Joseph Vankrayn
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Onderon - Cité d'Iziz - Place du Marché

Ondéron ou la cité des bêtes... Dans la place du marché de la capitale on pouvait trouver toutes les nourritures, fruits, légumes, équipements ou objet qui sont l'essences même de la capitale de et la planète. Dans se marché de rue, les étales sont collés les un au autre et chaque vendeur se retrousse les manches pour essayer de concurrencer son voisin et de faire le plus d'affaire.

Cependant ce n'était pas comme les neimoidiens qui le faisaient à coup de chantage et coup tordue. Ici on pouvoir sentir et voir qu'il y avait une bonne ambiance et que le sourire sur les brocanteurs et les passants était véritable et non faussé.

C'était l'un des planètes que Jospeh aimait le plus. Elle avait un bon climat, des animaux dangereux à chassé, une lune qui regorge de secret et d'une aura où les derniers mandaloriens auraient séjourné et la cerise sur le gâteau... Il y avait sur la planète l'un des derniers droïdes de guerre basilisk de toute la galaxie.

Il y a de cela une année galactique, il avait fait un trou sur Dxun, ayant acheté des coordonnées d'une ancienne cache d'arme mandalorien. Il avait espéré trouver quelque chose mais il avait fait choux blanc... Si l'on considérait la rencontre avec la "fantôme" comme n’ayant aucune rapport avec les mandaloriens...
Cependant le revoilà de retour, dans cette place de marché où les étales s'étendaient sur des kilomètres le long des rues principales et autour de la place laissant le centre totalement vide où ce qui ressemblait à une statue d'un monstre sorti tout droit de l’esprit d'un fou trônait sur une dalle ouvragé en pierre.

Il s'approcha doucement pour lire l'une des nombreuses pancartes qui étaient installés aux quatre points cardinaux de la statu. Il y était inscrit l'histoire du droïde et comment il avait atterrie ici... En effet, il serait arrivé avec le "Sauveur" lors d'un événement historique de la planète que Joseph ne prit aucunement le temps de lire.
Il n'était pas venu pour savoir son histoire mais pour autre chose de beaucoup plus intéressant.
Regardant le droïde pendant un temps, il franchit alors la corde avec Ruug'la qui semblait être la seul sécurité et s’approcha sous le regard consterner de certain passant.

Ne fessant nullement attention à ce qui l'entourait, il se mit à l'examiner plus en détaille une fois à quelques mètres et se mit à faire lentement le tour, se permettant même de le toucher et d'examiner les composants sous la coque... Tandis que Ruug'la lui l'examiner avec ses scanners.
Il pouvait entendre la foule qui semblait mécontent de ses actions et des commentaires qui ne tardèrent pas à fuser comme "Perturbateur" ou "Fils de Shraak". Mais personne ne semblait vouloir s'interposer et l’empêcher de continuer. Certainement à cause de sa tenue complète et de ses armes qui lui parcouraient le corps montrant clairement qu'il était quelqu'un de possiblement dangereux.

Se tournant vers la foule pour jeter un regard négligeant et une fois son inspection terminé, il se mit à grimper sous les commentaires acerbes et les huements de la foule le droïde qui faisait plus de 2m de haut. S’installant tranquillement sur l’endroit qui devait être selon lui la selle, il regardait alors, depuis son poste en hauteur, l'intégralité de la place.

Sous son casque, il ferma les yeux et se demanda ce que pouvait bien ressentir son propriétaire. Quel planète avait-il put voir ? Qu'elle combat il avait mené ? Le sang qui avait du coulé et les moments de gloire qu'il avait traversé...
Pour terminé ici... Sur cette place... Oublié de tous et jeter en pâture pour la masse...

C'est avec un mouvement lent et affectueux qu'il caressa le dos de sa monture en murmurant sous son casque.


""Ne t’inquiète pas... Ton heure viendra..."

Perché sur le droïde, il ferma les yeux et laissa sa main en contacte avec l'ossature froide et inerte de son futur camarade.
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Yath avait pris sur lui d'abandonner momentanément sa recherche frénétique d'un maître qui voulait bien le prendre sous son aile. Ses recherches antérieures n'avaient pas rencontré de succès, et cela faisait plusieurs journées qu'il finissait pas s'endormir frustré et avec un énorme mal de crâne. Aujourd'hui, point de botanique dans les jardins du temple, ni de quête auto-imposée pour trouver un professeur. Aujourd'hui, le Padawan irait se balader dans les rues et sur les places de la capitale d'Ondéron et, pourquoi pas, essayer de se rendre un tant soit peu utile en apportant aide et soutien aux citoyens de l'orgueilleuse cité d'Iziz, enfoncée entre ses murs la protégeant farouchement des jungles à l'extérieur, remplies de prédateurs féroces. C'est ainsi qu'il avait daigné manger son plat spécial à baise de baies de Woon, baies qui ne pouvaient pousser que dans une atmosphère semblable à celle de Dorin et qui ne pouvaient être manger que par des êtres semblables, physionomiquement parlant, aux Kel Dor. Un être humain qui faisait l'erreur de manger une telle chose finissait forcément par le regretter amèrement. Parfois fatalement. Il avait enfilé son masque anti-Ox plus ou moins rapidement et n'avait même pas fait de détour entre ses appartements et l'extérieur du temple : d'une traite, il était sorti.

Dans le centre-ville, c'était jour de marché. Yath se prenait souvent à envier les passants qui pouvaient sentir et goûter les innombrables produits qui embelissait les étals mis en évidence par les maraîchers et autres vendeurs itinérants. Certains habitaient visiblement à Iziz, à en juger par leurs tenues typiques du quidam ondéronien moyen. D'autres semblaient venir d'outre-monde, et même de très loin à en juger par l'incapacité de certains à pratiquer le Basic le plus élémentaire. Pas de Kel Dor, cependant. De toute façon, les quelques Kel Dor qui officiaient en tant que vendeurs en dehors du système Dorin étaient souvent des marchands de technologies, car c'étaient là les seuls produits qui s'arrachaient. D'autres vendaient des produits alimentaires spécialement concotés pour celles et ceux qui ne supportaient ni l'eau ni l'oxygène. Il avait aperçu quelques Twi'lek, une Togruta qui vendait des fleurs et des décorations et un groupe de Duros qui voguaient parmi la foule. Sans doute étaient-ils là pour chiner, comme tout le monde. Yath décida de s'éloigner un peu des étals. Il ne semblait pas avoir de rôle à y jouer étant donnée que les gardes de sécurité semblaient n'avoir aucun mal à débusquer les éventuels pickpockets et à maintenir le doux ordre qui régnait ici comme ailleurs sur Ondéron.

C'est alors qu'à la jonction d'une rue, pas loin d'une place près du Palais Royal parvinrent à son ouïe développée (comme l'est celle de tous les Kel Dor) les sons d'une clameur qui se soulevait. Etait-ce une réunion publique ? Une dispute entre un grand groupe de protagonistes ? Un meeting politique improvisé ? En tout cas, certaines paroles semblaient être lancées de façon vindicative, bien que le Padawan ne réussit pas à savoir ce elles pouvaient bien être. Sa curiosité le poussa à avancer vers la place pour en savoir plus. Au fur et à mesure qu'il avança, son sentiment premier ne se révéla pas faux : c'étaient des insultes que l'on déclamait à gorge déployée. Qui donc fautait trouble ici ? En tout cas, Yath Von sut immédiatement qu'il devait faire son devoir de Jedi, même s'il était jeune et qu'il n'avait pas encore atteint le rang de chevalier : il devait trouver les raisons de ce raffut et y mettre un terme, de la manière la plus pacifique possible, de préférence. Il déboucha sur la place. Celle-ci était connue pour abriter un droïde de guerre Basilisk. Yath, qui ne s'y connaissait pas mal en histoire, connaissait celle de ces droïdes individuels qui furent usités massivement par les néo-croisés pendant les Guerres Mandaloriennes. Les hommes de Mandalore l'Ultime avaient décidé d'affronter la République, et l'histoire désormais connue par un grand nombre de citoyens avançait qu'il avait fallu, pour sauver la République, l'arrivée du Chevalier Prodigue et de nombre d'autres Jedi réfractaires aux consignes du Conseil Jedi de l'époque. Certains détails étaient toutefois peu connus du grand public galactique : la Purge Jedi et le contexte dans lequel ce droïde de guerre Basilisk avait été utilisé. Yath lui-même n'en connaissait pas tous les détails, certains d'entre eux étaient jalousement gardés dans les entrailles de l'histoire. Il savait simplement qu'il avait été utilisé lors de la libération d'Ondéron, pendant le soulèvement d'un prétendant au trône de la dynastie Kira soutenu par les Sith de l'époque. Le soulèvement avait été tué dans l'oeuf et la tyrannie des Sith repoussée, et la paix était revenue. Le fait que cette victoire marqua un tournant important quant au retour des Jedi, en grande partie décimés par la sucession de trois guerres à l'échelle galactique, justifiait la présence du principal temple de l'Ordre Jedi sur cette planète, dans cette ville. Elle symbolisait maintenant depuis trois siècles la victoire des gens de bien sur ceux au service du mal, même quand ces derniers sont plus nombreux. Les Mandaloriens avaient, semble-t-il, eu un rôle à jouer dans la libération d'Ondéron. Cela pouvait sembler ironique pour ceux qui savaient qu'Ondéron et Dxun avait vu un affrontement meurtrier à peine quelques années auparavant entre l'armée de la République, menée par le Chevalier Prodigue, et les néo-croisés sous les ordres de l'Ultime.

C'était d'ailleurs le droïde de guerre qui était au centre de toute cette agitation. Plus précisément, le gugusse qui se pavanait dessus, malgré les interdictions de toucher à ce vestige de la guerre. Il était d'ailleurs encore très mal vu, chez les habitants d'Iziz, de remuer le couteau dans la plaie par rapport à ce conflit qui avait ravagé une bonne partie de la capitale. D'où, certainement, les insultes qui fusaient à l'endroit du fameux gugusse qui ne semblait pas s'en formaliser, visiblement protégé par des armes que les citoyens en colère ne possédaient pas. Yath, quand il vit l'arsenal de celui qu'il allait interpeller, se prépara à devoir se défendre si les choses tournaient mal. Il ne voulait évidemment pas que ce fût le cas, mais il fallait savoir s'attendre au pire ou espérer tirer le meilleur. Il s'approcha de la scène et il n'eut pas grand mal à disperser la foule. Son habit de Jedi faisait une bonne partie du travail, sa gueule patibulaire de Kel Dor faisait l'autre partie. Les habitants reculèrent quelque peu afin de laisser la place à Yath qui ne quittait pas le mystérieux énergumène de ses yeux masqués par les protections de son masque anti-Ox. Il se demandait encore comment il allait devoir prendre son interlocuteur : dans le sens de la fourrure ou à rebrousse-poil ? C'est alors que son ouïe capta les mots prononcés à voix basse dudit énergumène : "Ne t'inquiète pas, ton heure viendra". Curieux choix de mots.

"Vous êtes conscient que ce droïde a été desossé et qu'il ne marchera plus jamais ?, décocha le Kel Dor d'un ton faussement candide. Veuillez descendre, citoyen."

Gentillesse et fermeté. En tout cas, on essayait. En même temps, il semblait évident au Padawan qu'on ne laisserait jamais un droïde de guerre fonctionnel au milieu d'une place publique avec un simple cordon pour le séparer du quidam moyen qui pourrait avoir instinctivement l'envie d'y toucher ?
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Il serait bien resté là longtemps... Très longtemps même...
Pour la première fois depuis une éternité, il éprouvait de l’allégresse et de la joie, une joie presque enfantine face à ça situation. Assis sur une carcasse de droïde de guerre Basilisk qui semblait supporter difficilement son poid devant une foule mitigée qui le regardait avec une ribambelle d'émotion sur leur visage. Il pouvait voir de la méfiance, de la stupéfaction mais majoritairement de la colère et de la haine envers son égard.

Mais qu'importe, il n'était pas là pour leur faire plaisir, ni pour se faire plaisir... Quoi que... Un peu mais il avait quand même quelque chose à faire ici, il profitait juste un peu. Dans sa randonnée spirituelle et mentale propulsée par les récits de son enfance sur les mandaloriens par son père, une voie l'attira à nouveau sur le plan physique.

Il tourna doucement la tête pour jeter un regard rapide vers la personne qui venait de lui adresser la parole... Une gueule reconnaissable, une bure qui en disait long sur sa profession et un ton qui semblait bien correspondre avec l'égo surdimensionné des porteurs dudit habit. Un jedi, rien que ça, il aurait presque préféré un groupe de policier. Au moins eux il les comprenaient et il sauvait les gérer...
Alors que les fous pacifistes, ce n'était pas sa tasse de thé, ni d'alcool d’ailleurs !

Il le regarda pendant un temps silencieusement avant de regarder en face de lui vers le lointain, comme s'il avait découvert quelque chose de plus intéressant que de regarder se nouvel arrivant. Peut être qu'il prit cela pour de l’excentricité ou de l'impudence, cependant ce n'était pas le cas. Il ne faisait que regarder un plan détaillé en 3D que Ruug'la lui envoyait via un canal com sécurisé qui détaillé le droïde sur lequel il était assis. Il pouvait voir certaine zone en rouge, signe de dégradation avancé du soit au temps ou à des dégâts, vestiges de la dernière bataille auquel il avait participé. Ce ne fut qu'après avoir examiné le plan  en détaille qu'il répondit d'une voie absente.

"Hmm... Plutôt que désossé je dirais plus endommagé ika jetii... Bha ni cuyi jatne ! Je le remettrait sur pied." *Il se pencha vers le bas pour adresser à Ruug'la qui finissait de faire le tour du droïde.* "C'est bon tu as finis et tout bien enregistré ?"
"Bipbop !"
"Tu es sur ?"
"Boooowwww !"
"Kandosii ! Je te sais capable, je te taquine !" *Il se mit à descendre de son perchoir sans cesser de donner des directives a son camarade de métal. "Il faudra que tu recherches des possibles composants pouvant remplacer les parties manquantes et vérifie avec notre contact, il doit avoir des pistes !"

Une fois pied à terre, il se retourna pour regarder une dernière fois l'objet de son désir.

"Tu ne trouves pas cela honteux..." *Dit-il comme s'il adressait à personne en particulier.* "Obliger d’être ici, à se dégrader lentement sous le temps. C'est d'une tristesse !"
"Booooow..."
"Oui je sais, d’ailleurs tu étais presque comme ça quand je t'ai trouvé dans cette station..." *Il secoua doucement sa tête avant de la redresser, plein d'une nouvelle énergie.* "Oya ! Tout n'est pas encore finit. D'ailleurs je lui ai trouvé un nom... Atin ! Tu en penses quoi ?"
"Bup ?"
"Ça veut dire tenace, en mando'a..."
"Boooo..."
"Oya ! Je te signale que le tient veut dire vieux Ruug'la ! Bwahaha !"

Comme s'il semblait indigné de la chose, le droïde fit demi-tour et commença à partir sous le fou rire de l'homme casqué.

"Bwahaha ! Toujours aussi ronchon ! J'aurais du t'appeler Dinii..." *Il se reprit avant de se tourner vers le Kel Nor.* "Au fait merci de me le faire penser, il faudrait que je fasse un tour pour voir s'il ne manque rien de cette merveille." *Il jeta un coup d’œil vers le droïde.*

On ne pouvait pas voir son visage sous son casque et sa visière en T. Pourtant il y avait une véritable sincérité dans son regard et dans sa voie. Quand il parlait, il donnait l'impression de se moquer du monde qui l'entourait. Il parlait librement, faisant fit de ce que les autres pourraient penser de lui, de ses actions et de ses paroles. Qu'elles soient politiquement correctes ou dans la norme de la société... Tout cela lui passait par dessus le casque !

Tout dans sa gestuel dénotait une immense confiance en sois et une liberté aussi sauvage qu'un rancor.
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Yath remarqua rapidement que l'énergumène, qui n'avait daigné répondre au Padawan que par un regard hautain qu'il avait l'habitude d'affronter, usait des vocables d'un langage que le Jedi ne connaissait pas. Mais la façon dont cet homme s'appropriait l'engin de guerre avec envie et le fait qu'il portait un casque aux caractérstiques si familières ne laissèrent en vérité aucun doute au Kel Dor : c'était du Mando'a. Le doute subsistait cependant dans l'esprit du jeune apprenti : était-ce une forme de dialecte dont l'homme était un locuteur natif ? Etait-ce plutôt le fruit d'un apprentissage long et appliqué, à en juger par la facilité avec laquelle celui-ci voguait entre le Basic et le Mando'a ? Yath, qui ne savait pas prononcer un seul mot de ce langage, ne put pas trouver de réponse définitive à tous ces questionnements. Peut-être était-ce l'un des très rares Mandaloriens qui restaient et qui osaient s'aventurer dans les Mondes de la République. Peut-être, aussi, faisait-il simplement de cette caste mélancolique, celle de ceux qui rêvaient d'un monde et d'une culture qu'ils n'avaient jamais réellement connus. De toute façon, le fait était que les réponses n'étaient pas d'une réelle importance dans ce contexte. Ce qui comptait, c'était que cet homme causait un raffut sur la place publique et qu'il devait être convaincu - gentiment, si possible - qu'il avait mieux à faire qu'un immense remue-ménage.

Par ailleurs, le Jedi sentit que son arrivée n'avait pas réellement attiré de sentiment positif de la part du "mandophile". Après tout, s'il était tant au fait que ça à propos de l'histoire et de la culture mandaloriennes, alors il était normal qu'il n'éprouve aucun amour pour l'Ordre Jedi. Non seulement parce que celui-ci avait défait les croisés de l'Ultime quelque trois cents ans auparavant, mais aussi parce qu'il y avait des différences idéologiques abyssales entre ceux qui croyaient que la paix était le plus beau rêve de l'Univers et ceux qui voyaient la guerre comme une épreuve au cours de laquelle l'honneur pouvait être réellement testé. Ou un simple moyen de gagner de l'argent. Yath lui-même, s'il n'avait pas entendu parler beaucoup des Mandaloriens, en avait entendu assez, malgré tout, pour savoir qu'il ne les tenait pas en très haute estime, comme tous les peuples qui faisaient grand cas de la violence et de la guerre.

Le mystérieux individu daigna enfin décocher quelques mots. Les prédictions de Yath Von étaient donc justes : il comptait bien remettre le Basilisk en état de marche et se l'approprier. L'idée n'effraya pas le jeune Jedi, qui trouvait l'idée pleine de tendresse naïve. Après tout, à peine décollerait-il avec son droïde de guerre que les défenses aériennes d'Iziz feraient en sorte de l'abattre. Sans compter le fait qu'il n'avait certainement aucune chance de faire fonctionner ce tas de feraille un jour ou l'autre et sans compter un autre fait : le Padawan ne le laisserait pas faire, dans tous les cas. En tout cas, les demandes du Padawan n'avaient pas vraiment d'effet sur cet homme qui considérait le jeune Kel Dor, au mieux, comme une menace négligeable, au pire comme un idiot qui ne méritait à peine qu'on s'y attarde. Peut-être que Yath avait une meilleure façon de se faire respecter. L'homme se plaigna d'ailleurs à son droïde puis au Kel Dor que cette machine de mort, cette "merveille" selon ses propres mots, ne devait pas pourrir ainsi, au milieu d'une place publique. Le Padawan vit une occasion de rentrer dans le lard de son interlocuteur.

"Ce droïde de guerre restera au sol à rouiller pour des siècles et des siècles, objecta Yath de sa voix aux tons assombris par le modulateur de voix de son masque. Comme les Mandaloriens, d'ailleurs. Et ce n'est pas plus mal."

Yath n'appréciait guère les joutes verbales. D'ailleurs, il n'était guère bon dans ce domaine, tout juste médiocre. Mais il n'aimait pas être ignoré et appréciait qu'on accorde à ses propres propos le respect qu'ils méritaient. Cette "pique" avait au moins le mérite d'être assez sèche pour attirer l'attention d'un "mandophile" comme semblait l'être cet homme dont il n'avait pas encore aperçu le visage. Il était d'ailleurs curieux de voir quel genre d'homme se pouvait cacher sous ce casque aux allures si mandaloriennes. Le Kel Dor aussi avait un masque sur le visage, mais c'était plus une obligation qu'un accessoire de mode.

"Libre à vous d'apprécier les vestiges de la civilisation mandalorienne, citoyen, tenta de tempérer le Kel Dor. Et libre à vous de penser que la civilisation mandalorienne est digne d'être sauvegardée. Mais ce droïde restera au sol."
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La phrase le frappa comme une fouet électrique des mines de Kessel et autant dire que cela ne lui avait pas fait que du bien. Il se retourna lentement vers le jedi pour le regarder les mains posés sur ses blasters. Mouvement qui ne passa pas inaperçue pour la foule qui les entouraient et qui se recula par mesure de précautions de plusieurs mètres dans un petit mouvement de panique.

S'il avait envie de lui tirer dessus ? Oui c'était certain, il exsudait une telle haine et colère et rage que s'en était impressionnant. Cependant, après avoir était entraîné toute sa vie, avoir frôlé la mort une dizaine de fois, ce n'était pas des paroles aussi secs et douloureuses qui lui ferait commettre un acte aussi stupide.

Après tout, il était en plein centre d'Iziz en face d'un jedi entouré par une foule qui regardait la scène avec autant d'attention que la première sortie en salle d'un holofilm de grande qualité. D’ailleurs certains devaient certainement attendre le combat avec impatience, mais ils allaient être déçues. 

Dégainant ses deux pistolets blasters, il se mit à les faire virevolter en le braquant de temps en temps arrêtant son tempo. Pour un observateur extérieure cela pouvait facilement ressembler à de la vantardise exacerbé mélangé à du show, mais ce que la majorité des civils alentours ne savaient pas c'était qu'il fallait une excellente dextérité et technique pour en faire autant.

Après pour le mercenaire cela était autant un moyen de décompresser que de rester sur le fil se demandant à chaque fois qu'il le braquait s'il allait tirer avant de recommencer à virevolter ses blaster.


"Pour quelqu'un qui est censé prêcher la paix et ne pas se laisser porter par les sentiments... Ce ne serait pas de la haine que j'entend quand tu parles des mando ? C'est pas trop coté obscur ça ?"

ll l'avait titillé et bien il l'avait trouvé...

"Après je dis ça mais bien sur que sais-je sur votre Force ? Rien, à part que vous et les sith vous entre-tuez pour cette raison en entraînant le reste de la galaxie dans votre guerre religieuse. Tel deux sectes qui ne peuvent pas se voir. Pourquoi vous n'irez pas vous perdre dans une planète des Régions Inconnues pour y livrer votre guerre et nous laisser tranquille ?"


Il continua à faire virevolter ses blaster.

"Parce que entre nous et vous... Je me demande bien qui a causé le plus de destruction et mort dans la galaxie."
 
La haine farouche qui sortait de sa bouche laissait facilement deviner ce qu'il pensait des sith et des jedi et ses paroles démontraient une compréhension sommaire de la force. Tout cela grâce aux nombreuses expériences qu'il avait vécues autant avec des sith que d'ancien jedi.

"Pas étonnant qu'il y ait eu autant d'abandon dans votre truc, endoctriné et entraîné pour tuer en se pavanant avec des mots doux et de faux préceptes que vous brisez à votre envie."


Spoiler:
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Pour sûr, sa petite "pique" avait eu l'effet escompté : le Padawan avait réussi à faire converger vers lui l'entière attention du Mandalorien (ou assimilé Mandalorien, qu'importe). Peut-être, cela dit, que la pique avait été trop efficace. Alors qu'il venait à peine de terminer sa prise de parole, le regard de son interlocuteur s'était enfoui dans une colère difficilement dissimulable. Ses mains s'étaient portées en un court instant sur la paire de blasters qui pendait à sa ceinture, montrant qu'il n'admettrait pas un affront de plus de la part du Kel Dor. Ce dernier, pour toute réponse, ne daigna pas porter la main à son sabre. Bien qu'il n'avait pas vraiment de talent pour la diplomatie, il n'avait aucune envie que la discussion se termine en pugilat, et il était sûr que se préparer au combat était le meilleur moyen de voir, effectivement, ledit combat arriver. Il en eut toutefois la tentation alors que le Mandalorien dégaina ses deux blasters, mais se ravisa vite quand il comprit que ce n'était qu'un tour de plus dans ce rapport de force qui semblait s'installer entre les deux individus. Le mercenaire les faisait vriller, essayant par la même d'intimider le jeune Jedi qui ne bronchait pas et qui ne laissait rien paraître (l'inverse aurait été de toute façon difficile, à cause de son masque). Il se préparait intérieurement, toutefois, à ce que les choses dégénèrent : il ne désirait en aucun cas qu'un civil se retrouve blessé, voire pire.

Le Mandalorien, au lieu de tirer, décida toutefois d'entrer dans une joute verbale avec le Kel Dor. Bien que ce dernier savait que ce n'était certainement pas en ce domaine qu'il excellait particulièrement, il préférait largement voir s'envoler la perspective d'un combat au profit d'un simple échange d'hostilités verbales au reste. Il essayait, à son tour, de mettre le Padawan en colère, ce qu'il n'arrivait pas vraiment à faire : ses arguments étaient pour le moins émoussés, témoignant d'une véritable méconnaissance de l'histoire galactique. Il pouvait même sembler ironique qu'un Mandalorien reprochât aux Jedi leur implication dans les dernières guerres alors qu'eux-mêmes avaient fait couler le sang de nombreuses fois ces derniers siècles, au nom d'un défi macabre, sans aucune véritable raison valable. Les Guerres Mandaloriennes n'avaient pas été déclenchées pour prendre le contrôle de ressources, ni même pour une idéologie. C'était juste une envie de combattre, de voir ce dont la République et les Jedi étaient capables. Et ils avaient vu : la République avait infligé une sérieuse défaite aux Mandaloriens qui avaient, avant la bataille de Malachor V, laissé un sinistre sillage de mort et de destruction dans les Bordures Extérieure et Médiane. Ondéron et Dxun avaient été gravement touchés.

Le Mandalorien crut toucher un point sensible en comparant les Jedi aux Sith, demandant d'une manière faussement innocente qui était responsable pour le plus de morts dans la galaxie. La réaction du Padawan ne se fit pas longuement attendre : lui qui avait longuement étudié les guerres des dix derniers siècles, il avait des choses à démontrer à ce sujet.

"Je dirais que ce sont les Sith qui auront été les plus destructeurs. Surtout ceux qui auront suivi Exar Kun, qui auront été d'ailleurs rejoint par les troupes de Mandalore l'Indomptable. Je trouve inélégant de votre part de reprocher aux Jedi d'avoir participé à des conflits qu'ils ont tout fait pour éviter alors que les Mandaloriens ont constamment recherché un conflit si grand qu'il resterait à jamais dans les mémoires galactiques. Vos mots cherchent à me blesser, mais ils dénotent en vérité d'une incapacité à comprendre ce que nous avons fait pour sauvegarder la paix dans la galaxie, une paix que les Mandaloriens n'ont que trop souvent mise en péril."

Il prit une longue inspiration avant de conclure.

"Libre à vous de penser que les Jedi sont une force négative dans l'Univers. Je ne vous empêcherai pas de le faire, ajouta le Padawan afin de relâcher la tension entre lui et son interlocuteur. Mais vous ne monterez pas dans ce droïde et vous n'assassinerez jamais plus de citoyens de la République."
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D'un geste consommer, il rangea ses deux blasters dans ses holsters, la colère et la haine qu'il éprouvait, remplacé par du dégoût envers la personne en face de lui.

"Je ne te parle pas du passé mais du présent. Di'kut !" *Il regarda les civils autour de lui* "Qui est responsable de la guerre qui ravage la galaxie actuellement ? Pourquoi il y a une guerre à l'heure actuel ? Tout simplement parce que vous existez. Votre existence même est une menace car vous n’arrêterez jamais de vous entre-tuez tel des fanatiques pour ce que vous croyez être juste... Et c'est tout le monde qui en fait les frais." *Il fit silence pendant un temps.* "Il faudrait tous vous prendre et vous balancez sur une planète où vous entre-tuez en nous laissant tranquille..."

Il se mit à tapoter sur son brassard montrant qu'il semblait y avoir incruster dans la plaque un datapad.

"Nous avons fait la guerre... Oui, car nous somme un peuple de guerrier, mais contrairement à vous ! Nous Mando nous ne nous cachons pas derrière de vaine excuse tel les hut'uun que vous êtes ! Nous n'utilisons pas des armes de couard tel que les gaz et autres, ni n'entrainont d'autre que nous même dans les combats." *Il secoua la tête.* "Je trouve que pour des personnes voulant sauvegarder la paix vous n'avez pas trop réussit pour l'instant."

Il finit de tapoter sur son datapad pour le regarder à nouveau.

"Et comme je le disais, vos beau parole de paix et sérénité à vite fondu comme de la neige sur tatooine... Me traité d'assassin et de meurtrier ? Est ce que j'ai tué ? Oui... Mais je ne tue que les combattants et ceux qui ont des armes dans les mains plutôt que des bébés... Nous ne somme pas des sauvages jetiise, enfin pas du genre à kidnapper des enfants qui ont une famille pour remplacer les pertes au combat."

Il croisa les bras avant de le saluer dédaigneusement de la main.

"Je ferais plus que monter sur ce droïde... Je le prendrais, je le réparerais et je l'utiliserais comme tel et son but... Pas à servir de statue pour satisfaire votre ego et je doute que toi ! Jetiise... Tu m'y en empêches..."

Il fit lentement demi-tour en marchant tranquillement vers un des rues de la place, la foule s'écartant sur son passage, écoutant et regardant attentivement ce qu'il se passait sur cette place qui avait attiré de plus en plus de monde. Il savait que la sécurité planétaire n'allait pas tarder à arriver et que des droïdes de sécurités étaient certainement entrains de se rapprocher de toute part pour vérifier que rien de dangereux ou d'illégal était en cours.


Cependant il ne pouvait s’empêcher de faire un dernier pied de nez à se jetiise raciste et insultant.

Il s’arrêta après avoir fait plusieurs pas et se retourna brièvement pour le regarder à travers son casque avec une voie qui laissait transparaître toute la haine et le dégoût qu'il avait pour son genre.

"Ah moins que tu ne veilles m’arrêter ici et maintenant ?  Hmm ? Faire justice ? C'est ce que vous utilisez comme excuse pour manier votre bâton lumineux non... Protéger la paix et la galaxie ? Sur que je suis une grande menace..."

Il resta un tant dos à lui, le visage de travers pour le regarder et voir s'il allait réellement l'attaquer.

Il attendit un temps, et les spectateurs pouvaient sentir la tension monter au fur et à mesure. Est ce que le jedi allait l'attaquer ou non ? Mais il était clair après quelques minutes qu'il n'allait pas le faire et le mercenaire jeta un dernier regard avant de disparaître dans la foule qui s'écarta sur son passage.


"C'est bien ce que je pensais, que de la parole.."
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