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Depuis plus d'un an, j'avais mis au grand jour un certain nombre de réalités pas forcement évidentes jusque la.

la première étais que mon état m'imposait des entrainements bien plus longs que pour les autres. Mon état rendais chaque action beaucoup plus dure, et pour cela il fallait que je m'entraine plus sérieusement et plus dur.

J'avais également appris grâce a celle que je surnommais affectueusement vielle peau que tout m'étais possible, et après un an d'entrainement, je commençais a remuer le bout de mes doigts.

Dans les premiers temps c'était imperceptible, et même aujourd'hui c'était que des frémissements, mais le résultat étais bien la.

J'avais également appris une chose qui me réconfortais en mon fort intérieur : ma faiblesse étais ma force. L'obligation de devenir plus fort pour survivre m'avais obligé a m'entrainer plus et plus fort, ainsi j'avais grandi au sein de la force, je la sentais mieux maintenant, et je la contrôlais mieux.

Aujourd'hui, c'est deux sabres d'entrainement que je manipulaient en même temps, et
sans trop de difficultés

Lors de mes séance d'entrainement solitaires, je déployais une poignée de sphères d'entrainement, réglées a leur puissance minimum et m'entrainais a parer leurs tirs.

aujourd'hui, ma vision est plus claire que par le passé, et tout autour de moi, je vois les sphères, je devine leur mouvements ...

D'ailleurs c'est une impression bizarre ... comme si les images du présent et du futur étaient entremêlées ...

Les sphères commencèrent a voleter autour de moi, mais pour une fois, le cœur y étais pas. Des questions troublaient mon esprit, et mes effort pour chasser ses interrogations ne suffisaient pas.Je repensait souvent a mon unique conversation avec la vielle peau, le trouble qu'elle avais mis en moi etais encore la.
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La vieille peau en question déambulait dans les couloirs du temple, après avoir passé sa journée à classer les documents que les algorithmes de classification conventionnel n'avaient pas su traiter. Elle en avait profité, comme chaque jour depuis sa nomination au poste d'archiviste, pour prendre connaissance des évènements qui s'étaient déroulés au temple et ailleurs au cours des trente dernières années durant lesquelles elle s'était retirée de l'ordre.

La salle d'entrainement qu'elle avait autrefois fréquenté avec assiduité n'avait que peu changé. Aujourd'hui elle ne pouvait plus travailler comme lors de ses vingt ans, elle le savait, elle le sentait. Ses vieilles articulations ne supporteraient plus aussi longtemps les chocs répétés jusqu'à épuisement, et son coeur ne soutiendrait plus un effort soutenu bien longtemps. Il ne lui restait que l'expérience qu'elle avait accumulée, cette expérience qui, fallait-il l'espérer, lui permettait de réaliser ce qu'elle avait à faire avec le minimum d'effort. Oui elle avait bien vieilli, mais n'avait pas de regret, le changement, le mouvement, voilà sans doute la plus profonde vérité en laquelle elle croyait, et la plus puissante à ses yeux.

Lorsque l'image de la salle d'entrainement telle qu'elle était autrefois se dissipa devant ses yeux, c'est la salle telle qu'elle était en cet instant qui lui apparu, abritant une unique étudiante des voies de la force. Cette fillette, elle l'avait déjà croisée dans le parc au cours d'une nuit, il y avait un année de cela.
Une enfant handicapée, qui paraissant si sûre d'elle à la vieille femme qui n'avait pas été particulièrement tendre avec elle. Sans un mot, l'archiviste vint prendre place sur un banc le long du mur, croisant une jambe sur l'autre, et observant la fillette dans son activité.
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mes sabres virevoltaient autour de moi, mais avec bien moins de conviction qu'a l'accoutumée.

Ces questions tournaient sans cesse dans ma tête, au sujet de l'ordre jedi, des sith et de l'univers qui nous entouraient.

J'étais plutôt satisfaite des conclusions que j'en avais tiré, mais plus le temps passé, plus j'étais convaincu qu'il existais une voie différente.

Car malgré ce que l'on essayait de m'enseignai, j'étais convaincu que les jedi, comme les sith étaient gouvernés par la peur.Les un par la peur de ne pas être assez puissant, les autre par la peur de l'être trop.

Comment cela se pouvait il que tant de gens n'avaient pas su trouver de juste milieu, personne n'avais réussi a simplement écouter la force, sans se laisser gouverner par tant de puissance.

Un rayon me toucha au plus profond de ma réflexion, et même a leurs puissance minimum, mon état ne me permettais par d'encaisser sans mal ce genre de chocs.

Alors que mes sabres tombaient au sol, j'éteignais rageusement les sphères.C'est alors qu'une nouvelle présence apparu dans mon champ de vision.Si calme si discrète, je n'avais pas discerné sa présence malgré le fait qu'elle n'avais pas quitté mes songes depuis plus d'un an.

Attirant mes sabres a moi, je m'approchais d'elle.Elle n'étais pas en méditation, visiblement elle m'observais juste.D'un coté j'étais honoré qu'elle prenne de son temps juste pour voir mes progrès, mais d'un autre, j'étais l'inquiète de la discussion qui allais suivre.

La dernière c'était soldé par un excès de rage et des longues heures de réflexion dont je n'étais toujours pas sur des conclusions.

j'hésitais un instant, puis ma décision prise se fut avec la plus grande assurance que j'annonçais

-"Bonjour vieille peau.Tu vas bien ?"

Âpres tout, elle avais bien insisté sur le fait qu'elle n'étais pas une jedi et ne désirait aucune des marques de respect du aux maitres.

-"On fait une pause?" dis-je en arretant mon fauteuil aupres d'elle.
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Voilà que pour la première fois de sa vie, Sri se vit qualifiée de vieille peau. Si le tutoiement n'était pas réellement un problème, ce qui avait précédé semblait on ne peut plus déplacé pour la vieille femme qu'elle était. Quel choc, venant d'une fillette de neuf ans qui l'année d'avant la vouvoyait encore et s'adressait à elle comme on s'adressait à un maître Jedi ! Cette enfant était passée d'un extrême à l'autre, sous le coup de la colère peut-être, à moins que ce soit là une mauvaise farce. L'archiviste la fixa un moment sans dire un mot, le temps de s'assurer qu'elle n'avait pas rêvé. S'il était vrai qu'elle lui avait affirmer ne désirer le respect accordé à un maître, elle n'en avait pas pour autant désiré se voir insultée. Il fallait croire que leur précédente discussion avait laissé de bien aigres traces chez le padawan qui s'était approché d'elle en proposant une pause, d'aigres traces ou un humour que Sri jugeait déplacé, particulièrement pour une fillette de son âge.

« Tu peux te montrer aussi désagréable que tu le souhaites, mais ne soit jamais vulgaire. Etre vulgaire c'est être faible. » déclara-t-elle sèchement.

Ses mains vinrent s'entrelacer sur son genou alors qu'elle continuait de regarder la petite Shaken avec toute la sévérité que lui permettait son visage de cire claire. Après avoir marqué le reproche suffisamment longtemps, elle se départit de son expression intransigeante pour en arborer une plus neutre, convenant davantage au ton de la discussion.


« Je constate que tu exerces l'inflexion de la Force, avec une certaine aisance pour ton âge il faut l'avouer. Saurais-tu m'expliquer le but de cet exercice, la valeur qu'il revêt à tes yeux ? »

Que la fillette réagisse au reproche ou à la question qui lui faisait suite, l'archiviste se tenait prête à recevoir ce qu'avait à dire sa si jeune interlocutrice, et elle semblait presque y prendre plaisir.
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au son du reproche, un rire de crécelle résonna dans la vaste salle.Âpres tout, j'étais loin d'être la seule a penser ça , mais je devais être la seule a penser ça affectueusement.

-"Ne fats pas ta mauvaise langue mitra ... au moins j'ai l'honnêteté de te le dire, et mon excès de confiance devrais plutôt te faire sourire."

A la réflexion, on entrais dans le jeu ... Elle essayais d'une façon très efficace de développer mon propre jugement. Je n'espérais pas gagner a ce petit jeu, mais j'avais bon espoir d'être plus douée que l'an passé.

-"Quand a cet exercice, il a deux utilités : D'un coté, il augmente ma concentration, il m'oblige a me focaliser sur l'instant présent, a rester calme et maitre de moi.D'un autre, il me détends. Je ne saurais l'expliquer, mais quand je suis la, pleinement ouverte au chant de la force, je me sens bien."

j'avais déjà médité de longues heures sur cette sensation, afin de déterminer si c'était une addiction pour le combat ou simplement un conséquence de mon lien a la force.

-"Meme si j'avour qu'aujourd'hui le cœur n'y est pas. "
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L'enfant paraissait tout à fait singulière aux yeux de Mitra, ce qui n'était en soi ni une bonne, ni une mauvaise chose. La vieille femme restait consternée de l'aplomb de cette gamine de neuf ans. Fallait-il en sourire, comme le suggérait l'enfant si familièrement, ou s'en préoccuper ? Les pensées défilaient dans l'esprit de l'archiviste tandis que son interlocutrice exposait les motivation de l'entrainement qu'elle s'imposait, un entrainement adapté à un gladiateur que la petite Shaken ne serait jamais, de l'avis de Sri.

Si en d'autres circonstance elle aurait fait part à l'enfant de son avis sur la question, elle s'en abstint cette fois, pour en apprendre plus sur ce qui préoccupait l'esprit de ce padawan qu'elle jugeait plutôt perturbé ce jour là. L'un de ses coude vint prendre appui sur son genou et son vieux visage vint se déposer dans la fourchette formée par trois doigts pâles d'une main partiellement gainée de bandages sombres.


« Qu'est-ce qui trouble ton coeur et pour quelle raison ne t'en es-tu pas ouverte à ton maître ou à tes enseignants ? »

Elle marqua une courte pause avant de reprendre :

« Tu ne dois pas redouter le jugement de tes ainés, ils sont sans doute plus ouverts que tu ne te le figures. Ils ont su m'entendre lorsque c'était nécessaire, autrefois. J'ose encore espérer qu'ils sauront en faire autant à ton égard. »
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On en venais au vif du sujet ...Mais ce n'est pas la peur de mes ainés qui m'avais motivé a garder ce sujet de discussion pour moi ... c'était plutôt la peur que leurs discours soit trop partial. De plus dire a un maitre jedi qu'il est gouverné par le peur serait certainement concéderai comme une insulte et ce n'est jamais bon de commencer une conversation par la.

-"J'ai des interrogations vis a vis de préceptes jedi et sith. J'ai fini par accepter que je ne savais rien sur les sith, et j'ai donc cherché des informations sur eux."

Je fit un pause ... il s'agissait de beaucoup d'information a mette en forme.

-"j'ai fini par comprendre plusieurs choses ... d'abord les sith ne sont pas le mal incarnée. Ils suivent leurs propres but qui exclusivement tournés vers eux même. J'ai aussi découvert que l'ordre jedi manipulais la vérité. Il ne dissimulent rien, ils ne mentent pas non plus, mais il s'arrange pour que les padawan ait une vision unique sur les sith ... a savoir qu'ils sont le mal."

Je m'apercevais que mon discours se tournais de plus en plus en apologie des sith ... ce que je ne voulais pas

-"Alors je me suis demandé pourquoi les jedi agissaient ainsi. Des lors j'ai remis beaucoup de choses en question, jusqu'au sens même de la force."


Je fit une pause...Mes conclusions me fessaient toujours un peu peur

-"J'ai un peu l'impression que les jedi comme les sith sont gouvernés par le force. Les sith ont peur de ne pas être assez puissant, ce qui les mène a chercher plus de pouvoir qu'il soit politique, militaire ou concernant la force, alors que les jedi ont peur de devenir trop puissants, et de se laisser gouverner par cette puissance ... Ce qui me tracasse, c'est de savoir pourquoi tant de gens n'avaient pas réussi a trouver un juste milieu ... Âpres tout, nous avons accès a une puissance sans limite. On nous apprends bien que la force est une puissance qui maintiens l'univers en un tout unique. Alors pourquoi on ne pourrais pas complètement s'ouvrir a cette puissance et l'utiliser pour le bien du plus grand nombre ?"
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« Je constate que tu t'es documentée, c'est un bonne chose. » commença-t-elle en se redressant.

Le corps de la géronte se déplia et quitta le banc pour venir se placer, dans un doux frémissement de tissus, à côté du siège mobile de l'enfant et inviter cette dernière à la suivre au milieu de la salle.


« Nous sommes dans une salle consacrée à l'élévation physique et spirituelle, ne délaissons pas l'un pour l'autre. » fit-elle en se présentant face au fauteuil antigrav.

Tandis que la vieille portait, immobile, toute son attention sur le corps fragile de l'enfant, cette dernière pouvait sentir un invisible phénomène prendre vie autour de sa frêle carcasse. L'archiviste n'avait rien dit mais la petite Shaken devait certainement comprendre ce qui allait se produire.
Sri infléchit la Force autour de la fillette et entreprit de l'extraire du fauteuil, avec toute la délicatesse dont elle pouvait être capable, prête à annihiler temporairement tout lien avec la Force de l'enfant si cette dernière venait à résister.


« Ici, nous ne parlerons qu'en travaillant. » déclara-t-elle simplement en déposant avec douceur l'enfant au sol.

Sur ces mots, elle s'agenouilla à côté de ce petit corps faible, et approcha ses mains pour s'adonner à une séance de rééducation. Il n'était pas ici question de remettre sur pieds un être si mal en point, mais tout au moins espérait-elle qu'avec le temps, et le travail régulier, l'enfant renouerait un lien plus dense avec son corps, un lien qui, s'il ne permettait pas à l'esprit de la fillette de le commander pleinement, lui permettrait peut-être de se sentir plus à l'aise à l'intérieur...
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d'abord un frisson parcouru ma colonne vertébrale ... je ne m'attendais pas a cela de la part de la vieille ... cependant ses mots me rassuraient. Il y avais finalement un cœur sous cette vieille carcasse.

Je me surpris a sourire ... après tout, les progrès que j'avais fait du coté physique étaient ridicules mais il étaient la.

J'entrepris de bouger les doigts afin de montrer le résultat d'une année d'efforts et contre toute attente, mes doigts remuèrent. Rien de bien violent,un frémissement a peine perceptible, mais il étais bien la, et je savais que mitra ne serait pas passé a coté.

-"Je n'ai pas chaumé pendant l'année passée."

je savais que maintenant il fallait que je me détende et que je la laisse faire.

-"je vous remercie mitra, mais tout ceci ne m'aide pas a comprendre ou je me suis trompé dans mes conclusions, car il y a forcement une erreur quelque part ... tant de gens ne peuvent pas se tromper"
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En manipulant cette vivante poupée de faïence, de vieux souvenirs refaisaient surface. Elle se revit, l'espace d'un instant, prodiguer des soins musculaires à son élève d'autrefois, dans cette même salle, profitant systématiquement de l'occasion pour lui dispenser la philosophie Jedi ou simplement des remarques à titre plus personnel.
Ce soir là ce n'était pas les jambes de son élève qu'elle manipulait avec douceur et fermeté, mais la situation lui paru soudainement si familière... Du coin de l'oeil elle avait aperçu le remuement des doigts de la fillette qui lui montrait fièrement le résultat de son dur et long labeur. Sans pour autant afficher un sourire, la vieille archiviste laissait entrevoir de la satisfaction sur son visage. Ainsi la fillette apprenait... Sri reprit donc la discussion qui avait été amorcée par la petite Shaken :


« Ce n'est pas la puissance qu'un Jedi redoute, c'est la folie qui peut l'accompagner. La puissance, il la recherche au même titre que le Sith, elle lui est nécessaire à la protection de l'idéal qui est le sien. Il y a de puissants Jedis dans ce temple.
Pour être en mesure de discerner la conformité d'un acte à l'idéal qu'il se donne, le Jedi se libère de toute influence qui saurait altérer son jugement, de toute influence qui l'écarterait de sa voie. Voilà, comme tu le sais, pourquoi il se montre prudent quant à l'usage de la Force. De la prudence à la peur, il n'y a qu'un pas, certes... »


En discourant elle pliait et dépliait doucement les articulations de l'enfant, lui demandant régulièrement de réaliser, à sa mesure, une mouvement, une poussée, une extension...

« A l'instar du Jedi, le Sith accompli ne connait pas la peur, mais il connait la soif, une soif inextinguible de pouvoir, de connaissance. Cela dit, si la peur est dans les principes bannie de l'esprit de l'être accompli, elle n'est l'est certainement pas chez la plupart des individus, moi comprise.
Le juste milieu auquel tu fais allusion n'a pas été trouvé sans doute parce qu'il n'a pas été recherché. Sith comme Jedi semblent satisfaits de leurs outils, de leurs méthodes, de leurs voies. Il appartient à chacun de faire le choix de sa voie propre. Si tu entrevois un milieu dans la Force, il te faut observer encore et porter à maturité ce ressenti, car là réside peut-être ta voie. »


La vieille femme manipulait à présent les pieds de la petite Shaken, entrecoupant toujours son discours de consignes diverses.

« La Force est complexe et fluctuante. La figer lui impose des limites, mais mouvante, elle est infinie. Comme je te l'ai dit il y longtemps dans le parc, je ne perçois pas de milieu, pas d'équilibre statique, dans la Force, ceci parce que je me refuse à la figer pour en cerner les extrémités. Tout est mouvement. C'est une chose difficile à expliquer pleinement par les mots.
Au début, l'on croit que la puissance engendre le mouvement, c'est faux. C'est le mouvement qui produit la puissance. Autrefois, c'était par la biais de la boxe que je l'enseignais à mon padawan, mais c'est une vérité que tu peux appréhender sous d'autres formes, car tout est lié. La vérité de la boxe est celle du conflit sous toutes ses formes. C'est dans la conflit que l'on peut s'élever, c'est un point souvent mécompris et délicat à aborder dans un temple Jedi en dehors de la pratique martiale... »
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Je ne comprenais pas tout, seules les grandes lignes etaient claires.
J'aurais sans doute besoin de quelques bonne heures sur le concepte depuissance en mouvement.

Cependant, j'avais une image en tete qui semblais correspondre.Cela encore etais une question sans reponses.

-"J'ai ..."

j'hesitais ... je n'avais jamais parlé de la facon dont je vois les choses a personne encore.

-"Je vois des choses. Tout le temps, je vois... heu ... comme si j'avais deux immages, l'une etant plus clair que l'autre. J'ai l'impression que je vois certaines choses peu avant qu'elles arivent."

jusqu'e la, mis a part que je voyais l'avenir proche comme le present, cela n'etais pas si bizar que ca. La suite l'etais moins.

-"Par contre, en certaines occasions, je ressent un grand mal de tete, et ma vision se trouble au point de ne rien reconnaitre de ce qui m'entoure.Dans ces courts moments, il m'arrive de distinguer des immages. J'ignore ce qu'elle veulent dire, elle ne correspondent a rien."
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[Shaken...Améliore-toi dans l'ortographe par pitié, et essaye d'écrire des phrases un peu mieux construites, et aussi de faire un peu plus que le minimum demandé...Dix lignes ce n'est rien, une fois deux fois, en manque d'inspiration d'accord...Mais à chaque poste, ça devient ennuyeux ! Il y a beaucoup de choses à dire pourtant non ? ]
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La vieille femme déposa au sol la cheville de la fillette pour accorder toute son attention à ses propos pour le moins étranges. L'expression gravée sur son visage la surprise, il ne faisait aucun doute qu'elle était intriguée par les phénomènes qui lui étaient rapportés. Elle se redressa, perplexe :

« C'est... inhabituel, et fâcheux. » laissa-t-elle filer, pensive.

Elle se remit lentement à l'ouvrage, silencieusement au début, puis en revenant au sujet de sa préoccupation :


« La Force porte en elle l'emprunte de bien des choses, certaines sont proches, d'autres lointaines, parfois achevées, parfois encours, parfois en projet. Mais la Force ne soutien pas l'univers comme certains l'affirment. Il existe des régions au sein desquelles la Force devient aveugle et s'éteint. J'ignore tout des conséquences de ces... artéfacts... dans la Force.
Ce que tu perçois peut être une singularité induite par l'un de ces artéfacts, le malaise qui accompagne le phénomène est peut-être alors une conséquence inattendue de ces régions aveugles.
Peut-être s'agit-il seulement d'une vision, d'une emprunte de lieux et d'époques que tu ne connais pas, mais ce mal que tu décris reste alors mystérieux. »


Sur les membres de la fillette les doigts de fer de la vieille femme compressait des séries de points sur d'invisibles lignes tandis qu'elle poursuivait, enjoignant à présent la petite Shaken à se confier aux supérieurs de son ordre :

« Il te faut confier ces expériences à ton maître, ou à un ancien de l'ordre. Ma science est impuissante face à ce que tu me décris. Quoi qu'il en soit ne chasse pas les images qui te parviennent, tu dois apprendre à les dominer. »

Cette créature frêle portait-elle en elle des réponses aux interrogations de la vieille femme autour de la Force et de ses singularités ? L'espace d'un instant, dans l'oeil assombri d'un voile ténébreux de cette femme aux cheveux blanchis par le temps et coiffé étrangement, apparut un invisible et silencieux cyclone, celui de la soif de connaissance, une soif qui à elle seule pouvait justifier tous les sacrifices, fusse celui d'une fillette estropiée, étendue là, sans défense, sous des griffes d'acier.

Dans un mouvement rageur et trop flou, la vieille femme s'était écarté de l'enfant, la contemplant en silence, haletante, tandis que dans son regard baigné de nuit agonisait lentement l'écho de la folie. D'un geste elle replaça l'enfant dans sa chaise, à distance, avec autant de délicatesse qu'elle en avait fait preuve en l'en extrayant, avant d'annoncer la fin de la séance d'une voix ébranlée par l'émotion et le trouble.

Elle demeura immobile et silencieuse alors que la fillette était de nouveau sur sa chaise. De la falaise au gouffre il n'y avait parfois qu'un pas, mais quel vertige...
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Les choses étranges se succédaient. D'abord dans mon corps. La sensation provoquée par les mains de mitra, détendant mes muscles tout en les éveillant étais assez formidable. Plus d'une fois durant la séance, j'avais failli m'endormir.

Puis vint la réaction de mitra a l'évocation de cette chose qui grandissait en moi ...

C'est fâcheux avait elle dit, mais pourquoi cela étais fâcheux ? après tout c'était un pouvoir de la force, sinon comment je pourrais le ressentir ?

Donc si c'était un pouvoir de la force qui s'éveillait en moi, cela étais forcement un bonne chose ...

Je revenais doucement a un stade plus éveille, ce massage avait vraiment eut un effet sur moi, sans que je puisse exactement en définir la nature.

Mitra m'avais conseillé de parler de mes visions a un ainé... Mais si elle trouvais ça fâcheux, comment le prendrais un maitre ...

-"Je ... je n'ai pas de maitre, et je trouve cela trop personnel pour en parler a n'importe quel chevalier. Il y aurais bien ellana, mais elle est au conseil, et si c'est si fâcheux que vous le dite, alors elle devra agir en tant que membre du conseil et non en tant qu'amie."

J'étais dans une impasse...J'étais obligé de vivre seule avec ce pouvoir qui prenais doucement sa place dans les méandres de mon esprit.

-"toi c'est pas pareil. Tu n'est pas vraiment lié a l'ordre."

J'entais sans le vouloir sur un terrais glissant ... après tout, les raisons de la présence de mitra ne me concernaient en rien et j'étais plutôt heureuse de la voir ici. Mais le fait est que n'etais pas uen jedi, sa présence ici étais douteuse.
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Droite comme un i, la vieille femme écoutait parler cette enfant qui n'avait manifestement pas trouvé d'épaule sur laquelle se reposer au sein du temple. Non, en effet, la grise n'était pas liée à l'ordre, pas comme l'aurait été un chevalier, pas comme elle l'avait été un temps. Sans pouvoir se l'expliquer sur le coup, Sri se sentit légèrement blessée par la dernière remarque de sa jeune interlocutrice. Sans doute était-ce là le vestige de toute la première moitié de sa vie qu'elle avait passé au sein de cet ordre. l'enfant avait raison, mais elle avait dû piquer un point sensible chez la grise en prononçant ses derniers mots.

« Je ne le suis plus, en effet. » affirma-t-elle un peu sèchement.

Elle laissa un court silence planer avant de reprendre en faisant quelques pas vers les postes de frappe pour s'arrêter devant l'un d'eux et le regarder avec une pointe de nostalgie. La plaque de bois tendre affichait une couleur passée, et usée en son milieu qui formait une légère dépression.


« Que je sois ou non liée à l'ordre n'a pas d'importance, je reste liée à mes objectifs. »

Elle se retourna finalement pour dévisager la petite Shaken :


« Pour l'heure, ces troubles dont tu es victime présentent d'abord un risque pour toi-même j'en ai peur, avant d'en présenter un pour l'ordre. »

La fillette semblait n'avoir que bien peu confiance dans les représentants de son ordre. Voilà qui était inquiétant, car lorsque viendrait le temps des remises en question, l'ordre risquait fort de la perdre. Mitra dut prendre quelques instants pour réfléchir au rôle qu'elle devrait tenir dans cette affaire. Devait-elle chercher à pousser la fillette vers l'ordre, ou devait-elle profiter des circonstances pour tenter d'en faire un instrument de son dessein ? Il était encore trop tôt pour en décider, bien trop tôt.
La vieille femme aux idées tordues émergea de ses pensées et revint à celle qui se tenait devant elle :


« Soyons patientes, et observons l'évolution de ces troubles... En espérant qu'ils ne te déstabilisent pas suffisamment pour t'écarter de ta voie. »

Elle marqua une pause.


« Quelle est-elle, cette voie, selon toi ? Le sais-tu ? Le sens-tu ? »
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La voie ... l'ordre jedi ... pour moi c'était deux choses qui étaient implicitement liés. A la réflexion, de ce que je savais de l'ordre, il fessait tout pour guider les padawan sur une voie prédéterminée...

Le question a poser n'étais donc pas quelle est la voie mais quelle voix je choisirait...

Il étais trop tôt pour la définir, mais j'étais sur d'une chose

-"La voie est celle que je choisirait pour les raisons qui me semblerons judicieuses. Je ne laisserait personne me dicter ma façon de penser."

Je savais d'avance que cette réponse ne la satisferais qu'a moitie, mais c'etait mon choix. Depuis ma naissance, j'étais a part, même au sein de l'ordre, j'étais une marginale. Je ne comptais plus regards en coins de padawan, chevalier ou de maitres.

Finalement c'est peut être ma première rencontre avec mitra qui m'avais guidé sur ce genre conclusions ...

-"C'est sans doute a toi que je dois ce genre de décisions ... tu me l'a bien fait comprendre lors de notre première rencontre: je dois faire mes propres choix."


Âpres un court silence de réflexion, je reprenais sur un sujet différent

-" Il y a une question que j'aimerais te poser: Qu'est ce qui t'a amené sur la voie des jedi gris ? Même si j'ai toujours un doute sur ce que sont les jedi gris, je suis sur d'une chose: ils ont d'une façon ou d'une autre défié l'ordre. Il doit falloir un grande motivation a un chevalier pour renier les préceptes avec lesquels il a grandit."
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Dans un froissement de robe la vieille silhouette se porta auprès d'un baie vitrée, laissant son regard la traverser, et, tout en écoutant la question de l'enfant, elle parla à voix basse, pour elle même :

« Faire ses choix oui... »

La fillette évoqua le sujet des Jedis gris, ce qu'ils étaient, ce qu'ils faisaient et avança la question du pourquoi la grise qui se trouvait devant elle en était arrivée là. Il y aurait eu certainement fort à dire, mais les mots devaient êtres choisis pour tomber dans l'oreille d'une fillette de neuf ans.
Soudainement, là devant cette vitre, la géronte fut frappée par le reflet qui lui fut renvoyé, le reflet d'une vieille femme et celui d'une petite fille. Elle pris conscience de la négligence dont elle avait peut-être fait preuve envers l'enfant. Etait-il tant pour que celle-ci soit apte à faire des choix suffisamment mûrs ? Certainement pas, Shaken n'avait que neuf ans...
Mitra serra les dents, fâchée de son propre aveuglement, de sa folie, dont le reflet lui était renvoyé en plein visage par cette vitre. Elle se détourna avec amertume de ce reflet insupportable pour plonger son regard dans celui de sa si jeune interlocutrice :


« Veille à ce que tes choix ne te rende pas aveugle aux autres voies... Dans la voie du poing comme dans celle de l'esprit, il faut apprendre à s'ouvrir avant d'apprendre à se fermer. » fit-elle en plissant légèrement les yeux.

Elle avait eu vent de quelques rumeurs au sujet d'une enfant en fauteuil indisciplinée et prétentieuse. Sans accorder trop de crédit à ces commérages, elle y suspectait toutefois une part de vérité. Il avait suffit d'entendre le ton assuré sur lequel l'enfant s'était adressée à elle en début de séance.


« Reste ouverte aux enseignements qui te sont prodigués ici, quand bien même, pour avoir fait ton choix, ils te sembleraient futiles ou fou. Le sage, toujours, apprendra du fou, l'inverse reste plus rare...
N'imagine pas que ma voie s'est départie de celle du Jedi rapidement. Il m'a fallu quarante longues années pour apprendre et presque autant pour désapprendre. »


Ses mains vinrent se rejoindre au bas de son dos et elle fit quelques pas lents, le regard aspiré vers le plafond immaculé de la salle d'entrainement :

« J'ai aimé être Jedi, oui... Je l'ai aimé... Par amour pour cette voie je m'y suis investie corps et âme, et ai adopté des principes que j'ai placé au dessus de tout, qui devaient répondre à tout, et sur lesquels je pouvait m'appuyer. Je n'ai pas défié l'ordre, ni renié les principes de l'ordre en le quittant, je les ai étudiés sous un angle nouveau, par amour de la Voie, et après en avoir longtemps discuté avec pairs et mes maîtres.
Il arrive un temps, dans tout apprentissage, où les certitudes comme les doutes doivent se transformer en conviction. Oui, la motivation est nécessaire, mais plus que de motivation, c'est de sincérité et d'authenticité dont il s'agit. »


Ses pas la portèrent jusqu'au banc sur lequel elle s'était installée à son arrivée, et sur lequel elle s'installa à nouveau :

« Le cheminement sur la Voie est un incessant flux et reflux, l'apprentissage consiste à prendre des idées et à les abandonner de nombreuses fois. C'est le principe universel du mouvement...
Face à la montagne, le novice voit la montagne, l'initié n'y voit plus la montagne, l'adepte y voit la montagne, l'expert n'y voit plus la montagne, le maitre y voit la montagne...
Si le novice, pressé de devenir adepte, ferme les yeux pour ne plus voir la montagne, il fait fausse route, et ne sera jamais ce qu'il souhaite devenir. »


Ses paroles, peuplées des métaphores qu'elle affectionnait et brûlant d'une flamme vivace dans laquelle sans doute se consumait un peu de folie, visaient essentiellement à conduire à la fillette à respecter davantage l'enseignement des ses maîtres, point sur lequel la vieille archiviste avait eu de mauvais échos.

« Comprends que gravir les marches qui mènent au sommet de la montagne signifie prendre l'enseignement inscrit sur chacune d'entre elles, et comprends que les gravir deux à deux ne t'apportera que des demi-vérités.

Le comprends-tu ?»
termina-t-elle en croisant les jambes et en déposant sur son genou ses vieilles mains.

Son regard, se faisait insistant, ses yeux légèrement plissé attendaient de l'enfant un signe.
Invité
Anonymous
je fermais les yeux et me laissait bercer par les métaphores de mitra. Cependant ce long monologue étais bien trop consistant pour que je le comprenne dans sa globalité. Cependant chaque mot étais gravé dans mon esprit.

Enfin, dans mon esprit pas trop, mais le droide caché dans mon fauteuil se ferais une joie de me ressortir chaque mot de cette conversation.

Donc quand mitra me demanda si j'avais bien compris, c'est avec une teinte d'insolence que je répondit

-"Non."

Je laissait mitra profiter quelques secondes de l'humour de la situation.

-"Sans rire, ce discours est un peu trop compact, et mes pairs ne pratiquent pas l'art du dialogue avec autant de brio. Je me repasserait l'enregistrement plus tard et je réfléchirais sérieusement a la question."

Mais la question des cours me travaillais déjà...Comment apprendre de mes maitres dans des cours ou tout le monde se tiens debout. Pourquoi travailler les positions de combat quand de toute façon je suis incapable de bouger le moindre muscle.

De grosses goutes d'eau commençait a frapper violemment la verrière.J'observais la pluie tomber sur le parc.Les arbres jouaient dans le vent. Âpres plusieurs minutes de réflexion silencieuse, je décidais de faire par de ce problème a mitra.

-"Je ne peux pas suivre les cours collectifs. C'est pour ça que je m'entraine au sabre avec tant d'acharnement. J'espère ainsi vite progresser et pouvoir me passer d'un maitre. Cependant je sais maintenant que sans l'appui de maitres, je ne pourrais progresser que jusqu'à un certain point. Je ne peux suivre les cours collectif car bien trop souvent il s'adressent soit a des bien portant, comme le cours sur les positions de combat, soit a des gens a l'esprit fermé ... comme celui d'un enfant."


Je réalisait brutalement que mes propos étaient excessivement prétentieux. La vitre me renvoya mon image, et une vague de tristesse me traversa.

Non, je n'étais pas comme les autres ... En fauteuil antigrav depuis ma naissance, capable de voir par la force, et donc de voir des choses qui resteraient invisibles au commun des mortels ...

C'était sans doute très prétentieux, mais je n'avais d'autres choix que de me considérer a défaut d'être supérieure quand même différente des autres élèves de mon age.

Je me tournais vers mitra, une imitation de regard grave imprimée sur le visage

-"Je ne suis pas comme les autres. Physiquement et mentalement. Avant même d'arriver ici, je savais pénétrer l'esprit d'un adulte. Combien de fois j'ai pénétré l'esprit de mon père et volé quelques images de l'univers qui nous entoure pour combler ma curiosité . Ce que les maitres ici ne comprennent pas, c'est que certaines choses me sont incroyablement faciles et d'autres impossibles. Il en sera toujours ainsi, c'est pourquoi je ne peux me conformer a leurs enseignements."

Au fut et a mesure que j'énonçais cette réalité, elle prenais forme dans mon esprit ... Je prenais conscience qu'un destin différent du commun des jedi m'attendais ... pas forcement meilleur, juste différent.

Une pointe de douleur naquit dans mon esprit... si familière mais vaguement différente .
Ma vue se troublât, comme si deux images se superposaient ... si floues toutes les deux.

Je perdis le contrôle de mon corps, ma tête se plaqua contra l'appui tête, mais pour une fois, je gardais un certain contrôle su mon esprit.

Incapable de revenir a la réalité, je me concentrais pour dissocier les deux images.Je sentis un liquide chaud me couler sur la lèvre supérieure et sur mes oreilles ...

Puis une image s'imposa a moi. Ce qui me choqua dans un premier temps ce fut sa couleur, enfin si on peut appeler ça une couleur. habituellement, ma vision me renvoie une couleur monochrome dans des ton que j'appellerais du bleue.Mais pour une fois, c'est dans un rouge sombre qu'étais taillée cette image issue de mon esprit.

Je voyais mitra, sabre a la main, carbonisée par un arc électrique provenant d'un panneau d'alimentation dissimulé dans une colonne. La vision de son corps calciné, visiblement placé de telle façon que sa mort devrais me protéger me terrifia

Dans un sursaut je projetais une onde de force sur la géronte, l'envoyant a terre quelques mètres plus loin alors qu'une colonne derrière elle explosait violemment, projetant son arc mortel au travers de la salle.

Cette onde de force ne manquât pas de me déplacer de quelques mètres, ainsi l'arc effleura mon fauteuil sans me toucher.

Cependant ce sursaut de conscience ne dura pas.A peine avais-je repris conscience que déjà je resombrais dans une inconscience salvatrice.Du sang coulais de mon nez, mes oreilles et mes yeux.

Quand mitra se releva, plusieurs bras de mon siège étaient a l'œuvre pour assurer les fonction de mon cœur et de mes poumons. Une sirène stridente accompagné d'une lumière rouge indiquais l'urgence de mon état

[HRP : j'me suis un peu laché ... si le post ne te conviens pas, envoie moi un mp, je modifierais ... moi j'aime bien ^^]
Invité
Anonymous
Sri se releva doucement en jetant sur la colonne électrique défaillante un regard intrigué qu'elle reporta ensuite sur l'enfant qui gisait inconsciente dans son fauteuil duquel avait émergé gerbe de bras robotisés médicaux. L'orgueil de la géronte fut bien malmené par l'acte de la fillette qui lui avait peut-être sauvé la vie, mais face aux alarmes visuelles et sonores du siège flottant, l'archiviste ravala sa fierté pour considérer l'état de la fillette et envisager de la mener aux centre médical. Le doute lui traversa l'esprit cependant : fallait-il chercher à sauver cette enfant que la nature elle-même avait négligé ?

Dans les couloirs clairs et larges du temple, en conduisant le fauteuil en direction des blocs médicaux, Sri ressassa la scène à laquelle elle venait d'assister sans comprendre la réaction du corps de l'enfant. Ce corps si faible... Ce lien si étrange avec la Force... Quel déséquilibre, quel gâchis... Si ce n'avait été pour s'épargner les complications d'un procès pour non assistance à un individu en danger, il est probable que le vieille femme se serait détournée de la fillette pour laisser la nature et la Force décider de son sort, sort qu'elle avait elle-même choisi.

Les appliques murales des couloirs baignaient les unes après les autres le siège electronique de la fillette toujours inconsciente dans leur halo de lumière douce, et, tout en progressant au sein du temple, Sri se remémorait les dernières paroles de l'enfant, en particulier ses propos sur son incapacité à suivre les cours classiques qu'elle jugeait inadaptés à sa condition.
Pour avoir autrefois tenu le rôle d'enseignante dans les disciplines désarmées, Sri aurait eu tant à dire à ce sujet, mais comment le lui aurait-elle transmis ? Aurait-elle pu aborder les concepts de fond et de forme du combat et tracer des parallèles avec des domaines plus familiers à la fillette ?
Il semblait hélas clair que l'enfant ne percevait pas le fond des paroles tordues de la géronte, elle le lui avait fait comprendre clairement. La vieille femme aurait pu, en repensant à tout cela, reconsidérer la forme de son discourt, mais elle n'en fit rien. l'incapacité de la vieille femme à transmettre ce qu'elel avait à transmettre à la jeune fille était peut-être un signe, le signe qu'il était trop tôt pour Shaken d'aborder ces questions avec la vieille Sri, ou plus probablement, qu'il était trop tard pour aborder ces questions avec un individu de l'âge de Shaken.

La vieille femme, même dans ses plus jeunes années, n'avais jamais réellement approuver d'enseigner à des enfants trop jeunes. Quelle folie que de retirer si tôt des enfants à leurs foyer pour leur imposer une voie... Il faudrait que l'ordre tôt ou tard le comprenne, et déjà la femme aux cheveux blancs s'interrogeait sur un moyen d'y parvenir...

Apparurent bientôt les portes du centre médical dans lequel elle pénétra, et abandonna la fillette aux soin des médecins et des machines, sans un mot, ni un remerciement, restant seulement là, dans l'entrée du bloc et observant le jeune corps meurtri et sa médicale escorte s'éloigner pas à pas.


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