Le Masque de la Force
Le Masque de la Force
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La navette de Lana Anthana se pose sur le quai de la station de Pakuuni en trombe. Aussitôt, la vice-chancelière en descend et ordonne qu’on l’amène au plus vite au commandant chargé des opérations de sécurité. Elle veut savoir ce qui se passe, et vite ! De ce qu’elle a compris, l’endroit a été complètement verrouillé par les autorités pour démanteler un réseau criminel dont le Ministre S’Orn lui certifie qu’il est de la plus haute importance, car il servirait à des impériaux pour infiltrer la République. Mais alors, pourquoi a-t-on vu des Jedi dans cet endroit ? Et qui s’est chargé de faire sauter ces décharges pour faire fuir les personnes ? C’est un véritable imbroglio qui s’est produit, mais elle va vite le démêler. Avec ce qui est en train de se produire sur Dathomir et Dubrillion, elle n’a pas de temps à perdre !

Les soldats la conduisent vers le bâtiment principal, où elle est rapidement rejointe par un nouvel arrivant… Un Maître du Conseil. Tiens tiens, peut-être aura-t-il des réponses quant à la présence des Jedi… En attendant, elle va demander à ce que tout ce petit monde soit purement et simplement arrêté, le temps de gérer la situation.
Un soldat passe le relai à une jeune femme bien vêtue, certainement une responsable de la diplomatie de Pakuuni, et tous trois s’engouffrent dans un ascenseur.

Celui-ci s’élève, et… s’arrête. Le Jedi et la vice-chancelière se regardent, la femme se retourne vers eux.

- Bonjour, je suis Pandore, dit-elle, rayonnante. Il va falloir que nous nous mettions d’accord sur certains points avant d’aller plus loin, je le crains. Profitons de ce petit incident pour convenir d’un accord, voulez-vous ?

Le Jedi et la vice-chancelière restent coi un moment, avant de comprendre : tout ceci a été purement et simplement mis en scène ! A quoi cette Pandore joue-t-elle ?! A quel accord devraient-ils parvenir au juste ?



Seuls les joueurs Lana Anthana, Saï Don & Assya Asharaya peuvent intervenir dans ce sujet. S’agissant d’un RP de stratégie, vous serez départagés sur la qualité d’écriture de votre RP, la pertinence, l’originalité et le réalisme de votre argumentation et de vos propositions ainsi que votre fair-play vis-à-vis de vos adversaires.
Ordre de post : Assya – Lana - Saï.
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La Galaxie était secouée par de terribles événements que Pandore suivait avec attention. Elle n’avait pas eu l’intention d’envoyer certains de ses hommes mais elle se devait d’être attentive. Et ce qui la préoccupait le plus était les événements qui avait lieu sur Pakuuni et Raxus. Il y avait aussi les agissements d’une organisation criminelles financée évoluant dans l’espace Hutt. Elle savait bien qu’elle aurait dû réagir plutôt et s’implanter dans cette espace. Mais elle n’en avait pas eu le temps. En revanche, elle avait réussi à entrer en communication avec des individus indépendants. Notamment l’un d’entre eux qu’elle avait aidé à arriver jusqu’à Pakuuni.

Le plus embêtant dans cette histoire, c’était que la république récupérait des individus venus tout droit de l’empire. Un fait que Pandore n’appréciait pas du tout. Alors il était tant qu’elle fasse quelque chose. Ce fut pour cette raison qu’elle sen rendit en compagnie de quelques hommes sur Pakuuni pour rencontrer, en personne, la Vice-Chancelière Anthana. Une décision vivement critiquer par Carole qui ne voyait pas pourquoi Pandore devait ainsi se rendre elle-même sur place. Mais Assya ne voulut rien savoir et embarqua dans une navette, direction : Pakuuni et la Vicce-Chancelière. Et elle débarqua sur la planète richement vêtue et e visage voilé comme à son habitude. Elle donna pour explication que cela était la coutume chez les hautes personnalités féminines de Pakuuni. La jeune femme traversa les couloirs pour rejoindre l’ascenseur et surtout la vice-chancelière. Pandore arriva devant le duo que formait un jedi, sûrement un maître, et la vice-chancelière Anthana. Elle salua le soldat qui se trouvait à leur côté comme l’aurait fait n’importe quelle personnalité importante de Pakuuni et l’homme s’éclipsa pour la laisser seule avec ses futurs interlocuteurs. Pandore, le maître jedi et la Vice-chancelière entrèrent finalement dans l’ascenseur. L’appareil commença à s’élever dans les étages et soudain, il s’arrêta net. Un fin sourire se dessina discrètement sur les lèvres cachées de Pandore. Enfin, elle était seule et pourrait discuter avec eux en paix.

Elle laissa un silence s’installer et puis finalement, elle se retourna lentement vers le maître et la vice-chancelière. « Bonjour, je suis Pandore » dit-elle, tout sourire et rayonnante. « Il va falloir que nous nous mettions d’accord sur certains points avant d’aller plus loin, je le crains. Profitons de ce petit incident pour convenir d’un accord, voulez-vous ? » Elle ne faisait que feindre la question. En réalité, ils n’avaient pas tellement le choix. Elle devait très vite déterminer les intentions de la Madame la Vice-Chancelière et ce maître Jedi. En ce qui la concerne, elle n’avait pas encore pris sa décision. Bien que l’idée de voir tous ces individus arrêter la chagrinait grandement. Elle avait dépêché sur place deux de ses agents pour qu’ils interviennent de l’intérieur si besoin. Il était hors de question qu’ils se fassent prendre alors qu’elle était elle-même sur place. C’était aussi cela, l’Astre. Surtout qu’ils étaient tous deux des membres de l’organisation. Pandore devrait faire très rapidement son choix. Laisser la Vice-Chancelière arrêter tout ce petit monde ou faire en sorte que cette organisation s’en sorte sans trop de dommage. Enfin elle pouvait aussi se débrouiller pour que ce trafic s’arrête et exfiltrer ses agents et les jedi infiltrés. Amis cela elle se doutait bien que ce serait le travail de ce maître jedi. Sinon que ferait-il ici ? « Madame la Vice-Chancelière, et vous êtes ? » ajouta-t-elle d’une voix posée.
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Quelle situation déplorable. Quelques minutes à peine auparavant, tout se passait bien. Elle arrivait sur Pakuuni pour assister au triomphe de Grendo, qui allait démanteler un réseau terroriste. Ou contrebandier. Probablement les deux. Elle devait avant tout surveiller le nemoidien, afin de lui éviter tout excès de zèle... Dans le principe, une mission simple. Franchement. Qu'est-ce qui pouvait mal se passer ? Elle s'était vêtue richement pour l'occasion, se doutant que Grendo aurait invité les médias pour pouvoir étaler sa réussite devant tout le monde. Drapée dans une longue robe noire comme la nuit aux motifs élaborés tissés dans un gris sombre, les cheveux coiffés en une longue tresse qui lui tombait sur l'épaule gauche, Lana avait une allure royale. Cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas pris aussi soin de son allure. La tiare princière de Kuat venait compléter l'ensemble, posée sur son front.

Et pourtant... Cri, explosion, panique. Tout commençait déjà à déraper avant même qu'elle se pose. De loin, cela ne semblait pas si grave au début. Quelques cris s'étaient élevés sur le réseau vox. Bon, après tout c'était un raid de l'armée républicaine pour arrêter des truands. Cela ne se passerait pas sans heurt. Puis on lui avait appris pour les explosions. C'était impressionnant de constaté à quel point une situation pouvait rapidement se dégrader. Elle devait trouver des informations. Le centre de contrôle. Grendo. Le crapaud devait savoir. Des données contradictoires commençait à lui venir par son comlink. On parlait d'explosions, de jedi et de sith... Des fusillades éclataient un peu partout. Des morts étaient déjà à déplorer.

Elle sortit de la navette en trottinant malgré ses petites pantoufles à talons. Sa tenue n'était vraiment pas adaptée pour une situation dangereuse, mais elle n'avait pas le temps de se changer. Elle envoya Tess de son côté, récolter des informations. C'était probablement risqué mais... Non, son apprentie était grande. De toute manière, Lana comptait bien reprendre les rênes avant que tout ne devienne incontrôlable. Il y avait de nombreuses forces républicaines ici. Il lui suffirait de faire arrêter tout le monde, puis de trier ensuite. Elle maudit le ministre S'orn d'avoir perdu la maitrise de la situation. Comme si elle avait besoin de cela. Quelques minutes plus tôt, elle apprenait que des évènements d'une importance majeure se déroulait sur Dathomir, ainsi que sur Dubrillion à nouveau. Elle n'avait pas de temps à cause de l'incompétence des autres.

Sur son trajet, elle retrouve un maitre jedi. Visiblement, une partie des informations emmêlées qui lui parviennent sont véridiques... Elle considère le vieil homme d'un air soigneusement neutre, son visage de politicien derrière ses grosses lunettes noires. Elle le reconnait... Saï Don. L'homme qui a tué son maitre, de longues années auparavant. Qui l'a libérée de son emprise et lui a aussi permis l'émancipation... Lana se sent brusquement mal à l'aise. Doit-elle le remercier, ou le maudire ? Elle préfère ainsi garder le silence, se contentant d'un petit signe de tête étrangement timide. Au fond, elle est pourtant rassurée de l'avoir à ses côtés. Les jedi s'avèrent être d'excellents boucliers humains lors des combats. De plus, Lana est bien censée être leur alliée d'infortune, n'est-ce pas ? Elle leur a déjà beaucoup donné, sans recevoir autre chose qu'ils lui lâchent la grappe pour le moment.

Absorbée par ses pensées, elle ne remarque pas qu'on la sépare de son escorte. Elle se retrouve soudainement dans un ascenseur bloqué, en compagnie du vieux jedi, et d'une jeune femme fort bien vêtue, le visage partiellement voilé. Avant même qu'elle n'ouvre la bouche, Lana sent bien le traquenard... Mais il n'y a nul part où fuir. Et la Force ne semble pas l'avertir d'un danger proche... Les mots qui sortent des lèvres pulpeuses de la dénommée Pandore semblent pacifiques. Très bien. Des négociations. Bien sûr. Dans cette situation ? Alors que le temps était un facteur clé ? Lana supposa que le temps n'était pas un problème pour cette jeune femme. Soit. C'était donc habile que de les coincer ici. Quelque soit l'objectif...

Alors que Pandore semblait vouloir échanger des familiarités pour débuter paisiblement, amenant Saï à se présenter, Lana souleva un pan de sa robe. Ses mouvements n'étaient en rien discrets, mais délibérément lent, comme pour ne pas provoquer un quelconque prédateur. Elle extirpa des replis du tissu un sabre laser. La lame violette s'alluma dans un crépitement agressif, se plaçant entre Lana et Pandore. Plutôt vers Pandore d'ailleurs. Son arme allumée, elle se sentit un peu mieux. Dans l'espace exigüe de la cabine, il serait difficile de se battre, mais Lana n'écartait pas la tentative d'assassinat à son encontre. C'était probablement de la paranoïa, mais Pandore n'avait pas l'air d'une diplomate... Et puis, Lana n'était pas contre un peu de négociations musclées quand c'était nécessaire !

- Très bien, Pandore... fit-elle d'une voix suave, en insistant bien sur le caractère ridicule qu'elle trouvait à ce pseudonyme, à présent, pourriez-vous me fournir une raison suffisante pour que je ne sépare pas votre tête du reste de votre corps ? Soyons honnêtes, j'en éprouve actuellement une terrible envie...

Elle jeta un rapide coup d’œil au jedi. Bon, c'était peut être un peu agressif, mais il ne fallait pas compter sur le vieux pour jouer le mauvais flic de toute manière.

- Nous sommes pressés, au cas où vous ne l'auriez pas remarqué,
poursuivit-elle posément. Nous n'avons pas le temps pour vos... jeux. Car c'était bien ainsi qu'elle considérait le fait de passer un accord en plein milieu d'une situation de crise.

Elle savait qu'elle n'avait pas une réputation de duelliste, ni même la carrure. Pourtant, dans une cabine exigüe laissant peu de place pour des esquives, avec l'appui de la Force, d'un sabre laser et d'un jedi, elle se sentait plutôt en confiance !
Saï Don
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Lana Anthana. Qui l’aurait cru ? Quelques années plus tôt, cette femme était poursuivie par la Justice pour accointance avec les Sith et aujourd’hui, elle représentait la Chancellerie de la République. En l’attendant sur le quai où la navette des Jedi l’avait déposé, le vieux Maître laissait son regard scruter les environs. L’air était chargé de pollution, mais l’on entendit les détonations provenant du hangar verrouillé à plusieurs centaines de mètres de là. Saï frissonna en pensant aux Jedi enfermés là-dedans. Ils s’étaient foutus dans un beau guêpier… Avait-il fait une erreur en se rapprochant du Refuge ? Il le saurait bien vite. La priorité était d’extirper les Jedi de là rapidement, si possible en sauvant leur ticket d’entrée vers l’Empire. Sinon, tant pis. Ils trouveraient d’autres moyens de passer la frontière. Ils n’étaient pas à court d’idées, et c’était la vie des chevaliers impliqués dans cette infiltration à laquelle il fallait penser en priorité.

Bientôt, la navette républicaine de la vice-chancelière se posa à son tour, soulevant dans son atterrissage des volutes de poussière et faisant tourbillonner la cape du vieil homme, qui se tenait stoïque aux côtés des soldats pour l’accueillir. L’umbaran était richement vêtue. Comme par réflexe, le vieux maître sonda son aura, et sentit rapidement son corps se détendre – la vice-chancelière ne venait pas chargée d’une aura obscure aggravée depuis la dernière fois qu’ils s’étaient vus. Il aurait été ennuyeux d’avoir à se débarrasser d’une femme devenue aussi importante… Il se contenta donc de la saluer sobrement, en silence, comme elle, avant qu’ils ne s’engageassent tous deux vers les passerelles conduisant à l’édifice dans lequel devait avoir lieu la réunion.
Une officielle les avait rejoints, un peu trop guillerette au goût de Saï, vu la situation délicate dans laquelle ils étaient tous. Et quelques instants plus tard, il se retrouva bloqué dans ce fichu ascenseur, et s’en voulut immédiatement de ne pas avoir flairé le piège. Qui était cette Pandore ?

La vice-chancelière, en tout cas, sembla apprécier moins encore que lui la petite surprise de cette jeune femme téméraire. Elle dégaina son sabre laser et l’alluma. Le vrombissement de l’arme emplit l’atmosphère réduit de l’ascenseur, et par réflexe, Saï porta la main à sa hanche, où se trouvait son sabre pendant à sa ceinture. Mais il ne s’en saisit pas, se contentant de scruter l’umbaran de ses yeux perçants.

Voilà des manières bien diplomates... est-ce représentatif de la façon dont vous conduisez les affaires du gouvernement, Anthana ? songea-t-il, mais il se retint de faire ce commentaire qui aurait pu aggraver l’agressivité de la vice-chancelière. Plutôt, il se tourna vers cette fameuse Pandore, et s’efforça de conserver un ton calme et cordial.

- Je suis Saïen-Diethor Don, Maître du Conseil Jedi, expliqua-t-il posément, tout en songeant que pour quelqu’un qui avait si savamment organisé ce huis-clos, ignorer qui il était paraissait absurde.

Il y eut un silence chargé de tensions, durant lequel le vieil homme pesait le pour et le contre : se servir de l’agressivité de la vice-chancelière pour intimider cette jeune femme ? ou bien prendre en défaut l’umbarane en défendant Pandore ? Pour l’instant, sans connaître les intérêts de cette mystérieuse inconnue, il lui était délicat de prendre parti.
Il leva sa main libre vers le bras armé de la vice-chancelière, pour lui intimer de ne pas agir, mais sans la toucher.

- Laissons-la parler. Cette jeune femme n’a certainement pas pris le risque de s’enfermer ici avec nous malgré les sécurités qui vous entourent si elle n’avait pas des raisons majeures de le faire, dit-il.

Néanmoins, il doutait que la vice-chancelière soit réellement encline à l’écouter. Aussi adressa-t-il un regard appuyé vers la jeune femme voilée.

- N’est-ce pas ? Madame… Pandore, des gens sont dans une situation déplorable à l’heure actuelle, il nous faut agir vite pour protéger ces personnes. Veuillez nous dire qui vous représentez et ce que vous voulez, et vite.

Et parmi ces gens à protéger, il y avait certaines de ses ouailles, qu’il ne souhaitait pas voir finir en prison, même en ayant la capacité de les en extraire assez vite. Le buzz qui résulterait d’informations décrivant des Jedi emprisonnés par les forces républicaines ne seraient bon ni pour l’Ordre, ni pour le gouvernement actuel.

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Pandore devait avancer sur des oeufs. Visiblement, la Vice-chancelière n’était pas une femme comme les autres. Déjà, elle allumait son sabre laser et Pandore recula légèrement. Malgré tout, la jeune femme ne se démonta pas. Elle soutint le regard de la femme. On ne lui avait pas dit que la Vice-chancelière était une jedi elle aussi. Une information qui lui avait échapé. A moins qu’elle ne soit pas une jedi et dans ce cas, l’heure était encore plus grave qu’elle ne l’imaginait. Elle savait que des siths tentaient de passer dans la zone de la République grâce au réseau qui se trouvait sur Pakuuni mais elle ne s’était pas attendue à ce que la Vice-chancelière soit l’un d’eux. Quoi qu’elle était peut-être entrée dans la République bien avant tout cela. Elle devrait faire des recherches une fois qu’elle serait rentrée sur Coruscant.

Pandore ne répondit rien à la Vice-chancelière préférant porter toute son attention pour le moment sur le jedi. Elle savait qu’il s’agissait d’un maître du conseil d’après ses informateurs mais ils n’avaient pas été fichus de lui donner le nom. Sa voix avait alors raisonné dans la salle du conseil de l’astre Blanc. Pandore ne prononça pas un mot laissant le Jedi agir en sa faveur. Il intima à la Vice-Chancelière de ne pas la transpercer tout de suite, et cela fit sourire la jeune femme derrière son voile. Et lorsqu’il affirma qu’elle devait avoir une bonne raison pour agir de la sorte la leader de l’Astre Blanc dégagea un pan de son long manteau laissant apparaître un petit couteau laser. Certes une arme bien moins efficace qu’un sabre laser mais qui avait fait ses preuves entre ses mains expertes. La jeune femme ne comptait plus le nombre de ces victimes. « C’est certain, maître Don. Je ne m’amuse guère à venir en personne si les raisons n’en valent pas la peine. » répondit-elle très calmement. « Madame la Vice-Chancelière, vous pouvez baisser votre sabre. Ne soyez pas autant sur vos gardes. Craignez-vous que je m’en prenne à vous ? Si tel avait été mes intentions je l’aurait fait bien plus tôt et vos hommes ne m’auraient jamais vu. » reprit la dénommée Pandore.

La jeune femme referma son manteau et soupira. « Je sais tout cela, maître Don. Je sais que vous êtes pressés et je le suis aussi. Et je ne me permettrai pas de jouer avec des vies Madame la Vice-Chancelière, enfin tant que ce n’est pas la vie de mes cibles. » Pandore marqua une courte pause. Un sourire moqueur se dessina sur ses lèvres pâles puis elle reprit. « Pour vous répondre maître du Conseil Jedi, je n’ai pas de commanditaire, je ne travaille pour nul autre que moi. Quant à savoir ce que ou qui, je représente, ne vous inquiétez pas, vous le saurez très bientôt. » La jeune femme sourit. Oui elle prévoyait déjà d’imposer à la Chnacelière une entrevue avec elle. Il était temps pour l’astre Blanc de montrer sa vraie nature. Assya y travaillait depuis longtemps. Elle sélectionnait ses membres avec soin. Elle vérifiait tout sur eux. Rien n’était laissé au hasard c’était un mot qu’elle détestait. « Je constate que nous voulons tous les trois protéger les personnes qui se trouvent là-bas. Mais je doute qu’envoyer l’armée et arrêter tout le monde comme vous semblez vouloir le faire soit une bonne chose. Il y a évidemment des contrebandiers et des personnes qui ont fait passer à des membres de l’Empire les frontières de la République. Je sais aussi de sources plus que fiable qu’il n’y a pas que des civils parmi tous ceux qui se trouvent là-bas. » Assya regarda avec insistance le maître du Conseil Jedi. « Il y a également entre autres, certaines personnes que j’ai moi-même envoyé pour en apprendre davantage sur eux et sur ce qui se passe dans ce hangar. Et je ne tiens pas à ce qui leur arrive un quelconque problème par votre faute. »

Assya regarda la Vice-Chanceière à la recherche d’une réaction, n’importe laquelle. Et après un petit silence elle reprit finalement. « Mais je crois que le gouvernement connait bien ce réseau de passeurs. J’ai oui dire que Monsieur le Ministre Grendo S’On a été averti de ce petit trafic. Et qu’il serait à l’origine de cet embargo, ledit embargo à l’origine de cette émeute, Madame. Ai-je tort ? » conclue la leader de l’Astre Blanc.
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Saï Don commença à parler d'un ton posé. Visiblement, il souhaitait jouer cette partie plus calmement que Lana l'avait initialement espéré. Tant pis... Quand il fit un geste apaisant du bras pour lui indiquer de baisser son arme, elle eut un petit mouvement d'hésitation, avant de finalement éteindre son sabre. Mais elle avait bien vu l'arme de Pandore, et avait bien saisi ses menaces à peine voilées. A qui croyait-elle parler ?! Lana n'était pas femme à se laisser intimider pour si peu... Malgré sa lame éteinte, elle avait gardé son sabre laser en main. Méfiante, elle se tenait sur le qui-vive, prête à donner une brusque impulsion de Force pour écraser son interlocutrice contre la paroi opposée si nécessaire.

Derrière ses épaisses lunettes de protection noires, la vice-chancelière restait songeuse devant les paroles de Pandore. La chef d'un groupuscule quelconque, qui se croyait d'une importance suffisante pour venir l'importuner, elle, la vice-chancelière. Amusant ! Lana aurait presque pu sourire devant la supposée suffisance de la jeune femme voilée. Très bien, si elle tenait tant à négocier, Lana allait se prêter à son petit jeu. Les motivations des différents protagonistes semblaient s'éclaircirent un peu au fur et à mesure que les fils de l'intrigue ayant précipité les évènements de Pakuuni se révélaient. Lana n'aimait rien tant que jouer à ce genre de jeu lorsqu'elle avait toutes les cartes en main. Derrière ses grosses lunettes, elle gardait son masque neutre de politicienne. Les négociations pouvaient commencer.


- Si je comprends bien vos revendications, madame Pandore, vous souhaitez que j'organise une sorte de point d'extraction afin de permettre à vos collaborateurs de fuir cette situation devenue trop périlleuse. Est-ce un bon résumé de votre requête ?

Une question qu'elle supposait rhétorique. De sa main libre, elle vint triturer la longue tresse de cheveux qui lui tombait sur l'épaule, comme si elle était en proie à un dilemme.


- Difficile, difficile... feignit-elle d'un ton pensif, avec un soupir. Je devrai utiliser de toute mon influence et mon autorité sur le ministre S'orn en charge de cette opération... Et puis affronter l'opinion publique si l'affaire venait à se savoir. On m'accuserait alors sans doute d'avoir laisser échapper des siths ou d'autres criminels... Et que pourrais-je répondre alors ? Je n'ai malheureusement pas la chance de connaître vos envoyés, ni vous-même. Tout cela pourrait porter atteinte à la République que je représente...

Bien sûr, tout ce petit laïus plaintif n'était là que pour renforcer la valeur et l'importance du service demandé. Ce qu'elle pouvait faire à loisir: dans la présente situation, elle avait bien l'impression d'être le fournisseur, tandis que ses deux interlocuteurs étaient clairement des acheteurs ne pouvant pas se passer de ses services. Elle pouvait se permettre de gonfler un peu les prix !

- Je suppose cependant que cela reste techniquement possible... Ce qui m'amène à me poser la question: que me proposez-vous en échange ? demanda-t-elle d'une voix faussement aimable. Je peine à croire qu'une femme de votre importance s'abaisserait à venir mendier un service aussi critique.

Lana n'avait en effet aucun problème moral à extraire des gens de ce guêpier, fussent-ils des sith. Oui, elle devrait affronter Grendo et probablement lui rappeler qui était le chef, mais elle ne voyait aucun élément majeur l'empêchant d'accomplir cette mission. Cependant... Lana était une femme d'affaire. Un prêté pour un rendu. Elle n'avait jamais rien fait gratuitement de sa vie, elle n'allait pas commencer aujourd'hui ! Froide et calculatrice, elle tenait simplement à voir ce qu'elle pouvait tirer de cette affaire.

- Maitre Don, je suppose que vous cherchez également un point d'évacuation pour vos... agents ? Elle ne souhaitait pas s'avancer en disant "jedi", mais des rigolos qui agitaient des sabres dans la foule, ça limitait beaucoup les possibilités. En l'honneur de la place que vous tenez dans la République, je suppose pouvoir faire un geste... admit-elle. Cependant, Saï devait savoir pertinemment que pour cela, il faudrait atteindre le centre des opérations. Et donc débloquer l'ascenseur.

Elle préféra ne pas mentionner l'accord qui la liait à l'Ordre Jedi, et qui devait probablement inclure qu'elle devait les aider tout comme ils devaient l'aider en cas de problème. Leur arrangement avait été jusque là plutôt bénéfique, aucune raison de le briser. Cela pourrait être agréable d'avoir les jedi en dette... Elle était curieuse de savoir si Saï lui proposerait quelque chose en échange de son aide, mais préféra ne pas le demander devant Pandore. Pas devant une inconnue, quand bien même elle ne représentait rien aux yeux de Lana.

Il fallait avouer qu'elle était beaucoup plus calme à présent qu'elle avait compris: dans la situation présente, elle était probablement la moins pressée des trois. Saï et Pandore souhaiteraient arriver rapidement à un accord, chacun de leur côté pour sauver ses ouailles avant que la situation n'empire. Lana, elle, pouvait compter sur Grendo, qui était déjà au commande et était en train de faire exactement ce qu'elle souhaitait pour l'instant : arrêter tout le monde, et trier ensuite. Bien sûr, elle aurait apprécié pouvoir être derrière le ministre et avoir elle-même le contrôle de la situation, mais c'était mieux que rien. Elle pouvait théoriquement rester dans cet ascenseur jusqu'à la fin de la crise. Ce sentiment d'urgence passé et cette constatation faite, elle se sentait beaucoup plus maitresse de la situation. De son point de vue, elle avait la main haute dans les négociations qui s'annonçaient.
Saï Don
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Décidément, les deux femmes rivalisaient de menaces. Cette Pandore était armée. Plus il pensait à cette femme voilée, plus il paraissait évidemment qu’en outre, elle ne se faisait pas appeler par son vrai nom. Son refus d’en dire davantage sur elle et ses motivations firent froncer les sourcils du vieux Maître. Si elle ne voulait pas jouer cartes sur table, ne serait-ce qu’en apparence, comment pouvait-elle espérer qu’ils en fassent autant ?
Mais la vice-chancelière semblait s’être calmée et presque prête à écouter cette inconnue paisiblement, bien qu’il soit difficile de déchiffrer les intentions de l’umbarane derrière ses grosses lunettes noires qui dissimulaient ses regards. Mais elle jouait déjà le jeu habile de la diplomate, ou plutôt de la politicienne : prête à faire des concessions… Si elle avait quelque chose à y gagner.

Le regard du vieux maître passa quelques instants de l’une à l’autre. Chacun avait ses informations et ses objectifs, mais aucun d’eux ne savaient tout des autres. Malheureusement, il était probablement celui qui était le plus transparent en ces lieux… D’ailleurs, Lana le lui prouva rapidement. Le vieillard acquiesça lentement.

- En effet, dit-il. Des Jedi sont présents sur Pakuuni. Ils étaient sous couverture. Pour la plupart d’entre eux, cette couverture est désormais grillée. S’ils sont arrêtés par les militaires, non seulement ce serait un scandale qui éclabousserait nos deux factions, mais en plus notre opération serait révélée au grand jour… Nous avons beaucoup à perdre à ne pouvoir faire sortir mes agents rapidement et discrètement de la situation.

Puisqu’il était transparent, autant montrer les principales cartes de sa main. Pas toutes, évidemment. Il n’avait pas eu besoin de dire pourquoi les Jedi étaient ici, et il passerait les détails tant qu’il le pourrait. En montrant patte blanche, il espérait surtout convaincre la vice-chancelière et la fameuse Pandore que les Jedi n’étaient pas ennemis dans leurs problématiques respectives. Bien au contraire, il était prêt à en faire des alliés si cela pouvait l’aider.

- Si cela peut vous aider, vice-chancelière, nous pourrions même faire passer les Jedi pour des renforts de la République dans l’opération qui est en cours. Ainsi, nous prêterions main forte à l’armée pour réguler la situation et faire revenir le calme au plus vite.

Et s’il fallait pour cela que les Jedi se mettent à arrêter aussi les agents de Pandore, il n’y voyait pour le moment aucun inconvénient. Finalement, s’arrêter quelques minutes à huis-clos avec Lana Anthana n’était pas si désagréable. Après tout, y avait-il personnalité plus importante à l’heure actuelle sur Pakuuni qu’il pouvait mobiliser pour atteindre ses objectifs ? Certes, l’alliance avec une ancienne Sith ne lui plaisait guère… Mais à ce sujet, le Conseil avait déjà tranché depuis des mois.

Maître Don se tourna vers Pandore, et il croisa les bras en l’observant.

- J’ai bien peur que le Ministre S’Orn soit plus difficile à convaincre vous concernant, madame Pandore. Qui lui garantira que vos « agents » ne puissent être rien d’autre que les acteurs eux-mêmes du trafic ?

Le vieillard lui-même ne savait qui avait organisé ce réseau, puisqu’il avait utilisé ses nouveaux petits amis pour jouer les intermédiaires. Pour lui, les organisateurs ne pouvaient être quiconque d’autre qu’un réseau criminel Hutt, qu’on lui aurait reproché de ne pas avoir arrêté plutôt que de profiter de leurs services. Une motivation supplémentaire pour qu’on ne découvrît ce que faisaient les Jedi ici.

- Mais j’imagine que vous avez déjà pensé à tout cela, et que vous avez des preuves à nous apporter ?

Voilà ce qu’il désirait. Il ne faisait pas confiance à cette femme, et Lana souhaitait, elle, pouvoir y gagner quelque chose. Pandore avait donc deux solutions, à son sens : leur fournir ce qu’ils souhaitaient… Ou bien avoir dans sa main une carte qui leur permettrait de les faire chanter. En tout cas, sa réaction permettrait de savoir si définitivement Pandore était une républicaine pacifiste dans l’âme…

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La Vice-Chancelière se cachait derrière ses grosses lunettes noires. Pandore trouvait cela étrange mais de bonne guerre. Après tout, elle-même se cachait si on peut dire cela ainsi, derrière un voile blanc. Elle appréciait pouvoir observer les mimiques des autres à travers se voile blanc délicat. La Vice-Chancelière tenta de comprendre les motivations et les revendications de la leader de l’Astre Blanc. La jeune femme se mit à sourire. « Appelez-moi Pandore tout simplement ou Madame mais il n’y a pas de Madame Pandore qui tienne. » commença la blonde un peu amusée. Visiblement la Vice-Chancelière ne connaissait pas le protocole chez les criminels et cela faisait rire intérieurement celle qui avait repris la tête de l’organisation criminelle qu’était autrefois l’Astre Bleuté. Elle en avait change le nom, remanié les dispositions et quelques règles. Assya inspira grandement et reprit. « Vous n’avez pas tout à fait comprit Madame la Vice-Chancelière. Mes hommes peuvent être exfiltrés par mes soins. Mais là n’est pas réellement mon but. Non ce que je veux c’est que vous arrêtiez l’opération en cours. Il se trouve que cela n’arrangerait personne. Même si les Jedi arrivent à s’en tirer, je doute que cela passe bien aux holonews que la Vice-Chancelière est laissé des Jedi être arrêté ainsi. » commença Pandore.

Puis Lana Anthana poursuivit. Elle feignait l’hésitation et cela agaça la leader de l’Astre. « Ne faites pas semblant Madame. Vous en avez tous les pouvoirs et pour être parfaitement honnête avec vous, j me moque bien des méthodes employées pour faire plier le ministre S’Orn. Cela ne me regarde pas. » lâcha abruptement la demoiselle. Et finalement, son interlocutrice finit par poser la question à laquelle Pandore s’attendait. Que lui offrait l’Astre en échange. Un petit sourire se dessin à la commissure de ses lèvres. « Oh Madame, ne vous inquiétez donc pas pour cela. Déjà pour commencer sachez que votre aide permettra au Sénat de ne point perdre l’un de ses sénateurs. N’est-ce pas une chose des plus aimables ? J’ai ouïe dire que le Sénateur Niganoht Qademanda s’était pris dans mes filets. Le bougre voulait se mêler d’affaires qui ne le concernait absolument pas. Il se trouve que je n’aime point trop les fouineurs, voyez-vous ? Mais si cela ne vous suffit point sachez que je prévois un petit rendez-vous avec la Chancelière. Je suis certaine que nous trouverons un terrain d’entente toutes les deux. » finit par dire Pandore.

Alors Assya, ou Pandore ici, laissa la Vice-Chancelier entendre sa position et se tourner ensuite vers le maître Jedi. Evidemment elle lui proposa la même chose, exfiltrer ses agents, enfin les jedi puisqu’ils s’agissaient bien d’eux. Pandore le savait très bien puisqu’elle avait même aidé l’un d’entre eux à se poser sur la planète. L’homme était à la tête de la petite organisation qui avait permis aux Jedi de l’Ordre de s’infiltrer dans ce trafic dans le seul but d’obtenir des informations sur l’empire. Le maître et la politicienne discutaient et pendant ce temps-là, Assya songeait à ses hommes. Elle ne savait où ils se trouvaient désormais. Et si certains ne faisaient qu’accomplir une mission, d’autres étaient de fidèles membres de l’organisation. Si les premiers pouvaient être sacrifiés, ce n’étaient pas le cas des seconds. Puis il reporta son attention sur elle. Il lui demanda quelles garanties avait le Ministre, comment être certains qu’elle n’était pas elle-même l’instigatrice de ce trafic et quelles preuves elle pouvait bien leur fournir. Pandore soupira. Elle ne voulait pas en arriver là mais qu’à cela ne tienne. « Comment croyez-vous maître Don que le ministre et ses hommes ont-ils trouvé les informations don ils disposent à présent sur une partie des passeurs. J’ai un grand respect pour le ministre S’Orn mais s’il connait le monde de la politique, il n’en est pas de même du monde auquel appartienne ces passeurs. » Pandore marqua une pose et reprit. « Mon organisation tient à l’œil l’espace Hutt depuis des mois, avant même le conseil des Kadjilics. Et nous avons continué de le surveiller. Les informations que détient le ministre, il se trouve qu’il les a uniquement parce que j’ai autorisé quelques fuites et de façon très encadré en présence de membres du ministère. Ses informations, le ministre me les doit. Sans notre intervention, il serait encore en train de chercher… pauvre homme » lâcha Pandore sur un ton un brin condescendant. Dire qu’elle avait encore du mal avec les hommes était une chose bien réelle.

« Quant à des preuves, voyez-vous Maître Don, j’ai moi-même aidé l’n de vos anciens amis, qui au demeurant vous à aider dans votre petite infiltration, si je puis dire, à atterrir ici. » Et oui, Pandore avait bien des hommes un peu partout prêts à lui obéir. Pandore se tourna une nouvelle fois vers la Vice-Chancelière. « Madame, j’ai bien peur que ce trafic ne soit pour l’heure bénéfique à tout le monde. Certes la République voit venir l’intérieur de ses frontières des personnes venues de l’empire, mais le détruire maintenant serait une erreur. Les Jedis ont commencé une opération en lien avec cette organisation, quant à mes intérêts… » Pandore ne finit pas sa phrase préférant la laisser comme suspendue dans le vide.
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Les échanges dans cette cabine exigüe devenaient de plus en plus interessant... Comme elle s'y était attendu, les différents protagonistes abattaient rapidement leurs cartes pour tenter de gagner de faire avancer leur cause. Et comme elle l'avait deviné, elle avait probablement les meilleurs atouts. Les deux autres dépendaient d'elle, et d'elle seule. Il lui faudrait se montrer prudente, car sa position était peut être plus instable qu'elle ne l'imaginait. Si Saï était la transparence jedi incarnée en vieux, Pandore était encore bien mystérieuse... Peut être avait-elle quelques tours cachés dans ses manches, autre que son petit canif. Elle observait de son air neutre la blonde cachée derrière son voile blanc. Ses propos concernant la chancelière, ou encore toutes les prétendues informations qu'elle avait à sa disposition... Lana flairait le bluff. Cela ne changeait rien cependant rien à la situation présente.

- Arrêter l'opération en cours ? Allons, madame Pandore, fit-elle d'une voix faussement surprise, ignorant sciemment la remarque de son interlocutrice quand à son appellation, vous n'y pensez pas sérieusement ?

Il était temps de pousser un peu son avantage. Vu qu'elle n'avait pas grand chose à perdre dans cette affaire comparé à Pandore, elle décida d'être énervante. Simplement pour jauger de la réaction de son adversaire... Oh, cela ne l'empêcherait pas de continuer la négociation. Il était simplement temps de changer de ton. Et puis... Les remarques de Pandore, son petit air condescendant qu'elle même utilisait souvent... Non, elle avait décidé de ne pas l'apprécier. Dommage.

- Dois-je seulement vous énumérer les raisons qui font que c'est une mauvaise idée ? sa voix était douce, comme si elle s'adressait à un enfant. Outre le fait que la République aurait beaucoup à y perdre, vous n'imaginez pas que les activités illégales de cette station pourraient reprendre à présent qu'elles ont été découvertes ? Que nous arrêtions maintenant ou non, cela ne ferait pas de différences... Alors autant que la République aille jusqu'au bout, et tire tous les bénéfices de cette entreprise. Même si c'est simplement publicitaire, pour prouver que nous faisons des choses.

Elle soupira, puis s'adossa au mur de la cabine et croisa les bras sous sa poitrine. Elle n'aimait pas rester longtemps debout, cela lui donnait mal au dos. Malgré son apparente décontraction, elle restait très attentive à son interlocutrice, à ses mouvements et ses gestes, son ton et ses paroles. Et aussi à un quelconque mouvement d'agression. Surprenamment, il s'était révélé que certaines personnes se montraient violentes quand elle les énervaient. Il valait mieux rester prête.

- Voyez-vous, madame Pandore, malgré vos dires, je ne vois toujours pas ce que la République aurait à perdre en continuant, ou au contraire ce qu'elle aurait à gagner en arrêtant comme vous le souhaiteriez. J'ai jugé vos arguments... peu pertinents dirons-nous poliment.

Il y aurait eu tant d'autres mots grossiers pour décrire cela. Mais si Pandore avait souhaité partir sur le ton de la condescendance, Lana y était également très douée.

- Les jedi ? Que l'on termine ou non l'opération, ce pont ne fonctionnera plus. Ils n'auront qu'à en trouver un autre. Ils l'ont déjà fait une fois, j'ai toute confiance dans leur capacité à réitérer l'exploit. Elle jeta un coup d’œil à Saï. En me prévenant cette fois, histoire d'éviter à nouveau ce genre de mésaventures... Pour les tirer de ce mauvais pas actuel, l'idée de maitre Don est par ailleurs excellente. Je n'aurai qu'un message à passer pour justifier leur présence et les intégrer aux forces Républicaines de l'opération. Leur présence actuelle était bien sûre prévue depuis le début, finit-elle d'une voix mielleuse, comme lorsqu'elle s'adressait à un journaliste.

En tant que vice-chancelière, elle avait suffisamment de pouvoir pour créer "à postériori" ce genre d'opérations secrètes de façon tout à fait légale. Tout le monde le faisait en ce moment, de toutes manières: S'orn, les jedi, cette Pandore...

- La présence du sénateur Qademanda ? Pris dans vos filets, comme vous le dites si bien... Personnellement, j'appelle cela du chantage. Ce qui est fort dommage pour vous, car je ne négocie pas dans ce genre de termes. Jamais. termina-t-elle avec un léger sourire.

Bien sûr, Lana avait déjà fait du chantage. Elle en ferait probablement encore dans le futur. Mais elle ne le subissait pas. Tant pis pour le sénateur... Certes, elle connaissait l'anacondan. Elle l'appréciait même, dans une certaine mesure. Elle avait toujours eu un faible pour les reptiles. Cela ne changeait rien au fait que sa mort la laisserait indifférente. Au contraire, elle pourrait en faire un martyr.


- Que je sois claire: le sénateur Qademanda n'est pas irremplaçable. Le ministre S'orn n'est pas irremplaçable. Je ne suis pas irremplaçable. Bon, peut être pas. Il ne fallait pas déconner non plus. Elle était clairement irremplaçable. Mais c'était pour les besoins de la démonstration. S'il était ici, le sénateur me dirait de ne pas céder à ce genre de pratique détestable. Cependant, je vous remercie pour cet échange, cela m'en apprend beaucoup sur vous, et sur vos méthodes. Je suis sûre que la chancelière sera ravie de l'entendre, avant votre petit "rendez-vous", si jamais par quelques miracles vous parvenez à la rencontrer.

Encore une fois, Lana pensait clairement au bluff d'une petite contrebandière sans envergure. Ce genre de racaille était bien plus connue pour leur grande gueule que pour leur action.

- Quant à vos informations qui auraient permis de mener cette opération... Madame Pandore, espérez-vous nous faire sentir redevable ? Premièrement, d'un point de vue commercial, si ces informations avaient eu la moindre valeur pour vous, vous nous les auriez vendues, pas données. Ensuite... Ces informations nous auraient effectivement permis cette opération. Soit, admettons. Opération qui ne vous arrange pas. Vous n'auriez donc jamais dû nous fournir ces informations. Cela revient à nous demander de réparer vos erreurs. Encore une fois, nous n'avons rien à gagner dans cette affaire.

Si Saï Don avait comblé les attentes de Lana en lui fournissant l'aide des jedi sur un plateau d'argent, tout en lui étant redevable pour ce coup de main, il fallait admettre qu'elle était un peu déçue par cette mystérieuse inconnue. Elle s'était arrangée pour les bloquer tout deux dans un ascenseur. Deux des personnes les plus puissantes de la République. Pourtant, si elle présentait ses revendications avec une certaine prestance, elle ne semblait rien avoir à fournir en retour. Que ce soit des actions, des promesses, des garanties... Même pas de vraies menaces, quand bien même elle s'en serait soucié comme d'une guigne !

- Maitre Don, à présent que nous avons pu constater que cette madame Pandore n'avait rien de valable à nous proposer, auriez-vous une idée pour redémarrer cet ascenseur ?


Bien sûr que non, elle ne souhaitait pas fermer la négociation. Cependant, en faisant semblant de le faire, elle espérait bien pousser Pandore à la précipitation et à augmenter la mise. Lana, qui n'avait aucune revendication précise - même si elle avait quelques idées derrière la tête à ce sujet - n'avait qu'à attendre.
Saï Don
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Un sénateur capturé, un rendez-vous avec la chancelière en personne… Cette Pandore n’y allait pas de main morte ! Saï écoutait attentivement, surpris par ces révélations, et aussi par l’ampleur des relations dont disposait cette femme, qu’il avait présumé, peut-être à tort, plutôt jeune. Il l’avait initialement jugée comme une envoyée d’un criminel Hutt, une sorte de diplomate à la Nar Shaddaa… Mais il semblait que Pandore était tout à fait insérée dans la République. Peut-être mieux que dans l’Espace Hutt lui-même, pour ce qu’il en savait…
Les yeux du vieillard s’étrécirent tandis qu’il fixait le voile blanc. C’était désagréable de ne voir aucun des regards de ses interlocutrices. Il s’était toujours fié son intuition concernant les gens, et il se rendait compte que privé des miroirs de l’âme, son intuition n’était plus si performante.

En tout cas, la jeune femme le surprit une nouvelle fois. Ainsi, c’était elle qui avait donné les informations au Ministre ? Cette femme avait un sacré panache. Maître Don ne put s’empêcher de sourire.

Ainsi donc, Madame tirait bien des ficelles au bout de ses doigts. Et elle prenait le risque d’en révéler beaucoup sur ce qu’elle avait fait. Pourquoi les mettre dans la confidence ? Le vieil homme n’avait que bien peu à lui apporter, finalement. Sauf peut-être l’assurance que les Jedi ne viennent pas mettre leur nez dans ses affaires… Ce qu’il brûlait de les envoyer faire, bien entendu.

A l’évocation d’un « ancien ami », toutefois, le visage du vieil homme se ferma. Elle parlait d’Halussius. Qui d’autre ? Il n’y avait qu’un seul ancien ami récemment surgi avec qui il avait fait des affaires lui permettant de se trouver ici. Il se demanda si ça n’avait pas été une pure et simple erreur de sa part. ça n’aurait pas été la première fois qu’il tentait un projet qui se soldait par un échec. Sauf que cette fois, l’Empire semblait n’y être pour rien, et que le projet menaçait de capoter sans même qu’ils aient eu le temps d’en retirer un quelconque avantage.
Le vieillard serra les dents. Puis il soupira à son tour.

- La vice-chancelière a raison, admit-il, non sans résignation. Le gouvernement ne pourra jamais annoncer au Sénat avoir abandonné pareille prise subitement. Les médias galactiques ne perdent pas une miette de ce qui se passe ici : leur demander de repartir bredouille est impossible.

Un donné pour un rendu ? L’umbarane le soutenait dans sa proposition… Toutefois, il aurait certainement eu la même réaction sans le soutien de la vice-chancelière. La solution que proposait Pandore, telle quelle, n’était pas envisageable. Il allait falloir qu’elle l’aménage si elle voulait tirer quoique ce soit d’eux.

Maître Don était pourtant loin d’adhérer aux idéaux de la vice-chancelière. Il s’en rendait compte à présent qu’elle parlait. Certes, nul n’est irremplaçable. Serait-elle prête pour autant à laisser cet innocent mourir ? Le vieil homme songea à contacter immédiatement ses équipes pour le secourir, mais il ne pouvait rien faire en présence de Pandore. En outre, où les envoyer ? Le plus sûr moyen de le protéger était encore de s’assurer que cette femme n’ordonne pas son exécution. En montrant qu’elle s’en fichait, Lana prenait un risque : soit le bluff fonctionnait, et Pandore abandonnait cette solution, soit celle-ci voulait montrer l’étendue de son pouvoir pour tenir tête à la vice-chancelière, et alors elle pouvait demander à le faire exécuter…

… Mais pas tant qu’il l’avait sous ses yeux. Comme eux, elle ne pouvait passer une quelconque communication privée dans cet étroit ascenseur !

Le vieillard croisa les bras sur sa poitrine, tout en écoutant la vice-chancelière, qui semblait prête à repartir. Mais ce n’était pas son cas, aussi ne répondit-il pas à la demande de l'umbarane. Une femme comme celle-ci était dangereuse. C’était l’occasion ou jamais d’en apprendre davantage... Etaient-ils si pressés finalement ? Une minute ou deux supplémentaires ne feraient plus la différence.

Un silence flotta entre eux trois. Des bruits assourdis leur provenaient parfois, leur rappelant qu’ils n’étaient pas tout à fait isolés du monde. Y avait-il du grabuge dehors ? La situation avait-elle évolué d’une manière qui n’était plus en leur faveur ? Il faudrait faire avec.

- Pandore, dit-il en instillant dans sa voix toute la justesse de celui qui veut faire entendre raison, vous nous avez suffisamment prouvé l’étendue de votre pouvoir. Ce n’est pas une compétition. Si vous êtes si puissante, la fermeture de ce réseau ne sera rien de bien dramatique pour vous. Pourquoi ne pas nous laisser un moyen de vous recontacter plus tard, de façon à ce que nous puissions vous aider à faire en sorte que vos agents soient rapidement libérés des services d’armée républicains s’ils venaient à être pris ? Là, il y aurait affaire à faire… Et ainsi, vous pourriez repartir libre, sans que nous ne soyons obligés de vous désigner comme une intruse au sortir de cet ascenseur.

Il avait employé un « nous » englobant Lana et lui-même, tout en sachant qu’il ne pourrait rien faire directement pour agir auprès de l’Armée Républicaine. Mais la vice-chancelière avait certainement ce pouvoir. Et il pourrait se faire intermédiaire si cette Pandore en avait besoin… Après tout, quoi de mieux pour en apprendre davantage ?

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Pour être parfaitement honnête avec elle même, la Vice-Chancelière commençait réellement à agacée très fortement la leader de l’Astre Blanc. Mais Pandore se devait de ne rien laisser paraître. Alors elle prenait beaucoup sur elle pour ne pas exploser en vol. La Vice-Chacelière la prenait de haut, c’était de bonne guerre, Pandore en faisait un peu de même. Il fallait dire que ces deux interlocuteurs ne semblaient pas vouloir prendre conscience de son importance dans le monde de la criminalité et même au sein de la République Galactique. Elle ne s’était pas contentée de changer le nom de l'organisation de Ambre. Elle avait bien pris soin de garder les mêmes contact comme une simple continuité. Et de fait, elle en savait beaucoup et sur beaucoup de onde lorsqu’elle se donnait le mal de faire des recherches. La femme fit semblant d’être surprise lorsque Pandore demanda enfin à ce que cette opération s’arrête. C’était là sa demande mais ce que la Vice-Chancelière ignorait, c’était que finalement, Pandore n’était là que pour jauger de la valeur de ceux avec qui elle serait probablement amener à discuter l’avenir. Parce ces événements n’étaient qu’un début. La jeune femme avait bien l’intention de dévoiler au Holonews la renaissance de l’Astre Bleuté sous le nom de l’Astre blanc. Un choix sommes toute très personnel mais qui avait son importance et qui ferait sans aucun doute son petit effet au sein du gouvernement et du reste de la galaxie. La Vice-Chancelière tenta d'énumérer les raisons qui expliquaient qu’ils ne pouvaient pas arrêter l’opération en cours. Pandore eut un petit sourire contrarié au vu de ton employé.

« Vous partez du principe que la République est perdante si elle abandonne l’opération, je vous dis que non, Madame. En ce moment, l’opération en cours vire au cauchemar pour vos hommes. Pour l’heure, aucuns civils n’a été touches par un tir malheureux. Mais pouvez-vous me garantir que les civils qui travaillent ici seront tous sains et saufs à la fin de votre opération qui tourne à l’émeute ?

Cette opération met en péril d’autres opérations et la vie d’autres personnes. Car voyez-vous, je suis en bon terme avec certaines personnes qui, tous comme vous aimeraient voir ce réseau tomber mais pas tout de suite et certainement pas dans ces conditions. Ce réseau peut être utile, si la République le contrôle. Les passeurs obéissent aux ordres de ceux qui payent le plus cher, Madame. Si la république consent à laisser d’autres organisation de confiance prendre la tête de ce réseau, il vous sera alors très utile. Evidemment, un petit ménage sera de mise, mais je doute que cela vous dérange au vu de votre ancienne affiliation à l’opposé de l’Ordre Jedi que Maître Don représente aujourd’hui.

Par ailleurs, si vous espérez réellement tirer quoi que ce soit en les interrogeant une fois arrêtés, vous vous fourvoyez. Ces hommes ne parleront jamais. Je connais que trop bien ce type de personne. Quoi que pour ma part j’aurai peut-être un atout aux charmes dévastateurs. Mais la belle a quelque peut tendance à assassiner ses pauvres victimes après quelques plaisirs partagés. »
lâcha finalement Pandore qui se moquait bien de sa voir si ses arguments avaient fait mouche ou non auprès de la Vice-Chancelière. Et manifestement ce n’était pas le cas, qu’à cela ne tienne.

Au sujet des Jedi, Pandore laissa passer sur ses lèvres une petite moue. « Voyez-vous Madame, évidemment les Jedi pourront s’en sortir, du moins ceux de l’Ordre. Mais il se trouve que j’ai donné ma parole concernant d’autres anciens membres de l’ordre. Je les ai aidés à venir ici. J’ai connaissance du fait qu’ils utilisent ce réseau pour des opérations que Maître Don sera en mesure de vous expliquer puisqu’il utilise ce pont pour les mêmes usages de mes nouveaux amis. Et si vous arrêtez maintenant tous ce joli monde, vous dites clairement à notre ennemi commun, qui attaque en ce moment même sur Gree et Dathomir notamment, qu’il a quelques intrus dans ses rangs. Alors peut-être que votre personne s’en moque mais je doute que ce soit le cas de tout le monde ici. » fit-elle en regardant le maître jedi. Puis à l’évocation du Sénateur capturé dans ses filets, la Vice-Chancelière lui rétorqua qu’elle ne négociait jamais lorsqu’il s’agissait de chantage. Pandore ne laissa rien paraître. Ce n’était pas du chantage mais une information qu’elle donnait dans sa grande mansuétude. « Je ne vous fais pas de chantage Madame. Mais puisque vous me dite que ce sénateur n’est pas irremplaçable soit. Sa mort ne vous fera alors ni-chaud ni-froid. Dommage pour lui, j’espère que les autres sénateurs ont parfaitement conscience que leur vie n’a aucune valeur aux yeux de la République. » répondit la jeune femme en se reculant légèrement. Elle leva comme un peu lasse de tout cela, les yeux vers une petite caméra permettant de surveiller en cas de besoin les différents ascenseurs. Mais dans leur cas, les pupilles braqués sur la caméra n’étaient autres que celles d’un des acolytes de Pandore. Enfin acolyte, un membre de l’Astre Blanc. Une main près de son oreille, une mèche remise à sa place et le message était passé. L’homme n’avait plus qu’à transmettre les ordres aux autres. Pandore était loin d’avoir débarqué dans cet ascenseur sans la moindre préparation. Puis elle se tourna vers la Vice-Chancelière. Cette dernière était revenue sur les informations que Pandore avait volontairement laissé fuiter en présence de membre du ministère de Monsieur S’Orn.

La jeune femme laissa dire la Républicaine. Elle posa son regard sur le maître Jedi. Il semblait soutenir les dires et les agissements de la Vice-Chancelière.

« Madame, reprenons vos dires. D’un point de vue commercial puisque vous tenez, sachez que je n’ai pas besoin de vendre des informations pour gagner de l’argent. J’aime plutôt l’habitude de payer pour les obtenir par des crédits ou tout autre moyen d’échanges. Quant à réparer mes erreurs, j’en doute fort. Je ne suis pas responsable des vos agissements. Vous aviez besoin de ces informations je les avais et il se trouve que vous j’y trouve un intérêt qui m’ait propre à bous les fournir. Quant au désastre qu’est cet embargo et cette crise, vous en êtes les seuls responsables ma chère. Je ne peux être tenue pour coupable de la bêtise de votre ministre. Pensait-il réellement que ce serait une bonne idée d’agir par la force face à des mercenaires et des contrebandiers ? Si tel est le cas je vous conseille vivement de remercier cet homme. Il n’est effectivement pas irremplaçable comme vous l’avez souligné vous-même. Ces hommes sont habitués au combat et le fait que cet embargo dégénère était plus que prévisible. » lâcha un peu mesquine la jeune femme. Elle laissa un silence s’installer. La Vice-Chancelière pensait réellement qu’ils n’avaient rien à gagner. Elle allait reprendre lorsque Maître Don prit lui aussi la parole. Par courtoisie et par respect pour le veille homme la leader de l’Astre Blanc le laissa parler. Mais les mots du jedi ne la satisfaisaient pas. Laisser un moyen de la recontacter ? Jamais ! « Maître Don, j’entends votre proposition mais je suis au regret de la décliner. Je n’ai pas pour habitude qu’on me contact. Cela serait plutôt l’inverse. Et je l’avais déjà prévu. » répondit calmement la jeune femme. « Pour ce qui en est du fait que ma position et au fait que la fermeture de ce réseau ne serait pas dramatique pour moi, dans les faits vous avez parfaitement raison. Mais il se trouve que j’ai en quelque sorte donner ma parole à votre veille ami et à l’ensemble de sa petite organisation. » Puis elle se tourna à nouveau vers la Vice-Chacelière. « Pour ce que vous y gagnerez à aller dans mon sens, et bien une alliée, ma chère, une alliée dont la renommée dans le milieu s’étend à toute la République. Une alliée qui a dans ses rangs la célèbre Hel, la fille à la Rose. Une jeune femme très efficace. Et si vous doutez encore de mon importance dans la République, sachez que j’ai peu ou prou les mêmes contacts qu’avait avant moi l’Astre Bleuté de Ambre. Une organisation qui a fini par se désintégrer. Manque de leader dirons-nous.

Mais faites donc ce que vous voulez. J’ai atteint l’un de mes objectifs puisque je sais pertinemment à qui m’attendre de votre personne. Même si je suis persuadée que je n’ai pas encore tout vu de la part d’une ancienne sith… »


Pandore connaissait l’histoire de la Vice-Chancelière. Elle avait pour habitude de faire des recherches un peu partout au sujet des membre de la Chancellerie.
HRP:

HRP Bis : les ordres donnés par Pandore concerne tous ceux qu'elle a sous ses ordres + le groupe d'Halusius. L'homme informe les membres de l'Astre qu'ils doivent se préparer à une exfiltration en urgence. Pour Halusius, (si cela est possible), il leur dit que les négociations ne sont pas très concluante et qu'ils devront faire attention à ne point être arrêté.
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Soudain, l'ascenseur redémarre. Lorsque les portes s'ouvrent, une flopée de soldats se jettent à l'intérieur pour en extraire la vice-chancelière. Par mesure de sécurité, ils mettent immédiatement aux arrêtes le Jedi et la jeune femme qui se trouvent avec elle...

Lana Anthana remporte la joute.
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