Le Masque de la Force
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Pandore a envoyé Runya et Gonzales en éclaireurs autour de la zone verrouillée par la République. A demi-verrouillée, puisque certains ont réussi à s’enfuir dans le chaos qui a été provoqué par les mystérieux individus. Armés jusqu’aux dents, ils sont chargés de s’infiltrer au plus près du hangar et, si Pandore lui en donne le signal, de se mettre à extraire certaines personnes qu’elle aura désigné. Pour l’instant, ils ne savent pas qui. Il leur faut d’abord rejoindre le hangar, qui se trouve à l’autre extrémité de la zone dans laquelle ils ont été largués depuis la navette de l’Astre. A peine ont-ils touché le sol que les deux acolytes se mettent à courir vers les édifices, puis les escalades. Hors de question de rentrer à l’intérieur, car les bâtiments sont remplis de soldats républicains qui ne reconnaîtront pas leur caporal préféré…

En quelques minutes, ils se retrouvent sur le toit d’un hangar, mais celui-ci est vide. Pour rejoindre l’entrepôt en question, ils doivent encore escalader les portiques qui surplombent la station, puis passer sur d’autres toits, le tout sans se faire remarquer par les tourelles de sécurité ni les patrouilles de républicains au sol. Bref, une mission de routine pour ce duo habitué à…

Shpof - KRAAK ! Aïe !

Les deux acolytes se retournent brusquement, pour voir le spectacle de deux individus empêtrés l’un dans l’autre quelques mètres derrière eux. Visiblement, ils viennent de se rentrer dedans en beauté avant de chuter depuis une corniche pour atterrir sur un toit sur lequel ils ont littéralement défoncé une antenne… Tess Ghornwell, arrivée par la navette de Lana et ayant pour mission de découvrir ce qui se passe dans le fameux hangar et d’en informer sa maîtresse, s’extirpe de la masse du corps de Galen Jare, lui aussi envoyé dans le coin mais par de tous autres commanditaires : arrivé avec Halussius, Galen a pour tâche de retrouver Velvet et la ramener au plus vite vers la navette cachée d’Halussius afin qu’ils puissent tous s’enfuir. Or, il sait que Velvet est toute proche du hangar, sur un pylône de communications…

Une alarme retentit bruyamment. Aussitôt, des bruits de mécanique leur parviennent. L’instant suivant, des droïdes escaladent l’édifice où ils se trouvent et tentent de les viser avec leurs tirs paralysant.

Tous les objectifs semblent complètement futiles désormais au regard de leur survie. Il faut COURIR ! Tout le monde ne pourra pas s’en sortir !

Pêle-même, les quatre individus prennent leurs jambes à leur cou, enjambant les obstacles, sautant par-dessus des parapet, escaladant des échelles…


Seuls les joueurs Runya Hen’du, Korgan Kessel, Tess Ghornwell & Galen Jare peuvent intervenir dans ce sujet. S’agi

ssant d’une course-poursuite, l’équipe qui aura accumulé le plus de points à la fin de cette session remportera la course. Les règles de la course-poursuite peuvent être consultées [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien].
Ordre de post : Runya – Tess – Korgan - Galen


Attention ! Cette course-poursuite est un tout petit peu particulière :
  • Il y aura deux vainqueurs sur les quatre joueurs. Il est donc possible de courir en équipe de façon à cumuler des points ensemble. Ainsi les joueurs en équipe de deux auront pour score la moyenne de leur total à eux deux pour déterminer s’ils remportent la course. Mais le chacun pour soi est possible aussi.
  • Il est possible de faire des crasses pendant cette course ! C’est-à-dire, d’utiliser votre tentative non pas pour gagner de l’avance, mais pour retarder un adversaire précisément. Plutôt que de gagner des points, on fait alors perdre des points à un adversaire désigné.


Bonne chance !
Tour de : Runya. Compétences à utiliser : Force physique OU Charisme.




Invité
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Les choses semblent se présenter sous de bonnes auspices. L’Astre Blanc, content de sa première mission, l’a débauchée de nouveau, cette fois pour du plus délicat encore ; d’autant plus délicat que ça intervient dans l’urgence et en plein bordel. Le pécore lambda ne le sait pas encore mais surtout la frontière, c’est la guerre ! Rúnya ne le sait pas non plus d’ailleurs. Elle, tout ce qu’elle sait, c’est qu’on lui demande de s’inviter sur Pakuuni, là où la garnison républicaine locale veut pas qu’on aille. Au début, nécessairement, elle tique. Pourquoi on irait faire chier les Républicains si on doit bosser pour eux, après quelques minutes de réflexion, elle se dit que finalement elle s’en bat grave les reins : elle n’a pas toutes les cartes en main, elle peut pas comprendre ce qui est en jeu, on lui demande de descendre personne.

Le point de rendez-vous ? Une frégate aux allures marchandes en orbite de la planète. Rien de suspect. A l’intérieur, elle retrouve avec une certaine joie Gonzy-chou, monsieur j’saute à poil dans les flaques d’huile. Elle s’en réjouit pour deux raisons : il est efficace, il va certainement se retrouver de nouveau à poils – qui regrette de pouvoir voler un regard sur le corps d’un éphèbe ? Là, on leur explique tranquillement la situation : une zone verrouillée, s’agit de rentrer par les toits jusque-là, de faire le tour de la situation et d’extraire les contacts de l’Astre du lieu si nécessaire. Comment ça doit se dérouler ? Ils sont largués sur une place à la volée, deux jets-parachutes dans le dos histoires de pas s’écraser comme deux merdes sur le pavé, puis ils se débarrassent du matos et commencent leurs galipettes sur les toits avec un impératif de discrétion absolue. Une mission aussi drôle, ça fait des lustres qu’elle n’en a pas eu l’occasion ! Comment ça s’est déroulé pour l’instant ? Un : ils apprennent que c’est le bordel sur le lieu cible, que des mouvements de foules importants ont lieu, qu’il faut se bouger les miches ; deux : parachutage : OK ; trois : atteindre le premier hangar : OK ; quatre…

Deux espèces de guignols qui arrivent en se ramassant la gueule sur la taule, en pétant au passage une malheureuse antenne com’ qu’a rien demandé à personne. Son premier réflexe ? Elle chope Gonzy-chou et l’entraîne derrière un bloc en espérant que les deux débiles ne les ont pas remarqué.


« Ne te fais pas d’idées, chéri, je cherche pas à t’emballer. T’as une idée de qui peuvent être ces deux tâches, là ? On s’en débarrasse ? J’le sens moyen, ça me titille. »

Gonzy a pas vraiment le temps de répondre, toutes les alarmes se mettent à gueuler, des cliquetis métalliques résonnent dans tous les sens, il est temps de décamper sec. Le duo se met à courir à toutes jambes, rien à foutre si les autres crétins les remarquent, il s’agira d’être plus mobile qu’eux. Arrivé au bout du premier toit, le prochain bâtiment n’est pas bien loin, il le jouxte, mais il est d’au moins trois bons mètres plus élevé et le mur est lisse comme un cul de Twipute. En trois gestes, ils se comprennent : Gonzy droit courir vers Red qui se trouve dos au mur, il prend appuie sur ses mains en mode courte échelle sauf que là, Red propulse Gonzy dans les airs pour lui permettre d’atteindre la corniche et de s’y accroché ; là-haut, il pourra tendre le bras pour qu’elle, à son tour, puisse monter. Si ça échoue ? Bah faudra contourner, et contourner, ça va être bien plus long parce qu’il est vachement loin l’autre accès. Gonzy se recule, Red se cale, roulement de tambour :
-= Jet de Caractéristique • Force • Dé de Difficulté 5 =-

Réussir à propulser suffisamment Gonzy dans les airs pour qu’il attrape le rebord très haut du bâtiment suivant.

Résultat du Jet •
Réussite

RODRIGUEZ ! Père, fils. Gonzy et là-haut en un rien de temps, Red n’a plus qu’à prendre à son tour son élan, s’appuyer contre le mur, choper les deux mains de son pote-de-location et le voilà qui la hisse là-haut.

« Gonzy-chou, si tu te permets la moindre remarque sur mon poids, j’te pète les deux genoux et t’oblige à courir dessus, okay ? »

Il peut pas voir qu’elle sourit, vu qu’elle a son masque et son complet ‘twi-bot’, mais le ton est rieur. Avec tout le métal qu’elle porte sur elle et qui la compose, elle fait largement son poids la dame. La course peut reprendre, des tirs fusent déjà un peu partout. Elle reprend la course et actionne le canal de communication direct avec les pilotes de la navette qui vient de les larguer et Gonzy :

« Les gars, en bas, c’est la merde, y a deux connards qui viennent de déclencher toutes les alarmes du coin. On va essayer de filer mais on peut rien promettre, j’peux rien promettre, Gonzy est déjà tout essoufflé, Red, terminé. Elle coupe la transmission vers la navette pour ne plus communiquer qu’avec son équipier. « Dès qu’on peut foutre les deux autres dans la merde, faut pas hésiter, si les droïdes leur tombent dessus, on pourra se barrer bien plus facilement. La mission avant tout, tout ça, tout ça, mais hors de question de se laisser tomber si on peut faire autrement, okay ? »

Elle tourne le regard un instant vers lui. Son masque est impassible mais le geste de sa main ne laisse aucun doute : ‘jusqu’au bout, bro’ !

HrP : désolée pour l’attente, je sors de concours, j’ai pas eu une minute à moi ces quatre derniers jours :-x Bonne chance à tous Very Happy
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Jet de Force Physique réussi!

Rúnya: + 2 Points

Rúnya: 2
Tess: 0
Korgan: 0
Galen: 0

Tour de : Tess. Compétences à utiliser : Agilité OU Charisme.

Invité
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Mais qu’est-ce que c’était que ce bordel ??! De toutes les missions que Lana avait effectué pour la vice-chancellerie, celle-là était sûrement la plus tordue de toutes. Pakuuni, c’était un monde dont Tess n’avait jamais entendu parler. Après quelques recherches effectuées à bord du luxueux vaisseau de Lana, elle avait découvert que Pakuuni était un repaire de malfrats, de contrebande, mais que la République avait toujours un peu fermé les yeux car la planète n’avait pas vraiment de ressources… Et probablement parce que ça n’avait pas que des impacts négatifs sur l’économie, déduisait-elle. Mais maintenant, avec la proximité de l’Empire, il était clair de l’endroit avait dû être davantage surveillé. D’où l’intervention du Ministère de l’Intérieur. Jusque-là, Tess ne voyait pas le problème. Mais ensuite, cette situation qui dégénérait, ces sabres lasers au milieu de tout ça… Les Jedi ? Qu’est-ce qu’ils foutaient là ?
La jeune femme eut une pensée pour Samaël, et se demanda s’il savait quelque chose de cette opération. Mais elle ne le contacta pas. Il était trop jeune, il n’était sûrement pas impliqué…

Dès qu’ils atterrirent, comme d’habitude, Lana fut assaillie par les officiels. Elle lui avait fait un signe de tête et à travers la Force, toutes les deux s’étaient comprises : rien de toute cette situation n’était claire, il allait falloir la jouer fine. Aussitôt, Tess avait donc échappé à l’attention des militaires pour aller conduire sa propre petite enquête de son côté. Elle était restée longtemps dissimulée derrière quelques caisses, avant de trouver l’opportunité de se faufiler entre les édifices, dans cette atmosphère aride et polluée. Décidément, c’était vraiment pas une destination de vacances…

Au-dessus d’elle, à un moment, elle aperçut deux tâches blanches venant du ciel… Des parachutes ? Les formes disparurent sur un toit. Pas normal. Voilà une piste plus intéressante, surtout si les deux zigotos savaient s’orienter…
Tess accéléra l’allure, et trouva finalement une échelle pour rejoindre les toits elle aussi. Dos courbé, elle escalada et sauta pour passer d’un toit à l’autre, tout en veillant bien à ce que les deux individus ne se retournassent pas…

Et c’est que son fichu champ de vision s’obscurcit en même temps qu’une masse lui rentrait dedans. Tess essaya de se raccrocher à la première chose qui lui vint sous la main – une antenne – mais la tige de métal ploya sous leur poids combiné et les deux corps s’effondrèrent au sol dans un fracas de tous les diables contre la taule ondulée des toits.

- Mais merde, lâche-moi ! fit Tess en s’extirpant du corps lourd de cet individu inconnu au bataillon.

Mais à peine eut-elle le temps de retrouver ses esprits – et de vérifier que le poignet qui lui faisait un mal de cannok n’était pas cassé – que des alarmes se mirent à hurler, bientôt suivies d’un cliquetis fort inquiétant : des droïdes ! Tess bondit sur ses pieds en laissant échapper un petit cri d’affolement. Devant elle, le binôme qu’elle poursuivait était en train de se carapater assez efficacement. Sans réfléchir, la jeune lorrdienne se met à leur courir après, puis freina des deux pieds dans un raclement sonore en arrivant devant le mur que ces deux-là avaient escaladé, hésitant une brève seconde. Et merde, c’était juste trop haut, elle y arriverait jamais toute seule !
Tant pis, elle opterait donc pour le contournement. Sans jeter un œil en arrière – elle se fichait bien de savoir si celui qui l’avait percutée parvenait à fuir – elle détala vers le côté pour escalader une échelle qui menait vers un toit supérieur. Une fois surélevée, elle avait une chance de réussir à sauter par-dessus le fossé qui la séparait du toit suivant, et où elle apercevait les deux silhouettes qui se hâtaient vers l’est. Un homme et une femme, plutôt vachement bien équipé, et rien à voir avec des armures républicaines. Et pour être arrivés après le début du blocus, elle était maintenant certaine qu’il y avait quelque chose de sympa à découvrir à leur sujet…

Un tir de blaster lui frôla l’épaule et Tess sursauta. Plus de temps à perdre !

La jeune femme se mit à courir et calcula mentalement les pas et les distances qu’il lui fallait faire : un pied sur le bord de ce bloc, puis le suivant sur le parapet pour se propulser vers le toit suivant : autant dire qu’il ne fallait pas qu’elle se ratât…

[Jet d'agilité pour faire l'enchaînement et le saut : Echec]

Malheureusement, juste avant d'arriver au parapet, lorsqu'elle prit son élan pour sauter, ses pieds dérapèrent sur la poussière du toit et elle perdit l'équilibre. Ses jambes se dérobèrent sous elle, son corps chutant vers l'avant, tombant perpendiculaire au parapet avec toute la force de son élan.
Le choc lui coupa le souffle. En voyant la hauteur qui la séparait du sol, le vertige la prit et elle s'accrocha follement au bord du toit en haletant désespérément pour que l'air pénétrât au nouveau dans ses poumons.
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Jet de Tess raté !



Runya & Korgan : 2
Tess : 0
Galen : 0


Tour de : Korgan. Compétences à utiliser : Intelligence OU Agilité.
Korgan Kessel
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Au moins, cette fois, j’ai eu un putain de pif. Plutôt que d’opter pour la tenue stéréotypée du contrebandier badass, j’avais emmerdé mon agent de liaison pour qu’il me fournisse une tenue de combat souple, légère, mais carrément mieux adapté à la mission. Après ce qui s’était passé sur Nar Shaddaa, plus question de me jeter dans les affaires de l’Astre sans un minimum de préparation !

C’est donc dans cette combi moulante aussi noire que l’espace, armé d’un duo de blaster d’apparence trafiqués – ouais, ça fait parti de mon personnage, vous voyez, le type débrouillard et pas aussi con qu’il aime le laisse croire – sagement rangés dans leurs holsters de cuisse, que je me pose lourdement sur le toit du bâtiment. Les sauts en parachute ça me donnait. En moins de dix secondes, le harnais est détaché, le parachute roulé en boule, balancé dans un coin sombre à l’abris des regards indiscrets. Je jette un coup d’œil à la Twi’lek. Sa célérité me fait dire qu’elle n’est pas non plus étrangère à ce genre exercice. Plus je passe de temps avec elle, plus je m’arrive à gratter sous la surface.

En fait, Red, elle est un peu comme une clope. Le visuel est plutôt attirant, mais première fois que t’y gouttes, tu trouves ça dégueulasses… Et avec le temps tu te surprends à y devenir accro. Sauf que moi j’fume pas. Alors j’risque pas de tomber dans le panneau.

Rapidement, alors qu’elle me tourne le dos, je lève la main, pour parler dans le micro dissimulé à l’intérieur de ma prothèse d’avant-bras. L’espace d’une fraction de seconde, je me sens l’âme d’un putain d’agent secret bardés de gadgets comme dans ces bons vieux holofilms. Manque seulement quelques pétarades et une minette ou deux à emballer…

« En position. »

Trois mots, à destination d’un correspondant situé plus bas, au beau milieu du bordel que viennent de foutre les troupes régulières de l’armée Républicaines, commandées par je ne sais quel imbécile incapable d’anticiper un mouvement de foule. Je grimace. Ce que je sais de cette opération ? Foutrement rien. J’suis pas assez gradé pour être dans ce genre de petits secrets stratégiques. Mais y’a pas besoin de sortir d'une école d’officiers pour piger que ça va mal tourner, qu’il y aura des morts et des blessés parmi les civils. Conneries.

Le soldat que j'ai contacté n’est autre que Caporal Amadéous « Mad » Laguille. Mon second dans l’escouade Typhon. Les renseignements ont eu la fausse bonne idée de déployer mes gars sur le terrain, avec pour mission de faire discrètement le nécessaire pour détourner l’attention du reste de l’armée Républicaine des opérations de l’Astre en cours. Une mission dans la mission. Putain, j’y perds mon latin. Bref : si ça foire, faudra que je fasse un putain de choix : tirer sur mes potes, ou griller définitivement ma couverture… Fait chier. Je secoue la tête pour chasser ces pensées négatives. Soyons positif bordel de merde. Tout va se passer comme sur des roulettes non ?!

Pile à cet instant, un grondement de tôle tonitruant me fait sursauter. Réflexe. Je fais volte-face, déjà les deux flingues en main. Mais je n’ai même pas le temps de dire ouf que Red m’entraîne derrière un bloc de perma-béton. C’est qu’elle en a de la force la cocotte. Derrière ma visière opaque – ouais pas envie que ma gueule tourne sur toutes bandes de vidéo-surveillance – je tente de deviner son sourire vicieux alors qu’elle sort sa vanne vaseuse. J’me dis : elle s’entendrait bien avec Matthiew. Même humour de merde porté sur le cul. Je hausse les épaules, perds de précieuses secondes en vaines réflexions. Coup d’œil sur les deux intrus. D’ici, ils n’ont pas l’air bien menaçants. On dirait deux putains de gamins paumés ! Qu’est-ce qu’ils foutent là ? Aucune idée ! J’ouvre la gueule pour répondre qu’on devrait se tirer, sans perdre de temps… Mais je suis coupé par le hurlement des alarmes. Chiotte ! Cliquetis métalliques. Des droïdes armés jusqu’aux dents font leur apparition. Mon cerveau se déconnecte. Mon corps tout entier passe en mode survie. Encore une fois, la froideur et l’efficacité avec laquelle Red réagit me fait dire qu’elle en a traversé des saloperies. Aurait-elle des antécédents militaires ? Qui sait. Personne ne devient mercenaire du jour au lendemain, faut bien commencer quelque part. Bref. Entre nous, deux bourrins entraînés, la com’ est naturelle. Elle me montre le haut du mur, ses mains. Je fais un signe de la tête. Je recule pour prendre mon élan… Elle va vraiment avoir assez de force pour me soulever jusque-là haut ? Entre nous, j’en doute un peu. Mais pour être franc, je préfère ça que l’inverse : j’ai encore du mal à la situer. Au moins, si je passe le premier, je m’assure qu’elle ne me poignarde pas dans le dos. Bref. Je fonce, saute. Mes doigts s’accrochent fermement sur le parapet…. Et comme à l’entrainement, sur le parcours du combattant, je me hisse à la force des bras. L’exercice est facile : j’ai plutôt l’habitude de ce genre de passage d’obstacle avec plus de trente kilos de matos sur le dos. Une fois en haut, je me retourne, m’allonge pour tendre le bras droite, celui fait de chair et d’os. Red s’y accroche… Et je laisse échapper un grognement, dents serrées, gueule crispée par l’effort. Merde, elle pèse son putain de poids !

« Nan… T’inquiète… T’as ce qu’il faut où il faut… »

Sérieux, elle a bouffé quoi avant de venir ? Raaah. Je tire de toutes mes forces. Rapidement, je change de stratégie. J’y vais à deux mains et me redresse, pour me servir de mes jambes comme d’appuis contre le parapet. Bref… Après de trèèèès longues secondes de souffrance, elle arrive à s’agripper… Je tombe en arrière, essoufflé.

« Merde. T’es vraiment pas le genre de nana qu’on tire aussi facilement… »

Blague à part : on reste toujours autant dans la merde. Si ces saloperies de droïdes ont sû grimper sur les façades de l’entrepôt, ce muret ne risque pas de les arrêter. Je me relève, offre une main à Red pour l’aider à se redresser. On repart directe en courant... Et après un geste du genre « Bien ouéj poto », je prends les devant, lui indiquant du menton la direction à suivre.

Devant nous, c’est un sacré bordel. Des centaines d’entrepôts plus ou moins collés les uns aux autres. Au loin je devine l’énorme antenne radio sous laquelle se trouve l’édifice à l’intérieur duquel on doit s’infiltrer.

« On dirait un putain d’océan déchaîné… »

Et c’est pas juste une image. Aucun toit n’est de la même taille, forme ou hauteur. On se croirait face à une mer en furie, parcourue de vagues. Impossible d’identifier avec certitude quel est le chemin le plus rapide, le plus efficace pour rejoindre l’objectif. Mais une idée me saute à la gueule. A vingt bons mètres, un entrepôt plus haut que les autres nous domine de sa masse gris dégueulasse. Ses murs sont lézardés, le revêtement semblable à du crépi bon marché s’affrite de toutes parts. Mais ce ne sont pas sur ces détails que mes yeux se fixent. Non. Ils se posent sur les escaliers de secours, sortes de cage en métal rouillés par l’acidité de l’air pollué ambiant, par lequel on pourrait aisément monter au sommet. Je le désigne de l’index, sans m’arrêter de courir :

« Là ! On monte là-haut, on aura une vue dégagée pour se trouver un itinéraire. »

Seul hic. La partie inférieure de l’escalier de secours se termine par une échelle rétractable, bien évidemment verrouillée en position relevée. Une bien maigre protection contre les intrus, mais qui pourrait s’avérer fatale compte tenu de ce qui nous colle aux miches. Rapide coup d’œil par-dessus l’épaule. Rien. Rien n’a encore gravis le muret. Mais ce n’est pas une raison pour se relâcher. L’échelle est bloquée à l’aide d’un cadenas. Rudimentaire et efficace. Direct, je choppe l’un de mes flingues, ralenti le pas, prend une profonde inspiration… Et tire. Le laser mortel touche sa cible, à grand renfort d’étincelles. Mais le métal déformé, rougie, tient toujours bon. Saloperie. C’est plus solide que je ce j’imaginais ! Aussi, plutôt que de retenter un tir précis, je décide de passer à quelque chose de plus efficace. Je lève mon avant-bras cybernétique… Et active le grappin. La pointe acérée se fiche dans le dernier barreau de l’échelle. Le verrouillage magnétique s’active.

« Red ! Aide-moi ! »

Le filin se tend, l’acier grince. Et après quelques secondes d’effort soutenu, le cadenas défoncé lâche. L’échelle dégringole sur ses glissières. Sa partie inférieure claque lourdement au sol, créant une série d’échos sonores qui se répercutent contre les façades décrépites des bâtiments nous entourant. Mais ce putain de bordel n’est rien comparé aux cliquetis qui soudain retentissent dans notre dos. Merde !

« Red ! Monte ! Je te couvre ! »

Un laser nous frôle, s’explose dans le mur jusque à côté de l’échelle. Le crépi vole en éclats. J’en vois qu’un seul, mais d’autres vont suivre c’est certains ! Je roule sur le côté, empoigne mes deux flingues et commence à tirer dans le tas. C’est le comble… Mais je connais très bien ces modèles de droïdes de combat militaire légers, employés par l’armée pour surveiller les zones difficiles d’accès. Ils sont rapides, mais peu blindés. Mais, là, tout de suite, ce que je sais par-dessus tout, c’est qu’ils sont programmés pour prioriser leur propre survie. Faut croire que nos chefs ont pensé qu’il serait plus rentable pour les finances militaires de disposer de matériel qui évite de foncer dans le tas bêtement. Putain, pour une fois, j’ai envie de leur claquer un high-five ! Face à mon déluge de lasers, la machine bondit, cherche à se mettre à couvert derrière une sorte de cheminée. Peut-être un puits d’aération. Bref, j’en ai rien à foutre. Tout ce que je vois, c’est que ça me laisse une bonne seconde de répit… Je range mes flingues et me précipite sur l’échelle qu’a déjà gravit la miss. Depuis sa position haute, elle peut continuer de canarder la cible, m’offrant la couverture dont j’ai besoin. Les barreaux rouillés grincent sous mon poids, mais tiennent bon. Rapidement je suis sur elle. D’autres droïdes émergent. Deux, puis cinq. On est submergés. Pas besoin de cogiter trente secondes pour piger qu’il n’y a pas d’autre solution que la fuite. En mec super galant, je laisse Red passer devant, lui emboîtant le pas, trop concentré sur l’ennemi pour lui mater le popotin. Plusieurs tirs nous frôlent, je réplique à la volée tirant dans le vide plus pour les empêcher d’approcher rapidement que pour réellement faire mouche. Au moins l’un d’eux est touché pourtant, en pleine poitrine. Son blindage pectoral se déforme mais sans céder. Raaaah, j’aurais jamais cru un jour devoir tirer sur du matériel Républicain ! La prochaine fois, je ne me plaindrais pas des coupes budgétaires !!! Si y’en avait eu un peu plus, mon tir l’aurait percée cette putain plaque de blindage !

C’est à ce moment que je capte un truc. L’escalier grince de plus en plus. Le déluge de lasers s’écrase sur les murs, sur sa structure. Le métal fond, se déforme, tandis que ses attaches, malmenées, prennent du jeu. Soudain un rivet lâche, puis un autre, toute la partie inférieure de ploie dans un grincement à vous en défriser les poils du cul. Je serre les dents, accélère encore. Mais l’acier se déforme sous mes pieds, entraîné par son propre poids… Putain de….

Ultime effort, je saute, bras tendus…

[Jet d’agilité - réussite]


Faut croire que j’ai toujours une aussi bonne détente. Mes avant-bras percutent violemment le toit du bâtiment. Je lâche mes flingues, m’agrippe et me hisse. Au-dessous, c’est l’intégralité de la structure de l’escalier de secours qui se casse la gueule, dans un fracas tonitruant. C’était pas censé être une mission discrète ? De toute façon, maintenant que les droïdes nous ont dans le collimateur, toutes les forces armées dans un rayon de dix kilomètres savent qu’on est là. Bref. On est loin d’être tiré d’affaires… Mais on a quelques secondes d’avance… Et une putain de vue dégagée pour nous permettre de nous orienter. Y’a juste un putain d’énorme problème à l’horizon. Y’a pas que des droïdes dans le secteur. Y’a aussi des drones et plusieurs véhicules aériens qui patrouille près de notre objectif. J’en arrive qu’à une seule conclusion :

« Faut qu’on descende sous les radars. C’est mort par les toits. »
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Jet de Korgan réussi !

Runya & Korgan : 4
Tess : 0
Galen : 0


Tour de : Galen. Compétences à utiliser : Force physique OU Constitution.
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Déjà, le duo a mis une certaine distance entre lui et les deux gros boulets qui ont surgi de nulle part tantôt. Red jette un coup d’œil rapide par-dessus son épaule, rien en vue, n’ont pas l’air très dégourdis. Gonzy, par contre, il confirme ce qu’elle a déjà pensé de lui lors de leur séjour à Cacatopia : sa rigueur, sa coordination… Putain, ils n’ont même pas besoin de se parler pour se comprendre. Pour être aussi efficace en se connaissant si peu, y a pas quarante solutions, ils ont forcément reçu la même instruction – et toutes les armées du monde ont la même instruction. Gonzy-chou pourra dire ce qu’il veut, il a forcément été solidement préparé à ce genre de situation. Enfin ! Elle, vu le bagage qu’elle se traîne, ça la dérange pas plus que ça. Ce qu’il a été, elle s’en tamponne carrément, ce qui l’intéresse c’est ce qu’il est à présent et ce qu’il est à présent c’est putain d’efficace !

« Red ! Aide-moi ! »

On va dire que c’est pour sa force qu’il lui demande de l’aide, absolument pas parce qu’elle fait trois putain de tonnes huit et que ça suffit à déclencher enfin la chute de ce foutu escalier de secours. A quoi ça sert, un escalier de secours, s’il faut le bourriner à ce point pour l’enclencher, hein ? Clairement pas aux normes ça… Clairement pas !

« Red ! Aide-moi ! »

Bim, klang, bim, klang, bim, klang, klaboum ! Vous voyez un bon gros bantha monter en haut d’une corde ? Bah vous voyez Red grimper le long de ce truc, les poils en moins. Arrivée là-haut, aussitôt elle se jette derrière le petit rebord du haut toi. C’est parfait, elle cale son fusil et commence à couvrir la montée de Gonzy-chérie. Elle connait pas ce modèle, des putains de droïdes entre l’araignée et le crabe, plutôt malin en plus. Elle parvient à en tirer un dont les boucliers encaissent. Aussitôt, les autres revoient leurs stratégies, elle peut plus en mettre un en joue sans qu’il se mette aussitôt à couvert.

« Fait chier… »

C’est pas en les plombant qu’ils s’en sortiront aisément. Là-dessus, un bordel monstre improvise un concert de métal. Sur le rebord, elle voit d’abord les deux mains de Gonzales, puis sa gueule, puis son gros cul se hisse.

« Faut qu’on descende sous les radars. C’est mort par les toits.

Et il faut absolument qu’on parvienne à disparaître des senseurs de ces saloperies, on est pas équipé pour ces crabes mécaniques, ils ont des putains de boucliers. »

Bon… Le truc, c’est que la briefing a été très clair : l’intérieur c’est verboten. Nicht gut. Bon… Du coup, comment qu’on fait pour pas être sur les toits et en même temps être un peu à l’intérieur. Y a pas des trucs d’aération dans le coin ? Trouver une grille qui fume. Alors qu’elle se tasse pour être bien sûre que sa tête ne dépasse pas de la corniche – ce serait con de finir avec une balle dans l’occiput – elle balaye du regard le toit et trouve ce qu’il lui faut. Tire de grappin, fixation, on tire, la grille tombe, remballage.

« Allez Gonzy-chou, avec un peu de chance, y a moyen que ça nous amène discrètement sur le flanc d’un bâtiment et avec la chaleur, ces connards-à-boulons pourront pas nous suivre. »

Bon, ça, c’est uniquement si elle arrive à rentrer là-dedans sans cuire comme une tourne, ce qui est pas dit. Elle se relève, garde le dos rond pour éviter d’offrir une cible de choix, court vers l’entrée béante de ce truc et…
-
-= Jet de Caractéristique • Constitution • Dé de Difficulté 4 =-

Résister à la chaleur qui règne à l’intérieur des tuyaux.

Résultat du Jet •
Réussite
-
Bon, ça fera une bonne petite séance de hammam, à la cool. La Twi’lek fait un petit rond avec ses doigts à l’adresse de son coéquipier pour lui transmettre l’info’ : on est peinard gros, et s’engouffre dans le truc. C’est genre un toboggan géant sur une petite dizaine de mètres mais une fois la descente terminé, le truc et assez gros pour s’y sentir à l’aise à quatre pattes. Elle crapahute, crapahute, crapahute. Elle laisse passer deux grilles, histoire de mettre une bonne distance et BING, défonce la troisième, sort de là, Gonzy la suit de près, ils retombent sur un nouveau toi et découvre un nouveau paysage de la mer de taules.
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Tour de : Tess. Compétences à utiliser : Dextérité OU Constitution.
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Tess arriva enfin à se stabiliser au bord du toit. Vertige. Nausée. Boarf, d’où venait tout ça ? Elle n’avait jamais eu le vertige avant ! Ce devait être le choc dans sa poitrine…
Tremblante, la lorrdienne se remit sur ses deux jambes et jeta un regard circulaire autour d’elle : derrière, les droïdes piaffaient en progressant entre les encombrements des toits. Ils auraient dû déjà la rejoindre, mais s’ils avaient ralenti… C’était probablement que le type dans lequel elle était entrée les occupait un peu. Bien fait pour sa tronche, c’était sa faute s’ils s’étaient faits repérés !
Devant, à quelques dizaines de mètres, les deux énergumènes en combinaisons moulantes (sincèrement, c’était super bizarre, elle avait jamais vu des types comme ça) bref, ils sont en train de se hisser à une échelle l’un après l’autre, tout en canardant les droïdes qui arrivent sur l’arrière. Tant mieux, qu’ils fassent du grabuge, histoire qu’ils oublient la lorrdienne, se dit-elle…

Sauf que ce n’est pas si simple que ça. Des cliquetis se firent entendre à quelques mètres d’elle : ils s’étaient séparés pour mieux tous les courser, ces engins de malheur !
Ni une, ni deux, et Tess se met à courir le long du toit. Or de question de retenter le saut pour se vautrer une deuxième fois. Avec un peu de chance, elle réussirait à s’écraser la face huit mètres plus bas. Non merci.

Le lorrdienne dérapa plusieurs fois sur les graviers et les poussières du toit, en essayant de mettre le plus de distance entre elle et les cliquetis désagréables provoqués par les pieds du droïde qui essayaient eux de réduire la distance. Problème : à force de courir le long du toit, le bâtiment étant rectangulaire, elle allait bientôt arriver au bout. Oh, elle pouvait bien tourner en rond le long du toit pendant des heures, mais elle s’épuiserait bien plus vite qu’un fichu droïde. Vite vite vite une idée !

Trop tard. Le bord du toit était déjà là. Au-delà du parapet, un vide, puis un autre bâtiment. Trop loin. Impossible de sauter ! Tess n’eut d’autre choix que de bondir de côté, direction inverse à celle de ceux qu’elle souhaitait poursuivre. Merde alors.
Le souffle court, elle se dit qu’il n’y avait pas trente-six façons de se débarrasser d’un droïde. Il fallait l’abattre. Comment ? Elle n’avait comme arme que le poignard en phryk offert par Lana. Le genre de truc qu’elle ne se risquerait pas à abîmer sur une fichue machine. Ces objets-là étaient faits pour transpercer la chair bien tendre et résister aux sabres lasers, mais pas pour percer l’armure épaisse d’un droïde républicain. Encore heureux qu’il n’y en avait qu’un…
Bref, impossible de se débarrasser de lui dans un combat à la loyale. La seule idée qui lui venait, c’était qu’il fallait faire chuter cet engin dans le vide.

Tess plongea de côté pour se dissimuler derrière un garde-corps opaque au moment où des drones passaient bruyamment au-dessus d’elle, dans la direction des deux zouaves en collants. Apparemment, elle n’était pas assez importante. Faut dire, elle au moins n’avait pas eu la discrétion de canarder tout le monde avec des blasters lourds…
Mais bref, elle avait ses propres problèmes à régler tandis qu’accroupie contre le garde-corps, elle entendait les cliquetis des pas du droïde se rapprocher dangereusement.

Dans dix secondes, il apparaîtrait à côté du garde-corps et se tournerait vers elle en braquant son canon. Et en tournant le dos au vide.

Huit.

Si elle comptait sur toute sa masse (pas très impressionnante) elle pourrait peut-être le renverser.

Six.

Cinq.

Quatre.

Trois.


Les muscles de Tess se tendirent tandis que les yeux écarquillés, elle attendait qu’apparut le droïde.

Un.

A l’instant précis où la masse de métal surgissait, Tess bondit en laissant échapper un cri de rage.


[Jet de constitution pour se jeter contre le droïde et le renverser sans se défoncer la gueule elle-même. Lamentablement raté xD]


Le timing était parfait. La stratégie en revanche, pas trop. Elle se prit le canon de l'arme du droïde dans le ventre et pour une raison qu'elle ne comprit pas, il ne tira pas (sûrement n'avait-il pas prévu que quiconque se pendît à son cou à ce moment précis). La douleur et la position inconfortable lui firent aussitôt abandonner son projet et reculer, mains en l'air.

- Oh ! Pardon, vous étiez là ? C'est marrant je vous ai pas vu venir ! Ah ! Désolée j'ai eu peur avec tous ces tirs. Je ne suis qu'une pauvre civile innocente et...
- VOUS ETES EN ETAT D'ARRESTATION.
- Hein ? Ah non mais je ne suis pas avec eux, que l'on soit clairs. J'étais paisiblement en train de regarder le paysage quand ces deux-là ont surgi de nulle part, lourdement armés, et...
- VEUILLEZ METTRE VOS MAINS EN L'AIR ET NE PLUS BOUGER.
- Même les lèvres ? Nan parce que j'ai pas fini, faut que je vous explique...

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Une vapeur blanchâtre, surchauffée, s’échappe de la grille d’aération défoncée. Je grimace sous mon casque intégral. Même l’entre-cuisses d’une pute twi’lek après un soir de gang-bang n’aurait pas été aussi brûlante. Je pose la main sur le métal, la retire aussitôt en la secouant frénétiquement. Mais bon. Red a raison. Une fois à l’intérieur, les senseurs thermiques des droïdes seront paumés, incapables de nous localiser à travers le permabéton et l’acier des constructions. Je prends une profonde inspiration. Ça va pas être une partie de plaisir… Mais quand y faut, bah y faut ! C’est pas le moment de faire la chochotte, sur que Red se jette déjà dedans.

Bref, j’enjambe le rebord et me laisse tomber, pieds en avant, dans la cheminée. Le changement de température est violent mais supportable. Par contre… Rapidement… J’ai la sensation d’avoir posé le cul sur un barbeuk géant…. Je serre les dents. La silhouette de Red disparait rapidement sous les volutes… Putain, j’espère que ce machin va pas rétrécir d’un coup ! Sinon c’est le coup à finir coincé à l’intérieur en mode cuisson lente à la vapeur.

Par chance, la chute est rapide, sans imprévus. Une dizaine de secondes seulement. Sur ce coup on a du bol. Ou alors c’est Red qui a du nez. L’atterrissage est rude. Mes bottes percutent violement la tôle d’un conduit un poil plus large, horizontal celui-ci. Sous mon poids, l’acier se déforme. « Ch’kong » sonore qui se répercute en échos multiples. Pour la discrétion, c’est pas encore ça… Je me laisse tomber à quatre pattes, histoire de pouvoir progresser, avec le fion de la miss en premier plan. Héhé. Finalement, la vue n’est pas si mal... Pour le coup, la chaleur monte un peu plus dans mon calbut… Et comme je me balade en combinaison moulante, je me fais violence pour détourner le regard et penser à autre chose… Raaah. Berny ! C’est pas moment de sortir ton petit crâne tout chauve de ton col roulé !!! Mais à quoi penser quand un boule rebondi se trémousse à moins de trente centimètres de ton visage ?! Faut un truc dégeux j’sais pas… De la merde ? Ouais… Bof… Je sais ! HILDEGARDE ! Le visage de la vieille folle Jedi me saute à la gueule. L’espace d’une fraction de micro seconde j’essaye de l’imaginer nue. Brrrrr. Direct ça calme. Malgré la chaleur je frissonne…

D’ailleurs, en parlant de chaleur… Elle diminue rapidement. Faut dire : c’est les lois de la physique qui causent hein. Bah ouais, tout le monde sait que l’air chaud ça monte ! Comme ma bite derrière le popotin de la mercenaire, héhé. Bref. Enfin, après encore quelques défonçages de grilles en règle, on finit par déboucher à l’air libre. Méga bolée d’air frais. Je m’extirpe du conduit, sans aucune grâce, pour me laisser tomber au sol, en mode roulade chelou. Sous la combi moulante, mais peau est dégoulinante de sueur. Le vêtement synthétique me colle littéralement à l’épiderme. Je déteste cette sensation !! D’un bond je me redresse, tous les sens en alerte, les mains déjà posées sur les crosses de mes pistolets sagement rangés dans leurs holsters de cuisses. A part le hurlement du vent et les échos des émeutes à une centaine de mètres dans la zone verrouillée par la République, tout est tranquille. Je me décrispe. On a débarqué dans un renfoncement étroit entre deux bâtiments bien plus imposants, à l’abri des regards indiscrets. La tension retombe. Je souffle. On est au calme, pour le moment.

« Dire qui y’en a qui payent le SPA pour ça… »

Je retire mon casque, m’éponge la sueur dégoulinant de mon front d’un revers de manche. Mes cheveux rasés courts façon militaire sont trempés. Dans le corridor à ciel ouvert, les bourraques s’engouffrent en sifflant. L’air frais me fouette le visage. Regain de vigueur. Putain, on s’en sort pas si mal ! On forme un duo pas dégueu, elle et moi… Je n’aurais jamais cru prendre autant mon pied avec une gonzesse qui pèse deux fois mon poids haha ! Torsion de la nuque. Elle craque. Grande inspiration… Puis je renfile le casque, yeux déjà perdu dans l’observation de notre objectif. Un grand bâtiment rectangulaire, au milieu de cet océan de toits. Il est surmonté d’une immense antenne de com. Plusieurs flashes lumineux là-haut me happent le regard… Je plisse des paupières, incrédule… Des tirs de blaster ? Tout là-haut au sommet de la tour ?! Mais un autre mouvement, à la limite de mon champ de vision me fait vivement tourner la tête. A moins de trente mètres, une navette décolle, ses moteurs hurlent à nous en briser les tympans. Putain ça sent le décollage d’urgence complètement paniqué ! La seconde suivante, une tâche à peine visible apparaît à l’horizon… Et avec une célérité que mon œil est incapable de capter, le missile frappe l’aéronef de plein fouet…

L’explosion est tonitruante. Je me jette au sol, déjà chahuté par l’onde de choc. Putain de merde ! Qu’est-ce qui se passe ?! C’est quand même pas l’armée Républicaine qui… Je secoue la tête. Putain. Korgan, reste focus sur la mission bordel ! Les débris retombent lourdement tout autour de nous. C’est maintenant ou jamais ! Il faut bouger ! Je fais un signe de tête à Red, lui désignant du menton une passerelle rouillée permettant visiblement de rejoindre le toit suivant. Seul hic : ce passage est complètement à découvert. Mais là, tout de suite, je ne vois pas d’autre moyen simple d’approcher l’objectif… Et comme j’suis pas du genre à tortiller du cul pour chier droit…

« Parée ?! A trois… TROIS ! »

Je fonce, droit devant moi, mode sprint final. En trois enjambées, je saute sur la passerelle, qui grince sous mon poids. Chacun de mes pas m’arrache des grimaces. Ces grincements sont si tridents qu’ils vous en défriseraient les poils du fion ! Je ne regarde pas en bas, histoire de ne pas penser au vide au-dessous. La traversée prend exactement cinq secondes. Pas une de plus. Arrivé sur l’autre toit, je me jette derrière une cheminée rectangulaire, me fondant dans son ombre, déjà un flingue en main, prêt à faire feu. Je scrute l’horizon, couvre Red qui me rejoint. Mon cœur bas à trente milles parsec par seconde, tous les sens en éveils. Je reste ainsi, figé, encore quelques instants, pour m’assurer que rien ne nous suit. Et effectivement : rien ne nous suit. Je me détends et fait :

« Au moins ces saloperies de droïdes nous ont lâchés les miches. Faut espérer que les deux zigotos de tout à l’heure les occupent encore quelques minutes. »

Sans sortir de mon couvert, je recherche un nouveau passage. Cet immeuble, carré, n’est relié directement à aucun autre, excepté celui d’où l’on vient. A gauche et à droite, les précipices sont bien trop larges pour que l’on tente quoi que ce soit… Mais en face… Le bâtiment fait deux étages de plus. Un vide de trois bons mètres nous sépare d’une baie vitrée crasseuse percée dans la façade verticale, lisse. Je la désigne du doigt.

« On saute, on passe au travers. Une fois à l’intérieur… On improvise. »

Clair que c’est pas le plan du siècle… Mais bon, vu le contexte et les enfoirés de robots dans notre dos qui pourraient balayer toute la zone pour nous retrouver, je me dis qu’on n’a pas le choix. De toute façon, on trouvera bien un escalier quelque part pour remonter non ?! Galant comme je suis, putain ouais j’suis un mec en or hein, je termine le breif éclair par un :

« Couvre-moi. Péter des trucs, c’est… heu... mon truc. »

Bouffer des éclats de verre, ça me connait ! Même qu’une fois… C’était sur Artorias, j’en ai même pris tellement dans le fion que les médecins militaires ont dû m’amputer le colon pour m’en mettre un artificiel. Depuis, fini les soucis d’hémorroïdes. Je vais quand même pas me plaindre ! Bref. Je bande les muscles de mes jambes… Prend une profonde inspiration… Et fonce ! Une, deux, trois enjambées… Ma botte droite prend appuis sur le petit muret qui sert de parapet… Et je m’élance dans les airs, épaule en avant, façon défonçage de ligne défensive au Huttball.

Le choc est rude. La baie vitrée vole en centaines d’éclats aussi tranchants que des lames de rasoirs. La peinture du mon casque s’ébrèche de toute part… Ma combi se déchire, la peau au-dessous lacérée d’entailles plus ou moins profondes. Ça pisse le sang. J’écrase lourdement sur un sol dur et froid, presque entièrement enseveli sous les débris de verre. Je secoue la tête, sonné, puis me relève péniblement…

Pour me retrouver face à face avec une trentaine de personnes, les yeux aussi énormes que mes burnes, mâchoires décrochées. Après tout ce bordel, ce silence est presque douloureux. Ils sont là, recroquevillés dans des coins pour certains, d’autres à moitiés planqués sous leurs bureaux, figés, statufiés, comme en état de choc… J’me dis : si y’en a un qui se met à hurler, on est grillé… Alors, sans même vraiment réfléchir, je réagis à l’instinct. Je beugle feignant la panique :

« Putain ! Vous avez vu ?! Ils sont complètement tarés ! Ils ont fait péter une navette pleine de civils ! Ils tirent sur tout le monde ! Faut pas rester ici ! On va tous crever ! Faut… Faut pas… »

[Jet de charisme pour leur transmettre ce sentiment de panique – Réussite]

La réaction est immédiate. Je suis coupé dans mon laïus faussement paniqué par des hurlements stridents. C’est la débandade. Ceux qui tenaient encore des documents, classeurs ou autres objets divers et variés les balancent en l’air, s’enfuient vers les niveaux inférieurs. La rumeur s’amplifie à mesure que la panique gagne les autres étages. En quelques secondes seulement, tout le bureau est vide. Plusieurs feuilles volantes emportées par le mouvement retombent lentement en oscillant, avec un rythme quasi-hypnotique. C’est ce que j’appelle la beauté poétique de l’apocalypse.

Rapide état des lieux. Réflexe de survie rudimentaire : connaitre son environnement immédiat pour réagir avec efficacité. Je viens d’atterrir dans les locaux d’une société dont les employés se sont retrouvés bloqués par les cordons militaires républicains. Open-space blindés de bureaux eux-mêmes blindés de tout un tas de documents ou autres fournitures des plus classiques. Comme ça, au pif, j’dirais que ça sent la société d’import-export. Dans tout ce bordel, ce que je remarque, c’est une porte battante laissée entrouverte, par de-là laquelle une cage d’escaliers permet probablement de rejoindre les autres niveaux. Je me retourne, non sans avoir empoigné un flingue. On n’est jamais trop prudent… Puis je fais signe à Red de me rejoindre.

« La voie est libre ! »
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Le sentiment de sécurité, c’est une vraie saloperie ce truc. Déjà, parce qu’un organique, il n’a pas les perceptions d’un putain de droïde, ni ses senseurs. Du coup, ne plus les avoir en visuel, ça veut plus ou moins rien dire, n’ont pas besoin de nous ‘voir’ eux pour savoir où on est. Pis, le sentiment de sécurité, ça fait faire des conneries. Rester vigilant, avancer en catimini. Gonzy se refait une beauté, ils sortent de l’étroit défilée de murs dans lequel ils sont tombés. Un nouveau paysage maritime s’offre à eux, toujours le même chaos de taules et de permabéton. Comme surgissant du fond des eaux, un énorme poisson-navette hurle et crève la ligne d’horizon, jetant sur les alentours un halo orange puis bleu ionique. Sa course folle commence à peine qu’une roquette vient à sa rencontre. Alors que Gonzy se jette au sol, Red a tout juste le temps de se planquer derrière un cube de béton, des débris volent dans tous les sens. Si il y a des survivants, ils ne le resteront pas longtemps et soupireront dans les débris et les flammes. Comment la situation a-t-elle pu partir en vrille si vite ?

Par transmission,« Rassure-moi, Gonzy-chéri, c’est pas la République qui vient d’éclater une navette civile en fuite ? »

Un geste de main suffit en guise de réponse : il en sait pas plus qu’elle mais il est pas moins inquiet. Il lui indique ensuite un chemin à suivre, rapidement, un ramdam pareil, ça va forcément attirer l’attention. Go ! go ! go !

« Au moins ces saloperies de droïdes nous ont lâchés les miches. Faut espérer que les deux zigotos de tout à l’heure les occupent encore quelques minutes. 

– Reste aux aguets, c’est pas parce qu’on les voit pas qu’ils nous ont perdu. Ces mécaniques ont bien plus de sens que nous. »

Les cons, ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît ; et Gonzy, mah quel formidable con il fait ! Déjà, Red, elle voit pas bien l’intérêt pour lui de passer à travers la fenêtre alors qu’elle, elle peut pas saigner ni des bras, ni jambes, mais soit ! De toute façon, elle a pas le temps de lui signaler sa connerie, il est déjà parti s’écraser la gueule dans le verre, rouler-bouler, pisser le sang comme un premier jour de règles. Sitôt qu’il a fait place nette à l’intérieur, Red le rejoint tout en bond et en rire.

« Qu’est-ce que ça peut être con un employé de bureau… Enfin ! Prends-le temps de panser tes balafres, j’vais essayer de craker la sécurité ; si on se retrouve à de voir faire sauter toutes les portes, on va perdre un temps fou et je préfère éviter de laisser nos gueules sur les éventuels holocams’ de l’endroit. »

C’est pas difficile pour elle de trouver un terminal, maintenant, fau réussir à prendre le contrôle de l’ensemble dans un temps record – sachant qu’ayant choisi leur building au hasard des élans suicidaires de Gonzy, elle pourrait aussi bien s’attaquer au réseau du ministère de la Défense local sans le savoir.
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-= Jet de Caractéristique • Intelligence • Dé de Difficulté 4 =-

Cracker le réseau rapidement, introduire un time-loop dans les caméras et ouvrir les portes en un temps record.

Résultat du Jet •
Echec
-

Merde, merde, merde, merde ! Pourquoi fallait qu’ils tombent sur la seule entreprise dotée d’un informaticien capable de se sortir les doigts du cul ! Elle finit par régler la question avec un coup de poing rageur dans le terminal qui se met aussitôt à vomir des étincelles.

« Fais chier ! Putain ! … Respire, Red, respire. Un… deux… trois… Bon, Gonzy-chou, t’as compris, j’ai merdé, va falloir qu’on laisse nos gueules partout sur les bandes et pas sûr que les patrons apprécient. Bon, faut qu’on bouge vite, on saura certainement trouver une fenêtre depuis laquelle se jeter dans les étages. J’ouvre la voie. »

Bon, par chance, y a quand même pas quarante portes et sa lame laser arrive à bout assez facilement des verrous mais ils ont quand même perdu du temps et ça fait chier. Ils arrivent enfin, trois étages au-dessus, devant une grand baie vitrée qui donne sur la mer toiturée. Désert. Plutôt que de laisser Gonzy s’abimer encore, elle donne un large coup de laser en travers de la vitre qui s’effondre en éclats de verre.

« Maître Gonzales, je vous en prie. »
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Spoiler:


- Je fais partie de la garde républicaine de la vice-chancelière en personne ! s’énervait Tess en gardant les deux mains bien ouvertes levées en l’air de part et d’autre de ses oreilles. Si vous me laissez faire, je peux vous montrer mon badge…

Explosion dans les airs. Tess sursauta, le droïde fut submergé par ses capteurs une seconde. Suffisant pour Tess pour se jeter sur lui comme une folle en évitant, cette fois, soigneusement le canon de l’arme. La machine tangua, émit des sons électroniques confus avant de basculer subitement par-dessus le parapet.
Tess se pencha pour suivre la chute du droïde des yeux. Il s’écrasa plusieurs mètres plus bas dans un fracas tonitruant. Des pièces de métal volèrent sous le choc, et la jeune lorrdienne eut envie de lui crier des obscénités mais ce n’était pas le moment de se faire remarquer de ses petits copains… Du regard, elle chercha alors ce qui avait provoqué cette pertinente diversion : dans le ciel, il y avait une tâche noire de fumée et de débris incandescent portés par le vent. Visiblement, une navette venait de payer cher sa tentative de fuite… Ils y allaient pas de main morte, l’armée républicaine ! Ce S’orn devait être vraiment super sérieux quant à cette opération… Elle repensa à la face de crapaud quand elle avait voyagé avec lui et Lana sur Bilbringi. On n’aurait pas dit alors qu’il pouvait être si pugnace ! Il était peut-être pas si vieux et puant, finalement…

Bref, maintenant qu’elle avait recouvré un brin de tranquillité, il fallait qu’elle retrouvât la trace des deux acrobates en collants. D’un pas de course léger et silencieux, elle revint sur ses pas, se dissimulant dès qu’elle sentait que les droïdes à la poursuite des intrus pouvaient la repérer. Elle se mit à les suivre – ils étaient la meilleure piste qu’elle avait pour le moment…
Les machines avaient rejoint un toit et s’étaient regroupés autour de quelque chose que Tess ne pouvait percevoir. Et puis, soudain, ils tournèrent tous la tête dans une direction, opposée à celle de la lorrdienne. Avaient-ils retrouvé la trace des individus ? Un bruit, une alerte ? Peu importe ce qui les avait ainsi interpelés, le troupeau de droïdes se lança à l’assaut d’un toit suivant, sans un regard en arrière. Tess fut satisfaite de constater qu’aucun d’entre eux ne s’inquiétait de leur petit copain disparu.
Dès que la voie fut libre, Tess se remit à courir.

Il lui fallut plusieurs minutes pour parvenir au pied d’une échelle complètement cramée par les tirs. A certains endroits, la paroi du mur fumait encore. Nos deux acrobates étaient vifs, mais pas vraiment discrets. Ils laissaient de gros cailloux derrière eux et Tess n’avait donc plus qu’à remonter leur piste… Sans savoir si cela allait apporter quoique ce fût d’intéressant, mais qui ne tente rien…

Après plusieurs essais, la jeune femme parvint enfin à se hisser sur le fameux toit qui avait accueilli les acrobates quelques minutes plus tôt. Après avoir vérifié qu’aucun droïde n’était resté en arrière, Tess alla s’intéresser à l’endroit où toutes les machines s’étaient penchées… C’était une bouche d’aération, ou quelque chose du genre. Une légère fumée s’en échappait et Tess comprit que les individus étaient passés par là, mais que les droïdes ne les avaient pas suivi en raison de l’étroitesse et de la chaleur…

- Bon, s’ils l’ont fait, je dois pouvoir le faire aussi, non ?

En tout cas, elle n’avait plus rien à perdre. La jeune lorrdienne prit son courage à deux mains et se laissa glisser dans l’étroite ouverture…


[Jet de constitution pour résister à la chaleur ; encore un super fail xD]


Tess atterrit dans une espèce d’affreux toboggan surchauffé. La chute ne dura que quelques instants, mais elle crut que toutes ses tripes essayaient de sortir par tous les moyens de son corps. Elle atterrit sur les fesses en glapissant de douleur. Lorsqu’elle tâcha de se relever, par réflexe de fuite, tout ce qui l’environnait (les tuyaux, les parois de métal, les voyants rouges qui clignotaient et les volutes de vapeur) se mit à tourbillonner étrangement.

Elle retomba à quatre pattes, puis à plat ventre, et perdit connaissance.

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Frénétiquement, je ma gratte l’avant-bras. Saloperies de coupures… Putain, parfois j’me dis que je suis un peu trop… con. Genre j’agis avant même de réfléchir. Intérieurement je peste. Ouais, on va dire que je suis pas de super humeur, là tout de suite… Alors lorsque la miss dégaine sa lame laser pour découper la vitre, je le prends comme une attaque personnelle. Du genre : t’as vu, j’suis carrément moins conne que toi. C’est peut-être pas faux… Mais bon ! Bref. Je grogne, lâche un machin du genre :

« Découper, c’est tricher… »

Je lui fais un signe de tête, pour qu’elle dégage de mon passage. Je m’approche du précipice, grimace… Saloperies de coupures, putain de merde ! Faut dire, le scotch n’arrange rien ! Ouais, mais voilà, j’ai pas eu le choix : j’ai fait avec les moyens du bord… Pendant que Red s’excitait pour rien sur la console de sécurité, j’ai fouillé pratiquement tous les bureaux de l’open-space. Et j’ai rien trouvé de mieux qu’une douzaine de rouleau de scotch... Que je me suis déroulé rapidos autour de l’avant-bras et des jambes pour stopper les saignements. Et clairement : ce qui fait le plus mal, c’est pas les coupures… Non, c’est d’imaginer le moment ou je vais devoir arracher tout ça, et en y laissant mes poils au passage… Brrr… Bref. Mes gros doigts se posent sur la découpe lisse dans le verre. Elle est encore chaude. Une lame laser hein ? Va falloir que j’ajoute ça sur la liste des gadgets à faire monter sur ma prothèse d’avant-bras ! Mais rapidement un mouvement, sur le toit d’en face, m’attire le regard. Quelque chose bouge. Chromé, brillant… Oh Putain ! Je me jette au sol, beuglant :

« A terre ! »

La seconde suivante, un laser bleuté me frôle la tête. Je roule sur le côté, plonge derrière un bureau que je renverse aussitôt. Un véritable déluge nous arrose. Si les premiers tirs traversent le verre en n’y laissant qu’un trou carbonisé, rapidement les verrières cèdent sous leur propre poids, dans un torrent d’éclats aussi coupant que des lames de rasoirs.

« Ils nous ont retrouvés ! Ces enfoirés de droïdes de mes deux ! »

Flingues en main, je passe fugitivement la tête de mon couvert déjà criblé d’impacts fumants… Je manque d’y laisser mon visage… Ils sont trois. Alignés comme de bonnes petites machines de mort parfaitement programmées. Elles nous arrosent sans discontinuer… Et je pige direct le stratagème… Tir de suppression ! Et s’ils tentent de nous clouer sur place, c’est pas pour faire mumuse avec nos nerfs… Non… C’est que d’autres de leurs copains sont en train de nous contourner, pour nous prendre à rêver ! Raaah.

« C’est un piège ! »

Même un général Mon Calamarien n’aurait dit mieux. Notre seule chance : quitter au plus vite l’édifice…

« Putain, je déteste dire ça, mais… Faut qu’on recule ! »

Je me redresse, tête dans les épaules, et fonce à toute berzingue en direction de notre point d’arrivée. L’ennemi ajuste rapidement sa visée. Une autre baie vitrée vole en éclats… Les lasers s’écrasent sur les murs, le mobilier. A chaque impact, ce sont des morceaux de feuilles enflammées, des pots de crayons éclatés, les touches arrachés de plusieurs claviers éventrés, qui nous retombent dessus… Je tends le bras, presse la détente pour leur opposer un semblant de résistance. Plusieurs tirs me frôlent, je me jette à terre, souffle court.

« On y est presque ! »

Je désigne du canon de mon arme, la double porte menant vers la cage d’escaliers. Elle est restée entrouverte, après que Red en ai découpé le verrou. C’est notre seule issue… Ou du moins, la seule accessible.

« Prête ?! »

Pas besoin d’en dire plus. Elle comme moi sommes des pros. On sait ce qu’on a à faire. Point barre. Je m’accroupis, muscles des jambes bandées. Et lorsqu’elle me donne le signal, je bondis en avant. Dans mon dos, je la sens bouger, tirer dans le tas pour distraire l’attention des droïdes. Moi je fonce. En moins de trois secondes, mon épaule s’écrase lourdement contre la lourde porte anti-feu. Elle s’ouvre avec fracas, manquant de sortir de ses gonds...

Et je me retrouve nez à nez avec une de ces saloperies de droïde militaire. Oh putain ! Je me laisse tomber en arrière, termine ma course façon glissade entre les jambes du droïde qui frappe dans le vide, à l’endroit exacte ou aurait dû se trouver ma tronche. Son bras mécanique, terminé par le canon d’une arme de beau calibre, fend l’air en un sifflement, s’explose contre la porte déjà malmenée. Le métal cède, s’éventre, plus de la moitié de son bras passe au travers. Moi, je roule, je me redresse d’un bond. Volte-face, les deux flingues bien en main… Et l’arrose copieusement, index vissés sur les détentes. Le machin tente de se retourner, pour répliquer… Mais il secoue frénétiquement son bras, incapable de l’extraire de la porte défoncée. Mes lasers s’écrasent sur sa plaque de blindage dorsale. L’alliage vire au rouge, sans pour autant le traverser… Chiotte, avec une arme lourde je l’aurais découpé cet abruti de droïde… Mais là, juste avec deux pauvres flingues… Raaaah… Cette terrible sensation d’être mal outillé... Des cliquetis inquiétants me font réaliser l’urgence de la situation. D’autres tas de boulons sont en approche… Et vu le bordel qu’ils font, c’est sur une bonne demi-douzaine avec lequel il va falloir compter ! Merde ! Il est temps de passer aux choses sérieuses…

Je range mes pisto-blaster, bondis. La droïde parvient enfin à se libérer. Il se retourne, frappe derrière lui… Mais une fois encore, ce n’est que le vide qu’il trouve. Je suis déjà sur son dos, une main passée au travers de sa gorge, l’autre, la cybernétique, qui tambourine sur son blindage dorsal devenu pareil à la surface d’une lune couverte de cratères. Il tente de m’atteindre… Mais ses bras ne sont pas prévus pour ça. J’suis comme qui dirait dans son angle mort héhé. Le l'alliage se déforme encore plus sous mes assauts. Une jointure étanche lâche... Je parviens à glisser les doigts dedans. Le droïde pige alors seulement le sens de ma manœuvre. Il se débat, tourne sur lui-même dans l’espoir de me désarçonner. Mais c’est déjà trop tard. D’un coup sec, j’arrache la plaque, elle tombe lourdement au sol… Puis, sans perdre la moindre seconde, je plonge la prothèse dans le tas de composants internes… Et déclenche mon mini lance-flammes. La gerbe bleutée dévore ses entrailles devenues qu’un tas de cartes carbonisées, et de fondus. Dans un ultime soubresaut, il parvient à me faire lâcher prise, je m’éclate au sol. In extremis, je roule sur le côté… Il s’écrase au sol, juste à côté…

Mais pas le temps de souffler. Déjà ses potes rappliquent. Je me relève, passe la tête par-dessus la rambarde des escaliers. Ils sont juste à l’étage au-dessous ! L’un deux lève son bras, tire. Je recule, le laser frappe le plafond juste au-dessus de ma tête. Merde de merde ! Faut que je m’en débarrasse… Parce que pendant ce temps, Red est toujours coincée dans les bureaux, sous le feu des trois autres en poste sur les toits. Sûr que je pourrais me tirer, la laisser là… Mais putain, c’est pas mon genre. Et comme on dit : à situation con, solution con. J’sais même pas si c’est un vrai proverbe… M’enfin. Je recule, yeux rivés sur la carcasse du droïde que je viens de zigouiller… Et une idée me saute à la gueule… Héhé.

[Jet de force pour soulever les restes du droïde, et les balancer dans l’escalier - Réussite]

Putain qu’il est lourd l’enfoiré ! Merde ! Je m’accroupis, parviens à la décoller du sol, de quelques centimètres à peine… Mâchoires serrées, yeux mi-clos. Les veines de mon visages doublent de volume, manquent de péter. Chiiiiéééééé. Je me relève, péniblement. Mes genoux craquent dans un bruit sec, mais tiennent le choc. Enfin, je fais un pas en avant, puis deux… Et au moment même ou la tête de l’une de ces saloperies émerge de la cage d’escaliers, je laisse tomber mon paquet… Celui-ci, entraîné par son propre poids, dégringole de la première marche, puis de la suivante. Il prend rapidement de la vitesse, fauche ses potes au passage. Le premier perd l’équilibre, tombe sur son copain derrière… Et ainsi de suite. Dans le jargon c’est ce qu’on appelle l’effet boule de neige héhé. Sacré bordel. La demi-douzaine de ces saloperies mécanisées dévalent ainsi plusieurs étages, s’empalent les unes sur les autres, s’encastrent dans les murs, arrachant au passage marches et rambardes. Mais je ne me perds pas en observations inutiles. L’urgence c’est de sortir Red de là… Elle est toujours sous le feu ennemi. Je lâche, dans le comlink :

« Red ? Toujours entière ! Ne bouge pas, je vais faire diversion pour que tu sortes de là… J’ai eu une sorte de… heu… Contre-temps. Je te raconterai ça plus tard… »

Quatre à quatre, je gravis les marches pour remonter d’un niveau. Je déboule dans un palier strictement identique au précédent, excepté le numéro gravé à côté de la double porte battante. « 18 ». Je me précipite sur la poignée. Croise les doigts de mon autre main… Et putain, j’exulte intérieurement lorsque celle-ci tourne sans la moindre résistance… Elle n’est pas verrouillée ! YEAH ! Enfin un peu de bol dans cette galaxie de merde ! Je l’ouvre, me précipite dans la pièce plongée dans une semi-pénombre faute de néons allumés au plafonds. Face à moi, encore des baies vitrées... Mais cette fois, les locaux sont presque vides, le sol couvert de poussières. Au milieu trônent trois bureaux. Rien de plus. Je fonce en direction des fenêtres. Comme escompté, elles donnent exactement sur le même toit, en contrebas. Ce n’est plus trois, mais cinq droïdes qui tirent sans discontinuer pour clouer Red au sol. Même si j’ai réussi à retarder l’arrivée des renforts, mon petit doigt me dit que d’autres sont déjà en route. Pas de temps à perdre. Je recule, pose mes deux paluches sur l’un des bureaux… Puis je pousse de toutes mes forces. Ses pieds grincent sur le sol.

« MAINTENANT ! »

Je hurle ces mots à l’instant même où le bureau traverse la baie vitrée. Il chute, s’écrase, se fracasse sur l’un des droïdes. Les autres reculent, analysent en une fraction de seconde la marche à suivre. Eliminer la menace la plus dangereuse… Ils lèvent leurs armes et me retournent un peu nourri. Je me jette au sol, roule, puis détalle au pas de course en direction des escaliers. Les lourdes bottes de Red claquent déjà dans la cage d’escaliers. Je beugle par-dessus la rembarde :

« On monte ! »

J’ai comme un arrière-gout amer au fond de la gueule. Putain, ca pue le piège à rat. On est coincé dans l’immeuble, les étages inférieurs sont déjà occupés. Nous reste plus qu’une solution : monter. Mais une fois tout là-haut ? Que faire ? Les édifices autour sont plus petits. Déjà que bondir de la baie vitrée découpée par Red représentait un sacré saut… Une fois sur le toit, il nous sera impossible de nous échapper aussi facilement. Merde. Pas le temps de penser à ces conneries, chaque chose en son temps.

On monte ainsi, au pas de course, cinq ou six étages, je perds le fil. Dans notre dos, les cliquetis des droïdes ont repris de plus belle. Ils sont à notre cul. Enfin, après le passage d’une ultime porte, on déboule sur le toit du gratte-ciel. Aucun échappatoire… Je me retourne, cherche n’importe quoi d’utile des yeux. Plus par réflexe que par nécessité je fais :

« Aide moi, on va barricader la porte pour les ralentir. »

Ca va vraiment pas les retenir longtemps… Sans parler du fait qu’ils peuvent tout autant passer par une fenêtre pour terminer leur ascension par la façade de l’immeuble. Mais bon. Pendant qu’on se démerde pour bloquer la porte avec toute la merde qu’on peut trouver, je cogite grave…

Au somment de ce toit s’élève une tour d’une bonne dizaine de mètres de haut… Le genre de tour composées de poutres métalliques rivetées les unes autres, bardées d’antennes, de parabole… A mi-hauteur, deux impressionnants câbles haute tension se balancent tranquillement au rythme des bourrasques de vent. Je les suis du regard… Ils foncent droit vers… vers un autre immeuble, juste à côté de notre objectif. Ce fameux immeuble est genre une sorte d’énorme transformateur, ou bien une centrale de production d’énergie, qu’en sais-je… Juste que comme une putain d’énorme araignée, il se trouve au centre d’une toile de câbles haut-tension que courent jusqu’aux immeubles les plus proches. Un réseau rudimentaire, mais qui pourrait bien nous sauver la vie…

Mes yeux se reposent sur l’antenne juste au-dessus de nos têtes. Il nous faudrait l’escalader… Et une fois au niveau des câbles…

« Red… Tu vas encore me traiter de con… Mais j’ai une putain d’idée… »

Je lui désigne le câble qui passe à dix bons mètres au-dessus de nous.

« On monte la-haut… Et avec les filins de nos grappins, on s’improvise une descente façon tyrolienne, héhé. »

Mon index pointé suit le cheminement des câbles tendu jusqu’à leurs aboutissants. Evidemment. Y’a trente-deux milles raisons pour lesquelles ce plan pourrait foirer, dont la moitié conduisent à notre mort… Mais voilà. C’est ça ou abandonner. Et putain, c’est pas mon genre d’abandonner !

« Reste juste un problème… J’imagine que les câbles sont sous tension… Faut qu’on trouve un moyen de couper le jus… »

Mais à peine ai-je prononcé ces paroles que la solution apparait déjà. Au pied de la tour, je remarque une sorte de casemate en perma-béton, bardées de symboles du genre « méga danger de la mort qui tue, ne pas approcher ». J’suis pas un expert en électricité… Mais j’suis assez malin pour piger que toute installation dispose de commandes pour les stopper. Y’a toujours un bouton « OFF » quelque part ! Je fais signe à Red, fonce en direction de celle-ci. Le cadenas qui verrouille la porte ne résiste pas longtemps à la lame laser de la mercenaire… A l’intérieur, plusieurs panneaux de commandes dont je ne pige quedal… Mais mes yeux se posent sur THE truc qui marche à chaque coup : un putain d’énorme bouton coup-de-poing rouge. Ma grosse paluche s’écrase dessus.

Crissement du métal, grésillements électriques. Un truc se passe au somment de la tour. Je ressors de la casemate, lève les yeux au ciel. L’énorme sectionneur tout la haute vient de s’ouvrir, coupant le jus sur toute la ligne. Je lâche un putain de sourire satisfait. Quand y’a pu qu’a…

« Le dernier en haut est une bite molle… »

Je me précipite vers le pylône le plus proche, entreprend d’escalader la tour aussi rapidement que possible. A peine avons-nous gravis la moitié, que les tirs reprennent. Plusieurs nous frôlent. Les droïdes restés sur les toits adjacents nous ont à nouveau dans leur ligne de mire. Mais la distance rend leur visée imprécise. Pas le temps de s’en inquiéter de toute façon. Bref. Après de longues minutes d’escalader… Je m’avoue vaincu. Red est montée bien plus rapidement que moi… Foutus membres mécaniques qui ne ressentent aucune fatigue. Du coup je lâche, avant même qu’elle n’ait eu le temps de l’ouvrir :

« Ok… Ok… T'as gagné… »

Trèves de conneries. Je déroule le filin de mon grappin, le passe par dessus le câble le plus proche... Puis me l’enroule autour du bras… Paré pour le grand saut… D’ici la vue est époustouflante. Le vent hurle dans nos oreilles. Le câble se balance lentement de gauche à droite… Merde, ça va être une sacrée descente… Je prends une grande inspiration... Et je me jette dans le vide...
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Non seulement ils se comprennent sans se parler mais en plus ils sont au moins aussi givrés l’un que l’autre. Sur le coup, on saurait pas dire si c’est pour le pire ou pour le meilleur. Bon, elle a douté quand même un instant lorsqu’il a fallu qu’elle tienne le couvert pendant cent douze ans alors que cinq méca-démons lui giclaient tout ce qu’ils pouvaient au visage – ça a pas été du tout propre. M’enfin ! La chose a été vite oubliée, entre les courses dans les cages d’escaliers, les refuges trouvés en haut des toits, les barricades levées comme autant de Zeltrones pas bien farouches… Clairement, y a longtemps qu’elle s’est pas amusée comme ça. Et quoi encore ? Monsieur veut faire la course à la grimpette ? … Mais quelle naïveté… Faut dire, avec un corps mécanique et des semelles magnétiques, pas besoin d’assurer trop les prises et les bras s’échauffent à peine. Pas besoin de la commenter, sa victoire apparaît immédiatement éclatante au malheureux Gonzy.

« Ok… Ok… T'as gagné…

– Ne t’inquiète pas, tu n’es pas le premier que je surprends »

Sur le coup, il risque de douter un instant de l’avoir vu mais le masque de Red vient bel et bien de lui faire un ‘clin d’œil’ en éteignant l’un de ses deux yeux avant de le rallumer – un p’tit truc qui la fait pas mal marrer. Ne reste plus qu’à se jeter dans le vide et espérer que les lignes soient suffisamment entretenues par leurs propriétaires pour ne pas lâcher sous leur poids… C’est sans compter sur les ravages en termes d’entretien de la privatisation des biens. Bon, en même temps, ils ont le temps de faire les trois-quarts du chemin et ça n’est qu’arrivé à la fin que les vibrations, les mouvements imprimés par le vent et les kilos réunis de nos deux comparses finissent pas entraîner la rupture du câble qui aussitôt les entraînent dans une chute vertigineuse. Par miracle, l’un et l’autre parviennent à attraper l’acier qui, déjà qu’il entame la peau synthétique de Red, doit certainement bouffer la main de Gonzy. Vent, arc-de-cercle, force centrifuge et… PAF ! La voilà qui passe à travers une baie vitrée opaque deux étages au-dessous de Gonzy, plus haut sur le câble. Rouler-boulet qui finit en glissade sur un sol moquetteux. Si elle n’avait pas eu son masque, elle aurait certainement eu la moitié de la gueule brûlé par les frottements. Le choc est rude, il lui faut un instant pour réaliser qu’elle est pas morte, déjà, puis pour prendre pleinement conscience du lieu dans lequel elle se trouve. Une chambre, plutôt luxueuse sans être tape-à-l’œil. Sur le lit, une Togruta est recroquevillé contre le mur, cachant sa nudité avec un simple drap, et la regarde les yeux écarquillés, saisit par la stupeur. Faut que Red réagisse avant qu’elle rameute la troupe ! Aussitôt, histoire de se donner un visage plus amical – un visage tout court en fait – elle retire son masque et sourit gentiment à la madame.

« Euh… Désolée d’arriver comme cela, je suis pas du tout là pour vous faire du mal et je voulais vraiment pas détruire votre fenêtre ni saccagé votre intérieur mais dehors… C’est la folie, m’dame, et j’ai pas eu le choix, tout l’monde devient fou, j’ai fui, j’vous en prie, vous mettez pas à crier… »
-
-= Jet de Caractéristique • Charisme • Dé de Difficulté 3 =-

Essayer d’éviter une crise d’hystérie de la madame qui ne manquerait pas de rameuter du monde.

Résultat du Jet •
Réussite
-
Une… deux… trois… Quatre secondes se passent sans que la dame ne se mette à hurler. Red lui sourit de plus belle et reprend.

« Merci, m’dame, j’vois qu’en plus d’être fort jolie vous êtes également fort bonne. Vous pourriez juste me dire par où je peux sortir de chez vous, s’il vous plaît ? »

La dame en question fait signe qu’elle est d’accord, bien qu’avec un peu d’hésitation, et attend sans bouger. Red bug un instant avant de comprendre qu’elle attend simplement qu’elle se retourne pour pouvoir sortir de son lit et se passer quelque chose de plus habillé comme… Une robe de chambre en soie tout ce qu’il y a de plus sexy ; nue, elle aurait peut-être été moins craquante, m’enfin ! Elle se plaindra pas des douceurs que le destin peut déposer sur son chemin. Suivant docilement son hôte, elle atteint finalement la porte de l’appartement qu’elle ouvre en vérifiant le couloir : vide.

« Bien, surtout, madame, gardez votre porte fermée et baisser les volets de votre appartement, branchez-vous sur les informations et attendez des qu’on vous dise que la situation est de nouveau sûre, hein ? J’voudrais pas qu’un minois comme le vôtre se retrouve abîmé. »

Elle sourit d’autant plus qu’elle arrive à tirer une petite rougeur sur les joues de la ravissante togruta. Elle la salue une dernière fois, la remercie, enfile de nouveau son masque et s’enfonce dans les couloirs toujours déserts à la recherche d’un ascenseur ou d’une cage d’escaliers.

« Gonzy-chou, tout va bien de mon côté, je suis retombé deux étages en-dessous de toi, me semble, quelle est ta situation ? »
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Tess est bientôt rattrapée par les droïdes, qui ont perdu de vue Gonzales et son amie...

Korgan Kessel & Runya Hen'du remportent la course.
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