Joseph Vankrayn
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Bilbousa - Pablo's Bar

Ce n'était certainement pas le bar le mieux fréquenté... Et puis si l'on cherchait de la bonne compagnie ou un certain standing sur cette planète il fallait plutôt allez dans un autre secteur de la galaxie parce que dans l'Espace Hutt c'était clairement ce que l'on ne trouverait pas.

En tout cas on lui avait déjà parlé de cette endroit même si c'était la première fois qu'il venait. D'après les rumeurs se bar existerait depuis que les hutts seraient arrivés sur la planète, ce qui expliquerait que le propriétaire en sois un... Toujours le même depuis sa création, le Gros Pablo.

D’ailleurs ils auraient construit le bar autour de lui vu qu'il ne pouvait plus bougeait du haut de ses 3m et on ne savait combien de tonne de graisse larvaire. En tout cas il trônait jour et nuit dans le hall central du bar, surveillant et buvant sans que personne n'osait faire quoi que se soit sous son regard. Car comme tout hutt qui se respecte, ce qui ressemblait à un simple bar était en fait une forteresse remplit de ses soldats... Nombreux étaient ceux qui avaient tentés de le prendre à partie et les marais qui l'entoure devaient être remplit de leur ossement.

Cependant cela faisait pour les franc-tireurs et mercenaires en tout genre une zone de neutralité tacite où personne ne pouvait tirer sur personne et chercher le combat. Enfin, sans payer grassement la patte de Pablo au préalable... Après tout, il était un hutt et ne crachait pas sur de petit à coté.

C'était d’ailleurs sur l'un des tables extérieures, profitant d'un cocktail qu'il avait précédament fait examiné pour vérifier qu'il n'était pas empoisonné que notre mercenaire chauve se prélassait.
Depuis qu'il était arrivé, il avait put se délecter visuellement de trois races différentes de serveuse et de cinq bagarre de taverne qui avaient été dissipé une fois que tout le monde avait put casser deux trois dents pour se défouler.
Après tout, Pablo ferait faillite s'il n'autorisait pas à ses clients de se défouler un peu...

Que faisait-il là ? Il était tout simplement entrains d'attendre de la compagnie qui ne devrait pas tarder. Après le coup qu'il venait de faire sur Concordia et les relations qu'il s'était fait autant dans l'Empire Sith lors de la célèbre mais maudite Expédition Arcaunaute et les nombreuses missions et prime pour la République... Il pouvait se targuer de connaitre de la noblesse de Kass City comme des personnes éminentes du gouvernement Républicain.

Il avait fait transiter des messages via divers intermédiaires à travers toute la galaxie auprès de personne qu'il considérait de confiance avec pour seul mot dans ledit message: Bilbousa - Pablo's Bar - Mando - X.XX.XXX

Maintenant il suffisait juste d'attendre et de voir qui aller venir au rendez-vous sur la vingtaine de destinataire. Il avait parié avec Ruug'la qu'il y en aurait huit qui viendrait avec une marge d'erreur de deux.
Il pensait avoir une bonne chance de gagner le parie...

D’ailleurs, il restait encore plus d'une heure avant l'heure du rendez-vous qu'il vue arrivé sur un speeder complètement customisé la première personne. Il se redressa de son siège pour se signaler à grand renfort de crie et de mouvement de main.

"Kraagni ! Ici !"

Il souria en la voyant arrivé détaillant son armure qui semblait avoir changé depuis leur dernière rencontre... En mieux.

"Contente de te voir ner vod."
"Jo.. Je vois que tu n'as pas changé."

Ils se prirent les avant-bras dans un rituel qui semblait immuable avant de se prendre dans une franche accolade.

"Dit moi... D'où tu tiens ça toi ? Et c'est une Vibro lance ça ?" *Dit-il avec un air de curiosité non feint.*
"Ke'mot ! Tu regardes mais ne touche pas ou tu tâteras du bâton !" 
"Oh ! Tu voudrais parier..." *Dit-il en posant la main sur ses blasters.*
"Quand tu veux..." *Rétorqua-t-il en activant sa lance.*

Ils étaient entrains de se regarder en chien de faïence quand un bruit sourd sur la table et une voie qui avait un ton exaspéré s'entendit à coté d'eux.

"J'arrive à peine et je vous vois déjà prêt à vous jeter l'un sur l'autre... Vous n'avez pas changé à ce que je vois."

Tournant la tête, il souria en voyant qui venait de parler et enleva la main de ses blasters.

"Falsta... Ça fait plaisir de te voir depuis Nal Shadda."
"Tu m'avais manqué aussi petit..."

Il regarda la zabrak qu'il connaissait depuis maintenant un bon moment et jeta coup d’œil derrière elle pour saluer les deux autres personnes qui semblait l'accompagner.

"Czenkic et Flora aussi... Vous êtes arrivé ensemble ?"
"Disons qu'on c'est croisé sur le chemin et qu'on a décidé de faire la route ensemble..."

Il regarda le trio qu'il savait proche et qui d'après les nouvelles qu'il avait reçus de Falsta de temps à autre travaillait actuellement pour un hutt dans le secteur.
Il sourie devant le rassemblement et poussa gentiment Kraagni de l'épaule.


"Ça faisait longtemps qu'on ne s'était pas rassemblé.. Depuis..."
"Depuis le raid sur Allyuen oui... Un gros merdier moi j'dis !" *Interrompit Czenka*
"Bha c'était pas pire que Aztubek..."
"Bha tu t'es pas prit grand chose... Moi par con.."

Ils s’installèrent tous autour de la table, racontant ce qu'il avait vécu et comparant leur haut fait dans la bonne humeur et la fête. Ils furent rejoignit au fur et a mesure par d'autres personnes pour finir par Tube.

Personne ne l'avait jamais entendu parler celui-là mais tout le monde savait qu'il pouvait compter sur lui car il était toujours aussi présent qu'il était silencieux et tout le monde l'aimait pour çà.

Joseph les laissa reprendre contacte, s'échanger des blagues et profiter de ce moment de détente que tous ici savaient profiter à sa juste mesure. Un de leur rare moment de relâchement dans leur vie remplit de danger et de mort... Une vie qu'ils avaient tous choisis et qu'ils ne changeraient pas, jusqu’à leur mort.

Les heures s'accumulèrent et les discutions se tarirent au fur et a mesure que les personnes n'avaient plus rien à dire ou s'échanger, certains en étaient même partis mais cela ne lui faisait rien. Il savait qu'il ne pouvait compter que sur ceux qui restait et qui avait deviné qu'il y avait un motif derrière ce rassemblement.

Sur la dizaine ne restait plus que Falsta, Tube, Czenki, Flora et Kraagni... Les cinq derniers qui paraissaient sur leur fauteuil ou canapé respectif le regardant semblant attendre quelque chose de sa part.

Enfin tous sauf Kraagni qui alluma son électro lance pour couper la table en deux. S'attirant par la même des regards de certains.

"Allez vod ! Pourquoi tu nous a fait venir ! Me prend pas pour un aruetii ou je vais vraiment m'énerver !"
"Bic jate ner vod ! Je vais le dire..." *Dit-il en tendant une main et souriant devant la réaction de son camarade.* "Bien... Je vous ai convié ici pour vous inviter à rejoindre mon clan."

Ils se regardèrent tous en se demandant bien de quoi il parlait, Falsta fut la première à parler.

"Quand tu dis un clan... Tu parles d'un.."

"Clan mandalorien oui... Faire partie de ma famille..."

Ils se regardèrent tous avant de se tourner vers lui à nouveau, tandis que Kraagni était partit dans un fou rire.

"Tu penses y arriver.." *Dit Czenki dans une voix calme et un regard pénétrant.*
"Je ne vous le proposerais pas sinon... J'ai les ressources, du soutient et de quoi nous faire prospérer... J'y crois maintenant... Vous est ce que vous y croyez ?"

Il les regarda tour à tour et Kraagni s’invita une fois son fou rire terminé. Il se redressa de son siège et s'approcha de Joseph le bras tendu.

"Il fallait me le dire plus tôt ! Je suis avec toi ner vod !"
"Toi je le savais d'avance di'kut !" 

Il se releva de son siège et lui prit l'avant bras dans leur salut de guerrier, collant leur casque front contre front. Une fois qu'il se recula pour aller s’asseoir, il se tourna vers les autres.

"Et vous ?"
"Fin faudra quoi ? Se faire un casque en T et parler comme toi ?" *Demanda Flora*
"Verd ori'shya beskar'gam... Mais non pour l'instant s'entraider, se considérer comme une famille suffira. Le reste viendra en temps et en heure." *Il secoua distraitement la main.*
"Moi je suis avec toi..." *Déclara Falsta* "Après tout tu ne peux rien faire sans ta Tata..." *Dit-elle avec un sourire taquin dont elle avait le secret.*

Il se tourna vers Tube qui hocha silencieusement la tête donnant lui aussi son accord avant de se tourner vers Czenki et Flora.

"Je veux bien vous suivre et voir où cela nous mènera." *Dit Czenki lentement après un temps de réflexion.* "Marcher dans leur pas, ce n'est pas donné à tout le monde et je ne manquerais pas çà."

Il lui serra l'avant bras comme il avait fait pour les autres et tout le monde se tourna vers Flora qui les regardaient avec un petit sourire.

"Je ne vais pas vous quittez maintenant après vous avoir retrouvé... Je vous rejoint mais tu as intérêt à ne pas me forcer à mettre ce genre de casque." *Dit-elle en pointant celui de Joseph posé sur la table.* "Le T c'est pas ma forme préféré..."

"Oui ! On sait tous que tu aimes plutôt droits et vigoureux." *S’exclama Kraagni dans un ton explicite*

Cela fait rire toute la table et fit rougir la pauvre Flora qui ne fut sauver que par Joseph qui se releva et tendant son verre en l'air en les regardant tous.


"K'oyacyi ! Aliit Vankrayn ! Oya Mando !
Le reste du groupe se levèrent et trinquèrent ensemble en faisant plus de bruit qu'autre chose.
"Oya Mando !"

Les cries et autres exclamations et termes employés attirèrent d'autant plus de regard vers cette table qui semblait des plus bruyantes...
Absalom Thorn
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— Complexe.

Les tentacules du Quarren s’agitaient alors qu’il tentait de bien comprendre les plans que l’holoprojecteur de poche de son mystérieux investisseur faisait flotter au-dessus du bureau. Les chiffres, les courbes et les organigrammes se succédaient, pour décrire le système méthodiquement développé que l’étranger proposait. C’était l’une de ces propositions alléchantes précisément parce qu’elle n’était pas extravagante : on ne lui offrait pas des profits extraordinaires en peu de temps, comme essayaient de le faire les petits arnaqueurs qui grouillaient dans le Bazaar, mais un moyen patient, un peu laborieux mais sûr d’étendre petit à petit son activité.

— Monsieur Halom, finit par dire le Quarren, en reportant son attention sur le sculptural Hapien qui lui faisait face, je crois que nous sommes d’accord.
— Excellent, répliqua tranquillement Darth Noctis, comme s’il n’en avait jamais douté.

En vérité, les négociations avaient été longues, et éprouvantes. Elles avaient commencé des semaines plus tôt, quand le Seigneur Sith avait déployé son projet de sécurisation des zones périphériques de l’Empire, en chassant les petites troupes de pirates les unes après les autres. Ses hommes avaient fait main basse sur les installations des contrebandiers de l’espace et, petit à petit, Noctis avait vu se dessiner sous ses yeux une carte des réseaux illégaux qui liaient certains secteurs de l’Empire aux trafics de l’Espace Hutt.

L’Espace Hutt avait toujours été pour lui un terrain de jeu privilégié : c’était un territoire intermédiaire, entre la République et l’Empire, là où se balançaient des forces qui, ailleurs, n’auraient pu conduire qu’à l’affrontement direct. Il savait que ni la République, ni l’Empire n’auraient pu survivre sans la soupape de sécurité de l’économie grise qui fleurissait là et il avait su s’y immiscer, déplacer ses capitaux, nouer des contacts, avec la patience calculatrice qui le caractérisait dans les affaires.

Il n’empêchait qu’on ne connaissait jamais pleinement l’Espace Hutt. Les bases des pirates lui avaient ouvert la voie vers une pièce essentielle de la grande économie galactique : les stations spatiales indépendantes. S’assurer le contrôle d’une station, quand on venait de l’extérieur, était une tâche presque impossible. L’existence de chaque station indépendante reposait sur un jeu de conventions formelles et d’accords tacites, hérités parfois sur des générations et des générations, et sur un équilibre précaire qu’il valait mieux ne pas déranger. Il fallait passer par la porte de derrière. Par des chemins dérobés.

— Peut-être qu’on pourrait arranger une visite ?
— Naturellement, naturellement, répondit le Quarren. Je comprends que vous vouliez vous assurer personnellement de la sécurité de vos investissements. Mon secrétaire contactera la vôtre ?

Le prétendu Halom inclina la tête en signe d’assentiment. Krell gérait trois stations. Une dans l’Espace Hutt, deux dans des secteurs indépendants. Avant lui, son père l’avait précédé, et avant ça, la mère de son père. C’était tout un monde de cargos, de marchandises, de voyageurs, de réunions diplomatiques plus ou moins secrètes qui flottait là dans l’espace, loin de toute planète. Un monde de plus en plus vétuste, qui avait cruellement besoin de capitaux extérieurs pour moderniser ses installations, comme Darth Noctis l’avait découvert, en croisant les archives des différents pirates tombés lors de sa campagne.

L’Hapien se releva mais, avant de quitter le bureau, il se retourna et, d’un ton dégagé, comme si la pensée lui était venue après coup, il demanda :

— Croyez-vous que vous pourriez me vendre l’esclave que j’ai vu balayer l’entrée ?
— L’esclave ?
— Un humain d’une vingtaine d’années. Brun. Les yeux verts.

Les yeux du Quarren se rétrécirent mais, en bon homme d’affaires, il avait appris depuis longtemps à ne pas juger les préférences de ses collaborateurs. Chacun ses vices. Tout ce qui l’intéressait, lui, c’était la prospérité de ses stations.

— Considérez-le comme un cadeau de ma part. Je le ferai livré à vos appartements.
— Je saurai me souvenir de votre générosité.

Et sur ces mots, Darth Noctis quitta le bureau, et bientôt le petit immeuble où Krell avait établi le Q.G. de son opération, sous bonne garde d’une équipe de mercenaires. Avec sa tenue de voyageur au cuir brun passe-partout, le blaster à ses côtés, l’Hapien passait inaperçu. Dans d’autres endroits de la Galaxie, sa beauté littéralement surnaturelle, entretenue tant par la sorcellerie sith que par l’expérimentation génétique hapienne, faisait se retourner sur son passage, mais dans la population bigarrée de la capitale hutt, l’étrangeté était la norme. On le supposait simplement pourvoyeur de courtisanes ou marchand d’expérimentations scientifiques.

Le Sith se frayait un chemin parmi la foule, à la recherche d’une taverne à l’allure vaguement hospitalière. Pure précaution. S’asseoir en terrasse, c’était un moyen sûr d’estimer si on était suivi. La vie impériale cultivait la paranoïa et les affaires dans l’Espace Hutt la rendait utile. Il avisa le troquet de Pablo et s’installa à l’une des tables extérieurs, non loin d’un groupe hétéroclite, engagé dans une conversation à laquelle il ne prêtait d’abord qu’une oreille distraite.

Une serveuse se présenta à laquelle il commanda un boisson sans alcool en continuant à observer la rue. Il laissait la Force lui souffler ses secrets. Détecter un piège, une intention hostile, l’ombre d’un mouvement suspect. Tout arrivait d’abord en vrac : les pickpockets, les coupeurs de gorge, les dealers, toute la foule interlope des nuisibles qui pullulaient, et puis il faisait le tri, et ne conservait que ce qui le concernait. À part un gamin des rues qui avait l’air de s’intéresser d’un peu trop près à ses poches, il était tranquille.

La serveuse revint presque aussitôt. C’était une technique éprouvée pour se tirer de ce trou à rat que de séduire un client pas trop fauché et de se faire emmener ailleurs. Et si le client en question n’était pas désagréable à regarder, c’était tout bénef. Mauvaise pioche, cela dit. Noctis versa quelques crédits, adressa un hochement de tête et c’était tout. La serveuse s’éclipsa pour tenter sa chance ailleurs.

La conversation à la table d’à côté se faisait bien joyeuse. Débarrassé de ses inquiétudes, l’Hapien laissa traîner une oreille, et puis deux. Des mercenaires. On avait parfois l’impression qu’ils formaient ici la moitié de la population. Des mercenaires en train de se réunir. De s’allier ? Difficile à dire en ayant pris le train en route. Noctis leur jeta un coup d’oeil en biais. Toujours à la recherche de nouveaux talents. Le pouvoir le plus important, après la Force et avant même l’argent, c’était le réseau.

Et d’ailleurs, Darth Noctis ne manquait jamais de missions à confier.
Il finit par pivoter sur son siège.

— Hep. Messieurs. Mesdames.

Bien conscient qu’on n’abordait pas impunément les clients de ce genre d’établissement, il enchaîna aussitôt :

— Si je puis me permettre, vous avez l’air d’une bande sacrément bien équipée. Et j’imagine que tout ça, poursuivit-il en désignant les armes, vaguement, d’un geste de tête, ça n’a pas une vertu seulement décorative. Qu’est-ce que vous diriez si je vous payais une tournée et qu’on discutait un peu ? Vous me parleriez de vos compétences, je vous parlerais de mes affaires. Et qui sait, avec un peu de chance, vos compétences sont bonnes pour mes affaires…

Et quand on était assez sûr de soi pour aborder tout seul toute une troupe de mercenaires sur Bilbousa, c’était soit que l’on était inconscient ou suicidaire, soit qu’on avait une sacrée habitude des affaires dangereuses.
Joseph Vankrayn
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— Hep. Messieurs. Mesdames.

Le groupe fit silence pour examiner l'individu qui semblait vouloir rejoindre leur petite sauterie privé.

— Si je puis me permettre, vous avez l’air d’une bande sacrément bien équipée. Et j’imagine que tout ça, poursuivit-il en désignant les armes, vaguement, d’un geste de tête, ça n’a pas une vertu seulement décorative. Qu’est-ce que vous diriez si je vous payais une tournée et qu’on discutait un peu ? Vous me parleriez de vos compétences, je vous parlerais de mes affaires. Et qui sait, avec un peu de chance, vos compétences sont bonnes pour mes affaires…

Chacun l'observa et eu sa réaction personnel pendant que le harpien continua sur sa lancée. Kraagni éprouva de l'aversion et de la colère et l'on pouvait clairement voir qu'il s'empara de sa lance comme pour lui prouver que non elle ne servait pas qu'a faire de la figuration.

"Une grande gueule pour un aruetiise... Tu va voir si c'es..." *Il commença a se lever le visage rouge.*
"Udesii! vode..." *S'exclama Joseph qui tendit un bras en travers son torse pour l’arrêter dans son mouvement.* "Pare ! Kaysh mirsh solus..." *Dit-il en montrant d'un geste de la main le nouveau venu.* "Gal'gala..." *Il serra son poing et tapa doucement sur le torse de Kraagni sans quitter des yeux l'harpien.* "Je suis sur qu'il n'insultait pas ton honneur de guerrier... Udesii vode." *Il jeta un regard appuyé sur son camarade qui se rassie en se tournant vers une serveuse pour commander une autre boisson d'une voie où transpirerait encore une certaine colère.*

Pendant la petite discutions entre les deux personnes en armures, le reste du groupe continuait d'examiner la beauté serte présente chez cet individu. Flora semblait se cacher sous sa capuche tandis que Falsa moins timide amorça la discutions.

"Tu sais belle étranger, il est coutume de se présenter d'abord avant de venir demander des renseignements au autres." *Dit-elle avec un petit sourire taquin sur ses lèvres.* "Sinon tu pourrais énerver certaines personnes qui sont susceptibles..." *La zabraak fit un mouvement de tête vers Kraagni.* "Se serait dommage qu'un si jolie visage soit... Blessé."

Elle semblait adorer la présence de cet élément étranger qui ne semblait que rajouter des épices dans se regroupement de personne familier, elle semblait pas être contre sa présence.

"Moi c'est Falsa... Pour ce qui est de mes compétences ont pourra en discuter en privée..."

Elle prit une gorgée en souriant avant de se faire gentiment pousser par Flora qui lui murmura quelque chose à son oreille la faisant rire.

Tuube n'avait comme à son habitude pas dit un seul mot depuis le début, se contentant de regarder le nouveau venu, de l'examiner, avant de se remettre droit sur son siège. Tel une tourelle de surveillance, il observait et ne bougeait pas souvent, tellement que les gens avaient pour habitudes de l'oublier tellement il se fondait dans le décor.
Czerka quand a lui releva doucement la tête, assez pour que son rond de chapeau ne cache pas son visage.

"Ce que mes camarades veulent dirent, c'est qu'ils acceptent votre généreuse offre de discutions, pour une possible embauche future de votre part."

Joseph, après avoir calmé son amie, se joignit à la discutions à son tour.

"Oui... D’ailleurs.." *Il se tourna vers une serveuse qu'il siffla pour attirer son attention.* "Ni copaani buy'ce gal !" *Dit-il en montrant le groupe attablé autour de la table. Pour ne voir que le visage d'incompréhension de la serveuse et Czerka qui ajouta.* "Tout le monde ne parle pas mando Joseph..." *Il se tourna vers Czerka pour lui rétorquer.* "Il devrait pourtant, c'est la langue la plus belle de la galaxie..." *Avant de se tourner à nouveau vers la serveuse.* "Une nouvelle tournée pour la table... Et c'est sur ça note." *Dit-il en montrant le harpien qui reçut un sourire furtif de la part de la twi'lek.*

Les filles continuaient de discutaient la force savait quoi dans leur coin en jetant de fréquent regard vers le harpien. Tube continuait de regarder la scène silencieusement. Czeerka était retourné nettoyer son arbalète et semblait discuté d'un sujet autour des armes et de techniques de combat echani avec Kaarga... Laissant Joseph parler pour le groupe avec le nouveau venu.

"Il ne faut pas en vouloir à Kaarga, il est très tatillon en ce qui touche à son arme... On a faillit s'entre-tuer la première fois qu'on s'est croisé." *Dit-il avec un petit sourire* "Et j'ai gagné !" *S'exclama soudainement la dite personne comme s'il avait entendu la conversation.* "Gar serin, gar serin !" *Dit-il dans ton conciliant avant de se pencher vers Noctis pour lui murmurer.* "En fait c'est une égalité vu qu'on l'a jamais terminé donc..."

Il se redressa doucement en secouant sa main vide pour signifier que le débat était encore d'actualité et qu'il fallait ne pas continuer sur se sujet là.

"Mais bon... J'veux bien te donner deux, trois informations pour commencer." *Il se fit le tour de la table rapidement en pointant de son verre les personnes qu'il présentait succinctement.* "Tu connais maintenant Kraagar, un expert du corps à corps et de l'abordage... Si tu as besoin de quelqu'un qui saute d'un speeder sur un convois au-dessus du vide y a pas mieux." *Il continua avec la zabraak.* "Falsa.." "Tata Falsa pour toi petit..." "Tata Falsa, excuse moi. Experte en démolition et piratage... Elle ouvre n'importe quoi du coffre blindé à des archives sécurisés." *Il se tourna vers le Tognath.* "Tube... Ne sois pas étonné s'il ne dit rien, il n'a jamais rien dit depuis que je le connais. Il est un bon soutient logistique et il fait de tout..." *Il se tourna vers le harpien.* "Nous à jamais dit ce qu'il savait faire aussi donc..." *Il continua vers la Frenk.* "Flora. Infiltration et récupération d'information. S'infiltre n'importe où et fait parler n'importe qui..." *Il se tourna vers le Kyuzo.* "Czenki. Il se défend bien avec son style de combat particulier et son expérience dans le milieu, c'est un vétéran..."

Il prit le temps de prendre une nouvelle gorgé pendant qu'il se tourna vers leur possible et hypothétique futur commanditaire pour l'examiner à son tour. Remarquant l'uniforme certe chic mais pratique qu'il portait et le blaster qui semblait quasiment neuf et non utilisé de part sa crosse qui n'avait pas de marque d'usure.

"Et moi c'est Joseph, le chef de se clan. Traque, tir de précision et survivaliste... Surtout si ça concerne d’ancienne bête normalement éteinte ou des temples siths." *Il prit une nouvelle gorgée* "Arrr ! C'est putain de tentacule.."

"Alors mon chou, on a faillit se faire manger ?" *Glissa Fasla dans une tirade taquine.*

"Ouai, j'ai sérieusement faillit perdre des bouts importants de ma personne qui t'aurait manqué.." *Dit-il en se tournant vers elle pour lui sourire et répliqué à sa pique.*

"Hmm... Touché." *Dit-elle, semblant lui conceder le point.*

"Alors..." *Dit-il en se retournant vers la personne mystère.* "Maintenant parler un peut plus de vous et de vos affaires... Et en quoi elle nécessiterait les compétences de mon clan."

Il remua doucement son verre, ne le lâchant pas du regard. Il semblait garder un ton neutre, ni agressif, ni conciliant. Le reste du groupe vaquait à leur diverse occupation respectif mais semblait eu aussi porter plus attention à la tournure de la discutions. Après tout, il était peut être question d'un job et personne ne crachait sur de possible crédit de passage.
Absalom Thorn
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Les menaces qu’on lui avait adressées n’avaient été accueillies par l’Hapien que d’un regard calme et de toute évidence nullement impressionné. Il avait bien l’air d’une fleur fragile inexplicablement tombée au milieu d’un innommable bouge de l’une des planètes les moins recommandables de la Galaxie et, pourtant, l’inquiétude ne semblait pas l’étreinte, même quand on lui promettait une mort prompte et douloureuse.

Il était peut-être inconscient.
Ou très dangereux.
Ou les deux.

L’excité de la lance calmée et les conseils paternalistes aimablement distribués, il eut enfin le droit à un tour de présentation et les informations se gravèrent dans son esprit. Des années et des années de politique lui avaient appris à assimiler rapidement qui était qui, qui faisait quoi, pour qui et pourquoi. Son Maître au sein de l’Ordre Jedi lui avait toujours répété que la première qualité d’un bon diplomate et d’un bon politicien, avant le savoir, la finesse d’esprit et le sens psychologique, c’était la mémoire.

— Je m’appelle Abel Halom, déclara-t-il enfin, quand on lui eut situé tous les mercenaires et leur spécialité. Je suis entrepreneur. Dans l’import-export. Du matériel médical, de l’équipement de sécurité, des ressources premières. Ce genre de choses. Je me spécialise dans la gestion des voies commerciales qui présentent des caractères spécifiques. Là où les investissements sont les plus risqués.

C’était une manière tout en douceur mais somme toute assez claire de suggérer qu’il était contrebandier et qu’il s’occupait de convoyer des armes, des médicaments et on ne savait trop quoi d’autres au nez et à la barbe des autorités, Républicaines ou Impériales.

— La plupart des problèmes émergent de la volonté incompréhensible de certaines autorités d’entraver la libre circulation des biens et des personnes, alors que chacun sait que le libéralisme amène la prospérité à tous. Mais certains inconvénients naissent de la convoitise éveillée par les convois chez les pirates. La perte de la marchandise est accessoire, ce sont les risques du métier, mais la mise en danger de mon personnel navigant, c’est une autre histoire.

Parce que les objets, ça se remplaçait toujours, alors que des hommes et des femmes compétents, c’était une durée plus rare.

Lorsque la serveuse revint avec les consommations, Noctis lui tendit les crédits avec un « arni », pour la remercie en twi’leki. La jeune femme rougit et inclina la tête en signe d’humilité, avant de disparaître à nouveau dans la taverne, non sans s’être retournée une dernière fois vers l’étranger. Noctis se promit de cultiver ces relations plus tard : les serveuses avaient des oreilles partout et on en tirait toujours des informations intéressantes.

— Je règle naturellement certains de ces problèmes personnellement…

Et par « personnellement », il voulait dire qu’il avait tué plus de pirates les semaines passées qu’il ne pouvait en compter.

— … mais parfois, mes affaires me retiennent ailleurs et je ne peux pas toujours veiller sur les miens. J’ai donc décidé de prendre un certain nombre de mesures à la fois préventives et punitives, pour que ma réputation protège ma flotte plus efficacement que le meilleur des boucliers.

Plus il parlait, plus il se mêlait à sa beauté angélique l’impression d’une froideur méthodique et implacable, qui avait pour habitude d’éradiquer les obstacles assez imprudents pour se dresser sur son passage.

Il plongea la main à l’intérieur de sa veste pour en tirer un petit holoprojecteur qu’il plaça au centre de la table, pour faire flotter un champ d’astéroïes.

— Il y a un petit groupe de pirates qui opèrent à partir d’un champ d’astéroïdes à la frontière républicaine, le long de la voie hyperspatiale. Notre reconnaissance est incomplète, mais nous les estimons à un petit croiseur, une quinzaine de chasseurs et une base, probablement une ancienne opération minière, sur l’un des astéroïdes les plus gros. Ils attaquent régulièrement des vaisseaux dans un secteur que nous comptons emprunter prochainement de manière régulière…

Pour atteindre précisément l’une des stations spatiales auxquelles il venait de négocier sa participation.

— … et je souhaite préventivement assurer la sécurité de ces futurs convois. Très précisément, je souhaite qu’on m’amène le chef… ou la cheffe… de cette bande de pirates. Vivant. Ce qu’il adviendrait de ses collaborateurs en revanche m’indiffère.

Nul doute que le sort réservé au chef pirate n’était probablement pas un séjour spa soins de la peau sur Naboo.

— Je n’ai aucun intérêt particulier pour ce que pourrait bien contenir la base des pirates elle-même, tant qu’elle est détruite in fine.

Pendant qu’il avait présenté la situation, l’holoprojecteur avait montré quelques images des opérations de reconnaissance, où l’on pouvait reconnaître les chasseurs pirates, probablement récupérés des rebuts de l’armée républicaine, et le croiseur lui-même. Tout cela ne semblait pas de première jeunesse, mais maintenu somme toute dans un état parfaitement fonctionnel, et piloté avec une rigueur quasi militaire.

— Idéalement, si cette affaire pouvait être réglée dans les trois mois à venir, ça m’éviterait de retarder mon opération de déploiement commercial, mais je peux me montrer patient si les circonstances l’exigent.
Joseph Vankrayn
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Il fallait dire que cet Abel Halom ne manquait pas de cran et juste pour cela il l'appréciait bien, mais pas au point d'accepter son travail sans discuter un peut plus en détail.

Il était donc un transporteur ou propriétaire d'une organisation de transport de matériel en tout genre, peut être travaillait-il pour un kajiilik ou indépendamment dans son coin. Le fait qu'il avait une flottille tant dans tous les cas à montrer qu'il avait des ressources, ce qui diminuait le risque de non payement en cas d’acceptations et de réussite de la mission.

Combien de fois avait-il du faire comprendre à certainement personne que oui... Il fallait ternir parole dans certain cas, et surtout si la personne auquel vous avez promit de l'argent connait une dizaine de manière de vous tuer.

Pendant un instant il avait l'impression d’être face à un politicien plutôt qu'a un capitaine de vaisseau, avec ses mots compliqués pour rien dire quand il avait parlé de liberté commercial ou de voyage... Ou qu'importe ce qu'il voulait dire au final, il était pas là pour faire une thèse sur le sujet !

Autre bon point pour lui c'était qu'il semblait avoir conscience et envie de protéger ses sous fifres, même si ce n'était pas par gentillesse ou bénévolement mais plutôt par gain de temps et de rentabilité mais quand même... Combien de patron, boss ou chef de bande utilisait leur homme comme chair à canon.

Il avait connu ça pendant un temps quand il avait travaillé dans l'empire sith pour des sith, il se demandait encore comme il avait put accepter de travailler pour certain d'entre eux.

Mais le fait qu'ici, il semblait avoir conscience de la chose et de son "personnel" lui rajouter un autre bon point dans l'esprit critique du mercenaire.

Quand il arriva à la partie briefing de la mission, tout le monde se rapprocha inconsciemment de la table pour examiner de plus près les informations qui apparaissaient en holo et ils se mirent à discuter et planifier sur de possible plan pour réussir le travail.

Certains parlait d'infiltrer directement le gang de pirate pour ensuite filtrer des informations pour planifier plus en détaille l’assaut de leur base, avec possiblement des sabotages et piratages préemptifs pour rendre le job plus facile... Se faire passer pour une proie facile qu'il pillerait en se cachant dans les marchandises et une fois dans leur croiseur le prendre de l'intérieure pour le retourner contre la base... Voire l'entrer en collision avec !

C'était avec un petit sourire au lèvre qu'il regardait son clan nouvellement formé parler et continuer d'extrapoler avec certain qui avait sortie leur propre matériel pour transférer les données et mettre en place des plans holographiques de la chose... Tandis que d'autre se concentrait sur l'exploitation et la recherche d'information sur les chasseurs et le croiseur qu'ils utilisaient.

Il se retourna vers le harpien qui venait de leur donner la date limite pour la mission, trois mois. Ce qui pouvait paraître long pour l’œil d'un néophyte mais ce qui était court dans le cas d'une attaque de base pirate qui semblait aussi bien équipé.

"Hmm... Je vois messieurs Halom. Vous avez un petit problème sur les bras et je dois dire que votre proposition est des plus intéressantes. je ne peux pas vous cacher que ça en a déjà excité plus d'un..." *Dit-il avec un mouvement de tête vers le conseil de guerre qui était a quelques mètres d'eux.* "Mais vu que vous avez maintenant parlé de votre problème, il faut aussi parler du payement."

En effet, personne ne travaillait gratuitement, même pas les jedi alors un clan de mercenaire...

"Je ne parle pas des objets récupérables car ce n'est pas une chose acquis d'office surtout si on doit faire en sorte de détruire leur base et tout ce qui pourrait constituer un danger futur pour votre flottille." *Il le regarda en tapotant la table.* "Je doute que vous aimeriez voir apparaître une nouvelle bande de pirate dans la zone, donc il va falloir tout détruire."

S'il avait le matériel, les hommes et les ressources, il aurait put récupérer cette station minière pour lui et la transformer en une base. Mais il n'avait rien de tout ça et il ne comptait pas faire de son clan nouvellement crée une bande de pirate dans l'espace hutt... Non, il avait de plus ample projet !

Il pourrait peut-être récupérer les chasseurs et le croiseur cela dit, mais comme il le disait... Rien ne pouvait être prit pour acquis. Et d'ailleur ne leur avait-il pas demandé d'attraper le chef vivant ? Cela allait compliquer encore plus leur travaille !


"Donc..." *Dit-il doucement en le regardant intensément.* "Que proposez-vous comme payement et comme garantit... Vous dites avoir une flotte ? Je ne pense pas que vous payerais avec un vaisseau mais plutôt en crédit ? Si oui combien... Ou alors une réduction des prix de vente de vos produit en faisant de mon clan un cas particulier pour votre groupe ?" *Il se pencha sur le dossier du siège.* "Ou en équipement et matériel que vous vendez ?"

Après tout, s'il pouvait faire en sorte d'avoir un vendeur ayant des prix plus attractifs pour son clan que d'autres cela pourrait encourager cette flottille et son clan à de plus ample échange et entraide. Il pouvait leur apporter des bras armés et l'expertise d'un groupe de mercenaire contre des objets et autres fournitures et matériels.

Il avait bien une base mais il n'était pour l'instant pas auto-suffisant et avoir des relations avec un groupe de se genre n'était pas du tout perdant pour eux.

"Et leur chef... C'est réellement nécessaire ?"

Il savait que certain aimais bien marquer le coup et envoyer des messages, nul doute qu'il en allait faire de même avec lui... Il allait certainement l’estropier avant de le renvoyer avec une pancarte autour du coup mais s'il pouvait s'éviter cette complication il ne dirait pas non.
Absalom Thorn
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— Nécessaire… à strictement parler, non. Mais ce serait de loin préférable.

Pour Noctis, ce qui comptait, c’était que la route fût dégagée, dans un temps raisonnable. Tout le reste de l’affaire n’était que détails plus ou moins importants, sur lesquels il était prêt à faire preuve de souplesse. S’ils avaient été au sein de l’Empire, l’affaire aurait été différente. Il aurait fallu marquer le coup, envoyer un message, entretenir sa réputation. Mais ici, en plein Espace Hutt, il n’était qu’un entrepreneur parmi d’autres et il avait, en quelque sorte, les mains plus libres.

— J’aimerais l’interroger sur le reste de ses opérations, cartographier son implication dans le secteur, mieux comprendre les rapports dynamiques entre les différents groupes de pirates, dans ce coin de la Galaxie. Récolter des renseignements, en somme. Je suis sûr que vous comprenez.

L’information, c’était le pouvoir, et le jeune Absalom Thorn l’avait rapidement compris, alors même qu’il n’était qu’un Novice parmi d’autres, au sein de l’Ordre Jedi. Sa soif de tout apprendre, de tout comprendre, de tout organiser dans un esprit d’année en année plus vaste et plus pénétrant s’était très vite étendue à celles et ceux qui l’entouraient. Très jeune, il avait saisi que les gens étaient des données comme les autres. Les relations, des flux, comme les flux de capitaux. Les groupes, des systèmes.

— Mais je vous propose de considérer qu’il y a deux missions distinctes. La destruction de la base et le démantèlement des forces pirates, d’un côté, et de l’autre côté, la capture du capitaine. La première est prioritaire, la seconde vient en plus. Une sorte de bonus. Si vous ne parvenez pas à capturer le capitaine, je considérerai l’essentiel de la mission comme une réussite malgré tout. Nous pouvons convenir d’un paiement pour la mission principale, et d’un bonus pour la mission secondaire.

Au demeurant, l’équipe rassemblée par son interlocuteur lui faisait bonne impression, principalement en cela qu’elle était hétéroclite. Il y voyait des profils divers, des êtres qui résonnaient dans la Force chacun à sa façon propre, et c’était l’assurance que plus d’une stratégie s’offrirait à eux et qu’ils sauraient s’adapter à la diversité des situations. Partant, Darth Noctis avait bon espoir que ses nouveaux associés parviennent à accomplir l’intégralité de la mission.

— Donc, s’agissant du paiement lui-même. Ma foi, pour ma part, je n’ai pas de préférence. Vous payer en vaisseaux serait sans doute plus compliqué que les autres solutions, je suppose, mais quant au reste, liquidités, épices, métaux ou matières premières, tout me va. S’il s’avère que votre groupe est efficace, ce dont je ne doute pas au demeurant, il est vrai qu’entretenir des relations commerciales privilégiées pour construire une coopération sur le long terme serait très intéressant. Ce que je vous propose, c’est de faire un bouquet de tout cela.

Darth Noctis sortit un datapad qu’il posa sur la table entre Joseph et lui pour y tracer les chiffres à mesure qu’il parlait.

— Disons que nous faisons cinq cinquièmes. Un cinquième en crédit, un cinquième en métal précieux, un cinquième en épices. Soit, plus ou moins, des liquidités. Reste deux cinquièmes, à partager entre des marchandises et des préférences commerciales. De la sorte, le paiement est si fractionné que, d’une part, il est beaucoup plus difficile à tracer, par vos éventuels adversaires, ou les miens, et d’autre part, il vous permet plus de flexibilité.

C’était à vrai dire infiniment préférable au transfert d’une grosse somme intégralement en crédits qui, malgré toute l’ingéniosité comptable qu’on pouvait y mettre, courait toujours le risque d’attirer des regards indiscrets.

— Je transporte essentiellement du matériel agricole, plutôt fondamental, des semences, des engrais, ce genre de choses, et miniers. Je doute que ça vous intéresse beaucoup, mais enfin, si vous connaissez des acheteurs auxquels vous pourriez l’écouler, ma foi, pourquoi. Ce serait une bonne manière pour vous de vous attirer les faveurs d’une communauté paysanne sur une planète peu développée que vous auriez choisie comme base d’opérations.

Darth Noctis avait un don inné pour comprendre comment s’agençaient les intérêts des uns et des autres, et pour rechercher les solutions optimales qui garantiraient le plus grand profit pour tous. Pour lui, c’était comme une petite énigme à résoudre. Une sorte de défi intellectuel.

— Mais il m’arrive aussi de transporter de l’équipement médical. Médicaments, bandages, prothèses, ce genre de choses. Peut-être que ça vous serait plus utile. J’avoue que j’ai une réticence pour le trafic de narcotiques, mais si vous m’assurez que c’est pour votre utilisation thérapeutique personnelle…
Joseph Vankrayn
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Il n'y avait pas a dire, il s'avait parler à un groupe de mercenaire. Au fur et a mesure de la discutions son opinion sur le contrebandier devant lui ne faisait que s'améliorer. Il faisait preuve de courage et d’initiative, il comprenait et pouvait s'adapter à ce qui lui disait et montrait une certaine ingéniosité tant sur ce qu'il disait mais sur ces objectifs.

Comme le fait de capturer le ou la chef des pirates pour soutirer le plus d'information possible alors que d'autre plus beta l'aurait tout simplement capturé pour s'amuser avec avant de le jeter dans le compacteur le plus proche.

Il était aussi pour un partage des objectifs de mission car cela leur permettrait de pouvoir faire plus facilement un choix et une liste de priorité si quelque chose venait à mal tourner. Ce qui arrivait presque toujours malheureusement...
Maintenant il savait, comme il l'avait imaginé d'ailleurs, que la destruction du groupe de pirate était prioritaire sur la capture du chef. Le chef pouvait rapidement se faire remplacer alors qu'une base... C'était autrement plus compliqué !

Il écouta donc patiemment ce qu'il lui disait en hochant de temps en temps la tête pour lui montrer qu'il comprenait et suivait la discutions malgré le boucan que faisait les autres autours d'eux. Ils semblaient s’être emportés sur les plans possible et ce qui avait commencé par une planification coopérative c'était rapidement transformer en défis où chacun tentait de trouver le plan le plus efficace et impressionnant au possible... Allant dès fois jusqu'au ridicule.

Il ne put s’empêcher de sourire en entendant certains des plans exposés, l'alcool devait avoir un grosse part de responsabilité là dedans.


"D'accord, on fait comme ça... Je vous enverrais les spécificités des deux cinquièmes du payement une fois que l'on aura finit le boulot et si l'on aura capturer leur chef. Autant vous dire que ça se fera dans le créneau horaire, on ne risque pas de le dépasser. un mois est largement suffisent pour se préparer." *Il continua d'examiner le datapad qui contenait les informations sur le payement et le brancha sur son brassard personnel pour copier les informations.* "Je vous enverrais la demande de payement et le type une fois qu'on aura finit, mais je peux déjà vous dire d'avance que l'équipement médical et les marchandises militaires seraient les choix les plus probables." *Il reposa le datapad.* "Pour les préférences commerciales il faudra en rediscuter plus tard si vous voulez continuer une certaine coopération sur le long terme."

Rien n'était dit que cela continuerait ou qu'il comptait engager le clan pour d'autre chose plus tard. Autant prendre pour le premier payement des objets et crédits sur lequel ils pourraient mettre la main et puis plus tard, pourquoi pas, des prix préférentiels pour le clan.

Spoiler:
Absalom Thorn
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— Excellent, s’exclama le Seigneur Sith, alors qu’un accord était conclu. Je vais vous donner un moyen sûr de me contacter. Je réagis en général assez vite, mais il arrive que mes affaires m’entraînent dans d’autres secteurs de la Galaxie et que vous puissiez être mis en rapport avec l’un de mes intermédiaires, poursuivit-il, en pianotant sur l’écran de son datapad, mais je veillerai le cas échéant à m’assurer qu’il ait toutes les preuves nécessaires qu’il travaille pour moi.

Noctis était au centre d’une immense toile d’araignée qui étendait ses fils d’un bout à l’autre de la Galaxie et l’Espace Hutt n’était qu’un élément parmi d’autres de cette géographie complexe. Depuis quelques semaines, il passait le plus clair de son temps aux frontières lointaines de l’Empire, à mener une campagne militaire sans pitié contre les pirates qui menaçaient la solidité de l’État encore jeune, et surtout à s’acquérir le soutien des populations délivrées de l’oppression des bandits.

— Si jamais un problème se présente, n’hésitez pas à me contacter. Je ne doute pas que vous sachiez faire preuve de beaucoup d’indépendance, mais nous aurions tort de ne pas multiplier les précautions.

Il tendit au chef des mercenaires la clé éjectée du datapad, qui contenait toutes les informations nécessaires pour établir entre eux des communications sûres. Son regard quitta un instant le visage de son interlocuteur pour observer la discussion animée et joyeuse de toute l’équipe réunie à côté d’eux. Le spectacle de cette troupe avinée n’eut pas l’air de le contrarier, mais il était assez évident qu’il n’était pas homme à laisser facilement paraître ses émotions.

Pendant quelques secondes, il laissa ses impressions flotter à travers la Force, pour tenter de jauger une nouvelle fois la qualité de celles et ceux qu’il venait de recruter. C’était un exercice délicat, qui consistait à attraper une impression fuyante, à interpréter l’ombre d’une intuition, mais au sorcier sith attentif et bien entraîné, ces choses-là n’étaient pas impossibles. Satisfait par son examen, il reporte son attention sur leur chef et lui adresse un signe de tête.

— Je ne doute pas que cette collaboration porte bientôt ses fruits. Pour l’heure, poursuivit-il avec un sourire en coin, je vous laisse avec vos collègues. Je crois qu’ils ont bien besoin que quelqu’un vienne mettre de l’ordre dans leurs projets, tous plus rocambolesques les uns que les autres.

Celui qui se faisait pour un entrepreneur de la contrebande — et c’était après tout ce qu’il était, dans une certaine mesure — se leva pour saluer son interlocuteur, avant d’adresser un signe de tête aux quelques mercenaires qui lui prêtèrent une vague attention. Tous devaient attendre avec impatience que leur chef leur fît le résumé des tractations.

La serveuse suivit le Hapien d’un regard énamouré, déçue sans aucun doute que l’un des rares clients aux allures distinguées, et dépourvu de balafres, quitte si vite l’établissement, et puis, quelques secondes plus tard, le souvenir du Sith s’affadit dans sa mémoire. Bientôt, elle eut du mal à savoir précisément à quoi ressemblait le client qui avait tant attiré son attention et, de la même manière, dans les esprits qui n’étaient pas les mercenaires qu’il venait d’engager, l’image de l’Hapien se mêlait à d’autres visages, d’autres silhouettes, croisées ce jour-là dans la ville surpeuplée, jusqu’à ce que le passage de Darth Noctis, sans être devenu tout à fait invisible, en fût indiscernable.

Arrivé un quart d’heure plus tard dans la suite confortable qu’il avait réservé dans l’un des rares hôtels vaguement recommandables de la cité, le Sith ouvrit une connexion sécurisée avec Darth Venenous, l’Inquisitrice qui le secondait dans la plupart de ses opérations.

— C’est moi. J’ai besoin de tout ce que les archives judiciaires et militaires républicaines et impériales pourraient fournir à propos d’un certain Joseph Vankrayn. Un Mandalorien. Ou assimilé.
— Un problème, répondit la voix calme et froide de l’Inquisitrice ?
— Non. Non, au contraire, plutôt une opportunité. Il s’agit simplement d’avoir une idée plus précise du tempérament et de l’histoire de l’un de nos futurs collaborateurs.
— Je vois. Ce sera fait.
— Merci.

La connexion fut rompue et Darth Noctis se laissa aller contre le dossier de son fauteuil. Vankrayn venait de prendre sa place dans les rouages de sa vaste entreprise, et toutes les pièces commençaient à s’ajuster en conséquence.
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