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New Shallos, ville d’envergure la plus éloignée de Lorrd City. Ici l’occupation impériale est toute récente et l’on peut dire qu’elle reçoit sa volée de mitraille quotidienne. Il y a des gens énervés dans cette cité, des gens qui savent répandre le feu sans crier gare. Parmi-eux, une bande de résistants qui commence à faire parler d’elle depuis la prise d’une navette Herald : The Gauntlet.

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Il y a Bronsky, « le vieux ». Ce musclé a le réseau, les relais et les planques. Il a aussi les bras (dont un bionique), une riche expérience dans l’armée, et sait méchamment tirer aux armes lourdes. Dans la bande, il est celui qui tranche quand il faut trancher et traite ses comparses comme ses enfants. L’Empire lui a pris plusieurs de ses meilleurs amis vétérans.

Il y a Red Duck, la gamine, mécanicienne autodidacte, programmeuse et holopilote de première catégorie. Elle a conçu Mombaza sur une base de droïde de combat impérial et elle en fait ce qu’elle veut une fois son casque HUD sur la tête et son joystick entre les mains. L’Empire ne lui a rien pris, mais elle le déteste farouchement.

Il y a Yuurlavi, le commando. Elle bouge comme une chatte enragée et peut tuer sans le moindre bruit s’il le faut. Toutefois, un fusil de précision entre ses mains ne manquera pas de réparti. Elle a perdu toute son unité lors de l’assaut sur Lorrd City et vengera les siens coûte que coûte.
Il y a Mikael, le flamboyant gosse de riche. Il chérit son pistolet-blaster lourd DL-6H tout à fait illégal avec la modification qui va bien lui autorisant 45 tirs par chargeur. C’est un vrai branleur et sans Vikenna il serait certainement déjà mort sous les lasers de l’Empire. Il est raide dingue d’elle et se bat avant tout pour lui montrer qu’il est un homme à sa mesure.

Il y a Vikenna, une femme sauvage et déterminée qui a perdu toute sa famille sous les bombes de l’Empire. Elle vient d’apprendre à tirer à l’arme automatique mais cette sportive de haut niveau (madame est une boxeuse de renom du Lorrd) compte bien se rendre capable de loger une balle dans la tête de tout soldat noir qui entrera dans son champ de vision. Avec Bronsky, elle s’exerce tous les jours et elle progresse aussi vite que son crochet du droit colle au vent.

Il y a Erwann, monsieur détonite et permacrète du groupe (accessoirement formé au pilotage de vaisseaux de transport). S’il faut démolir et vaporiser, il est l’homme de la situation. Doté d’une vive intelligence, Erwann ne parle pas beaucoup mais son sens tactique compte beaucoup lorsqu’il l’exprime, il était sous-officier dans l’armée régulière lorrdienne et il n'a pas pu empêcher l'Empire de prendre la vie de son jeune fils. Duck est l’une des rares personnes aujourd'hui capable de lui tirer un sourire.

Et il y a Frey bien sûr, l’atout Force du groupe. Elle possède par ailleurs un droïde T3 spécialisé dans le piratage informatique. Sa base de données contient les précieux travaux de Gabriel Santiago, l’homme pour lequel Frey défie aujourd’hui l’Empire.

Les 7 du Gauntlet ne lâcheront rien. Ils sont une plaie saupoudrée de gros sel pour les forces impériales, un anthrax staphylococcique, un bambou profondément enfoncé là où vous pensez.
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Dissimulée derrière un massif roc gelé à une cinquantaine de kilomètres de la ville, l’équipée attend en embuscade. La navette Herald est stationnée à quelques mètres du groupe.

Erwann grimace amère en abaissant ses jumelles. Une escouade de droïdes détecteurs précède la colonne impériale qui progresse à l’horizon. Le vaste champ de mines que le Gauntlet a déployé la nuit dernière, le risque de l’opération, tout ça pour rien. Ces droïdes spécialisés auront tôt fait de neutraliser le piège. Le haut commandement se méfie enfin de New Shallos, il va donc falloir jouer plus fin à partir d’aujourd’hui.

Bronsky, qui pose une main chaleureuse sur son épaule.

Fais pas cette tronche va, ils vont quand même en bouffer du gros sel.


Mikael, la clope au bec.

Je veux ouais !

Son regard oblique vers Vikenna histoire de s’assurer qu’elle l’a bien entendu. Mais la drôlesse est occupée à boxer Yuurlavi en guise d’échauffement. Les deux femmes sont rapides et toniques, leurs souffles électrisent l’équipe. Yuurlavi passe sous les crochets dynamités de sa partenaire et Vikenna esquive les fouettés du commando à un rythme qui donne le vertige à Ducky, assise sur ses talons et qui les observe du haut de son petit rocher.

Le ciel est clair ce matin, le paysage blanc réverbère une forte lumière et on distingue mal les carlingues des chars à répulsion et raiders tout terrain. Pas de vent. Ces renforts ne doivent pas arriver aux portes de la ville, mais notre petit équipée ne dispose plus de sa pyrosurprise.

Le temps est limité. La chasse se mettra bientôt en route pour rallier la colonne et l’escorter jusqu’à la cité. Se mignonnant la barbe, Bronsky tente de capter le regard dépité de l’artificier.

Les grenades protoniques, on a pas l’choix là.


Le regard tendu vers l’horizon, Erwann a une moue.

Tu veux les larguer à la main.

C’est ça.

Bronsky braque les yeux sur Frey. Elle décolle son dos de la paroi rocheuse avec un sourire.

Ca m’va.

Erwann se tourne vers Bronsky.

Sans elle c’était non. On oubliait pour aujourd’hui et on prenait l’temps de réparer les turbolaser.

Assurément.

Elle entre dans la navette et toute la troupe se met en branle, Red Duck bondit comme un kichicolia. Mika hausse un sourcil en observant l’artificier devant lui. « C’était non » qu’il a dit l’autre rabat-joie.

Eh Erwann ! Faudrait voir à pas t'prendre pour mon boss. Moi j’dis qu’avec ou sans tes bombinettes, j’y allais quand même.

Erwann lance un regard sombre par-dessus son épaule et lâche un soupire de consternation. "Imbécile heureux" qu'il pense à cet instant. L’équipage se met en place dans le sas de largage et on charge les armes.

On s'calme ?

T3-GS, tu grimpes au poste de pilotage pour assister Erwann.

Le petit droïde file sur ses quatre roues motrices en émettant deux bips approbateurs. Erwann remet les charges à Frey et la vise droit dans les yeux.

Ne rate pas les chars.

T’utilises pas la formule magique ?


Erwann, les paupières lourdes de cynisme.

Que la Force soit avec toi.


Frey acquiesce et s’installe dans son siège de trooper. Une minute plus tard, la voix stridente de Duck résonne dans les transmetteurs et devance celle d'Erwann.

Décollage !
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Comment avait-il pu se fourrer dans cette situation ? Qui étaient les types en train de fouiller « L’éternel » comme s’ils étaient chez eux ? Son vaisseau, aussi peu glorieux avait-il l’air, était territoire sacré, personnel, réservé aux seuls membres de l’équipage (Karissa et lui-même la plupart du temps). Mad jeta un regard prudent de la planque qu’il s’était trouvé. Il n’arrivait pas à avoir une vue claire des sinistres individus qui avaient envahi son bébé. Il leva son comlink à hauteur des lèvres, soucieux :

- Bron, tout va bien là-dedans ?
- Je suis planquée dans le faux plafond. Ils m’ont pas repéré pour le moment.
- Reste où tu es. Je vais tenter de retrouver nos cibles. Je trouverai une solution ensuite.

Ce faux-plafond était quand même bien utile. Il coupa les communications avant que son fidèle second ait pu exprimer la moindre protestation.

Il avait pourtant longuement hésité avant de retourner en zone de guerre. Même si ses cauchemars s’étaient espacés et que ses crises d’insomnie s’étaient atténué avec le temps, il redoutait toujours de faire face à ses souvenirs. Les événements qui avaient secoué la galaxie avaient fait monter le stress, une sensation que l’ancien militaire ne connaissait que trop bien. Il avait beau avoir tenté de s’éloigner en se réfugiant dans les territoires hutt, Mad avait conscience que sa soif de justice finirait tôt ou tard par le faire revenir.

Il était resté loin des batailles de Lorrd et de Gravlex Med. Il craignait que les souvenirs du massacre d’Artorias le fasse de nouveau chuter dans les périodes les plus sombres de son existence. Les mois qui avaient suivi sa disparition de l’armée républicaine avaient été rudes, à vrai dire très peu de souvenirs lui restaient, comme si son propre esprit le protégeait.

Il avait reçu la commande il y a quelques semaines, de la part d’un type qui était parvenu à s’échapper de Lorrd avant que les Sith ne parviennent à conquérir la totalité de la planète. Le mec voulait aider ceux qui étaient restés. Les civiles étaient dans une situation atroce, comme toutes les populations civiles qui avaient essuyé une défaite. Mad avait accepté un chargement illégal de médicaments et de nourriture. Avec un code d’identification probablement glané par une Ombre jedi ou un autre espion, il était passé sans problème jusqu’à la ville qu’on lui avait indiqué, New Shallos, dont l’éloignement lui épargnait pour l’instant un contrôle trop drastique de la part des Sith. Ils avaient encore quelques problèmes d’organisation et d’efficacité, car personne ne cherchait à leur simplifier la tâche.

Karissa et lui avaient donné le chargement, de grosses aux couleurs de l’Empire, à des civils qui avaient fondé une clinique de fortune où ils soignaient les malades et ceux dont les blessures de guerre étaient lentes à se résorber. Son second était ensuite rentrée directement au vaisseau. N’étant jamais allé sur Lorrd, le dévaronien n’avait pu résister à découvrir les environs. Une brillante décision qui lui avait évité d’être surpris et lui donnait une chance de récupérer son vaisseau plus tard, une pensée très optimiste à laquelle il s’attacha avec force tandis qu’il s’enfonçait de nouveau dans New Shallos. Il avait ses flingues avec lui, ce qui était pas mal.

La ville avait aussi souffert de la guerre. Il manqua une fois de tomber en pleine rue à cause d’un débris de bâtiment qui traînait au milieu de la voie passante. Mad avait alors juré, une image fugace de la surface d’Artorias déchirée par les bombes comme une peau boursoufflée de cicatrices béantes s’imposa à son esprit. Il se força à s’arrêter, à s’appuyer contre un mur non loin, à maîtriser, ralentir sa respiration pour calmer les battements de son cœur qui cognaient puissamment dans sa poitrine, jusqu’à lui faire mal. Il n’aurait pas dû venir ici. C’était trop tôt. Le massacre était trop récent. L’atmosphère de Lorrd respirait encore la brutalité sanglante dont elle avait été assaillie. Il parvint à calmer les tremblements compulsifs de ses membres, même si une vague nausée lui tordait encore les entrailles et lui brouillait légèrement la vue. Il capta le regard d’un gamin au visage sale qui l’observait avec un mélange de curiosité et d’inquiétude. Un sourire peu sûr, le petit suivit ses camarades en trottinant. Mad reprit sa route, troublé.

Il avait entendu parler de groupuscules de rebelles qui s’acharnaient à lutter. C’était un acte de courage quand on connaissait la puissance de l’empire, ou d’aveuglement. Les deux à la fois sans nul doute. En s'approchant de la lisière de la ville, il entend un bruit caractéristique. Un son militaire régulier, rigide, glaçant. L'Empire.
Ervin Holz
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-S'il continue à neiger, on va devoir se déplacer en traîneau .. l'Empire en traîneau, vous imaginez Vankrayn ?

Malcov se mit à aboyer.

-Toi aussi ça te paraît osé, hein ? Dit-il en caressant le pelage pourpre du gros chien Kath qui se tenait à ses côtés. Malcov remua de la queue en observant le paysage de désolation qui s'étendait tout autour. Des ruines et encore des ruines. C'est pratiquement tout ce qu'il restait de ce quartier de la rayonnante New Shallos après sa prise en main par le Seigneur Odium.

Ervin se tenait avec Joseph, un chasseur de prime fraîchement recruté par l'Empire, sous le seuil d'une villa dont les étages étaient effondrés sur eux-mêmes. Il y avait également plusieurs subalternes à ses côtés, certains regardaient des cartes tactiques de la zone, d'autres discutaient entre eux en fumant des cigarra. Dehors, la température était largement négative. La compagnie s'était arrêtée sur une place publique circulaire encadrée d'immeubles aristocratiques en ruines. Il y avait une grande fontaine au milieu, certains soldats étaient agglutinés autour et mangeaient leurs rations en s'asseyant sur les rebords.

-Major, regardez ce qu'on a trouvé !

Le visage d'Ervin pivota vers le groupe de soldats qui venait de surgir d'une ruelle. Ils poussaient devant eux une silhouette à l'apparence lamentable, son visage était barbouillé de saleté et ses vêtements tombaient en lambeaux. On amena la captive devant la structure où se trouvait les officiers. Les hommes de troupes dont l'apparence n'était pas nécessairement plus correcte après une semaine à crapahuter dans les décombres se mirent à rire comme des enfants. Le regard amusé du Major ne quitta pas le visage crasseux, mais charmant de la jeune Lordienne qui se murait dans son silence.

-Où sont tes amis rebelles, ma jolie ?

La réponse fusa dans la seconde. L'officier supérieur évita de justesse le cracha que la jeune Lordienne lui propulsa au visage. Malcov se mit à aboyer férocement en direction de la captive, manquant de faire sauter la chaîne de duracier qui le retenait. Au même instant, Ervin sentit ses oreillettes se mettre à crépiter.

-QG, ici Thot-5, j'ai repéré des éléments de l’insurrection. Coordonnées 41°24" N 2°10'2.5" E.

La nouvelle retentit comme une satisfaction dans l'esprit du militaire qui laissait apparaître un petit sourire sur son visage.

-Messieurs, en selle, harangua t-il à l'intention des hommes de troupes. Nous partons à la chasse.

Et tandis que les impériaux se préparaient à intervenir, on vit la silhouette sombre du Major s'approcher de la captive, avant de mettre un genou à terre.

-Chez nous aussi chacun naît libre et égaux en droit. Lui murmura t-il à l'oreille, avant de se relever en dégainant son blaster.

-Et ensuite il se démerde. Quelle grande différence avec ta "République" ?

Holz dévisagea d'un air amusé la jeune femme qui soutenait son regard avec défiance, arma son pistolet, puis le remis dans son holster et quitta sa position.
Joseph Vankrayn
Joseph Vankrayn
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Il y avait des choses qui se retrouvaient sur tous les théâtres de guerres...
Les scènes de désolations et de destruction...
Les vainqueurs qui occupaient les meilleurs places et pouvaient manger a satiété...
Les vaincues qui devaient courbées l'échine...
Et au milieu les civils qui tentaient de survivre du mieux qu'il pouvait...
Avec en arrière plan des explosions et des tirs sporadiques quand une force impériale rencontre des personnes qui n'ont pas encore compris, ou qui ne veulent pas comprendre, la dure réalités...

Lorrd était impériale !

Enfin... Pour l'instant, l'Empire Sith était plutôt dans une phase de "nettoyage"...
Trouver les dernières forces Lorrdiennes qui résistaient encore...
Consolider les positions stratégiques...
Puis ensuite augmenter leur zone de contrôle via des patrouilles et une forte présence militaire dans les zone a risque.

Il fessait d’ailleurs partie de l'une de ces "patrouilles du maintient de l'ordre"...
Drôle de nom pour un groupe de militaire qui ont juste pour but de traquer et neutraliser les dernières forces armées de la planète...

La guerre ne change jamais, les vainqueurs écrivent et disent ce qu'ils veulent sur les perdants qui ne peuvent rien faire...
Mais il n'éprouvait rien en regardant ce qui devait être un magnifique quartier être devenue un secteur en ruine qu'il occupait comme QG d'opération avancé le temps d'une pause...
Ce n'était pas la première fois qu'il était sur un champ de bataille, mais il n'était pas ici en temps que soldat pour faire la guerre non... Il était ici comme contractuelle pour aider à la traque.

Il ne savait pas pourquoi ce Major Impérial l'avait embauché, mais il payait bien et le traité respectueusement... Ce qui était déjà beaucoup et il n'allait pas cracher dessus.


"Je suis sur que l'Empire doit avoir de jolie traîneau rouge et noir très bien équipée..."

Il ne pouvait cependant pas s’empêcher de le taquiner gentiment avec de petit commentaire à chaque fois qu'il lui adressait la parole... Peut être parce que c'était le seul qui osait lui répondre comme cela, sans jamais tomber dans la vulgarité.
Ou peut être parce que c'était le seul qui osait s'approcher du chien Kath...

-Major, regardez ce qu'on a trouvé !

Il se tourna vers ce qui semblait être une civil Lorrdarienne...
Une espionne ? Une simple civil malchanceuse ? Une tireuse embusquée qui voulait se taper des officiers ?
En tout cas, il l'apprécia et la respecta pour cette réponse salivaire qui montrait que même avec la victoire écrasante de l'Empire... Celui-ci aura du mal avec les ressentis de la population pendant un long moment...

Heureusement pour elle, il semblerait qu'une cellule de résistant soit passé a l'action proche de leur position au niveau de la périphérie du secteur.
Pendant que les soldats rentraient dans les transporteurs de troupes et que la colonne reprenait forme, Joseph alla vers son speeder personnelle Impérial qu'on lui avait prêté le temps de son embauche.

Il apprécia le fait que le Major n'ai pas abattue la femme pour ça résistance, qui était toute somme normale. Mais avec les officiers Impériaux, il exécutait pour moins que ça et les siths... Autant ne pas y penser...

Prenant la tête de la colonne avec deux autres speeders en tant qu'avant garde pour le convois, ils se dirigèrent vers la dernière localisation des résistants en espérant être assez rapide pour arriver avant qu'ils ne prennent la fuite et disparaisse pour se fondre a nouveau dans la population ou leur planque.

Occupé sur sa conduite, il écoutait d'une oreille distraite ce qui se passait sur les canaux impériaux... Et il semblerait que ce groupe était plus qu'équipée et que le convois impérial qu'il avait prit pour cible était plus que dans une situation précaire.

Il sentit son excitation et son cœur battre de plus en plus vite alors qu'il se rapprochait le premier avec les deux autres speeders vers la zone.
Il avait beau les respecter pour résister à l’envahisseur, ce n'était pas ce qui allait lui empêcher de leur coller un blaster dans la tête. Après tout, il était un professionnel ! 
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Et l’Herald s’arrache de là, saillissant de l’abri constitué par cet énorme roc et surgissant sur les écrans des raiders impériaux. Mais l’effet de surprise est là, l’Herald lancée pleine bourre n’est plus qu’à 100 mètres de la cible. C’est justement la bonne distance pour larguer Yuurlavi dont les semelles prennent contact avec le sol comme les coussinets d’un félidé. Aussitôt elle se jette à plat ventre et épaule son X-45 de précision, alignant sa mire sur les troopers charbonneux.

Erwann a bien manœuvré, la navette est parfaitement alignée sur la colonne et la baie de largage ouverte. Frey est entièrement mobilisée et se confond corps et âme avec la Force. A une telle vitesse, larguer à la main des charges protoniques sur des cibles précises tient de la prouesse. Les autres membres de l’équipage la fixe intensément. Mikael a les yeux prêts à jaillir de leurs orbites. Maintenant ! Et une, deux, trois ! T3-GS entame immédiatement le redressement de l’appareil, secoué par la déflagration. Frey en perd l’équilibre et s’accroche pour ne pas manger le plancher. Vikenna ne s’est pas attendue à recevoir un souffle aussi violent. Sa bouche reste ouverte, ces armes sont absolument dévastatrices. Lorsque la colonne impériale apparait à bâbord, tous découvrent le carnage protonique.
 
Mikael, survolté.

YÉPÉ !


Bronsky, riant de bon coeur.

MOUAHAHAH !

La voix de Red Duck dans les transmetteurs.

Un seul raider intact, les chars sont HS, la compagnie a dérouillé sa race ! A peine six escouades encore debout !

Erwann, sobre.

Largage dans dix secondes.

Frey s’élance jusqu’au poste de pilotage, le visage enflé d’excitation.

P’tit canard, va jouer avec ton robot je prends ta place.

Ouiiiiii !

Erwann.

Et Erwann lui transfère les commandes maître, se contentant volontiers du rôle de copilote. Red Duck enfile son casque HUD avec joie, s’installe à même le sol, souple comme un élastique, et empoigne son joystick. Dans la soute, une créature démoniaque et métallique s’éveille, et plus bas, c’est le feu !

Le dernier raider s’écroule, fauché par la salve des deux double canons laser. Jouissif. Frey se passe une langue sur les gencives. L’Herald s’éloigne tandis que Bronsky, Mikey et Vikenna font respectivement cracher leur canon blaster rotatif, leur pistolet-blaster lourd, et leurs deux fusils-blaster automatiques. A bonne distance de leur position, Yuurlavi. Elle est couchée, létale, l’œil dans son optique. Chacune de ses balles gagne un rein, un foie, un cœur, une cervelle. Ils sont quatre face à dix fois plus, mais leur offensive est terrible, l’adversaire désorganisé et paniqué. Deux escouades complètes tombent comme des mouches et le reste se retranche derrière une épave fumante. Yuurlavi n’a plus personne dans sa mire et seul Mikael continue de tirer comme un dingue.

Bronsky tente de couvrir le bruit infernal que produit le DL-6H.

STOP BORDEL !

Mika s'aperçoit que le vieux s’agite et finit par relâcher la gâchette. A l’horizon, la navette d’appui décrit sa courbe, Frey aura tôt fait de lâcher une nouvelle salve mais il semble qu’elle ne s’aligne pas sur le bon axe pour enterrer une bonne fois pour toute ces troopers. Tout à coup le son caractéristique des canons lasers d’un raider. Ils ont cru celui-là bon pour la décharge mais la cabine est toujours occupée et parfaitement capable de rotation. Vikenna est blessée par des éclats avant de pouvoir réagir et Mikael se rue sur elle pour la renverser juste à temps. Bronsky est en bien mauvaise posture, s’il bouge pour se placer à couvert, il s’expose trop aux escouades planquées. Mais là il n’a plus le temps de réfléchir, il lâche son enclume d’arme et se jette à terre. La mort passe très près de son âme. Il roule est rejoint une crevasse. Le raider tire encore, et ses lasers ne plaisantent pas. Des grenades explosent à quelque mètres et Bronsky. Il a les tympans vrillés. Les troopers ont repris confiance.

TIRE BORDEL !

Quelque chose comme de l’angoisse passe dans le regard de Mikael. Le sang de Vikenna sur ses vêtements le prend au bide. Il tend son bras armé dans la direction des explosions et tir à l’aveugle, l’œil rivé sur le visage de sa jolie boxeuse qui souffre. Le raider les aligne. Mika lève la tête vers la cabine, aperçoit ce salopard au cockpit. C’est la fin.

Tout à coup le marcheur impérial est foudroyé, disloqué par l’Herald dont l’ombre couvre toutes les têtes. Frey et Erwann ont frappé à temps. Pourtant on leur tire encore dessus, et à feu nourri. Les deux escouades ont fait le tour et c’est une grêle laser qui s’abat sur eux. Dans l’intervalle, Bronsky a rampé pour constater que son canon rotatif est hors d’usage. Son bras bionique saisit alors une large plaque de blindage gisant là et il la jette juste devant ses deux compères. Ecran de fortune.

PLANQUEZ-VOUS !

Le feu est nourri et les troopers avancent en formation. Mika, le visage crispé et les nerfs à vif, recouvre sa belle amie du mieux qu’il peut avec son corps. La navette n’aura pas le temps de décrire la courbe qui les sauvera cette fois. Là-bas, Yuurlavi ne trouve pas l’angle de tir. Situation critique pensez-vous ?
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Quelques escouades de l'Empire s'étaient regroupées à la lisière de la ville. En laissant traîner une oreille distraite parmi les soldats blasés, de solides renforts étaient censés arriver, mais l'Empire redoutait une attaque surprise. Ce qui était plus que probable. En tout cas s'il avait été dans leur situation, il aurait tout fait pour que l'Empire évite de serrer son emprise sur les villes. Il était beaucoup plus aidé de combattre Il emprunta pour une durée indéterminée un swoop (facile) et partit vers l'extérieur de la ville.

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- AH ! MAIS QUOI ?!!

De toute façon, il pouvait gueuler, personne n'entendrait quoi que ce soit. Mad avait à peine eu le temps de comprendre où il avait mis les pieds que ça avait commencé à canarder dans tous les sens. Le contrebandier se mit rapidement à couvert. Il avait fini par arriver dans ce qui semblait être un vieil avant-poste complètement décrépit. Qui datait de quelle époque ? Il avait du mal à le savoir. Certains bâtiments ressemblaient à des carcasses évidées, les poutres d’acier qui maintenaient. Elles ressemblaient aux côtes nues de certains animaux morts de soif dans un désert aride. Il y avait beaucoup d’endroits où il pouvait obtenir un meilleur angle de vue sur les événements. Son instinct lui disait qu’il s’agissait du redoutable groupe de rebelles dont il avait entendu parler en ville.

Il repéra un bâtiment assez haut qui avait l’air d’encore bien tenir le coup. Il avait été blanc jadis, mais il avait été abîmé et sali par une explosion, les traces de poudre le recouvraient quasiment dans sa totalité. Mad grimpa quatre à quatre les escaliers. Il sentait une poussée d’adrénaline rendre sa peur moins perceptible, ses gestes plus précis, son esprit plus clair. Ces instants de pure lucidité rendaient n’importe quel soldat dangereux. Mais Madigan n’avait pas été le troufion moyen avant de quitter les troupes spéciales de la République, il avait été un sniper d’élite. Même si personne n’aurait parié là-dessus, à le voir aujourd’hui avec son manteau élimé et son vieux vaisseau proche de la fin de vie. Il regretta que Karissa ne fut pas ici. Elle s’en serait donné à cœur joie.

Le dévaronien s’arrêta à une fenêtre éventrée. La vue de la scène était parfaite, les renforts dont parlaient les soldats étaient bien en route. L’Empire était encore en phase de pacification. Il sortit son fusil à lunette, un fusil classique mais de bonne facture, portée moyenne, capable de commettre pas mal de dégâts entre les mains d’un bon tireur. Il arriva pile pour voir les dégâts. Du protonique, Mad reconnaîtrait les caractéristiques entre mille. La bande de rebelles avait fait mouche grâce à l’effet de surprise, mais le contrebandier constata qu’il n’y avait qu’une seule navette. Ils n’étaient de toute évidence pas très nombreux. Pour avoir étudié les techniques de guérilla à l’école militaire et avoir lui-même fait partie d’une unité réduite, il savait que quelques membres doués dans leur domaine, en se basant sur des attaques éclairs bien ciblées et sur l’effet de surprise, pouvaient commettre des dégâts immenses. Si Mad avait dirigé cette offensive, il aurait quitté le champ de bataille juste après la première salve. La prise de risque était énorme et les Impériaux pouvaient se montrer particulièrement résilients. La force des fanatiques.

Il observa plus en détail ce qu’il se passait. Ils avaient un bon tireur dans leurs rangs posté à une bonne centaine de mètres qui faisait quasiment tout le temps mouche. Combien étaient-ils ? neuf ? Difficile à dire. Un petit groupe dans la navette qui s’éloignait après avoir balancé ses premiers explosifs. Ils étaient combien au sol, près des troopers ? Trois ? Ceux-là voulaient mourir ? Ils étaient à couvert mais pouvaient facilement se faire toucher. Devait-il intervenir ? Risqué de se faire repérer et harceler à son tour ? Il n’était venu que pour livrer des réserves, pas pour participer à une guerre civile.

- Ah…

Un marcheur impérial fonctionne toujours. Ils jouent de malchance. Les trois clampins à terre sont mal barrés. Ils ont un blessé. Très mal barrés. Avec calme, Madigan Obadia passe son doigt sur la détente, ralentit sa respiration pour atténuer les tremblements. Il doit faire mouche du premier coup. Il vise… Le marcheur est détruit par leur navette qui a eu le temps de faire le grand tour. Mais c’est loin d’être terminé. Le répit est de courte durée car les troupes des Sith se sont réorganisées. La coopération était le point le plus important dans un combat. Les soldats de l’Empire étaient disciplinés, motivés par des leaders dont les pouvoirs terrifiants, mystiques, les dotaient d’un charisme absolu. A partir du moment où ils avaient retrouvé un semblant de coordination, les troopers redevenaient un instrument guerrier intraitable et difficile à contrer. D’un autre côté, ils avaient déjà été sévèrement amochés.

Madigan se prépara à nouveau à tirer. Il était parfaitement placé pour les éliminer un à un, ce ne semblait pas être le cas de leur propre tireur. Il n’avait de toute évidence plus vraiment le choix. Pouvait-il sérieusement vivre en laissant des rebelles, des personnes qui luttaient pour leur liberté, mourir ainsi ? Il avait renoncé à se battre pour la République car cette dernière l’avait laissé mourir, avait laissé mourir ses hommes. Mais il n’avait pas renoncé à se battre pour ses propres idéaux. Même s’il menait aux yeux des autres une vie de criminel, sa nuisance n’était qu’un fragment comparé aux mastodontes qu’étaient l’Empire et la république, qui broyaient sur leur poids les vies insignifiantes de tous ceux qui ployaient sous leurs décisions. A choisir, il prenait le parti des insignifiants.

Il commença à tirer. Les souvenirs devenaient presque flous. Mad avait des gestes mécaniques, automatiques. Avec la rigueur précise d’une machine, il éclaircit les rangs des troopers. Une balle, un ennemi s’écroulait. Voilà. Il couvrait le trio d’inconnus. Il savait qu’il avait déjà attiré l’attention des troupes impériales. Tant pis. Il allait être un élément de distraction. Il commença à essuyer des tirs mais avait déjà commencé à changer de place. Il savait parfaitement combien de temps il pouvait tenir une position avant de se déplacer. Il allait tenter de faire croire qu’il était plusieurs. Les troopers devaient déjà être un peu déboussolés, ne s’attendant sûrement pas à être attaqué par cet angle. Il parcourut quelques centaines de mètres jusqu’à une nouvelle fenêtre et tira de nouveau.

Il devait trouver un moyen d’entrer en contact avec les rebelles pour qu'ils puissent mettre en place un plan d'action plus sophistiqué que : on canarde et on espère survivre.
Ervin Holz
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Depuis la place passagère du speeder blindé de tête, Ervin porta une main vers la poche intérieure de sa veste et y retira la petite boîte métallique qui contenait ses cigarra. Il s'en alluma une à l'intérieur même du véhicule, puis son regard glissa vers la vitre blindée de droite. Malgré le givre galopant, il remarqua le véhicule de Josepeh Vankrayn suivit de deux marcheurs légers qui flanquaient la colonne mécanisée en se déplaçant sur l'allée parallèle. Derrière, plusieurs speeders contenant le reste de l'escouade de commandement étaient alignés les uns derrière les autres, précédant la multitude de speeder-cargo lourds chargés des hommes de troupes. Au total, la compagnie réunissait cent cinquante éléments de la huitième légion impériale « Darth Ynnitach », réputée pour sa brutalité depuis l'occupation de Dubrillon.
Sous les toits encore debout de New Shallos, on murmurait déjà il y a quelques semaines la présence dans la ville de cette unité au lourd héritage.

Holz écrasa son mégot sur le tableau de bord de duracier avant de le ranger dans une petite boîte. Saisissant ensuite son casque radiophonique, il l'enfila par-dessus sa casquette. Au bout d'un moment, une voix métallique se mit à résonner dans tous les canaux d'escouades.

-Ici le Major, écoutez-moi bien, nous nous dirigeons vers le Quartier de Sapalia situé au nord-est de la cité, hors de la zone verte. La sécurité est actuellement rétablie à 40% dans la ville, des accrochages se produisent régulièrement, et l'un de nos groupes de reconnaissance vient de tomber dans une embuscade rebelle en dehors de la zone citadine. Le checkpoint Rankor où nous nous rendons est un quartier-ruche, de nombreux éléments de l'insurrection y ont été signalé, mais il y a également beaucoup de civils, alors restez sur vos gardes et attention aux salopards qui campent sur les toits.

Pendant un moment, le cortège poursuivit sa route à allure moyenne à travers les ruelles désolées de New Shallos, flanquées de décombres et de ruines de tout côté. De temps à autre, Holz apercevait par la vitre blindée de transport des silhouettes lamentables qui erraient ça et là dans les rues, sous le seuil d'une structure écroulée, offrant un brin d'animation au sein de ce paysage aigre et terne. Les visages qu'il croisait reflétaient la misère et la pauvreté extrême, mais aussi la déchéance récente de tout un peuple humilié, privé de ses droits les plus fondamentaux.

Il s'alluma une nouvelle cigarra en écoutant un moment les échanges radiophoniques entre les avant-postes loyalistes et les unités de patrouille, lorsque la voix du conducteur présent sur sa gauche attira son attention.

-Major, regardez ça.

Devant eux, s'élevait à une centaine de mètres, d'énormes escaliers de marbre sombre qui avaient l'air de mener au sommet d'un tumulus recouvert de structures taillées dans un style local néo-baroque.
Le Quartier-ruche de Sapalia se dressait devant eux.

Quelques minutes viennent de s'écouler lorsque les impériaux se mettent à encercler le périmètre en coupant les accès principaux. Pendant ce temps, une partie du convoi composée de plusieurs véhicules s'engage dans une ascension vers le sommet de la butte en se perdant dans d'étroites ruelles.
Holz détourna son regard de la carte hololithique en quatre dimensions qui flottait au dessus du tableau de bord, et se concentra sur le paysage qui apparait derrière le par-brise de transparacier. L'endroit semble avoir été épargné par les bombardements de la guerre. Pour un quartier-ruche, l'officier s'étonne de voir bien peu de monde dans les ruelles.


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Les véhicules ne tardent pas à faire irruption sur la place de l'hôtel de ville. Aussitôt, Holz remarque plusieurs silhouettes de tous les âges qui se précipitent derrière les porte de leurs logis tandis que ses soldats descendent déjà des véhicules. Sa silhouette sombre ne tarde pas à surgir de son speeder, précédant la sortie de son fauve canin qui vient se placer juste à côté de lui. Plusieurs sous-officiers viennent à rencontre. L'endroit est relativement étroit, et garni de nombreuses habitations. Il sent le froid qui irrite sa peau et qui s’incruste dans sa tenue. En parcourant le lieu du regard, il finit par trouver ce qu'il recherche. Le bâtiment circulaire recouvert d'un dôme est perché sur le rebord d'une maigre falaise givrée, à une cinquantaine de mètre de sa position.

-Qu'on fouille ces maisons. Vankrayn, prenez des hommes et allez me chercher le gouverneur local qui se terre dans cet hôtel de ville.

L'air détendu, Ervin s'adosse contre la portière de son véhicule et s'allume une nouvelle cigarra. Il est sur Lorrd pour une raison bien précise, et il sait d'expérience comment parvenir à ses fins. Les choses sérieuses vont bientôt commencer.
Joseph Vankrayn
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L’excitation avait vite fait place à la dure réalité de la chose... Il n'allait pas en aide au convois situé a l'extérieure de la ville non, il allait plutôt dans un autre secteur de la ville.
Lors du trajet, il eu tout le temps de réfléchir à la raison de ce choix et il était évident que le temps qu'ils mettraient à traverser toute la ville, puis à en sortir pour terminer le reste du trajet jusqu’à la zone de l'embuscade mettrait trop de temps...

Et puis il connaissait assez bien le Major pour savoir qu'il ne fessait jamais rien sans un but précis derrière... Oui c'était ce genre d'homme le Major, un homme au multiple réflexion qui réfléchissait à ces mouvements et ces actions comme s'il était sur un jeu d'échiquier...

Il y avait de la vie dans cette ville, certes tout était au ralentit, les fournitures et la nourritures était des plus difficiles a trouver en quantité suffisante pour tous et le froid n'arrangeait rien mais il fallait continuer a vivre et l'endurer... Tout ceux qui ont perdus connaisse cela et doivent faire avec...

Concentré sur la conduite en milieux rurale et n'accélérant pas pour ne pas se retrouver isolé du groupe militaire, ils arrivèrent rapidement sur zone et établir rapidement un périmètre de sécurité autour d'une place qui avait une statue d'une personne inconnue en son centre.
Posant le pied à terre en inspectant la zone, il pouvait voir les soldats Impériaux se déployés et se poster pour couvrir tous les secteurs avant que l'officier en charge du convois ne sortent a sont tour...

A le voir, adossé contre un blindé, fumant tranquillement un cigarra, son fauve a coté de lui reniflant le ciel... Il avait bien envie de lui dire qu'il était trop a découvert et qu'un sniper expérimenté aurait pue avoir raison de lui...
Mais bon cela équivaudrait a tenter de résonner un Rancor... 

Il grimaça en l'entendant lui donner une mission... Aller chercher le gouverneur local...

Cela n'était pas très compliqué, s'il n'était pas obligé d’être accompagné de militaire Impériaux... avec sa tenue banalisé et aucun signe ou équipement Impérial, il aurait pue facilement et de manière incognito passé les quelques blocs qui le séparait de l’hôtel de ville perché sur le flanc d'une falaise de glace...
Le fait d’être accompagné allait, le ralentir, augmenter le risque qu'il puisse subir un "accrochage" et n'aller certainement pas l'aider pour "discret" avec le chef de secteur ou de quartier...

Cependant, les ordres étaient les ordres et essayer de discuter avec un officier devant ces troupes était la dernière chose qu'il ferait... Il tient a sa paye...
Il fit signe à deux soldats proche de le suivre d'un mouvement de bras avant de sortir du cercle de métal et d'arme Impérial pour se jeter dans les ruelles assez dégagées de ce quartier.

Il pue remarquer que ce secteur avait été moins touché par les combats que les autres, moins de grava qui entassés les rues, moins de bâtiments détruits, moins de marque et de trace de combat... Il avait due certainement évacué le secteur bien avant l'arrivé des Impériaux durant la guerre...

En attendant, il trottait rapidement, suivis de deux soldats en direction de l'objectif non loin...
Il voulait passer le moins de temps hors du convois et finir cette petite mission d'appoint le plus rapidement possible pour repartir sur ce qu'il fessait le mieux traquer des gens...
Il se demanda pendant un instant a quoi pouvait bien ressembler ce groupe de "résistant" dont il avait tant entendue parler...

En tout cas, ils atteignirent l'entrée de l’hôtel de ville sans accroche ni engagement... Ce qui était plutôt bon signe... Il attendrait de voir pour le chemin retour...
Poussant les doubles portent, il fit interruption dans une grande salle d’accueil avec les deux soldats sur ses flancs armes brandit prêt à cracher la mort...

Autant dire que leurs entrées fut très remarqués et que toute les personnes présentes se mirent a se cacher derrière tout ce qu'il pouvait trouver ou se recroqueviller dans les coins.
Se dirigeant rapidement vers l’accueil, il posa sa main dessus et se pencha vers la vieille femme derrière.


"Le gouverneur..."

Il n'en fallait pas plus pour qu'elle comprenne... Après tout, il n'y avait qu'une seul raison pour qu'un homme, certainement un mercenaire demande le gouverneur de la zone... Tout en étant accompagné de deux soldats impériaux...

Elle tendit toute tremblante un doigt vers un escalier proche.


"Derniers étage... Dernière porte... Couloir de gauche..." *Voix tremblante*

Il resta un instant immobile, la regardant avant de passer sa main a la ceinture et de la tendre vers la femme âgée qui se mit a pousser un crie, fermer les yeux et mettre les mains sur sa tête.


"Merci..."

Bruit de métal qui claque.

Il se dirigea alors vers l'escalier suivit de part et d'autre des militaires qui continuaient a surveiller les alentours... La rapidité était la clés et la scène ne dura en tout et pour tout que quelques minutes dans un silence tendue...

Quand la vieille femme rouvrit les yeux, elle pue voir posé sur le bureau d’accueil, une plaquette de crédit et n'en crue pas ces yeux avant de jeter un coup d’œil vers l'homme qui finissait de gravir l'escalier et de disparaître de sa vue...


Ps:
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La tête de Yuurlavi pivote vivement. Un tireur, plusieurs ? Non, un seul, qui change de position comme elle le ferait elle-même. Celui ou celle qui les appuie sait ce qu’il fait. Elle épaule son arme et colle son arcade à la lunette. Elle cherche, cherche encore, et trouve un homme cornu. Les troopers n’ont pas tardé à réagir et se positionnent à couvert. Elle va sourire, puisque maintenant elle les a dans sa ligne. Quand tout à coup Mombaza est là.

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Il marche dans le dos des troopers. Aucun soldat impérial n’a repéré son approche, aucun d’entre-eux n’aura le temps de voir son bourreau mécanique, cette terrible faucheuse de métal pilotée de là-haut par Red Duck. Lorsqu’il fait hurler ses deux autoblasters lourds, c’est une boucherie. La petite vingtaine de troopers survivants est déchiquetée avant même d’avoir fait volte-face.

Duck, intenable derrière les pilotes.

YEEEEEEEEEHAAA !

Frey a le gant de cuir qui grince autour du manche. La satisfaction brille dans ses yeux. Erwann transmet à l’équipe au sol.

On vous récupère.

L’Hérald achève sa courbe et perd de l’altitude. Aidé de Bronsky, Mikael grimpe à bord avec Vikenna qui a blanchi. L’androïd customisé monte derrière eux, les canons fumants. La navette s’élève et fait un bon vers la jeune commando qui gagne lestement la passerelle. Et le radar gueule en rouge.

Erwann, sobre.

La chasse, contact dans huit minutes. Trois intercepteurs.

Frey, le sourire au coin des lèvres.

Duck, le code de nos cadavres, ça vient ?

La petite se balance d’avant en arrière, frénétique sur le clavier qui a remplacé le joystick, immergé dans le monde binaire généré par son casque rouge.

Minute minute, quelques secondes de plus. VOILA !

Elle articule, l’index dressé.

NS-ARMADURO.

Et elle bascule aussi sec son interface vers l’état de chauffe des circuits de Mombaza.
Frey joue du manche et dirige la navette vers les carcasses des chars. Elle positionne l’appareil au-dessus, en stationnaire. Une minute, deux, et Mikael déboule dans le poste de pilotage.

Qu’est qu’on fout ?! Vikenna est en train d’crever !


Erwann clôt les paupières et inspire profondément.

T’aboies trop fort Mikael. Les intercepteurs sont là, on est pas assez rapides pour leur fausser compagnie, pas assez agiles pour les descendre tous les trois.

Laisse-moi gérer ça et retourne t’occuper d’elle. C’est une cogneuse first-class, je crois pas qu’elle va s’laisser crever comme ça.

Mon pauvre Mika, sûr que toi à sa place tu serais déjà mort de trouille. Mais faudrait voir à pas la confondre avec toi. Le gosse de riche serre les dents, fixe intensément Frey qui lui tourne le dos dans son siège. Et puis il débarrasse le plancher sans rien n’ajouter.

Erwann opine lentement et son regard oblique vers les trois chasseurs qu’ils ont maintenant en visuel. Trois petits points qui mouchettent l’horizon. La voix du chef d’escadron leur parvient, interloqué.

Leader à Hérald, me recevez-vous ? Que s’est-il passé ?!

Frey prend un ton aussi neutre que possible. Notre petite femme ouvre la bouche avec un aplomb saisissant.

Hérald à Leader, nous vous recevons. Nous avons été la cible d’une embuscade, nos pertes sont très lourdes. Chars et raiders hors d’usage, une seule escouade survivante. Les rebelles sont neutralisés.

Une embuscade ?!

Le pilote impérial se ressaisit.

Votre code ID ?

NS-ARMADURO.

Après un temps.

Code ID confirmé, nous vous escortons à la base.


La navette a regagné de l’altitude et la formation l’a rejoint rapidement. Ils exécutent ensemble une volte pour mettre le cap sur la ville. Yuurlavi entre dans le cockpit, avec tout ce qui la différencie de Mikael.

Un tireur embusqué a descendu plusieurs troopers pour nous.

Erwann se retourne vers elle et Frey arque un sourcil. Elle ne quitte pas des yeux le cul des intercepteurs juste devant eux.

Coordonnées 58° 63′ 22″. Juste là.

Le menton de Darth Gauntlet plonge doucement et son regard s’’électrise.

Erwann, prêt ?

Si je n’étais pas prêt à cette distance…

Frey s’adresse au leader noiraud.

Hérald à Leader. Les rebelles ont encore plusieurs tireurs embusqués aux coordonnées 58° 63′ 22″, je vous suggère un virage pour blanchir la zone.


Bien reçu Hérald.

Plusieurs secondes s’égrainent.

Nous virons pour une attaque air-sol, restez en stand-by à cette altitude.

L’intercepteur à l’arrière surgit soudainement sur leur aile gauche. Il les double et va se positionner en formation de combat avec ses deux acolytes. L’Herald va se trouver parfaitement dans les six heures de ces trois pigeons. A cet instant, une pensée traverse l’esprit du chef d’escadron. Aucune navette Herald n’était mentionnée dans le listing du convoi.

Feu !

Les chasseurs sont foudroyés. Le premier explose furieusement, le second entre en vrille mortelle, et le troisième amorce tout juste un décrochage de fortune lorsqu’il reçoit son rayon fatal.

Frey, gutturale et qui murmure.

Dans vos culs.

Même Erwann sourit, pas beaucoup, mais c’est un sourire. Yuurlavi ne peut s’empêcher de poser une main sur son épaule, geste d’une familiarité incroyable chez l’ancienne commando. Frey a déjà amorcé une rapide descente. Moins d’une minute plus tard, l’Hérald soulève la poussière, les rétro-propulseurs la stabilisant sur secteur. La passerelle descend et c’est Yuurlavi qui s’y tient. Elle plisse les paupières, scrute le paysage à la recherche de son Dévaronien.

Il a peu de temps s’il veut monter à bord. Ensuite ils atterriront à dix kilomètres de la ville pour bâcher de blanc leur prise de guerre volante derrière un ensemble de beaux rocs gelés. La nuit tombée, ils gagneront leur planque à pied. Bronsky a tous les jours son billet d’entrée en ville s’il le souhaite, et peu importe l’heure à laquelle il se pointe. Leur problème, près de deux heures de marche et une Vikenna qui perd du sang.
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- Oh mais c'est pas mal ça !

Il s'interrompt brutalement. Un tir longue distance a arraché un bout de mur à une dizaine de centimètres de sa corne. Il a eu juste le temps de voir la silhouette massive d'un robot bipède marcher résolument vers les troopers restants. De visu, il était piloté en externe. Ils ne tiendront pas très longtemps. Mad n'avait aucune idée du temps qu'allaient mettre des renforts impériaux pour arriver, mais ils auraient sûrement le temps de disparaître d'ici là. En revanche, ce serait une toute autre histoire pour lui.

Le contrebandier entendit le bruit inquiétant, massif de l'artillerie lourde. ça, ça plairait à Karissa. Le doux son des canons blasters lourds. Pas le temps de s'attarder. Il devait maintenant filer d'ici le plus rapidement possible. Le dévaronien se redressa et parcourut le chemin qu'il avait fait à l'inverse. Il devait retrouver où il avait laissé sa motojet. Avec un peu de chance, Karissa avait fini par se débarrasser des impériaux qui fouillaient l'éternel et ils pourraient se tirer de cette poudrière infernale. Ce genre de bordel après-guerre, c'était un nid à emmerdes. Il avait déjà vu ça sur des planètes isolées en bordure extérieure, abîmées dans des guerres civiles destructrices. Les cicatrices des blessés n'étaient pas refermées que les rébellions se formaient de nulle part pour entrer dans des luttes désespérées, des missions guérillas confuses et mortifères...

Nouveau bruit brutal. Des explosions résonnent. Par miracle, ils viennent sûrement de faire péter les renforts impériaux. Il reconnaîtrait le bruit délicat de la machinerie qui explose parmi des centaines d'autres. Le son était très métallique.

- Et merde...

Mad venait d'arriver au pied des vieux avant-postes. A l'endroit où était censé se tenir la motojet traînait une épave encore fumante d'où s'échappait des flammèches de mauvais augure. La carcasse noircie faisait peine à voir. Un tir perdu. Un putain de tir perdu lui l'avait privé de son ticket vers la liberté. Le contrebandier jura, les dents serrés. Il haïssait être privé de sa liberté. Tant pis. Il lui fallait trouver une solution de secours.

Au même moment, la navette du petit groupe de rebelles entama une descente et frôla le sol. Comme quoi, jouer un bon samaritain pouvait être utile ! Sans réfléchir une seconde de plus, Mad parcourut la distance qui le séparait du vaisseau. Il n'avait plus vraiment le choix. Il se hissa souplement dans l'engin avec l'aide d'une femme qui faisait, vu sa raideur militaire, ou avait partie de l'armée. Il la remercie d'un signe de tête. Alea Jacta Est, comme on disait après que le destin virevolte sans qu'on n'ait vraiment le contrôle.

La dévaronien s'appuie sur une paroi quelques instants pour reprendre son souffle. Il en profite pour jauger les forces en présence. Ils sont encore moins nombreux qu'il imaginait et beaucoup sont très jeunes, ce qui explique le côté tête brûlée de leur opération. Ils s'occupent à peine de lui. Il y a une autre jeune femme qui est blessée, elle perd pas mal de sang. Elle est soutenue par un gamin propre sur lui. Mad fouille un instant dans son barda. Il y a encore deux jours il transportait du matériel médical, vous ne penseriez quand même pas qu'il ne serait pas un peu servi ? Il donna un médicap au gosse.

- Tiens, j'ai récupéré ça, elle en a plus besoin que moi.

Madigan ne saurait dire combien de temps s'était écoulé avant qu'il n’atterrissent. L'endroit était gelé. Toute cette foutue planète était gelée, neigeuse, blanche comme une robe de mariée. Le dévaro sortit son datapad et emprunta un canal crypté pour contacter Karissa. Si elle était dispo, elle pourrait les rejoindre.

- Heu, on fait quoi maintenant ? Y a rien là !

Le gamin qui était avec la blessée lui répondit de mauvaise grâce.

- On va marcher jusqu'à la planque. Deux heures.

Mad fixa brièvement le jeune homme avec une lueur dubitative dans le regard. Avec une blessée c'était dangereux. Mais la commando avait les bons réflexes. pendant le vol, elle avait avait nettoyé et préparé la blessure avec des bandages pour éviter qu'elle se remette à saigner. Ce n'était pas du grand art. Mais c'était suffisant pour le voyage.

Le contrebandier en profita pour repérer la personne en charge de l'opération. C'était une autre jeune femme mais elle dégageait quelque chose de doucement dangereux, comme l'eau qui dort. Mad n'aurait su comment expliquer cette sensation. C'était ce qu'on appelait l'instinct.

Ervin Holz
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La panique venait d'éclater dans le quartier. Les Impériaux qui s'étaient jusqu'à présent cantonnés à fouiller quelques logis autour de l'Administriatia, se mirent brutalement à faire irruption dans d'autres habitations, enfonçant les portes, hurlant aux occupants de quitter les lieux et de sortir du quartier sur le champs.

Ervin venait d'apprendre la nouvelle via son vox-link. Une nouvelle attaque s'était produite sur des escouades envoyées en renfort sur les lieux de l'embuscade. Une vingtaine de leurs potes étaient partis en fumée, aux dernières nouvelles, et plusieurs aéronefs avaient été abattus.
L'officier impérial écouta un instant les transmissions radios qui fusaient entre les survivants et le poste de commandement du Lieutenant-colonel Rajan, mesurant la perturbation d'ordre public qui s'aggravait chaque minute à New Shallos.

Au milieu de l'agitation générale, des cris épars et des habitants qui couraient dans le désordre, le Major aperçut Joseph et des soldats jaillirent d'une ruelle en compagnie du régent local.
Disposer d'un élément tel que Joseph pour cette mission relevait de la chance. Pour le moment, la situation était sous contrôle, mais si par malheur elle venait à déraper pour la compagnie, il faudrait sans doute faire appel à toutes les ressources mobilisables. Et celles de Joseph compteraient probablement parmi les plus utiles.

-Je vais l'interroger, et on décolle d'ici, Joseph. » confia t-il au chasseur de prime, avant de se tourner vers l'individu qui l'accompagnait.

C'était un céréen à la barbe blonde, vêtu d'une robe de soie pourpre garnie de motifs cousus dans un style local.
D'autres individus l'avaient accompagné et affichaient des airs oscillant entre la curiosité, l'aversion et l'inquiétude.

-Que signifie cette intrusion ? Pourquoi ces habitations sont-elles vidées de leurs occupants ? Vous êtes entrain de faire peur à ma population. »

L'alien affichait une expression très nette de colère. Effectivement, tout autour, les soldats impériaux étaient entrain d'évacuer les ruches et les bâtiment communautaires. Les habitants recevaient systématiquement l'ordre de quitter le quartier, créant un désordre général couvert par un large brouhaha.

-Vous allez me dire ce que vous savez sur le Gauntlet. » indiqua sèchement Ervin.

L'alien parut fort étonné, et ne se priva pas de le montrer.

-Je vous demande pardon ? »

Le Major sentit aussitôt une pointe d'irritation le piquer.

-Je n'ai sans doute pas été assez clair. »

Des plaintes désolées s'élevèrent lorsque le militaire expédia un violent crochet droit dans le visage du céréen qui chuta à terre en hoquetant. Deux soldats empoignèrent le régent qui se mit à se débattre. Mais Ervin ricana, il aurait aimé le voir tenter de coucher des soldats de la huitième légion.

-Hélas, une fois de plus la diplomatie a échoué. » Se lamenta t-il ironiquement. « Qu'on fasse fouetter ce tartuffe pour l'aider à retrouver la mémoire. »

-Vous n'êtes qu'un monstre. » se plaignit une humaine, tandis que les soldats emmenaient le gouverneur à l'écart.

Cette remarqua n'amusa pas du tout Ervin qui refusait de se laisser qualifie de la sorte. Il se trouvait au contraire bien clément par rapport aux Sith qui n'auraient pas hésité à raser toute la ville pour régler le problème.

-Un guerrier, ma chère, au service de l'Empire, et je vous fais remarquer que je n'ai pas attaqué le premier. »

Au même moment, le Major sentit une vibration dans la poche droite de son treillis. Il en retira le petit holopad circulaire en acceptant l'appel qui était en attente. Il pria ses interlocuteurs de l'excuser, et se retira un instant, tandis que l'image bleutée en trois dimension de son supérieur apparaissait.

-Holz ? Où en sommes-nous ? » déclara le Lieutenant-colonel Rajan.

-Mon Colonel, je récolte en ce moment des informations sur les agissements de nos ennemis. J'ai la conviction que nous obtiendrons très prochainement ce qui nous intéresse. »

Son but n'était effectivement rien d'autre que de localiser la planque ennemie.

-Fort bien, fort bien ! Mais n'oubliez pas, Holz, nous ne sommes pas ici pour jeter de l'huile sur le feu. J'attends de vous à ce que nous réglions la situation le plus pacifiquement possible. L'Empire ne peut se permettre d'affronter une insurrection sur Lorrd. »

L'officier supérieur mit aussitôt fin à la communication.

Le Major rangea l'appareil dans sa poche avant de revenir vers le groupe de politiciens.

-Veuillez m'excuser gentlemen, une simple formalité. »

Dit-il en réajustant sa casquette, avant de sortir son pistolet blaster.

-Pour me faire pardonner, je vous propose de jouer à un petit jeu. »

Il braqua son arme sur la rangée de politiciens qui lui faisait face. Ses soldats s'écartèrent.

-Le but est simple, chers amis. Vous m'indiquez où se trouve le repaire du Gauntlet, et moi je compte jusqu'à dix. »
Joseph Vankrayn
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Il suivit donc les directives de la femme d’accueil et finit rapidement devant une double porte qu'il franchit sans s'annoncer ou frapper suivit par les deux soldats impériaux.

Son entré, bien que non fracassante, fut des plus inattendues quand les personnes en pleines discutions autour de la table se turent tous et se tournèrent vers le trio qui venait d'arriver.


"Mais qu'est ce qu..."

Ce ne fut que quelques secondes plus tard qu'ils réalisèrent l'origine et le type de personnes qui venaient d'entrer... Et les réactions furent plus que disparate.
Certains se mirent a se cacher derrière leur chaise ou des meubles comme pour se protéger des nouveaux arrivant. D'autres restèrent comme pétrifié sur place, immobile sur place, ne semblant pas croire ce qu'il voyait... Perdus.
Et il y en avait deux qui avaient gardés leur sang froid, ce qui avait automatiquement attiré l'attention de Joseph.

Une humaine au cheveu couleur de feu et qui avait un regard de braise. Elle était debout et le regardait dans les yeux semblants vouloir le défier et ne semblait pas avoir peur d'eux.
La première impression qu'il avait eu était celle d'un duelliste qui semblait avoir vue sa Némésis et qui se retenait de faire quoi que ce soit mais avec difficulté.
Il imaginait facilement qu'elle devait avoir une certaine rancune envers les Impériaux pour une raison plus que logique et explicable... Un membre de la famille mort ? Le sentiment de fierté bafoué et jeté au sol comme une serviette utilisé ?

Le second, nettement plus intéressant à son avis, était un céréen d'une quarantaine d’année, en habit certainement traditionnel de très bonne facture rehaussé de motif inconnue qui lui donnait un air autoritaire et de noblesse.
Il les regardait donc silencieusement, assis sur son fauteuil avant de doucement se levé et de leur faire face.


"Bonjour représentant et soldat impérial, pourrais-je savoir que nous vos votre visite dans notre humble demeure."

Joseph éprouva un petit élan de respect pour cette homme qui semblait ne pas vouloir plier ou montrer une quelconque gêne par l'arrivé surprise de porteur de malheur.
Le bon cotée de la chose, c'était que ces paroles protocolaires, et son ton clame et respectueux, avait réussi a faire comprendre au autres membres de son espèce présent que ce n'était pas une nouvelle guerre qui était en route.
Ceux qui s'étaient cachés sortirent donc de derrière leur "couverture", ceux qui était tétanisé de peur semblait reprendre contenance et la jeune humaine n’arrêta pas pour autant de les fusiller du regards.


"Bonjour, je m'excuse de vous interrompre mais mon employeur veux vous rencontrez sur le champ c'est important."

Il balaya la pièce du regard en leur parlant d'un ton badin, comme s'il parlait du temps qu'il faisait dehors.

"Pourriez-vous nous dire qui est votre employeur ?"

"C'est le Major Ervin Holz de la 8ème Compagnie et il serait très regrettable que vous ne veniez pas... Je vous promet que vous n'aimerez pas cela."

Il y eu un silence glacé suite à cette discutions et tout les regards des civils membres du gouvernement le regardait comme s'il avait dans ces mains un détonateur thermique qui n'attendait qu'une chose pour exploser... Ce qui était techniquement le cas.
A ça décharge, il semblait prendre la chose de manière très sérieuse et calme.


"Et bien je ne vais bien entendue pas refuser une tel demande... Je vous suis..."
"Attendez nous ne pouvons pas vous laisser y aller seul... Nous venons avec vous..."

Encore et toujours cette femme qui semblait ne  rien laisser.

"Non, j'irais seul et vous vous resterez ici..."
"Non, nous irons avec vous, ensemble..."
"Oui !"

Et il semblerait que c'était maintenant tous les faibles, trouillards et imbéciles qui semblaient vouloir venir avec eux et qui se chamaillait devant le trio qui regardaient tout cela silencieusement.

"SILENCE !!"

Le chef semblait vouloir enfin s'imposait... Enfin !

"Soit nous irons ensemble, si cela ne vous dérange pas bien entendue..." *Il avait dit cela en regardant Joseph qu'il avait catégorisait comme le chef de ce trio.* "N'est ce pas..."

"Non ça ne me dérange pas, mais je ne promet pas votre sécurité..."

Il fit signe au groupe de le suivre d'un mouvement de la tête et attendit que le régent était à cotée de lui pour qu'il commençât à refaire le chemin en sens inverse suivit d'un véritable cortège.


Quelques dizaines de minutes plus tard sur la place sécurisée.


-Je vais l'interroger, et on décolle d'ici, Joseph. »
-Que signifie cette intrusion ? Pourquoi ces habitations sont-elles vidées de leurs occupants ? Vous êtes entrain de faire peur à ma population. »
-Vous allez me dire ce que vous savez sur le Gauntlet. »
-Je vous demande pardon ? »
-Je n'ai sans doute pas été assez clair. »

Coup de poing


-Hélas, une fois de plus la diplomatie a échoué. Qu'on fasse fouetter ce tartuffe pour l'aider à retrouver la mémoire. »
-Vous n'êtes qu'un monstre. »

L'humaine, toujours la même, celle à la chevelure de feu et du caractère tout aussi flambant avait encore fait parlé de sa langue.

-Un guerrier, ma chère, au service de l'Empire, et je vous fais remarquer que je n'ai pas attaqué le premier. »

Il remarqua le Major prendre son holopad de communication et se reculer vers un blindé pour discuter en privée. Il décida de profiter de cette instant pour donner a ce céréen qui n'allait peut être pas voir le lendemain... Il remarqua que la femme et les personnes qui les avaient suivis se trouvaient à quelques mètres derrières le régent.

Il s'approcha de lui, il était à genou entouré de militaire qui n'attendait qu'un ordre de leur officier pour déchaîner l'enfer.

"Si j'étais vous je lui dirais ce que vous savez de ce groupe..."
"Mais je ne sais rien, réellement..."
"Allons, vous devez quand même savoir des choses... N'importe quoi.." *Il le regarda dans les yeux toujours, ayant une voix conciliante.* "Même si ce sont des personnes que vous admirez ou aimez, vous avez des devoirs envers les personnes sous votre juridiction et protection..."
"Mais je ne sais ri..."

Le mercenaire se recula en voyant revenir le Major. Il espérait que le coté "gentil mercenaire" avait eu l'effet escompté sur le régent.

-Veuillez m'excuser gentlemen, une simple formalité. Pour me faire pardonner, je vous propose de jouer à un petit jeu. Le but est simple, chers amis. Vous m'indiquez où se trouve le repaire du Gauntlet, et moi je compte jusqu'à dix. »

L'effet et la menace de l'arme eu un effet immédiat, le régent se releva et se placa au centre et devant le groupe de politicien... Il leur avait bien prévenue qu'il ne pourrait rien promettre concernant leur sécurité.

Le groupe se concentra derrière le régent qui semblait vouloir se prendre le tir.


"Un !" "Vous ne pouvez pas !" "Deux !" "Nous somme des politic.." "Trois !"
"Désarmé, nous n'avons rien fait de mal !" "Quatre !" "C'est un crime que vous vous ap.." "Cinq !" "Arrêtez de compter !" "Six !" "Je ne sais rien !" "Sept !" "Combien de fois il f.." "Huit !" "aut que je vous le dise !" "Neuf !" "Je ne sais ri..." "D.."

"JE VOUS LE DIRAIS  !!!"

La jeune humaine grande gueule s'interposa entre le régent et l'officier les bras écartés comme si elle allait se faire crucifier sur place en regardant dans les yeux l'officier impériale avec un visage de haine et de dégoût manifeste.

"S'il vous plait, ne leur faite rien... Ils n'ont aucune information... Mais moi si..."

Joseph pencha la tête sur le coté, se demandant qu'elle raison a poussé la femme à se jeter dans la gueule du rancor les pieds joints. Amour envers le céréen ? Élan de protection ? Sentiment d'impuissance ?

Il ne le saurait peut être jamais, mais ils semblaient enfin tenir quelque chose qui pourrait amener à des développements. Sentant qu'il devait intervenir s'il ne voulait pas la voir se faire exécuter sur l'instant par l'officier au cas où il n'y croyait pas.

"Je pense que c'est un membre du conseil qui aide le régent dans son travail, elle faisait partie des personnes présentes dans son bureau lors de sa récupération."

Peut être que cela donnerait plus de poid à l'action d'éclat qu'elle venait de faire et lui allouer quelques minutes de plus. Qui sait...
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