Absalom Thorn
Absalom Thorn
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Fiche de présentation


Absalom Thorn — Darth Noctis [Terminée] Ns8j


Nom : Thorn

Prénom : Absalom

Surnoms : Darth Noctis, le Corrupteur, le Boucher de Kano-IV, l’Espèce d’Obsédé Blondâtre

Âge : 32 ans

Année de naissance : 3 515

Race : Hapien

Côté de la Force : Obscur

Rang désiré : Seigneur Sith

Sabre laser : Ce sabre à lame rouge et pommeau droit fort ordinaire trahit la relative indifférence de Noctis à l’égard combat armé. Il a été confectionné avec soin mais sans zèle particulier. La poignée est entourée par des bandes de cuir noir étroites, qui portent des inscriptions en gravure, difficiles à distinguer à moindre d’observer l’arme de très près. Noctis change souvent ces bandes et les inscriptions peuvent donc varier mais il s’agit le plus souvent d’incantations destinées à accroître les pouvoirs du Sith.

Caractéristiques :

Force — 2
Dextérité — 3
Agilité — 3 (+1) = 4
Constitution — 4 (+1) = 5
Intelligence — 6
Sagesse — 5
Charisme — 6

Pouvoirs :

Télékinésie (niveau 3)
Détection (niveau 3)
Amélioration des capacités (niveau 3)
Voile de Force (niveau 3)
Persuasion
Absorption de Vie (niveau 2)
Éclairs de Force (niveau 2)
Atténuation des Sens et Capacités (niveau 2)
Brouillard de l’Ombre
Étouffement (niveau 2)
Contrôle des Esprits (niveau 2) (niveau 3)
Guérison (niveau 2)
Surtension (Niveau 1)
Protection de la Force (niveau 1)
Sens exacerbés (niveau 1)

Points forts : Doué d’une profonde maîtrise de la Force et d’un savoir encyclopédique de ses techniques, y compris lumineuses, Noctis jouit d’une compréhension désormais quasi intuitive de ses subtilités. L’éclectisme de son approche le rend capable d’appréhender des réalités qui échappent parfois aux Siths les plus intelligents mais trop sectaires. Il fait surtout de lui un corrupteur hors pair pour les jeunes Jedis qui ont le malheur de croiser son chemin : instruit dans les traditions de l’Ordre et profondément perspicace, Noctis est réputé capable de pervertir un Jedi non en le poussant à ses passions les plus primitives mais en discutant au contraire les pouvoirs les plus respectables du Côté Lumineux.

Ainsi doué d’un charisme qui doit beaucoup à ses connaissances et son expérience mais aussi à une beauté exceptionnelle, Noctis est généralement tenu pour être un esprit subtil et mesuré, fort éloigné à vrai dire de la réputation ordinaire des Siths. Parfois décrit comme « le plus pacifiste des Seigneurs Siths », Noctis joue de son aura de patience et de douceur avec une habileté hors norme, qui endort bien souvent la méfiance de celles et ceux avec qui il est amené à négocier. Cet abord facile et avenant, qui déjoue les méfiances de principe, lui ont permis d’étendre son réseau politique bien au-delà du seul Empire Sith.

L’intelligence acérée du Seigneur Sith achève de faire de lui un adversaire redoutable. Polyglotte reconnu, philosophe notoire, Noctis dispose d’une vaste culture humaniste, à laquelle s’ajoute une solide expérience de diplomate. Au cours des dernières années, il a apporté des contributions notoires à la science économique et à la théorie des organisations, ainsi qu’à certaines branches des mathématiques et de la sociologie. Peu tourné vers les sciences mécaniques, naturelles ou physiques, il est néanmoins rarement perdu lors d’une conversation technique.

Points faibles : Noctis est un guerrier médiocre dont l’entraînement martial n’a guère dépassé de ce qui constitue le minimum syndical pour un chevalier Jedi. À ses yeux, le combat est un passe-temps inutile et l’adversité qui ne peut être évitée par les négociations et les manœuvres patientes doit se balayer à travers la Force. S’il ne répugne pas toujours à faire un usage brutal de certains de ses pouvoirs, il est en revanche peu prompt à sortir son sabre laser et se repose alors considérablement sur ses autres aptitudes pour remporter un combat.

Ce désintérêt pour la chose militaire s’étend à la plupart des aspects de la guerre et a tendu à le mettre quelque peu à l’écart, à mesure que l’Empire Sith s’est reconstitué en force politique et placé dans une opposition frontale avec la République. Noctis, qui n’a jamais fait mystère de sa théorie selon laquelle l’affrontement était la voie qui conduirait à l’anéantissement des Siths, est parfois isolé dans les cercles politiques impériaux et suscite une certaine méfiance de la part des siens, qui ne sont pas sans lui valoir de temps à autre d’audacieuses tentatives d’assassinat.

Qui plus est, quoique, malgré son dédain pour le combat, Noctis s’impose une discipline rigoureuse, celle-ci tend plutôt à parfaire ses aptitudes mystiques et spirituelles qu’à renforcer son corps. Un guerrier sith, par mépris, a ainsi fait un jour le commentaire méprisant que « ses muscles sont surtout là pour la décoration ». D’une constitution ordinaire et plutôt faible physiquement, Noctis ne brille pas en effet par ses aptitudes en la matière. Si ces faiblesses sont souvent largement compensées par ses pouvoirs qui brisent aisément nombre d’ennemis, il arrive qu’elles soient de sérieux handicaps.

Cédant facilement aux passions de la chair, il n’est pas rare que Noctis soit longuement distrait par un joli garçon et passe plus de temps à chasser de beaux abdominaux que le pouvoir politique. Il n’y a là rien de secret et ses adversaires ont plus d’une fois tenté de le perdre en engageant un prostitué peu scrupuleux pour l’assassiner dans son sommeil après leurs ébats et Noctis a bien failli y succomber. Constamment amoureux, selon en tout cas, de trois ou quatre personnes ici ou là dans la Galaxie, Noctis passe un temps considérable à sauver ses amants de tel ou tel danger, au péril de sa propre vie.

Caractère : Homme d’une profonde intelligence et d’une grande subtilité, Noctis est réputé pour être l’un des Siths les moins violents actuellement en vie, une réputation sur laquelle ses nombreuses victimes pourraient bien avoir un avis divergent. S’il n’hésite pas à tuer de sang-froid, y compris en masse, pour arriver à ses fins, il demeure il est vrai en général d’un calme et d’une douceur qui détonnent dans le climat ambiant des milieux siths.

Courtois et curieux des autres, prévenant même, Noctis a le contact facile et brille dans les cérémonies. Sa mémoire prodigieuse lui permet très souvent de retenir d’innombrables détails sur les personnes qu’il rencontre et sa perspicacité aiguë en ajoute bien d’autres. Assez fin psychologue, et par conséquent bon juge des caractères, il a toujours estimé que susciter la haine et même la peur ne conduisaient finalement qu’à l’isolement, et l’isolement à la défaite puis à la mort. À ses yeux, les tyrannies brutales sont l’expression de vues trop courtes et d’esprits trop simples et il se montre souvent dédaigneux des aspects les plus communs de la culture sith : de la glorification de la rage, des combats, de la violence et des bains de sang.

Noctis tient ainsi qu’il existe des passions nobles et des passions basses. À ses yeux, la quête spirituelle d’un Sith ne diffère pas, dans ses premières étapes, de celle d’un Jedi : il s’agit d’apprendre à se débarrasser des passions les plus basses, comme la peur, la colère ou la jalousie. À la différence d’un Jedi, Noctis considère cependant que le chemin doit mener à cultiver les passions nobles : l’ambition, le désir charnel, qu’il associe à un amour de la beauté, ou le désir de connaissance. Pour lui, le Code Jedi ne fait que cultiver des tempéraments médiocres, condamné à passer à côté de ce que la vie et la Force ont de plus saisissant à offrir.

En somme, Noctis fait preuve d’un sens aigu des hiérarchies, appuyé par beaucoup de dédain, typique des Siths. Persuadé que l’humilité ne saurait jamais que mener à la faiblesse, il est poussé par une ambition considérable, qui ne se traduit pas nécessairement par des ambitions de suprématie politique mais très certainement par un soif faustienne de savoir et de puissance mystique, à travers lesquels il espère pouvoir atteindre la jouvence éternelle.

Très soucieux de sa propre apparence, à la fois par vanité et par une conviction philosophique profonde que la beauté est un bien suprême, Noctis est hanté par la perspective non seulement de sa propre mort mais encore du vieillissement. Craignant beaucoup plus de voir se flétrir sa splendeur personnelle que d’être brutalement décapité par quelque intrigant sanguinaire au détour d’un couloir, le Seigneur conserve beaucoup des travers de sa société maternelle.

Le souci de se préserver et d’accroître ses connaissances ont beaucoup contribué à développer les talents considérables de Noctis. Sa perspective sur les arts siths est cependant en rupture avec ceux des occultistes ordinaires. S’il n’est jamais dédaigneux de la magie et des traditions, Noctis demeure un progressiste forcené, profondément réfractaire aux aspects les plus liturgiques du culte du Côté Obscur et persuadé que les plus grands accomplissements sont dans l’avenir, non endormis dans quelque passé glorieux, mythique et lointain.

Partant, pour lui, le premier devoir d’un Sith est la recherche obstinée de nouvelles connaissances, une recherche qu’il conçoit comme une quête intérieure. Assez méprisant avec les scientifiques et les techniciens, dont il reconnait la nécessité mais qu’il croit incapables d’accéder aux réalités supérieures de la contemplation mystique, Noctis est surtout farouchement opposé aux entreprises militaires, qu’il considère comme une faiblesse structurelle de son Ordre et le danger mortel qui plane sur l’Empire. À ses yeux, l’Empire doit chercher à coexister sinon pacifiquement avec la République, du moins dans une guerre froide et larvée, qui ne draine pas toutes les énergies vers des combats meurtriers et des conquêtes superflues.

Cette double perspective sur la guerre et les traditions conduise souvent à l’isoler au sein de la politique sith, quoique, jointe à son indéniable charisme, elles fassent aussi de lui le leader d’une petite faction. Si Noctis ne cherche pas précisément à s’emparer du pouvoir, persuadé que les manigances politiques lui prendraient un temps précieux qui le détournerait de ses recherches et, il est vrai, de ses innombrables amants, il ne répugne pas à manœuvrer ses fidèles pour s’assurer au moins un peu de quiétude et une certaine zone de confort — ses « zones de confort » atteignant parfois la taille d’un système entier.

C’est que la douceur de Noctis ne doit pas tromper : le Sith demeure un homme profondément dominateur, qui ne recule pas devant les solutions radicales quand elles se présentent à lui. Sa quête fanatique de la puissance à travers la Force se présentant comme un système philosophique et moral, Noctis n’éprouve aucun scrupule à sacrifier des populations entières à ce qu’il estime être un souverain bien. S’il arrive donc que ses interventions diplomatiques et ses plaidoyers pour des solutions apaisées sauvent des millions de vie, il n’en demeure pas moins un adepte du Côté Obscur, dont les ordres ont plus souvent que de raisons des conséquences profondément funestes.

Description physique : Un peu plus grand que la moyenne et jouissant d’une carrure quelque peu athlétique qui tient plutôt à la salle de sport qu’à la vie d’un guerrier, Noctis est d’une beauté rare et typiquement hapienne, dont le caractère quasi surréel suffit à faire comprendre ses origines à la plupart des observateurs un peu perspicaces. S’il ne peut pas dire à proprement parler que le Seigneur respire la virilité, il dégage une assurance conquérante qui en séduit beaucoup, quoique certains de ses opposants politiques aient pu parfois le décrire comme « un bellâtre tout juste échappé d’une holoromance pour gamines prépubères ». Avec ses cheveux blonds comme les blés, ses yeux d’un bleu clair et perçant, son teint hâlé et sa voix chaude et suave, Noctis n’en demeure pas moins une menace ambulante à la chasteté — une menace qu’il s’attache derrière souvent à concrétiser.

Son corps parfaitement intact témoigne tout autant des vastes moyens qu’il prêt à mettre en œuvre pour préserver son apparence que de sa propension à se tenir éloigné des épisodes les plus violents de la vie des Siths. Aucune cicatrice ne le défigure et il veille avec soin, consacrant une bonne partie de ses activités méditatives à assurer la guérison de toutes ses blessures et la parfaite santé de son corps.

Peu adepte des grandes robes sombres qui cachent le visage — forcément, quand on a un aussi joli minois —, Noctis adopte en général les tenues qui conviennent aux circonstances où il se trouve, recourant souvent aux traditions locales. Sa garde-robe rivalise d’ailleurs avec sa bibliothèque, ce qui n’est pas peu dire, et l’Hapien collectionne les accoutrements les plus exotiques, une passion nourrit par une connaissance approfondie de la mode vestimentaire intergalactique. Cette expertise souvent méprisée par les siens se révèle souvent d’une utilité singulière, puisqu’elle lui permet de choisir des déguisements appropriés à de nombreuses circonstances.

En réalité, Noctis est un maître de la dissimulation et de la comédie, capable de contrefaire habilement sa voix et son aspect. Il n’est ainsi par rare que son apparence physique soit singulièrement différente de la sienne propre, en fonction du maquillage et du déguisement, et on assure que, appuyé par ses pouvoirs dans la Force, il serait même capable de se faire passer pour un Wookie. Réalité ou exagération, il est en tout cas certain que Noctis ne ressemble pas toujours à ses hologrammes officiels.

Histoire :


Base de données des Ombres Jedis
Fiche : Absalom Thorn (Darth Noctis)



Absalom Thorn aussi connu sous le nom de Darth Noctis est un mâle hapien, Seigneur Sith, Sorcier Sith et, né en 3 515 sur Hapès.

Naissance et jeunesse

Absalom Thorn est le fils unique de Cala Thorn, née Aperor, généticienne, et de Balor Thorn, poète, tous les deux originaires de Hapès. Comme sa mère était professeure dans la plus prestigieuse institution privée de la planète et détentrice d’un certain nombre de brevets dans le domaine de la thérapie génique et que son père était un poète et un intellectuel à succès, Thorn a passé les premières années de sa vie dans un cercle familial prospère, proche de la haute société hapienne.

Des données récupérées par des pirates informatiques sur les serveurs familiaux des Thorn semblent indiquer que la professeure Cala Thorn aurait sélectionné génétiquement ses embyrons pour s’assurer une descendante dont les qualités esthétiques correspondraient le plus étroitement aux critères hapiens mais le fait qu’Absalom soit un mâle plutôt qu’une femelle met en doute ces informations. Quoi qu’il en soit, l’enfant fut aimé par ses parents. La famille vivait au rythme des voyages de recherche de Cala Thorn, notamment sur Kamino.

Cala Thorn ayant effectué la plupart des tests médicaux disponibles pour son enfant, la sensibilité à la Force d’Absalom fut détectée très tôt, quoique l’enfant ne fût pas républicain. Après de longues discussions, les Thorn convinrent que leur fils recevrait une formation de Jedi, essentiellement pour le préserver de pouvoirs incontrôlés, dont ils craignaient qu’ils puissent avoir raison de lui, s’il ne recevait pas un entraînement en bonne et due forme.

Alors que Thorn a six ans, sa mère donne une série de conférences à l’Université de Coruscant, occasion à laquelle les deux parents confient leur enfant à l’Ordre Jedi. Thorn est ensuite envoyé sur Ondéron pour y débuter sa formation de novice. Il gardera un contact aussi régulier que l’autorisera le Conseil avec sa famille.

Noviciat

Durant son noviciat, Thorn se distingue par un caractère facile et agréable et un goût pour l’étude. Sa sensibilité à la Force est très vite remarquée par les Maîtres en charge des premières formations, dont plusieurs s’accordent à voir en lui un grand potentiel. L’enfant parait en revanche peu doué aux exercices physiques et porté plus souvent à la contemplation qu’à l’action. Il passe beaucoup de son temps avec ses nombreux amis, à leur raconter des histoires qu’il invente au fur et à mesure, ou bien dans les alentours du Temple, qu’il explore consciencieusement, entouré d’une petite bande.

Thorn témoigne très tôt d’une intelligence très supérieure à la moyenne, sans doute en partie héritée de sa mère, et d’une capacité de mémorisation hors du commun. Il apprend notamment en quelques années deux langues parlées par ses camarades d’autres espèces et se montre très curieux des autres. Les Maîtres y voient tous les signes d’excellentes prédispositions à la vie de Jedi et personne n’est surpris que le jeune Novice trouve très vite, à la fin de sa formation initiale, un Maître qui accepte de le prendre sous son aile.

Padawanat

Ce fut K’raa, Maître Consulaire Neti, alors âgé de 3 823 ans, qui prit en charge la formation de Thorn. Spécialisé dans la diplomatie, K’raa mit un point d’honneur à développer les talents de Thorn en la matière et entreprit rapidement un grand tour des mondes du Noyau puis de la Bordure Intérieure et enfin de la Bordure Extérieure, enchaînant pendant plusieurs années de nombreuses missions de négociations et d’accords commerciaux, pour initier son Padawan à la diversité de la Galaxie, de ses langues et de ses cultures.

Peu adepte du combat et négligeant lui-même, en raison de ses particularités physiologiques évidentes, le sabre-laser, K’raa n’assura qu’une formation minimale à son Padawan dans le domaine, veillant cependant à ce que Thorn reçoive des compléments d’instruction, pendant leurs escales régulières aux temples d’Ondéron ou de Coruscant. Les talents de l’adolescent en la matière demeurèrent ainsi limités mais il acquit, aux côtés de K’raa, des connaissances vastes sur la Galaxie et sur les arcanes de la diplomatie.

Profondément connaisseur de la Force vive, K’raa initia son Padawan aux arcanes de la guérison, dont Thorn devint rapidement un praticien très capable, ainsi que de la détection de différentes formes de vie. Incapable, malgré les propriétés de son espèce, de remplir les missions qui exigent le plus de discrétion, K’raa confia souvent à son Padawan des missions d’infiltration quand les circonstances se présentaient, un domaine dans lequel Thorn se montra très compétent.

Dans son témoignage sur Absalom Thorn récolté après la trahison de son dernier (voir archives AT-090.10), Maître K’raa décrit le caractère de son Padawan comme celui d’un jeune homme calme et toujours joyeux, prompt à la plaisanterie, extrêmement compréhensif et doux, soucieux de toutes les formes de vie. Maître K’raa estime qu’il y avait peu de signes avant-coureurs de la trahison de Thorn à l’époque mais il concède que sa compréhension limitée des difficultés rencontrées par les Proche-Humains durant la puberté a pu le conduire à négliger certains des aspects essentiels de la formation de son Padawan.

En effet, il apparait que Maître K’raa n’a rien su des aventures nouées par Thorn à partir de ses quatorze ans, avec d’autres Padawans du Temple ou des garçons d’Iziz. L’enquête a à ce jour révélé treize partenaires sexuels entre quatorze et dix-neuf ans, ce qui a conduit les psychologues de l’Ordre a diagnostiqué rétrospectivement un « besoin pathologique de rapprochement physique, possiblement destiné à combler une blessure narcissique ». L’enquêta a révélé qu’à l’âge de seize ans, Thorn fut surpris par la Chevalière Baal Fey dans la même couche qu’un autre Padawan, Abel Gold, plus tard connu sous le nom de Darth Mementus. Après un plaidoyer touchant de Thorn, Fey décida de ne pas dénoncer les jeunes amants au Conseil.

Thorn a 21 ans et touche à la fin de sa formation de Padawan quand Darth Synia attaque le Temple d’Ondéron. L’enquête permet d’établir en toute certitude qu’il ne fut pas impliqué dans les événements. Il était par ailleurs en mission diplomatique sur Naboo avec Maître K’raa à l’époque. Quelques mois plus tard, il passe avec succès les épreuves de la Chevalerie, malgré des performances assez faibles au sabre laser.

À l’époque où il devient Chevalier, Thorn parle couramment six langues et maîtrise déjà la persuasion, la détection et la guérison à un haut niveau.

Chevalier

Thorn choisit la voie des Consulaires et, malgré sa solide expérience diplomatique, il se spécialise en tant que Sage Jedi. Il poursuit les études entamées auprès de K’raa sur la Force vive et reste en contact régulier avec son Maître. Ses recherches sont examinées de très près par les Inquisiteurs de l’Ordre et, durant cette période, Thorn commence à dissimule un certain nombre de résultats. Il expliquera plus tard que c’était par crainte que l’Inquisition n’y trouve quelque chose à reprocher à l’Ordre mais il y a lieu de supposer que ses études du Côté Obscur aient commencé à cette date.

Pendant les années qui suivent, l’enquête ne reconstruit qu’avec peine le cheminement de Thorn. Il fréquente de nombreuses bibliothèques, dans le Noyau et sur des mondes plus isolés, et mène des expériences sur la méditation et la guérison, à la fois seul et avec un groupe de ses amis, dont Abel Gold. En 21 563, il est entendu par le Conseil sur la mort mystérieuse de l’un de ses camarades lors d’une mission dans l’Espace Hutt mais les explications fournies convainquent les Maîtres présents.

Des informateurs capturés et interrogés plus tard affirment cependant que, sur une lune désertique où il tentait de prouver qu’il était possible que des Siths drainent un monde entier de sa force vitale, Thorn et Gold se seraient disputés avec le Chevalier qui les accompagnait et qui les aurait accusé de s’intéresser de trop près aux expériences du Côté Obscur. Le Chevalier aurait menacé de les dénoncer et de dénoncer leur relation sexuelle. Thorn aurait alors employé sa connaissance de la guérison et de la télékinésie pour compresser les organes du Chevalier.

Il demeure certain en tout cas que c’est pendant les négociations du Traité d’Artorias que Thorn et Gold se rallient à l’Empire Sith. Il est établi qu’ils ont profité des rencontres diplomatiques pour échanger avec certains dignitaires siths et s’assurer que leurs expériences pourraient être poursuivies au sein de l’Empire naissant. Thorn achète leur statut de transfuge en livrant de nombreuses informations sur la situation politique, militaire et diplomatique de la République.

Guerrier Sith

Envoyés sur Dromund Kaas, Thorn, désormais appelé Darth Noctis, s’initie aux arts sith. Si l’on a initialement pensé que c’est sur Dromund Kaas que sa corruption s’est achevée, les témoignages récoltés depuis invitent à une perspective différente. Dès son arrivée sur la planète, Noctis aurait systématiquement tué les guerriers et les apprentis qui lui auraient manqué de respect ou qui auraient remis en doute la sincérité de sa conversion, pour asseoir sa crédibilité. Ses progrès dans les arcanes sith ont été décrits comme très rapides et même spectaculaires, ce qui laisse suggérer une familiarité préalable.

Gold, appelé Mementus, meurt dans des circonstances mystérieuses l’année suivante, pendant que Noctis, en partie à la demande de certains sénateurs républicains qui ont gardé avec lui des contacts noués pendant ses missions avec K’raa, réalise un tour des frontières impériales, pour négocier des situations de stabilité aux marges de l’Empire et de la République. Comme à son habitude, il profite de ces négociations pour nouer de multiples alliances personnelles mais, cette fois-ci, il accumule en plus une petite fortune propre, grâce à des pots-de-vins.

C’est en qualité de diplomate qu’il se trouve sur Flydon Maxima pendant les négociations avec la République, où il côtoie un certain nombre de ses anciens camarades Consulaires. Il survit de justesse à l’attaque sur la station mais garde le contact avec certains des négociations jedis alors présents et, au fil des conversations, convainc quelques-uns d’entre eux de la faiblesse de la République et de la nécessité de trouver une troisième voie. Les rencontres se multiplient et, de discussion en discussion, Noctis fait basculer deux autres Chevaliers et un Padawan du Côté Obscur.

L’année suivante, en reconnaissance de ses aptitudes exceptionnelles à la corruption et de ses recherches poussées sur les subtilités de la Force, il est déclaré Seigneur Sith à l’âge de 28 ans.

Seigneur Sith

Conscient de la fragilité de sa position à un âge si précoce, il choisit sciemment une mission de négociation délicate dans la bordure la plus éloigné de l’Empire, sur Kano-IV, où il écrase la rébellion avec une grande brutalité. Après avoir anéanti l’essentiel de la population d’un continent par de lourds bombardements, il organise la vente des survivants à des trafiquants d’esclaves. Puis, dans les semaines qui suivent, épaulé par de nombreux acolytes siths, il met en place un long rituel qui draine peu à peu le continent de ses forces vitales, jusqu’à laisser derrière lui une étendue désolée. Cette répression draconienne fait taire pour un temps ses détracteurs et Noctis peut continuer à joindre diplomatie et recherche dans les temps qui suivent.

Il continue à s’enrichir considérablement. Ces deux dernières années, plusieurs enquêtes ont prouvé qu’une partie de ses investissements touchent certains secteurs de l’économie républicaine mais les montages complexes à travers lesquels ils opèrent et certains traités régionaux avec l’Empire empêchent de démanteler entièrement ses avoirs. Sa qualité de diplomate lui permet un certain nombre de voyages sur le territoire républicain mais les enquêtes suggèrent qu’il en accomplit encore beaucoup d’autres, grâce à des déguisements.

Il est établi qu’il était sur Coruscant au moment de la démission d’Alyria Von mais son implication exacte, peut-être inexistante, dans les événements qui conduisirent à cette crise est mal établie. Les informateurs au sein de l’Empire Sith assurent que depuis son accession au rang de Seigneur, Noctis a acquis une indépendance qui lui permet de vaquer la plupart du temps à ses propres occupations, qui ne s’alignent que malaisément avec la politique impériale en cours.

Quelques mois plus tard, la même année, il est repéré sur Tatooine, où il est responsable du massacre de la Barge des Plaisirs, vraisemblablement une opération de sauvetage de sa part pour Valek, esclave twi’lek qui est devenu son amant dans des circonstances difficiles à établir. Le massacre l’ayant mis en délicatesse avec une partie des Hutts, il fournit entre 21 569 et 21 570 un certain nombre d’informations précieuses à des Sentinelles Jedis qui enquêtent dans l’Espace Hutt et permet le démantèlement d’un vaste réseau de trafic d’êtres sentients.

Cette collaboration fructueuse incite certaines Sentinelles à baisser leur garde en sa compagnie et il corrompt la Chevalière kaminoane Anna Su, désormais connue sous le nom de Darth Venenous, qui devient alors son Inquisitrice personnelle. Il l’incite à entamer une répression systématique contre tous ses associés et guerriers inféodés qu’il juge déloyal, conduisant à une purge massive et sanglante, mais également au renforcement d’un culte de la personnalité naissant parmi ses proches.

Les événements qui mènent à la guerre ouverte le marginalisent cependant, puisqu’il y maintient sa position pacifiste, soutenue pendant toutes ses missions de négociation. Il semble qu’il ait fait cette année l’objet de cinq tentatives d’assassinat internes à l’Empire Sith, soit trois de plus que l’année précédente. Elles ont toutes conduit à une intensification de l’inquisition de Darth Venenous et à un retour de Noctis sur Dromund Kaas, pour consolider sa position au sein de l’Empire.

Il aurait commencé à y recruter de nouveaux fidèles. Les informations sur ses activités présentes sont hélas lacunaires, la dernière Ombre envoyée sur ses traces ayant hélas fait défection.

Comment avez-vous connu le forum ? DC de Karm Torr
Saï Don
Saï Don
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Très intéressant, ce personnage. Il me parle d'autant plus que j'ai un DC hapien sith de 31 ans blond aux yeux bleus xD Lloyd va devoir prendre de la graine...

Avant de te valider, je vais avoir deux petites demandes :
  • La première concerne tes caractéristiques. La constitution et la sagesse sont bloquées à un maximum de 5 pour tous les personnages, pour des questions à la fois liées au calcul des PV et PF et en raison de la conservation d'une marge d'échec pour utiliser des pouvoirs de Force. Du coup, il faudrait réduire ta sagesse d'un point et reventiler ce point à la caractéristique que tu souhaiteras.

  • Ma seconde remarque concerne ce passage :
    Conscient de la fragilité de sa position à un âge si précoce, il choisit sciemment une mission de négociation délicate dans la bordure la plus éloigné de l’Empire, sur Kano-IV, où il écrase la rébellion avec une grande brutalité, avant de faire drainer tout un continent de sa vie, dans un vaste rituel auquel il préside.
    Ce passage me pose question car plier la population de tout un continent dans un rituel me paraît peut-être un peu exagéré, surtout pour un personnage si jeune que le tien. Mais en réalité, je ne peux pas trop en juger car il n'y a aucun détail sur ce dont il s'agit exactement. Pourrais-tu décrire un peu ce moment dans ton histoire, histoire que nous puissions nous accorder sur la "puissance" potentielle du personnage qu'est Darth Noctis ?



A très vite.

Absalom Thorn
Absalom Thorn
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Salut !

Merci pour ta lecture !

Désolé pour la Sagesse, j’ai zappé ce passage. Du coup, le point est venu vers la constitution, ce qui me paraissait le plus logique, en lien avec l’obsession maladive de Noctis pour sa propre conservation.

Le passage sur Kano-IV était vraiment pas très clair en effet et j’ai précisé. Maintenant, ça rassemble à ça :

Conscient de la fragilité de sa position à un âge si précoce, il choisit sciemment une mission de négociation délicate dans la bordure la plus éloigné de l’Empire, sur Kano-IV, où il écrase la rébellion avec une grande brutalité. Après avoir anéanti l’essentiel de la population d’un continent par de lourds bombardements, il organise la vente des survivants à des trafiquants d’esclaves. Puis, dans les semaines qui suivent, épaulé par de nombreux acolytes siths, il met en place un long rituel qui draine peu à peu le continent de ses forces vitales, jusqu’à laisser derrière lui une étendue désolée. Cette répression draconienne fait taire pour un temps ses détracteurs et Noctis peut continuer à joindre diplomatie et recherche dans les temps qui suivent.

Mon intention, ici, c’est plutôt de montrer son côté chef de groupe et sa capacité à organiser une action à grande échelle que sa puissance dans la Force. Alors normalement, ce qu’il fait doit être en phase avec le pouvoir Absorption de Vie (niveau 2), la prouesse résidant moins dans sa participation personnelle au processus que 1) dans sa capacité à l’adapter à quelque chose de plus général et 2) dans son leadership.

Si ça coince encore formulé comme ça, je m’en tiendrais aux bombardements et à la traite des survivants, c’est déjà suffisamment sordide comme passe-temps.
Saï Don
Saï Don
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Non alors du coup ça me va parfaitement bien comme ça !

Félicitations à toi, et crainte pour la galaxie, un nouveau Seigneur Sith arrive... Twisted Evil :diable: gna1

Je te fais pas le topo, tu connais la maison. N'oublie pas le lien dans la signature.

Très bon jeu à toi, je vais être très attentive à tes aventures....
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