Darth Khorog
Darth Khorog
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Eclats Kyber : 0
Nom de Sith : Darth Khorog

Nom de famille : Irr

Prénom : Sorias

Âge : 37 ans

Année de naissance : -3 518 av. BY _ 21.535

Race : Draethos

Côté de la Force : Obscur

Rang désiré : Seigneur Sith - Haut Inquisiteur

Sabre laser:

Spoiler:

Le Sabre laser de Darth Khorog est très spécial. Il l'a conçu en s'inspirant des légendes de son monde natal. Celles de dieux anciens réfugiés dans les profondeurs des mers souterraines de Thosa. Le sabre est donc entièrement et délicatement ouvragé dans du Phrik de première qualité, avec un un imposant motif de tête ressemblant à un homme-pieuvre. Le sabre est assez long en raison de la grande taille de Darth Khorog, et assez lourd. En plus du motif une la garde se termine en une pointe acéré et doté d'un tranchant. Ayant étudié les différentes formes de combats, Darth Khorog à conçu le manche et la garde dans du fer mandalorien: le beskar (résistant aux sabres laser). L'arme est conçu avec une cellule d'énergie au Datium, un émetteur de phobium ainsi qu'une lentille vibratoire pour plus de dégâts. Pour pouvoir apporter plus de stabilité, Darth Khorog à ajouté une seconde cellule d'énergie, ainsi que deux cristaux synthétiques mineurs (secondaire et tertiaire). Le sabre comporte également un variateur de lame et un bouton d'activation discret. Le Cristal synthétique élaboré par Khorog donne sa couleur typiquement rouge au sabre.
Le Seigneur Sith a cependant un second sabre laser, de plus petite taille. Il est très ancien, très simple et sans décoration. Le métal autrefois brillant et chromé, est devenu rouillé avec une lame d'apparence instable. Ne vous laissez pas tromper par l'apparente mauvaise qualité de ce sabre, il a été complètement réparé et modifié. De composition classique à ceci près qu'il dispose d'un poignée tactile à reconnaissance biologique. Si une main autre que celle de Darth Khorog se saisie du sabre, celui ci ne s'activera pas. Le seigneur Sith le garde dissimulé sur lui la plupart du temps, pour ne le dégainer qu'en cas de force majeure.


Caractéristiques :

Force - 5
Dextérité - 4
Agilité - 4
Constitution - 4
Intelligence - 5
Sagesse - 4
Charisme - 3 (+1) = 4


Pouvoirs :

- Télékinésie (niveau 3)
- Détection (niveau 3)
- Amélioration des capacités (niveau 3)
- Voile de Force (niveau 2)
- Sens Exacerbés
- Persuasion
- Contrôle des Esprits (niveau 2)
- Absorption de Vie (niveau 2)
- Éclairs de Force (niveau 2)
- Étouffement (niveau 2)
- Brouillard d'Ombre

- Télépathie Projective (pouvoir neutre/unique à l'appréciation du staff : http://www.starwars-holonet.com/encyclopedie/technologie-telepathie.html)


Points Forts :


- Darth Khorog dispose de plusieurs points forts assez significatifs. D'un point de vue biologique, morphologique, les Draethos ont une musculature complexe et très développé. Darth Khorog à hérité de ces traits raciaux. Il s'entraîne continuellement afin de maintenir son corps au niveau. Darth Khorog se sert de cette force au combat et c'est la colère qui la nourrit. Mais ne vous méprenez pas. Les Dreathos sont, en apparence, fins et athlétiques, ils sont tout en longueur. Certes sa morphologie raciale est peu connu, mais seul quelqu'un de stupide ou aveugle ne remarquerait pas la musculature de ce seigneur sith.
- Étant un Draethos, Darth Khorog n'a que quatre doigts à chaque mains. Ces doigts en question se terminent par des griffes acérés. Non rétractables, elle peuvent être un défaut au quotidien, mais pas au combat.
- Darth Khorog est intelligent. C'est un minimum à son niveau. Curieux de nature, Khorog est quelqu'un qui ne se laisse pas (plus) berner facilement. Le mensonge est dangereux quand on s'adresse à lui. Darth Khorog n'est peut être pas un génie des sciences quantiques, mais il se débrouille très bien dans son rôle de Haut Inquisiteur.
- Les draethos, et donc Darth Khorog, sont plus aptes, que la plupart des autre races, pour la Télépathie. Cette spécificité de la force n'est pas méconnu, au contraire, mais difficilement maîtrisé.
- Bonne mémoire. L'esprit entraîné de Darth Khorog n'oublie rien. Une capacité bien pratique dans sa profession.
- Darth Khorog est passé maître dans la Forme V au sabre laser. Il connaît aussi très bien la Forme VII et le Shii-cho.
- C'est un Draethos. Ce qui signifie qu'il est l'espèce la plus aboutie qui soit dans la Galaxie. Avec une longévité naturelle dépassant facilement les 800 ans, pouvant atteindre (voire dépasser) les 1000 ans, il sait qu'il a tout le temps devant lui.
- L'Inquisition. Avoir un poste aussi élevé, comme celui de Darth Khorog, dans une telle organisation est significativement un point fort. Peut être même le plus important, allez savoir.

Points Faibles :

- Les Dreathos disposent d'une mauvaise vue. Hérité de leurs ancêtres troglodytes, ils se sont adaptés depuis à la vie à l'air libre mais leur qualité de vue n'égale pas celle des humains. Darth Khorog ne fait pas exception à la règle. Il a appris à utiliser la Force pour voir son environnement de façon plus précise, mais ça ne remplace pas une bonne vue.
- Les Formes III et VI sont négligées (mais pas ignorées) par Darth Khorog. Dans un duel cela pourrait le mettre en difficulté.
- Racisme. Darth Khorog estime que sa race est parfaite. Cela signifie qu'il ne doute pas de lui, au contraire des autres. 
- Paranoïa. Darth Khorog a appris que la Confiance, comme la Paix, était un mensonge. 
- Haine de la Faiblesse. Selon lui c'est une maladie très contagieuse. Mais qui peut être guérit, par la violence et le Code Sith ou bien par la Mort définitive. 
- Épaule gauche douloureuse. Depuis que l'explosion d'un vaisseau lui a enfoncé un bout de métal dans l'épaule, ça lui fait mal. Je ne comprend toujours pas pourquoi.
- Système nerveux sensible. Depuis son combat contre le très puissant Hragh'rshan, ses nerfs peuvent le faire souffrir. La présence d'électricité sous quelque forme que ce soit : magnétisme, météo orageuse, foudre sith ou toute technologie doté de circuits électrique en fonctionnement, est ressentit immédiatement et à le don de faire souffrir Darth Khorog à des degrés variables.
- Curiosité Maladive et Adrénaline de la chasse. Tous les draethos sont curieux. C'est comme ça. La plupart de ceux qui sont exilés tournent bien et deviennent des érudits. Mais Darth Khorog lui aime arracher le savoir de ses ennemis à coups de pelle. Si il soupçonne quelqu'un, quelque chose, il persistera jusqu'à ce qu'il trouve quelque chose de satisfaisant. Quant à la chasse, cela peut l'amener à perdre toute notions de temps. Si il est sur la piste de sa proie, elle finira par se faire dévorer (littéralement).


Caractère :

- Darth Khorog est quelqu'un qui à un long passif avec la colère, la frustration et la haine. C'est sa source d'énergie. La douleur elle en est bien souvent la cause. Ce seigneur sith n'est pas du genre à se laisser dominer par ses émotions. Il fut un temps où il était connu pour ses crises de rage. Il attaquait tout ce qu'il avait à sa portée. Le dévisager n'améliorait pas les choses. Il avait l'impression d'être injustement jugé. Mais tout cela à changé avec les années. Il a appris à se maîtriser. Maintenant sa colère est une arme, un orage retenu par sa volonté. Il porte en lui, et sur son corps, les stigmates de ses erreurs. Elle le nourrissent. Sa plus grande peur, c'est de redevenir Faible, mais pas au sens où vous l'entendez.
- Il est aussi obsessionnel. Quand il a quelque chose en tête, il ne change pas d'avis, ou très peu. C'est particulièrement visible lorsque il prend quelqu'un en chasse. Il ne quitte pas sa proie d'une semelle. Tous ceux qui se mettent sur sa route le regrettent amèrement.
- Observateur. Personne n'est parfait. Les ennemis de l'Empire n'échappent pas à la règle. Darth Khorog prend note des manies de ceux et celles qu'il croisent. Il aime avoir des informations et ne sous estime personne. Chaque Puissant cache une montagne de secrets. Les Sith sont des spécialistes en la matière.
- La paranoïa est un élément non négligeable de sa personnalité. Il était à l'origine quelqu'un de très confiant et social. Il aimait se faire aider par autrui et de rendre la pareille. Mais de désagréables expériences lui ont fait comprendre que c'était une erreur. Seul les Jedi font confiance et c'est pour cela qu'ils vont mourir. Pour lui, tout le monde est coupable ... personne n'est innocent. Des preuves ? Vous doutez de moi ? Vous êtes suspect ...
- Le Sadisme. Darth Khorog est profondément sadique, psychopathe. Il aime faire souffrir autrui, la torture, pour lui, c'est comme une expérience scientifique sur la douleur et les sens. Il a lui même expérimenté la douleur il y a quelques temps, et il aime voir jusqu'où les gens peuvent aller, avant de devenir fou à lier. De plus il a tendance à consommer (cannibalisme) ceux et celles qu'il tue. Enfin, tout dépend de l'individu et de la situation.
- Difficile dans ses relations. Socialement, il n'apprécie que certains types de personnes. En temps normal il est déjà très difficile de s'attirer son amitié, pire encore pour des sentiments plus fort. Pour les personnes qui ne correspondent pas aux genre d'individu qu'il respecte, c'est presque peine perdu. Intégrer son cercle restreint est déjà un exploit en soit. S'y maintenir en est un autre.
- C'est quelqu'un qui aime le combat, la guerre, le conflit. Il aime les duels et les défis. Autrefois c'était pour des stupidités comme la gloire et l'honneur, mais plus maintenant. Désormais c'est pour le plaisir, l'extase que cela lui procure, qu'il soit participant ou spectateur. C'est un guerrier dans l'âme, il aime voir le sang gicler et la mort à perte de vue. Pour lui c'est le réel sens de la vie. La paix n'existe pas, ce n'est qu'un interlude.
- Simple et minutieux. Il n'aime pas le faste opulent et ostentatoire que peuvent afficher parfois certains Sith. Il est inutile de dépenser des millions dans des tapis, bibelots ou autres colifichets inutiles. De même toutes choses se doit d'être à sa place, les objets mais aussi les gens.
- Vous l'imaginez peut être, mais Darth Khorog n'est que peu diplomate. Enfin si un petit peu, mais pas trop. Le mercredi après midi et le dimanche si il a bien fini ses frites. Par contre il n'est pas incapable de sociabilité (peu social mais pas asocial) ! Il sait se montrer courtois, respectueux, non-insultant etc. Il est plus doué pour ordonner ou intimider. Mais il ne sait pas faire semblant de s'émerveiller parce que vous portez des jolies petites chaussures rouge !
- Pragmatique. Oui quand on fait partie de ceux qui dirigent l'Inquisition il faut savoir dire "NON" aux futures veuves qui vous implorent à genoux. Et oui m'a p'tite dame. On dirige un empire ici vous savez ? Allons allons, dégagez le passage j'ai le sang de votre défunt époux pleins les bottes.
- Alors oui, il est dur. Oui il est impitoyable. Oui encore un Sith bien méchant. Mais bon, lui respecte la force. Et pas seulement chez les Sith. Il sait (il estime) qu'il est la créature la plus parfaite qui soit. Ce qui veut dire qu'un Twil'ek à autant de valeur à ses yeux qu'un réel Sith au sang pur. Peut être même plus, tout est une question de tempérament et de motivation. Il n'a aucun scrupule à sauver la vie de quelqu'un qu'il respecte. Mais il y a certaines chose à ne pas faire.
- ATCHOUM ! Oubs bardon. Darth Khorog est allergique aux hérésies envers le Culte des Siths. Le blasphème, les complots, le "bat-les-steaks-des-sith" entre autre. Il prend très à cœur le respect envers le Code des Sith et sa bonne compréhension. Il a coutumes de dire qu'un blasphème n'arrive jamais seul. Parfois, quand il voit les apprentis que Korriban pond chaque années, il se demande si le problème ne viendrait pas plutôt des instructeurs. Plus de dictées peut être ?
- La plaisanterie ... c'est quoi déjà ... à oui ! Plez Enthry ? Un sénateur qu'il avait tué près de Alderaan. Un sacré trouduc si vous voulez mon avis.


Description physique :


Darth Khorog est un Draethos, oui depuis le temps que je le dit, vous vous en doutez ! Ce qui implique qu'il est fin et élancé, les muscles clairement définis et les épaules larges. Il mesure un bon mètre quatre vingt quinze, même si généralement un draethos avoisine le mètre quatre vingt. Sa peau est épaisse et calleuse, à sa naissance elle était bleu-gris mais le côté obscur l'a noircie considérablement. Inutile de dire qu'il est toujours très propre sur lui. Ses yeux étaient noirs (désormais incandescents) de chaque côté de sa tête inclinée. Il a de larges mains palmées et sa bouche sans lèvre donne l'impression d'avoir un supraclusion (les dents de dessus sortent littéralement de sa bouche). Il a une très large cicatrice sur toute la longueur du dos, un autre à l'épaule. Un sabre laser à effleuré son torse et pleins de petites cicatrice sur ses bras et ses jambes. Il n'a pas non plus de pilosité apparente (cheveux, cils, sourcils, poils). https://www.anakinworld.com/encyclopedie/draethos

Lorsqu'il parle, sa voix, déformée par le côté obscur, évoque le bruit que ferait du sable mouillé sur un planche de bois que l'on écraserait avec une lourde botte. Une voix désagréable, mais néanmoins assez basse et forte.
Tout corps vivant dégage une odeur naturelle. Celle de Darth Khorog, qui à été altéré par le côté obscur, est sucré mais on y trouve aussi quelque chose pouvant ressembler à de l'oxydation métallique mêlé à une vague odeur de fumée acre. il peut arriver aux personnes qui n'ont pas, ou peu de maîtrise de la Force, qu'ils aient soudainement la gorge sèche quand ils respirent dans son sillage. Le contact de son corps est anormalement froid, son haleine aussi. Sous le coup de certaines émotions, telle que la colère, sa main gauche tremblote légèrement à des degrés variables selon la dite émotion.

Il est habillé de la longue et très sombre tenue de Haut Inquisiteur. Robe longue, doté d'une profonde capuche, des amples manches longues, avec une paire de gants, de bottes noires aux semelles magnétiques et un pantalon. La coupe est droite, sur mesure. Le tissu est de première qualité, dont les propriétés assurent un confort au quotidien et une excellente élasticité. Le vêtement est conçu pour l'exercice physique autant que pour les palabres interminables. Sans oublier une ceinture rouge sang pour accrocher son sabre laser. Sous ses vêtements ... il a des choses que l'Espèce d'Obsédé Blondâtre n'a pas envie de contempler. Blague à part, il y a des objets utile tel que son communicateur. C'est une tenue sombre, sobre quoique le design travaillé lui donne de l'allure et aide pour focaliser l'attention. Ce n'est pas un vêtement qui favorise la discrétion, mais qui proclame la fonction et le statut de Darth Khorog

Quand il n'a pas sa tenue inquisitoriale, il a une armure noire sur mesure, adapté au style de combat de la Forme V. Conçu pour ... se protéger, comme par exemple les points faibles de Darth Khorog et du coup ses organes vitaux. C'est une armure intégrale. Elle est sombre (noire par conséquent). Tout comme avec ses vêtements, son design implique une certaine classe mais qui tente d'intimider et de souligner autant l'aspect martial du caractère de Darth Khorog. Elle s'adapte à sa tenue de Haut Inquisiteur, ce qui signifie qu'on ne voit pas les protections aux jambes ou aux bottes. En plus de cette armure cela un masque hermétique doté d'un système de respiration qui philtre l'air. Ce masque lui recouvre toute la tête.
Histoire :


La sombre silhouette se dégage assez peu distinctement dans la pénombre. Visible seulement le temps d’un éclair, avant que l’intense lumière ne disparaisse. Il avance calmement. Ses pas sont décidés. Avec de longues enjambés il traverse la vaste plaine qui s’ouvre devant lui. Les arbres et les épais taillis lui bloquent la vue.
Qu’importe, il connaît cette terre. La pluie tombe à verse et le sol en est détrempé. Ça n’a pas changé. La silhouette avance à travers ce rideau d’eau qui semble bien décidé à lui barrer le passage. Les racines tentent de le faire chuter, les branches des résineux essayent, sans succès, de lui griffer le visage. Ces choses là ne prenaient plus. Ce n’était que de vieux ennemis. Ils étaient jadis ceux qui peuplaient ses cauchemars. Cet endroit était la source de sa peur.


Quelle hilarité. Il trouve enfin le passage. Les feuilles mortes avaient tenté d’en dissimuler l’entrée. D’un revers de la main, les feuilles s'éparpillent au vent. Une fissure, telle une blessure sur le flanc de la falaise, apparaît. Il tente de s’y glisser, mais elle est plus étroite que dans ses souvenirs. Non c’est lui qui s’est étoffé. Il progresse alors difficilement, ne faisant pas attention aux trombes d’eau qui lui tombe sur la tête. Ses vêtements sont trempés, le froid lui mord les os, mais c’est une récompense. Alors que la montagne tente de le digérer, il parvient au bout et se dégage de la fissure.

Il y est enfin revenu. Une poche dans la montagne, avec une ouverture circulaire qui semble avoir été faite avec des explosifs. L’endroit avait été merveilleux, à une époque. Les stalagmites et les Stalactites dominent la caverne. Tel un enchevêtrements de piliers millénaires. Au centre de la cavité, il y a les restes d’un vaisseau.
Ancien et défait, les flammes l’ont depuis longtemps calciné. Il s’approche doucement et fait attention à la parois glissante. Il s’avance et se positionne devant ce qui était le cockpit de pilotage. La carcasse n’a plus rien d’un vaisseau. Ce n’est plus qu’un morceau de métal rouillé. Rongé par le temps et tout la colère contenu ici. Dans cet espace si réduit.

Il est encore là. Il s’avance vers lui. S’agenouille pour parvenir à sa hauteur. Le silence se fait. Dans la grotte, seul le clapotis des gouttes résonne. Lui il savait. Cet endroit d’où ils venaient tous les deux.


Partie I : Thosa


Il y a beaucoup de gens qui sont assurés de connaître l’Histoire de la galaxie. La date de fondation de la République, ses principaux acteurs, les différents événements qui ont jalonnés son existence. Mais ce ne sont que des ignorants. De tout temps ce sont les même imbéciles qui clament hauts et fort la vanité qui est la leur. Il y a pourtant des choses qu’ils ignorent.
Les Rakata. Les Sith. Ou encore Thosa. Ce nom est le moins connu des trois évoqués n’est ce pas ? C’est normal. C’est la planète des Draethos. Elle est assez vaste, recouverte de montagnes et de cavités naturelles.

Il y a peu de forêts, si ce n’est des conifères. De l’eau essentiellement présente en sous sol, dans les cavités troglodytes. C’est dans ces même cavités que la race des Draethos à évolué, grandi, pris de l’ampleur. Il fut un temps où elle aurait pu dominer la galaxie, comme tant d’autre races. Mais là aussi, l’histoire à son mot à dire. Et comme bien d’autre mondes, elle s’est muré dans l’isolationnisme.

Les Draethos ont une culture particulière et des mœurs bien singuliers. Bien que primaire, ce peuple repose essentiellement sur une structure sociale féodale. Tout ici est rythmé par la guerre, la chasse et les exploits guerriers. La noblesse est constitué de terribles tyrans, des despotes, des chefs de guerres sans pitié. Les Draethos vivent facilement jusqu’à 800 ans, voire dépassent les 1000 ans pour certains cas exceptionnels. Alors on peut facilement comprendre que les règnes tyranniques étaient très long !


Sorias est né au sein de l’aristocratie. La caste des guerriers. Sa mère était issu d’une très prestigieuse lignée de seigneurs de guerres. Elle comptait dans son lignage de grands conquérants. Son père en revanche avait un patrimoine génétique un peu moins honorable. Ce couple et leur enfant vivaient ensemble dans leur demeure, situé non loin des palais des grands princes. Une aura noble enveloppait ce trio, dont le destin ne pouvait qu’être favorable.
Dans ce genre de cadre, Sorias ne pouvait que s’épanouir. Très tôt, dès qu’il eu appris à marcher, il subit un entraînement et une formation qui devait durer toute sa vie. C’est la cas pour tous les enfants draethos. La guerre est une affaire qui n’attend pas.
Sa mère était quelqu’un de redoutable au combat, et il avait bien de la chance de pouvoir compter sur elle pour lui enseigner. Mais l’orgueil n’a pas de limite d’âge.

La première grande fierté de Sorias c’est sa première chasse. Il l’a faite en compagnie de sa mère et d’autres chasseurs aguerris. Il n’avait que 7 ans, mais il était déjà terriblement fier et tout autant effrayé, par l’extraordinaire expérience qu’il vivait alors. Il était question de poursuivre une proie, ce n’était pas un animal dangereux selon les standards Draethos.

Le petit groupe s’était enfoncé dans les galeries souterraines. Ils chassaient un insecte, d’assez grand format. La chitine de cette espèce est très prisé pour les stylistes et les artisans qui se l'arrachent à prix d’or. C’était aussi un bon trophée pour une première chasse. Armé d’une lance toute initiatique, il s’enfonçait dans les boyaux de la terre, observant sans cligner des yeux la moindre ombre, le moindre interstice ou altération de la parois. Comme si un insecte géant pouvait surgir d’un endroit aussi improbable qu’un galet retourné.

Cette chasse allait durer des heures. Une éternité durant laquelle le jeune Sorias finirait par avoir faim et se plaindre qu’il faisait froid. La torgnole qu’il s’e prenait alors en retour de la part de sa mère lui remettait les idées en place.
Bien que vexé il a continué. Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu’il aperçu dans les ombres du plafond constellé de stalactites, une forme sombre et rampante. L’insecte leur tomba dessus. Sorias fut projeté en arrière et perdit sa lance. Il tenta de la récupérer mais elle était perdu dans les ombres de la caverne. Il courut pour la retrouver, tâtonnant dans le noir. La lance était son arme. Sans elle il ne pourrait pas acquérir l’honneur de la chasse. Il sentit dans son dos la brûlure caractéristique de la morsure du prédateur insectoïde. Il ne parvint plus à bouger et ne pouvait qu’assister à sa mort, entre les mandibules gluantes de la bestiole.
Vous vous en doutez bien, la mère de Sorias entra alors en action. Elle sauta sur l’abdomen de la bête et lui enfonça sa lance jusqu’à ce qu’elle la transperce de part en part. Dans un cris déchirant, l’insecte s’effondra à terre, étouffant à moitié le jeune Draethos.
Qu’aurait fait une mère selon vous ? Elle aurait tout fait pour que son enfant adoré survive. Mais pas ici. Pas avec elle. La mère de Sorias s’agenouilla auprès de lui. Sortit une fiole contenant un liquide verdâtre.


«- Boit. Si tu survis, la gloire sera à toi. Si tu échoue, c’est que tu n’est pas mon fils. »


Que de paroles dure pour un enfant. Sorias pleura ce jour là. Ou tenta du moins de pleurer tellement sa blessure lui faisait mal. Il s’empara de la fiole et en bu le breuvage dont le goût était de loin le plus horrible et le plus amer qu’il n’ai jamais eu à goûter jusque là. Par la suite, pendant ce qui sera trois nuit et quatre jours, il délira dans la grotte, hurlant, certain de voir des monstres, des insectes et des personnes étranges vêtu de noir qui tentaient l’enlever. Il n’avait plus de voix, ni d’énergie lorsque les chasseurs revinrent pour le récupérer. Il avait survécu.


Ce jour là Sorias compris sa première et sa plus importante leçon : Il n’était qu’une proie. Le Monde était son prédateur.
Durant les années qui suivirent, il continua son apprentissage. Il se rapprocha aussi de son père. Ce dernier n’était pas un guerrier à proprement parler. Il savait se battre bien évidemment, mais ce n’était pas sa principale activité. Non lui il était un érudit. Tous les Draethos, sans exception, sont curieux par nature. Ils aiment savoir, connaître, comprendre. C’est un peuple qui aime le savoir autant que le combat. Certains, comme le père de Sorias, ont la chance de pouvoir faire de cette curiosité leur métier.

La bibliothèque était vaste et bien remplit. Pour Sorias, tout était passionnant. Art, littérature, Sciences, Histoire et même des domaines plus techniques comme la stratégie militaire ou les histoires de batailles. Ce qu’il aimait par dessus tout c’était le récit des guerres et des chefs guerriers. Ces grands héros qui s’affrontaient en duels, jouant ainsi leurs vies et leurs destins pour tenter de toucher la gloire. Une forme d’immortalité par la postérité.

Ce n’était pas quelque chose qu’il aimait beaucoup, le père. Non lui il préférait montrer à son fils les cartes stellaires et les peuples qui y habitait. Certains étaient partis pour rejoindre un pays glorieux nommé République. Ou Ray-Puh-Blik comme il le prononçait. Mais Sorias ne s’y intéressait pas. Pourquoi donc s’intéresser aux étoiles alors qu’il y avait des royaumes à conquérir ici, sur Thosa ! La mère de Sorias elle non plus n’aimait pas trop le genre de discours que tenait son époux en présence de son fils. Ils se disputaient même parfois durant de longues heures. Sorias ne comprenait pas pourquoi. Et il n’écoutait pas de tout façon.
Enfant il préférait sortir, s’amuser avec ses ami(e)s. Adolescent il en courtisa quelques un(e)s aussi, avec un succès variable.

Cette période était la plus insouciante. Enfin … c’est toujours la même musique de toute façon. Comme on peut s’en douter, c’est à partir de là que tout change. Pour Sorias, plus rien ne sera jamais comme avant.

Un adolescent, qu’il soit humain ou non-humain, à tendance à entrer en conflit avec la figure paternelle. C’est d’un classique navrant. Et malheureusement, c’est aussi le cas pour cette histoire. Mais, parce qu’il y a un « mais » le père de Sorias y a mit du siens aussi. Tout cela est floue … reprenons :

Les idées du père de Sorias étaient devenues notoriété publique. Il s’intéressait aux étoiles, il voulait convaincre les seigneurs de guerre de porter leurs intérêts là haut. Il avait même tenter de les charmer en leur affirmant qu’il y avait là beaucoup d’ennemis à vaincre. Des prédateurs immenses. Cela à failli fonctionner … mais non.

L’érudit fut mis aux arrêts puis interrogé. Sorias ne pu apprendre ce qu’il se passait alors, mais il comprenait que c’était grave. Lorsque le verdict fut annoncé publiquement, il failli défaillir.

Son père était un pacifiste. Un de ceux qui clament haut et fort que la paix est plus important que tout. Ceux qui souhaitent réformer Thosa et bouleverser l’ordre établi. Il ne voulut pas y croire au début, mais il manqua presque le reste de l’annonce. Lui aussi était accusé des même torts que son père. Sorias n’en crut pas un seul mot, comment cela était il possible ? Qu’avait bien pu dire son père ?

Les gardes le saisirent et le traînèrent sans attendre. Il n’y avait qu’un seul sort qui attendait ceux qui étaient accusés d’une telle trahison, l’exil. Ils furent amenés à un endroit interdit à tous. Une grande place métallique. Les gardiens de ce lieux avaient depuis longtemps disparu, pour faire place à des êtres fait de métal. Un gigantesque tube, grand comme une maison, apparut alors du sol qui s’ouvrit en deux. Les gardes les poussèrent pour qu’ils entrent à l’intérieur. Cependant ils furent stoppé dans leur action.

La mère de Sorias étaient présente. Toute armuré et furieuse. Pendant un instant, le jeune draethos s’imagina qu’elle allait affronter la garde toute entière … elle en était capable, mais non. Elle pointa du doigt son époux et lui hurla de s’approcher. Elle le défia en un combat à mort. Elle l’accusa d’avoir menti envers Sorias, d’avoir sali le nom de ses ancêtre et le sien propre. Elle réclamait vengeance en un combat à mort. Étant son épouse, issu d’un caste noble et de prestigieuse lignée, c’était son droit. Le représentant du chef de guerre étant présent, ce dernier acquiesça et le père fut contraint de s’avancer. Une lame lui fut octroyé, tout comme à son épouse.

Aujourd’hui, Sorias à vu nombre de combat. Des Seigneurs Sith qui avaient affrontés des Maîtres Jedi, d’autre Seigneurs Sith.

Il les avait vu par holovidéo affronter des centaines de troupes de soldats, seuls. Mais pourtant, aucune de toutes ces personnes n’auraient pu égaler sa propre mère dans un duel à mort. Avec sa lame dans la main, elle semblait danser, se jouer de la mort comme personne. Chaque gestes, chaque pas, le moindre de ses regards, tout n’était qu’un merveilleux spectacle de la perfection martiale. Sorias avait appris le combat et la guerre de sa mère, mais pas autant qu’il l’aurait dû. Il était trop orgueilleux, trop fier et n’a pas retenu grand-chose de ses enseignements.

Quoiqu’il en soit, le père de Sorias, et c’est tout à son honneur, tenta comme de résister à la danse mortelle que lui jouait son épouse. Il fut rapidement blessé à l’épaule, à la cuisse, au flanc. Il finit par poser un genoux à terre.
Sorias s’inquiéta de cette situation. Il eu peur de voir son père mourir. Il avait combattu avec honneur et la mort s’apprêtait à lui ravir la gloire. Mais son père brisa ce sentiment. Comment avait il fait pour dissimuler cette dague ? Encore aujourd’hui c’est un mystère. Mais une dague apparu dans sa main, Sorias la reconnut immédiatement pour l’avoir vu en illustration dans un manuscrit, une lame d’assassin avec un système permettant d’enduire la dague de poison en un instant. La lame traîtresse fusa comme un éclair en direction de la gorge de la fière guerrière. Elle parvint a esquiver … mais se fit entaillé l’épaule. Le mal était fait. Elle trembla. Mit un genoux à terre, puis deux. Elle n’eut d’énergie que le nécessaire pour cracher une dernière fois au visage de son époux.


Pétrifié. C’est le mot qui définissait alors Sorias devant la scène. Son père le tira sans qu’il ait eut à réagir. Amorphe, incapable de comprendre. Le tube de métal s'allume sur un geste du géant métallique, et il partit en volant dans les airs à toute vitesse. Sorias se rappelle de la vue, Thosa qui s’éloignait, d’abord doucement, puis plus rien. Juste le vide spatial et les étoiles qui défilaient à toute vitesse.
Darth Khorog
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Partie II : Njar-Irr, la Décharge -3501 av. BY



Alors que le tube filait, quelque chose clochait. Des bruits des lumières, des flashs. Le tube tremblait et semblait vouloir se disloquer. C’est là que Sorias émergea. Il ne comprenait pas trop ce qui lui arrivait, ni ou il était. Son père était assis sur un siège de métal. Il touchait à des boutons lumineux comme si il savait ce que c’était. Sur son injonction, il resta tranquille. Le tube cessa de trembler avec un dernier et pas des moindres, soubresauts. Devant eux une immense sphère, coloré de vert sombre et de noir zébré de blanc ici et là, l’espace d’un instant. Son père poussa un soupir de soulagement.


« -Un monde respirable », dit il. « On va pouvoir atterrir. Prépare toi. »


Atterrir ? Sorias n’eut pas le temps de chercher à comprendre. Le tube s’ébranla, la chaleur augmenta et Sorias, pendant quelques instants, ne se sentit pas bien. Il avait une impression de vertige désagréable. Puis cela passa. En revanche, il y eu un choc, puis deux. Suivi d’une énorme secousse qui déclencha toute une série de nouveaux sons bizarre dans l’habitacle. Pour finir il y eu un énième choc accompagné d’un bruit de roche qui s’écroule puis plus rien.

Sorias se réveilla pour la deuxième fois en moins d’une heure. Il était dans une grotte. Le tube de métal, désormais tout cabossé, avait transpercé le plafond et s’était écrasé ici. Le choc l’avait plié en deux. Son père gisait au sol. Il était inconscient. Apeuré, Sorias accouru pour aider son paternel en détresse. Il le releva et l’adossa à un stalagmite glacé. Il toussa. Le père, pas le stalagmite. Il se réveilla doucement.


« - Mon fils, tu es sain et sauf. J’en suis heureux. Il va falloir que tu m’aide. On n’a pas de temps à perdre. Bientôt les ressources de la navette seront épuisés, tous les systèmes sont hors d’état. J’ai cru voir des épaves de vaisseaux en survolant la zone, peut être ont ils de quoi nou…. » Il fut interrompu par son fils.

« - Je ne comprends pas. Qu’est ce qu’on fait ici ? Pourquoi on était dans ce tube ? »

Pendant un instant, le père sembla vouloir dire quelque chose. Mais se ravisa.


« - Chaque chose en son temps. Il faut d’abord sortir les affaires. Il y a une caisse au fond dans la navette, rapporte la moi. »



Sorias ne compris pas tout mais il obéit. Il trouva la caisse. Mais pas d’ouverture possible. Qu’est ce que c’était ? Il haussa les épaules et s’empressa de quitter le tube qui commençait à s’enflammer.

En sortant il aperçu une dague dans l’habitacle. Et tout lui revint. Le duel, sa mère agonisante et son père agissant comme un traître. Ce souvenir lui resta pendant longtemps et il ne bougea pas. Perdu dans ses pensées. Il n’entendait pas son père qui l’appelait. Il sortit avec la caisse et la donna mais il dissimula la dague.
La caisse renfermait des choses étranges. Des Tubes, des plaques métalliques, des vêtements et d'autre choses. Le paternel ouvrit un tube et en avala tout le contenu. De la nourriture. Pour les plaques de métal, il les laissa de côté.

Après que lui aussi eu fini d'avaler le contenu de l’un d’entre eux, il s’interrogea sur l’endroit où ils étaient. Il tentât aussi d’arrêter de penser à son indigne père. En explorant le moindre recoins, il trouva une fissure, un passage dans la roche. Il décida de s’aventurer plus loin. Le passage était étroit, mais praticable. Sorias était mince, il n’eut aucun problème pour parcourir cet étroit chemin. Lorsqu’il sortit enfin de la fissure, il déboucha sur … la nuit. Et la pluie aussi. Super. Le tonnerre et les éclairs grondaient et déchiraient le ciel comme s'ils protestaient devant la présence du draethos. Le noir total était un handicap certains. Il ne voyait rien. Le sol était boueux, glissant. Des racines et des branches d’arbres hérissés d’épines ou d’aiguilles lui perçait la peau. Mais le pire c’était la pluie. L’eau glacé qui tombait sans arrêt lui refroidissait les os. Il voulu se retourner et retrouver son chemin … mais il n’y parvins pas. Il était perdu.

Des heures durant, il tenta de retrouver la faille. Finalement, les nuages s’écartèrent. Le soleil était ridiculement petit. Presque bleu. Certes il y voyait mieux mais pas tant que ça. Il avait trouvé un abris pendant la nuit. Mais maintenant qu’il y voyait enfin, il pu remarquer qu’il était à l’ombre d’un immense … machin-chose métallique. D’ailleurs il y en avait plein autour de lui. Comme des arbres, des rochers, des collines immenses. Tout entièrement fait de métal. Rouillé pour la plupart. Il marcha, déambula et fini par trouver une ouverture. Il s’y engouffre. C’était une immense montagne de métal mais creuse. Des symboles rouge étaient dessinés ici et la. Sorias ne comprenait pas tout ce qu’il voyait, mais il comprit qu’il y avait des portes … bloqués. il s’enfonça dans les entrailles du monstre. Des couloirs, des galeries sinueuse, descendait. Il finit par trouver un puits. Gigantesque et rectangulaire. Impossible à franchir. Déçu il se décida à rebrousser chemin lorsque la voix de son père résonna dans sa tête.


« - Mon fils où es-tu ? Cela fait des heures que j’attends. Reviens vite je t’en prie. »


Sorias était surpris. Son père n’utilisait jamais la télépathie. Chez les Draethos, c’était une pratique très répandu. Lui même était capable de cette technique, son père lui avait appris les rudiments, mais il avait toujours eu du mal à comprendre. Quoi qu’il en soit, le paternel allait devoir attendre, il n’avait pas besoin de lui de toute façon puisqu’il avait sa boîte aux merveilles.

Sorias continua son exploration. Il passa plus d’une heure à fureter dans les couloirs avant de trouver une porte ouverte. Elle était très vaste et à moitié effondré. La pièce était rectangulaire. Au centre se trouvait les reste d'un lit, mais sans matelas. Sur la gauche une armoire suivi d’un petit coffre éventré par le temps et la rouille. Sur la droite une épaisse table noire et une chaise brisé en deux. Du plafond pendaient des serpents métalliques morts. Quel étrange endroit.
Il entra, en faisant attention où il marchait, et s’approcha de l’armoire. Il l’ouvrit et toute une ribambelle d’insectes s’en échappa à toute vitesse. Ils étaient aussi gros que ses mains et leurs huit pattes leurs donnait un air menaçant. Heureusement ces choses avaient plus peur de lui que l’inverse. Une fois disparus, Sorias se pencha dans l’armoire, écartant les toiles d’araignées pour y trouver diverses choses qu’il ne compris pas. Un magnifique polygone noir, des tissus rongés par le temps, des plaques de métal rouillés aux lueurs étranges qui semblaient être des morceaux d’une vaste armure. Il y avait aussi d’autre éléments dont l’utilité était tout aussi obscure. Sorias se retourna et se dirigea vers la table. Elle était en parfait état. Dessus il y avait un squelette de métal. Il n’avait pas de jambes, il lui manquait le bras gauche et des trous noirs perçait son torse.

Sorias fut curieux. Quelle étrange créature. Il s’en saisit et le posa à terre, l'adossa contre le mur. C’était lourd. Vraiment très lourd. Il l'inspecte sous toute les coutures. La forme de sa tête était étrange, pas du tout comme la sienne. Il avait déjà vu des crânes de Draethos et cette chose n’en était pas un. Il retourna le squelette et fini par trouver, sous la nuque, un motif, comme un morceau d’os cassé mais coincé. Sorias tenta de l’enlever en appuyant dessus. Ça résistait. Il insista. Soudainement, le squelette émit un bruit ! Sorias le lâcha immédiatement et se réfugia à l’autre bout de la pièce. Le squelette fut agité de soubresauts, puis émis des sons étranges, semblable à ceux qu’avait fait le tube de métal qui l’avait amené ici. Le squelette cessa de s’agiter, puis se mit à parler … dans une langue inconnu. La tête de la chose balaya la pièce du regard et s’arrêta sur Sorias, qui se mit à craindre sérieusement pour sa vie.

La chose se mit encore à parler. Cette fois il s’adressait à lui il en était sûr. Il ne comprit pas ce qu’elle disait et … l’étrange squelette adopta d’autres langues. Une après une, il enchaîna les baragouinages. Sorias cessa de s’inquiéter, la chose voulait communiquer, alors il s’approcha et s’assit en tailleur devant l’étrangeté. Il l’adossa à nouveau au mur et l’écouta.


« - Je suis désolé, mais je ne comprends pas ce que vous dites » fit Sorias.


A ces mots, la chose cessa de parler. Elle semblait réfléchir … pour ce qu’en savait Sorias, puis se remit à parler. Ce n’était pas la langue Draethos, mais une version très ancienne, une langue morte depuis plus d’un millénaire en réalité. Sorias l’avait apprise de son père, mais il ne la maîtrisait pas autant que lui.


« - Je suis ….l’unité … URD-788 … droïde protoco ... du …. Darth Raakh…. ».


URD-788 avait la voix haché. Sa voix avait un timbre anormal et l’articulation semblait donner des effets désagréable, comme des crachotements. Sorias ne comprit pas. Il le questionna comme il pu avec le peu qu’il savait de cette langue. Le droïde lui demanda son nom, avec des mots très compliqués, mais Sorias répondit aimablement mais une quinte de toux lui coupa la parole. Le Droïde cependant resta sans répondre pendant quelque seconde, et avant que Sorias ne puisse se reprendre, il enchaîna :


« - Bonjour apprenti Sordaz … seigneur Raakh décédé … nous conseillons d’appeler des renforts impériaux. Protocoles endommagés efficacité réduite. »


Des renforts impériaux ? Sordaz ? De quoi parlait il ? Sorias tenta de le raisonner mais il ne peut se faire entendre. Le droïde continuait de parler avec des termes incompréhensibles. Il passa longtemps à tenter de communiquer avec lui. Finalement, il décida de partir … mais il ne pouvait pas laisser URD tout seul. Il risquait de mourir définitivement. Il décida d’arracher les serpents métalliques inertes qui pendaient du plafond et s’attacha le droïde sur le dos. Il fit tout le chemin inverse et sortit de la montagne de métal après s’être perdu au moins deux fois. À l’air libre, le petit soleil était bien haut dans le ciel et des nouveaux nuages s'annoncaient à l’horizon. Sorias se dépêcha. Il tenta de retrouver son chemin.

Cette nuit l’absence de lumière l’avait empêché de retrouver son père et pourtant, malgré ce soleil, il doutait de pouvoir le retrouver à nouveau. Il demanda à URD de l’aider du haut de son épaule. Ce dernier acquiesça sans dire un mot et balaya la zone autour de lui du regard. Rien. Aucune trace, la boue et la pluie avaient tout deux coulé avec force. Emportant des arbres et des rochers avec eux. L’immense montagne dont Sorias était sortit lui était impénétrable. Impossible de trouver la faille. Sorias hurla, appela son père, mais sa voix ricochet contre la roche. La montagne poussa un rire tonitruant, ou plutôt était ce le ciel, suivit immédiatement après d’un éclair. L’orage était revenu. Son intuition était la bonne car dans la seconde qui suivit, la pluie s’abattit violemment sur les deux idiots plantés comme des piquets devant la falaise. Sorias continuait à hurler. Il se concentra très fort et tenta d’atteindre son père, mais il n’y parvint pas. Son esprit était envahi par la peur et la honte.


« -Maître, je vous conseille de vous mettre à l’abri. Mes capteurs détectent une perturbation atmosphérique de catégorie 3. »


Sorias ne comprit pas ce que disait le droïde. Et sur le moment il s’en fichait royalement. Son père était là, mais il ne pouvait pas l’atteindre.
Soudainement, le vent s’endurcit. Il souffla plus fort et en continu. Le ciel s’illuminait d’éclairs et les nuages bougeaient de plus en plus vites. Quelque chose de gros était au dessus d’eux. Sorias n’avait jamais assisté à de telles tempêtes sur Thosa. Il eu peur. Sans attendre, il détala, avec URD sur le dos il fit demi tour et courut de toute ses forces, de toute son énergie vers les montagnes de métal. Il retrouva son chemin et pénétra à nouveau dans la montagne où il avait rencontré URD. L’eau et le vent s’engouffrait dans le couloir et l’air chuta alors brutalement. Sorias continua d’avancer, de s’enfoncer dans la montagne.

Il n’en ressortit pas. La tempête dura pendant ce qui semblait une éternité. Elle n’en finissait pas. Sorias s’était réfugié dans un étrange lieu. Une salle immense, tellement grande que tout un palais d’un chef de guerres de Thosa y aurait pu y entrer au moins trois fois. Au centre de cette pièce se trouvait une sphère immense d’où coulait un liquide bleu phosphorescent. La chaleur dans cette pièce était au-delà du surmontable. Quand Sorias y pénétra, URD-788 en fut apeuré, il cria, gigota et fini par supplier Sorias de s’éloigner de cet endroit au plus vite. Il évoqua des animaux, tel que les Rats d’Iassion. Sorias n’en vit pas l’ombre d’une queue dans la salle mais il obéit au droïde mieux informé que lui et se trouva d’autres quartiers d'habitations.

Ils s’installèrent et refirent cet endroit. En trois mois, le droïde et Sorias eurent le temps de d’apprivoiser. Ce dernier se familiarisa avec cette langue morte qu’il utilisait pour converser avec son seul ami. Il finit par en apprendre plus. Le droïde était un esclave, il servait un maître nommé Darth Raakh. Quel étrange nom. Mais Sorias ne critiqua pas. Par contre URD prenait Sorias pour l’apprenti de cet homme là et malgré toutes ses protestations, l’esclave n’en démordait pas. Alors Sorias acquiesça. URD était un esclave étrangement bien éduqué consciencieux. Pour Sorias c'était un qualité remarquable.

URD-788 avait pour rôle de remplir des tâches diplomatiques, de « protocole » mais aussi de serviteur, d’enseignant et de secrétaire. Il connaissait énormément de langues différentes, il savait pleins de choses sur la galaxie, les technologies, les sciences et même les philosophies. Devant l’ignorance de Sorias, URD semblait ne pas comprendre mais conclut à une amnésie. Le jeune draethos se mit à penser que son père l’aurait adoré.

Pendant les premiers mois, ce dernier avait continué à l’appeler par télépathie. Il l’appelait tout d’abord, affirmant ne pas comprendre, de plus en plus pressant. Il continuait ainsi tous les jours, à tout moment de la journée et de la nuit. Il appelait Sorias, lui disant qu’il était désolé. Qu’il regrettait de l’avoir amené avec lui. C’était une torture. Sorias comprit alors, son père le pensait mort. Il regrettait de l’avoir abandonné. Quelle irresponsabilité. Au début il avait eu pitié de ce draethos qui monopolisait ses pensées par ses messages télépathiques. Puis il finit par l’énerver. Rien de grave me direz vous.

Il parlait, racontait toute sa vie. Il ne savait pas que son fils était en vie et ce dernier n’avait pas d’autre choix que de l’écouter. Et ça lui donnait envie de vomir. Vous pensez peut être que cette réaction est exagéré n’est ce pas ? Et c’est vrai. Mais il faut remettre les choses dans leur contexte. Il était enfermé dans une boîte de métal, les quelques même mètres carré, avec un droïde pour seule compagnie et une tempête mortelle au dessus de sa tête. La foudre qui frappait rendait les murs électrique et Sorias tournait en rond. L’absence de lumière, tout était noir, même les murs. Il ne se nourrissait que d’insecte qu’il ne pouvait voir !

Comment ! Comment en était il arrivé là ? C’était à cause de cet homme. Ce type qui prétendait être son père. Il avait assassiné sa mère et s'était condamné avec des idées corrompues. Depuis combien de temps les avaient il en tête ? Hein ?! Combien de temps bon sang ! Les draethos vivent pendant des siècles ! Sa mère avait subi ce changement sans le voir.

Elle en était morte. Elle était honorable et forte. Sorias gardait tout en lui. Il était mal. Il ne savait pas pourquoi. Cette sous-merde lui parlait dans sa tête sans arrêt mais il ne pouvait pas lui dire de la fermer et de crever en silence.

C’est URD qui lui apporta la solution. Il lui parla de la Force et du Code des Sith. Ce fut sa solution. Ces mots étaient si simples. Si vrai. Au début il ne les comprenait pas. La paix est un mensonge ? Briser ses chaînes ? C’était incompréhensible. Et puis finalement une idée germa en lui. La faiblesse était une maladie. Ce code permettait d’y mettre le doigt dessus et de l’éradiquer ! Alors il répéta le Code Sith en boucle. Quand son père se mettait à lui parler, il récitait le code sith encore et encore. Sans arrêt. Dans un sens et à l’envers.

Il y mettait toutes ses émotions. Ne pas relâcher la colère, c’est ce que disait le Droïde. Il ne comprenait pas lui même, il l’avait avoué, mais cela faisait partie de son protocole d’enseignement programmé par son ancien maître, Darth Raakh. Un homme sage à n’en pas douter.
Grâce à toute cette colère il trouva la force de continuer. Il se jura qu’il tuerait son père en sortant de ce vaisseau Sith. Même si il devait faire exploser la falaise avec le réacteur central ! Quitte à détruire ce monde et ses maudites tempêtes.

Pendant ce temps, URD-788 accomplissait loyalement sa tâche et enseignait à Sorias. La technologie et les sciences d’abord. Un travail long et fastidieux. Il fini par comprendre. Les vaisseaux spatiaux et le voyage interstellaire. Les planètes et la galaxie. L’électricité, les énergies à plasma, laser ou Ion. Même la robotique. Avec tout ça, Sorias pu sortir de la pièce dans laquelle il s’était enfermé. Il fouilla le vaisseau à la recherche de pièces et de différents éléments. Avec ceux-ci il bricola URD-788. Il répara son vocabulateur pour qu’il puisse parler normalement. Il lui rendit également son bras manquant. Il bricola ses circuits et parvint très difficilement à réparer son noyau énergétique. Il continua à apprendre.

Le droïde avait sa banque de données qui était endommagés, alors il ne pouvait malheureusement pas accomplir sa mission à 100 % Mais il apprit à Sorias de nombreuses langues, comme celle des Sith. Il lui apprit une partie de l'histoire de cette nation et de celle de la République et des Jedi. Enfin, il eu l’idée de réparer le système d’alimentation du vaisseau sith dans lequel ils se trouvaient, pour tenter de bricoler le système de communication et envoyer un signal. Avec un peu de chance, cela allait fonctionner.
URD-788 l’aida bien sur dans ses plans. Mais ils ne pouvaient pas sortir à la surface. La tempête s’était renforcé et des monstres pullulait à l’extérieur. Ils entraient dans le vaisseaux mais ne s'aventurait jamais trop loin. Du coup la seule solution c'était de creuser. Sorias tenta comme il pu de traverser les quelques cinq cent mètres de distance qui séparait ce vaisseau d’un autre, tout aussi volumineux. Cela lui prit plusieurs jours. L’autre vaisseau était en bon état lui aussi. Il trouva de nombreux objets et pièces. Il pu consolider son tunnel et en creuser d’autre. Parfois il trouvait d’étranges bestioles qui l'attaquait et le poursuivait.

Il arrivait à s’en débarrasser mais c’était très périlleux. Il faisait pleins d’allers et retours pour amener ses pièces jusqu’à son vaisseau. Il y avait pleins de choses à réparer. Le réacteur principal était naze. Mais le secondaire était encore en état de marche. Par contre le réseau de câbles électrique était rongé par l’humidité et les rongeurs. Il fallait en remplacer des segments entiers. Puis vint les différentes interfaces et les ordinateurs. Enfin il avait fini de réparer le système de communication. Il s’arma de courage, et enclencha le processus. Allumage du réacteur secondaire, initialisation des procédures, le courant électrique fonctionne. Allumage de la console de commande puis enfin, mise en rouge de la commande de communication longue distance.

Sorias s’attendait à une réaction. Il ne fut pas déçu. Le réacteur secondaire explosa.




Partie III : On recommence -3497 av. BY


Il hurla pendant cinq bonnes minutes sur la passerelle de commandement. Maudit vaisseau, maudite planète !
Il avait mit quatre années pour réparer ce vaisseau. Quatre années gâchés sans doute à cause d’un animal stupide, d’une poussière ou d’un énième problème mécanique ridicule. Il n’était pas un mécanicien pourtant mais un guerrier !

Ne réussissant pas à se calmer, il fila vers le réacteur. Mais ne pu y accéder. Tout s’était effondré. Il revint voir URD-788 et ce dernier lui expliqua qu’il avait sans doute oublié de re-vérifier les programmations d’exécutions des routines auxiliaires.

Peu importe. Il y avait d’autres vaisseaux et celui-ci était devenu dangereux. Avec un réacteur en feu, ça pouvait vite devenir mortel. Il prit avec lui le contenu de l’armoire, URD-788 sur son dos, quelques objets nécessaire aux réparations qu’il avait trouvé. Puis il sortit de ce vaisseau.

À l’extérieur, le vent froid le glaça sur place. Habillé comme il était il ne ferait pas long feu. URD-788 de son côté n’était non plus tranquille. L’eau et la boue lui arrivait jusqu’au mollet et il avait du mal à progresser. Il fit tomber le tube métallique à terre, URD lui avait dit que c’était un sabre, une arme. Sorias s’en était déjà servi pour réparer le vaisseau sith. Il se baissa pour le ramasser aussitôt. Mais à peine s’était-il relevé, qu’il entendit un grognement sourd. URD-788 s’affola et s’écria inutilement qu’il avait repéré un prédateur.

Ce dernier ressemblait à un lézard, il avait des griffes et des dents assez impressionnantes. Sorias ne pouvant pas fuir, il fut contraint de se servir de ce sabre laser. Il pressa le bouton d’activation et une lame rouge sang apparu. Il ne savait pas s’en servir, mais il l'agita devant lui pour faire fuir le monstre hideux. Et heureusement cela fonctionna. Pas très sûr de lui, le prédateur solitaire préféra battre en retraite et de suivre Sorias de loin.
Pas très rassuré, ce dernier garda le sabre allumé. Il s’en servait pour s’éclairer et pour rappeler au lézard géant qu’il était toujours armé.

Sorias retrouva un autre vaisseau, après plus d’une journée de marche. D’une taille sensiblement plus petite que le précédent, c’était sans doute un vaisseau de soutien. Beaucoup de matériels et d’infrastructures médicale étaient présentes sur le vaisseau. URD-788 reconnu le modèle et affirma qu’il s’agissait d’un vaisseau militaire de la République. Cette faction pacifique qui, aux dires de URD, avait l’air de n'être composé que de pacifistes fuyants et déloyaux.

Le vaisseau médical était plus mal en point encore que le vaisseau sith. Mais lui avait ses réacteurs intacts. C’était sa passerelle de commandement qui avait le plus morflé. Un intercepteur impérial l’avait totalement traversé de part en part, entraînant sans aucun doute la chute du vaisseau. Beaucoup de travail attendait Sorias. Mais tout n’était pas perdu.

En parallèle de toute ces réparations, URD-788 continua d'exécuter sa programmation d’instruction. Il expliqua les différents composant du sabre laser, et les différentes formes de combat. Ce n’était pas un droïde d’entraînement, et il n’avait pas les techniques dans sa banque de mémoire, mais il expliqua au jeune draethos la fonction et les utilisations possibles du sabre laser. Sorias lui avait été formé au combat à l’épée. Bien qu’il préférait les haches, il se fit à l’idée.
Doucement, il débuta un entraînement. Tout d’abord avec une barre en métal. Puis avec le sabre laser. Ce fut long et fastidieux. Mais il s’aida de sa colère. A chaque coups de sabre dans le vide c’était la tête de son père qui tombait. Chaque coup de sabre qui fendait l’air, c’était lui qui se libérait.

Sa compréhension du code Sith s'approfondissait à mesure qu’il s’entraînait. Dans toutes ses actions, chaque jours, à chaque moments qui passaient, il attisait sa colère, son mépris pour la paix. Au début il avait peur de l’orage et de la pluie. Et il craignait cette peur. Maintenant il en devenait fou de rage. Ce monde l’insultait. Il le narguait. Il était piégé ici, sur cette planète non répertorié, ce cimetière à vaisseaux.

Il haïssait tout ce qu’il voyait. Surtout ces prédateurs dehors, ils étaient rapides et vicieux. Si il n’avait pas son sabre laser sur lui il se faisait attaquer. Plusieurs fois il avait été blessé. Ils le narguaient ! Ils le faisaient exprès. Cent fois ils auraient pu le tuer ! Un millier de fois ils aurait pu le dévorer ! Mais non. Jamais. Pourquoi alors, si ce n’est pour se moquer de lui. Le rabaisser malgré tous les efforts qu’il faisait.
À force de haïr son monde il avait oublié d’où il venait. Qui il était. Il n’y avait que ses émotions. Il en voulait aussi à URD-788. Ce dernier ne bougeait jamais. Il ne faisait que lui donner des leçons. Mais il n’avait pas besoin de lui !
Finalement il finit par trouver comment se calmer. La scarification. Il ne s’en rendait pas compte au début mais il s’entaillait sa peau épaisse à coup de griffe. Ses bras essentiellement. On peut penser que c’est puéril, et c’est vrai, mais il s’était tellement fait souffrir par son auto-apitoiement et son rejet du monde qu’il en était venu à devoir éjecter ce trop plein d’émotions. Il perdait pied. Parfois, il avait des hallucinations. Son père apparaissait dans le vaisseau, dans la boue, entre les prédateurs. C’était lui la cause de tout ! C’est à cause de lui si il est devenu fou ! Ou bien il n’avais jamais existé.

À chaque fois Sorias s’élançait, sabre au clair. À chaque fois il espérait que c’était la bonne, qu’il était tangible et qu’il pourrait le tuer. Mais non. Son sabre tranchait le métal, le bois, la terre trempé. Il était faible, c’est la seule explication logique.

Un jour, alors que la tempête se calma un peu, un bruit sourd retentit à travers toute la vallée. Ça ressemblait à un bruit de propulseur, un vaisseau. Sorias enragea :


« - Il a réussi. Cet enfoiré à fait redémarrer sa boite de conserve ridicule ! »



Il avait réussi à s’en sortir ? Il fallait bien le croire. Il prit son sabre, ignora URD-788 qui tentait de l’appeler, comme son père, faible et inutile. C’était lui qui faisait tout. Cet imbécile restait assis là à ne rien faire sauf donner des leçons. Ingrat.

En sortant du vaisseau il prit la direction du bruit. Il marcha vite, les arbres et les intempéries tentèrent de le ralentir. De l’humilier. Il tomba face contre terre une bonne trentaine de fois, avalant de la boue et de l’eau à chaque chutes. Systématiquement, le ciel grondait et se moquait de lui. Quand bien même il avait raison, son père était là, à sa portée, et il allait le tuer.
Finalement, il entendit des voix. Plusieurs ? Mais oui bien sur. Comment cela pourrait il en être autrement ? Son père était multiple. C’était lui le ciel ? Le tonnerre et la pluie ? Assurément.

Sous la pluie, la navette qui avait transporté Sorias et son père était là. Ils étaient même plusieurs. Une bonne dizaine. Ils riaient, parlaient entre eux. La richesse. C’est ce dont ils parlaient. Toutes ses carcasses de vaisseaux abandonnés, c’était une aubaine. Voilà donc la raison ? Sérieusement ? Il avait assassiné sa mère, il l’avait kidnappé lui, pour de l’argent ?

A cette pensée Sorias s’avança doucement vers le plus grand. Il était lourdement armée et il donnait les ordres. Dans l’ombre de la nuit, le bruit de la pluie et les arbres qui les séparaient, personne n’apercevait le draethos progresser dans leur camps tel un prédateur. Il imitait les lézards. Ne marchant que dans les ombres, s'immobilisait avant un éclair, se cacher derrière les rochers et les arbres. Quand il fut à la hauteur de l’homme, il dégaina son sabre laser, le plaça dans le dos de son ennemi, puis rapidement, il l’activa pour l’éteindre de suite après. Le bruit de l’activation fut couverte par un coup de tonnerre. Le corps tomba lourdement à terre, dans sa chute il heurta une branche qui craqua bruyamment.
Les autres l'entendirent et s'inquiétèrent. Leurs voix résonnèrent, les voix de son père ! Pas encore, non certainement pas !

Sorias se rua entre les arbres, allumant son sabre pour trancher une tête, un torse, transpercé le cœur ou l’abdomen. Le dernier était acculé au vaisseau. Cet engin de malheur ! C’est à cause de lui si il en était là. Le tonnerre se riait de lui. Non, il était la seule raison de son exil. Il avait eut des pensées impures et avait été banni.

Un tir de blaster le ramena à la réalité. Il avait été touché à l’épaule. Il avait mal, c’était insupportable. Il s’élança sur le champs et trancha la tête de cet impertinent. Mais dans le mouvement, son sabre trancha autre chose. Il perça le vaisseau …
Sorias eu une intuition, il couru à l’opposé, aussi vite que se jambes le pouvait. Pour une fois la boue et les racines le laissèrent aller. Et derrière lui une explosion retentit, le propulsant contre un arbre. Puis tout devint noir.
Lorsqu’il se réveilla, tout était en feu. Il avait les idées claires. Ces gens n’étaient pas son père évidemment. Ce n’était même pas des draethos. Ils étaient armées de blasters et de grenades. Ils y avait au moins trois races différentes. Ils les avait tués alors qu’ils auraient pu le sauver. Pire encore, il avait fait exploser leur vaisseau. Il était petit mais il aurait pu le piloter ou appeler quelqu’un avec.

Il était dépité. Fatigué. Et puis il avait mal à l’épaule. En y portant sa main, il se découvrit une plaque de métal enfoncé. La douleur éclata alors pour de vrai. Immense, puissante, plus forte que sa colère. La Souffrance telle qu’il n’en avait pas ressenti depuis longtemps, depuis ce fameux jour de chasse avec sa mère dans la grotte, quand l’insecte géant l’avait empoisonné. À se souvenir il pleura. Son sang coulait autant que ses larmes mais pourtant il ne pouvait pas s’empêcher de pleurer. Sa mère était morte. Il le réalisait enfin. Et puis il avait un mal de chien quoi.

Plusieurs jours passèrent. Sorias récupéra les dernières pièces, fit les derniers réglages, et enfin, le système de communication du vaisseau médical était terminé.
Heureusement il avait réussi à stopper l’hémorragie de sa blessure. Elle s’était refermé, mais il avait encore mal. Sa colère n’avait pas disparu. Elle avait évolué. Grandit même. Derrière tout cela, beaucoup de souffrance, et de peur. Il ne se contrôlait pas. Il continuait de voir des apparitions de son père. Il continuait de lui parler. Il doutait désormais.

Il se pencha sur le problème du vaisseau médical. Il prit au moins une semaine entière pour tout revérifier au moins trois fois. Pas question de recommencer la même erreur. Quand il fut sûr de lui et de son œuvre, il se rendit au poste de contrôle qu’il avait aménagé. Il démarra les réacteurs, enclencha toutes les procédures et il finit par mettre en route le signal d’alarme. Ça fonctionnait.
Il soupira de soulagement, désormais il leur faudrait attendre. Selon URD-788, quelqu’un finirait par recevoir le signal.

Il attendit donc. Avec le peu de silence que ses hallucinations lui accordait. URD-788 ne parvenait plus à le calmer avec ses histoires. Il n’arrivait plus à focaliser l’attention de Sorias. Il était devenu intenable. Il sortait pendant des heures dehors à défier les lézards. Mais ils étaient toujours plus malins que lui. Il n’arrivait jamais à les fuir, ni à les faire fuir. Parfois même, ils parvenaient à le blesser.
Un jour Sorias ré-entendit ce même bruit. Un son sourd, des propulseurs ? Un vaisseau. Plus lourd cependant. Non, c’était une hallucination. Enfoncé dans son mutisme, le draethos ne faisait plus d’illusion. A cette pensée il enrageait. Sa colère explosait un énième fois et il ravagea quelque chose, au hasard dans un couloir.

Un soir, alors qu’il parvenait à peine à s’endormir, la voix de son père retentit à nouveau. Mais cette fois ci, ce n’était pas dans sa tête. Il leva les yeux et devant lui s’offrait une étrange personne … un étranger. Oui quelqu’un qu'il ne connaissait pas.
Il était grand, il portait une robe noire et une capuche rabattu sur son visage. Il riait, il ricanait et parlait de Sorias, mais il n’écoutait pas.
Qu’est ce qu’il voulait ? Sa mort ? Voler URD ? Lui voler son sabre laser ? Certainement pas ! C’est sans doute son père qui l’avait envoyé pour le tromper ! On le lui avait répété maintes fois étant enfant, « ne pas faire confiance à ceux qui ne sont pas comme nous ».

Sans réfléchir il dégaina son sabre laser et fonça vers l’homme en noir :


« -Traître ! »
Fit il en hurlant.


L’homme parut surpris, il fixa un instant le sabre, puis le draethos, le tout en levant avec élégance son sourcil droit. Puis, d’un air nonchalant, il leva sa main et une force invisible propulsa Sorias contre le mur. L’homme s’avança, le frappa avec son poing, puis tout devint noir.
Darth Khorog
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Partie IV : La seconde naissance. -3493 av. BY



Quand il se réveilla enfin, il n’était plus dans le vaisseau. Il tourna la tête … c’était pas pareil. Tout brillait, il était dans un lit. Il était bien. Des vêtements étaient posés près de lui. Ils étaient étranges, pas comme ceux que ses serviteurs lui apportent d’habitude … ah oui c’est vrai, il n’a plus de serviteur. Il sortit, non sans mal, de cette petite chambre et compris qu’il était dans un vaisseau. En état de marche celui là, presque neuf, ou du moins, il n’était pas en ruine. Une pièce assez vaste s’ouvrait à lui, l’homme était assis sur un siège, face à des écrans.


« - C’est bon? Tu t’est calmé ? »
Sa voix était froide, cassante. Comme si il était prêt à mordre. Il parlait en langage Sith.


Sorias ne dit mot. À la place, il s’assit en tailleur et chercha son sabre à sa ceinture. Mais il ne trouva rien. Il fut prit de panique, ou était il ?
Cette réaction sembla faire rire le sith. Il ajouta d’un voix passive :


« - Tu n’a pas besoin de cette vieillerie rouillé. Je ne comprends pas comment tu as fait pour réussir à ne pas te faire exploser avec un sabre aussi mal entretenu. Tu n’a pas besoin de me parler. Juste de me craindre. Je suis l’Inquisiteur Hurld Rahnag. Membre de l’Inquisition et du Clergé Sith. »


Il s’arrêta un moment. Puis il reprit sur le même ton.


« - Tu ne m’appellera jamais avec mon nom. Tu dira seigneur, maître ou Excellence. Toi tu as un don. Le même que le miens. Je t’amène à un endroit où tu pourra le mettre à profit. Tu as de la chance, tu va connaître la civilisation. »



La civilisation ? Cet étrange personnage avait l’air d’en savoir beaucoup. Peut être même plus que URD ? Sorias acquiesça, une lueur nouvelle dans son regard. Cette dernière fit sourire le sith, de satisfaction cette fois.

Cependant, le draethos s’interrogea, où était son droïde, lorsqu’il questionna le sith, celui ci répondit d’un ton morne au possible qu’il l’avait laissé dans la « décharge ». Dommage. Il en conclut que le sabre aussi était resté là bas.

Le voyage fut long, pendant tout ce temps, Sorias tournait en rond dans le vaisseau. L’inquisiteur ne faisait pas attention à lui. L’équipage, au nombre de cinq, évitait soigneusement de le suivre des yeux.

Le vaisseau parvint finalement à destination. La planète qui s’offrait à lui était vaste, chargé de nuages électrique. Ironiquement il avait l’impression qu’ils étaient revenu sur leurs pas. Il s’approcha des pilotes, et l’un d’eux indiqua le nom du monde devant eux : Dromund Kaas. Capitale de l’Empire Sith. Intéressant. Ce peuple fascinait Sorias. URD avait raconté de nombreuses choses à leur sujet. C’était un peuple de conquérants qui s’apprêtait à revenir en force.

Le vaisseau entra en atmosphère puis atterrit au spatioport du Clergé Sith. Un endroit très impressionnant. Rocambolesque. Les proportions du bâtiment était dantesque. Sorias n’arrivait à fermer la bouche. Sur Thosa rien n’avait jamais égalé de tels prodiges en matière d’architecture. Le jeune draethos émerveillé et motivé. Peut importe ce qu’on attendait de lui, il accomplirait son devoir pour être accepté.

Il fut amené à l’Académie de Sith. À cette époque, la planète Korriban n’avait pas encore été reprise et c’est Dromund Kaas qui habitait, durant toute la période de l’exil des sith, l’Académie formait les apprentis. Peut être y en avait il d’autre, mais cela n’a aucune importance (ceci est un parti pris de l’auteur en raison de dates et de zones floue à ce sujet sur le lore du Forum). L’endroit était tout aussi grand, et très peuplé. Des gens allaient et venaient, de races différente, beaucoup avait un sabre laser à la ceinture. Les autres portaient les même vêtements que lui. Des apprentis ? Ils le regardaient comme si il était un animal, il se moquaient. Sorias trembla. Il n’aimait pas cela. Ces inconnu n’étaient pas dignes de le dévisager.

L’Inquisiteur Hurld le laissa à un Instructeur. Ce dernier s’inclina devant le représentant de l’Inquisition, puis donna une taloche à Sorias quand il fut parti. Il lui hurla dessus et s’empressa de lui faire comprendre qu’ici, il n’aurait pas d’hallucinations, non, ici tout était réel.


Les premiers jours, Sorias était déterminé à faire comprendre aux autres apprentis, de tout âges, sexes ou races, qu’il était le seul ici à avoir de la valeur. Après tout l’Inquisiteur était venu pour lui non? Il lui avait sauvé la vie, et URD lui avait immédiatement obéit. C’est parce qu’il était issu d’une grande lignée de guerriers prestigieux. Mais les apprentis eux étaient aveugles. Ils refusaient de lui obéir. Certains était plus imposant que lui, ils se battaient. Sorias était furieux, mais il n’était pas le seul. Ici, tout le monde pensait comme lui … quelle plaisanterie.

Ils allaient vite déchanter ! Du moins c’est ce qu’il pensait. Sorias était devenu fort sur Njarr-Irr, sur la Décharge comme l'avait appelé l'inquisiteur. Les prédateurs et sa vie dans les vaisseaux l’avait endurci. Il couchait à terre tous ceux qui osait lui manquer de respect. Cela marcha un temps. Mais au final, les apprentis s'endurcissaient eux aussi grâce aux instructeurs et à leurs entraînements. Et rapidement, le draethos se faisait démonter par ses même apprentis téméraires qu’il frappait quelques jours plus tôt. Le respect était mort.

Malgré tout, il restait bon pour le reste. URD avait bien fait son travail, Sorias connaissait le Code Sith à la perfection. Il avait en tête l’Histoire de l’ancien empire Sith et les plus grands noms de ses dirigeants. Pour tout le reste, le draethos, fidèle à son espèce, dévorait toutes les connaissances qui s’offraient à lui. Il ne les comprenait pas toutes, mais qu’importe. Il fallait savoir. Il passait des heures à la bibliothèque, dans les archives Sith ouverte aux apprentis. La Force, ses utilisations, ses artéfacts, mais aussi les sciences, la galaxie et ses peuples, l’histoire de la guerre, tout ce qui s’était passé et que URD n’avait pu lui conter. À cette pensée, il s’intéressa aussi à Darth Raakh, le seigneur Sith à qui appartenait le Droïde URD 788.

Tout ce qu’il trouva, c’est qu’il était un Sith d’influence moyenne sous l’autorité du Conseiller en charge de la guerre. Il avait disparu suite à une altercation non autorisé avec la République. Personne n’avait survécu aux combats, la république n’en fut pas averti et le seigneur Raakh était mort anonymement. Un grand homme en somme. Quelqu’un qui avait recherché le conflit.
Sorias décida de faire honneur à ce Sith courageux.
Il y avait bien sur les entraînements. Là ce n’était pas la même musique. Sorias se pensait fort, rapide, puissant et difficile à atteindre. Mais non. Il était faible, plein d’ouvertures, lent et extrêmement prévisible. Chaque jours pendant des semaines à répétitions, il se faisait laminer par les apprentis et les instructeurs. Pour se moquer de lui et de ses grands airs, on le nommait «Petit Baron ». Qu’elle ignominie. Ils apprendront un jour.

Les instructeurs donnaient des tâches aux apprentis. Ils devaient rapporter des choses, fabriquer, accomplir des défis comme affronter un ennemi particulier. Sorias faisait du mieux qu’il pouvait. Lorsqu’il s’agissait de récupérer un savoir dans les archives, il était premier. Mais pour le reste, il avait du mal. Il n’avait personne sur qui compter. Il n’avait confiance en personne. Visiblement, tous voulaient le tuer. Il avait réchappé à deux tentatives de meurtre de la part des apprentis. Le pousser dans le vide et tenter de l’empoisonner. Cependant, il y avait un apprenti pas comme les autres, un humain. Il devait avoir presque trente ans.

Grand, comme lui, les cheveux brun, les yeux bleus. Il était beau selon les critères de son espèce. Il approcha Sorias et tenta de discuter avec lui pacifiquement. Sorias se repoussa, le frappa. Les gardes furent obligé de l’enfermer, encore une fois, dans une cellule. Pas très accueillante, dans ces situations il servait de cobaye aux apprentis lors des leçons sur la torture.
Cela le mettait encore plus en colère, à la plus grande satisfaction des instructeurs.
Le grand brun revint lui parler, à chaque fois Sorias s’énervait, mais il revenait quand même. Il fini par accepter de l’écouter. Le brun se nommait Rylis. Il était un apprenti et était seul. Persécuté par les autres. Il voulait que lui et Sorias s’unissent. Ensemble ils pourraient sans aucun doute réussir toutes les épreuves des instructeurs.

Avec lui ce fut plus facile. Il l’aida aux entraînements tout d’abord, Sorias ne fut plus molesté sans arrêt. Il parvenait à progresser et se trouva un don pour le combat. Il expérimenta toutes les formes.

Le Shii-Cho était facile, et très proche de ce qu’il avait appris sur Thosa. Il apprit facilement les bases de cette forme qu’il jugeait pacifique, pas assez agressive.

La deuxième forme, le Makashi ressemblait énormément à la façon de combattre qu’avait sa mère. Cette souplesse, cette précision, la dextérité et l’élégance. Sorias avait du mal avec celle forme là.

La troisième était trop défensive. Trop passive. Le draethos haï immédiatement le Soresu.

L’Ataru en revanche était beaucoup plus dynamique, agressive à souhait. Mais trop acrobatique. Sorias n’était pas aussi agile.

Le Shien et le Djem So, réuni tous deux dans la Forme V, étaient faites pour lui. Il aima cette agressivité, cette force. Et il en avait à revendre maintenant, de la force musculaire.

Le Niman était une plaisanterie. Sorias ne pu s’empêcher de rire devant un telle technique. Pas assez physique, ce n’était pas une forme de combat mais du tourisme spirituel.

Avec la septième forme, Sorias eu un coup de foudre et l’adopta immédiatement. Cette férocité, cette passion dans les coups.

Il pouvait enfin utiliser toute cette colère qu’il avait en lui. La déverser dans chacun de ses coups. Il aimait ça. Rylis lui était très doué pour le Makashi. De façon remarquable il acquis les bases puis la maîtrise de cette forme. Il avait tout le respect de Sorias et des instructeurs, qui se mirent à le surveiller de près.

Avec ça, Sorias aida Rylis a en savoir plus pour les archives, il l’aida à comprendre tout ces textes, toutes ces descriptions. Il avait du mal à comprendre. Les études ce n’était pas son fort, contrairement à Sorias. C’était un échange de bon procédés.

Les mois filèrent ainsi. La première grande réussite de Sorias et de son ami c’était lors d’une tâche confié par un instructeur. Il fallait se rendre dans une ruine Sith, un tombeau abandonné sur Dromund Kaas et trouver un Holocron. La mission ne fut pas facile. Les autres apprentis étaient présent eux aussi. Plusieurs fois Sorias et Rylis faillirent mourir dans un des pièges qui leur avaient été tendus. Ils parvinrent cependant à la chambre principale. Deux apprentis détenait l’objet tant convoité, et partirent en courant avec lui. Sorias et son comparse s’élancèrent à leur poursuite. Ils couraient plus vite qu’eux. La course durant un bon moment et ils finirent par se perdre dans les couloirs du tombeau. Acculés dans une impasse, Sorias et Rylis se déchaînèrent sur les apprentis malchanceux. Fiers de leur trophée, ils esquivèrent leurs concurrents sur place et récupèrent toute la gloire auprès de l’instructeur.

La chance tournait enfin pour lui.Il était fier et même heureux. Il avait oublié son père, qui ne lui parlait plus dans sa tête. Il n’avait plus d’hallucinations. Dromund Kaas ressemblait beaucoup à Njar-Irr par certains côtés, mais il ressentait désormais quelque chose de nouveau, la Force. C’était une nouvelle facette de l’univers qui s’ouvrait à lui. Il était difficile de comprendre et de maîtriser cette énergie. Sorias n’y arrivait que difficilement. Mais il était persévérant. Il n’avait pas le choix. Il voulait leurs prouver à tous, que les Draethos sont la race supérieure. Une idée qui lui était venu naturellement à l’esprit. Son peuple était érudit et guerrier. Impitoyable. Sur bien des aspects, ils incarnent la philosophie Sith.

Il n’était alors certainement pas question d’échouer.
Sorias aimait beaucoup utiliser la Force pour torturer. La foudre sith était particulièrement délectable. Toute cette énergie. Toute cette puissance qui courait le longs de ses bras. C’était une sensation enivrante. À la fois désagréable et source d’extase. L’étranglement de la Force aussi était géniale, amusante. Il y avait d’autres techniques enseignés, le contrôle des esprits, l’atténuation de sens, la persuasion ou la télékinésie. Sorias lui développa naturellement son talent télépathique. La Télépathie projective, technique très connu mais difficilement maîtrisé que ce soit par les Jedi ou les Sith. Cela consistait, comme lui avait apprit son père, à projeter ses pensées dans l’esprit d’une personne à proximité relative. Cela ne marchera pas si l’individu est à l’autre bout de la planète ou en orbite, mais à 500 mètres, ou plus loin si il y a un visuel, cela peut fonctionner.

En raison de sa vue moins précise, plus floue, que les autres, Sorias avait du mal à égaler ses confrères. Rylis l’aida à utiliser la Force pour se repérer efficacement. C’était difficile et imparfait. Mais ce n’était pas différent de l’époque où il vivait sur Njar-Irr, dans les ténèbres du vaisseau Sith non-éclairé.

Un initiation qui s’annonçait bien. Du moins le pensait il.
Il y eu d’autres tâches que leur instructeur leur confiait. Sorias et son ami les réussissait, en général. Mais il y en eut une, qui était différente. Lorsque l’instructeur expliqua ce qu’il attendait de ses apprentis, à ses côtés se trouvait l’inquisiteur Hurld Rahnag. À la vue de cette personne, certains apprentis étaient sur-excités. Rylis lui était plutôt sur la défensive. Il allait se passer quelque chose.
La mission était simple. Aller dans un Temple Sith en ruine, et trouver une tablette de pierre. Une tâche simpliste au possible, déjà effectué un nombre incalculable de fois. Sorias et Rylis se jetèrent un regard complice. Ils étaient sûr de vaincre.

Ils s'équipèrent, et partirent. La route fut longue et le Temple était au rendez vous. Impressionnant et grandiose, comme toujours avec les Sith. Vous connaissez la musique.
Le temple était divisé en trois étages, du haut vers le bas. Il était rempli de Tuk’ata. Des espèces de chiens résistant à la Force. Ce fut un calvaire.

Sorias et Rylis firent comme ils pouvaient pour se débarrasser de ces créatures autrement plus dangereuses que les lézards qui faisaient jadis peur au draethos. A un moment, ils tombèrent sur un groupe d’apprenti. Ils étaient devant la chambre principale. Ces adversaires étaient nombreux mais pas assez fort pour résister à Sorias et Rylis. Ce dernier dit au draethos de continuer. Il s’en occuperait seul et le rejoindrait plus tard. Entendu.

Sorias continua. Il descendit les marches et entra dans une vaste salle. Toutes ornés de motifs évoquaient un sorcier puissant, des monstres tués à ses pieds. Au centre de la pièce se trouvait un piédestal sur lequel un tablette de pierre, bien conservé, attendait. Le jeune apprenti s’avança et s’en empara. Il s’attendait à ce qu’un monstre déboule, ou un piège qui s'enclenche, comme cela s’est souvent produit, mais non. Il fit demi tour, sortie fier et prêt à se moquer de son ami pour avoir tardé à se débarrasser des autres idiots.

Mais un coups de barre métallique dans le ventre lui coupa la parole. La tablette de pierre lui échappa des mains, récupéré par l’un des apprentis présent. Rylis s’approcha, le sourire mauvais.


« - Quel idiot. Tu n’a rien dans le crâne. Tu est chez les Sith et tu crois encore à l’amitié ? À la loyauté ? Je vais t’apprendre une chose, n'ai confiance en personne, pas même à ton ombre, espèce d'immonde sauvage décérébré. Retourne dans ta décharge Petit Baron. »



Sorias n’eut pas le temps de se mettre en rage, quelqu’un, derrière lui, l’assomma sur le champs.
Il se réveilla un peu plus tard. Et il hurla. Encore une fois il avait été trahi. Encore un fois il avait fait l’erreur de faire confiance. Il était faible. C’était intolérable. Il fallait immédiatement régler la question. Plus personne autour de lui. Il était désarmé. Du moins en apparence. Il avait toujours ses griffes. Les draethos ont le bout de leurs doigts qui s’affine pour se terminer en une sorte de griffe très acéré. Ses huit doigts au total lui garantissait une opportunité martiale sous estimé par Rylis.

Il s’élança à la poursuite de son ennemi. Visiblement, il n’était pas resté inconscient trop longtemps. Il avait peut être un chance de le rattraper.
Il couru aussi vite qu’il lui était possible. Grâce à ses entraînements physique, et à la Force, il avait acquis bonne vitesse. Bien que son endurance n’était pas encore au point.
Lorsqu’il le vit, il était face à l’Instructeur. Quelle horreur, cette espèce de pustule allait réussir à le tromper ? Certainement pas !

Sorias s’élança en avant, chargeant de toute ses force. Il traversa le hall sous les regards ahuris des apprentis, l’instructeur leva les yeux vers lui mais ne réagit absolument pas. L’inquisiteur Hurld lui esquissa un sourire. Sorias percuta le traître avant qu’il ne puisse se retourner. Ils tombèrent à terre et la tablette glissa hors de leurs portée.
Rylis tenta de se défendre mais il n’avait pas l’avantage. Il était agile certes mais Sorias avait plus de force. Il le domina et se servit de ses griffes pour le lacérer, son visage, sa gorge, son torse. Pendant bien cinq longues minutes, Sorias hurla en se déchaînant dans le hall, créant autour d’eux un attroupement de curieux.

Finalement, l’instructeur s’approcha alors et maîtrise Sorias, il tenta de se libérer mais il était plus doué que lui bien sur et il resta immobilisé. Un Sith s’approcha en courant, et emportant Rylis avec lui et au pas de course.


« - Bien » fit Hurld Rahnag. « J’ai mon nouvel apprenti. Mais j’aurais du m’en douté ».


L’inquisiteur s’approcha du Draethos en colère, posa une main glaciale sur son épaule et sera terriblement fort, au point de provoquer un étrange craquement.


« - À partir de maintenant je suis ton maître et toi, mon esclave. Obéis et tu deviendra le maître. Si tu échoue, je te tuerai. »




Partie V : Réussir ou mourir, il faut choisir -3492 av. BY


Il s’en suit une période de dur labeur. Hurld Rahnag était un maître sévère et cruel. Il n’avait aucune pitié et battait très souvent son apprenti. Le moindre échec était synonyme d’heures entières passés à subir les coups de son mentor. Outre cette constante remise en cause, Sorias avait un peu perdu confiance en lui. Certes il avait réussi à sauver sa situation, mieux encore il avait progressé et était désormais au service d’un Sith. Mais pourtant il avait échoué. Il aurait pu se méfier de Rylis, il aurait dû ne pas lui faire confiance.
Heureusement son maître était aussi son professeur. Il lisait en lui comme un livre ouvert. Dès que Sorias doutait, Hurld le sentait. Il le forçait alors à tout lui dire.
Cet auto-apitoiement avait le don de mettre Hurld en colère. Il détestait ça, se plaindre en permanence. Seul les faibles pleurnichent sur leurs défauts. Il refusait de voir son apprenti devenir un faible. Pour palier à cette tendance, il l'entraînait.
Le Juyo était alors une bénédiction. Sorias pouvait déverser toute ses émotions dans cette forme de combat brute. Son mentor était un excellent professeur. Il ne laissait place à aucun doute. À la moindre erreur, Sorias finissait en charpie. Plusieurs fois il eu les os cassés, et la plupart du temps, le combat continuait.


« - Nous ne sommes pas des Jedi ! » lui disait il alors. « Même si tu perd un bras, tu continua la lutte jusqu’à l'anéantissement de tes ennemis. »


D’autre facettes du combat se profilait à l’horizon. Sorias comprenait toute les subtilités et les philosophie lié à chaque forme. Grâce à son maître, Sorias pu revoir en profondeur chacune de ses qualités et de ses défauts. Il était fort mais pas agile. Il était persévérant et obsessionnel mais pas précis. Il y voyait mal. Selon Hurld, les formes VII et V étaient toutes deux désigné pour son apprenti. Ce dernier lui faisait confiance sur ce point. Juyo, Djem-So et le Shien furent dès lors les philosophies du draethos. Mais il ne négligea pas les autres formes, même celles qu'il détestait, au contraire.

Il avait quitté l’académie Sith bien sûr. Hurld Rahnag disposait de ses propres quartiers dans le complexe inquisitorial du Clergé Sith. Il était influent et avait des moyens. Son propre vaisseau, une équipe de spécialistes qui lui étaient entièrement dévoués et fidèles. Une collection extraordinaire de droïdes, assassins, protocolaires, soutien médical ou torture, militaires, instructions, surveillances … etc. Le jeune draethos n’avait qu’une envie, c’était de les mettre en route pour leur parler. Peut être étaient ils comme URD-788 ?

Outre la mécanique et l’argent manifeste de l’inquisiteur, il y avait des quartiers dédiés à son apprenti, une chambre simple avec un petit bureau, mais aussi une salle d’entraînement personnalisé et bien équipé, une bibliothèque, une salle dédié à la confection de sabre laser et enfin, une salle vide. Pour cette dernière Sorias se demanda à quoi elle servait, mais rapidement il compris que c’était ici que Hurld faisait ses méditations. Il passait des heures à cultiver le côté obscur en lui.

Hurld Rahnag avait des domestiques, la plupart était des droïdes. Mais il avait deux twi'lek : Riish et Kyuur. Tout deux étaient de magnifiques jumeaux qui entretenaient les lieux et étaient les serviteurs en tout domaine, de l’Inquisiteur. Ils faisaient en sorte que tout tourne correctement

Pour Sorias l'endroit était un luxe. Il mangeait à heure fixe, il obéissait à son maître et remplissait toutes les tâches qu’il lui ordonnait. Comme réétudier tout ce qu’il avait déjà apprit à l’académie, ou bien l’aider à trier des dossiers d’instructions liés à ses missions d’inquisiteur.
Choses très instructives que cela. Le draethos s’interrogea sur ces dossiers et Hurld Rahnag expliqua à son apprenti le rôle qu’on attendait d’un inquisiteur : traquer les déviant vis à vis du côté obscur, les traîtres, ceux qui ne respectent pas le Culte Sith mais aussi traquer et exterminer tous les Jedi potentiellement infiltrés au sein des Sith. En gros, un inquisiteur était un chasseur, un prédateur qui traquait la faiblesse et les impurs. Sorias commençait à aimer sa nouvelle vie.

Sorias appris le Culte Sith, la religion. Elle glorifiait les seigneur noirs des Sith, les plus puissants et redoutables d’entre eux. Il avait déjà eu l’occasion d’en voir à l’Académie, et la peur qu’il en avait ressenti était toujours gravé en lui. Ces personnes étaient réellement des divinités. Si le seigneur noir l’avait voulu, il aurait pu désintégrer Sorias d’un simple coup de foudre Sith. Mais cela le faisait aussi rêver. Peut être que lui aussi parviendrait il à ce niveau de puissance.

Sa façon de voir les choses et le monde se modifia. Ce fut long et particulièrement ardu mais l’inquisiteur parvint à canaliser les émotions de Sorias. Son apprenti ne se scarifiait plus, il utilisait même moins le Juyo, au profit du Djem-So et du Shien. Il n’était pas encore maître de lui même, mais il faisait des progrès.

Finalement, le maître donna à son apprenti des tâches. Récupérer des informations. C’était pas facile. Sorias n’était pas discret et son espèce méconnu n’aidait pas puisque les gens le repérait immédiatement. Autrefois leurs regards dégoûtés ou intrigués l’aurait mis en colère, mais avait changé. Les draethos était une race supérieure, c’était normal qu’il fascine ou qu’il créé de la jalousie. Et il s’en enorgueillissait. Mais ça n’aidait pas.
Son maître le battait alors parce qu’il échouait. Finalement, il opta pour un masque et un long vêtement noir pour cacher son apparence. Ce n’était le moment de jouer de la vanité, mais d’être intelligent, pour changer. Riish et Kyuur l’aidait aussi en lui donnant des conseils. Ils s’entendaient bien tous les trois, au point même de discuter de l’inquisiteur dans son dos. Quand Sorias faisait une erreur, les jumeaux faisaient de leur mieux pour tenter de le dissimuler, sans que le draethos leur ai demander quoi que ce soit.

Parfois l’inquisiteur trouvait un traître. Alors il envoyait son apprenti le tuer. Il lui donnait un blaster, et non un sabre laser, pour sa tâche. Quand Sorias le questionnait sur ce sujet, son maître lui répondait qu’à ses yeux, il n’était pas encore assez digne pour posséder un sabre laser.
Plusieurs fois, l’apprenti échoua. Il en était furieux. Ces gens savait qu’il venait, sans doute Hurld les prévenait lui même. Il tentaient alors différentes tactiques, en se déguisant, en étant le plus discret possible ou en fonçant comme une brute.
Il tentait des moyens détournés comme en engageant des chasseurs de primes. Cette dernière tactique fonctionna une fois. Mais pas deux. Finalement, Sorias fini par se servir de la Force et suivi son intuition. Il usa de sa colère et de sa hargne pour traquer les cibles désignés par son maître. Parfois cela prenaient un mois entier avant qu’il ne réussisse à les retrouver. Mais enfin, il finissait par les tuer. L’inquisiteur était fier de lui.
Un jour enfin il lui donna son premier sabre laser. De sa propre confection. La lame était rouge et il était bien adapté à la morphologie de Sorias. Et quelle fierté il ressentait. Son maître le considérait comme un Sith. Avec cette arme, les tâches de Sorias en furent plus facile. Il l’accrochait à sa ceinture bien en évidence. Les gens comprenait qu’il il était et lui se montrait volontairement violent et menaçant. Mais il ne blessait personne, en général.

L’inquisiteur commençait à l’emmener avec lui dans ses propre missions que lui confiait ses supérieurs. Des tâches très difficile. L’apprenti restait en arrière et se contentait d’observer ou d’intervenir sur l’ordre de Hurld. Son maître était un virtuose. Il pouvait déceler le mensonge là ou Sorias ne l’aurait jamais soupçonné.

La faiblesse, le ressentiment. Il apprit à voir ainsi dans le cœur de ces gens suspects. Rapidement, l’apprenti Sith comprit que tout le monde sans exception, dans cet empire Sith ou dans le reste de la galaxie, sont des traîtres au pouvoir légitime des seigneurs noir. Tout n’était qu’une question de preuve. Il fallait de la patience, mais la colère de Sorias avait parfois raison de lui et il tuait les gens qu’ils étaient censés torturés ou questionner. Cela aurait du mettre Hurld en rage mais au contraire, cela le faisait rire.

Les mois passait ainsi et Sorias apprenait la lourde tâche d’Inquisiteur. Après des débuts difficile, il se rendit compte qu’il aimait cela, cette chasse perpétuelle de la faiblesse et des erreurs dans le cœurs des citoyens de l’Empire.
Au fur et à mesure qu’il se perfectionnait, Hurld Rahnag lui confiait ses propres mission, faisant de lui un assistant ou un associé en quelque sorte. C’est de cette façon, que le Draethos fut chargé par les hautes instances de l’Inquisition, d’une tâche très importante. Son contenu attisa la curiosité et l’envie de Sorias. Un Jedi s’était infiltré dans les rangs des Sith. Un ordre prioritaire initié par le Grand Inquisiteur en personne.

Sorias aurait dû la remettre à son maître sur le champs. Il n’était pas assez qualifié et n’avait le rang requis pour accepter la mission. Cependant, il ne le fit pas. Il n’en parla pas à son mentor, préférant lui cacher cela. Si il réussissait, cela signifierait qu’il aurait terminé son apprentissage. Et il était sûr de pouvoir réussir.

Il prétexta à Hurld Rahnag qu’une mission intéressante avait été initié. Un apprenti qui avait volé un holocron important et qui s’était enfui. Une tâche simple mais nécessaire. Ne se doutant de rien, l’inquisiteur accepta. Le draethos utilisa le vaisseau, un intercepteur Sith qui lui avait été offert par son maître, pour quitter Dromund Kaas, direction Nez Peron.

Il se fit discret, personne ne devait soupçonner son identité. Avant de partir il avait consulté les registres de son maître pour tenter de trouver des irrégularités récentes. Il y en avait une infinités. Mais un certain seigneur Sith avait été repéré, il faisait des voyages non autorisés sur des planètes contrôlés plus ou moins directement, par l’Ordre Jedi et les services secrets de la République. Aucune justification n’avait été faite. Le Sith se cachait sur Nez Peron, sous la fausse identité d’un criminel local.

Cette mission fut difficile. L’infiltration n’était pas la spécialité de Sorias. Il failli se faire repérer une bonne trentaine de fois. Quand il entra dans l’armurerie, il pu revêtir une armure complète qui l’aidera alors à circuler librement. Les criminels étaient liés aux Hutts, cela se voyait niveau armement et des visages que Sorias avait déjà vu sur les dossiers de son maître.

Le traître se trouvait en haut d’une immense tour désaffecté. Ou plutôt ses appartements s’y trouvait, parce qu’il n’y avait aucune personne présente ici. Par contre une archive oui. Elle renfermait des transactions et des échanges par holovidéo. Le sith qu’il traquait était en réalité un Jedi ! C’était un togruta qui avait pour rôle de transmettre des informations à son Conseil de vieux gâteux pacifiste !

La fureur du Sith en fut attisée. Il continua les visionnage et il aperçu une discussion. Un Sith, un vrai cette fois, était au courant de la nature du Jedi infiltré. Ils avaient conclu un accord. Il y avait deux traîtres et au vu des vêtements du Sith, il était membre de l'Inquisition. Ce qui était encore pire.

Il ne pouvait pas remplir cette mission seul. Il n’avait pas assez d’expérience, même lui le reconnaissait. Il retourna sur Dromund Kaas et avoua tout à son maître. Hurld Rahnag écouta passivement, puis acquiesça. À la grande surprise de son apprenti il ne se mit pas en colère. Il se contenta d’approuver le travail fourni par Sorias et même il le félicita. En d’autre circonstances, peut être aurait il pu tuer le Jedi et rendre un excellent service à l’Inquisition.

Il consulta les dossiers récupérés par Sorias, puis vérifia quelque chose de son côté. Une heure plus tard, il vint voir son apprenti en plein entraînement et lui donna une destination. Le Jedi était à Bonadan. Un monde corporatiste très actif économiquement. Hurld Rahnag dit à son apprenti de régler cette affaire seul. Si il réussissait, il ferait en sorte qu’il devienne officiellement un Sith.
Avant qu’il ne parte, Kyuur donna furtivement à Sorias un transmetteur et un communicateur longue distance. Il lui fit signe de se taire. L’apprenti ne comprit pas mais il accepta le cadeau sans faire d’histoire. Il prit ensuite son vaisseau et s’en alla, direction Bonadan.

Quelle planète merveilleuse. Esclavagisme, exploitation inhumaine, course à la fortune. Sorias aimait cet endroit, il fourmillait de traître et de lâche en tout genre. Ça lui donnait envie de torturer et de dévorer ces gens là. Pratique qu’il avait adopté lorsqu’il parvenait à vaincre un ennemi redoutable. La chasse ça donne faim.

Il posa son vaisseau dans un spatioport abandonné, et prit la direction indiqué par les instructions de son maître.
Il arriva dans un vaste entrepôt. Il était rempli d’armes de l’empire. Des droïdes de guerres, des missiles. Du matériel hors de prix. Au centre se trouvait le Jedi. Il l’attendait. Un piège ?

Il n’eut pas à attendre. Le combat débuta aussitôt. Il dégaina son sabre et sauta à la gorge de son adversaire. La lutte fut rude. Le jedi excellait dans la défense. Le Soresu paraît toutes ses attaques. Avec le Djem-so d’abord puis le Juyo, il ne parvenait pas à percer cette défense.
Il tenta des feintes et des attaques de côté mais rien à faire. Petit à petit, il commença à fatiguer. Ses coups se faisaient plus lourds et plus lent. Il avait été trop impatient. Il fallait réagir !

Reculant de quelques pas, il se recentra et la seconde qui suivit, il utilisa la force pour foudroyer son ennemi. Il évita le coup sans difficulté. Il lui lança alors une caisse de blaster, qu’il trancha sans effort. Au final il usa du brouillard d’Ombre.

Tout l’entrepôt fut rempli de cette obscurité. Il était devenu difficile de se repérer. Bien sur le Jedi n’était pas comme n’importe qui. Il continuait d’attaquer mais il était hésitant. Sorias en profita et se servit du Shii-cho et de ce que lui avait apprit sa mère il y a longtemps. Il s’approcha de son adversaire, pénétra dans sa zone vitale, et lui donna un coup avec ses griffes au bas-ventre.

Pissant le sang, le jedi hurla et recula. Sorias en profita et abattit son sabre violemment sur la nuque offerte du jedi. Sa tête roula ensuite sur plusieurs mètre, avant de heurter ironiquement une caisse de medipack.

Victoire ! Sorias avait tué son premier Jedi ! Et seul en plus de cela. Il fouilla le cadavre de son ennemi. Il lui prit son sabre laser, son comlink. Il trouva aussi une petite puce, pas plus gros qu’une cellule énergétique. Des données.

Il sortit son communicateur et s'apprête à contacter Hurld Rahnag. Mais il douta. Kyuur lui avait donné un autre communicateur, en cachette de l’inquisiteur. Sorias l’actionna.

Le Twilek répondit. Il était terrifié. Hurld était furieux et surtout c’était un traître. Il était au courant que Sorias avait tué le jedi, et maintenant il l’avait désigné comme étant le fameux Sith qui avait pactisé avec l’ordre. L’inquisiteur était le fameux traître. Bien évidement, Sorias aurait dû le deviner. Encore une fois il avait été mené en bateau.

Kyuur continua à parler. Il lui dit que toute l’inquisition était à ses trousse. Mais le jedi avait sur lui des donnés permettant de faire chanter Hurld. Il les avait toujours sur lui. Ensuite, il était possible de régler la question du maître. Il lui donna la fréquence du Grand Inquisiteur en personne, qu’il avait réussi à récupérer sur la console de commande de Hurld. Dans le vaisseau de Sorias, une armure de soldat impérial avait été caché, il lui suffisait de l’enfiler pour passer inaperçu.

Le draethos était impressionné. En temps normal il aurait dû faire cela tout seul mais l’esclave avait déjà tout fait. Ils étaient proche mais à ce point là ?
Méfiant, il remercia Kyuur. C’était trop d’information en même temps. Il se posa cinq minutes. L’inquisiteur était un traître et il en avait la preuve dans la main, c’était la fameuse banque de données qu’il avait récupéré sur son corps. Ah tiens, d’ailleurs il avait faim. Il entreprit donc de le dévorer.

Après lui avoir vidé de tous ses organes internes, il se remit à sa tâche.
Hop, déguisement de soldat, il reprit son vaisseau et direction Dromund Kaas. Sur le chemin il contacta le Grand Inquisiteur. Il tomba sur Darth Valeras, apprenti du Cardinal noir, rien que ça. Ce dernier était très mécontent mais aussi intelligent. Il écoutât l’histoire de Sorias.


« - L’inquisiteur Hurld Rahnag est trop influent pour que je puisse agir directement. Tue le sans mon aide, je suspend temporairement les recherches te concernant. Tu as quarante huit heures. Pas plus. »


Une course contre la montre donc. Entendu.
Sorias visa directement le spatioport du Clergé Sith. Il n’attendit pas et sortit du vaisseau en tenue de soldat impérial. Il prétexta avoir un message important à remettre en main propre à un inquisiteur. On le laissa passer. Il entra dans les appartements de son mentor.
Il l’attendait, bien évidemment. Il était assis en tailleur dans la salle d’entraînement. Son sabre dans les mains.

Le Draethos entra, il avait préparer un discours, l’accusant de faiblesse, de lâcheté. Mais il ne dit rien. Hurld n’était pas un faible, cela se voyait dans son regard. Il était un défi. Soit, pensa Sorias, il va falloir le tuer.

Ils allumèrent leurs sabre, et le duel commença. Brut, rapide, violent, d'une puissance incroyable. Tels étaient les coups de l’Inquisiteur. Rien à voir avec le Jedi. Il connaissait toute les techniques de son apprenti. Il le connaissait par cœur. Sorias tenta le brouillard de l’ombre, mais ça ne fonctionna pas. Le maître lui en retour utilisa le Dun Möch, en l’insultant, lui rappelant ce qu’il avait vécu sur Njar-Irr.
Cela fonctionna pendant un moment, Sorias se jetant sans réfléchir sur son ennemi, mais il dû se reprendre quand sa tête faillit être tranché.
Il eu une idée cependant. Souvent il s’était exercé à la télépathie avec son maître. Il savait comment fonctionnait son esprit. Il tenta alors un contrôle de son esprit. Une technique différente mais assez proche. Hurld en fut déstabilisé et Sorias pu enfin enchaîner. Il brisa la défense de son maître, et lui trancha en deux coups, ses quatre membres.

Il tomba lourdement à terre, hurlant de douleur pour le plus grand plaisir du sith qui se tenait, victorieux, devant lui. Le draethos était mal en point, fatigué, son armure avait été tranché par le sith et il était torse nu.


« - Je sais désormais qui tu est, Hurld. Tu est un traître, un idiot et surtout, un hypocrite. Tu as osé souillé le nom des Sith. Grâce à toi j’ai appris une dernière leçon. Il n’y a pas d’honneur, ni de loyauté. Seule compte l’éradication de la faiblesse. Quand tu m’a récupéré, j’étais faible. Tu m’a guéris. Mais maintenant c’est à mon tour de guérir, et je vais y prendre plaisir. »


Sur les derniers morts, la voix de Sorias était devenu un murmure qui trahissait sa faim. Hurld Rahnag le savait, Sorias dévorait vivant les adversaires valeureux qu’il avait vaincu. Et il eu peur. Il hurla, appela à l’aide, supplia ses deux esclaves d’intervenir, mais rien n’y faisait. Sorias enleva le peu de vêtement qu’il restait à cette chose ignoble devant lui et se servit de l’une de ses griffe en guise de couteau pour percer l’abdomen de l’ancien inquisiteur. Sous le regard des caméras de surveillance, Sorias dévora l’inquisiteur renégat.

Quand il fut repu, il laissa la carcasse de l’humain mort à ses pieds et entra dans le bureau. Il s’approcha du holo-projecteur et appela le Grand Inquisiteur. Il s’attendait à voir Darth Valeras, mais non, c’était le Cardinal Noir ne personne qui répondit, Darth Jugal. Ce dernier observa en silence le draethos recouvert de sang. Sorias expliqua alors le plus calmement du monde, l’affaire de trahison concernant l’ancien inquisiteur Hurld Rahnag et le jedi. Il transmit les preuves qu’il possédait.

Darth Jugal observa tout ça avec un air dégoûté. Ne sachant pas si cette haine concernait Sorias ou la trahison de son mentor, le draethos ne dit mot.


« - Bien, Inquisiteur Sorias Irr. Vous reprenez toutes les affaires de votre ancien maître. Je vous place sous l’autorité du Haut Inquisiteur : Kragh'rshan. Il vous surveillera et vous donnera vos missions. »


La transmission pris fin mais la vie de Sorias elle, pouvait enfin commencer.
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Partie VI : Le Draethos part en chasse -3489 av. BY




Très rapidement il y eu quelques changements. Sorias, au fil des missions qu’il avait fait en compagnie de son ancien maître, s’était fait une liste de contacts. Certains était plus fiables que d’autres. Mais il ne faisait confiance à personne. Pas même à Kyuur et Riish.
Il ordonna que l'on revoit la décoration de ses quartiers. Il avait récupéré les possessions de feu Hurld Rahnag. Y compris sa collection de droïdes, qu’il fit entièrement inspecté pour être sûr qu’il n’y ai aucune programmations d’espionnage ou de pièges de toute sorte.

Il avait hérité en plus de tout cela, du vaisseau de son maître, un magnifique vaisseau furtif, sa bibliothèque, ses artefacts, de ses comptes en banque. En tant que inquisiteur, il avait sa propre cellules, ses agents personnels. Ils étaient une dizaine de personnes, de tout horizons et de tout sexes. Ils couvraient de vastes domaines tel que le militaire, le paramilitaire, le scientifique, le civil ou même le criminel et les sith. Ils étaient désignés par ses soins et ceux de son supérieur, le seigneur Hragh'rshan.
Il y avait en particulier un spécialiste du domaine militaire. Un officier impérial zabrak du nom de Syrdek. Il y avait aussi un diplomate, du nom de Guaudis, un humain, courageux et pas farouche. Ensuite il y avait un pilote, Irdiaan, un humain issu de Nar Shaddaa. Personnage obéissant quoique téméraire.


En somme, c’est toute une nouvelle vie et de nouvelle responsabilité. Avec trois années au service de l’Inquisition et du Clergé Sith, Sorias en était venu à penser que l’Empire était faible. Le code et le Culte Sith n’étaient pas respecté. Les seigneurs tentaient par tous les moyens de renverser les seigneurs noir ou l’Impératrice. Certes le conflit et la guerre sont des choses naturelles et tout à fait logique dans l’ordre des choses. Mais ce conflit interne permanent n’était pas de la force. C’était de la Faiblesse. La trahison, la dissidence, le pacifisme ou le non respect de l’autorité, le côté clair de la Force ou encore la collaboration avec les Jedi et la république. Même l’inquisition n’était pas à l’abri, comme il son ancien maître le lui avait prouvé. Il en discutait souvent avec Hragh'rshan, ils en étaient venu à s’apprécier. Ce dernier était un adari. Grand et fort, il était aussi puissant dans la Force. Un sith au sommet de sa puissance.
Des trois Hauts Inquisiteurs, il était le plus combatif ainsi que le plus doué aux yeux de Sorias. Il dirigeait le Second Office. La police politique de l'Empire, dont le but était de dénicher les traîtres à l'empire, quels qu'ils soient. Hragh'rshan était influent, il avait sa propre demeure sur Korriban, un croiseur Interdictor comme vaisseau personnel et beaucoup de moyens. Même son réseau d'informateur était remarquable.

Sorias reconnaissait le pouvoir et la sagesse de Hragh'rshan, même si il le jugeait peut être trop passif, trop contemplatif. Il en était devenu presque un second mentor. Techniquement le draethos avait terminé son apprentissage, mais l'adari avait bien des choses à lui apprendre. Il en était devenu son disciple.

Au sein de l’Inquisition, Sorias s’était attiré le respect de ses pairs. Il avait débusqué un traître parmi eux et avait réussi à le punir. Ce combat avait été filmé par les caméras de surveillance et tous avaient vu la scène durant laquelle il dévorait le corps de son ancien maître. Certains apprentis Sith venait même le supplier de les prendre comme apprenti.
Quelle chose étrange que tout cela. Il n’avait pas l’habitude. Cet élan de popularité fini par s’apaiser mais il n’était plus détesté. Les Sith ne se méfiait plus de lui pour ses excès de colère, mais pour la menace qu’il représentait en tant que Sith.


Pour éviter toute faiblesse, le draethos s’entraînait en permanence, à toute forme de combats. Sans arrêt il mettait son corps et son esprit à l’épreuve. Le combat, ses techniques et les stratégies. Son savoir aussi et sa maîtrise de la Force. Il se plongeait dans les écrits du Culte pour tenter d’en tirer la sagesse. Les Sith étaient des dieux. Les inquisiteurs le savaient et ils traquaient tout signe de déviance. L’empire Sith était fragmenté de part sa nature.
Les Sith ne pouvait travailler en harmonie à cause de leur puissance. Les Forts s’affrontent et les faibles périssent. Telle était l’ordre des choses. La loyauté, l’honneur, le respect de son prochain, la paix ou encore l’intégrité. Tout cela n’était que des mensonges. Seul compte cette unique vérité, les Sith sont des dieux, parce qu’ils ont éradiqués toute faiblesses en eux.

Mais ce n’était pas le cas de tous hélas. De nombreux Sith était parvenu à des fonctions qu’ils ne méritaient pas. En assassinant leurs maîtres dans leurs sommeils, en les faisant tuer pendant un moment d’inattention. Puis quand un réel adversaire puissant leurs faisaient face, soit ils trahissaient leurs engagements envers le Culte, soit il se parjuraient en renouant avec la Faiblesse.

Au fur et à mesure que Sorias accomplissaient les même mission que son ancien maître avant lui, il comprenait ce qui l’avait peut être poussé, lui aussi à trahir son ordre. La faiblesse était omniprésente. Partout où l’on pose le regard, on la voit, telle la maladie quelle est. C’est la facilité, la perversion de la vérité, du Code Sith. Les gens ont peur de leurs émotions, de ce qu’ils pourraient accomplir. Ils ne vont jamais au bouts des choses.


Ainsi, Sorias restait des jours entiers dans le noir de ses quartiers. Sa demeure était très sobre, spartiate. Il n’y avait que le strict nécessaire. Là ou les autre sith aime à s’adonner à leurs passion, le draethos lui appliquait un mode de vie semblable à ce que les guerriers de Thosa lui avait enseigné jadis. Les seules décorations qu’il affichait au mur, c’était les trophées de ses victoires, mais aussi de ses défaites. Pour ne pas oublier. Dents, crânes, organes conservés soigneusement, armes tel que des sabres laser ou des blasters, pièces d’armures et artefacts plus ou moins anciens. Il n’y apportait pas beaucoup d’attachement. Ce n’était que pour l’aider à se rappeler. La faiblesse est une maladie contagieuse.

Au niveau de ses vêtements aussi, il était simple. Il ne portait que la longue robe noire des inquisiteur Sith, son sabre en évidence à sa ceinture, de façon très ostentatoire comme toujours, comme pour rappeler à la galaxie qu’il était au dessus des autres. Il avait acquit une certaine fortune. Outre celle de son ancien maître, en tant qu'inquisiteur il avait confisqué, puis s'était attribué la propriété de biens de beaucoup d'ennemis des Sith. Crédits, propriétés foncière ou objets, même certains vaisseaux. Il y avait des limites à ne pas dépasser pour un inquisiteur de son rang, mais il ne se faisait pas prier. Tous ces faibles ne méritaient pas toute ces richesses. Elle était entre de bonne mains avec lui.

Son nouveau maître, le seigneur sith Hragh'rshan, lui confiait de nombreuses tâches. Sorias n’était pas parfait, il ne réussissait pas à tous les coups. Mais pour tous ses échecs, le draethos se maudissait de sa faiblesse puis méditait et s’entraînait des jours durant pour l’éradiquer.
Toutefois, on peut signaler quatre affaires bien précises qui furent décisive pour la carrière de Sorias dans l’Ordre Sith.

La première, qui fut aussi sa pire humiliation, fut l’affaire de corruption du Sith Qoas. Un gungan. Non, aucun commentaire, s’il vous plaît. Sorias avait remarqué des irrégularités dans ses déplacements et ses transactions. Il entretenait beaucoup de relations avec des Hutts et des représentant de mondes neutre. Bon jusque là ces « irrégularités » sont monnaie courante et donc toute à fait normale. Mais après une longue période sur Nar Shaddaa, le Sith disparu de la circulation. Il ne réapparaît que six mois plus tard, sur la capitale de la République. L’instinct de l’inquisiteur en fut titillé et il enquêta sur le sujet. Il découvrit des preuves de corruptions, du trafic d’information et des enlèvements à l’encontre de l’empire Sith !

Avec toutes ses preuves, il ordonna l’arrestation du traître, qu’il effectua en personne. Il passa à la torture, pendant une semaine entière il passa entre les mains des meilleurs tortionnaires de l’inquisition mais au final, toutes ces preuves étaient fausses. Sorias avait été mené en bateau. Il en était surpris. Mais il apporta des excuses publique au Sith qui fut relâché, non sans quelques menace de morts qui, en soit, était chose toute à fait normale.
Mais bon, quelque mois plus tard, le draethos apprit que ce Qoas avait été assassiné sur ordre d’un Hutt plus intelligent que lui.


La deuxième affaire portait sur de la haute trahison. Au sein de la Flotte impériale, un officier haut placé transmettait des information à l’État Major de la République. Question épineuse et sensible. Sorias réussi à convaincre Hragh'rshan de lui confier cette importante opération.
Il mobilisa tous ses contacts dans l’armée impériale, au point même de s’en créer de nouveaux, pour dénicher se traître. Il était prudent et ne voulait surtout pas reproduire la même erreur qu’avec le sith.
Pendant plusieurs mois il attendit, et l’officier fini par se trahir. Un moff du nom de Turgos Magrik, nouvellement promu mais déjà très prometteur faisait un détour vers un monde neutre de l’espace Hutt, encore une fois. Personne ne lui avait demandé cela et il avait prétexté un problème technique sur son croiseur.

Sorias se déplaça directement sur place. Là ou d’autre se serait déguisé, l’inquisiteur lui ne cachait pas son identité. Il voulait que ses ennemis, sous le coup de la peur, se trahissent et apporte d’eux même les preuves à leurs encontre. Et avec ce Magrik, cela fonctionna à merveille. Il ordonna à ses soldats d’ouvrir le feu sur l’inquisiteur. Le draethos se tailla un chemin à coup de sabre avec un immense plaisir.
Il trouva l’officier impérial dans son bureau, pétrifié. L’inquisiteur sentit même l’odeur de l’urine humaine. Il s’avança, trancha les jambes de l’officier et l’emporta avec lui.

Sur Dromund Kaas il fut jugé, torturé et exécuté. L’identité de l’Inquisiteur commençait à se faire connaître, le Sith qui avait déniché un traître dans la machine de guerre impériale. La confiance des citoyens impériaux envers l’armée avait diminué, mais celle envers l’Inquisition s’était un peu renforcé. Grâce à cette affaire, Sorias fit l'acquisition de la magnifique propriété qui avait été celle du Moff, sur Ziost. Une très grande et luxueuse propriété typique d'un moff impérial. Sécurisé et construite à flanc de montagne, elle dominait les vastes et inquiétantes forêts en contrebas. Il en fit son domicile secret, son lieu de retraite spirituelle lorsqu'il avait besoin de renouer avec le côté obscur.


Quelque temps plus tard il partit sur une autre affaire. Il cherchait à se faire construire un vaisseau sur mesure. Il avait reçu des fonds et le vaisseau de son ancien maître ne lui convenait plus.

Il fit donc appel à une toute jeune corporation impériale. Ils avaient décroché un contrat important avec l’empire pour la construction de vaisseau de soutien civil et paramilitaire. C’était les Industries Maarg’os. Fondé par un natif de Manaan, cette société s’était offerte un nouveau siège social sur Bonadan.
Jusque là aucun problème. Mais en s’intéressant à eux, il se rendit compte que le directeur financier était sensé être mort depuis deux semaines. On avait retrouvé son corps dans une décharge. Suspicieux, Sorias mena son enquête et découvrit que le visage du fameux directeur était incorrect et appartenait à un agent des services secrets de la République. Il poussa plus loin son enquête. Des irrégularités de paiements, de transports et de recrutements sautait aux yeux maintenant qu’il s’y intéressait. Tous les employés appartenant à la direction générale étaient originaires de mondes neutre proches de la frontière républicaine.


Il chargea la Cellule qui était la sienne d’enquêter à 100 % sur cette affaire et la porta à l’attention des Hauts Inquisiteurs. Effectivement cette société n’était qu’une façade pour une opération plus importante. C’était une antenne locale des Services de renseignements républicain. Il y avait même la possibilité qu’il y ait des Jedi soit impliqué dans l’affaire.
Branlebas de combat, une opération fut monté sur le champs, Sorias fut désigné pour la diriger. L’inquisition mit à leur disposition un bataillon complet de soldats. Quatre Inquisiteurs, désignés par Sorias, l'accompagnaient. Un togruta, (Darth Urgrud), un humain (Darth Tarl), une Cathar (Zinsko). Il fit aussi la connaissance d'un tout nouvel inquisiteur sith assez prometteur, l'ancien chevalier Jedi Simm Hund, un Zeltron. Sorias l'intégra dans son équipe. Rapidement un lien se créa entre eux. Ce n'était pas de la confiance, mais Simm Hund respectait Sorias et le craignait un petit peu. Ambitieux quoique loyal, il s'attachait à rester dans l'ombre du Draethos.

Sur Bonadan, tout fut fait de la façon la plus discrète possible. Enfin, avec 576 soldats énervés c’est difficile. Tout le secteur fut bouclés. Interdiction d’en sortir. Tous les speeder et vaisseaux avaient interdiction de décoller sous peine de destruction immédiate.

En moins de dix-sept minutes, les locaux furent encerclés. Immédiatement après les hostilités commencèrent. Il y avait autant d'agents dans cette antenne que de soldat pour l'encercler. Sans parler des neuf Jedi pour les diriger. Les Sith les affrontèrent au milieux des tirs de blaster et des explosions. Sorias parvint à en tuer deux mais le troisième lui échappa. Ses comparses furent tout aussi efficace que lui en exécutants leurs adversaires.

Cette victoire déchaîna la colère des corporations de Bonadan. Un quartier très actif économiquement avait été détruit. Sorias n’avait pas fait dans la dentelle et toute la zone à été détruite à coup d’explosifs. Un nettoyage complet et en profondeur. Pendant tout le mois qui suivit, ils restèrent sur place à passer au crible toutes les entreprises et les personnes ayant un passif avec ces agents de la république. C’est une affaire qui fit scandale, cependant très rapidement étouffé. Sorias et ses quatre alliés se partagèrent le butin. Ils liquidèrent la sociétés, prirent possession de ses capitaux, de ses investissements et de ses fonds. Les lieux par contre, devinrent la propriété de l'Inquisition, qui y construisit une antenne locale pour les opérations.

Une victoire mitigé, mais une victoire quand même. Sorias avait même conservé un Jedi pour le dévoré. Désormais au sein de l’inquisition il était secrètement surnommé le Glouton. Cette affaire avait été jusqu'alors la plus lucrative de sa carrière.


Sorias devint Maître Inquisiteur. Il avait sous sa responsabilité les quatre Sith qu’il avait mobilisé pour la purge des locaux républicains de Bonadan. Une équipe efficace. Rapidement, Simm Hund devint le second de Sorias, un inquisiteur doué et doté de formidables capacités pour ce qui est de ressentir les phéromones. Il prit une certaine importance stratégique aux yeux de Sorias, qui l'utilisait très souvent.

Quelques temps plus tard, un de ses agents signala une anomalie. Il arrive que des sith décide de faire route seul. Certains quittent l’empire et décident de mener une vie en dehors de la civilisation sith et de son autorité impériale souveraine. C’était toléré avec plus ou moins de souplesse. Ces sith devaient cependant obéir à l’Ordre. C’était du moins l’avis de Sorias. Lorsqu’un seigneur sith demande l’aide d’un de ces renégats et que ces derniers refusent, voir même, de décider d’aider activement les ennemis de l’empire contre les sith, alors ça ne va plus.

Krals Orpis était un de ces Sith désobéissants. Il était à Tatooine. Une planète désertique et sans grand intérêt. Il était âgé et expérimenté. Habitué à ses dangers. Sorias décida d’y aller avec son quatuor d'inquisiteurs favori.
Ils mirent une semaine à trouver le dit Sith, caché dans une très ancienne installation militaire déserté de la Czerka. Les tempêtes de sables les obligèrent à attendre une semaine de plus. Mais quand il se retrouva enfin devant lui, il ne fut pas déçu. Il était fort. Ce Sith était aussi dur que le roc. Comment quelqu’un comme lui avait pu tourner le dos au Credo Sith ? C’était incompréhensible, mais qu’importe. Ils tirèrent leurs sabres et le combat débuta.
Le combat dura longtemps. Le soleil s’était couché lorsque enfin leur ennemi s’effondra face contre sol.
Le draethos ne dévora pas entièrement le corps du Sith. Par respect pour lui, il ne fit que lui arracher le cœur, qu’il mangea et emporta son sabre laser avec lui ainsi qu'un holocron, sans aucun doute fabriqué par l'ermite. L'ancien bunker de la Czerka dans lequel s'était réfugié le désormais défunt ermite, était encore en bon état. Sorias en pris possession, au nom de l'Inquisition. Il le fit réhabilité (sous le nom de code : TX-01M) pour qu'il puisse servir d'antenne locale à l'Inquisition sur Tatooine.

Le temps passant, l’Inquisiteur Sorias s’était fait un nom parmi les siens. Il était zélé, compétent malgré quelques erreurs. Il n’était pas connu pour ses intrigues mais pour ses réussites très ostentatoires et sa tendance à la consommation de ses ennemis. Il s’était endurci et son pouvoir avait grandit. Le côté obscur l’avait totalement envahi et il se sentait fort. Il se savait entier.
L'équipe d'inquisiteurs qu'il avait sous ses ordres aussi avait acquis de la notoriété et s'était étoffé, ils avaient progressé sur la voie du côté obscur. Darth Urgrud était devenu un guerrier redoutable avec deux sabres lasers, le Togruta affrontait avec joie les Jedi et les traîtres Siths. Darth Tarl s'était un spécialiste de l'assassinat, des opérations qui demandait du tact et de la discrétion. C'était un assassin redoutable doté d'une excellente capacité à manier son sabre laser.
Zinsko elle, était devenu une diplomate, une excellente enquêtrice. Sa capacité à se fondre dans le décors en usant de la dissimulation de la Force lui permettait de s'approchait de près des ennemis sensibles à la Force. Elle était spécialiste également des domaines politiques ou économiques.
Enfin, l'outil favori de Sorias était le Zeltron Simm Hund. Son don pour la Force et sa connaissance s'était accrus. Il avait trouvé sa vocation dans le Culte des Sith et usait de sa capacité à sentir les phéromones pour déceler les menteurs, les traîtres et les déviants. Il voyait en Sorias un Inquisiteur Intègre et un fervent défenseur du Culte. A ce titre il le suivait volontiers. Simm Hund était devenu un Sorcier et un spécialiste de l'Alchimie Sith. Les nombreuses tâches que lui confiait Sorias le menait dans toute la galaxie, une myriades d'occasions de parfaire son art en somme.


Entre temps il y avait eu beaucoup de changement dans l'Empire Sith. Darth Valeras, un ancien maître d'arme de Korriban était enfin devenu un seigneur sith suite à l’assassinat de son maître Darth Jugal. Sorias le rencontra par l'intermédiaire de Hragh'rshan. Le draethos bénéficiait du soutien de l'adari et dans une certaine mesure, de la confiance du Grand Inquisiteur pour les missions qu'il avait accompli.
Il avait accès aux quartiers du Haut Inquisiteur et ils discutaient ensemble de la politique de l’empire, quand il ne s'agissait pas de savoir Sith, de la Force ou de la guerre. Les deux Sith étaient souvent ensemble. Bien que l'asexualité de Hragh'rshan était plutôt connu, de nombreuses rumeurs couraient sur eux deux dans les couloirs de l'Inquisition. Ils ne cherchèrent jamais à les faire taire sans pour autant les confirmer.

Hragh'rshan était patient et ouvert d’esprit. Sa vision était plus détaché du Code Sith, chose que le draethos avait par contre du mal à concevoir. Le Haut Inquisiteur était très lié à la politique de l’empire, tentant de convaincre les membre du Conseil noir, avançant ses pions et exécutant ses machinations. Sorias ne savait pas quoi penser. Est ce que l'adari était en train d'agir au nom de l'Inquisition ? Non, c'était bien pour ses seuls intérêts. Que de potentiel gâché. Hragh'rshan était un Sith accompli, mais qui ne comprenait pas l’entière responsabilité qui était la sienne. La fonction de Haut Inquisiteur n’était pour lui qu’une marche pour le sommet.

C’est ce que Sorias avait fini par se dire lorsqu’il écoutait Hragh'rshan parler. Et lui aussi, fini par ourdir un complot.

Hragh'rshan était un Sith très doué pour le combat. Ils s’entraînaient souvent ensemble. L'adari était un spécialiste de la Forme II, le Makashi. Précision et élégance. Il s'entraînait quotidiennement avec le Grand Inquisiteur Darth Valeras. Sorias en était conscient. Hragh'rshan le dominait sur beaucoup de points, mais le draethos était plus fort et avait plus de dextérité. Cependant il était vulnérable à la puissance déchaîné de la maîtrise de la Force obscure du Haut Inquisiteur.

Tout d’abord, Sorias avait fait assassiner deux des soutiens de l'adari. Son Majordome et le chef de sa sécurité. Ils furent tous deux remplacés par Riish et Kyuur. Il avait offert ses esclaves préférés à son maître inquisitorial en guise de bonne foi et de fidélité.


Ensuite, ses même esclaves avait fait empoisonné des gâteaux Banja que Hragh'rshan affectionnait tout particulièrement. Il les mangea en compagnie de Sorias, qui lui avait un antidote dans son vin.
Enfin, ce fut la séance d’entraînement. Au début ils revoyaient les bases, comme à chaque fois. Puis la tension montait et ils abordaient des techniques plus corsés. Ils ne changèrent pas cette habitude. Le poison était long à faire effet. Il ne tuerait pas Hragh'rshan, c’était un Sith, un vrai. Pas comme ses idiots grouillant par milliers à la cour impériale.

Mais petit à petit, le combat changea d’allure. Hragh'rshan le sentit. Sorias était plus dur, et plus inflexible que d’ordinaire. Leurs échanges étaient toujours très violents, mais là c’était encore plus intense. Quand le poison commença à faire effet, Hragh'rshan voulu faire une pause, mais Sorias continua.
C’est là que le réel défi fut lancé. Hragh'rshan comprit qu’il avait été était trahi. Il se lança dans le Makashi à corps perdu. Sa vie en dépendait. En même temps il usait de la Force. Mais le poison faisait effet et il manquait de puissance ainsi que de précision. Sorias lui remplit toute la pièce par de l’obscurité et se servit de la télékinésie pour arracher les armes des murs afin de les propulser en direction de Hragh'rshan. Elle les esquiva toutes sauf une dague qui vint se ficher dans sa cuisse. Il hurla de douleur. Son sabre zébra le torse de Sorias qui s’élança, il adopta plusieurs techniques, alternant entre parade et contre-attaque, il sautait sur les murs pour tenter de prendre son adversaire de haut tentait de faire Déflexion avec son sabre pour parer l’arme de son ennemi tout en le frappant avec son coude.

Le combat atteignit son paroxysme. Hragh'rshan alternant entre toutes les formes de combat à sa disposition, parvint à reprendre l’avantage, il força Sorias à reculer. Sa précision et son agilité était plus grande que le force du draethos. Son sabre filait à la vitesse de l’éclair, il était devenu très difficile de suivre à la fois l’arme, les pas du seigneur Sith et d’anticiper les techniques de la Force qu’il lui lançait.
Ce fut alors Sorias qui fut acculé. Sa machination ne fonctionnait pas. Hragh'rshan avait réussi à contenir le poison tout en l’affrontant !

Alors le draethos n’eut plus qu’un seule alternative, il plongea dans ses émotions déjà vives et attisés. La peur, la souffrance, mais aussi et surtout la colère. La haine. Cette fureur qui l’avait dominé sur Njar-Irr. Cette sensation intense et brûlante. Il était Sith. Il était Draethos. C’était un être supérieur. Il était un dieu !
Son intense colère était un brasier, désormais contrôlé, contre celle de Hragh'rshan, froide et subtilement dirigé. La pièce s’emplit rapidement d’électricité. La Force était intensément concentré dans cette pièce. Le Haut Inquisiteur était immensément plus puissant dans la Force. Sa maîtrise était bien supérieure à celle Sorias. C’était évident.

Soudainement, l'adari se concentra le temps d'une fraction de seconde, joignit les mains pour y faire apparaître une puissance manifestation du côté obscur. Une telle intensité de pouvoir et de maîtrise pétrifia Sorias. Hragh'rshan, les yeux injectés de colère et de mépris, relâcha toute la puissance qu'il avait accumulé vers son ennemi. La foudre qui prit alors forme avait des allures de tempêtes. Tout le bâtiment se secoua sous le choc. Le jeune draethos tentât d'échapper à cette puissance, il plongea sur le côté tout en utilisant son sabre pour tenter de contrer les arcs électriques les plus intenses. Cela fonctionna, il parvint à éviter la majeure partie de l'attaque qui vint heurter la parois, jusqu'à la perforer sur toute sa surface, entament la roche derrière. Cependant Sorias s'était tout de même prit une toute petite partie de l'énorme puissance de plein fouet. Paralysé par la douleur, le monde n'était que souffrance. Mais heureusement cette attaque avait fatigué Hragh'rshan, qui recula pour se reprendre. Il se remit en position et s'élança à l'offensive. Ils étaient tout deux à bouts de force, fatigué de ce combat qui n'avait même pas duré quinze minutes.

La souffrance avait le don de mettre en colère Sorias. Cette puissance, cette énergie. Cela lui rappelait son exil, sa faiblesse ! Était il redevenu comme avant ? Est ce qu'il avait fait tout ça pour rien ? Non ! C'était impossible ! Le draethos était imprévisible, la douleur lui donnait sa force, la Colère. Il esquiva le coup porté par Hragh'rshan, se remit sur ses pieds en non sans mal, puis se lança une dernière fois. Il enchaîna la "Férocité du Vornskr", une série d’attaques féroce et impossibles à prévoir.
Sorias le toucha à l’épaule d’abord, puis à la cuisse, à l'abdomen et enfin il enchaîna avec un "Shiak".


Hragh'rshan s’immobilisa, silencieux. Il regarda le sabre qui le transperçait mais resta silencieux. Le Haut Inquisiteur avait été un sith incroyable. Sorias faisait preuve de respect pour cet adversaire redoutable. Hragh'rshan sourit alors, sensible à cet honneur. Le silence se fit dans la pièce autour d’eux. Sorias prit son ennemi mourant et accompagna son mouvement pour le couché sur le dos.

La vie ayant quitté le corps de l’ancien Haut Inquisiteur, Sorias entreprit de dévorer son cœur. Puis il récupéra son sabre laser.

Une fois ceci fait, il se dirigea vers la salle dédié aux communications. La propriété de Hragh'rshan était grande, martiale et obscure. Il prit son temps. Le Draethos aimait bien ses nouveaux quartiers. Il appela le Cardinal Noir. Depuis la mort du précédent, c’était Darth Bekhaar qui avait accédé à ce poste. Il était redoutable et très manipulateur. Son visage apparut sur l’holo-projecteur ... aux côtés de du Grand Inquisiteur Valeras en personne. Visiblement ils étaient occupés. Darth Bekhaar était très soigneux de sa personne, les cheveux coiffé en arrière et un tatouage rouge sang sur le visage. Le Grand Inquisiteur lui était imposant également, toujours aussi élégant. Malgré la distance, Sorias ressenti toute la puissance qui était la leur. Accablé par tant d'obscurité, le draethos posa un genoux à terre.


« - Qui êtes vous ? Où est le seigneur Hragh'rshan ? » Demanda le Cardinal noir contrarié mais très certainement intrigué. « Pourquoi m’appelez vous maintenant ? »


Sorias se redressa, il prit un air digne, le dos droit et les mains jointe dans le dos. D’un air placide il dit tout en essuyant le reste de sang sur son visage :


« - Excellence, mon seigneur Valeras, je suis Darth Khorog. Le seigneur Hragh'rshan m’a confié temporairement le poste de Haut Inquisiteur. Mais je suis au regret de vous annoncer qu’il est décédé suite à une chute dans les escaliers. Avec votre accord, je serais dorénavant le nouveau Haut Inquisiteur en charge de son office. Tout est déjà prêt pour ma prise de fonction. »



Silence dans la communication. Darth Bekhaar haussa les sourcils, puis se mit à rire. L'attitude du Grand Inquisiteur, jusqu'alors glaciale changea et se fit polie et respectueuse quoique avec qu’une pointe de sarcasme :


« - Je vois, le nouveau Haut Inquisiteur est donc un mauvais menteur ou un arrogant de première catégorie. Et bien soit, je vous confirme dès à présent à la tête du Second Office en tant que Haut Inquisiteur. Et maintenant, voyons si vous parvenez à vous maintenir à votre poste plus longtemps que vos prédécesseurs. J'en doute mais je vous souhaite tout de même bonne chance. Oh, et puisque nous y somme seigneur Khorog, vous avez rendez vous dans mon palais ici même à Korriban dans deux jours. Ne l'oubliez pas. »


La transmission s’arrêta immédiatement sur ses dernier mots.

Darth Khorog était enfin un Seigneur Sith. Et pas n’importe lequel. Il avait désormais une tâche importante et il n’avait plus droit à l’erreur comme auparavant.
Dans les jours qui ont suivit, il prit ses quartiers à la Citadelle de l’Inquisition sur Korriban. ils étaient à la mesure de sa fonction. Il retrouva ses deux twi'lek favori mais fit assassiné tous les anciens serviteurs de Hragh'rshan pour ne s'entourer que de ceux qu'il avait expressément choisi, sans parler des droïdes. Les appartements réglementaire du Haut Inquisiteur étaient sobres mais bien pensé et très sécurisés. Situé au cœur de la Citadelle de l'Inquisition, c'était comme être au milieux d'un profond donjon, grand, mystérieux et complexe. Incarnation des valeurs de l'Inquisition. Un bien sombre endroit, parfait pour observer et diriger dans l'ombre de la puissance Inquisitoriale. Ici le Haut Inquisiteur pouvait agir pour purifier toute menace.

Son combat contre Hragh'rshan ne l’avait pas laisser sans séquelles. Son combat l'avait affaiblit. Le système nerveux avait été altéré, au point que Darth Khorog devenait sensible à la moindre manifestation électrique ou magnétique. Il se fit faire une armure pour atténuer ces effets indésirable. Il n’était pas assez pas assez résistant face à des adversaire plus doué que lui dans la Force ou les armes. Une armure noire inquisitoriale sur mesure lui fut fabriqué.
Il se fit également un nouveau sabre laser, avec un nouveau cristal synthétique de sa propre confection. Un sabre tout droit sortie des sombres légendes de sa planète d’origine, Thosa. D’ailleurs le nouveau nom qu’il avait adopté était en langue Draethos, il signifiait : « remède ». Le remède à la Faiblesse.

Avec la mort de Hragh'rshan, il récupéra immédiatement toutes les possessions et les propriétés du défunt Sith. Ce qui implique pas mal de choses. Ses réseaux d'informateurs et de contacts, ses vaisseaux, du personnels, des comptes bancaires. Ses investissements dans diverses affaires légales ou non. Des fonds, des actions ou encore des biens fonciers comme son Manoir sur Korriban et ses appartements à l'Académie Sith sur cette même planète. C'est sur tout l'empire de Hragh'rshan que Darth Khorog devait désormais régner.
En tant que Haut Inquisiteur, il bénéficiait de ressources non négligeables. Il n'hésita pas à en faire usage quand Darth Khorog réquisitionna le croiseur de classe Interdictor qui avait été celui de Hragh'rshan, renommé dès lors :"Symptôme" qu’il utilisa dès lors comme base mobile lors de ses nombreux voyages. Avec ce vaisseau il s’assura à lui même tout comme pour l'Inquisition, une plus grande efficacité qu’en restant simplement à Korriban.
Il créa de nouvelles infrastructures pour l'Inquisition. Sur Ziost, qui ne comptait d'habitations que quelques bases militaires, scientifiques, Darth Khorog fit construire une nouvelle base de l'Inquisition. Quelque chose de secret, de discret, qui avait pour fonctions d'être entre autre : une prison, un centre secret commandement, de recherches et d'archivage.
L'ancien bunker de la Czerka aussi fut mis à l'honneur, ce complexe secret en plein désert fut agrandit et équipé de technologies impériales de pointe afin de devenir un relais destiné aux agents et inquisiteurs de l'Empire dans cette région perdue de l'Espace Hutt. De ce fait son influence en tant que Haut Inquisiteur pris de l'ampleur.

Il avait de grands projets pour l'Inquisition. Il était grand temps d'en faire le véritable bras armé du Culte Sith, une institution crainte et obéit. Et non pas l'outil que l'ont utilise pour les complots des puissants.

Pendant plusieurs années, précisément de 21 568 à cette année 21 573, Darth Khorog demeura majoritairement dans ses quartiers à la Citadelle de l'Inquisition. Quand il les quittaient, il était soit dans ses nouveaux quartiers à Korriban, soit à bord de l’Interdictor inquisitorial. Personne, mis à part les deux autres Hauts Inquisiteurs, le seigneur Valeras, son quatuor et certains membres du Conseil Noirs, ne purent le voir en personne. D'ailleurs Darth Bekhaar le contacta et confia à Darth Khorog une importante mission, une purification.

Pendant quatre années il s’était entièrement impliqué dans la purge de l’Inquisition. Si des Inquisiteurs avaient trahit l'Inquisition et le Clergé des Sith par des idées perverties ou des accords contre-nature avec les ennemis des Sith. Si des traîtres et des Faibles avaient pénétrés dans l'enceinte des défenseurs du Culte Sith, alors il était de son devoir de faire le ménage. Il passa au crible chacun des inquisiteurs, Seigneurs Sith ou non. Sans surprise, il y en a quelques uns qui furent désignés coupables, jugés, torturés et exécutés. Sans tout ces Traîtres, l'Inquisition n'en était que plus forte. Même le Seigneur Valeras fut désigné coupable. Cet épisode reste flou et peu connu, même de Khorog. Darth Bekhaar se confronta à Valeras mais ce dernier disparu sans laisser de trace. Dès lors, ce fut lui qui occupa par défaut le poste de Grand Inquisiteur.

Le quatuor d'Inquisiteurs de Darth Khorog continua de œuvrer sous ses ordres. Simm en devint le chef, son talent et son pouvoir de Sorcier Sith s'était accrus jusqu'à atteindre un rang de Seigneur Sith. Il devint dès lors Darth Verum et l'outil préféré du Draethos. Avec les trois autres Sith, Darth Tarl, Darth Urgrud et Zinsko (qui était d'ailleurs devenu Darth Arkhus, Maîtresse Inquisitrice), le quatuor était devenu le Cercle très fermé du Haut Inquisiteur. On surnommait d'ailleurs ce groupe tout simplement le quatuor.

Cette affaire se fit dans le plus grand secret. Personne ne devait savoir ce qui se tramait, où bien la confiance des citoyens, ainsi que celui du Conseil Noir, risquait de s'effilocher drastiquement. Lorsque ce fut terminé, Darth Khorog put enfin sortir des ombres de l'Inquisition et porter son regard sur l'Empire et les Sith. Le nouveau Haut Inquisiteur faisait son entrée.
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Épilogue : Retour sur Njar-Irr -3481 av. BY


Au centre de la cavité, il y a les restes d’un vaisseau. Ancien et défait, les flammes l’on calciné. Il s’approche doucement et fait attention à la parois glissante. Il s’avance et se positionne devant ce qui était le cockpit de pilotage. La carcasse n’a plus rien d’un vaisseau. Ce n’est qu’un morceau de métal rouillé. Rongé par le temps et toute la colère contenue ici. Dans cet espace si réduit.

Il est encore là. Darth Khorog s’avance vers lui. S’agenouille pour parvenir à sa hauteur. Le silence ce fait. Dans la grotte, seul le clapotis des gouttes résonne. Lui il savait. Là d’où ils venaient. Njar-Irr, voilà quel était le nom de son père. Il l’avait oublié. Ce draethos l’avait amené là. Tout ses années, il l’avait considéré comme étant le pire des faibles. Mais était ce réellement le cas ? Il avait défié toute une tradition, tout un peuple pour ses idées. Le peuple sacré de Thosa est supérieur à tous les autres, et Njar-Irr le savait. Il aurait voulu ouvrir ce peuple à la conquête de la Galaxie. Un empire nouveau aurait pu naître. Mais Darth Khorog … non Sorias Irr, avait tout détruit. À ses pieds git le squelette de son père. De ce qu’il peut voir, il a survécu ... Un an ? Deux ? Peut être trois. Mais pas plus. Il s’était ingénieusement servit des restes du vaisseau qui les avaient amené ici pour se construire un abris, cultiver des légumes. Sans doute, comme lui dans le vaisseau en ruine, s’était il nourrit d’insecte.

Le gabarit de Njar-Irr était trop imposant, il n’a jamais pu passé par la faille, à travers la falaise. Durant tout ce temps passé ici, il était prisonnier.
L’espace d’un instant, Sorias fait silence. Il ordonne à ses émotions de se taire et écoute. Il a presque l’impression d’entendre son père le supplier, comme au temps jadis. Quand il lui demandait pardon. Mais désormais, c’est Sorias qui lui demande le sien.

Non son père n’était pas un lâche. Il n’avait pas été faible. Il avait continué à vivre comme lui. Il avait persévéré comme lui. Mais Njar-Irr n’avait pas eu à sa disposition un Droïde impérial dans un croiseur interstellaire en ruine. Il n’avait eu qu’une ruine calciné de vaisseau Rakata à moitié fonctionnelle. Chose étonnante d’ailleurs, des Rakata sur Thosa ? Inutile de se poser la question.
Il est sur Njar-Irr, cette planète est une décharge, un cimetière à vaisseau non répertorié. Cette planète est le tombeau de son père et celui de Sorias Irr. Deux Draethos bannis de leur patrie et décédés ensemble. Il touche une dernière fois le crâne de son père, embrasse du regard son tombeau naturel, puis fait demi tour.
Lorsqu’il sort enfin à l’air libre, il est libre. Darth Khorog a enterré Sorias Irr. Il viens de briser l’une de ses chaînes. Il est temps de passer à la suite.

Darth Khorog se dirige vers ce qui avait été son dernier refuge. Le vaisseau de soutien médical républicain est toujours là. Il y entre. Avec son expérience et son savoir, il est vraiment étonné et horrifié, de voir dans quelle misère il avait vécu. La boue, la saleté, la rouille et la mort dans chaque coin.
Il descend les escaliers et se rend dans cette petite pièce étroite. Il y a encore les signes du passage de son ancien maître. La table est renversé. Par terre git un sabre laser ancien, complètement rouillé. Le cristal est apparent, la moitié des circuits sont soit arraché, soit manquant ou dégradé. Ce n’est pas un sabre laser mais une bombe à retardement. Encore une fois son ancien mentor avait eut raison. C’était un miracle si il ne s’était pas fait explosé avant avec un tel engin entre les mains. Il se baisse pour s’en saisir et le glisse à la ceinture.
Par terre, coincé sous une étagère se trouve un droïde, URD-788. Il est désactivé. Darth Khorog soulève grâce à la Force tout ce qui encombre la pièce et tire à lui le droïde endormi. Il est vraiment mal en point. Des tirs de blaster ont percé son blindage et un sabre laser avait tranché ses membres inférieur. Aujourd'hui il le voit et il comprend. Jadis il ignorait d'où venaient ses marques. La pluie et le temps avait rongé ses circuits. Il ne reste que son bloc mémoire. Le droïde n’est pas perdu. Darth Khorog compte bien lui donner une deuxième vie. Un seconde chance de servir un seigneur sith. Le seigneur sith démonte l’engin et se saisit de cette mémoire.
Il retrouve aussi les autres objets qu'il avait jadis trouvé dans l'armoire du premier vaisseau sith. Le polygone noir est en réalité un holocron. Encore un. Décidément ces objets ne sont plus aussi rare que jadis. A moins que ce ne soit lui qui est chanceux.

Armé de ses trophées, il retourne à la navette impériale. Ses soldats montent la garde, terrifiés à l’idée qu’un de ces pauvres lézards ne les attaquent. Ils sont tellement ignorants, comme Sorias jadis. Nous sommes tous des proies. Mais désormais le prédateur, c’était lui. Et Darth Khorog a faim.



Question HRP : Comment avez-vous connu le forum ? : Un ami m'en a parlé.
Darth Khorog
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Voilà !! J'ai fini.

Je suis désolé pour tout ce pavé.
La mise en page est médiocre et je ne comprend pas pourquoi, d'habitude sa fonctionne mais sur ce forum mon ordi il veut pas... tant pis. 
Merci à Luke Kayan pour m'avoir apporté la réponse ... :p

J'espère que vous avez aimé mon BackG, j'ai mis du temps à l'écrire. Je sais qu'il peut être un peu osé mais je fais confiance au staff et à leur sagesse. SI ça plait pas je recommencerais .... snif.
J'ai mis beaucoup de temps pour définir mon idée de personnage.
Sinon n'hésitez surtout pas à me dire si vous avez aimé ou non. J'ai mis un peu beaucoup de temps et beaucoup d'application pour écrire tout ça.
Luke Kayan
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Bonsoir et bienvenue!

nous ne t'avons pas oublié et sommes en train de te lire, tu devrais avoir la réponse dans la semaine. Désolée du temps mais c'est une très très longue fiche que tu as tapée là Razz
Darth Khorog
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Oui je sais je suis désolé ! :p
Je comprend que tout cela prenne du temps, vous avez vous même vos propres trucs à régler chacun de votre côté, du coup merci pour le temps passé à corriger tout ce bazar !
Luke Kayan
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Bonsoir,

après discussion, nous te proposons une validation mais au poste de haut-inquisiteur. Il sera toujours temps d'évoluer par la suite. Il faudra aussi faire un peu attention à l’orthographe et bien relire tes rps avant de poster. Qu'en penses-tu?
Darth Khorog
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Ce n'est pas ce que j'avais espéré mais je comprend, je prendrais le rang de Haut Inquisiteur.

Mais pour Valeras? Pour le Grand Inquisiteur en Titre ? Est ce qu'il n'y en a pas et c'est Bekhaar qui occupe le poste par défaut ? Ou bien je garde Valeras comme un pnj ? Dans mon BackG je l'ai tué. Si je ne le fais pas, je vais devoir revoir mes défauts.

Par contre je vais forcément devoir changer des trucs. Les objets, personnels etc etc que j'ai inclus dans le BackG, tout ça je l'avais calculé pour un Grd Inquisiteur. Il y a obligatoirement des trucs à modifier autre que le simple rang.
Luke Kayan
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Je pense que tu peux dire que Valeras a disparu et que Bekhaar occupe le poste par défaut en attendant.

Et oui, je te laisse modifier tes défauts. Pour le fait d'avoir tué, choisi un PNJ important assassiné? Je suis désolée, mais on a quand même préféré te donner un rang un peu moins élevé. Ne t'inquiète pas, tu auras l'occasion d'évoluer!
Darth Khorog
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Voilà, j'ai modifié Valeras par le Haut Inquisiteur Hragh'rshan.

Pour Valeras j'ai précisé qu'il a été prit dans ma mission de purger l'Inquision. Il s'est confronté à Darth Bekhaar et à été contraint de fuir. Aucune nouvelle depuis. De ce fait je n'ai pas eu à modifier mes défauts.

Par contre j'aimerais savoir ce qu'il en est du pouvoir "Projection Télépathique". On m'avait dit de l'inclure que vous aviseriez sur les détails. Je le conserve ?
Luke Kayan
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Bonsoir,

Je pense que ce pouvoir peut être accepté comme un don racial. Les Miralukas en ont donc...


Validé ! Bon jeu à toi!

PS: n'oublie pas de mettre le lien de ta fiche de biographie dans ta signature.
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