« Enfin, maintenant que tu as fini ta sieste, vole, j’vais m’occuper de calmer nos moustiques. Surtout, dirige-toi vers les zones industrielles du secteur : moins de gens, moins de risques que quelqu’un se prennent une balle perdue, ils saucent comme des porcs ces gros cons. »

Et ça, c’est un truc qui l’agace beaucoup. Qu’est-ce qu’elle a fait qui justifie que ces cinglés prennent le risque de plomber autant d’innocents ? Putain ! Elle a juste dézinguer un émissaire qui, franchement, faisait preuve de très peu de courtoisie alors bon… Tant mieux quelque part, non ? Ils en profiteront pour trouver quelqu’un qui f’rait mieux son boulot ?

En même temps qu’elle raconte tout ça, elle se glisse hors de son siège, assoie un instant ses fesses sur le dossier en laissant le soin à Saani de passer à sa place en tenant le manche de loin, se retrouve un instant avec la tête de la petite blonde entre les jambes, dépose un bisou sur son front et bascule totalement sur la banquette arrière. Elle y découvre les jouets standards de l’armée, chope un fusil et commence à le tâter histoire de faire connaissance.

« Chérie, dépêche-toi d’atteindre un no man’s land, ils tirent tellement qu’ils finiront bien par nous toucher par hasard si on traîne… »

Comme pour lui donner raison, un impact sur le flanc du véhicule fait gicler des étincelles de partout. Le joli coucou aura certainement besoin d’un coup de peinture.

« Ah, et, monsieur Galdur, moi c’est Rúnya, mais vous pouvez m’appeler Red. Et… On est pas un gang, mais j’ai l’impression qu’on pourrait le devenir tant on s’amuse. En vrai, tu cherches du boulot ? Toujours juste à défaut d’être légal, c’est ma marque de fabrique, si tu vois ce que je veux dire… »

La pilote soudainement de bord, pour éviter une balle et s’engouffrer dans un tunnel de circulation. Ils finissent par être recraché de l’autre côté du building, en-dessous d’eux, des usines et des cheminées à perte de vue. A cette heure, doit pas y avoir grand-monde. La twi’bot atteint de sortir du gros de la circulation, se calle tranquillement, respire, bloque, tire…

« Un de moins. »
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