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Rencontre improbable

Feat Tev

Quelle chance ! Pouvoir faire ses preuves auprès de son maître tout en étant autonome. Shoya avait eu l'autorisation de Darth Oracci afin de mener une mission de reconnaissance et de renseignement au sein de Nar Shaddaa. Autant vous dire que la nautolan albinos y voyait là l'opportunité de se renseigner sur le cartel qui l'avait réduite comme esclave, alors qu'elle valait bien plus que cela. Oui bien plus. Elle n'avait pas digéré cette période de sa vie : exploitée, maltraitée, moquée, violentée. Il y avait de quoi céder à la colère pour se venger de ses individus sans foi ni loi. Puis aucune aide de son ordre. Personne. Les Jedi étaient restés silencieux. Comment ne pas leur en vouloir pour leur manque d'action ? Certe elle avait fait le choix de fuir le temple suite à la mort de son maître mais était-ce une raison pour l'abandonner à son sort ? Le comble avait été d'être sauvée par un Seigneur Sith. Comme quoi l'autre camp pouvait avoir un cœur. Mais elle n'avait pas oublié. Depuis six années, elle faisait preuve de patience. Elle apprenait, elle se battait, et même si elle dormait peu, elle méditait pour toujours plus renforcé sa haine envers tout ceux qui l'ont malmenée et laissée sans défense.

Elle était donc dans la capitale aux mille lumières depuis quelques jours, traînant dans les cantina, laissant traînant une oreille en toute discretion dans chaque lieu d'échange comme des docks, des quais, des marchés. Elle se formait un réseau petit à petit, ayant quelques informateurs à qui ils suffisaient de promettre protection, des crédits, la gestion de quelques affaires personnelles, pour les avoir dans la poche. Un réseau qui sera toujours utile pour son maître ou elle-même en cas de besoin. Elle discutait avec un marchand, jouant de ses charmes comme Darth Oracci lui avait apprit. Passer au-dessus de ses traumatismes pour se servir des faiblesses d'autrui ? La vengeance était plus forte et aidait à surmonter ça. Mais lorsqu'elle sentit un écho de la force proche d'elle, son sang ne fit qu'un tour. Ce n'était pas un impérialiste, bien au contraire. Cette personne était de l'autre camp et si elle la sentait, elle aussi pouvait. Autant faire donc profil bas et se mêler à la foule.

Se mêler à la foule ? Pour une albinos, c'était une véritable épreuve. Elle avait appris avec les années qu'il valait mieux garder un comportement calme et neutre pour mieux se fondre dans la masse, malgré sa couleur de peau atypique. Des vêtements sobres, sa chevelure tentaculaire attachée et recouverte par une capuche, la nautolan se frayait un chemin parmi les citoyens et les voyageurs venus au marché. Elle ne prêtait pas attention autour d'elle et tenta d'enfouir et de cacher son "aura", le temps de s'éloigner. C'était avant de se faire bousculer puis traîner dans une ruelle de force par quelques malfrats auxquels elle n'avait pas prêté attention. Que faire donc ? Ils avaient l'air un brin énervé qu'elle avaient fouiné dans leurs affaires. A chaque acte ses conséquences comme on dit. Et vouloir aider un pirate contre d'autres, forcément elle allait s'attirer des ennuis un jour où l'autre. Mais soit. La voilà en mauvaise posture mais user de ses dons ici attirerait l'attention...

- Tu as détruit une sacrée partie de notre stock l'amphibienne, il serait peut-être temps de rembourser nos pertes ! dit l'un des malfrats.

- Ne l'abîme pas tout de suite Jorry, j'ai bien envie de m'amuser avec elle avant...

Shoya était dans une impasse, métaphoriquement et littéralement parlant. Dos au mur, elle se demandait encore quelle tactique adopter. Puis tout fut balayé par les derniers mots de l'autre imbécile. Il n'y avait plus de place à l'hésitation, peu importe si on la remarquait. Elle activa alors son sabre à la lame écarlate vrombissante. Elle se mit en position d'attaque tandis que les deux gars face à elle, d'abord surpris, dégainèrent leur blaster par pur réflexe, tirant sans prévenir. Elle para, dévia, esquiva comme elle put avant de se faire blesser à l'épaule droite et la cuisse gauche. Ces idiots allaient le payer cher. Foi de Sith ! Elle employa les mouvements d'Ataru, attaquant avec agilité et grande rapidité. Elle ne maîtrisait que les bases encore, qu'elle mêlait à ses techniques de Djem So. Un des mécréants était tombé au sol tandis que l'autre prit les jambes à son cou. La lame de la nautolan pointait la gorge de l'avorton qu'elle regardait d'un air mauvais.

- C'en est fini Jorry. Une dernière volonté ?

Il balbutia, tenta de s'exprimer mais l'apprentie avait déjà levé son sabre laser pour l'abattre sur lui.
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HRP:
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L’espace Hutt, une zone de la galaxie coupée de l’empire, coupée de la république dans laquelle seuls les Hutts font la loi et on peut dire qu’elle est beaucoup plus souple que sous les autres régimes qui régissent le reste de la galaxie. Cette zone est une sorte d’immense refuge à toutes personnes qui souhaite vivre libre, sans les entraves des législations républicaines ou impériales. Pirates, pilotes, déserteur, contrebandiers, chasseur de primes,des hommes d'affaires, gladiateurs, mercenaires, on y trouve tout un panel hétéroclite de classes sociales. Les territoires Hutts n’accueillent toutefois pas que des voyous, des personnes de mauvaise vie puisqu’il s’agit aussi de la destination de pas mal de citoyens impériaux et républicains qui souhaitent y faire du marchandage ou s’y amuser de façon illégale. Ainsi, on peut aussi trouver sur Nal Hutta ou Nar Shaddaa des joueurs, des parieurs, des drogués venant chercher leurs doses, des personnes en maquent d’amour allant voir du côté de la prostitution, et même du marchandage d’esclave. Tous les vices et péchés se trouvent sur les mondes de l’espace Hutts.

Ce n’est pourtant ni l’un ni l’autre qui avait attiré le maître Jedi Tev sur Nar Shaddaa la lune de Nal Hutta. Dans le plus grand spatioport de la galaxie il ne cherchait rien de tout ce que la planète pouvait lui offrir, mais plutôt quelqu’un. Un vieil ami de longue date, un contrebandier et pilote émérite connus sous le nom de Marlo Starr, qui avait une dette éternelle envers Tev. Bien que Marlo était un flibustier, il avait néanmoins un code d’honneur et lorsqu’on lui évitait la mort, par deux fois, on pouvait tout lui demander ou presque. Le bandit raté avait un logement en location au dessus d’une cantina, un boui-boui pas très grand qu’il lui servait de boutique, de garçonnière et d’on ne sait quoi d’autre encore pour ses activités frauduleuses. Tev s’y rendit pensant y trouver son vieux comparse, mais il fit chou blanc et fut contraint d’entamer des recherches aux alentours. Le jedi, qui avait caché son sabre , sa tête et une bonne partie de son corps sous un long poncho noir et gris, avait écumé durant trois jours, nuits incluses, les bars, les casinos, les arènes, les cantinas et les maison closes dans le but de trouver le contrebandier qu’il cherchait éperdument pour lui délivrer une information relativement importante. Assez en tout cas pour qu’il n’abandonne pas dès le premier jour.

Le quatrième jour, n’ayant toujours aucune nouvelle du fripon et sans une piste potable Tev décida de consulter la force dans une profonde méditation fixe. L’exercice n’était pas simple, car il y avait des millions de formes de vie dans la ville et chacune d’entre elles avait sa propre aura, sa propre signature dans la force. Après un échec cuisant il choisit d’aller à nouveau arpenter les rues, mais cette fois-ci en restant connecté le plus profondément possible à la force. Malheureusement pour le jedi ce fut encore un échec. Aucune trace de Marlo Starr à croire qu’il n’était finalement pas sur Nar’Shaddaa.

Alors qu’il était toujours connecté à la force de façon significative, il rebroussa chemin pour rejoindre son vaisseau et quitter la planète quand il sentit l’aura d’une personne sensible à la force. Une aura qu’il avait déjà perçue, mais qui n’avait pas été aussi précise qu’à cet instant. Il se concentra , s’arrêtant au milieu de la foule, quitte à être bousculé, enfin si quelqu’un pouvait y arriver, et il chercha plus intensément le lieu exact d’où provenait cette aura qu’il semblait connaître. S’éloignant de l’avenue sur laquelle il se trouvait, il se dirigea vers les petites ruelles jusqu’à entrer dans l’une d’elles. Là le jedi vit se qui semblait être, une jeune nautolan se faire agresser par des bandits. Il se prépara à intervenir lorsque la situation se retourna brusquement en faveur de la jeune fille. L’environnement sombre de la ruelle lui offrit une très bonne vision et lors d’un mouvement de la femme, laissant apparaître son visage, il reconnut Shoya, une ancienne padawan du temple jedi dont il avait eu l’ambition de former il y a de ça plusieurs années. Ce qui le fit vraiment réagir fut la lame rouge écarlate qu’elle brandit devant elle afin de parer les coups de blaster qui lui était destiné. Utilisant des techniques au sabre, elle repoussa un premier agresseur tandis que le second fila dans la direction du jedi qui n’hésita pas une seconde à l’attraper et à le cogner fort sur la tête pour l’assommer. Le dernier était en proie à la lame de Shoya, qui visiblement était bien décidé à mettre un terme à la vie du vaurien.

Il était évident que Tev n’allait pas la laisser faire. Prendre une vie n’était pas la voie du jedi et même si son aura était à présent obscure, remplis de colère et de vengeance en devenant Jedi tev avait jurer de défendre la vie. D’un bon, unique et calculé le maître Jedi se retrouva derrière la jeune nautolan lui attrapant le bras avec qu’il ne s’abatte sur sa victime.

Non ! Dit-il d’une voix sévère.

Il ne mérite pas la mort, une bonne raclée et quelques bleus mais pas le châtiment que tu voulais lui infliger … Shoya.

Il avait dit son prénom pour lui montrer qu’il savait qui elle était. Son but étant de la rassurer et non l’inverse. Il ne voulait pas se battre, bien au contraire, curieux de cette rencontre il préférait stopper l’escarmouche au plus vite afin de pouvoir lui parler.
D’un geste du bras, il souleva grâce à la force le voyou et le fit se cogner contre le mur le plus proche, la tête la première, deux ou trois d’affilés , pour l’assommer lui aussi. Ensuite, il n’aurait plus qu’à appeler les forces de sécurité de la ville pour dénoncer les agresseurs puis partir en les laissant se faire cueillir par la milice de Nar’Shaddaa. C’était en tout cas son plan si Shoya ne se montrait pas réticente.


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Rencontre improbable

Feat Tev

- Non ! Entendit-elle soudain tandis qu'on lui retenait le bras. Il ne mérite pas la mort, une bonne raclée et quelques bleus mais pas le châtiment que tu voulais lui infliger … Shoya.

Entendre son nom d'un inconnu, c'était comme un choc. Qui pouvait bien la connaître ici ? S'était-elle trahie pendant ces quelques jours à Nar Shaddaa ? Non, elle avait fait attention à tout... Impossible... Qui... Qui pourrait bien la connaître dans cette ville habitée ou visitée par des êtres plus ignobles les uns que les autres ? Elle tourna la tête, rencontra un torse. Elle releva la tête et croisa le regard du feeorin qui semblait bien sévère. Maître Tev ! Qu'est-ce que ce ce jedi foutait ici ? La nautolan jura intérieurement tandis que son regard se tourna sur l'homme qui se mangea plusieurs fois le mur avant de giser, inconscient, sur le sol. Il n'y a vraiment que ces moines pour vouloir laisser la vie sauve à des ordures.

Shoya désactiva sa lame et utilisa son élément métallique à l'extrémité pour piquer la main du jedi. Un élément telle une mandibule dont les pointes étaient comme des aiguilles. Le bras dégagé, elle fit un salto arrière, boostée par la force, afin de se retrouver près du corps du malfrat qui avait eu des pensées irrespectueuses envers elle. Elle activa à nouveau sa lame. Peu importe leur différence de taille, qu'il soit plus grand qu'elle de quarante-trois centimètres, elle le défiait du regard, l'air amusée. Au vu de sa carrure, elle était plus plus rapide et sans doute plus souple que lui... Puis six ans passé au temple, niveau enseignement, elle savait que la Force n'était pas son domaine de prédilection. Elle si.

- Un être mauvais restera mauvais. dit-elle la lame vrombissant. Penses-tu, jedi, qu'il ferait amende honorable ? Qu'il s'agenouillera pour demander notre pardon pour ses erreurs ? Vous êtes si pathétiques avec votre pacifisme et votre sens de la justice mal placé. La colère commençait à l'envahir et à bouillonner. Bien sûr qu'il mérite la mort ! Il n'agressera plus aucune autre femme !

Elle réfléchit alors un instant. Si elle tuait cet homme, malgré l'envie qui lui démangeait la main tenant le manche de son sabre, elle avait tout de même un maître jedi aguerri face à elle. Il fallait prévoir une fuite après sa provocation. Il voudrait sans doute l'arrêter. Au moins elle ne risque pas de mourir avec ce genre d'individu. Cet Ordre est si faible... Elle ne le quittait pas du regard et s'il osait s'approcher, elle rapprochait la pointe de sa lame vers la gorge de l'inconscient. Puis d'un geste rapide, elle frappa de son sabre à l'entrejambe de l'individu pervers qui s'éveilla et hurla de douleur. Elle désactiva son arme qu'elle remit à sa ceinture et frappa d'un coup de pied la tête de l'homme qui sombra à nouveau dans l'inconscience.

- Satisfait ?

Puis sans attendre de réponse de la part du feeorin, elle effectue un enchaînement de sauts entre les deux bâtiments pour se retrouver sur une des terrasses de la capitale. Elle envoya un baiser au jedi, par pure provocation, avant de reprendre sa route, remettant la capuche sur sa tête et se mélangeant aux passants. Il lui faudra un certain temps pour remettre la main sur elle. Enfin c'est ce qu'elle imaginait. Comment connaître avec certitude un être qui semble avoir toujours fait parti des meubles de l'Ordre Jedi ? Il ne fallait pas se précipiter dans le jugement après tout. L'albinos se fraya un chemin jusqu'à une cantina qui louait également quelques chambres aux voyageurs. Autant se poser, se concentrer pour cacher sa présence et se reposer. Une longue journée l'attendait encore après celle-ci.

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Elle avait croisé le regard du jedi, elle avait compris qui il était, elle s’en ai souvenue, il l’avait vu. On dit que le regard est la fenêtre de l’âme. On dit aussi que l’on pouvait tout savoir d’une personne grâce à un simple regard. Tev pensait fermement que cela était vrai, mais il savait aussi qu’il y avait d’autres façons de regarder, de voir et de ressentir. En tant que sensible à la force, il savait que grâce à celle-ci, il était possible de ressentir plus et d’en apprendre plus sur quelqu’un que simplement au moyen d’un regard. Le jedi avait appris à lire dans la force les émotions des autres, il avait appris à sentir les gens et à cet instant, il avait bien conscience que Shoya était d’une part étonnée de le voir ici et maintenant et d’autre part furieuse. Il sentait sa colère, celle d’avoir été interrompu, celle de n’avoir pas pu se venger. Il pouvait toutefois la comprendre, qui ne le serait pas après avoir subi une agression et une tentative de viol ? C’est là où les jedi et les sith ne se ressemblaient pas du tout. L’un aurait puni, car c’était des actes répressibles par la loi tandis que l’autre cherche la vengeance personnelle en passant par la souffrance de la personne qu’ils avaient jugés et condamnés eux-mêmes. Shoya avait clairement choisi la seconde option. Son basculement du côté obscur était bien visible, son aura apparaissait comme sombre et rouge sang pour Tev , ce fut d’ailleurs cela qui l’avait guidé jusqu’à cette ruelle, qui l’avait guidé jusqu’à elle.

Dans ses conditions, il s’attendait à une riposte de la jeune Nautolan. Imaginant qu’elle se laisserait faire était utopiste et bien loin de la réalité si bien qu’il ne fut pas surpris de se faire piquer la main par la pointe du manche de sabre laser de Shoya. Par réflexe il la lâcha et elle se dégagea de lui bien rapidement grâce à une pirouette aidé de la force. Se retrouvant au-dessus du malfrat qui l’avait agressé elle activa sa lame à nouveau, défiant du regard le maître jedi, un sourire sadique aux lèvres. C’était sûr elle l’avait reconnu et elle avait même déjà décidé, en utilisant ses souvenirs du temple, de comment elle pouvait appréhender leur confrontation. De son côté Tev ne bougea pas d’un pouce. Il plongea son regard dans le sien, acceptant le défi, lui montrant qu’il était là et qu’il attendait une suite avant de faire le moindre mouvement. 

Son discours était celui d’une sith, raisonnant dans l’absolu, ne voyant qu’une seule et unique possibilité à un problème, une seule et unique façon de punir ou d’arrêter. Non un être mauvais ne reste pas éternellement mauvais si on prend la peine de lui montrer le bon chemin. Oui, il pourrait faire amende honorable, oui, il pourrait demander pardon à genoux pour ses erreurs. Non, il ne méritait pas la mort, mais la justice , qu’elle trouva d’ailleurs mal placée chez les jedi.

Ironie venant de ses émotions. Si elle n’était pas contrôlée par sa colère et sa haine, si elle était calme, elle comprendrait que faire souffrir pour punir n’était jamais et en aucun cas la bonne solution. Elle comprendrait que le sens de la justice, c’est d’être impartial et non de se faire juge et bourreau. Que la mort était un tribut à payer bien trop lourd pour ce qu’il lui avait fait.Tev s’attendait à ce qu’elle le tue de sang-froid. Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu’il vit que la lame de Shoya s’était « juste » plantée dans l’appareil de reproduction du bandit ! Ça restait encore une punition très lourde à son sens, mais elle restait bien moins grave que le faite de lui ôter la vie.

Après qu’elle l’ait de nouveau assommé, d’un coup de pied puissant à la tête elle demanda au féeorin s’il était satisfait sans néanmoins attendre de réponse de la part du jedi puisque dans un enchaînement de saut elle se retrouva sur le toit d’un des bâtiments qui se trouvait à côté d’eux. Elle lui envoya un baiser, ce qui surprit le jedi mais le fit sourire étonnamment, avant de disparaître.
Tev reposa à nouveau les yeux sur les brigands et fit ce qui était le plus logique pour lui. Il appela les autorités, en se servant de son comlik, afin de signaler une agression qui avait mal tournée, a laquelle il avait été témoin, précisant qu’il se lançait à la poursuite de la victime qui s’était échappé effrayée et qu’il prenait en charge cette affaire seul, demandant bien qu’aucune poursuite ou enquête ne soit mené en parallèle. Puis d’un naturel sans pareil il sauta d’un bon sur le toit où était Shoya avant de lui-même filer.

Pister l’apprentie sith fut un jeu d’enfant pur le jedi. Son aura était illuminée d’un rouge sang et les vaguelettes qu’elle avait laissées dans la force était très perceptible comparé à l’aura des autres êtres vivants qui se trouvaient entre elle et lui. Au moyen de sa vision de force il n’avait plus qu’à suivre la piste qu’elle avait laissée derrière, piste qui le conduisit vers une petite cantina excentrée du cœur de la ville. D’en bas, se concentrant un minimum, il sentit avec certitude qu’elle était dans ce bâtiment. Il lui suffit alors de simplement entrer dans la cantina, de masquer sa présence dans la force, de soudoyer le réceptionniste pour connaître le numéro de la chambre de Shoya et d’y grimper. Néanmoins, il ne toqua pas à sa chambre non, ça aurait été trop suspicieux, trop flagrant. Il préféra donc sortir de la cantina par l’une des fenêtres du couloir afin de se positionner à proximité de la fenêtre qui donnait sur la chambre de l’apprentie Sith.
Tev avait dans l’idée de l’attendre, mais sa curiosité légendaire le poussa à faire plus. Beaucoup de questions tournaient dans sa tête auxquelles il avait besoin de réponse. Il attendit donc que la jeune Nautolan aille se laver pour pénétrer dans la chambre de la façon le plus discrète qui lui était donnée en passant par la fenêtre. Peut-être pas aussi discrète que s’il avait fait un mètre soixante et cinquante kilos, mais bon assez pour espérer qu’elle ne l’entende pas rentrer comptant sur le bruit de l’eau pour camoufler son intrusion.

Une fois à l’intérieur, il ne fouilla pas, car il n’était pas là pour ça. Ce n’était pas une mission d’espionnage ni de recherche de renseignements. Pour dire vrai, il était même entré de façon illégale et n’avait pas à se trouver là. Du coup il posa ses mains sur l’un des meubles qui se trouvait en face de la salle d’eau et s’appuya dessus en attendant qu’elle sorte de la douche, déterminer par une étrange sensation, une envie particulièrement forte de lui parler, de la voir, lui qui avait voulus il y a de ça plusieurs années la prendre comme padawan.

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Feat Tev

Le repas était léger, juste une ration standard avec les éléments nécessaires. Shoya l'avait apprécié, isolée dans sa chambre, revoyant et réfléchissant à ce qu'il s'était passé plus tôt dans la journée. Un maître Jedi dans le coin, quelle plaie ! Elle soupira, mettant de côté les restes de sa ration puis réfléchissant à la situation. Elle avait encore deux jours pour récolter les informations dont elle avait besoin et elle n'avait pas envie de repartir bredouille. Il lui fallait encore connaître l'étendue du réseau du cartel qui l'avait possédé comme esclave. Déjà qu'elle avait eu quelques pistes pour les contrebandiers qui kidnappaient habituellement leurs cibles pour les vendre aux plus offrants, elle n'avait pas tout perdu en temps. Mais à ce moment là, elle ne voulait plus penser à sa mission.

Non ce que la Nautolan avait le plus besoin c'était de retrouver son élément favori. Ses vêtements jonchaient le sol tandis qu'un bruit de jets d'eau claquant le sol résonnait dans la chambre. Elle restait là un petit moment, appréciant le ruissellement sur sa peau diaphane, il y avait bien longtemps qu'elle n'avait pas été dans les profondeurs aquatiques... Elle devint presque nostalgique de sa vie à Glee Anselm avant que tout bascula dans sa vie. Puis elle se rappela qu'elle ne verrait plus jamais son père, que c'était terminé tout ça ! Elle ne pouvait pas oublier ce détail, ces morts... Elle arrêta l'écoulement de l'eau. Sa peau séchant rapidement. Elle enfila seulement une brassière et un shorty noirs avant de repasser dans sa chambre. Elle voulait faire une séance de méditation avant de dormir quelques heures, mais ses pas s'arrêtèrent avant même qu'elle pénètre entièrement dans la pièce.

- Qu'est-ce que tu fais là ? demanda-t-elle l'air irritée.

Elle tendit sa main droite et, avec la Force, fit venir son sabre laser pour le prendre et l'activer. Qu'est-ce qu'il lui voulait ce géant plein de muscles ? Comment était-il entré ? La porte ne s'ouvrait que via une carte électronique, elle était donc verrouillée. Elle fit alors un rapide regard circulaire, bref, et remarqua la fenêtre ouverte sur sa chambre . Sans gêne ! Fourbe ! ... Voyeur ! Elle se rendit compte de sa tenue et le regard du Feeorin sur elle. Elle avança de quelque pas, la lame écarlate vrombissante pointée en avant. Pas qu'elle était pudique mais elle ne supportait pas l'intrusion. Qui plus est celle d'un Jedi !

- Explique-toi ! Qu'est-ce que tu veux ? ajoutait-elle, manquant de patience.

Elle savait qu'elle n'avait aucune chance face à Tev, n'ayant pas la même expérience que lui, mais elle n'allait pas rester sans broncher alors qu'il était rentré dans sa chambre sans autorisation, sans demander, sans... Violer son intimité la mettait hors d'elle. Tous les muscles de son corps étaient tendus. Elle était prête à en découdre même si cela était totalement suicidaire. Elle pourrait sans doute tenir un petit moment grâce à la Force mais cela prenait pas mal d'énergie et elle en avait déjà usé aujourd'hui. Elle ne tiendrait malheureusement pas longtemps si jamais ils s'affrontaient, et elle n'avait aucun autre endroit où fuir pour être tranquille. A moins de repartir à son vaisseau, mais cela demanderait d'annuler la poursuite de sa mission. Dilemme...
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C'était long. Super long d'attendre ainsi sans rien faire, dans une position mi-dominante de par sa taille, mi lascive par l'air qu'il voulait se donner. Pas de doute, jedi ou sith, chasseuse de prime ou politicienne, guerrière ou diplomate, qu'importe leurs statuts sociaux, les femmes mettaient toujours une plombe à ce laver. Alors oui certaines ont les cheveux longs, d'autres des endroits plus difficiles d'accès selon leurs morphologies, mais dans le cas présent pourquoi c'était aussi long? Tev se le demandait sérieusement. Parce que bon, Shoya est relativement menu, bien qu'elle est de jolies formes, elle est une humanoïde avec une constitution, charmante, c'est un fait, mais pas du tout compliqué à laver. Du moins elle n'avait pas l'un des deux désavantages qui sont cités ci-dessus.

Le jedi fit néanmoins preuve de patience, faisant un peu les cent pas dans la petite chambre de l’hôtel/cantina dans lequel était descendu la jeune sith. Il se mit à regarder un peu autour de lui, à jeter un oeil dans les affaires de Shoya plus pour faire passer le temps que par réelle curiosité et intérêt réellement. Si bien que lorsqu'il entendit l'eau se couper dans l'autre pièce il vint rapidement se repositionner là où il s'était mis au début, croisant une fois les bras puis finalement s'appuyant sur le petit meuble contre lequel il s'était adossé.

Sortant de la pièce d'eau, elle arriva dans la pièce principale et s'arrêta net en voyant le féeorin en face d'elle. Lui l'a vit entrer ou sortir, qu'importe, ne portant qu'une brassière et un shorty noir tous les deux, laissant une grande partie de son corps à la vue du jedi. Il ne la toisa pas, il ne l'observa pas, il ne l'a mata même pas non en faite il la reluqua très franchement. Ses yeux commencèrent des pieds de la nautolan remontant progressivement sur ses jambes, son bassin , son ventre dénudé, sa poitrine puis son visage. Il déglutit légèrement appréciant fortement ce qu'il avait au bout du regard, se félicitant presque d'avoir eu l'idée de l'attendre à la sortie de sa douche. D'un ton irrité, Shoya le fit redescendre sur Nar'Shadda en lui demandant ce qu'il faisait là. Les yeux rivés sur elle, sur son corps blanchâtre, comme à l'époque où il l'avait connue, des plus ensorceleur Tev bafouilla quelques mots incompréhensibles. Il s'en voulut d'autant plus de ne pas avoir pu la prendre comme apprentis lors de son passage chez les jedi.

La jeune sith en profita pour amener à elle par la force son sabre laser qu'elle activa aussitôt avant de s'avancer vers le maître jedi, la pointe de son arme en direction de sa gorge. Tev se réveilla d'un coup, clignant des yeux plusieurs fois afin de se remettre de ses émotions tandis qu'elle lui demanda de s'expliquer sur sa présence une nouvelle fois.

Tev leva les mains à hauteur d'épaule en signe de paix, lui montant qu'il n'était pas là pour chercher la confrontation bien au contraire. C'est donc tout sourire qu'il lui répondit :

Houla on se calme ! Pas la peine de s'emporter comme ça je ne te veux aucun mal. Quand bien même c'était le cas et malgré le courage dont tu fais preuve on sait tous les deux que tu n'aurais pas la moindre chance alors veux-tu bien baisser ton arme s'il te plaît ?

Tev lui adressa un sourire un peu plus prononcé et intensifia son regard l'espace d'un instant avant de poursuivre, les deux mains toujours levées :

Je tient tout d'abord à m'excuser de mon intrusion, je n'aime pas trop débarquer comme ça habituellement, mais j'ai eu envie de jouer la carte de la surprise sur ce coup. Je crois que c'est réussi héhé regardant la pointe du sabre qui était dans sa direction avant de finir :

En faite j'avais simplement envie de te parler. Tu t'es enfui tellement vite tout à l'heure que je n'ai pas eu le temps de placer un mot. Vois-tu Shoya si je me souviens si bien de toi c'est qu'à l'époque où tu étais chez les jedi j'avais flashé sur toi. comprenant le double sens de sa phrase et afin qu'elle ne pense pas à une quelconque forme de pensé pédophile venant du jedi il se reprit et reformula : Heu ce que je veux dire exactement c'est qu'au temple je t'avais vu à plusieurs reprises, te battre avec ton maître notamment et j'étais , à l'époque très impressionnée. Pour tout te dire, j'étais même un peu déçu de n'avoir pas pu te prendre comme padawan. Du coup ben j'avais espéré voir ton évolution au sein de l'ordre, j'ai d'ailleurs été très ennuyé d'apprendre que tu l'avais quitté. Bref ! Te revoir ici aujourd'hui est pour moi un signe de la force, notre rencontre n'était pas un hasard et en voyant comment tu as si bien grandi, je me dis qu'il est peut-être encore temps d'apprendre à se connaître.

Bien sûr que non il n'allait pas lui dire tout de suite que de la revoir fit naître en lui des émotions des plus étranges pour un jedi. Il n'allait pas lui dire tout de suite que la force lui intimait fortement d'en apprendre plus sur elle, comme si elle-même voulait qu'ils se réunissent. Évidemment il n'allait pas lui dire tout de suite que même sous ses airs de sith pas gentil elle lui plaisait. Il se contenta donc d'un simple :

Ha au fait j'adore ta tenue, tu t'apprêtais à te coucher ?

Oui il comptait un peu sur cette dernière phrase pour la déstabiliser et lui faire baisser sa garde. Non pas pour l'attaquer, non pour la détendre tout simplement. Lui-même étant un habitué du "à l'aise" voir du "à poil à la cool" il espérait que l'atmosphère soit un peu moins lourde voir même lui faire faire une petite risette.

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Feat Tev

Elle savait pertinemment qu'elle n'avait aucune chance contre lui, il n'avait pas besoin de lui rappeler. La pointe de sa lame toujours sous la gorge du Feeorin, le fait qu'il ne se défende pas, qu'il ne prenne pas son propre sabre laser, elle savait qu'elle pouvait ne pas le craindre. C'est un Jedi après tout. Un pacifiste qui n'attaquera qu'en cas de nécessité. Il était bien trop sûr de lui et ça avait le don d'agacer la Nautolan albinos, il voulait parler, qu'il parle. Elle ne baisserait pas son arme pour autant. Toutefois, lorsqu'il dit qu'il avait flashé sur elle, elle laissa paraître un certain trouble : des yeux ronds et le rose de ses joues venaient d'unifier ses taches de rousseur de la même couleur. Cela ne fut qu'un bref instant puisque lorsqu'il se reprit, elle n'eut qu'un sourire en coin.

- T'es tellement mauvais dans l'utilisation de la Force, tu n'aurais jamais été le maître qu'il me fallait. dit-elle avant de désactiver son sabre laser et de se redresser.

Outch... Ses mots pouvaient faire mal. Sa langue était toujours comme une lame de rasoir tellement elle contenait sa colère. Elle préférait la canaliser dans ses attaques plutôt que la laisser la submerger. Malheureusement, cela avait toujours une incidence sur sa vie sociale. Elle pose son arme sur une commode et va s'asseoir en tailleur sur le lit. Elle avait reprit son calme et sans vraiment l'expliquer, elle ne se sentait pas du tout en danger alors que le maître Jedi était plus grand et bien plus imposant qu'elle. Enfin s'il pense qu'elle va se confier à lui comme une enfant à son père ou une amie, il se mettait le doigt dans l’œil. Elle n'était pas du genre à s'étaler sur sa vie. Même son maître ne savait pas tous les détails avant d'arriver parmi les acolytes à Korriban. L'envie de vengeance suffisant amplement. Shoya avait trouvé chez les Sith le moyen pour arriver à ses fins par elle-même. Ce n'était pas l'Ordre Jedi qui allait lui permettre cela. Les derniers mots de Tev l'irrita à nouveau et c'est une pièce d'appareil qu'il reçu par télékinésie, visant son visage.

- J'allais méditer idiot ! Tous les Jedi gradés sont-il des pervers et reluqueurs ?

Elle prend un air sévère, les mains sur ses genoux. Qu'attendait-il pour partir ? Elle se fichait pas mal de le revoir. Elle avait basculé, qu'est-ce qu'il espérait ? La remettre sur le droit chemin ? C'était peine perdue. Elle avait des objectifs à atteindre et elle ne changerait pas d'avis. Elle pouvait être têtue quand elle le voulait. Puis défaire un cartel demandait du temps, de la patience, un plan avec de nombreuses ficelles. Seule Darth Oracci pouvait lui apprendre l'art de la toile. Elle n'allait pas rester sans rien faire tandis que d'autres esclaves se faisaient brutaliser, exploiter, mutiler ou servaient de repas à des rancors... Un frisson lui parcourt l'échine en se remémorant ses années comme esclave. Elle ne l'avait été que deux ans... Quel était le traumatisme pour une personne qui en cumulaient bien plus ? Dans ses pensées elle ne prêtait plus attention au Jedi dans la pièce, une aura rouge sombre l'entourait à cause de toutes ses pensées et ses souvenirs. C'était sa méditation, réfléchir au passé pour changer le présent et modifier le futur. Créer sa propre toile pour piéger ses proies.

©️️️️️ ISATIS



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Anonymous
On disait beaucoup de choses du jedi dans son dos, qu'il était lent, disgracieux, que ce n'était qu'une montagne de muscle, mais bien bas de plafond. Ho oui les gens aiment dénigrer, et bien que la galaxie soit un mélange d'une multitude d'espèces différentes, les moqueries voir même le racisme allait bon train. On ne pouvait pourtant pas lui enlever certaines qualités, bien qu'invisible tel son sens profond de l'observation si bien qu'il remarqua le trouble qu'il avait fait naître chez la nautolan albinos ainsi que la rosacée momentané qui était apparue sur la peau de ses joues.

Se reprenant elle répliqua bien vite et de façon tranchante : T'es tellement mauvais dans l'utilisation de la Force, tu n'aurais jamais été le maître qu'il me fallait. ce qui fit d'autant plus sourire le maître jedi.

Suite à ça elle désactiva son arme et la posa sur la commande avant d'aller s'asseoir en tailleur sur le lit de la chambre. Tev, passa sa main sur son front pour faire mine qu'il avait eu chaud avant d'étouffer un petit rire. La seconde réplique de Shoya était tout aussi marrante, d'ailleurs il vit bien que ça l'avait irrité ce qui devenait une habitude en faite. Qui n'était pas irrité par le sourire constant du féeorin ? Qui n'a jamais été énervé par sa façon si positive de prendre les choses ? Le jedi excellait dans la maîtrise d'agacer les autres par sa jovialité permanente alors que si on en croit les schémas sociaux habituels la joie est une émotion positive dans les interactions sociales tout autant qu'un bon sourire franc. Pourtant, comme dans ce cas précis, ça ne mettait pas du tout le féeorin en valeur. Ca ne l'empêcha pas néanmoins de lui répondre avec un grand sourire :

Ha non juste moi ! rigolant après cette vérité crue.

Pendant un petit moment, il ne dit rien, ne bougea pas d'un lekkus. Il resta debout à l'observer voyant se dégager autour d'elle une aura rouge, très sombre, signe que sa méditation se basait sur des émotions négatives. La pièce se remplissait peu à peu de cette aura si bien qu'elle fut à un moment désagréable au maître jedi qui se dit qu'interrompre la méditation pour revenir sur le plancher des vaches serait plus intéressant pour les deux.

Il vint alors s'allonger sur le dos, à côté d'elle sur le lit, prenant pour le coup une sacrée place. Physique avantageux vous dites ? Tev ne pense pas ça comme ça. Ses mensurations, il les voit comme un handicap plus qu'autre chose, mais il a appris à vivre avec. De toute façon ce n'était pas comme s'il avait le choix.

C'est vrai que je n'aurais pas été un bon maître pour toi parce que c'est vrai que je suis nul dans l'utilisation de la force, mais j'essaye de pallier cette lacune en me servant de mon corps et je ne pense pas trop mal me débrouiller. Et puis dernièrement j'ai repris mes entraînements aux pouvoirs de force du coup je vais m'améliorer héhé.

Il ne s'attendait pas vraiment à une réaction de la part de la nautolan si bien qu'il continua en tout en mettant ses mains derrière sa tête : T'as raison de te mettre à l'aise pour méditer. Moi je suis généralement torse nu quand je fais ça ou alors complètement nu pour être en communion avec la force.

Tournant la tête vers elle : Si je peux me permettre, j'adore la couleur de ta peau. C'est assez exceptionnel une nautolan albinos, ça te donne beaucoup de charme ! Il se risqua à venir toucher du bout des doigts les lekkus de la sith. T'es lekkus sont bien plus long que les miens, je les trouve magnifiques.

Il lui poka le bras finalement : Hey t'as pas un truc à boire ici j'ai le gosier un peu sec et t'en qu'à rester là on pourrait se boire un petit verre ? T'en dis quoi ? Ce n'est pas tous les jours que tu peux faire causette avec un maître jedi devant un bon breuvage héhé

Tev cherchait n'importe quel prétexte pour qu'elle lui parle, pour qu'ils échangent quelques mots ensemble, pour rester ici avec elle. Il avait rarement senti ce besoin d'être proche de quelqu'un, en tout cas pas de cette manière. Il sentait bien que quelque chose le prenait en otage à l'intérieur de lui, le forçait à rester et ça n'était pas la force il l'aurait su. C'était autre chose, une sensation forte qu'il ne connaissait pas vraiment ou trop peu pour réellement l'identifier.
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