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Ysanne est touchée au bras gauche
SOL' – Menteuse ? C'est la bonne réponse tête de pioche ! Mais j'ai comme l'impression que tu m'accuses de mentir en même temps...
Yulpi dut prendre une petite seconde pour comprendre ce que Sol' venait de dire : “menteuse” était la bonne réponse à son énigme. Vraiment ?! C'était aussi idiot que ça ? Mais ce n'était pas une énigme, ça ! C'était une mascarade ! Une blague ! Et une blague nulle ! Raison de plus pour Yulpi pour l'avoir traitée de menteuse : oui, elle faisait passer des absurdités pour des énigmes pour faire croire qu'elle en savait plus que ce qu'elle allait bien pouvoir révéler.
Toute infantile qu'elle était, Sol' avait pourtant une vraie puissance par rapport aux deux Apprentis et en fit démonstration en les paralysant tous deux par une incroyable pression de la Force. Yulpi eut l'impression de porter un falumpaset sur les épaules. Même sa longue gorge était compressée, et Yulpi eut la sensation de ne pas pourvoir respirer correctement. Ce fut assez angoissant. Il tenta bien de lutter contre cette pression, mais en vain, et posa même un genou au sol, fusillant Sol' d'un regard rancunier.
SOL' – Tes Seigneurs Sith ne me font pas peur. Je suis maître en ces lieux et aucun d'entre eux ne peut me déloger ! Tous doivent me supporter et ce depuis fort longtemps ! Avant de proférer des menaces, tu devrais peut-être t'assurer que tu peux les tenir, petit être à la langue bien trop pendue !
Il tardait à Yulpi de parler de son cas aux Seigneurs Siths et de voir ces derniers régler son compte à cette petite prétentieuse. Certes elle faisait une petite démonstration de ses talents, mais Yulpi restait convaincue qu'elle ne vaudrait rien face à quelqu'un comme le Seigneur Laduim ou le Seigneur Odium. Yulpi, lui, par contre, n'était plus en position de faire son malin. Il se sentit sans défense, et voyait bien qu'il en était de même pour Ysanne. Ses yeux s'ouvrirent grand quand il vit Sol' faire apparaître deux lames dissimulées sous sa bure. Il sut qu'une attaque allait être imminente et inesquivable. Le Gungan serra les dents, se préparant à la douleur, crispé. Une lame fusa droit sur Ysanne, l'autre droit sur Yulpi. Ce dernier eut presque le réflexe de crisper aussi les paupières, mais la seconde que mit la lame à l'atteindre s'écoula au ralenti dans son cerveau, lui laissant voir que sa poitrine n'allait pas être visée juste. Il effleura même l'espoir d'être raté par l'attaque télékinésique, mais quand il sentit la morsure calcinante du laser sur la peau de son bras gauche, il comprit qu'il allait avoir besoin de soins.
SOL' – Pour ta gouverne, tête de pioche, ce couloir que ta belle amie à découvert vous aurait conduits jusqu'à ceux que vous cherchez. Maintenant dépêchez-vous de partir avant que je décide que votre jeunesse n'est pas une excuse pour votre comportement.
Non mais quel culot ! Elle se comportait comme une petite gamine effrontée qui méritait trois tartes sur sa petite face pourrie, et elle se permettait de juger le comportement des deux Apprentis ! Elle s'enfuit avant que Yulpi ne pût lui montrer tous le bien qu'il pensait d'elle. Dès que Sol' eut disparu, la pression de Force cessa net. Yulpi se laissa s'allonger sur le sol dur et froid et poussa un fort cri de douleur, se tenant la blessure avec la main droite. Il avait reçu une belle entaille. Fort heureusement, les blessures au laser ne déclenchaient pas d'hémorragie. Ca n'enlevait rien à la douleur. Yulpi pouvait se consoler en se disant que même pour se battre, il utilisait dix fois plus ses jambes que ses bras, il utilisait même presque plus souvent sa langue que sa main gauche, d'autant qu'il était droitier. D'une certaine façon, quitte à ne pas avoir pu esquiver la lame qui avait fusé sur lui, c'était une chance qu'elle l'eût blessé au bras gauche, c'était la partie du corps la moins handicapante pour lui. Il n'allait pas boiter en marchant et pouvait toujours se battre, même si la douleur risquait de le pénaliser.
Yulpi en voulait quand même à Sol'. Elle venait de passer son temps à essayer de le ridiculiser, pas seulement en lui donnant un sobriquet comme le faisaient beaucoup de gens trouvant au Gungan une tête de victime, mais en le soumettant à une fausse énigme absurde tout ça pour se moquer de son temps de réflexion. Yulpi et Ysanne avaient au moins une direction à prendre maintenant, pour trouver « ceux qu'ils cherchaient ».
YSANNE – Félicitations ! Tu as réussi a répondre à l’énigme et à faire disparaître notre plus grande alliée dans cette enquête en un seul mouvement !
Sur le coup, Yulpi n'était pas du tout, mais vraiment pas du tout, d'humeur à supporter des reproches. Il était vexé et surtout très en colère contre Sol', cette petite garce. Il avait une envie oppressante de lui éclater la tête contre un mur. Il en avait le souffle haché et les yeux jaunis striés de veines rouges. Il hurla sur Ysanne :
YULPI – Notre plus grande alliée ?! Mais tu te fous de moi ! C'est une bouffonne ! Une plitasse de nazou1 !
Yulpi se mit debout, en se tenant toujours l'entaille fumante à son bras gauche. Ysanne avait elle aussi été blessée au bras gauche, mais Yulpi fut presque choqué de la voir se soigner par la Force. Sa blessure se referma partiellement, restant visible et sûrement un peu douloureuse, mais voilà quelque chose dont peu de Siths, à la connaissance de Yulpi, étaient capables.
YSANNE – Tu vas t'en sortir ? Ou je dois m'occuper toute seule de régler cette enquête ?
YULPI – N'en rajoute pas ! Je suis toujours dans le coup ! Tu fais ta fière parce que, toi, t'as réussi à résoudre ton énigme ? Mais t'as vu la mienne, franchement ? Toi au moins t'as eu une vraie énigme ! Moi j'ai eu une plitasse de blague qui rimait à blassba2 !
Yulpi se dirigea vers l'une des étagères bordant la pièce, et d'un geste rageur avec le bras droit, envoya valdinguer et s'éclater au sol tout ce qui se trouvait dessus : livres, babioles... Il fit pareil à une autre étagère, en criant, laissant se déchaîner sa colère, sa vexation. Enfin il avisa le meuble d'à côté, darda sa langue dont le bout vint se coller à une sorte de figurine quelconque, et tourna sur lui-même pour lui faire prendre de l'élan et exploser l'objet sur l'obélisque au centre de la pièce.
Défoulé, il commença à reprendre son souffle. Ca faisait du bien.
Il regarda Ysanne, se demandant s'il ne venait pas de jeter un froid, et continua de reprendre lentement son souffle, ses yeux reprenant leur teinte normale, toujours légèrement jaune mais moins prononcée et sans les veines rouges. Une fois qu'il se sentit capable de parler sans hurler, il demanda poliment :
YULPI – Avant qu'on suive cette direction, tu pourrais utiliser ton pouvoir de soin sur mon bras aussi, s'il te plaît ?
1) plitasse de nazou : “nazou” étant un mot d'argot de Yulpi pour signifier “gros naze”, “plitasse de nazou” est un superlatif grossier traduisible dans le même ton par “putain de gros(se) connard(asse)”
2) blassa : mot d'argot de Yulpi pour signifier “que dalle”
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Yulpi est touché au bras gauche
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Pouvoir de guérison de Ysanne réussi.
La progression dans le couloir dévoilé par Sol' n'est pas forcement très facile sans pour autant être insurmontable, mais vous êtes obligé de vous contorsionner par moment afin de continuer votre route. Anouk est sans doute le plus à l'aise dans l'exercice et celui-ci semble ronger son frein faisant des allées et retour dans vos pattes.
Un constat se fait rapidement sentir cependant, même en vous appuyant sur les plans tracés par Ysanne il vous est impossible de vous repérer dans l'espace tant le passage semble ne pas correspondre avec les plans des couloirs en votre possession !
Après une bonne dizaines de minutes de marche, des voix entremêlées se font entendre alors que vous arrivez à ce qui semble être le bout du couloirs !
Tendant l'oreille, Yulpi va devoir lancer un dé afin de déterminer combien de voix il entend et donc le nombre potentiel de personnes dans la pièce !
Oui. Il l'était. Il venait de se défouler les nerfs, et ça faisait du bien. Il avait beau avoir l'habitude des sobriquets, cette fois-ci il était sorti de ses gonds... mais pas seulement parce que Sol' l'avait appelé “tête de pioche” tout le long. En réalité, c'était même la cause la plus mineure dans sa crise de colère. C'était tout un ensemble qui faisait qu'il venait de se sentir humilié. Lui qui adorait les jeux, il avait peut-être un peu trop pris à cœur de répondre à son énigme, mais le tempérament de Sol' lui avait fait perdre patience, d'autant plus qu'Ysanne avait très rapidement donné la bonne réponse à la sienne. Et maintenant Ysanne doutait de la capacité de Yulpi à poursuivre cette enquête. Il ne fallait pas que Yulpi remue toutes ces pensées, sinon il serait bon pour une nouvelle crise de colère, lui qui gérait si mal ses émotions.
YSANNE – Ton énigme était là pour te faire craquer, rien de plus et ça a plutôt bien marché si tu veux mon avis ! Sol' m'a dévoilé le passage secret avant même que tu répondes correctement, ça montre bien qu'elle me moquait que l'on réussisse tout les deux...
Yulpi essaya de se servir de ces paroles pour se calmer : son échec – il avait certes donné la bonne réponse au final, mais involontairement, et en gardait un goût trop amer – n'avait eu aucune conséquence néfaste pour l'enquête. A la limite, son emportement contre Sol' avait valu de recevoir une entaille, qu'Ysanne semblait savoir soigner. Ysanne avait beau défendre Sol' en rappelant qu'elle savait probablement beaucoup de choses, Yulpi n'en démordait pas : elle n'en restait pas moins une bouffonne, et Yulpi ne regrettait pas de lui avoir mal parlé.
Ysanne vint finalement poser sa main sur la blessure du Gungan qui observa l'effet du pouvoir appliqué sur lui. Ysanne avait l'air de douter de l'efficacité que cela pourrait avoir sur quelqu'un d'autre qu'elle-même, et pourtant, au bout d'une dizaine de secondes, Yulpi sentit un picotement pas trop désagréable et vit l'entaille se refermer lentement. Son corps finirait le reste sans laisser de cicatrice très certainement.
YSANNE – Ca devrait le faire... Allons-y avant que Sol' ne se rende compte que l'on est encore là. Je n'ai pas très envie de savoir de quoi elle est capable lorsqu'on lui désobéit juste après l'avoir insultée.
YULPI – Merci !
Yulpi fut surtout rassuré d'observer, par ce geste, qu'Ysanne ne semblait pas lui en vouloir d'avoir fâché leur principale source d'informations. Son « merci » avait donc une double signification.
Sans un mot de plus, il lui emboîta le pas. Les deux enquêteurs essayèrent de se repérer, mais la sensation de naviguer dans les recoins les plus perdus de l'Académie Sith se faisait de plus en plus ressentir. Parfois, les passages étaient si exigus qu'il fallait se contorsionner. Ce n'était pas un gros souci pour le Gungan, le squelette de cette race étant naturellement souple. Yulpi se faufilait presque aussi aisément qu'Anouk qui devenait parfois énervant à remuer dans ses jambes. Yulpi essayait de prendre le plus de repères possibles, en mémorisant notamment ces fameux passages exigus, un signe particulier gravé sur un mur ou un élément de décoration distinct.
Yulpi et Ysanne avançaient depuis une dizaine de minutes un peu à l'aveuglette, quand ils commencèrent à percevoir l'écho de plusieurs voix. Un long couloir prenait fin, et Yulpi devina que les voix provenaient de la pièce qui se trouvait à son bout. Il y en avait au moins quatre ou cinq. Peut-être les fameux cinq Apprentis dont l'Humaine avait fait mention en étant interrogée par Ysanne ? Yulpi s'approcha à pas de loup, et tendit l'oreille au sens propre comme au figuré.
[Yulpi essaie d'écouter la conversation sans entrer dans la pièce.]
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Tendant l'oreille, Yulpi et Ysanne peuvent entendre six voix différentes dans la pièce derrière la draperie. Une violente dispute agite le petit groupe suite à une attaque qui vient tout juste d'arriver et qui a apparemment fait de graves dommages parmi leurs rangs.
Plusieurs des membres du groupe semblent blessés, dont au moins deux gravement, puisque la dispute se concentre sur la façon de sauver deux personnes. Diverses idées fusent, mais les choses ne semblent pas si simple puisque deux personnes souhaite abandonner les blessés à leur sort alors qu'une personne souhaite utiliser le captif en leur possession pour acheter une sorte de deal avec l'académie.
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La pièce est d'une taille similaire à celle que vous avez quittés pour vous engouffrer dans ce passage secret, l'obélisque Sith en moins.
Au centre de celle-ci se tiennent deux humains faisant face à une Zabrak et vous comprenez immédiatement qu'ils sont le cœur de la dispute que vous avez entendus derrière la draperie.
Non loin d'eux, au sol se trouve une Twilek ainsi qu'une Iktotchi, tout deux sont gravement blessés et tente de calmer les trois autres sans grand succès. Ils sont sans doute incapable d'agir face à votre arrivée, mais tente de donner l'alerte dès qu'ils aperçoivent Anouk les dépasser.
Vous pouvez remarquer divers corps de ci et de là, sans doute les assaillants n'ayant pas survécus à l'attaque. Parmi eux un Farghul en mauvais état est entrain de se vider lentement de son sang après avoir été torturé au premier coup d’œil. Ysanne peut sans mal identifier comme étant l'un des jumeaux Fijrs.
Les trois apprentis encore en état de se battre vous remarquent quelques instant avant qu'Anouk ne s'empare de la gorge de l'un des deux humains.
Cela faisait beaucoup d'éléments d'un coup, mais il fallait réussir à bien les interpréter. Yulpi retint surtout que les personnes voulaient acheter un accord avec l'Académie : elles étaient donc soit intruses soit fautives et devaient acheter un sauf-conduit. L'individu qu'elles retenaient captif pouvait apparemment intéresser l'Académie comme monnaie d'échange. Yulpi et Ysanne savaient que cette personne ne pouvait pas être Sol', puisqu'ils venaient de la rencontrer et qu'elle se portait parfaitement bien – physiquement en tout cas.
Ce qu'Ysanne retint de la situation fut tout autre :
YSANNE – Si l'on veut intervenir c'est le parfait moment ! Si je compte bien il y a entre cinq ou six adversaires là-dedans. Tous blessés à divers niveaux, on aura sans doute pas une meilleure chance d'agir surtout s'ils décident de se terrer ici en laissant mourir les deux blessés les plus graves afin de survivre.
Ysanne venait de glisser tout contre lui pour lui murmurer à l'oreille – facile vu la taille des oreilles d'un Gungan. Ce dernier réfléchissait à mesure qu'Ysanne exprimait son idée. Il avait commencé à s'intéresser à cette histoire de « deal » avec l'Académie et de captif, mais Ysanne avait surtout retenue que tout le monde était blessé et qu'il serait donc facile de prendre l'avantage malgré le sous-nombre.
YSANNE – Tu en pense quoi ? Anouk peut se jeter sur le premier venu pour le neutraliser, il restera deux, voir trois adversaires sérieux.
C'est vrai qu'il y avait Anouk. Les deux blessés graves ne se battraient pas, et le captif ne chercherait sans doute pas à défendre ses ravisseurs. Si Anouk neutralisait un ennemi rapidement, Yulpi et Ysanne ne seraient donc même pas vraiment en infériorité numérique et auraient l'avantage d'être en parfaite santé ou presque. Ysanne avait signifié à Yulpi qu'elle lui interdisait, d'une certaine façon, d'ébruiter qu'elle avait un don de guérison, et Yulpi comptait respecter cela mais il ne pouvait qu'en constater l'efficacité sur la blessure qu'il avait reçue. Ysanne s'était elle-même un peu moins efficacement soignée mais ne semblait pas handicapée par la douleur.
Yulpi réarrangea son oreille par-derrière son épaule et répondit en chuchotant :
YULPI – D'accord, je te suis. On laisse les deux blessés graves et le captif en vie, comme ça on comprendra ce qui se passe.
Ysanne et Yulpi hochèrent la tête simultanément pour sonner le gong de leur assaut. Ils déboulèrent dans une pièce ressemblant beaucoup à celle où s'était présentée Sol', à la différence près qu'il n'y avait ici pas d'obélisque. Yulpi essaya d'analyser la situation en un instant, et identifia trois ennemis : deux Humains et une Zabrak, voilà les trois personnes qui s'étaient disputées sur le sort des deux blessés graves et du captif. Ce dernier devait être le Farghul à l'air torturé qui se vidait de son sang à côté d'eux.
Et il ne s'agissait pas de n'importe quel Farghul... Yulpi le reconnut vite : l'un des jumeaux Fijrs !
Quel choc !
Yulpi n'avait soudain plus trop envie de défendre ledit captif, mais cette question était à se poser plus tard. Pour l'instant, la vraie menace était les deux Humains et la Zabrak. Les deux blessés graves étaient une Iktotchi et une Twi'lek, elles n'avaient vraiment pas l'air en état de se battre. Anouk se jeta sans attendre à la gorge de l'un des deux Humains, et Yulpi alluma son sabre-laser mais laissa Ysanne attaquer avant lui, pour pouvoir s'occuper de la personne restante.
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YSANNE – Vous ferez mieux de vous rendre, vous n'êtes pas en position de nous vaincre ! Pensez à vos blessés ! Déposez vos armes et vous aurez peut être une chance de survivre à cette nuit !
Le plus drôle fut de voir Ysanne passer à l'attaque juste après cette incitation à la reddition. Elle ne savait pas bien ce qu'elle voulait, celle-là...
Yulpi fit de larges enjambées pour s'approcher à toute vitesse de l'Humain qui leva instinctivement son sabre-laser pour parer une attaque, et bien lui prit puisque Yulpi abaissa le sien dans un coup de taille diagonal. La parade anticipée fut donc efficace, et l'Humain riposta avec une attaque horizontale sèche qui eut pour but d'éventer le Gungan, mais ce dernier fit un léger bond agile en arrière. L'Humain voulut poursuivre l'assaut, et alors qu'il s'avança vers son ennemi, il reçut un coup de pied dans l'estomac, qui le stoppa dans son mouvement. Yulpi, bien sur son appui, leva le pied pour frapper l'Humain au menton.
Ce dernier recula, à moitié sonné et avec sans aucun doute un goût de sang en bouche. Yulpi sautilla sur place avec un petit sourire fier et exécuta un moulinet. Il entendit alors Ysanne réitérer son incitation à la reddition :
YSANNE – Ouvre les yeux ! Tu ne va pas pouvoir t'en sortir vivante si tu continues ce combat ! Si tu te moques de ta propre vie, penses à tes amis... Parce qu'une fois que mon tuk'ata en aura fini avec celui qu'elle est entrain de tuer, je me ferai un plaisir de lui ordonner d'aller achever ceux qui sont incapable de se défendre !
L'Humain cracha du sang, confirmant ce que Yulpi pensait. Il était déjà un peu plus blessé qu'au début du combat, et Yulpi avait déjà pris un avantage psychologique. Il restait donc à savoir ce que la Zabrak et lui allaient décider.
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La Zabrak maintenant désarmée, Ysanne s'étant emparée de son arme, la tuk'ata reçut l'ordre de lâcher sa prise. L'Humain qui avait été sa cible se mit en position assise mais il saignait abondamment d'une épaule, et bouger le bras lui causait une douleur insupportable. Ysanne s'adressa victorieusement à l'autre Humain, celui attaqué par Yulpi :
YSANNE – C'est fini ! Dépose ton sabre-laser et tu pourras peut-être sauver tes amis ! Je pense que tu es assez malin pour comprendre qu'à deux contre toi, tu n'as aucune chance... A vrai dire tu n'as aucune chance contre lui seul, alors je vais le laisser t'achever si jamais tu décides de continuer ce combat.
Yulpi se sentit flatté. L'air non moins victorieux, le Gungan continua de sautiller sur place, l'air de narguer son vis-à-vis. L'Humain prit quand même quelques instants de réflexions alors qu'Ysanne avait déjà relâché son attention de lui pour s'intéresser aux cadavres dans la pièce. Il était seul à pouvoir encore se battre, quoique la Zabrak pouvait toujours essayer d'utiliser la Force, mais elle était sans son sabre-laser et se ferait aussitôt punir par Ysanne. L'autre Humain avait encore son sabre-laser à portée de main mais était trop blessé pour s'en servir.
YULPI – Alors ? Tu fais quoi, nazou ?
L'Humain soupira, et éteignit son sabre-laser avant de le lâcher. La langue de Yulpi le chopa à la volée. Le Gungan le fit rouler fièrement entre ses doigts... mais l'arme lui échappa et il l'envoya par maladresse cogner la tête de l'autre Humain.
YULPI – Oups ! Hahahaha ! Pardon !
Yulpi se déplaça pour ramasser le sabre-laser – avec la langue, toujours – et cette fois-ci l'attacher à sa ceinture plutôt que de jouer avec. Il avait toujours son propre sabre-laser allumé en main et fit quelques moulinets dans le vide, avant de l'éteindre et de le ranger aussi. Puis il sautilla.
YULPI – Bon, ça a été bien court ce petit combat ! C'est dommage... J'ai une patate, moi !
Yulpi n'avait pas de meilleur argot que “avoir la patate”, il employait aussi cette expression. La colère provoquée par Sol' semblait déjà appartenir au passé. Il venait de dominer d'autres Siths avec Ysanne, et de se faire flatter par cette dernière. Ca suffisait à donner du baume au cœur.
YULPI – Bon, vous allez peut-être nous expliquer la situation, maintenant ! C'était quoi ce raffut ?
Il pointa la Zabrak :
YULPI – Alors toi, tu voulais passer un deal en te servant de ce nazou de Fijrs ? C'était quoi l'idée ? Vous allez baver, on veut tout savoir ! Oh oui qu'on veut !
La situation avait rapidement tourné à l'avantage du petit duo d'enquêteur, mais cela ne voulait pas dire pour autant qu'ils avaient toutes les cartes en main et il s'en rendirent compte lorsque Yulpi somma la Zabrak de tout lui avouer sur la situation.
Tenant l'humain entre ses bras, la jeune apprentie Sith semble complètement perdre le contrôle et se met à hurler des ordres au visage de Yulpi.
" Sauvez le et je vous dirai ce que vous voulez savoir ! Tout ce que vous voulez savoir! Vous devez le sauver! Sinon... Sinon je nous tue tous ! "
L'un comme l'autre vous pouvez ressentir la colère de la Sith et l'aura qu'elle dégage en ce moment même semble grandir à chaque seconde, comme si la peur de perdre l'homme qu'elle tenait fermement entre ses bras renforçait son pouvoir.
Le troisième traître quant à lui n'en menait pas large et si vous portez suffisamment d'attention sur lui, vous pouvez remarquer qu'il regarde autour de lui comme s'il était à la recherche d'un échappatoire.
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Les phéromones de Ysanne ont quatre chances sur six de toucher la Zabrak.
Si les phéromones touchent la Zabrak celle-ci va répondre positivement aux demandes de Ysanne.
Si les phéromones touchent l'humain qu'elle tient dans les bras, la Zabrak ne sera pas réceptives aux demandes de Ysanne et pourrait être violente suivant les sitautions.
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Les phéromones de Ysanne touche la Zabrak!
ZABRAK – Sauvez-le et je vous dirai ce que vous voulez savoir ! Tout ce que vous voulez savoir ! Vous devez le sauver ! Sinon... Sinon je nous tue tous !
Personne n'était médecin, ici, de ce que Yulpi pouvait préjuger. Pour peu qu'Anouk ait ouvert une veine principale, l'Humain était condamné. Seulement, Yulpi voulait ses infos ! Mais comment faire sans se montrer cruel ? Il aurait pu répliquer que la Zabrak n'avait qu'à parler en premier, et que si ses informations se révélaient pertinentes, alors Yulpi et Ysanne feraient en sorte que l'Humain survive ; mais il n'en eut pas la force.
Il ouvrait tout juste la bouche quand il sentit un grondement dans la Force. Cela donnait la sensation d'un tremblement de terre, et l'épicentre n'était pas bien difficile à dentifier : la Zabrak. Cette dernière était vraiment paniquée à l'idée que cet Humain pût mourir. Yulpi s'en était tiré pour très bon compte jusque là, alors autant continuer comme ça ; l'envie de jouer les cruels fut d'autant plus faible qu'il n'avait pas envie que les choses deviennent bêtement dangereuses.
YSANNE – Tout va bien se passer... Laisse-nous voir l'ampleur des dommages et on va s'occuper de lui. Je suis certaine que Yulpi peut faire ce qu'il faut si tu le laisses s'approcher pendant que je demande de l'aide à l'infirmerie au cas où les choses se compliquent avec ton ami.
Yulpi lança un regard perdu à Ysanne, d'un air de dire : « Mais qu'est-ce que tu veux que je fasse ? ». Il n'avait que de vagues notions en premiers secours. Il vit au passage que le jumeau Fijrs était mort, Ysanne l'avait achevé. Personne dans cette salle en tout cas n'allait le pleurer. Ysanne se mit à faire ses poches, laissant Yulpi gérer seul les premiers secours.
Il s'accroupit devant l'Humain et observa les blessures. Les morsures étaient concentrées sur l'épaule et le cou semblait relativement épargné. Yulpi supposa que c'était une bonne chose. Ca puait le sang et la bave de chien. Yulpi savait de toute façon que l'une des premières choses à faire devant une telle blessure, c'est de la nettoyer.
YULPI – Quelqu'un a de l'eau, ici ?
La Zabrak ne voulait pas se détacher de l'Humain. Yulpi avisa donc l'autre Humain, et le vit dans une attitude fuyante comme s'il cherchait un moyen de s'échapper.
YULPI – Hé ho, toi ! Tu veux que je te remette une raclée ? Non ! Alors ramène de l'eau illico presto !
L'air résigné, l'Apprenti obtempéra, crachant un peu de sang dans un coin de la pièce. Il récupéra une bouteille d'eau entamée dans un sac et la lança à Yulpi qui s'en saisit avec la langue. Un vrai troisième bras, cet organe, chez le Gungan. Yulpi versa l'eau avec parcimonie pour chasser le sang. Puis il regarda autour de lui, cherchant quelque chose, et tendit à la Zabrak la bouteille dont il ne restait qu'un quart d'eau.
YULPI – Tiens, remets un peu d'eau si ça se remet à bien saigner, j'en ai pour deux secondes.
Yulpi s'approcha du cadavre de Fijrs, et alluma son sabre-laser pour lui découper ses vêtements. Le Farghul mort fut mis torse nu et Yulpi revint auprès de la Zabrak avec le vêtement roulé en boule.
YULPI – Tiens, fais compresse avec ça en attendant qu'un infirmier arrive. Et maintenant, raconte-nous tout ce qu'on veut savoir.
La Zabrak suit les directives de Yulpi avec attention et vous pouvez sentir au-travers de la Force que la tension qu'elle exerce commence à faiblir, sans pour autant disparaître complètement, à mesure que le Gungan s'occupe de son ami.
L'apprenti ayant abdiqué face à Yulpi s'approche tour à tour des autres blessés avant de vous faire savoir qu'ils ont besoin de soins eux aussi ! Une information qui, au même titre que les derniers mots de Yulpi, ravivent l'aura obscure de la jeune Sith qui reprend la parole sur un ton mauvais.
" Pas avant que je sois certaine qu'il est hors de danger une fois pour toute..."
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La Zabrak regarde longuement Ysanne avant de prendre la parole sans lâcher des yeux de jeune apprentie comme si elle tentait de jauger celle-ci.
" Ils doivent suivre la marque faite avec un sabre laser, cela va les conduite jusqu'ici. Ils pourrons la trouver dès qu'ils accéderont à cet étage sur le mur empli de symboles... S'ils ne savent pas trop quoi chercher qu'ils prennent un sabre Laser, l'activent et pressent celui-ci contre une surface rocheuse juste après avoir désactiver la lame... "
Un fois cela fait, la Zabrak pose son regard sur le second apprenti qui se trouve auprès des autres blessés et semble s'excuser silencieusement d'avoir dévoilé cette information.
Et pourtant...
ZABRAK – Pas avant que je sois certaine qu'il est hors de danger une fois pour toute...
Non mais c'était quoi son problème à la fin ?! La patience de Yulpi trouvait vite ses limites, que cette foutue Zabrak titillait un peu trop. Yulpi sentit l'aura de tension remonter un petit peu, ce qui le rendit d'autant plus nerveux. Il en avait marre ! Il voulait ses infos ! Et cette Zabrak, à force que l'on se montrât conciliant avec elle, allait finir par croire qu'elle était en position de force et par essayer de mener le jeu ! Mais non ! Yulpi pouvait l'abattre ici et maintenant s'il en avait envie !
Quant à l'Humain que Yulpi avait humilié, il s'était approché des autres blessés et avait signalé qu'ils avaient besoin d'aide eux aussi. Mais pour qui ces deux-là prenaient-ils Yulpi et Ysanne ? Leur trouvaient-ils une allure d'infirmiers ? Et encore, Ysanne savait soigner les blessures par la Force, mais elle avait aussi suggéré à Yulpi d'« oublier qu'elle avait ce don », manière de dire qu'elle voulait que Yulpi garde cela secret, ce qui pouvait se comprendre dans une Académie où les pouvoirs de soins étaient souvent perçus comme l'apanage de l'ennemi ou bien la marque d'un faible. Yulpi n'allait donc pas parler de ça, et ne pouvait en rien garantir que personne n'allait succomber à ses blessures. Il ne voulait donc pas attendre qu'un pronostic optimiste soit assuré par une équipe de vrais infirmiers avant d'obtenir des informations !
Heureusement, Ysanne prit la parole la première, et sa diplomatie permit à Yulpi d'aller évacuer sa frustration dans un coin de la pièce. Au moins, Ysanne la jouait finie, en essayant de caresser la Zabrak dans le sens du poil, allant jusqu'à prétendre avoir achevé le jumeau Fijrs pour l'empêcher de se venger sur les blessés. Yulpi ne pouvait pas croire que c'était la vérité, Ysanne jouait donc un jeu et Yulpi allait devoir rentrer dedans pour obtenir les informations autrement que par la violence.
La Zabrak dévoila le moyen de se guider dans les couloirs jusqu'à la pièce où ils se trouvaient, une information qui serait utile aux infirmiers appelés par Ysanne. Yulpi se rapprocha de la Zabrak, expirant un long cou pour parler le moins sèchement possible :
YULPI – Tu vois, tes amis vont s'en sortir. J'ai bandé la plaie de ton copain, et elle a appelé les infirmiers qui vont arriver rapidement grâce à tes indications. Maintenant, on ne peut pas faire plus. Alors tiens parole maintenant, et dis-nous tout ce qu'on veut savoir.
[Yulpi insiste pour obtenir les informations utiles à l'enquête maintenant qu'Ysanne et lui sont allés dans le sens des exigences de la Zabrak.]
Soupirant, la Zabrak prend finalement la parole.
"Je voulais seulement aider... Je ne savais pas ce qu'il se cachait derrière tout ça... Si j'avais su je ne me serais jamais laissé embarquer dans tout ça ! Mais une fois entrée, on ne peut plus s'en sortir, ils prennent soin de ne nous offrir aucun échappatoire ! "
Regardant l'apprenti qu'elle garde entre ses bras, vous pouvez comprendre qu'il est la raison de sa présence ici et sans doute le moyen de pression utilisé contre elle si jamais l'idée de partir venait lui titiller l'esprit.
" Je vous donnerai tout les détails que je connais, si vous nous laissez la vie sauve. Je suis loin d'être au courant de tout ce qu'il se passe, mais il pourra vous en dire plus que moi... j'ai été recrutée que très récemment et je n'ai jamais rencontré celui derrière tout ça... "
Vous pouvez sentir la tension monter à mesure qu'elle parle, ses yeux cherchant régulièrement ceux de l'apprenti encore en état de se battre et qui, il y a quelques dizaines de minutes de cela semblait contre l'idée du moindre arrangement.