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Vous aviez déjà marché sous le soleil écrasant de Tatooine, en plein été, au pic maximal de 7chaleur de la planète ? Pas facile, hein ? Eh bien, imaginez un peu le faire avec le corps recouvert de fourrure. Daleth souffrait littéralement le martyre : même torse nu, ses énormes bottes à la main, il avait l'impression de porter trois couches de vêtements. La sueur ruisselait entre ses poils, et son poil commençait à se teinter d'une odeur désagréable. 

" REEEEEEEUH " 

Il poussa une plainte longue et sonore, qui se perdit dans l'immensité du désert qui s'offrait à lui. Qu'est ce qui lui avait pris de vouloir s'infiltrer dans un char des sables ? En effet, un zoobiologiste Ithorien lui avait promis une forte récompense s'il réussissait à détailler clairement le mode de vie d'une créature aussi rare que mystérieuse : le Jawa. Il avait pour mission de détailler leurs habitudes, voire leur mode de reproduction, leur régime alimentaire, tout. Daleth croyait à un boulot facile. Il s'apprêtait à faire l'affaire du siècle ! Pour un million de crédits, il devait seulement passer trois jours en compagnie de nains encapuchonnés ( bruyants, certes, mais un bon coup de pied aurait sûrement suffi à faire taire leurs piaillements incessants ).

 Eh bien ! Il se trompait lourdement. Il n'était même pas parvenu à pénétrer dans leur char des sables, lieu de vie et de travail des Jawas. Un grand droïde à moitié cassé, soudé de partout, rafistolé tant bien que mal avec des pièces de fortune, l'avait gentiment fichu dehors. Il avait bien tenté de revenir, de s'infiltrer par les conduits et de jouer la discrétion, mais il n'existait qu'une seule entrée dans la grande structure de métal. Il ne pouvait pas user de la manière forte, non, impossible. Il n'avait pas le coeur à blesser un Jawa, même pour un tel pactole. Les créatures, sans défense, vivaient déjà sous la menace des hommes des sables, des tempêtes, des dragons Krayt, et autres sarlaccs... un Cathar armé d'un sabre laser n'était certainement pas bienvenu sur la liste. 

Il avait donc décidé de faire demi-tour, à la recherche d'un char des sables plus accessible, ou même une tribu de Jawas moins farouche. Il s'était retourné vers son speeder, mais... quand il arriva, il put distinguer au loin, fulminant, les silhouettes des petites créatures les bras remplis de pièces de speeder, qu'ils venaient de démonter une par une. De son véhicule, il ne restait que les sièges, misérablement plantés dans le sable. 

Il avait donc été contraint de traverser le désert, à pied, jurant pendant les vingt première minutes de sa marche contre ses nains aux yeux brillants ( il aurait volontiers mis un coup de pied dans l'un d'entre eux.) A présent, cela faisait deux heures et demie qu'il pensait marcher vers le spatioport de Mos Anek, alors qu'il s'enfonçait toujours plus profondément dans le désert brûlant. 

Daleth, exténué, s'arrêta et prit une pause en s'affalant sur le sable chaud. Il pensa aux montagnes glacées d'Aldérande et en frémit d'envie. Il n'avait pas vu la neige depuis un sacré bout de temps, et les teintes jaunes et beiges de Tatooine commençaient à lui taper sur le système. Il allait peut-être laisser tomber sa mission, en fait. Il ne supportait VRAIMENT pas Tatooine.

Alors qu'il s'apprêtait à repartir, il scruta l'horizon à la recherche de civilisation. Le soleil éclatant fit plisser ses grands yeux jaunes : même sa vision affutée d'homme-félin ne lui permettait pas de lutter face aux cruels rayons du soleil. C'est alors qu'une nuance inhabituelle s'ajouta à la palette de couleurs qui composaient la grande peinture qu'était le désert de Tatooine. Un sorte de lueur violette brillait, quelques dunes plus loin : il arrivait à la distinguer malgré la forte luminosité.


" Mais bon sang de bordel, qu'est-ce que ?... Je dois divaguer c'est pas possible autrement. "



Il se releva, animé de cette décharge de curiosité caractéristique qui vous pousse à s'aventurer, toujours plus loin. Lentement, il se dirigea vers les dunes, sa lame Crantée en main...
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- Rends-moi ça espèce de momie pas fraîche!

Momie pas fraîche? Il n'avait pas trouvé mieux? Crédible le Sith... Mais enfin, il fallait comprendre, Nael voyageait depuis un certain temps déjà, et malgré le matériel soigneusement emporté -dont des litres d'eau et son peigne.- le jeune semi-cathar commençait à fatiguer sérieusement. Le sable qui se glissait entre ses doigts nus, le soleil qui brûlait sa peau cachée sous sa fourrure fine mais dense. Comment les civils étaient-ils capables de payer pour aller à la plage? Comment avait-il pu rêver y aller une fois les sous amassés et les Siths dégagés?

La créature au visage tapissée de bandelettes profita des songes amers du guerrier pour feinter de son bâton. Pas de chance, s'il avait fuit, Naël n'aurait jamais pu le rattraper, ses pattes s'enfonçant dans le sable, mais l'imprudent avait choisi de combattre, or il faisait face au maître d'armes de l'académie de Korriban. Le Sith usa, une fois n'est pas coutume, de sa colère accumulée pour trouver l'énergie suffisante, il bondit à la rencontre de l'homme afin de le cueillir en plein vol. Tous deux chutèrent par terre. Le félin se redressa, frottant son épaule douloureuse. Forcément quant on avait sa carrure, ce type de jeu de force n'était pas des plus conseillés. Profitant toutefois de son avantage, il fonça sur la créature au sol et bondit à la verticale. Son sabre-laser se planta à quelques centimètres du visage bandé, derrière lequel Naël ne saurait deviner aucune émotion. Les oreilles couchées sur le sommet de son crâne, la fourrure hérissé, le guerrier découvrit ses crocs immaculés, fins mais pointus et tranchants.

- Tu f'ras passer le message, vous me foutez la paix et vous n'essayez plus de me voler!

S'exclama-t-il sans être sûr que la créature pouvait le saisir. En revanche, la peur parvenant enfin à se frayer un passage dans le corps de l'homme des sables, révélé par la Force fit sourire le jeune Sith. Un de ses "potes" de la Dark Académie aurait réduit le voleur curieusement solitaire en cendres, mais Naël jugeait plus malin de semer la panique parmi les autres, via le "messager" malgré lui. En réalité, il était simplement moins cruel que ses pairs.

- Encore un?


Alors qu'il s'était baissé pour récupérer son sac dérobé, le félidé avait senti une présence, de manière assez confuse. Suffisamment pour s'apercevoir seulement maintenant que la dite présence possédait la Force. À son instar, l'aura de l'inconnu était grisée- Naël n'était pas un Sith agressif de nature, cela se ressentait. Il était d'ailleurs rare pour que le prenne pour l'un d'entre eux, parfois à son grand dam, d'autres à son grand soulagement.- mais plus étrange encore, il avait une fourrure étranger, un visage félin et... Tout à peu près comme lui; si ce n'est que son alter égo semblait plus humain que lui. Pas de queue, des jambes au lieu des genoux retournés dont il avait hérité de son père-sûrement Trianii, en tout cas un truc plus sauvage.- [HJ: J'ai décris selon ta description et le peu que je sais des Cathars, corrige-moi si je me suis trompée] et moins de fourrure. Fut un temps, Naël aurait été vraiment jaloux. Présentement il s'en fichait éperdument.

La lame violette toujours en action, le jeune félin claqua des mâchoires involontairement, échauffé par son voyage autant que par les interruptions à réputation. Il avait pourtant fini sa mission, achevant de traquer puis tuant Gorzak, le Rodien chasseur de primes que personne ne regrettait. D'ailleurs on devrait même lui donner une médaille pour avoir débarrassé la Galaxie de ce meurtrier sans pitié, lequel avait dernièrement choisi, comble de l'arrogance d'accepter une contre-offre de sa proie originelle- le double de la somme.- tournant ainsi le dos aux Siths. Alors qu'il aurait du célébrer sa victoire avec un bain chaud chez lui, dans son petit appartement sur Coruscant ou même à l'Académie Sith, ses pattes traînaient encore sur cette fichue planète, en plein désert où il avait du poursuivre un homme des sables étrangement téméraire et solitaire qui avait osé pénétrer en ville pour lui dérober son sac. Il y avait pas mal d'argent là-dedans, une partie de la récompense pour la mission. Alors Naël n'avait pas pu échapper à ce contre-temps, et visiblement il ne le pourrait pas non plus présentement.

- Ok le mirage, le coup du miroir ou la conscience qui me ressemble et sensée me faire réfléchir à où j'en suis dans ma vie blablabla, dégage, fiche-moi la paix, oublie-moi et tout ira bien.

Le pelage encore gonflé par sa précédente altercation, à la défensive, probablement méfiant et un brun inquiet, le jeune Sith n'attaqua pas malgré ses avertissements. Il n'était pas fou, l'autre était frais-autant que possible sur ce trou creusé par les deux soleils.- et lui venait déjà de courser puis de combattre un seul homme sans la Force, certes, mais un fin connaisseur de ces dunes. Espérant donc que chacun se mêlerait de ses affaires, Naël prit le risque de désactiver sa lame, tout en coulant un regard vers le sabre-laser de l'autre. Pas un Jedi. S'il vous plaît.
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