Invité
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Fiche de présentation


Rúnya Hen'du, Mercenaire de Qualité Supérieure 3r4f


Nom : Hen'du (prononcé H-è-n-d-ou) ; à l’origine, Rhak-skuri (prononcé R-a-k-s-k-ou-ri).

Prénom : Rúnya (prononcé « R-u-n-i-a ») ; à l’origine, Yun (prononcé I-ou-n).

Surnom : Red (prononcé « R-è-d »)

Âge : vingt-huit ans

Année de naissance : été, 21.543

Race : Twi’lek

Alignement : Loyal Neutre, Rúnya s’adapte toujours à la loi de son employeur et s’aligne sur sa morale tout en observant strictement ses contrats, qu’un employé ne remplisse pas sa part et la voilà qui se montre immédiatement moins coopérative.

Rang désiré : Mercenaire de qualité supérieur

Caractéristiques :

Force • 5
Dextérité • 5
Agilité • 4
Constitution • 4
Intelligence • 4
Sagesse • 3
Charisme • 3

Armes :

- Fusil Blaster Sith Standard, v. 5.1, modifié : fusil blaster de moyenne distance, il est équipé d’une lunette numérique qui permet un tir précis jusqu’à quatre cents mètres, d’une visée laser, d’une régulation de la cadence de tir (rafale, trois coups, coup par coup) et de puissance (léthal, paralysant, incapacitant). Ce fusil fait partie de son équipement standard.

- Lame laser, intégrée : lame laser modulable entre dix et soixante centimètres (taille d’un glaive court) dissimulée dans son bras droit, elle est son atout inattendu lorsqu’elle se trouve engagée au corps-à-corps ainsi qu’un outil très utile au quotidien. Elle ne peut cependant pas la garder active en permanence, cette dernière nécessitant beaucoup d’énergie. Puisqu’elle fait partie d’elle, elle fait nécessairement partie de son équipement standard.

Pour cette section, et notamment les distances raisonnables des armes, je me suis servi de ce site sans trop savoir s’il était fiable. Si vous jugez cela excessif, dites-le-moi Wink

Equipement :

Outre des capacités physiques exceptionnelles, le corps cybernétique de Rúnya lui permet de se doter de quelques avantages, certains déjà effectif et d’autres encore en projet :

- Masque complet : avant tout destiné à masquer son identité, ce masque mono-expressif lui donne une allure totalement robotique en plus de lui permette d’accéder à un assistance de visée, différentes vues (nocturne, chaleur et radar) et à un zoom numérique. Elle peut, au choix, rendre ses yeux luminescents, rouge la plupart du temps, ou les éteindre pour davantage de discrétion.

- Plastron de duracier léger : De la même façon qu’elle se cache le visage, Red se recouvre le reste de son corps encore valide sous une armure légère en duracier lorsque la mission l’exige, sans quoi elle s’habille entière à la façon de n’importe quel baroudeur.  

- Com’link personnel 1 Mal Crozo : situé à l’intérieur de son poigné droit, il lui permet d’être en contact facilement avec tous les autres utilisateurs de comlink ou de radio.

- Grappin mécanique : dissimulé dans son bras gauche, ce grappin d’une vingtaine de mètre peut être propulsé et se rétracter afin de permettre une ascension ou de ramener une cible récalcitrante à portée.

- Semelles aimantées : à l’exemple de nombres de droïdes, les pieds mécaniques de Red sont équipés d’un électroaimant lui permettant de se fixer sur toute surface ferromagnétique ou, au contraire, de les repousser.

- Peau de synthèse à colorimétrie variable, Projet α : dans un soucis de se rendre moins robotique et afin de retrouver une apparence plus courante, Rúnya a recouvert les parties mécaniques de son corps d’une membrane synthétique capables de changer de couleur selon sa convenance, plutôt que de conserver leur gris d’origine. Le toucher de cette peau synthétique est également beaucoup plus réaliste.

- Holopad portatif, : dissimulé dans son bras gauche et projeté autour de son avant-bras, cette holopad lui permet de se connecter à différents terminaux, d’accéder à l’holonet pratiquement partout, d’enregistrer et diverses autres fonctionnalités attendues d’un datapad de haute qualité.

- Micro-propulseurs verticaux, Projet γ : dissimulés dans ses cuisses et ses mollets, ses micro-réacteurs rétractable sortent de l’arrière de ses mollets le temps d’une poussée capable de l’élever à la façon d’un jet-pack. Leur taille réduite empêche tout vol stationnaire et limite la poussée dans le temps à moins de cinq minutes mais ils restent extrêmement pratiques pour ce qui est d’effectuer des sauts impressionnants, de prendre des élans remarquables ou pour donner de la puissance à un coup de pied rotatif.

Vaisseau :

Grâce à l’argent que son père lui a donné juste avant de la bannir Rúnya a pu s’offrir un des derniers nés de la série des Dynamic-class freighter, descendant du célèbre Ebon Hawk qui s’illustra lors de la Guerre Civile des Jedi. Baptisé ironiquement le Jen’ari – terme ancien pour désigner le Seigneur Noir des Sith – il est le bien le plus précieux de la Twi’lek qui en prend soin comme la prunelle de ses yeux. Bien que cet achat représentait déjà un grand pas vers sa ruine, Rúnya fit le choix de consolider son investissement et de se le faire livrer avec lui une unité T4 pour l’entretien quotidien. Celui-ci, baptisé sobrement T4-MI (prononcé à l’anglaise ti-four-èm-aie), reste le plus souvent sur le vaisseau, fidèle chien de garde, n’en sortant qu’en de très rares occasions pour acheter des pièces avec son propriétaire. Officiellement, le vaisseau est bien enregistré au nom de Rúnya Hen’du mais il est déclaré comme « vaisseau marchand indépendant ».

Rúnya Hen'du, Mercenaire de Qualité Supérieure Dyhm


Points Forts : son corps mécanique lui donne des capacités physiques et motrices au-delà des standards de son espèce, sa formation chez les Sith fait d’elle un soldat d’élite, elle ne manque pas de courage, son autonomie, une pilote remarquable, légère sensibilité à la Force (pas suffisante pour devenir une Adepte de la Force mais parfois, peut-être, elle peut avoir un réflexe ou une chance inexpliquée).

Points Faibles : comme tous les êtres cybernétiques Red est extrêmement vulnérable aux charges IEM et aux ions, son penchant pour l’alcool pourrait rapidement devenir une dépendance, son peu d’estime de soi, elle pourrait faire l’objet de poursuite judiciaire dans plusieurs systèmes si l’on apprenait les différents contrats illégaux qu’elle a rempli, ses troubles affectifs qui font d’elle une personne extrêmement lunatique.

Son frère, s’il apprenait qu’elle est en vie, voudrait qu’elle reste morte ; l’Empire, s’il l’apprenait, la traiterait en déserteur, ce qui est souvent également synonyme de mort.  

Bien que son système cybernétique fonctionne pratiquement en autarcie, il nécessite tout de même d’être entretenu de façon hebdomadaire et une consommation énergétique trop extrême pourrait entraîner la panne du système moteur, ce qui serait alors un véritable désastre pour Red qui tomberait alors comme une pierre bien que le pronostic vital ne serait absolument pas engagé.

Portrait physique :

Rúnya Hen'du, Mercenaire de Qualité Supérieure 3js4

Dans sa jeunesse, lorsqu’elle était encore tout à fait twi’lek, Red était considéré comme une digne représentante de sa race et nombreux furent les fils de bonne famille à être éconduit par celle qui ne jurait alors que par l’Académie. Depuis, les choses ont quelques peu changées : ses bras – en-dessous de l’épaule, ses jambes – au tiers de la cuisse – et une bonne moitié de ses lekkus sont partis en fumée lors de la bataille de Dubrillion. Les plus grands prothésistes et cyberchirurgiens d’Arkania ont travaillé à la réparer, faisant d’elle ce qu’elle est aujourd’hui. C’est parce qu’elle a tant perdu qu’elle cherche à présent à protéger le reste, dissimulant son visage derrière un masque et son buste derrière un plastron qu’elle recouvre parfois de vêtements – selon qu’elle ait envie de se rendre plus sympathique ou plus intimidante. Point notable, son électronique embarqué oblige la dame a des révisions hebdomadaires, des bains d’huile bihebdomadaires et surtout, leurs cellules d’énergies doivent être rechargé, en cas d’usage normal, toutes les semaines mais en cas d’usage intensif tous les jours. Il est même possible, si elle était amené à utiliser de manière totalement déraisonnable ses parties mécaniques, que ces dernières connaissent des problèmes d’alimentation, d’abord en passant dans un mode « usage minimal » avant de purement et simplement s’éteindre.

Suite à cette lourde opération, elle mesure à présent 172 cm et pèse 97,5 kg, le mécanique étant bien plus dense que l’organique. Sa peau a conservé son rubis d’origine et les tatouages rituels Sith parcourent encore ses épaules, son visage, son dos et son ventre. Ses yeux, d’un bleu étincelant, contrastent violemment avec le rouge, lui donnant un magnétisme singulier. Si elle n’était pas à ce point mécanique, elle serait encore considérée comme une femme superbe mais voilà, les légers cliquetis de sa mécanique, le contact froid de ses mains et, surtout, son côté garçon manqué fort prononcé font d’elle une personne somme toute singulière dont le charme n’opère pas au premier regard.

Portrait moral :

Comme son corps, l’habitus de Red a subi de grandes transformations sur la table chirurgicale des Arkaniens. Autrefois une Apprentie Sith colérique et caractérielle – davantage par conscience de sa propre médiocrité que par haine réelle du monde – elle s’est ensuite transformée en Soldat d’Elite compétent et, surtout, servile. Que l’Empire ordonnât et Yun Rhak-skuri exécutait : sabotage, assassinat, protection. Elle ne posait ni question ni problème. Après son accident et les aveux de son père, son départ, son abandon, sa convalescence, les choses ont radicalement changé. Durant vingt ans elle s’était démenée pour briller enfin aux yeux de ses parents, pour se montrer à la hauteur de son héritage : quête vaine et vouée à l’échec. Elle alors dû se rendre à cette évidence et, surtout, se trouver un nouveau but.

Ce but, en réalité, elle le cherche encore, bien trop souvent au fond d’une bouteille, et en attendant de le trouver, elle se loue comme porte-flingue. Dans ses débuts, il lui a fallu accepter tout et n’importe quoi, histoire de commencer à se faire une réputation d’efficacité et de payer le fuel de son coucou flambant neuf, mais, depuis quelques mois, elle commence à réfléchir, de plus en plus, et se rend compte du peu de goût qu’elle a aux basses besognes.

Pour ce qui est du social, Red est pour l’instant plutôt au point mort. Elle est loin d’être antipathique, du genre sociable, elle a le rire facile et n’est pas du genre à s’isoler dans son coin pour bouder. Lorsqu’il s’agit de collaborer sur un contrat, elle y arrive sans mal – du fait de sa formation dans l’armée – mais refuse de pallier l’incompétence des autres.

Vis-à-vis de l’Empire, elle ne garde aucune rancune. Le régime, en soi, tout autoritaire qu’il est, ne lui inspire pas une défiance particulière par contre, les Sith, c’est une autre histoire. S’il ne mérite pas sa place, un branquignole devrait céder sa place et non s’y maintenir à grands coups d’éclairs.

Histoire :

Rúnya Hen'du, Mercenaire de Qualité Supérieure Up6s


Des éclats de rires s’échappent soudain du fond du hangar. La porte s’est ouverte dans un sifflement, un instant plus tôt, et T4 peut apercevoir deux formes humanoïdes. Ses analyses énergétiques ne lui laissent aucun doute : son maître vient de rentrer à la maison. Alors qu’elle n’a fait que quelques pas dans la lumière blafarde des néons, il peaufine sans mal son analyse : elle est dans un état d’ébriété très avancé, de même l’humanoïde non-identifié qui l’accompagne. T4 s’approche, passablement agacé, émet un sifflement strident, désapprobateur et ne reçoit pour réponse qu’un hurlement de rire banthain.

« J’te l’avais dit, il allait encore me faire une scène ! C’est pas un astroumécano ce truc ! C’est un père à roulettes… Un père emmerdeur sur roulettes ! »

Nouvelle crise d’hilarité. Ces organiques sont si exaspérants. T4 abandonne et finit par fuir vers l’arrière de l’appareil pour finir l’entretien du moteur qu’il a entamé. Au bout d’une dizaine de minutes, alors que sobre cela ne lui prend qu’une fraction de seconde, Rúnya parvient enfin à faire s’abaisser la rampe du Jen’ari à laquelle elle intime de garder le silence avec un grand « Ccchhhhhhhhhuuut… » alcoolisé. Le couple entame la montée.

« T’as intérêt d’être à la hauteur, mon gros, parce que la petite Red, elle a faim ! »

La mercenaire pouffe de rire comme une adolescente à peine pubère et entraîne en titubant son Don Juan jusqu’à sa cabine. Là, elle entreprend maladroitement de le déshabiller. L’humain en question, qui ne voit pas plus clair qu’elle, tente de l’aide et commence à déboucler sa ceinture alors qu’elle défait sa veste. Un temps plus tard, elle se retrouve sur son lit, son tanga encore autour d’une cheville, sa veste encore sur les épaules. Lui, entre ses jambes, oscille un instant avant de venir s’allonger sur elle pour l’embrasser maladroitement dans le cou avant de…

« Allez, vas-y, mon tout beau, j’suis pas en sucre tu peux y te lâcher ! … Oh, qu’est-ce que tu ? Putain… Vas te faire foutre ! »

Elle repousse sans tendresse l’homme qui s’est en fait endormi sur elle, n’hésitant pas à le faire tomber lourdement sur le sol sans que cela ne parvienne à le réveiller. Frustrée, furieuse, toute bourrée, elle se recompose en vain sa dignité en remettant en place ses sous-vêtements, attrape la cheville de son déchet et le traîne jusqu’à la rampe laissée ouverte. Là, d’un coup de pied rageur, elle l’envoie rouler jusque dehors. Il s’étale de tout son long, sur le dos, en étoile, et semble dessiner un genre d’ange débile dans le sable du hangar.

« C’est ça qui va t’apprendre à pas traiter les femmes nobles correctement euh… euh… Et j’sais même pas ton nom en plus, trou du c*l ! Voilà qui t’es ! T’es monsieur le trou du c*l de Mos Eisley ! Aha ! »

Elle se met à rire de plus belle, elle pleure aussi et rit de nouveau avant de tambouriner sur l’interrupteur qui actionne la fermeture de la rampe. Elle entreprend alors le court chemin qui la sépare de la salle principale et y attrape une bouteille de quelque chose. T4 surgit d’une coursive et, sans siffler, la fixe.

« Oh, ça va ! T’es pas ma mère, j’t’ai déjà dit ! Et puis, j’ai le droit de m’amuser hein ! J’suis une grande fille. J’suis une putain de tueuse et j’ai l’droit d’m’amuser aussi hein ! Putain… Arrête de me faire ton gros œil, j’vais te mettre une mandale. T’façon, j’m’en fous, j’ai un autre copain, toi t’es tout pourri, tu sens le cambouis. »

Mi-riant, mi-buvant, elle atteint la soute de l’appareil et s’énerve. N’arrivant pas à se stabiliser suffisamment pour laisser au lecteur d’iris le temps de l’identifier, elle finit par jeter l’éponge et hurle à travers le cargo.

« Oh putain, MI ! Le lecteur d’iris il est cassé ! Vient m’ouvrir la soute. Quoi, pourquoi ? J’te demande pas de me demander de me justifier ! J’te demande d’ouvrir cette putain de soute ! Mais si, j’te dis, il est cassé le lectre… le liec… Putain ! ça marche pas ! tu ouvres, c’est moi qui commande ! »

Le brave astromécano obtempère finalement, souligne que le problème ne vient effectivement pas du lecteur comme il l’a déjà suggéré et ouvre la porte. Sans un merci, Red y pénètre pour aller s’écrouler sur un cylindre de plastacier. Son assise assurée, pour le moment, elle balance sa tête en arrière et s’en remet une petite lampée avant de hurler vers le corps rouler en boule non loin d’elle. Une barrière énergétique les sépare mais le son passe sans souci. A l’intérieur de la cage, le Rodien finit par sortir de son sommeil et jette un regard furibond sur son bourreau avant de l’insulter en galactique.

« C’est pas assez de me livrer, faut qu’en plus tu me tortures, tchuta !

– Oh, ça va, du con ! J’suis pas là pour te torturer, j’m’emmerde, j’viens causer. T’façon, fais pas chier, tu peux pas aller plus loin de toute façon. »

Elle se mit à rire de nouveau avant de poser sa bouteille pour aller chercher une clope dans une poche de sa veste. Elle l’allume, l’attise, souffle.

« Putain, gros… J’te jure, j’en ai marre. J’en ai vraiment marre… J’suis pas quelqu’un de foncièrement méchante à la base, tu vois. Moi, j’ai appris à faire ce qu’on me demande, on me l’a appris à coup d’latte dans la gueule. J’étais là, j’demandais rien à personne, et bim, c’était pour moi. Comment tu veux que je sois autrement, hein ? J’ai été chez les Sith, gros, les Sith ! C’est des cinglés les gars ! Dans leur foutue Académie… Et tu sais, j’ai été épargnée ! J’étais pas n’importe qui, alors j’ai esquivé le pire, les viols, les tortures. J’ai encaissé les coups, ça, de toute façon, mes parents me les donnaient déjà, mais j’suis passé à côté des trucs les plus crades.

On a voulu que je sois un genre de sadique, t’sais ? Du genre à te faire danser tes entrailles sous le nez avec un grand rire qui fait peur. J’ai pas su. C’était pas mon truc. Qu’on s’comprenne bien, si j’dois t’péter les phalanges une à une pour que tu me craches les informations que tu as, y a pas d’souci, j’te fais valser les danseuses, mais là… Eux, c’était comme ça, gratuit, et il jubilait. J’ai fait semblant, un temps. Y a cette fois où j’ai pété un boulon sur un camarade. Le gars, il était apparemment encore moins doué que moi, me provoque en duel pour essayer d’attirer l’attention de nos professeurs. On se retrouve dans le Cercle, au centre de la Vallée des Sith, un truc sérieux tout ça. Garr Ogau’Ril, un humain. On avait quinze ans. Au début, il a voulu m’avoir au sabre mais comme je commençais à prendre l’avantage, forcément, il a commencé à vouloir me promener avec la Force dans le sable… Seulement, on dirait pas comme ça, mais ça fatigue. Il m’a trainé comme ça une bonne heure, durant laquelle j’ai continué d’encaisser sans rien dire, en me relevant à chaque fois. A la fin, il était tellement crevé que j’ai pu charger. J’avais les nerfs, tellement les nerfs. Je l’ai tabassé. Si les autres n’étaient pas intervenus, je l’aurais tué à mains nues. J’étais une vraie teigne, j’avais tellement de colère, c’est dans la violence que je l’exprimais. Quand je suis entrée dans l’armée, plus tard, on a posé un cadre sur cette violence, on m’a dit sur qui j’avais le droit de frapper. A l’entraînement, les gars réfléchissaient deux fois avant de venir s’amuser avec moi. Une vraie terreur des bacs à sable. Mais aujourd’hui… r’garde toi. T’as à bouffer, t’as à boire, j’t’ai collé un marron quand t’as joué au con mais sinon, t’es bien là ? Avec ta p’tite couchette et ton p’tit chiotte. J’me suis adoucie. Faut croire que j’ai perdu un peu de cette colère avec les morceaux que j’ai perdu, même si, au fond, j’pense qu’elle peut revenir aussi sec. Tu vas voir, quand j’vais te donner à Bra’loc, tu vas être autrement logé, ce sera pas la même limonade !

Alors oui… Oui, j’fais ce que mes patrons me demandent car ils payent pour ça. De toute façon, un, faut que je vive et je ferais une très mauvaise prostituée, deux, d’autres le feraient à ma place et moins bien. Mais attend, j’accepte pas tout hein ! Les trucs les plus sordides, faut payer bien bien cher ! Moi je tue proprement, je livre, je protège, mais je torture plus sans but. Je n’humilie pas. Je viole pas non plus. Y en a qui font ça, moi non. J’suis quelqu’un de mal ? … Putain, ouais, sûrement. »


Red tire une longue bouffée avant de laisser échapper un nouveau nuage de fumée. Ses yeux brillent.

« J’aimerais bien avoir des amis, moi. La petite maison dans la prairie de Dantooïne, tout ça… Mais j’y arrive pas. Tout finit par me rendre dingue. J’ai l’impression qu’on me ment, que je ne suis jamais assez bonne, que ce n’est pas moins qu’on veut. Tu sais, j’ai lu des trucs là-dessus, ils parlent du ‘syndrome de l’imposteur’ ; j’peux faire ce que je veux, j’me sens pas à ma place et j’me sens nulle.



J’suis du genre bonne vivante, peut-être trop. La bouteille, c’est ma seule copine en ce moment. C’est pas bien ça mais… J’ai rien d’autre. R’garde l’autre tocard que j’ai ramené, c’est pas le premier. J’tombe toujours sur ce genre de conn*rds. J’le fais peut-être exprès, histoire d’être sûre d’être déçue. Vas savoir… »


Nouvelle bouffée, la pause se fait longue. Elle boit à nouveau puis calle sa tête contre la paroi du Jen’ari :

« Il parait que ça vient souvent de l’enfance, ces problèmes d’affects… elle ricane, Putain… Mon enfance. T’sais, j’suis un genre de princesse ? On dirait pas comme ça parce que j’suis toute bourrée, qu’j’ai l’c*l à l’air et j’manque certainement d’une bonne douche à l’heure qu’il est mais ouais… J’viens d’une grosse famille d’aristo. Une gggrraannndeee et ancienne famille de Ziost, les Rhak-skuri. Des gars sérieux, Sith d’aïeux en enfants. Et moi, comme une tocarde, j’débarque là-dedans et j’ai même pas les mêmes pouvoirs. Y a pas de doute hein ! Mon père c’est bien mon père, ma mère c’est bien ma mère, ils étaient tellement déçus qu’ils ont quand même fait les tests pour être sûrs mais voilà… Mon grand-frère, ce prodige, six ans plus vieux que moi, lui, il avait la Force tout ça, ça lui bouillonnait dans le sang. Pas moi. »

Rúnya Hen'du, Mercenaire de Qualité Supérieure Utcc


Elle se mit à rire, sans trop savoir pourquoi. Autant en rire, non ?

« Pourtant, ils ont insisté. Malgré ma médiocrité, ils m’ont envoyé à l’Académie, sur Korriban, en arrosant tous les gens nécessaires, j’ai essayé d’y être une bonne Sith mais… Alors oui, avec un sabre entre les mains, niveau tactique, tout ça, j’étais pas mal douée hein ! J’en ai botté des arrières-trains mais, qu’est-ce tu veux ! J’étais pas capable de soulever un gobelet ! Un gobelet ! Putain, même une paille en fait… J’avais pas ça en moi ! Alors, pendant que moi j’agitais mon vibro-sabre, en face, ça balançait de l’éclairs tous azimuts. J’avais neuf ans quand j’y suis entrée, je n’en suis sortie qu’à vingt ans, et dans quel état ! … »

« … j’avoue, quand tu me vois maintenant, à peine plus organique que T4, ça te choque pas plus que ça mais à l’époque, j’avais encore tous mes morceaux, et des morceaux dont j’étais plutôt fière. R’garde-moi ça, là, un mètre soixante-et-onze au garrot, un délicat éclat rouge carné, des yeux d’un cyan pénétrant, une bouche pulpeuse, une gorge généreuse sans être tombante… Même le peu de tatouage qu’ils me restent sur le corps ça me rend sexy, ça marque le contraste. Si j’en ramasse autant, c’est qu’suis pas trop dégueux, non ? Puis, t’as ces boulons. Deux bras mécaniques, deux jambes mécaniques : plus de cuisses, à peine des épaules encore. Les gars de mon père ont fait un bon boulot mais j’suis plus ce que j’étais, même si m’habille encore comme si de rien n’était – une vraie baroudeuse. »

Là, elle n’arrive pas à rire. Elle lève le bras, regarde sa main. Même s’ils sont pratiquement imperceptibles, dans le lourd silence de la soute, on entend les chuintements de la mécanique. Le Rodien, calmé par le discours curieux de son hôte, s’est assis sur sa couchette et lui demande :

« C’est douloureux ?

– Plus maintenant, mais ça l’a été, à plusieurs reprises. Mais ça va, ça aurait pu être bien pire. Ma tête n’a pas été touchée, mon visage non plus, et j’ai toujours tout d’opérationnel à hauteur de la taille si tu vois ce que je veux dire, sourire gauguenard d’ivrogne, mais ça va. J’dois faire attention à pas m’prendre de décharge ionique, j’évite les lanceurs à IEM aussi mais je reviens de loin. C’est du boulot d’Arkaniens, mon père a payé cher, et ils ont géré leur affaire, ils ont même amélioré ce que j’avais reçu sur Ziost, à vrai dire ! Mon premier bras mécanique, c’était pas la même limonade.

– Ton premier bras mécanique ? Parce que t’en as eu plusieurs ? …

– Ouaip, ouaip… Cadeau de sortie de l’Académie. Comme j’m’obstinais, qu’j’me faisais vieille et que, selon lui, je gaspillais mon potentiel, un charmant Seigneur m’a fait ce cadeau. Darth Méchantrix – bon okay, j’ai oublié. Mais z’aiment bien les noms à la c*n les Sith… Un géant, un monstre, je l’avais pratiquement jamais vu mais j’sais que c’était un caïd à l’Académie. Il m’a ordonné de le combattre, il m’a décollé du sol, il m’a coupé le bras, net, en dessous de l’épaule et il m’a dit de retourner chez moi, avec cette preuve pour mes parents qu’ils étaient temps pour moi de chercher une autre voie afin de me rendre utile à notre Empire. Ils n’ont jamais eu aussi honte, d’après eux, que ce jour, mais ils étaient obligés de se rendre à l’évidence : jamais je ne deviendrai un ‘vrai’ Sith, comme mon frère.

Après un premier rafistolage, j’ai pu intégrer l’école militaire, l’Académie Militaire Impériale de Dromund Kaas, ça claque. Sans mentir, j’ai tout déchiré là-bas. J’avais tellement envie de montrer qu’j’étais pas un déchet, tellement besoin de les rendre fiers. J’ai tout donné et, au fond, c’était un cadre que j’aimais, où je m’épanouissais. L’armée d’Ynnitach, c’était pas un gang de gamins capricieux là pour se la jouer « qui qu’à la plus grosse », non, on visait l’efficacité, la sécurité, la maîtrise. J’ai fait partie de la promotion de 567, j’avais vingt-quatre ans quand j’ai intégré les Forces Spéciales Sith, la fine fleur. En un an, j’étais déjà parmi les meilleurs. C’était pas assez. Ma mère comme mon père s’en foutaient. Faut dire, pendant ce temps-là, mon frère était devenu un Seigneur parmi les Sith, avec le Darth et tout le tralalala. Faut dire, la défaite de Makem Te, j’y étais, n’a pas aidé à dorer le blason de l’armée. Enfin… Le plus drôle, c’était que c’était peut-être la meilleure période de ma vie. J’t’ai dit que j’étais à ça de me marier ?
Elle montre un mince espace entre son pouce et les deux doigts qui pincent sa cigarette.

Pis, vint le glorieux temps de Dubrillion. Mon frère avait un poste important là-bas lorsque cette chère Chancelière Kira a décidé de frapper un grand coup. On devait l’extrader, le frangin, il avait des informations qui ne devaient pas être récupérées par l’ennemi si la bataille tournait mal. Seulement, le frangin, il voulait rien entendre, monsieur le Seigneur était persuadé qu’il pouvait faire face à toute la force républicaine tout seul, tout puissant. Quand il s’est rendu compte, après un tir dans les côtes, que finalement il n’était peut-être pas suffisamment en forme, on était déjà débordé de toutes parts. C’est là que j’y ai perdu mes plus gros morceaux. Pour protéger ce crétin, je me suis interposée entre lui et un véhicule qui explosait. Nouveau souffle. Le souvenir de la douleur est encore présent et vif. Et tu sais ce qu’il y a du plus drôle ? C’est que cet enfoiré ne m’a même pas récupérée, ce sont mes gars qui l’ont fait.

Lorsque je me suis réveillée, j’étais dans une chambre toute blanche, sur Arkania. Mon père me la fit courte. Il reconnaissait ma compétence, j’avais sauvé son bébé chéri, mais ce bébé chéri avait juré ma mort pour éviter que tous sachent officiellement que c’était son incompétence qui avait décimé l’un des meilleurs bataillons de l’Empire ; et ce bébé chéri, il était Seigneur Sith, et moi, j’étais qu’une sous-merde même pas foutue d’avoir la Force. Alors il a été sympa’, le pater, il m’a offert mon nouveau corps, il m’a donné une bonne partie de mon héritage, il m’a fait passé pour morte afin de me donner une chance de fuir mon frère mais je ne devais plus jamais revenir ternir le nom sacré des Rhak-skuri.

J’ai acquiescé, j’pouvais pas faire grand-chose d’autre, et il s’est barré sans rien ajouter. Je suis sortie six mois plus tard de la clinique, j’ai acheté l’joli coucou tu vois-là avec l’argent qui m’était dû, avec T4 en prime, pis j’ai commencé à opérer comme mercenaire, que voulais-tu que je fasse d’autre ?


– Déjà, t’aurais p’t’être pu éviter d’être le limier des Hutt et d’t’en prendre à des gars comme moi ? T’sais pourquoi j’ai cette prime sur ma tête au moins ?

– Qu’est-ce que ça peut me foutre ? T’avais qu’à pas jouer aux cons… Est-ce que j’vais emprunter de l’argent aux Hutts moi ?

– C’était pour payer l’traitement d’ma femme, espèce de g*rce… Ouais, j’ai vendu mon âme pour essayer ‘la sauver.

– Et ça a marché ?

– Non… Elle est décédée y a deux mois, ils me sont tombés dessus dans la foulée, le taux avait subitement triplé.

– Comme quoi, la vie est une sacrée pute… T’as lancé les dés, tu t’es fait fisté, j’peux rien pour toi.

– T’as pas tort, t’enrobes ça avec un peu de sucre, mais tu restes aussi mauvaise qu’eux…

– Tu noteras que je te contredis pas… Mais j’essaye d’aller vers le mieux. Là, j’ai un peu accepté tout et n’importe quoi, faut bien commencer quelques parts. J’en ai ma claque, j’veux plus dérouiller des gars qu’ont pas fait les mauvais choix, qui s’retrouvent juste baiser par le destin…

Quand j’étais dans l’armée, j’étais dans une unité d’élite, c’était pas à moi qu’on demandait de massacrer du civil pour l’exemple. J’peux pas le nier, j’ai refroidi plusieurs opposants politiques sans broncher, des gars qu’avaient rien fait d’mal sinon ouvrir leur gueule mais… Ce dont j’ai le plus honte, c’est de ce que j’ai fait ici les premiers mois. J’avais signé sans trop regardé. Le décor ? Les bas-fonds de Nar’Shadaa. La mission ? On devait juste « nettoyer » un entrepôt pour qu’il soit rénové. Naïve, j’ai cru qu’on allait dégager du gang, des crevards qu’avaient des choses à se reprocher tu vois… Tu parles, quand je suis rentré, on est tombé sur des réfugiés, des femmes, des enfants, des vieillards majoritairement. Apparemment, ils sentaient l’truc arriver car c’est tout de suite partie en fusillades. On a nettoyé. Tous ceux qui ne sont pas morts ont fini par éponger leur loyer impayé en devenant esclaves. Le lendemain, j’ai appris qu’mon patron avait magouillé, attirant les pauvres gars avec des loyers bien bas avant de faire exploser les prix et de pouvoir organiser tout ça. J’vais pas te mentir, j’ai commencé par aller picoler, j’ai fait genre ça m’faisait rien pis y a fallu que je me rende à l’évidence quand j’ai commencé à braire dans ma piole. Il m’avait pas fallu cinq minutes pour comprendre qu’on m’avait payé pour massacrer des gens et que j’avais accepté. J’veux plus tomber aussi bas, j’veux… J’veux plus que mes parents soient fiers, j’veux juste pouvoir regarder ma gueule dans un miroir et m’dire que j’ai pas rien fait de ma vie ; que je suis pas juste un énorme putain d’gâchis…

Alors voilà… J’ai pris des décisions. J’essaye de faire en sorte que les Hutts, c’est de moins en moins mes patrons. Qu’est-ce tu veux, ta tête, elle était bien rémunérée, c’est tout, à ta place, je serai flattée. Et puis, entre-nous, si tu te fais petit, t’vas bosser deux, trois ans pour eux, pis après tu s’ras tranquille ! T’aurais le temps d’faire ton deuil et derrière tu fais ce que tu veux.


– Si je suis encore en vie d’ici là.

– Si t’es encore en vie d’ici là. »

Le silence s’installe. Dure. Elle s’est déjà rallumé une autre clope. Elle regarde au fond de la bouteille. Vide. Depuis un moment déjà. Elle n’a pas le courage d’aller en cherche une autre. Sans prévenir, elle reprend, après un souffle de fumée.

« Avec la guerre, y a moyen que je sois plus indépendante encore. La République va avoir besoin de flingue, y a peut-être même moyen que je taffe pour l’Empire sans qu’il le sache. De toute façon, je sais que mes gars, mon frangin les a tous refroidi, qu’est-ce que ça peut me foutre, qui se trouve de l’autre côté de la gâchette tant que c’est moi qui la presse ? Ces connards de Sith, de Jedi, tout ça… Tu t’rends compte ? On est en 21.571, et on s’tape encore dessus pour des questions religieuses. Retire-moi ces deux-là, tu verras, on s’ra tout d’suite plus tranquille !



Enfin… J’vais arrêter d’te péter les reins, j’te laisse finir ta nuit, tu vas avoir une grosse journée demain. Un conseil, vu ce que t’as réussi à bidouiller sur les réseaux pour me mettre à dos toute la sécurité avant que je ne te choppe, t’es n malin, si tu t’tiens bien, si tu fais pas le con, je glisserai un mot pour toi, ça pourrait t’éviter les mines. »


Maladroitement, elle parvient à quitter son trône improvisé et titube maladroitement jusqu’au cockpit où elle finit par s’effondrer.

Il est dix heure, heure locale, lorsque T4 parvient enfin à réveiller son maître à force de sifflements.


« Oh, oh, MI, du calme, j’ai déjà suffisamment de détonations dans la tête pour que tu rajoutes pas tes couinements. Puttaaaiinnn… J’ai tellement la gueule en vrac ! Quoi ? Dix heures, déjà ?! Et le rendez… Dans une heure ? Merde ! »

Vingt minutes plus tard, la lumière entre dans son crâne comme autant de poignards. Elle enjambe le corps encore ronflant de son jules de la vieille, sobre, elle le trouve immédiatement moins charmant. Alors qu’elle disparaît avec sa marchandise dans le couloir, T4 roule tranquillement sur le toit du Jen’ari, les réacteurs ne vont pas s’entretenir tout seuls.

Rúnya Hen'du, Mercenaire de Qualité Supérieure Hwlq


Question HRP : Comment avez-vous connu le forum ? : Double-Compte de Qui Lëarrin.
Saï Don
Saï Don
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Et salut !

Je te prie de m'excuser pour le temps de modération de ta fiche, mais me voici !

Alors, tout d'abord, c'est un personnage très intéressant. Mais très ambitieux aussi. Et pour le coup, vu la jeunesse du personnage, elle en cumule, des choses !!!

Du coup, il va falloir tempérer tout ça. Voici les éléments que je vais te demander de modifier :
  • Tout d'abord, il y a trop d'armes. Je comprends qu'elle a sa petite réserve à bord, mais les armes de ta fiche, c'est ce qu'elle porte sur elle régulièrement, et tu n'as certainement pas tout ça ! Limite-toi à deux armes qui pourront apparaître dans ton inventaire pour te battre.

  • Ensuite, je comprends l'effet qui consiste à introduire le caractère et la description physique dans l'histoire, qui peut être sympa, mais ce n'est pas pratique dans le sens où ces éléments doivent pouvoir être retrouvés facilement par quelqu'un qui va regarder ta fiche pour RP avec toi. Du coup, il faudrait les extraire et les remettre au début. Même s'ils apparaissent deux fois, ce n'est pas grave, il faut qu'on puisse y accéder facilement. D'ailleurs, il faudrait aller un peu plus loin dans la description physique, qui est un peu rapide pour le niveau du personnage...

  • ... Et justement au sujet du physique, on n'arrive pas à savoir ce qu'il reste exactement du corps de Rùnya. J'aimerais le savoir afin de voir si c'est effectivement plausible le niveau à laquelle elle est une machine. Qu'elle ait des membres cybernétiques est cohérent mais on n'est pas non plus dans Ghost in the Shell ou Terminator, il faudrait voir si ça reste bien dans l'esprit SW. Parce qu'on dirait que c'est plus une machine qu'une femme maintenant... Razz

  • Au vu des aptitudes, des gadgets et du rang demandé, je trouve que l'histoire est trop brève (surtout si on retire quelques paragraphes de description physique et caractère... :-/). De plus, il y a dans cette histoire un côté "je suis une victime mais j'ai été parfaite", dans le sens où elle n'a rien à se reprocher, tous ses échecs sont justifiés par les autres ou par le contexte... Cela rend le personnage du coup assez peu crédible, en plus du côté superficiel car l'histoire n'est pas assez détaillée. Un ou deux épisodes un peu moins "reluisants" seraient nécessaires afin de la rendre, justement, plus profonde où on pourrait voir vraiment son tempérament et une maturation du personnage.

  • Enfin, le côté "autarcie" du corps de Rùnya paraît également assez peu crédible. L'énergie ne peut apparaître de nulle part, aussi on imagine forcément qu'elle a des dispositifs avancés pour stocker de l'énergie... Mais qui vient d'où ? Et ce point est primordial car ce sera certainement un point faible important à ne pas écarter.



Bon, tu connais la maison, tu sais bien que ce ne sont pas des critiques pour te décourager mais au contraire, pour t'encourager à mettre le personnage au niveau pour qu'il rentre dans les critères de "puissance" du forum. Je te souhaite donc bon courage pour les modifications :-)
Invité
Anonymous
Aucun souci pour le délai, tu as le droit d'avoir une vie (juste un peu, hein!) Razz

Alors, j'ai des questions parce qu'en fait, certains points que tu as soulevé me pose moi-même problème (j'en ai parlé sur la CB d'ailleurs) :

- En rapport à la description physique : j'étais, en fait, sur la réalisation d'un cyborg type Vador, plus de jambe, plus de bras, un morceau de lekku en moins. De fait, est-ce possible ?

- Pour l'autarcie de son corps : c'est lié à la question précédente, jamais on ne voit Vador se brancher pour se recharger. J'en avais parlé sur la CB : je ne sais pas quelle autonomie on peut envisager pour ce type de personnage. On peut imaginer un système comme pour les montres et les voitures ou le simple mouvement de la chose permet de recharger au fur et à mesure, en partie, les batteries, et qu'un complément doit être fait régulièrement, mais à quel point (Vador se branchait sur le secteur tous les jours ?) ? J'ai fait apparaître dans les points faibles ce problème justement, à savoir que si elle pousse trop (méga saut, sur-usage des gadgets, etc.) elle peut tomber en rade de piles mais, effectivement, j'ai dû mal à quantifier et j'aurais besoin d'aide pour ça ^^

- Pour les armes : du coup, je fais la part des choses entre les armes que j'ai sur le vaisseau et celle que j'ai sur moi ? En vrai, je pensais que c'était +/- clair, j'étais partie sur un équipement qui, au maximum, comprenait deux armes de tir et une arme de mêlée, donc je vais réduire d'une arme mais est-ce que je dois "choisir" et partir du principe qu'elle n'a QUE deux armes et rien dans sa soute ? :)

- Pour les gadgets : je sais pas si c'est clair mais tout ce que j'ai mis en "projet" n'existe pas, c'est des choses auxquelles elles pensent que je cite ici pour voir si "ça vous choque", "si c'est possible" pour des améliorations/gains futurs (que je me dise pas "trop cool je vais pouvoir avoir ça" alors que non xD #LaDéception).

- Pour l'Histoire : je vais compléter en conséquence :) Promis, finalement, ça fait peut, si on se plaçait dans un monde "non Star Wars", elle a juste (quand on prend du recul), subi une réorientation dans ses études et une mutation forcée à l'étranger Razz Finalement, en pratiquement trente ans de vie, c'est pas foufou :p Mais je vais ajouter des détails ^^

Je sais que tu ne critiques pas pour le plaisir ^^ Tu m'as dit toi-même "charge la sauce, tu verras ce qui passe ou pas" c'est ce que j'ai fait xD Au moins, je sais à quoi m'en tenir je vais pouvoir rectifier ^^
Saï Don
Saï Don
Messages : 6736
Eclats Kyber : 31
Aucun souci, on est d'accord !

Pour répondre à tes questions :

- Oui, plus de membres et un morceau de lekku en moins ça me va très bien. Du coup si tu peux expliciter cela dans la fiche c'est mieux, car là on ne savait pas si ses fonctions vitales sont affectées et lesquelles. Et du coup expliquer pourquoi le masque peut-être ? Pourquoi en a-t-elle besoin ?

- Pour l'autonomie façon Vador, j'avoue que j'ai toujours pensé qu'il avait en fait des impératifs pour son entretien, comme j'ai toujours cru que cela se passait, à ce fameux moment de la 1ère trilogie :
Spoiler:
Du coup, je ne sais pas ce que tu peux imaginer, mais peut-être nous expliquer ce qu'elle doit faire régulièrement pour "entretenir" tout cela. Bref l'énergie ne sort pas de nulle part ça c'est sûr.

- Pour les armes, c'est surtout que nous, dans notre inventaire, on va te mettre tes deux armes (ou jeux d'armes) fétiches, tu ne peux pas avoir un inventaire long comme le bras, et c'est cela que je veux voir apparaître dans la fiche. Après, que tu aies des trucs de rechange dans ton vaisseau en soi ne me dérange pas, mais si tu joues aux dés, tu ne pourras pas les utiliser. Je pense qu'il vaut mieux partir du principe que ton personnage n'est pas non plus super forte pour utiliser toutes les armes du monde, et qu'elle a quelques préférences, d'où son choix de porter telle et telle arme sur elle, peu importe qu'elle ait ou non une armurerie à bord.

- Pour les gadgets, je n'avais pas saisi que c'était des projets. Ca me paraît être des projets sympas, mais qui n'ont pour le moment pas d'application sur tes statistiques. Tu pourrais en revanche les "développer" par la suite comme évolution, notamment pour qu'ils t'apportent par exemple des vrais bonus. Bon, j'ai trouvé que l'effet liste avec les armes au-dessus ça faisait en effet un peu accumulé, mais en soi ces gadgets ne me dérangent pas outre-mesure.

- Pour l'histoire : non ce n'est pas foufou, je ne demande pas des folles aventures, mais au moins des anecdotes pour qu'on saisisse une réalité des ambiances qu'elle a pu vivre, par exemple à l'académie ou dans sa famille. Ces phases sont évoquées et décrites mais on n'a vraiment pas l'impression d'y "accéder", si tu veux... D'où mes remarques :-)

Bon courage !
Invité
Anonymous
Voilà, j'ai allongé un peu l'histoire, j'ai fait deux nouvelles parties physiques & moral que j'ai isolé et rendu plus claire, j'ai rajouté un passage sur la vie à l'ACadémie, un passage sur ses missions de mercenaires et des trucs par-ci par là sur ce qu'elle faisait en tant qu'Agent Impériale :)
Saï Don
Saï Don
Messages : 6736
Eclats Kyber : 31
Ok cela me convient comme ça !

Te voilà validée. Tu connais la maison je ne te fais pas la visite !! Pense à mettre un lien vers cette biographie dans ta signature.

Bon RP à toi !
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