Zian Cti Toepie
Zian Cti Toepie
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Nouvelle mission, nouvelle planète. Depuis plus de quatre ans qu'il avait quitté sa planète natale, Zian Cti Toepie n'était encore jamais allé sur Kuat. Il avait pourtant accompli un certain nombre de missions diverses et ainsi découvert plusieurs planètes. Coruscant et Nar Shaddaa étaient évidemment les planètes sur lesquelles Zian Cti Toepie avait passé le plus de temps, non seulement pour des missions mais aussi pour des combats d'arènes. Kuat, c'était la première fois. Il répondait à l'appel de mission dont on n'avait pas pu lui dire le commanditaire précisément. Ce n'était pas bien important. Zian Cti Toepie avait un contact qui tirait des informations d'un réseau étendu et qui avait donc pu le renseigner sur cette mission officieuse.

La raison pour laquelle Zian Cti Toepie n'avait eu vent de cette mission que par le biais de ce réseau, est qu'il s'agissait d'une mission de sabotage industriel. Typiquement le genre de missions dont on ne trouvait pas trace sur l'holonet facile d'accès. Zian Cti Toepie avait un contact sur Kuat : une Humaine du nom d'Edwige. Il obtiendrait d'elle un briefing plus précis.

Kuat était une planète à la typographie plus variée que Coruscant ou Nar Shaddaa : s'il existait des zones très industrielles, il restait la présence de nombreuses forêts et de zones rurales. Il dépensa quelques crédits en landspeeder-taxi pour arriver sur le lieu de rencontre, en début d'après-midi. Un grand hôtel bourgeois, orné de néons fuchsia formant le nom L'Adamour. De loin, ça ressemblait presque plus à une maison de passe qu'à un hôtel, mais Zian Cti Toepie n'était pas le genre de personnes à donner des conseils au patron de l'établissement en matière de façade commerciale et de marketing.

La salle de restauration de l'hôtel disposait d'une alcôve utilisée comme salon privé. Zian Cti Toepie, trois minutes en avance sur l'heure du rendez-vous, poussa délicatement le rideau lui aussi fuchsia qui offrait l'intimité au salon privé. Autour d'une table ronde, il vit une Humaine à la chevelure brune et au visage barré d'une vilaine cicatrice, assise sur un canapé moelleux en arc-de-cercle. L'Humaine leva le nez des documents qu'elle avait étalés devant elle, et haussa les sourcils.

EDWIGE – Ce salon est réservé, désolée...
ZIAN CTI TOEPIE – Vous êtes Edwige ?

La surprise de l'Humaine fut d'autant plus visible. D'abord hébétée, elle se reprit en désignant une chaise de l'autre côté de la table.

EDWIGE – Asseyez-vous. Je... Je ne m'attendais vraiment pas à quelqu'un... de votre race, sans être offensante.
ZIAN CTI TOEPIE – Il n'y a pas de mal.

répondit poliment l'insecte qui avait l'habitude de surprendre simplement de par sa race. Il était très rare de trouver des Géonosiens hors de Géonosis ; certaines personnes ne connaissaient pas cette race, mais les plus surprises étaient celles qui au contraire connaissaient la culture de ruche des Géonosien, à l'antipode de l'individualisme et de l'attrait à l'aventure. Voir un mercenaire Géonosien était toujours une surprise, quand on connaissait un tant soit peu cette race, ne serait-ce que de réputation.

EDWIGE – Nous allons attendre encore une demi-heure, je n'ose pas croire que vous êtes le seul à avoir répondu à l'offre.
ZIAN CTI TOEPIE – Dans ce cas, je préfère rester debout.
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Le jeune sith en fuite déambulait sur Nar Shaada se demandant ce qu'il allait faire maintenant qu'il avait fuit Dromund Kaas. Cela faisait maintenant un mois qu'il était sur la planète et qu'il se cachait, vivotant, mendiant, volant ou faisant de petits boulots pour espérer sans sortir. A aucun moment il n'avait travaillé pour le puissant cartel des Hutt qui bien que riche, aurait risqué de le faire sortir de l'anonymat. Or, sa survie ne dépendait que de sa capacité à rester discret et à cacher sa maitrise de la force ainsi que son sabre laser. Son sabre laser était d'ailleurs caché perpétuellement dans sa manche droit, ample. Comme cela, il n'avait qu'un petit mouvement de poignet pour l'avoir en main et sortir son arme. Cependant, pour le moment, il n'avait pas eu à s'en servir. Son défaut qui consistait à être invisible et insignifiant aux yeux des autres était dans sa fuite un atout de taille car malgré qu'il soit beau garçon, il n'attirait pas plus le regard que ça. Ou alors, les gens s'en désintéressaient très vite.

Jorell venait de finir un petit contrat de sécurité dans une entreprise d'informatique qui lui permettait de payer le taudis dans lequel il vivait, de se nourrir et de se vêtir. Le peu qu'il lui restait, il le gardait au cas où. Cependant, ce contrat lui apporta quelque chose qu'il vit aussitôt comme une excellente opportunité.

En effet, un copain à lui, agent de sécurité également, trainait avec des gens louches. Et ils avaient appris que quelque chose se tramait contre une entreprise de droïdes médicaux. Ils n'étaient pas intéressés mais lorsque Jorell apprit la nouvelle, il se renseigna afin d'avoir le plus d'informations possibles. Et si les autres ne comprenaient rien à ce qui était en train de se passer, Jorell lui y voyait une excellente opportunité de se faire de l'argent et surtout de trouver un possible employeur puissant et disposant de grandes ressources. Il dépensa donc une partie de ses dernières économies et s'envola pour Kuat.

Kuat était une planète que Jorell ne connaissait absolument pas et il fut émerveillé par ce qu'il voyait, même depuis l'espace. De magnifiques paysages, une ambiance paisible. L'apprenti se voyait bien vivre ici, malgré la guerre. Mais se rappelant qu'il était là pour le travail, il prit un air taxi pour se rendre jusqu'en ville, et chercha longuement le lieu de rendez-vous avec le contact, une certaine Edwige. Son arrivée devant l'établissement lui donna une soudaine envie de vomir tant cela était de mauvais goût mais il n'était pas critique hôtelier ou même décoration et se désintéressa donc bien vite de la question. Il entra et vit une créature ailée qu'il crut reconnaitre comme un géonosien. La présence d'une telle créature l'étonna, aussi avança t-il jusqu'au rideau que l'être ailé venait de passer pour écouter un peu ce qu'il se disait. Et ce qu'il entendit lui confirma qu'il était au bon endroit. Souriant, il poussa le rideau et pénétra à son tour également dans le salon privé.

 - Bonjour à vous. Jorell, pour vous servir. Je suis également ici pour ça. Je suis bien heureux de vous rencontrer.

Il salua alors d'un signe de tête la femme et le géonosien et s'assit face à elle. Ses mains étaient posées sur ses genoux et il était prêt à dégainer. Il voyait bien que le géonosien était armé d'un blaster et lui devait détonner semblant ainsi désarmé.

 - Attendons nous quelqu'un d'autre ?
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Le Zero entra dans l'atmosphère de Kuat. Saerian se rencogna quelque peu brutalement dans son fauteuil, grimaçant quand il le sentit grincer sous son poids. Sa mauvaise habitude de maltraiter son mobilier et particulièrement le fauteuil du pilote le forçait à changer ces derniers plus souvent que ne le décrétait l'usage. Le Cathar se leva en ébourriffant ce qui passait pour ses cheveux, avant de se diriger vers son terminal.
Cette mission n'était pas une mission "officielle", du moins, pour un Chasseur de Primes. Mais pour lui, il s'agissait d'une façon ou d'une autre de passer à autre chose, de se changer les idées. Kuat, donc. Une planète plus... "Classique" que ne l'étaient Coruscant ou Nar Shaddaa, en raison de ses forêts et océans. Plus agréable à vivre, aussi. Sans doute était-ce là quelque-chose qui venait de ses gênes de Cathar, mais il trouvait oppressant de vivre sur la planète-capitale de la République, ou la Lune des Contrebandiers. Toutes ces tours en béton et acier, le ciel n'étant qu'une légende urbaine pour ceux vivant aux fondations des bâtiments... Rien que d'y penser, il en frissonna de dégoût. Il aurait été intéressant de rechercher les taux de suicide de ces deux planètes, juste pour voir ce que cela pouvait donner.

Mais... Kuat, donc. La mission semblait assez simple, puisqu'il faudrait "simplement" s'occuper d'une affaire de droïdes médicaux. Cela le titillait vis-à-vis de son sens moral, mais son porte-feuille le titillait un peu plus. Il s'alluma un cigare et alla s'occuper des manœuvres d’atterrissage. Une fois le vaisseau posé, Saerian vérifia une dernière fois où se trouvait le lieu de rencontre. Non qu'il n'en n'ai réellement besoin, mais c'était plus une question d'habitude. L'Adamour, un charmant hôtel bourgeois sis dans les beaux quartiers de la ville. Le rendez-vous étant prévu pour le lendemain, le Chasseur de Primes décida de passer la soirée à se préparer à l'entrevue, afin de ne pas passer pour un rustre lourdaud : il polit son armure, en élimina les impuretés, passa un peu de peinture aux endroits où la couleur s'écaillait pour laisser entrapercevoir le métal... Il entretint ensuite sa lourde vibrolame et son jeu de blasters, avant d'aller se coucher, tardivement. Il comptait se lever tout aussi tardivement le lendemain, mais avait repéré un trajet à pied qui pourrait le mener sans encombre au lieu de rendez-vous, à l'heure prévue.

Le lendemain, il partit à grands-pas vers l'Adamour, fumant avec plaisir un petit cigarillo qui laissait une douce odeur vanillée dans son sillage.
L'hôtel était assez charmant et pouvait passer, sous certains angles, pour une maison de passe bien déguisée, ce qui ne choqua pas Saerian plus que cela. Si les gérant souhaitaient améliorer leurs fins de mois ainsi, comment un Chasseur de Primes pouvait-il les juger ? Enfin, à moins qu'ils n'aillent dans l'illégalité, bien entendu...

Il entra dans le hall et regarda autour de lui. Son contact se nommait "Edwige". Comme cela pouvait être le surnom de n'importe-qui, il se tourna vers un maître d'hôtel obséquieux afin de lui demander de l'aide :

"Pardonnez-moi, l'on m'a donné rendez-vous ici. Une certaine... Edwige, si je ne m'abuse."

L'homme leva un sourcil :

"Aaah, Dame Edwige se trouve dans le salon privé. C'est au fond de la salle de restauration, dans la petite alcôve."

"Merci bien."

Il s'avança silencieusement, malgré sa carrure, jusqu'au rideau barrant l'entrée de l'alcôve. Il l'ouvrit et entra. Là, il se trouva face à un jeune Humain, un Géonosien et une femme au visage marqué d'une cicatrice.

"J'espère ne pas être en retard à cette réunion secrète... Saerian El'Ros, Chasseur de Primes."

Il écarta légèrement les bras, afin de dévoiler son armement au Géonosien et à l'Humain et surtout de faire comprendre qu'il était capable de s'en emparer et de s'en servir rapidement, même dans cette pièce, si le besoin s'en faisait sentir. Il inclina la tête en direction de l'Humaine.

"Dame Edwige, je présume ? Je réponds à votre offre d'emploi."
Zian Cti Toepie
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Vingt secondes plus tard, le rideau s'ouvrit déjà sur un Humain à l'allure de Monsieur Tout-le-monde. Sûrement un client de l'hôtel égaré. Il n'avait aucune arme sur lui, et pas la tête d'un dur à cuire. Edwige allait sûrement lui dire que le salon était réservé, de la même manière qu'elle l'avait dit à Zian Cti Toepie sans savoir que le Géonosien n'était pas venu ici par hasard. Peut-être la race de Zian Cti Toepie avait-elle induit Edwige en erreur malgré ses armes bien visibles ; mais là le cas était inverse, on pouvait s'attendre à voir débarquer un chasseur de primes Humain, mais pas un type comme celui qui venait d'ouvrir le rideau. Et pourtant, erreur là encore...

JORELL – Bonjour à vous. Jorell, pour vous servir. Je suis également ici pour ça. Je suis bien heureux de vous rencontrer.

« Egalement ici pour ça »... Sauf que personne n'avait parlé depuis qu'il venait d'ouvrir le rideau. Il avait donc écouté la conversation à travers. Edwige le dévisagea durement mais lui fit quand même signe de s'asseoir, ce que le dénommé Jorell fit. Zian Cti Toepie resta debout pour le moment, ayant l'air d'un garde du corps d'Edwige prêt à écharper le nouveau venu en cas de mauvais geste.

JORELL – Attendons-nous quelqu'un d'autre ?
EDWIGE – Personne en particulier mais j'étais prête à attendre une demi-heure au cas où.

Et en effet, six minutes plus tard, le rideau s'ouvrit encore, cette fois sur un Cathar au poil orange rayé de noir et tacheté de blanc. Contrairement à Jorell, il était bien armé : deux pistolets-blasters et une vibro-lame. Sa couche de vêtement laissait supposer, peut-être, une petite armure ; en tout cas, il ne se pointait pas avec un simple t-shirt moulant. Ca faisait déjà plus sérieux, tout ça.

SAERIAN – J'espère ne pas être en retard à cette réunion secrète... Saerian El'Ros, chasseur de primes.

Les yeux d'Edwige détaillèrent l'équipement du dernier venu, puis ses mains lui firent signe de s'asseoir. Zian Cti Toepie resserra le rideau et s'assit à son tour, à côté du Cathar.

SAERIAN – Dame Edwige, je présume ? Je réponds à votre offre d'emploi.
EDWIGE – Bien, trois personnes, ce sera suffisant, il n'en faut pas plus. Tant pis si d'autres arrivent plus tard. Je vois en tout cas que notre réseau a bien fait son œuvre, puisque vous êtes là.

Edwige passa au briefing de la mission. Zian Cti Toepie eut donc confirmation qu'il s'agirait bien d'une mission d'infiltration et de sabotage dans une usine. Ca lui convenait parfaitement. Une race féline comme un Cathar devait être prédisposée aussi aux missions d'infiltration, quoique Zian Cti Toepie crut voir Saerian boiter en venant s'asseoir sur une chaise. Quant à l'Humain, il avait un physique si anodin qu'il devrait facilement pouvoir se mêler à une foule ou à un groupe de personnes. Zian Cti Toepie l'imaginait déjà s'accaparer l'uniforme d'un ouvrier pour avancer à découvert dans l'usine.
Edwige apporta quelques précisions, et surtout, elle posa sur la tables trois petits datapads.

EDWIGE – Un plan du bâtiment, pour chacun. Inutile de me demander comment nous nous le sommes procuré. Vous verrez apparaître un point rouge, c'est votre objectif : la machine de production de chaîne des droïdes MMD-01, dans laquelle vous devrez insérer cette holoclé...

Edwige déposa sur la table une clé de données. Une fois insérée dans la machine, elle répandrait un virus interrompant la fabrication des droïdes.

EDWIGE – A vous de définir les rôles de chacun et d'élaborer vos plans. Une fois la mission accomplie, parlez au patron de l'hôtel, il me contactera et je vous permettrai de toucher vos récompenses. L'usine est à mille trois cents mètres de cet hôtel. Rendez-vous-y par le moyen que vous jugerez adéquat. Si vous échouez, oubliez-moi, vous n'aurez pas d'assistance. Des questions ?
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Assis sur le canapé observait attentivement tout le monde. Le géonosien le regardait mais ne semblait pas trop agressif, alors que le félin bipède était entré en faisant montre de tout l'arsenal qu'il possédait. C'était une attitude bien arrogante et très prétentieuse aux yeux de l'ancien apprenti qui souriait intérieurement d'un tel déballage d'exhibition de muscles. Certes, le chasseur de prime était très bien armé, le géonosien également même si sa lance et son blaster le faisaient paraître plus modeste par rapport au Cathar. Cependant, bien que Jorell ne paraisse pas armé, il l'était pourtant et son sabre laser n'était pas visible, il était néanmoins là et il ne suffisait que d'un battement de cil au sith pour le dégainer et déclencher un véritable massacre dans l'hôtel.


 - Bon, quand certains auront fini de jouer à celui qui a la plus grosse, on pourra peut être passer aux choses sérieuses. C'est bien d'être une armurerie ambulante mais le principe de cette mission n'est il pas d'être discret et de ne pas se faire repérer par le service de sécurité ?


Néanmoins, Jorell s'arrêta là car il ne servait à rien de déjà installer méfiance et mauvaise ambiance au sein de l'équipe. Même si l'apprenti avait déjà un avis sur chacun de ses comparses, il gardait pour l'instant tout cela pour lui et attendait de voir ce que chacun ferait et donnerait pendant la mission avant d'arrêter son jugement.


Heureusement, Edwige reprit la parole et déposa sur la table trois datapads tout en expliquant leur utilité ainsi que le but de la mission. Jorell prit son datapad et regarda la clé de données. Et dire que leur rôle serait d'être des agents clandestins dans une guerre commerciale. Jorell avait entendu son père parler de ce genre de pratiques lorsque l'un de ses concurrents qui voulait récupérer le contrat d'entretien au palais impérial avait essayé d'infiltrer quelqu'un pour détruire les droïdes de son père. Mais l'infiltré avait eu la malchance de se faire attraper et le jeune homme ignorait où son père avait caché le corps. Ce qui n'avait plus guère d'importance désormais vu que toute sa famille avait du être exécutée suite à sa fuite.


Écoutant les explications d'Edwige, Jorell prenait des notes mentalement. Ils étaient suffisamment loin de l'usine pour préparer un plan efficace, procéder à une observation des lieux et s'arranger pour trouver un ou plusieurs itinéraires de fuite. Mais surtout, il leur fallait savoir où ils allaient mettre les pieds.


 - Oui, j'ai plusieurs questions. Quels sont les horaires d'embauche et de débauche des ouvriers ? Ont ils un lieu où ils aiment à se retrouver après le travail ? Quels sont les effectifs de la sécurité ? Quel est leur matériel de surveillance ? La sécurité est elle armée ? Si oui, de quoi ?


Finalement, Jorell se releva et observait attentivement Edwige car ses réponses étaient importantes, au moins à ses yeux. Car il ne voulait pas se lancer dans une infiltration sans savoir se qu'il l'attendait dedans. Déjà qu'ils risqueraient gros, ce n'était pas pour y aller en plus sans préparation. Car si Jorell se moquait quelque peu de ce qui pourrait arriver à ses deux compagnons, tant que la mission soit remplie, il ne voulait pas se retrouver pris au piège. Car il se connaissait et savait quoi faire pour s'en sortir. Même si pour ça, il fallait tuer tout le monde sur sa route. Rien qu'à cette pensée, un sourire carnassier se dessina sur son visage avant de disparaitre aussi vite qu'il était arrivé.
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Saerian fut invité à s'asseoir. Le Géonosien vint se placer près de lui et il s'écarta instinctivement : il avait du mal à composer avec leur apparence peu ragoûtante. L'Humain, quant à lui, était sensiblement de la même taille et carrure que Saerian. Il semblait par ailleurs... Exaspéré ? Excédé ? Par la façon dont le Chasseur de Primes était entré et demanda d'un ton sec si le concours de virilité était achevé, afin de se concentrer sur la mission. Il fit par ailleurs remarquer que l'armurerie ambulante qu'était Saerian allait avoir du mal à se faire discret, ce qui pouvait compromettre leurs chances d'éviter le service de sécurité.

"T'en fais pas mon grand : je suis là pour neutraliser ledit service au besoin. Au fait, moi c'est Saerian. Enfin... Allons-y, Dame Edwige, mes excuses pour l'interruption."

Leur commanditaire ne sembla pas se formaliser de cette... "Esclandre", plutôt usuelle en soit quand des Chasseurs de Primes se réunissaient. Cela commençait généralement en vantant les performances de son artillerie, sans arrière-pensée quelconque, pour finir sur le nombre de primes empochées.
L'Humaine expliqua qu'il s'agirait majoritairement d'une mission d'infiltration et de sabotage. Pour Saerian et le Géonosien, cela serait sans doute plus difficile que pour l'Humain. Quoiqu'il y aurait moyen, mais cela nécessiterait au Chasseur de Primes d'aller changer d'armure, pour en choisir une plus... Anonyme qu'une ancienne tenue d'éclaireur de la République.

Enfin, Edwige leur donna 3 datapads contenant les plans de l'usine et l'emplacement de leur "cible", avant d'attendre leurs questions. L'Humain demanda des précisions sur les horaires de l'usine, les capacités d'armement du personnel de sécurité, leur nombre et leurs matériels de surveillance.

"Les horaires sont de 9h à 18h, avec une césure entre 12h30 et 14h, pour près de 500 employés. La sécurité en elle-même comporte une cinquantaine d'agents, partagés en deux équipes, une de jour et une de nuit. Au vu de la dangerosité à employer des armes conventionnelles dans l'usine, ils sont tous équipés d'armes paralysantes ou tranquillisante. Si vous pensez que cela n'est rien, c'est que vous n'avez jamais reçu un coup de matraque électrifiée à la nuque. Il y a des caméras et des senseurs à différents points de passages, qui ne s'ouvrent qu'avec le badge d'identité d'un ouvrier. Nous ne pouvons vous en fournir, il va vous falloir en trouver vous-même. Maintenant, si nous n'avons plus rien à nous dire, je vous souhaite bonne chance."

Elle se leva et se dirigea vers la sortie. Saerian fit de même, afin d'entrouvrir le rideau à son passage. Il se rassit et sortit un cigarillo, qu'il alluma prestement une fois calé entre ses dents. Il jeta un coup d'oeil à la ronde, avant d'exposer ses idées :

"On pourrait profiter de la pause-bouffe des ouvriers pour s'infiltrer ? Il est probable que ce soit le moment le plus vulnérable. Inutile d'espérer attendre la nuit, la sécurité sera sûrement renforcée. En soit, cette dernière ne me fait pas vraiment peur, mais on ne sait jamais. De toute façon, je vais prendre une tenue plus adaptée avant de me lancer dans l'aventure. Oh... Avez-vous du matériel de communication avec vous ?"
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Zian Cti Toepie avait fait peu cas de la petite altercation entre l'Humain et le Cathar. Les esprits pouvaient facilement s'échauffer en rivalité histoire de prouver qui avait la meilleure méthode, le meilleur palmarès ou les meilleures capacités. Zian Cti Toepie n'était pas dans cet esprit-là. Non pas qu'il n'aimait pas la compétition, il pouvait trouver cela stimulant, mais il préférait la cohésion d'équipe à la rivalité. Il ne jugea pas ses deux futurs coéquipiers, il espéra simplement que leur altercation ne prendrait aucune ampleur.

L'Humain eut en effet plusieurs questions.
Les horaires des ouvriers ? 9H00 à 18h00, avec une pause déjeuner entre 12h30 et 14h00. Zian Cti Toepie s'étonna : ils avaient des horaires tranquilles, pour des ouvriers. Ca ressemblait plus à des horaires de bureaux qu'à des horaires d'usine ! Peut-être qu'un détail lui échappait, il ne savait pas s'il devait trouver ça louche. Il en parlerait avec ses deux coéquipiers.
Un lieu où les ouvriers aimaient se retrouver après le travail ? Edwige négligea cette question. Ca avait pourtant son importance si l'Humain devait par exemple prendre la tenue d'un ouvrier.
Les effectifs de la sécurité ? Une cinquantaine d'agents, répartis en deux équipes – une de jour et une de nuit – plus des équipements de sécurité : caméras, senseurs...
Armement de la sécurité ? Des blasters paralysants ou tranquilisants, les blasters standards étant à éviter dans une usine avec du matériel sensible. Les trois mercenaires étaient là pour tout saboter, alors ça ne leur posait pas trop de problèmes, à eux.
Edwige précisa également qu'elle n'était pas en mesure de fournir aux mercenaires des badges d'accès aux portes verrouillées de l'usine.

Les questions étant finies, Edwige prit congé ? Saerian lui ouvrit galamment le rideau, puis s'affala sur sa chaise, alors que le Cathar s'était déjà mis debout en écoutant les réponses à ses questions. Zian Cti Toepie avait remarqué le petit geste d'écart du Cathar quand il s'était assis à côté de lui. Peut-être une forme de phobie, ou un traumatisme lié aux Géonosiens. Il y avait tellement de causes possibles que Zian Cti Toepie ne s'en était pas vexé.

Saerian s'alluma un cigarillo et commença à esquisser un plan d'action, dans une attitude très désinvolte. Zian Cti Toepie avait beau ne pas chercher à juger les gens, il le trouva quand même assez prétentieux. Déjà, dans sa façon d'être. Un détail aussi : il s'était présenté deux fois d'affilée, comme s'il avait voulu être bien sûr que l'on retînt son nom. Là, il disait que la sécurité ne lui faisait pas peur. Zian Cti Toepie estimait qu'il ne fallait jamais sous-estimer un danger.

ZIAN CTI TOEPIE – J'ai un comlink. Je m'étonne des horaires des ouvriers. L'usine ne démarre qu'à 9h00 et s'arrête à 18h00, selon ce que nous a dit Edwige... Cela vous paraît normal ?

Zian Cti Toepie toussa, incommodé par la fumée du cigarillo. Ses ailes frémirent nerveusement, et puisqu'il ne parvint pas à contrôler sa toux, il quitta un instant ses deux coéquipiers de l'autre côté du rideau. Il reprit un instant son souffle, puis revint. Il observa la trajectoire de la fumée du cigarillo pour s'en tenir le plus à l'écart possible. Malgré ça, même une main devant le museau, il se remit à tousser. Il s'efforça de parler malgré tout, s'adressant à l'Humain :

ZIAN CTI TOEPIE – Vous pensez que vous arr... *kof kof* ... que vous arriveriez à... *kof kof* vous faire passer pour un ouvrier ? *kof kof* Si nous réussisson à en neutralis... *kof kof* ... à en neutraliser un...
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Les réponses de leur interlocutrice étaient bonnes et lui permettaient d'avoir un meilleur aperçu de ce que l'on attendait d'eux et surtout quel était l'environnement dans lequel ils allaient devoir opérer. Jorell en avait visité des usines d'armements ou de droïdes avec son ancien maître pour voir et comprendre toute la puissance du grand empire Sith et de ses capacités militaires et techniques. Et Jorell se souvint plus d'une fois avoir été impressionné par ce qu'il avait pu voir. Et maintenant, il allait entrer dans une usine afin de tout saboter et ruiner la réputation d'une entreprise. Bien que tout ceci ne lui paraissait pas loyal, il ne s'en formalisait pas outre mesure. Chez les Siths, la première chose qu'un apprenti apprenait était que les forts commandaient et que les faibles devaient servir ou mourir. Aussi Jorell voyait il cette mission comme une leçon Sith : il devait affaiblir quelqu'un pour qu'un autre prenne l'ascendant et pour sa part, il devait profiter du chaos que cela engendrerait pour en retirer pouvoir, argent et amitiés.


- Oui je pourrai me faire passer pour un ouvrier si nous parvenons à en neutraliser un. Cependant, bien que je sois prêt à prendre le rôle, je ne me lancerai pas tête baissée ni sans matériel dans cette usine. Il va falloir badge d'accès, éventuellement codes de sécurité et tout ce qui pourra me permettre de me fondre complètement dans la masse. Car je ne me vois pas être obligé de me tailler à passage manu militari dans l'usine pour accéder à notre cible. Ce qui serait bien serait aussi que Saerian puisse parvenir au poste de sécurité et puisse suivre mes déplacements via leur système de protection et éventuellement annuler tout ordre, contre ordre ou opération de sécurité informatique qui pourrait me mettre des bâtons dans les roues.


Regardant le géonosien, Jorell se permit un petit soupir sans joie. En effet, l'apparence particulière de leur troisième acolyte risquait de poser de nombreux problèmes car les géonosiens, en plus d'être très rares en dehors de leur planète d'origine étaient des créatures des plus singulières qui attiraient automatiquement l'attention.


- Quant à toi Zian Cti Toepie, tu devrais trouver un moyen de locomotion afin de nous permettre d'aller et surtout d repartir de manière rapide et si possible discrète. Comme ça, en cas de problème, nous ne serons pas pris au dépourvu ni obligés de fuir à pied.
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Le Géonosien fit remarquer que les horaires étaient pour le moins étranges : moins de huit heures de travail, dans une usine qui semblait constamment produire des droïdes... Saerian haussa un sourcil : il ne voyait pas en quoi c'était problématique... Mais l'alien insectoïde venant d'une société quelque peu arriérée, il était probable qu'il ne soit guère au courant de ce que la technologie permettait de faire. Le Cathar entreprit donc de lui expliquer les tenants et les aboutissants d'une usine de fabrication de droïdes :

"Il est à supposer qu'une bonne partie de la production est automatisée, ce qui explique ces horaires assez... "Souples". Mais, si les machines fonctionnent de nuit, il est possible qu'il y ai aussi une équipe de nuit dont notre employeuse ne nous a pas parlé... Par omission ou sciemment, nous ne le savons pas, et ceci n'est qu'une simple supposition..."

Ensuite, l'Humain prit la parole et dévoila comment il concevait la mission. Toutefois, il y avait un impair : ils ignoraient totalement comment se déroulait l'embauche. De plus, la présence d'une nouvelle tête, mais utilisant la carte d'identité d'une personne X ou Y de l'usine risquait d'éveiller les soupçons. Il inspira longuement, avant de souffler une bouffée de fumée en direction du plafond.

"Nous devrions choper un des ouvriers et le faire prisonnier. Puis, il expliquerait à son patron qu'il est malade ou doit rendre visite à l'un de ses parents, gravement malade, mais envoie Jorell, qui peut être son fils, son neveu, son cousin ou son frère, pour bosser à sa place. L'ouvrier en question serait absent quoi... Plusieurs jours ? Ce qui ferait que tu pourrais devenir familier aux yeux d'autrui, et que tu découvre de nouvelles informations complémentaires. A partir de là, nous saurons quand lancer l'attaque. Ne vous en faites pas pour le logement, le Zero fera parfaitement l'affaire, si l'odeur d'huile qui monte de temps à autres de la salle des moteurs ne vous rebute pas. De plus, nous pourrons garder notre prisonnier dans une des cellules de stase durant ce temps-là."

Il se gratta le menton, ce qui produisit un bruit peu agréable, semblable à celui de la paille de fer passé sur une casserole. Le plan était bancal, mais ils avaient le temps de le peaufiner : après tout, si leur employeur avait mit du temps pour collecter ses informations et préparer cette prime, il pouvait attendre un peu que ses "employés" mènent leur mission à bien. Il attendit qu'un des comparses prenne la parole, écoutant pendant ce temps son mégot se consumer lentement entre ses doigts. Il l'écrasa dans un cendrier, avant qu'il ne lui brûle l'index et le majeur. Le rouleau de tabac écrasé émit quelques craquements, avant que s'en élève un fin filet de fumée.
Zian Cti Toepie
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Saerian ne s'excusa pas pour la gêne occasionnée par la fumée de son cigarillo. C'était assez cavalier de sa part, il ne faisait aucun doute que Zian Cti Toepie était indisposé par la fumée, mais il n'en eut rien à faire, comme si de rien n'était. Zian Cti Toepie ne voulait pas paraître pénible en lui signifiant explicitement qu'il était dérangé par la fumée, Saerian avait le droit de fumer s'il en avait envie, rien ne l'interdisait a priori, et seul un membre du personnel de l'hôtel pouvait lui ordonner d'éteindre son cigarillo ou de sortir dehors pour fumer. Zian Cti Toepie avait un certain scrupule à lui demander d'arrêter de fumer juste parce qu'il ne le supportait pas ; néanmoins, il aurait quand même apprécié que Saerian le fasse de lui-même, par égard pour lui.

Jorell ne dit rien non plus, mais Zian Cti Toepie n'attendait rien de sa part, ce n'était pas son problème. Il répondit simplement à la suggestion de Zian Cti Toepie, qu'il approuva en émettant toutefois une condition : de pouvoir se fournir de quoi se fondre dans la masse, car il ne se sentait pas de foncer tête baissée dans l'usine pour aller neutraliser un ouvrier au hasard et lui prendre ses fringues. Ca se comprenait. Saerian n'avait peut-être pas peur de danger, mais Jorell préférait jouer la prudence au maximum. Jorell suggéra que le rôle de Saerian soit de pénétrer le poste de sécurité et d'empêcher toute alarme ou système de défense de lui poser des difficultés.

JORELL – Quant à toi Zian Cti Toepie, tu devrais trouver un moyen de locomotion afin de nous permettre d'aller et surtout de repartir de manière rapide et si possible discrète. Comme ça, en cas de problème, nous ne serons pas pris au dépourvu ni obligés de fuir à pied.

Entre deux quintes de toux, Zian Cti Toepie hocha la tête ; mais Saerian pensait déjà avoir une solution pour le moyen de transport : son vaisseau, le Zero. Il fit une allusion à l'odeur d'huile qui remontait depuis la salle des moteurs, et Zian Cti Toepie se demanda un instant si c'était une petite pique qui lui était envoyée, du genre « Vu que t'as l'air rebuté par l'odeur du cigare, faudrait pas que tu le sois aussi par l'odeur des moteurs... », mais il décida de l'ignorer de toute façon plutôt que de se formaliser alors qu'il n'était même pas sûr qu'il s'agissait bien d'une pique.

Par ailleurs, Saerian avait supposé que les horaires étaient justifiés par l'automatisation partielle de la chaîne de production. Zian Cti Toepie ne voyait pas bien en quoi c'était une explication. Il voulut répondre, mais sa voix resta étranglée par la toux. Pour la seconde fois déjà, il dut se retirer de l'autre côté du rideau pour finir de tousser et se remplir les poumons d'air sans fumée de cigarillo. Pas pratique de discuter dans ces conditions... Saerian venait d'écraser son cigarillo dans un cendrier, Zian Cti Toepie avait eu le temps de le voir avant de franchir el rideau, mais la fumée allait persister un moment, le problème n'était donc pas encore réglé.

Zian Cti Toepie revint, une main devant le museau, cherchant à se placer dans le coin avec le moins de fumée. Il répondit à Saerian d'une voix un peu instable :

ZIAN CTI TOEPIE – Si je compare avec les usines de Géonosis, la chaîne de production est également automatisée pour une bonne partie, mais les ouvriers travaillent beaucoup plus longtemps que ça. J'en sais quelque chose... Et vous avez raison, les machines ne s'arrêtent... *kof kof* pas la nuit. Mais peut-être que les ouvriers ont des conditions de travail exceptionnellement souples... Travailler sept heures par jour, ce n'est rien du tout.

Il fallait dire que le Géonosien comparait avec ce qu'il connaissait le mieux, or il avait pour référence des conditions de travail au sein d'une ruche dans une caste ouvrière rompue au travail à la chaîne et à l'effort constant, des conditions parfois assimilables à de l'esclavage. Forcément, cette référence ne pouvait que l'induire en erreur dans une culture n'ayant rien à voir du tout avec le fonctionnement d'une ruche géonosienne.

ZIAN CTI TOEPIE – Pour le moyen de transport, je vais quand même essayer de trouver quelque chose de plus discret qu'un vaisseau. Ca nous permettra de faire un peu de repérage. Un plan, c'est bien, mais ça n'enlève rien aux avantages d'un vrai repérage sur site.

Parlant de repérage, Zian Cti Toepie eut une idée et tourna la tête vers Jorell, mais quand il ouvrit la bouche, il fut pris d'une énième quinte de toux. Il tourna la tête, ses ailes frémissant à chaque spasme de sa gorge. Il commençait à avoir mal à la tête à force de tousser.

ZIAN CTI TOEPIE – Nous pourrons par exemple repérer le comportement des ouvriers au sortir du travail. Peut-être que nous trouverons une cible plus facile, que nous pourrons neutraliser pour que vous puissiez vous infiltrer en ouvrier.
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- Dans tous les cas, avant de foncer tête baissée dans la gueule du loup, il faut faire du repérage observer attentivement qui pourrait nous servir de point d'entrée et mettre en place plusieurs plans pour entrer et pour sortir. Si nous n'avons pas de plans prévu à l'avance, nous courrons droit à la catastrophe. Et je ne sais pas pour vous, mais pour ma part, je ne tiens pas à faire connaissance du système judiciaire et carcéral de Kuat.

Jorell ne savait vraiment que penser de tout ça. Ils allaient faire un tour d'équilibristes sans filet personne ne viendrait les sortir de la merde dans laquelle ils se mettraient. Il ne voulait donc pas se mettre en mauvaise posture, surtout que finir en prison ne servirait pas ses intérêts, et pire, pourrait permettre à son ancien maitre de le retrouver et de l'occire bien plus facilement. Jorell savait quel était le traitement réservé aux faibles, aux traitres et aux déserteurs  et il ne tenait pas à le vivre.

- Occupons nous déjà de trouver un moyen de transport. Ensuite nous pourrons nous mêler aux ouvriers pour trouver notre moyen d'entrée. Une fois que ce sera fait, une petite enquête et deux ou trois petites manipulations permettront d'entrer et de tout gérer de l'intérieur.

Tapotant de manière distraite là où était caché son sabre laser qui ne le quittait jamais et qui le rassurait, il se souvint d'autre chose.

- Il va également falloir que l'on trouve un endroit où cacher nos armes et où pouvoir les récupérer rapidement en cas de besoin. Il faut également qu'on se trouve ensuite un moyen de quitter la planète. Car j'imagine que tu ne nous embarqueras pas à bord du Zéro pour aller où bon nous semble.

Jorell se leva, se dirigea vers la sortie et fit signe à ses deux compagnons de le suivre.

- Nous devrions commencer par chercher le moyen de locomotion tant que cela ne semble pas trop suspect. Et en fonction nous pourrons décider si on le vole ou si on le loue où l'achète. Et comme ça, à la sortie des ouvriers, nous serons à même de trouver leurs lieux de prédilection pour se détendre. Sachant qu'il doit y avoir un ou plusieurs établissements de ce genre à proximité immédiate de l'usine, comme sur toutes les planètes. Car c'est bien connu que les ouvriers aiment se détendre et dépenser leur argent en alcool et autres plaisirs pour paliers à un dur labeur.
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Zian Cti Toepie écouta Jorell donner son avis : ne pas foncer tête baissée dans la gueule du loup, faire du repérage, trouver un moyen de transport, se mêler aux ouvriers. Autant dire qu'il ne faisait là que répéter tout ce qui avait déjà été dit. Il aurait pu simplement acquiescer en deux mots alors que Zian Cti Toepie venait justement de suggérer qu'il valait mieux repérer le comportement des ouvriers au sortir du travail. Il y avait des gens, parfois, qui par orgueil tenaient à donner l'impression d'être à l'origine de toutes les idées, d'avoir le dernier mot dans toutes les discussions et d'être les têtes pensantes d'un groupe. En voyant Jorell donner un avis qui n'était en fait qu'une paraphrase, l'on pourrait se demander s'il ne faisait pas partie de cette catégorie de personnes. Pour Zian Cti Toepie, au fond, peu importait : plutôt que de juger les gens, il constatait de façon pragmatique que tout le monde semblait d'accord sur la façon de procéder, et c'était là bien tout ce qui importait.

JORELL – Il va également falloir que l'on trouve un endroit où cacher nos armes et où pouvoir les récupérer rapidement en cas de besoin. Il faut également qu'on se trouve ensuite un moyen de quitter la planète. Car j'imagine que tu ne nous embarqueras pas à bord du Zéro pour aller où bon nous semble.

Si le Zero était un vieux coucou suintant d'huile aux moteurs crasseux, il ne fallait peut-être pas espérer l'utiliser pour quitter la planète. D'un autre côté, Zian Cti Toepie supputa que Saerian était venu sur Kuat à bord du Zero ; mais le Géonosien pouvait très bien repartir de la planète de la même manière qu'il s'y était rendu. En tout cas, le vaisseau du Cathar pourrait servir de cachette pour les armes, le temps de faire du repérage.

Zian Cti Toepie emboîta le pas à Jorell qui quitta le salon privé et se dirigea vers les portes de l'hôtel. Jorell se remit à paraphraser ce qui venait d'être dit : chercher un moyen de locomotion et observer les habitudes des ouvriers lorsqu'ils rentraient du travail. Il mit l'accent sur les cantinas et autres établissements que pouvaient fréquenter les ouvriers, il devait envisager de neutraliser un ouvrier pendant son moment de détente. Dans les toilettes, par exemple, un grand classique. Zian Cti Toepie eut juste envie de rire quand Jorell parla de « pallier un dur labeur », alors qu'il était question de sept misérables heures de travail par jour, sans travail de nuit et avec des jours de congés réguliers. Qu'il vienne sur Geonosis, ça lui apprendrait la vie.

Les trois mercenaires se retrouvèrent dans la rue. Pour la question du moyen de transport, ainsi que Jorell l'avait mentionné, plusieurs possibilités étaient envisageables, notamment le vol d'un véhicule, la location, ou même l'achat. Zian Cti Toepie écarta cette dernière possibilité, faire l'achat d'un moyen de locomotion juste pour infiltrer une usine serait un gros investissement.

ZIAN CTI TOEPIE – Je préfèrerais que l'on essaie de louer ou de voler un véhicule, plutôt que d'en acheter un. Allons déjà ranger nos armes. Nous pourrons ensuite faire du repérage extérieur, et quand nous aurons neutralisé un ouvrier, Jorell pourra faire du repérage intérieur, même si nous avons déjà les plans de l'usine. J'approuve l'idée que Saerian prenne le contrôle du centre de sécurité, ça me permettra en dernière étape de m'infiltrer avec Jorell en réduisant les risques. (s'adressant à Saerian) Tu nous mènes au Zero ?
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