La Main de la Force
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Le commandant Raz’oul de l’armada marchande du clan Besadii, officier de la navette d’escorte « Le Berserk » regarda d’un air fixe le cadrant holographique avant de le porter sur son technicien des communications. Celui-ci, fit une grimace désolée.

« Vous êtes certains que nous sommes les seuls à proximité de ce signal de détresse, Denii ? »

« Oui monsieur. Personne d’autre à des milliers de parsecs, ils n’auront pas d’aide avant une bonne heure. » confirma-t-il avant d’enchainer hésitant « … On devrait peut-être faire comme si nous n’avions rien reçu… »

« Et déroger aux protocoles ? Alors que c’est l’un des nôtres ? »

« Mais monsieur, à Junkfort Station, on raconte qu’il y a plusieurs convois qui se sont fait attaqués… Ce que je veux dire c’est qu’on devrait laisser la milice des D’jeliik se charger de cette problématique, non ? »

« Hors de question. Monsieur Har’d veuillez changer la trajectoire, nous allons nous porter au secours de ce vaisseau. Veuillez envoyer une communication à Nar Shadda pour les prévenir de notre intervention, Denii. Et donnez l’ordre au reste du convoi de rester en position pendant que nous allons aux coordonnées »

Quelques minutes plus tard, le vaisseau sortit de l’hyperespace traçant sur le tissu du néant, une trainée luminique bleue. Là, au-devant, l’épave mal en point d’une navette de type marchande exposait ses flans éventrés, et sa marchandise de caisses éparpillées autour d’elle. A se demander qui pouvait encore être vivant dans cette carcasse métallique exposée aux vents solaires d’une naine rouge.

« Nous sommes en approche commandant »

« Bien. Que disent les senseurs ? Des signes de vie ? Une capsule de sauvetage ? » demanda Raz’oul, ses mains dans le dos, le dos droit, ses sourcils se fronçant en une barre fournie et brune au-dessus d’un regard inquiet.

« Toujours rien commandant. »

« Curieux » baragouina-t-il s’approchant de la verrière comme pour observer plus en détail l’épave.

Soudain, il y eu un grondement féroce, et, le vaisseau chancela, subitement, alors qu’une série d’explosions remontait le long de sa coque. Les alarmes se déclenchèrent toutes simultanément, la lumière rouge des urgences embrasant le cockpit de pilotage. Au dehors, dans le froid spatial, des petites navettes surgirent de derrière la ceinture d’astéroïdes dissimulant le soleil du système, s’agrippant sur la coque entamée, comme une ribambelle de sangsues. Elles découpèrent le métal vomissant dans les artères du vaisseau de Raz’oul, des unités armées de mercenaires, blaster au poing, et d'utilisateurs de la Force aux lames rouges.

Une attaque fulgurante. Un guet-apens. Juste un appât auquel ils avaient mordu à pleines dents. Mais déjà, dans les couloirs, vrombissant de tirs et de sabres, la résistance s’organise. Une question de vie. Ou de mort. Dans le poste de commandement, Raz’oul sortit son arme, ordonnant que la salle soit barricadée, lançant les protocoles de défense sans jamais céder à la panique.


« Commandant ! Commandant ! Le convoi nous envoie des appels de détresse ils sont aussi attaqué » hurla l’humain aux communications, plus blanc qu’un linge.

« Je m’en doute. Envoyez un SOS… sur toutes les ondes… »

En espérant que quelqu’un l’entende, ajouta-t-il in peto.


****


La première mission « flash » est lancée. Pour rappel, vous trouverez plus d’informations sur ce nouveau type de mission dans les News ([Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]).

Il s’agit d’un rp classique, soumis à aucune règle particulière… Le signal de détresse est lancé, interviendrez-vous pour les aider, profiterez-vous de la confusion pour prendre votre part du butin, ou bien passerez-vous simplement votre chemin face à ces assaillants particulièrement bien organisés… A vous de choisir les objectifs et les motivations de votre personnage ! Pour pouvez commencer dès à présent à la suite de ce message.


Cette mission sera clôturée le 23 Août à Minuit, heure de Paris.
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Secteur Calaron – 1er Semestre 21.572

Elle y est rentrée un peu par hasard, elle en est sortie sur un coup de colère. L’Astre Blanc, éphémère parenthèse, énorme déception. Et en attendant, plus de contrat. Merde. Alors certes, elle est trop fière, elle a enfin son super Terminal Holographique Portatif installé dans l’avant-bras. Trop la putain de classe. Elle est tellement fière qu’elle l’active même simplement pour regarder l’heure. Même T4 il a trouvé ça cool ! Alors que d’habitude, il est grave de mauvaise foi. En plus, avec une qualité d’affichage 3D fullHD, quand elle matte ses pornos, elle se croiraient au milieu du spectacle. Nan, vraiment, ça, c’est cool… D’ailleurs, elle se demande ce qu’elle va bien pouvoir acheter après ça… Ah oui ! Ses rétrofusées ! Dans les mollets ! Un truc à te filer des hight kick de guedin, et pour faire de jolis sauts de cabris aussi. Ouais… Ce serait aussi la putain de classe les rétrofusées… Alors elle fait une simulation vite fait sur son super ordinateur.

« T4 ! T4 ! Faut que…

« Jen’Ari, ici Enterprise, l’avant du convoi est attaqué, je répète, l’avant du convoi est attaqué, il faut immédia… Bruit d’explosion bientôt suivi de celui d’une alarme, … Nous sommes également attaqué. Il faut à tout prix réussir à dégager un chemin sûr pour la cargaison, Capitaine Red, c’est le moment où jamais de montrer que vous valez le prix que l’on vous paye !

– Commandant Smith, ici le Capitaine Red, occupez-vous plutôt de vous sauver les miches, vous critiquerez mon salaire jalousement plus tard. Je me charge de nettoyer un peu l’espace pour vous. Terminé. »


Les ordres étaient simples jusque-là : rester loin, n’intervenir qu’en cas de pépin. Le pépin étant intervenu de façon fort impromptue, il s’agissait maintenant d’aller botter des culs. Sortie d’hyperespace, lumières bleues, et pan ! V’là que le Jen’ari débarque en pleine putain de bataille. Les gars qui attaquent, c’est pas des petits joueurs et ce que le convoi transporte, elle en sait putain de rien !

Ah oui, la narration a visiblement oublié de préciser que, manque de contrat oblige, elle a fini par retourner un peu du côté de Nar’Shaddaa, histoire de voir s’il n’y avait pas deux/trois bricoles à régler. En vrai, elle s’en est doutée un peu que ça finirait en bordel. Un gens qui recrutent autant de mercenaires pour protéger un convoi, c’est un gars qui a peur pour ce qu’il transporte, mais qui du coup, se fait flairer par tous les pirates du cadran. Pourtant, là, ça a quand même l’air costaud pour des pirates. Depuis la guerre ouverte entre les clans Hutts, y avait normalement plus de mafioso assez costaud pour réunir une pareille armada ; d’ailleurs, c’est là-dessus qu’il devait compter le patron. M’enfin, face à l’évidence de l’erreur, faut bien chercher les réponses ailleurs : une nouvelle alliance, peut-être ?


« Twwiiitwwootwwiii !, du genre ‘Bon, on se secoue les boulons pour faire péter deux-trois trucs, ou bien ?’

– J’aime quand tu parles crade comme ça, mon T4 ! »

Et aussitôt la voilà qui s’élance vers les premies chasseurs qu’elle identifie comme des ennemis ; c’est facile, c’est ceux qui tirent sur ce qu’elle identifie comme les copains ; c’est facile, c’est ceux qui tirent sur ce qu’elle identifie comme des ennemis ; c’est facile, c’est ceux qui tirent sur ce qu’elle identifie comme des copains. Et là, avec la subtilité d’un bantha en rute qui tente d’user de son chivre comme d’un coton-tige dans l’oreille d’un camarade renfrogné, le narrateur vous a fait comprendre aisément le bordel qui peut régner dans de pareilles circonstances.

Piou, piou, boum ! VVrrroouuuuuuu ! Taka-taka-taka-taka ! Badoum ! FFrrouuiiiiiiccchhh !

Son sourire carnassier laisse assez bien deviner tout l’ennui qui a pu précéder ce moment.


« T4, transfert un max d’énergie sur les tourelles, on a pas l’air de les intéresser, la priorité c’est de les dégommer, pas de s’en protéger ! »

Le droïde ajuste les commandes en conséquence alors que sa maîtresse frappe fermement sur le comlink d’un doigt très sûr.

« Ici le Capitaine Red, du Jen’ari, chargée de la protection de ce convoie. Y a-t-il le moindre chef d’escadrille pour gérer le bordel ambiant ou dois-je prendre les commandes ? »

Elle a à peine le temps de passer le message qu’elle doit aussitôt partir en vrille pour éviter un tir qui, ça en a tout l’air, lui était destiné. Elle s’enroule autour d’un vaisseau bien plus gros que son petit bébé, repasse en-dessous, revient et cueille au vol son agresseur qui finit sa triste vie de Personnage Non-Joueur Anonyme dans une déflagration digne de lui : tristounette. Sera-t-elle seule face aux méchants pirates ? Y aura-t-il un vaillant camarade pour répondre à son appel ? Le sable est-il une bonne ou une mauvaise chose, finalement ?
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Dès son départ de sa dernière demeure, le Chistori avait tôt fait de reprendre contact avec son ancien coéquipier, qui s'attendait à tout sauf à le revoir. Le reptile espérait qu'avec quelques concessions en contrepartie, il accepterait de lui louer un vaisseau pour se lancer dans le business en solitaire, avec un retour sur investissement à la clé. Tel était le prix à payer et encore une fois, Tyr ne roulerait pas sur l'or mais il fallait bien commencer quelque part. Fort de son expérience de contrebandier mais aussi dans l'Ordre Jedi ainsi qu'à Refuge, il avait appris à manier la Force et surtout, à ne plus faire confiance à qui que ce soit. C'était du moins ce qu'il se tuait à se dire, il commençait déjà à se sentir seul. Trop seul. Il avait été trop longtemps encadré par son ancien mentor et ses deux maîtres, se rendant compte qu'il n'était plus aussi simple d'agir en tant que hors-la-loi désormais. Heureusement qu'il avait encore un contact avec le vieux contrebandier qui l'avait pris sous son aile durant sa jeunesse, autrement peu de gens auraient acceptés de lui venir en aide sans savoir d'où venait l'écailleux. Déjà qu'il n'avait pas forcément une gueule très avenante...

Quoi qu'il en soit, il avait réussi à avoir une chance de remettre le pied dans les affaires. Pas que cela lui plaisait particulièrement, mais ne sommes-nous pas toujours mieux servis par soi-même ? Son expérience prouvait hélas que si. Il était arrivé bien trop tard au Temple Jedi, échappant à la prison en parallèle. Depuis sa fuite sur Ilum avec Myir, il était même plus que probable qu'il était recherché par les utilisateurs de la Force mais aussi par les républicains. Le Chistori était donc tout sauf à l’abri, surtout que cette race ne pullulait pas non plus la galaxie à cause de leur très grande fermeture aux autres et la volonté de ne pas quitter leur planète d'origine. Il fallait désormais faire attention à où il posait ses grosses paluches griffues, ayant la moitié de la galaxie coller à son derrière.

Peu importe, il n'accepterait pas de rester cacher pour pouvoir vivre, contrairement à ce que souhaitait ses derniers chefs. Il avait fui les autorités républicaines et par extension la prison, il avait fui l'Ordre Jedi et enfin il avait quitté Refuge en accord avec Velvet. Désormais, il fallait assumer être différent des autres et en faire une Force afin d'aller de l'avant et se pendre enfin en main, malgré les risques que cela comprenait. Des destinations était désormais clair : Direction l'Espace Hutt ! Bien que le reptile eût apprit à piloter malgré la gueule de ses mains, il s'amusait aussi grandement à utiliser ses petits tours de passe-passe pour actionner certains boutons de son appareil, alternant souvent avec ses propres mains. L'utilisation de la Force avait tôt fait de fatiguer les utilisateurs. Ce fût d'ailleurs par erreur qu'il désactiva la vitesse lumière alors qu'il se dirigeait vers Nal'Hutta pour trouver du boulot, basculant aussitôt dans le vide spatial, avec rien d'autre que des étoiles autours de lui.


« Mais merde ! Comment ça se fait que l'on n'a toujours pas normalisé les commandes énormes ! Et qu'est-ce que c'est que ces dispositifs à la con qui » BIP BIP BIP BIP BIP Des coordonnées venaient d'apparaître sur son écran de contrôle, un appel de détresse. Tout se chamboulait alors de la tête de l'écailleux, qui hésitait entre porté secours comme il avait toujours fait jusqu’ici, ou les envoyés voir ailleurs, surtout la région était réputée pour ses attaques de pirates. « Et bien visiblement, la Force est avec moi. Alors au secours de ces pauvres gens pour ensuite gratter un peu de crédits derrière. J'ai besoin de nouvelles bottes. Jackpot ! » Il officierait dans un espace non républicain, là où personne ne viendrait l'emmerder, pour une fois. Et avec un peu de chance, il se ferait de l'argent facile, pensait-il.

Acceptant l'appel de détresse et transférant les coordonnées indiquées pour le prochain saut en hyperespace du bout de l'une de ses griffes, il positionna son appareil dans la bonne direction avant d’actionner le saut. Quelques minutes plus tard, il arrivait enfin sur place et qu'elle fut sa surprise de voir autant d'explosions à une centaine de mètres devant lui, freinant progressivement son vaisseau avant de l'arrêter net. Une bataille spatiale avait lieu et tout semblait indiquer qu'il s’agissait bien d'une embuscade pirate, vu l'endroit paumé et la carcasse de vaisseau cargo au loin. Et l'ancien padawan n'avait pas le choix que d'agir, un saut remettrait beaucoup trop de temps à se calculer et en plus de cela, cette possibilité était temporairement impossible à appliquer en raison de la surchauffe du dispositif... Et en plus de cela, les pirates ne tarderaient pas à l'attaquer une fois le travail terminé avec l'autre vaisseau. Pas le choix, donc.

Agrippant fermement le manche a une main et abaissant complètement le levier moteur de l'autre, le vaisseau commença à trembloter avant de partie en trombe vers le lieu où se déroulait le combat. Et dans l'espace il n'y a pas beaucoup d'alternative, soit on gagne soit on meurt et le Chistori avait déjà l'intention d'y réchapper en amassant un tas de pognon. Il avait confiance en la Force et celle-ci l'aiderait à coup sûr.


« Ici Tyr, je me porte à votre secours ! Je ne suis pas chef d'escadrille, mais il ne restera même pas une espadrille de ces gaillards, croyez-moi. »

Dit-il de sa voix grave et extrêmement rocailleuse a en faire pâlir plus d'un. Il arrivait tel un héros et ceci était auto-proclamé, il n'avait jamais fait de combats spatiaux et n'avait que peu piloté en y pensait, son orgueil prenant finalement le dessus sur sa lucidité. Depuis les événements de Pakuuni, il avait littéralement disjoncté là-haut et il faisait un peu preuve de folie, ne réfléchissant parfois plus du tout aux conséquences de ses actes. Toujours est-il que désormais ce n'était plus le moment de réfléchir mais d'agir, il s'était déjà beaucoup trop rapproché pour faire demi-tour. Le vaisseau allié fut identifié en peu de temps, vu le nombre de chasseurs à sa poursuite et fallait désormais l'analyser. Il serait con de faire exploser celui qui serait probablement son seul ami dans cette bataille.

Visant avec soin les appareils ennemis, il finit par cracher sa merde verte sur les vilains pas beaux, mais cela manqua de peu le vaisseau ami, il fallait désormais trouver une pirouette.
« Vaisseau allié bel et bien repéré ! C'était volontaire... » Désormais le carnage pour commencer, et le reptile essayant de repérer les ennemis à l'aide de la Force, afin d'être beaucoup plus précis dans ses tirs à l'avenir.

Absalom Thorn
Absalom Thorn
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— Alors euh…



Euh…

… euh.

— Oui, fit le Seigneur Sith ?
— Je vous dérange, peut-être, Seigneur…

Il faut dire que le Seigneur était occupé à s’ouvrir les veines avec un poignard sith.

— Je vous écoute, se contenta de répondre le Hapien, en abandonnant l’arme sur la table, avant de poser une main sur son poignet sanguinolent.

Les mortifications n’étaient pas un plaisir mais elles faisaient partie intégrantes de son entraînement. Survivre, à tout, tout le temps, était l’une de ses obsessions fondamentales. Avec le temps, il était devenu d’une robustesse que la douceur de ses traits ne suggérait pas, à force de s’habituer aux poisons et aux blessures. Mais ce n’était pas suffisant. Jamais suffisant.

— Hm. J’ai une bonne et une mauvaise nouvelle, reprit l’humaine, que la perspective de jouer les oiseaux de mauvais augure auprès d’un Seigneur Sith n’enchantait guère. La mauvaise nouvelle, c’est que le convoi Besadii s’est fait attaquer.
— Attaquer ? Par qui ?
— Euh… Des, euh…

La jeune femme parcourut à toute vitesse son datapad des yeux.

— Des gens…
— Vous m’en direz tant. Et la bonne nouvelle ?
— C’est qu’ils ne sont pas très loin de nous. Enfin, on a fait des calculs rapides, on peut faire un bond serré, ça nous fait passer un peu près d’un trou noir, mais bon…

Noctis tendit la main. Le poignet était guéri. L’humaine lui remit le datapad, pour qu’il puisse consulter les évaluations des navigateurs, quant au danger de l’opération. Ses affaires dans l’Espace Hutt le forçait à se reposer sur des intermédiaires, pour déplacer ses marchandises, comme il l’avait fait avec Madigan, quelques mois plus tôt, et procéder de la sorte, c’était toujours s’exposer à des dangers de cette nature. Mais c’était une zone grise dont les frontières républicaines étaient bien plus poreuses que celles d’avec l’Empire.

— On ne sait pas si notre cargaison a été affectée…
— Non, Seigneur.
— Enclenchez le protocole Fantôme et allons y.

En quelques secondes, les codes d’identification du croiseur sith furent remplacés par une façade électronique achetée au gouvernement d’une planète indépendante, l’un de ces mondes qui abandonnaient ses pavillons au plus offrant. Une inspection rigoureuse aurait sans aucun doute dévoilé la supercherie mais dans le tumulte de la bataille, Noctis était certain de pouvoir faire illusion.

C’est ainsi qu’un quart d’heure plus tard, le croiseur prétendument baptisé Salvateur jaillissait de l’hyperespace, en pleine bataille de pirates. Presque aussitôt, les chasseurs se déployèrent, tandis que les officiers de télédétection tentaient de se faire une idée plus nette de la situation.

— Capitaine, annoncez-nous.

La Nautolane fit un signe à son chargé des communications, avant de lancer son message :

— Ici la capitaine Raï du croiseur charrien Salvateur, nous avons reçu votre appel de détresse. Je répète : ici la capitaine Raï du croiseur charrien Salvateur. Pirates, cessez le feu et vous serez épargnés.

La capitaine croisa le regard du Sith qui approuva d’un hochement de tête. Le message répété une troisième fois, la communication fut coupée.

— Notre priorité est la protection du convoi marchand. Nettoyez moi ces vaisseaux d’abordage et établissez un plan pour m’amener à bord. Je veux vérifier que personne n’a l’idée lumineuse de s’emparer de ce qui m’appartient. Lieutenant, plus d’informations sur ces pirates ?
— Négatif, Seigneur.

C’était le point surtout qui préoccupait Noctis. En voulait-il à sa marchandise ? Une attaque due au hasard était préoccupante, mais beaucoup moins que l’alternative : que quelqu’un ait démêlé l’écheveau de ses affaires au sein de l’Espace Hutt.

— Chasseurs déployés. Il y a les pirates, le convoi, l’escorte régulière du convoi et deux autres acteurs. Les deux inconnus s’en prennent aux pirates aussi.
— Des mercenaires engagés pour assurer la protection, sans doute, observa la Nautolane, Que le capitaine de l’escadrille des chasseurs se coordonnent avec eux. Couvrez les chasseurs alliés, les nôtres et ceux des autres, mais gardez un œil sur ce champ d’astéroïdes. Qu’une mauvaise surprise ne nous tombe pas dessus.
— L’abordage ?
— L’escadrille a commencé à nettoyer la poupe du vaisseau cargo principal, on pourra bientôt essayer d’y envoyer une navette.
— L’approche restera dangereuse, Seigneur, précisa la capitaine.
— Que voulez-vous, capitaine, je mène une vie aventureuse.

Une vie d’ailleurs beaucoup trop pleine de combats spatiaux à son goût, ces dernières semaines.
Joseph Vankrayn
Joseph Vankrayn
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Espace Huut - Secteur Inconnu - J-2
L'espace est la meilleur des cachettes.


Le vaisseau de Joseph croisait lentement dans les profondeurs insondables du vide spatial dans un secteur vide de l'espace Huut. Il arborait fièrement ses couleurs , sans crainte d’être détecté. Il avait désactivé son bouclier pour ne laisser que les systèmes vitaux et senseurs, dérivant lentement à des parsecs de toute vie. I avait beau être toujours sur ses gardes, ce n'était quand dans un moment comme ça qu'il pouvait se permettre de se reposer tranquillement sans crainte d'invité surprise.

Et pourtant même là, il y avait toujours un peu de subterfuge, il aimait la duplicité et procurer la surprise et l'Aay'han en était un parfait exemple. A première vue, il avait l'allure d'un transporteur ordinaire. Sa forme en L pouvait laisser imaginer la quantité qu'il pouvait transporter dans sa soute. A moins de s’approcher à portée de tir, un ennemi non informé était incapable de remarquer l'épais blindage en duracier, les canons blasters jumelés ainsi que la puissante antenne de communication de classe militaire. Mais bien entendu, quand on s'approchait à portée de tir cela signifiait généralement qu'il était trop tard.

Sur le pont du vaisseau, tout était silencieux. On entendait par instants les signaux et carillons étouffés des moniteurs de surveillance des systèmes vitaux. En arrière-plan ronronnait le chuintement à peine audible de la ventilation et des filtres à air. Deux silhouettes se tenaient près du vaste hublot en transparacier. L'un était vêtue d'une tunique en tissu qui semblait se fondre sur la peau de l'homme qui, tête nue, affichait un tatouage mystérieux. La seconde silhouette beaucoup plus compacte et condensé ressemblait à l'un de ces vieux modèles astromécano R1 vétuste bon pour la case.

La tranquillité du moment ne semblait jamais ne devoir s’arrêter, jusqu’à ce que le dit droïde commence à s'addresser à son compagnon dans son langage binaire.

"Bipbupbip ! Boooo..."

"Ruug'la, on avait pourtant dit qu'on se prenait une pause... Arf..." *S'étirant de son siège de pilotage, il se tourna pour regarder le droïde qui bougeait sur place en se balançant d'un servomoteur à l’autre.* "Bon, montre moi..."

Il fit un mouvement de main las vers le droïde qui n'attendait que ça pour s'approcher de lui tout content et commencer à lui retransmettre le message qu'il venait de recevoir.

Une troisième silhouette apparut dans le cockpit, mais il ne se trouvait pas là, au sens physique du terme. La forme drapée et non reconnaissable était un hologramme, une représentation tridimensionnelle envoyée d'un émetteur inconnu situé à des années-lumière de distance. Intangible et immatérielle, l'image de la mystérieuse silhouette dominait le duo avant de se mettre à parler. Sa voix était comme un grondement rauque, son ton impliquait clairement l’habitude qu'avait la personne d’être obéi dans l'instant.

"Joseph Vankrayn, on m'a dit beaucoup de bien de vous et j'ose espérer que vous porterez une oreille attentive à l'offre que je vous propose..." *Il fit un mouvement lent de la main comme s'il lui offrait un cadeau et une holo-image d'un vaisseau cargo moyen Gallofree GR-75 apparut dans la paume de sa main.* "Voici "l'Outrider", actuellement dans un convoi marchand du Kajidic Besadii qui arrivera dans deux jours dans le Secteur Calaron. Votre mission est d'infiltrer le vaisseau et de récupérer une marchandise qui se trouve dans le conteneur B-367." *Il fit un nouveau mouvement de main et une vue intérieure des plans du vaisseau et une zone "approximative" de la localisation du paquet apparut sur l'hologramme.* "Une fois le colis récupérer vous m'enverrez un message de confirmation et nous organiserons le payement."

Il fit de nouveau un mouvement de main faisant disparaître le mini hologramme du vaisseau avant de redresser la tête comme pour le regarder droit dans les yeux.

"Bien entendu, par soucis de réussite et ne sachant pas si vous accepterez le contrat, vous n’êtes pas le seul à qui j'ai fait appel... Première arrivé, premier payé." *Même si son visage était masqué par une ombre, il savait en son for intérieure que son commanditaire souriait.* "Après, j'ai entendu dire que vous êtes un collectionneur d'objet mandalorien, et je serais ravie de vous montrez ma propre collection... Si vous ramenez le colis."

L'hologramme disparut sur cette promesse des plus alléchantes bien que très illusoire pour le mercenaire qui se mit à réfléchir à l'offre... Infiltré un convoi marchand d'un des plus grands Kajidic Hutt, en sois cela était des plus excitant surtout qu'il pourrait espérer avoir des artefacts et objets mandaloriens comme payement, entre autres...

Il avait en plus de cet hologramme, des informations détaillées sur le convois, le nombre et le tonnage ainsi que la composition des vaisseaux qui le composaient... Ainsi que le plan de route détaillé et tout ce qui permettait à quelqu'un de pouvoir organiser une embuscade sous de bon auspice.

Cependant, il ne mit pas longtemps à se décider.

"Ruug'la fait chauffer les moteurs... Semblerait que la pause est terminé !"
"Bipbupbup !"



Espace Hutt - Secteur Calaron 


En examinant le plan de route du convoi, il avait put remarquer que l'un des sauts qu'il effectuait se situait proche d'un champ d’astéroïde, ce qui était parfait pour cacher la signature d'un vaisseau pour une embuscade. De plus, cela était assez loin des territoires du Kajidic pour qu'il n'y ait pas de renfort impromptu. Il décida d'aller fait un repérage préventif ayant un temps d'avance sur le convoi.

Cependant en arrivant sur la zone et en faisant un passage rapide, il avait pu constater qu'il n'était pas le seul qui semblait avoir accepté la mission et qui avait choisi cet emplacement comme zone d'embuscade. Des dizaines et des dizaines de vaisseaux patientaient tranquillement les un à coté des autres dans l'amas d’astéroïde. Comme si tout les requins du secteur c'était donné rendez-vous pour le festin qui allait se préparer.

Il ne savait pas ce que l'employeur avait pu leur garantir comme payement, mais il semblait avoir des ressources pour pouvoir mobiliser autant de vaisseaux et de monde. Cependant ce qu'il lui avait fait grincer des dents au début, c'était peut à peut transformé en un sourire calculateur.

Si le champ d’astéroïde était déjà prit et vu que le niveau tactique devait être égal sinon inférieure à celui d'un gamorréen, il décida de les utiliser. Ayant le plan de vol et les données d'hyper-propulsion exacte il pouvait, grâce à Ruug'la, calculer le secteur de sortie d'hyper-espace de la flotte avec une certaine marge de confort. Tout ce qu'il avait à faire était de se tenir quelques kilomètres en dessous du vecteur de sorti, tout système éteint pour les attendre tel un débris métallique.

Une fois que la "distraction" aura attiré l'attention du convois marchand, il pourra alors s'arrimer au vaisseau cargo et s'infiltrer sans que personne ne le remarque.
Après avoir réfléchit au plan, effectué les calcules de sorties d'hyper-espace de la flottille par Ruug'la et vérifié qu'il pourrait si besoin piratait les systèmes de sécurités des portes du vaisseau, il alla mettre en position son vaisseau.

Heureusement il n'eu pas à attendre longtemps avant que le concert d'effet visuel et pyrotechnique ne marque le début de l'embuscade. Le vaisseau était tellement proche que son ombre semblait englober le vaisseau de Joseph qui ne perdit pas un temps pour allume les stricts nécessaire en système pour s'approcher discrètement et s'arrimer tout aussi incognito.

Peut être avait-il prit cette secousse comme l'onde de choc d'un missile à concussion ? Ou le choc avec un débit de chasseur déduit... Qui sait ?

En tout cas la rapidité était la clé de la réussite, sans plus attendre, il laissa Ruug'la pénétrer le système de fermeture du sas pour provoquer un dysfonctionnement temporaire qui lui permit d'entrer dans le vaisseau sans déclencher d'alarme de sécurité. Comme s'il n'était pas déjà occupé avec d'autre choses pour remarquer qu'un sas avait eu un dysfonctionnement temporaire... 
C'était donc arme en main et parcourant les couloirs qu'il avait étudié jusqu'a les connaitre par cœur, qu'il se dirigea sans coup frémir vers la zone de stockage pour trouver le conteneur B-367
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Le commandant Raz’oul prit une bouffée d’air et d’espoir, alors qu’un certain nombre d’appareils alliés surgirent de l’hyper-espace pour donner la chasse aux pirates. Denii, les yeux brillants, rapportait avec précision les arrivées successives : Enterprise, Jen’hari, escadrille Tyr et Salvateur. Pourtant, malgré l’envie de croire à la suffisance de ces nouvelles forces pour contrer l’assaut, Raz’oul ne pouvait s’empêcher d’être inquiet.

La manœuvre exemplaire des vaisseaux pirates laissait présager un commandement particulièrement efficace pour coordonner avec tant d’habileté les vagues offensives successives et essuyer avec si peu de dégâts celles de leurs secours. Bien vite, les maigres pertes des ennemis se contrebalancèrent. Enterprise, pris en tenaille explosa dans une gerbe d’explosions, alors que Jen’hari se retrouvait pris en chasse par quatre chasseurs particulièrement adroits. Quant au Salvateur, sa coque encaissait les bombardements successifs laissant dans leur sillage des carcasses de pirates, de chasseurs amis et des dégâts matériels de plus en plus important. A cette allure, le rush sur ce croiseur se solderait par son éventration. Et le vaisseau Tyr… lui aussi éprouvait quelques difficultés, les pirates l’ayant acculé près du champ d’astéroïdes.

Oui… finalement, le Commandant Raz’oul n’était pas aussi serein que le laissait croire son faciès incroyablement immobile. Pour l’heure, les pirates conservaient l’avantage, malgré leurs nombreuses pertes


************

LES PIRATES ONT PRIS L’AVANTAGE STRATEGIQUE. PLUSIEURS VAISSEAUX DU CONVOI MARCHANDS SONT TOMBES ET SONT AU MAINS DE CES RUFIANS. LES VAISSEAUX ALLIES QUI SE SONT PORTES AU SECOURS DU CONVOIS SUBISSENT DES PERTES IMPORTANTES DEVANT L’ORGANISATION DE CETTE BANDE LAISSANT PRESAGER QU’IL Y A UN COMMANDEMENT.


POUR RAPPEL, IL N’Y A PAS D’ORDRE DANS LES POSTS, VOUS POUVER REPOSTER APRES VOUS-MEME SI LE SUJET EST INACTIF DEPUIS 48H.
Joseph Vankrayn
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Espace Hutt - Secteur Calaron - Pont A-36 de l'Outrider"

Alors qu'il avançait dans les méandres du vaisseau, il pouvait sentir via les secousses et tremblements que tout semblait s’accélérer à l’extérieure. Il était loin de s'imaginer le chaos et la destruction qui était entrain de se dérouler de l'autre coté de la paroi en duracier mais il était continuellement tenu au courant grâce à Ruug'la qui était resté dans son vaisseau.

Les pirates semblaient faire preuves d'un acharnement et d'une ténacité exemplaire malgré l'arrivé soudaine de plusieurs vaisseaux dont un croiseur escorté d'une escadrille de chasseur.
Normalement l'apparition d'un tel tonnage aurait fait immédiatement fuir lesdits pirates mais il semblerait qu'ils soient poussés par quelque chose de plus puissant que la peur d'un simple croiseur... De l'avarice ou peut être de la fierté ?

En tout cas tout semblait se passer comme il avait prévu, l'attaque surprise des pirates et autres mercenaires sur le convoi depuis le champ d’astéroïde proche lui avait permit de s'introduire en toute discrétion dans le cargo. Il ne lui restait plus qu'à rester sous le radar et finir sa mission avant que quinconce à bord ne se rende compte de sa présence. De plus il apprit que les pirates ne semblaient pas que se restreindre à des combats spatiaux, mais qu'ils étaient en possession de vaisseaux et nacelles d'abordages. Il allait devoir accélérer le rythme s'il ne voulait pas se trouver dans une situation complexe.


S'il croisait un membre d'équipage du cargo, il le prendrait pour un pirate et s'il croisait un pirate il le prendrait pour un membre d'équipage... Vu qu'il était une tierce personne, il ne faisait partie d'aucun des deux camps et donc... Il était seul.
Enfin seul non, vu qu'il avait Ruug'la avec lui, mais ça c'était autre chose...

Une grosse secousse lui fit heurter la parois toute proche, le coupant dans sa réflexion sur la géopolitique local dans cet escarmouche.


"ALERTE BRÈCHE PONT B-36 ! JE RÉP...."

Tiens, il semblerait que des pirates se soient invités aussi... Cela ne lui disait rien qui vaille. D’ailleurs, il entendit des bruits de course dans le couloir où il se trouvait et qui semblait se diriger vers lui. Équipage ou pirate ?
Dans tous les cas, c'était du pareille au même pour lui.


"Allez on se bouge ! Y a des passagers clandestins ! On va leur montrer notre accueil chaleureux les gars !"
"OUAI !"

Membre d'équipage...

"Allez !"

Il se cacha rapidement dans un encadrement de porte, utilisant un petit miroir qu'il sortit de sa ceinture mutli-poche pour voir un groupe de cinq personnes armées se diriger dans un couloir qui menait dans une autre section du vaisseau.

"Ruug'la"
"Bipbup.."
"Soit prêt à piloter, je ne pense pas que je pourrais faire le chemin en sens inverse... Je sortirais peut être via une capsule ou par la soute du vaisseau."
"Boooww..."
"Mais non t’inquiète pas... Elle résiste au vide et je ne suis pas suicidaire."
"Bipbop !"

Il coupa la communication avant de continuer son avancer, pouvant de temps en temps entendre les messages dans les hauts-parleurs du vaisseaux et les bruit de combat qui semblait se rapprocher de plus en plus. On pouvait leur reconnaître une chose, c'était que les pirates savaient se battre dans des terrains aussi ambiguës que les couloirs d'un vaisseau et l'équipage ne tiendrait certainement pas longtemps face à un groupe mieux armé et plus expérimenté en la matière.

Encourageant les membres de la sécurités du vaisseau à tenir le plus longtemps possible, il arriva finalement à destination sans se perdre en utilisant des tunnels secondaires et de maintenances pour éviter des groupes et pour ne pas s'engager dans un combat inutile. Malgré tout, cela le ralentissait mais lui permit de cacher sa présence envers et contre tout.

Cependant en s'approchant vers la soute qui semblait contenir son paquet des bruits de combat de plus en plus féroce pouvait s'entendre et il vit une véritable bataille au détour d'un couloir.
Devant lui un groupe d'une dizaine d’individus environs s’entre-tuer dans la plus grande violence. Il ne suffisait d'un seul regard pour comprendre la situation.

Un groupe de pirate avait réussit, d'une manière ou une autre, à arriver jusqu'ici et avait prit d’assaut la soute où un nombre moins important de membre d'équipage s'était retranché et opposé une vive résistance.

N'étant pour aucun groupe, il observa le combat depuis sa position lointaine à travers l'encadrement du sas qui donnait sur la soute, où un pirate particulièrement peureux se cachait pour ne tirer que quelques salves de temps à autres. Profitant du chaos ambiant, il remonta discrètement le couloir, caché par les bruits de la bataille et dégaina silencieusement sa vibrolame.

D'un mouvement acquis par des années d’expériences, il entoura son bras autour du cou du pirate et enfonça la vibrolame dans son crane qu'il transperça de part en part, l’enserrant fermement pour ne pas qu'il tombe et alerte ses camarades.
Plaqué contre le mur du couloir et caché par l'encadrement du sas menant à la soute, il entendit patiemment que le corps ne réagisse plus avant de le poser doucement contre le sol faisant attention à ce qu'il ne puisse pas être remarqué depuis la soute.
Le passage dégagé, il utilisa à nouveau son miroir pour examiner la tournure du combat entre temps.

Les détonations sifflantes des blasters ainsi que la puanteur acre du feu et de la chair cautérisée emplissait l'air, lui donnant presque envie de rejoindre le combat et de déchaîner ses armes sur les personnes présentes. Mais l'heure n'était pas encore arrivé, il devait attendre qu'ils s'entre-tuaient pour s'occuper ensuite des derniers survivants.
La progressions de l’assaut portait à croire qu'il allait devoir faire affaire au pirate, ce qui était logique vu la situation. Bien que les membres de l'équipage avait une meilleur position, ils étaient en sous effectif et dépassés par la puissance de feu. Mais bien qu'inférieure en arme et en nombre, ils se battaient avec la fureur des personnes qui n'avaient plus rien à perdre. En effet, les pirates n'étaient pas connue pour être des personnes miséricordieuses envers les vaincus au contraire. Les survivants de l'équipage étaient donc galvanisés par leur chef qui ne cessait de les encourager à en faire toujours plus, augmentant les pertes chez les pirates.
Même avec un bon tiers, voire plus de leur combattant déjà sur le carreau, ils persévéraient et s'acharnaient, abrités derrière des caisses et conteneur de marchandises répliquant à qui mieux que.

Cependant rien ne pouvait changer d’inéluctable mais Jopseh se décida d'intervenir juste avant la complète annihilation de l'équipage. Ce n'était pas par envie de les sauver ou par un élan de sympathie envers eux, non... Il restait tout simplement trop de pirate pour qu'il puisse s'en occuper tout seul.

S'infiltrant dans la soute et grimpant sur un conteneur proche pour avoir une meilleur vue du champ de bataille, il commença à abattre un part un les pirate qui se trouvait le plus proche de lui et qui semblait isolé. Prenant au début ses tirs pour celui d'un de leur allié, les pirates ne firent pas attention, mais les pertes augmentant, ils se tournèrent pour voir qui était le traître parmi eux.

Quel ne fut par leur surprise de voir une route de cadavre composé de leur camarade qui menait à une personne casquée, armée d'un fusil blaster de précision sur un conteneur proche de l'entrée de la soute.


Les un le prirent pour des renforts alliées et furent galvanisés par la chose...
Les autres le prirent pour un ennemi et une partie du groupe se scinda pour s’occuper de lui...
Mal leurs en prient...


Contrairement à lui, les pirates ne semblaient pas connaitre l'agencement des conteneurs dans la soute et quand on avait la connaissance du terrain et une certaine expérience dans le combat et la guérilla en espace exigus. Il était alors facile de changer rapidement de position pour continuer d'harceler et d'abattre ses ennemies sans que ceux-ci, bien que supérieure en nombre, ne puissent organiser une contre-attaque efficace.

Le groupe qui s'était lancé à sa poursuite dans les méandres du labyrinthe de conteneur et marchandise en tout genre et qui pensait avoir un combat facile face à un seul adversaire changèrent rapidement de point de vu.
Le premier mourut après s’être avancé imprudemment dans un croisement en ayant poursuivit Joseph après l'avoir fugacement vue du coin de l’œil. Un autre, par un conteneur dont le grappin magnétique s'était brusquement relâché après avoir prit un tir précis de blaster. Le troisième prit de panique s'enfuit, mais ne put faire que quelques mètres avant de se faire abattre.
Le chassé-croisé dans le labyrinthe ne prit en tout qu'une dizaine de minute, mais quand il retourna vers l’endroit où l'équipage s'était enterré pour former la dernière résistance, l'escarmouche était déjà finit.

Grace à son intervention, le coup au morale des pirates que cela avait infligé et la diminution des ennemies présent, le groupe composé de membres de sécurités et d'équipage du vaisseau avait gagné, mais à quel prix... Sur la dizaine de personne, un seul semblait en bon état, ce qui voulait dire qu'il se tenait debout, un blésé léger et un dans un état critique. Trois survivants, ce qui était déjà trois de plus que s'il n'était pas intervenue.


D’ailleurs c'était sans se cacher qu'il avança vers eux, le fusil contre son torse prêt à réagir en cas d'attaque, mais après un bref instant de mouvement des survivants ceux-ci semblait s’être clamé en le voyant arriver... Ils avaient certainement reconnu leur "renfort surprise".

S'avançant vers la personne qui se tenait debout, il put l'observer plus facilement. Un homme, d'une trentaine d’année, équipé d'un gilet de combat et d'un blaster. Il semblait être un membre de la sécurité, peut être même le chef de ce qu'il en reste qui sait...


"Merci... Pour l'aide..." *Il semblait s’être forcé à dire cela comme si ça lui en coûtait.*
"J'ai un colis à récupérer dans votre soute, je suppose que vous ne voyez pas d'inconvénient."

A peine venait-il de dire cela que le blessé léger semblait se relever péniblement pour s'interposer mais il fut rapidement interrompu par le trentenaire qui lui fit un geste de la main et le regarda.

"Clint... Tu vois quelqu'un à part nous trois ici ?" *Il regarda rapidement le jeune homme.* "Moi j'vois personne, ils sont tous morts..."
"Euu... Oui chef !" *Il semblait avoir comprit.* "On a tenu la soute et il y a plus personne à part nous chef."
"Bien... alors on décampe avant que leur copain se ramène, tu portes Louis, je vous couvre.."

Il se retourna vers Joseph pendant que le jeune s'occupait à faire les premiers soins sur leur camarade.

"Tu peu venir avec nous, on va rejoindre le reste de l'équipe et se rendre au capsule."
"Comme jl'ai dit, j'ai un paquet à récupérer... Mais merci de l'invitation, j'y penserais."

Il ne savait pas pourquoi, mais il appréciait cet homme. Il avait fait preuve de vaillance et courage face à une situation mortelle et avait réussit à utiliser l'avantage soudain de Joseph pour survivre. De plus il n'était pas assez imbu de lui-même pour chercher un conflit maintenant, alors qu'il avait tous les deux mieux à faire que s'entre-tuer. Peut être était-il un ancien militaire reconverti dans le privé, car l'attention qu'il portait à ses hommes était véritable.

"Peut être que l'on se reverra autour d'un bière..."
"Boil..."
"Joseph..."


Il lui serra la main en lui passant un communicateur que Boil mit dans une poche de son gilet avant de se tourner vers les deux survivants et se diriger vers la sortie de la soute.

Il brancha son communicateur et se dirigea vers un terminal non-endommagé par le combat pour se mettre à chercher le conteneur contenant le paquet.

"Ruug'la"
"Bipbupp ?"
"Je suis dans la soute et je suis entrains de chercher le colis... Comment ça se passe dehors ?"
"Bouuuwww..."
"A ce point ?"
Absalom Thorn
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— Hmm… Euh… Seigneur… ça… ça ne se passe pas exactement comme prévu.
— Vraiment, répliqua Darth Noctis d’un ton narquois, et à quoi voyez-vous cela, dites moi ?

Les panneaux de contrôle du pont de commandement étaient illuminés comme un droïde un soir d’orgie au liquide de freins et on venait de couper une à une les alarmes qui annonçaient des brèches dans les boucliers. Depuis quelques secondes, Noctis méditait la situation. Finalement, il se tourna vers Raï.

— Rappelez les chasseurs, redirigez l’énergie vers les boucliers et rapprochez nous du vaisseau qui transporte notre marchandise. Lancez la détection pour les survivants. Alliés et pirates.
— Bien, Seigneur, répondit la capitaine, avant de répercuter les ordres à travers la chaîne de commandement.

Ce que le convoi transportait pour lui avait de la valeur, mais certes pas assez pour qu’il prît des risques inconsidérés. Les pirates étaient de toute évidence bien organisés et menaient une attaque depuis longtemps préméditée. L’idéal eût été de les frapper en plein coeur, mais leur poste de commandement, perdu à n’en pas douter dans les méandres du champ d’astéroïde, ne pouvait être atteint que par une escadrille de chasseurs d’élite, assez maniables pour se faufiler entre les roches interstellaires, ou par un destroyer lourdement armé, qui se serait contenter de les exploser les unes après les autres.

Il était plus sage de battre en retraite. Non sans prendre quelques précautions au préalable.

— En approche du convoi, Seigneur.
— Visez le cargo.

Il y eut un instant de flottement. Chacun savait Noctis spécialiste de ces ordres impitoyables, et ses officiers les plus expérimentés avaient fini par en prendre l’habitude, mais pour les nouvelles recrues, il avait toujours quelque chose de glaçant. Mais l’ordre résonna à nouveau sur le pont, de la voix de la capitaine cette fois-ci, et le croiseur ouvrit le feu sur un vaisseau-cargo que les pirates avaient déjà commencé à investir, tandis que les chasseurs s’engouffraient dans les hangars et que l’on happait les pilotes qui flottaient dans l’espace, leur chasseur détruit.

C’était un sacrifice, mais un sacrifice nécessaire : l’hyper-calculateur que transportait le vaisseau contenait des données trop précieuses pour que Noctis consentît à les laisser tomber entre d’autres mains que les siennes. Il y avait des sauvegardes, ailleurs, partielles, qu’il pourrait assembler. Le succès de la recherche serait repoussé de plusieurs mois, peut-être une année entière, et même deux. Mais c’était un moindre mal. La vie d’un dirigeant était faite de moindres maux.

Une explosion silencieuse illumina soudainement l’espace, alors que les réacteurs du vaisseau-cargo cédaient aux lasers du Salvateur. Le feu engloutit les membres de l’équipage, la cargaison et les pirates, soufflant au passage deux chasseurs ennemis qui protégeaient la barge d’abordage.

— Eloignez-nous de la zone de combat, à l’opposé du champ d’astéroïdes.

Dans un espace dégagé, le croiseur pourrait opposer aux chasseurs ennemis de redoutable tir de barrage.

— Avons-nous des otages ?
— Quatre combattants ennemis dans le hangar B2, Seigneur. Sept survivants du côté de nos pertes. Tous les chasseurs dans les baies.

Noctis adressa un signe de tête à Raï.

— Manoeuvres d’extraction, lança la capitaine d’une voix forte. pilote, éloignez-nous de ce guêpier.
— Oui cap’taine.

Le croiseur s’ébranla à nouveau, poussant sur ses réacteurs, alors que Noctis quittait le point. Il y avait encore deux ou trois détails à régler pour faire le ménage dans cette affaire et le principal était de déterminer si les pirates n’étaient tombés que par hasard sur un convoi qui transportait sa marchandise ou s’il avait été ciblé de manière particulière. Le jeune Seigneur traversa les coursives du croiseur à grands pas, talonné par un sorcier mutique, qui le suivait comme une ombre.

Quand il arriva dans le hangar B2, les survivants avaient été soigneusement attachés à des conteneurs de pièces détachées. Le lieutenant chargé de leur surveillance se mit au garde-à-vous.

— Repos, lieutenant. Alors ?
— Ils ne sont pas très communicatifs, Seigneur.

Le regard de Noctis se posa sur les prisonniers. Leur expression avait changé. Le mot de « Seigneur » et la silhouette encapuchonnée dans le sillage de Noctis venaient de donner à leur captivité une toute autre réalité que s’ils étaient tombés entre les mains d’un simple mercenaire. On racontait beaucoup de choses sur les Siths. Sur la manière de pénétrer les esprits. Sur leur créativité en matière de torture.

Le comlink de l’Hapien émit un petit signal. Noctis s’éloigna de quelques pas et pressa son oreillette.

— Capitaine ?
— Nous nous sommes éloignés de la zone des combats. On peut sauter dans l’hyperespace, si vous voulez.
— Faites les calculs nécessaires mais restons encore quelques instants, pour voir comment la situation évolue. Au moindre danger, mettez nous en sécurité.
— Bien, Seigneur.
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Anonymous
Malgré ses nouveaux copains, surgis de nulle part, la situation est très loin de s’arranger. Ils volent, virevoltent, « font exprès » de tuer les méchants (même si parfois, certains tirs semblent moins tenir du brio que du pot) mais rien à faire, chaque fois qu’ils essaient de venir appuyer la défense du cargo, de nouveaux chasseurs surgissent pour faire barrage. Clairement, ses employeurs ont nettement sous-estimé le niveau de menace auquel ils ont exposé leur trésor. C’est la merde et les boucliers du Jen’ari commencent à faire la gueule.

« Tttooottwwwiiiii aaaoouuuuhhh ! genre * On a pris un sale coup qu’est-ce que tu fous putain ?! *

– Merde, Sandman, vous êtes où ?

… »


Ouais, parce qu’à l’instant, alors qu’elle se dit « j’peux faire confiance, v’là que les chasseurs du croiseur se sont fait la malle et ont laissé les deux cons qu’ils sont sur la paille. Merde…

« Tyr, on décroche, ces connards de charriens nous abandonnent ! On peut pas tenir, manœuvre d’éva… »

Le flash lumineux sature totalement sa rétine. Si T4 n’avait pas eu la présence de processeur de lever les boucliers en voyant la situation dégénéré, le vaisseau aurait certainement été purement et simplement vaporisé avec le cargo. Au lieu de ça, le Jen’ari, balayé par le souffle de l’explosion, se retrouve à vriller à travers le champ de débris et de roche qui entoure le combat, se prenant pas mal de rayures au passage.

Plus longue à comprendre que son droïde, il faut quelques secouages de tête à Red pour se remettre les yeux en face des trous et saisir la réalité de son propre naufrage. Les voyants sont au orange, rouge parfois, les lumières sont passés à la survie, les moteurs ont été coupés en urgence.


« PUTAIN DE MERDE ! »

Elle donne un coup de poing rageur dans l’accoudoir de son fauteuil, spécialement prévu pour encaisser le choc de ce genre de geste.

« T4, rapport d’avaries.

– Toutoutouuu… Rrooouuuhhh. *Plus d’armes, plus de communication longue distance mais le reste, ça va, les boucliers ont tenu de peu mais pas le temps de niaiser.

– Bien, t’as géré boy.

– Tyr ? Vous êtes encore parmi nous ?

La réponse tarde à arriver. Elle jette un œil aux senseurs et aux baies vitrées. Pour l’instant, son bébé dérive en tourpillant aux milieux de tous les débris. D’ici, elle aperçoit une paire d’impact sur la carlingue. Putain… Une peinture qu’elle avait réussi à préserver de la moindre rayure ! Jusque-là, même pas un pète de caddy sur les parkings. Elle voit déjà la note d’ici pour tout refaire. Elle n’a vraiment pas besoin de ce genre de galère.

L’explosion du cargo en a surpris plus d’un et elle n’est plus du tout au centre de l’intérêt. Au loin, elle aperçoit le croiseur qui s’est présenté comme leur sauveur. Bande de petits bâtards. Elle sait pas quel tordu peut y avoir là-dedans, elle sait juste qu’il est bien, bien tordu. Sûrement un gros gamorréen à sale gueule. Elle sait bien, y a pas beaucoup de gamorréen qui dirigent des vaisseaux de cette taille, mais elle a envie de croire qu’un traître pareil ne peut qu’avoir une vieille sale gueule. Et qu’il pue. Fort. Vu la position du croiseur, il regarde les résultats de leur coup fumeux avant de se barrer plus vite que la lumière.

La console de com’ réagit enfin, elle appuie rapidement sur la console pour rouvrir la communication et s’attend à attendre la voix rocailleuse de son nouvel ami à la visée approximative.
Joseph Vankrayn
Joseph Vankrayn
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Soute de l'Outrider ~ M-10 avant Explosion

Le ballet mortel de chasseur, le combat sanglant dans un couloir de vaisseau, la tranquillité d'une soute d'un cargo. La différence entre les trois ? C'était que Joseph était dans l'une de ses situations et bien entendu dans la meilleur des trois.

Oui, il était tranquillement entrains de chercher le paquet qu'il était venu chercher dans l'inventaire de stockage du serveur de bord. Son employeur semblait tout avoir prévu car au lieu de mettre des jours à chercher physiquement dans la soute qui faisait des kilomètres de long. Contenant au passage toutes sortes de caisses, caissons et conteneur de toute taille. Il n'avait qu'a taper le numéro dudit paquet qu'il cherchait et le système se faisait une joie d'indiquer l’emplacement précis du colis.
Il n'avait alors plus qu'a le bouger et transporter via le grappin à aimant qui se manipulait dans une console proche et qui bougeait tout le long de la soute avec un système de rail accroché sur le toit. C'était tellement facile et tranquille que s'en était reposant.

Cependant, il savait que cela n'allait pas le rester très longtemps. Tout d'abord malgré les bruits d'explosions et les tremblements hebdomadaires qui secouait le cargo, il n'avait plus entendu d'annonce et de message dans les hauts-parleurs depuis un certain temps maintenant. Il semblait que les pirates avaient enfin réussis à capturer le poste de commandement du vaisseau.
Si c'était le cas, il ne lui restait plus beaucoup de temps avant qu'un groupe de pirate ne vienne jeter un coup d’œil sur leur butin de rapine récemment acquit. Cependant tout se passait comme il avait prévu et il serait partit avant qu'il ne puisse l’empêcher de mener sa mission à bien.

Il avait prévu deux plans de sorti. La premier était de refaire tout le chemin en sens inverse et de sortir du vaisseau, ni vu ni connu. Et dans le cas où le colis ne serait pas transportable il était près à mener une opération délicate de largage dans l'espace pendant que Ruug'la, qui pilotait le vaisseau, le récupérait.

Le problème serait qu'il devrait sortir en se faufilant dans le conteneur, impuissant à tout intervenant extérieure et le rendant complètement vulnérable d'un tierce événement. Il pourrait survivre plusieurs minutes dans le vides mais si la situation se compliquait au-delà d'un certain point... Il mourrait certainement !

Pour l'instant il n'en était pas là et il regarda le conteneur de taille moyen se poser devant lui. Au moins s'il devait s'éjecter dans l'espace à l'intérieur, il semblait être assez grand pour le contenir. C'était déjà ça de prit !
Il s'avança donc pour examiner et vérifier le numéro du conteneur en activant son communicateur.

"Ruug'la j'ai le colis, mais je ne vais pas pouvoir le transporter. Détache toi du cargo et positionne toi en dessous de l'ouverture de la soute N°3."
"Bipbup !"
"Et met toi à plusieurs kilomètres de distance , on ne transférera pas le paquet de vaisseau en vaisseau. Je vais le larguer dans l'espace et tu me récupérera avec."
"Boooo ?"
"Oui tu as bien entendu, je serais à l'intérieure... Allez dépêche et dès que tu m'as récupéré n'hésite pas à filer !"

Coupant la communication, il ne prit pas le temps d'ouvrir le caisson pour vérifier le contenu et vérifia juste que le numéro correspondait bien avec celui qu'on lui avait passé.

Après tout le plan était des plus simpliste. Ouvrir la rampe, entrer dans le conteneur, se faire expulser du vaisseau dans le vide interstellaire et se faire récupérer par Ruug'la avant de filer avec. Sur le papier tout cela semblait tellement simple qu'un jawa pouvait le faire, cependant la réalité était tout autre. 
Tout d'abord il y avait potentiellement les pirates dans le vaisseau cargo qui pouvait tout faire capoter. Sachant cela, il se dirigea vers les sas les plus proches de sa position et se mit à détruire les consoles de contrôle des portes.
Ensuite, il y avait le problème de réussir à être dans le caisson avant que le sas ne s'ouvre et qu'il ne soit propulsé dans le vide en dehors du conteneur. Et pour ça il avait une astuce.
Pour le dernier problème qui était le combat spatial, il ne pouvait rien faire sinon compter sur sa chance et la rapidité et l’efficacité de Ruug'la pour venir le chercher avant qu'un gros débris ne brise le conteneur.


Pont de l'Outrider ~ M-3 avant Explosion

La salle était un véritable carnage où se mêlait les odeurs de sang coagulé avec celle de chair cautérisé. C'était le lieu où une bataille féroce avait eu lieu mais qui était maintenant un lieu de fouille et de rapine pour les pirates victorieux qui ne pouvaient s’empêcher de lâcher des commentaires joyeux sur leur nouvel prise.

"La ferme ! Toi ! Tu t'occupe de la communication, envois un message au Boss qu'on a capturé le cargo. Toi ! Tu t'occupes des armes, commence à tirer sur les chasseurs du convois."

Un weequay qui semblait être le chef du groupe commença à donner des ordres sur un ton qui ne souffrait d'aucune gentillesse. Il s'avança vers le siège du capitaine et d'un mouvement dédaigneux, il jeta le cadavre du précédent propriétaire avant de s'y installer et de l'utiliser comme repose-pied.

"Alors comment ça se passe pour vous autre ?" *Dit-il dans son système de communication.*
"On a prit le contrôle de la salle des machines et des moteurs tout roule."
"On a prit le quartier de l'équipage et on a des prisonniers ici."

Il attendit quelques secondes avant de répondre

"Des nouvelles de Rock et son groupe ?"
"Non.."
"Non plus.."
"L'incapable..."

Il semblait qu'il avait été éliminé, mais cela n'était pas une grosse perte. Vu qu'il contrôlait maintenant les principales zones du vaisseau, il n'avait que faire de personne qui semblait s’être retranché dans la soute.

"Yoritch laisse quelques hommes dans la salle et prend le reste de ton groupe pour me nettoyer la soute et vérifier que ce que le Boss cherche est bien là."
"J'y vais tout de suite !"

Coupant la communication, il s'installa confortablement dans le siège, regardant le combat spatial tout en s'imaginant les récompenses qu'il allait recevoir du Boss. Il avait réussi à capturer le vaisseau et avec un peu de chance, si se qu'ils cherchaient était là... Il allait avoir une plus grosse récompense encore. Peut être qu'il pourrait enfin avoir son propre vaisseau pour commencer à piller des vaisseaux par lui même.

Porté par son imagination, il ne tarda pas à s'imaginer, pillant des voies commerciales, sa bande devenant de plus en plus puissante pour rivaliser... Non ! Devenir encore plus grande que celle du Boss et ensuite...
Devenir le Boss à la place du Boss.

Il était donc perdu dans sa rêverie quand un membre de son groupe l'apostropha.

"Euu.. Chef... Y a une nacelle de survie qui c'est lancé."
"Bha... Des survivant qu'on a manqué... On les récupérera plus tard ça nous ferra un petit bonus."
"Euu... Chef..." *Dit un autre membre juste après.*
"Quoi ?"
"Bha c'est que semblerait qu'une rampe de la soute soit entrains de s'ouvrir."
"Quoi ?" *Il se redressa et d'un mouvement brusque de la main.* "Caméra de la soute sur l'écran principal !"

Il examina les différents points de vue sur la soute que lui procuraient les caméras installés, avant de remarquer quelque chose sur l'une d'entre elle.

"Là ! Cette caméra ! En gros plan !"

Le pirate obéi rapidement et tous pouvaient alors voir un tas de cadavre où se tenait un homme derrière un panneau de contrôle. Non loin de lui était posé un conteneur à demi-ouvert.

"Qu'est ce que ?"

Le nouveau capitaine ne semblait pas comprendre ce qu'il se passait, mais il eu tout d'un coup une sueur froide le long de son dos.

*Si c'est ce qu'on cherche et que le Boss apprend que je l'ai laissé filer avec... Je suis mort !*

Il se tourna rapidement vers ses hommes.

"Qu'est ce que vous attendez ! Arretait le ! Refermait la rampe ! Faite quelque chose !"
"Euuu.. Oui chef !"

C'était la panique sur le pont tout le monde semblait s'acharner sur des boutons et autres pour empêcher ce qu'il semblait inéluctable. Ils allaient se faire voler.

"Yoritch qu'est ce que tu fous ! Y a un gars à l'intérieure qui nous vole ! Arrête le !"
"J'voudrais bien mais il a détruit les consoles des portes, ça va nous ralentir !"
"J'en ai rien à faire trouve une solution !"

Il perdait petit à petit le contrôle et son sang froid, il ne pouvait imaginer les supplices qu'il subirait de la part du Boss. Il ne pouvait qu’espérer une mort rapide et se mit à insulter les personnes présentes pour leur incapacité, regardant impuissant l'homme finir ce qu'il devait faire derrière la console et s'enfermer dans le conteneur. Avant que celui-ci ne se fasse prendre par un grappin et amener vers la soute ouverte.

*Merde... Merde... Merde..*
"Euuu... Chef ?"
"QUOI ENCORE !"
"Y a le croiseur qui nous vise..."

Tel le bouchon d'une baignoire, sa colère disparu d'un claquement de doigt et il s'avachit sur son siège. Il savait très bien qu'il ne pourrait rien faire contre ça non plus. Un vaisseau cargo qui avait déjà subis des dégâts ne pouvait ternir que quelques salves fasse à un croiseur.
La bonne chose, c'était qu'il ne risquait plus de recevoir de punition de la part du Boss maintenant.

*J'aurais tellement voulu avoir mon propre vai..*

Et se fut sur cette dernière pensée qu'il disparu dans l'explosion du cargo.


Dans un conteneur ~ M-2 avant Explosion

Tout semblait bien se passer, il avait réussit à passer les systèmes de sécurité et à mettre en place une procédure de déchargement du conteneur dans lequel il allait s'enfuir. Il avait put entendre des bruits contre l'une des portes qu'il avait saboté, montrant que les pirates avaient enfin montré le bout de leur nez, mais il était trop tard.

Il courut dans le conteneur qu'il avait précédemment ouvert avant de s'enfermer à l'intérieure. Peut de temps après il sentit le grappin agripper au toi dudit conteneur et le transporter vers ce qu'il savait être le vide interstellaire.

"Ruug'la le paquet est en route, je vais sortir dans quelques secondes."
"Bipbup !"

Il sentit alors le grappin le lâcher et la sensation de flottement et la disparition de la gravité artificielle une fois les boucliers franchit, se mettant à flotter dans le conteneur.
Il regarda son holomontre intégré pour vérifier le temps qu'il avait mit pour l'opération.

*16 minutes et 45 secondes... Pas mal, mais j'ai dépassé ma prévision. Je ferais mieux la prochaine fois.*

Flottant tranquillement dans le conteneur et attendant patiemment qu'il se fasse récupérer, il reçut alors un message de son camarade droïde.

"BIPBUPBBOPBUP !"
"Attend du calme Ruug'la tu as d..."

Il fut coupé en plein milieu de sa phrase par l'onde de choc de l’explosion du vaisseau cargo qu'il venait à peine de quitter. L'onde envoya tourbillonner et rouler le conteneur qui se transforma pour le mercenaire en un checkeur incontrôlable et meurtrier qui semblait vouloir le réduire en morceau. Il se mit à heurter et rebondir sur les parois, encore et encore et encore...
Avant de sombrer rapidement dans l'inconscience sous les violents chocs multiples et répétés.
La Main de la Force
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La débâcle… malgré les forces venues leurs prêter main forte, malgré tout, le commandant voyait ses alliés reculer et les pirates prendre possession, un par un de la flottille marchande. L’explosion d’un de ses vaisseaux par l’un de ses sauveteurs le souffla et la lumière d’espoir qui brillait encore s’effaça de son regard las. Raz’oul leva la main vers Denii.

« Envoie un dernier message au clan Besadii. »

L’homme leva ses yeux sur son officier.

« Et sonnez l’évacuation du personnel. Il y a un temps pour combattre et l’un pour se retirer. Préparez vous tous à rejoindre les capsules de survie »

« Impossible Commandant. Les senseurs relèvent la présence des pirates dans chacun des compartiments du vaisseau. Ils arrivent… »

« Alors préparez-vous à combattre. » répliqua-t-il sortant son blaster de son étui, alors qu’au derrière de la porte blindée une torche à plasma crachait ses étincelles pour découper le métal.

Et alors que les pirates s’engouffraient par le trou formé par leur outillage de pointe, pour venir submerger l’équipage désespéré, au dehors, ils prenaient possession de chaque vaisseau, laissant dans leur sillage peur et mort.

Quand tout fut achevé. Quand plus aucun appel de détresse n’émergea du silence pesant de l’espace. Quand toute résistance fut annihilée. Ils partirent, entrainant à leur suite les vaisseaux du convoi encore apte à naviguer. Et de cette tragédie, il ne resta plus que les débris de navettes et de chasseurs éventrés, des corps rigidifiés par le froid galactique, et quelques rares témoins, venus offrir une aide insuffisante.


Mission Flash échouée.

Merci à tous pour votre participation à cette première. Vous pouvez si vous le souhaitez participer  à celle actuellement en cours, ou bien vous reserver pour une autre.


Bien évidemment, si vous souhaitez continuer ci-après pour conclure le RP, vous le pouvez.
Joseph Vankrayn
Joseph Vankrayn
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Combien de temps il était inconscient dans le conteneur, dérivant dans le vide intersidérale... Il n'en avait aucune idée, cependant selon son horloge intégré dans son casque cela ne fut que de quelques minutes et il entendu rapidement les bipements incessants de Ruug'la qui semblait chercher désespérément à le contacter.

"Arrr... Ca va... J'suis vivant..."

Il secoua doucement la tête pour essayer de se rappeler où il était et ce qu'il était entrains de faire, avant de se rappeler dans un flash.

"Hmm... Viens me chercher vite fait qu'on décampe... Je compte pas me faire torturer par des pirates..."
"Bipbop..."
"Ah ouai ! Encore mieux..."

Il activa ses semelles aimantés et écouta le rapport que lui fit Ruug'la. Les "pirates" semblaient avoir profité du chaos qu'avait entraîné l’explosion surprise d'un vaisseau cargo du convois par l'un de leur "sauveur". 
En plus d’être un coup au moral pour les défenseur, celait avait donné un coup de fouet au pirate qui semblaient alors encore plus sauvage et vengeur comme pour réclamer réparation dans le sang. Le convois ne put tenir face à un tel déploiement de force.
En infériorité numérique et sous-armé, les rares rescapées ne tiendraient pas longtemps.


"Hmm... Intéressant.."

Cependant, profitant du fait qu'il dérivé dans l'inconscience, Ruug'la avait put pirater leur communication et visionner des caméras de sécurités du cargo qui avait précédemment explosé... Et ce qu'il en avait vue ne semblait pas favoriser la situation.

Il sentit un impacte et la gravité revenir dans le caisson, confirmant qu'il était maintenant retourné dans la zone d'effet d'un système de gravité artificiel. Il entendit le verrou du conteneur se déclencher et salua le droïde qui lui ouvrit.


"Oui, moi aussi je suis ravie de te voir... Allez on décampe avait qu'il ne nous remarque."

Il se dirigea doucement vers la salle de pilotage en titubant quelque peu en s'appuyant contre les murs de son vaisseau.

"Tu crois que je pourrais demander une prime ?"
"Booooo...."
"Ouai ! J'me disais bien aussi... Se serait trop beau..."

Une fois arrivé à destination, il activa le système d'hyperdrive dans des coordonnées que son camarade robotique avait précédemment calculé en avance, quittant le champ de bataille d'où il pouvait presque imaginé les cries de joies et de ferveur des pirates dans le vide interstellaire.


Endroit Inconnu - H+3 après le Raid

"J'ai le paquet..."
"Hmm... Intéressant, on m'avait pourtant signalé que le vaisseau qui le contenait avait explosé... Je vois que je peux compter sur vous..."
"Je vous indiquerais les coordonnées une fois que la transaction sera confirmée." *Il se tourna vers Ruug'la qui quelques minutes plus tard lui confirma par un bip qu'il venait bien de recevoir un petit paquet de crédit sur son compte.* "Je vous envois les coordonnées, ravie d'avoir fait affaire avec vous..."

Il allait couper la communication, mais son employeur fit un mouvement de main montrant qu'il voulait la continuer.

"Voyez-vous... Il se trouve que j'aurais peut être un autre travail pour quelqu'un de votre calibre... Travail risqué, mais tout autant rémunéré..."
Il se tourna pour regarder Ruug'la qui lui renvoya un regard dépourvu de sentiment avant de se tourner vers l'hologramme.

"Dite toujours..."
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