Invité
# ... Laissant l'assassin et le mercenaire au Kraken (pv Hal) - Dim 25 Juin 2017 - 17:00
Le noir : immense, présent, écrasant.
Le froid : profond, acéré, transperçant.
La douleur : continue, diffuse, intense.
Aucune odeur juste l’atmosphère glaciale gelant tout son corps de l’intérieur, des narines aux poumons. La surface métallique ankylosait toute sa chair certainement bleutée, dont la sensation de brûlure était un souvenir à présent. On lui avait encore posé aucune question, elle n’avait pas entendu ce rire qui l’a hantait mais est-ce bien lui ? Aucun indice ne lui indiquait le contraire.
Romy se souviens partiellement que depuis, leur arrivés sur Ilum tout avait été très tranquille, ils avaient atterri à quelques kilomètres de la base qu’ils avaient rejoint à bord d’une motospeeder. Ils avaient observé le complexe qui semblait vide aux premiers abords, ils avaient forcé une porte de service et avaient fait le tour du bâtiment. Il s’agissait effectivement d’une ancienne mine reprogrammée pour un but encore inconnu, cherchant le local technique ils avaient dut traverser un hangar servant d’entrepôt. Elle avait dut diminuer sa vigilance surprise par la quiétude des lieux, car elle eut le temps que de sentir l’électricité paralysante se propager dans son corps. Inerte elle s’écrasa sur le sol et s’évanouie.
Elle sentait cet aura pourri partout entre ces murs, néanmoins la serviette sur son visage lui empêchait de voir ce qui l’entourait, qui était présent ou non. Elle perçut son tortionnaire se rapprocher le pas lourd une nouvelle vague allait l’inonder, elle prit la plus grosse respiration qu’elle pouvait malgré la situation. Une goutte, deux gouttes…
Le noir : immense, présent, écrasant.
Le froid : profond, acéré, transperçant.
La douleur : continue, diffuse, intense.
Luttant pour survivre, elle se demanda ce qu’il lui voulait cette fois ? La torturée il l’avait déjà fait, il l’avait brisé et découvert son point faible. Il avait réussi à la faire marcher au pas, qu’attendait-il à présent ? Soudain le visage d’Hal lui apparut, le manque d’oxygène l’aidait certainement. Où est-il ? Allait-il bien ? Subissait-il la même chose ? Probablement pas. Rom connaissait ces goûts en matière d’accueil : torturé physiquement l’un et brisé l’autre. Elle ne le savait que trop bien. Evident mais il chercherait immanquablement de cassé mentalement Haldäan son nouveau joujou sous ces doigts mécaniques. Elle ne lui servait à rien d’autre qu’appâter les instincts primaires du zeltron et faire mumuse.
La lumière : aveuglante, aiguisée, perforante.
Le froid : profond, acéré, transperçant.
La douleur : continue, diffuse, intense.
Son bourreau venait de lui retirer le tissu du visage, compassion ? Certainement pas alors quoi d’autre ? Crachant l’eau, comme elle le pouvait, qui noyait ses poumons RedRorch observa son environnement. Les murs étaient blanc, le sol du carrelage, les lumières des néons et le mobilier en inox. Aux vus, des objets hétérogènes accrochés sur les murs et posés ici et là ainsi que ses pieds et poings liés, il s’agissait d’une salle de torture en bonne et due forme.
La table se releva, passant d’horizontal à vertical, se retrouvant face à une vitre teintée, la tête base les cheveux trempées tombant sur son visage. D’un coup la porte s’ouvrit sèchement. Dans l’encablure, elle vit les corps moitié cyborg moitié humain qu’elle ne connaissait que trop bien.
« … toi ?... Je le savais… »
« REEEDROOORRCHH ! Ca fait longtemps ma belle !!! Tu es toujours aussi superbe ! » S’approchant d’elle, empoignant de sa main métallique une poignée de ces cheveux dorées « En vie à ce que je vois ! AHAHAH ! Mais ne t’inquiète pas on va remédier à ça très prochainement ! AHAHA » Tirant violemment la mèche en arrière.
Red fut obligé de balancer sa tête si elle ne voulait se faire scalper une mèche de cheveux, se retrouvant la gorge en extension complète, face au miroir qui perdait en noirceur. Une silhouette se dessina petit à petit, laissant au final apparaitre Hal quelque peu amoché.
« Bon alors les tourtereaux, qu’est ce que je peux faire pour vous ? Or mis vous tuer rapidement ! »
« …. Rien… Car même ça tu ne le ferrais pas… » Souffla la jeune femme.
« AH AHHAHA ! C’est vrai !! Tu me connais trop bien Red ! » Se rapprochant de l’oreille « D’autant plus te concernant, je veux te voir souffrir, saigner, hurler, agoniser et bien plus encore ! » Lui susurra-t-il sur un ton carnassier. S’éloignant de son visage et s’adressant à présent au jeune homme qui semblait entendre.
« Soyons honnête l’un envers l’autre, Red ne me dira rien, en tout cas pas ce que je veux entendre. On se connait depuis une éternité ! Alors que vous, vous me semblez quelqu’un d’intelligent. Passons un marché : vous me dites tout ce que je veux savoir et je vous tue rapidement qu’en dis-tu l’ami !? C’est honnête non ? » Sa voix excitée au début se teinta de sarcasme.
« Ne lui dit rien… Il ment comme il respire ! »
« Je mens !? Moi !? Mais de nous tous c’est toi la professionnelle Romy-Enat-Myrag Rorch d'Atramentar. » Observant attentivement le zeltron « Tiens tiens tiens… Je connais ce regard… » Jetant un regard bestial à la jeune femme estomaquée « Qu’est ce que je disais, c’est pas beau de mentir comme ça ! AHAHAHAH ! »
La vitre se teinta de nouveau, devant les yeux exorbités de Romy hurlante, la porte se refermant derrière un cyborg plus qu'amusé et satisfait.
« NON !! NE FAIT PAS CA CYB’ !! NON !! NOON ! »
Le froid : profond, acéré, transperçant.
La douleur : continue, diffuse, intense.
Aucune odeur juste l’atmosphère glaciale gelant tout son corps de l’intérieur, des narines aux poumons. La surface métallique ankylosait toute sa chair certainement bleutée, dont la sensation de brûlure était un souvenir à présent. On lui avait encore posé aucune question, elle n’avait pas entendu ce rire qui l’a hantait mais est-ce bien lui ? Aucun indice ne lui indiquait le contraire.
Romy se souviens partiellement que depuis, leur arrivés sur Ilum tout avait été très tranquille, ils avaient atterri à quelques kilomètres de la base qu’ils avaient rejoint à bord d’une motospeeder. Ils avaient observé le complexe qui semblait vide aux premiers abords, ils avaient forcé une porte de service et avaient fait le tour du bâtiment. Il s’agissait effectivement d’une ancienne mine reprogrammée pour un but encore inconnu, cherchant le local technique ils avaient dut traverser un hangar servant d’entrepôt. Elle avait dut diminuer sa vigilance surprise par la quiétude des lieux, car elle eut le temps que de sentir l’électricité paralysante se propager dans son corps. Inerte elle s’écrasa sur le sol et s’évanouie.
Elle sentait cet aura pourri partout entre ces murs, néanmoins la serviette sur son visage lui empêchait de voir ce qui l’entourait, qui était présent ou non. Elle perçut son tortionnaire se rapprocher le pas lourd une nouvelle vague allait l’inonder, elle prit la plus grosse respiration qu’elle pouvait malgré la situation. Une goutte, deux gouttes…
Le noir : immense, présent, écrasant.
Le froid : profond, acéré, transperçant.
La douleur : continue, diffuse, intense.
Luttant pour survivre, elle se demanda ce qu’il lui voulait cette fois ? La torturée il l’avait déjà fait, il l’avait brisé et découvert son point faible. Il avait réussi à la faire marcher au pas, qu’attendait-il à présent ? Soudain le visage d’Hal lui apparut, le manque d’oxygène l’aidait certainement. Où est-il ? Allait-il bien ? Subissait-il la même chose ? Probablement pas. Rom connaissait ces goûts en matière d’accueil : torturé physiquement l’un et brisé l’autre. Elle ne le savait que trop bien. Evident mais il chercherait immanquablement de cassé mentalement Haldäan son nouveau joujou sous ces doigts mécaniques. Elle ne lui servait à rien d’autre qu’appâter les instincts primaires du zeltron et faire mumuse.
La lumière : aveuglante, aiguisée, perforante.
Le froid : profond, acéré, transperçant.
La douleur : continue, diffuse, intense.
Son bourreau venait de lui retirer le tissu du visage, compassion ? Certainement pas alors quoi d’autre ? Crachant l’eau, comme elle le pouvait, qui noyait ses poumons RedRorch observa son environnement. Les murs étaient blanc, le sol du carrelage, les lumières des néons et le mobilier en inox. Aux vus, des objets hétérogènes accrochés sur les murs et posés ici et là ainsi que ses pieds et poings liés, il s’agissait d’une salle de torture en bonne et due forme.
La table se releva, passant d’horizontal à vertical, se retrouvant face à une vitre teintée, la tête base les cheveux trempées tombant sur son visage. D’un coup la porte s’ouvrit sèchement. Dans l’encablure, elle vit les corps moitié cyborg moitié humain qu’elle ne connaissait que trop bien.
« … toi ?... Je le savais… »
« REEEDROOORRCHH ! Ca fait longtemps ma belle !!! Tu es toujours aussi superbe ! » S’approchant d’elle, empoignant de sa main métallique une poignée de ces cheveux dorées « En vie à ce que je vois ! AHAHAH ! Mais ne t’inquiète pas on va remédier à ça très prochainement ! AHAHA » Tirant violemment la mèche en arrière.
Red fut obligé de balancer sa tête si elle ne voulait se faire scalper une mèche de cheveux, se retrouvant la gorge en extension complète, face au miroir qui perdait en noirceur. Une silhouette se dessina petit à petit, laissant au final apparaitre Hal quelque peu amoché.
« Bon alors les tourtereaux, qu’est ce que je peux faire pour vous ? Or mis vous tuer rapidement ! »
« …. Rien… Car même ça tu ne le ferrais pas… » Souffla la jeune femme.
« AH AHHAHA ! C’est vrai !! Tu me connais trop bien Red ! » Se rapprochant de l’oreille « D’autant plus te concernant, je veux te voir souffrir, saigner, hurler, agoniser et bien plus encore ! » Lui susurra-t-il sur un ton carnassier. S’éloignant de son visage et s’adressant à présent au jeune homme qui semblait entendre.
« Soyons honnête l’un envers l’autre, Red ne me dira rien, en tout cas pas ce que je veux entendre. On se connait depuis une éternité ! Alors que vous, vous me semblez quelqu’un d’intelligent. Passons un marché : vous me dites tout ce que je veux savoir et je vous tue rapidement qu’en dis-tu l’ami !? C’est honnête non ? » Sa voix excitée au début se teinta de sarcasme.
« Ne lui dit rien… Il ment comme il respire ! »
« Je mens !? Moi !? Mais de nous tous c’est toi la professionnelle Romy-Enat-Myrag Rorch d'Atramentar. » Observant attentivement le zeltron « Tiens tiens tiens… Je connais ce regard… » Jetant un regard bestial à la jeune femme estomaquée « Qu’est ce que je disais, c’est pas beau de mentir comme ça ! AHAHAHAH ! »
La vitre se teinta de nouveau, devant les yeux exorbités de Romy hurlante, la porte se refermant derrière un cyborg plus qu'amusé et satisfait.
« NON !! NE FAIT PAS CA CYB’ !! NON !! NOON ! »
Invité
# Re: ... Laissant l'assassin et le mercenaire au Kraken (pv Hal) - Dim 25 Juin 2017 - 18:29
Depuis combien de jours étais-je enfermé dans cette sinistre pièce, enchainé aux murs par des liens bien trop solides pour que je puisse les briser, même grâce à la Force. Combien de jours ? Trois jours peut-être ? Ou quatre ? Impossible de le dire, aucune horloge ne venant rythmer le temps qui séparaient deux séances de torture. Lorsque la porte s'ouvrait, les droides sondes entraient et commençaient méthodiquement leur travail sans même poser de questions, comme si la souffrance constituait le seul objectif à atteindre. Drogues, décharges électriques, incisions, je devais admettre que les bâtards qui les avaient programmé s'y connaissaient pour optimiser la douleur. La douleur... cette vieille compagne qui m'avait suivi durant toutes ces années à Korriban. Lorsque mon seuil de tolérance était dépassé et que je ne pouvais plus rester lucide, je me réfugiais dans les fantômes du passé. Dans mon esprit embrumé se mêlaient des souvenirs de la vallée des Seigneurs Noirs où pour la première fois j'avais ressenti l'attrait du côté obscur, et des moments plus récents vécus auprès de ma chère Romy.
Romy. Qu'avaient-ils fait d'elle ? Peu après notre entrée dans la base, nous avions été assommés par des tirs de blasters paralysants et séparés. Sans doute se trouvait-elle quelque part dans le complexe minier, et je frémissais à l'idée de ce qu'elle devait subir. Si nous étions tombés entre les griffes de Cyb', son sort comme le mien semblaient scellés. Au-delà de la douleur ou de la peur de la mort, le regret qui me poignait le cœur venait de ne jamais avoir avoué à Romy qu'elle comptait plus pour moi qu'aucune autre personne dans cette galaxie. L’égocentrisme et l’égoïsme qui pendant des années avait dicté ma vie cédaient face au doux sourire de cette jeune femme mystérieuse pour laquelle il me fallait admettre ressentir de l'amour. Un rictus sarcastique tordit mes traits fatigués à cette idée : j'avais enfin trouvé l'amour, pour finalement mourir avant d'avoir su en profiter.
Monde de merde...
La glace qui se trouvait devant moi devint transparente, laissant apparaître Romy et Cyb'.
Romy !
Inutile, elle ne m'entendait pas, mais moi je les entendais bien. La glace ne gérait pas que la lumière, le son pouvait également être coupé dans un sens ou dans l'autre. Malgré la fatigue, je tentais de suivre leur conversation, celle de deux vieux ennemis qui se connaissent bien, trop bien peut-être. Après tout, Cyb' l'avait croisé des années avant moi, il semblait avoir pénétré cette aura de mystère dont Romy s'entourait, preuve en était qu'il connaissait son nom entier. J'essayais de comprendre ce que disait le cyborg... Romy me mentait ?... mais sur quoi ?... quel secret cachait-elle qu'il me fallait occulter ?... le chaos qui régnait dans mon esprit ne me permettait plus de m'appuyer sur aucune certitude, j'étais comme un nageur en plein océan qui cherche désespérément un esquif auquel s'accrocher.
La vitre se teinta de nouveau, et quelques instants après le cyborg entra dans ma cellule. Au vu des multiples blessures encore apparentes sur ce qu'il lui restait de chair, je me fis la réflexion que seule du matériel médical de pointe pouvait lui avoir permis de survivre. Au fond de mes pensées, une petite étincelle de lucidité me murmura que même la médecine ne permettait pas de conserver l'intégrité d'un corps aussi ravagé, que seul le permettait...
La voix de Cyb' interrompit mes réflexions.
Haldäan Ciryindar, ancien guerrier sith et désormais au service de Durga le Hutt. En d'autres circonstances j'aurais apprécié de vous rencontrer, mais je ne peux m'empêcher de m'interroger sur les raisons qui vous ont poussé à vous rallier aux jedis.
Aux... jedis ?
Oui bien sur. Vous savez ? Des crétins en toge qui croient tout savoir et se proclament les défenseurs de la galaxie, Rire sarcastique. Franchement, pour quelqu'un comme vous c'est dommage d'en être réduit de leur servir de petit chien, non ?
Je ne sers pas les jedis. Ma voix était enrouée et à peine reconnaissable.
Bien sur que si, à moins que... AH... AHAH... AHAHAH.
Une crise rire nerveux parcourut le corps ravagé du cyborg, tout du moins est-ce ainsi que j’interprétais les borborygmes qui s'échappaient de son vocabulateur. L'agacement pris le pas sur la surprise : pourquoi ce déchet d'humanité se fichait-il de moi ?
Donc vous ne savez pas. Pas très futé pour un sith, hmm ? Vous n'avez jamais entendu parlé de Travis ?
Ce nom, oui ce nom me disait quelque chose. Durga l'avait évoqué lors de notre passage sur Nar Shaada, sans révéler plus de détails. Le cyborg tendit la main et un petit holotransmetteur y fit apparaître l'hologramme d'un beau jeune homme, portant la tenue traditionnelle des jedis.
Il s'agit d'un padawan jedi qui effectue des missions d'espionnage au sein des cartels hutts. Eh oui mon ami zeltron, en temps de guerre même les nobles jedis ont recours à des espions. Travis a envoyé son amante espionner les Desijilic, craignant que suite à l'affaire Borenga ce clan ne s'approche trop des intérêts impériaux. Rares sont les jedis a entretenir des relations charnelles, mais Travis devait estimer que cela lui garantissait la fiabilité de son espionne.
Le regard de Cyb' se porta vers la vitre qui nous séparait de Romy.
Sa fiabilité peut être, mais pas son efficacité n'est-ce pas ? Oh oh oh !
Ce n'est pas possible, vous mentez !
AHAHAH, pourquoi donc ? Je compte vous tuer tous les deux, donc je peux me permettre d'être honnête.
Vous mentez !
Le rugissement qui monta de ma gorge fit reculer prudemment le cyborg. Cyb' mentait, il fallait qu'il mente ! Je ne pouvais pas supporter l'idée que Romy se jouait de moi depuis le début, qu'elle m'avait manipulé pour que je tombe amoureux d'elle. La peur de la perdre que je ressentais depuis notre capture se transformait dans mon esprit en certitude de l'avoir perdu. Si toutes nos aventures, toutes nos nuits passées ensemble, tous nos sentiments partagés ne constituaient que le plan retors d'un jedi pour manipuler le clan Desijilic, quelqu'un allait le payer !
J'entendis à peine Cyb' quitter ma cellule, mon regard voilé par des larmes alors que je me répétais à voix basse "il ment, il ment, il ment".
Invité
# Re: ... Laissant l'assassin et le mercenaire au Kraken (pv Hal) - Dim 25 Juin 2017 - 23:02
Une rage furieuse dévora les entrailles de Romy, lui faisant monter des larmes de colères aux yeux. La colère, ce violent sentiment sous lequel on pouvait être capable des pires horreurs, abominations et actes lui embrouillait complètement l’esprit. Cyb’ avait dépassé les limites de la frayeur macabre, il était en grande forme.
La lumière s’éteignit et le droïde qui l’a tourmentait depuis sa captivité se retira dans un silence morbide. La laissant seule, face à la vitre noire, avec ses remords et sa haine qu’avait-il put révéler à Hal ? Il en savait tellement sur elle, trop même. Que pensait son compagnon à présent ? Que ressentait-il ? Souffrait-il ? Négociait-il ? L’ignorance est un sentiment détestable pour elle, une croix à bannir de sa vie d’où sa passion pour son travail. Mais là elle s’était littéralement vautrée en beauté !
Combien de temps s’était-il écoulé, une heure, une journée, un mois ? Qu’importe plus rien n’avait de sens. Rom se sentait la mort rodée depuis leur arrivée sur Ilum, elle lui avait tellement échappée jusqu’ici que c’était peut-être une fois de trop. Cyb’ ne l’a laisserait certainement pas lui échapper une autre fois, la mort était donc son bout du tunnel, elle n’en était pas pourtant effrayée. Non depuis longtemps elle s’était faite à l’idée qu’elle partirait jeune, à plusieurs reprises elle avait pensé se retirer, mais elle manquait cruellement de courage. Qu’importe on allait s’en charger pour elle cette fois !
La lumière acérée agressa ses yeux boursoufflés, relevant lentement sa tête tombante, comme accablée pour la culpabilité alors qu’il s’agissait de regrets. Le droïde reprit sa place de bourreau, il se dirigea d’ailleurs vers une des tables sur lequel reposaient des outils. Rom remarqua que la vitre teintée s’était éclaircit sur Hal, elle croisa à peine son regard, trop méprisable pour ça. Néanmoins, elle remarqua que le cyborg était debout, de profil finissant de discuter avec son partenaire qui semblait particulièrement fatigué. Après un grésillement, la voix caractéristique du tortionnaire résonna dans la pièce.
« Bien ! Je vois que vous êtes tous les deux éveillés tant mieux nous allons pouvoir nous amuser ! C4O6 installe le matériel s’il te plaît ! » Posant son regard pervers sur Red « Oh ! Ma chère tu semble fatiguée mais ne t’inquiète pas nous allons remédier à ça ! »
« Programme E4 actif Boss. »
« Excellent !! Bon alors je vais vous expliquer les règles : Vous l’ami vous allez poser les questions et toi Romy tu vas y répondre. Attention pas le droit de tricher ou de mentir hein Enat !? Pour l’exemple je vais commencer ! Alors ma chère as-tu menti sur autre chose à ce brave zeltron ? »
Posant ses yeux de feux rallumée par la présence de Cyb’ Red répondit sèchement et plein de défiance : « Non »
« Biip !! Mauvaise réponse ! » Un grand sourire fou aux lèvres.
Il appuya sur un bouton d’une télécommande jusqu’à présent invisible pour elle. Une décharge électrique parcouru son corps lui arrachant un hurlement de douleur, elle faillit défaillir mais cela aurait été pire. La table de supplice en inox avait été reliée précédemment à une source d’électricité, le supplice de la noyade avait été remplacé par celui de la table électrique, un des préférés du Cyborg. Son corps tressautait encore de la décharge qu’il reprit la parole :
« Toujours avec nous !? Bien ! Je répète ma question as-tu menti ou omis autre chose à ton partenaire ? »
Silence
« Je t’écoute Enat chérie ! »
Silence, elle savait qu’elle risquait gros mais quelle importance, une autre salve plus courte se déchaîna en elle. Cette fois elle sera les dents aussi fortes qu’elle put.
« … Oui… » Souffla-t-elle
« Répète plus fort s’il te plaît on à pas entendu ici. »
« …OUI… »
« Bonne réponse !! Je te félicite tu as compris le jeu. A présent c’est plus moi qui vais te les poser mais notre invité qui doit mourir d’envie de te poser des questions ! Tiens ! » Le cyborg plaça le boîtier dans la main du jeune homme. « Ne t’inquiète pas je reste à tes côtés, je vais pouvoir t’aider à savoir si elle te ment ou pas ! Aller pose ta première question, nous t’écoutons, n’est ce pas Enat !? »
La jeune femme toisa du regard l’investigateur de ce jeu macabre comme pour lui signifier qu’elle était prête, elle ne cèderait pas si facilement à la mort. Après tout il lui avait avoué qu’il voulait l’entendre crier et bien il faudra prendre son temps. Ce qui inquiétait d’avantage la jeune femme s’était la réaction d’Haldäan, s’il ne respectait pas le jeu que lui arriverait-il ? Mais avait-il simplement l’envie de ne pas utiliser ce boîtier, après tout elle lui avait mentie sur d’autres points que celui-ci. Elle se mit à douter car elle ne savait toujours pas ce que le cyborg lui avait révélé…[/color]
La lumière s’éteignit et le droïde qui l’a tourmentait depuis sa captivité se retira dans un silence morbide. La laissant seule, face à la vitre noire, avec ses remords et sa haine qu’avait-il put révéler à Hal ? Il en savait tellement sur elle, trop même. Que pensait son compagnon à présent ? Que ressentait-il ? Souffrait-il ? Négociait-il ? L’ignorance est un sentiment détestable pour elle, une croix à bannir de sa vie d’où sa passion pour son travail. Mais là elle s’était littéralement vautrée en beauté !
Combien de temps s’était-il écoulé, une heure, une journée, un mois ? Qu’importe plus rien n’avait de sens. Rom se sentait la mort rodée depuis leur arrivée sur Ilum, elle lui avait tellement échappée jusqu’ici que c’était peut-être une fois de trop. Cyb’ ne l’a laisserait certainement pas lui échapper une autre fois, la mort était donc son bout du tunnel, elle n’en était pas pourtant effrayée. Non depuis longtemps elle s’était faite à l’idée qu’elle partirait jeune, à plusieurs reprises elle avait pensé se retirer, mais elle manquait cruellement de courage. Qu’importe on allait s’en charger pour elle cette fois !
La lumière acérée agressa ses yeux boursoufflés, relevant lentement sa tête tombante, comme accablée pour la culpabilité alors qu’il s’agissait de regrets. Le droïde reprit sa place de bourreau, il se dirigea d’ailleurs vers une des tables sur lequel reposaient des outils. Rom remarqua que la vitre teintée s’était éclaircit sur Hal, elle croisa à peine son regard, trop méprisable pour ça. Néanmoins, elle remarqua que le cyborg était debout, de profil finissant de discuter avec son partenaire qui semblait particulièrement fatigué. Après un grésillement, la voix caractéristique du tortionnaire résonna dans la pièce.
« Bien ! Je vois que vous êtes tous les deux éveillés tant mieux nous allons pouvoir nous amuser ! C4O6 installe le matériel s’il te plaît ! » Posant son regard pervers sur Red « Oh ! Ma chère tu semble fatiguée mais ne t’inquiète pas nous allons remédier à ça ! »
« Programme E4 actif Boss. »
« Excellent !! Bon alors je vais vous expliquer les règles : Vous l’ami vous allez poser les questions et toi Romy tu vas y répondre. Attention pas le droit de tricher ou de mentir hein Enat !? Pour l’exemple je vais commencer ! Alors ma chère as-tu menti sur autre chose à ce brave zeltron ? »
Posant ses yeux de feux rallumée par la présence de Cyb’ Red répondit sèchement et plein de défiance : « Non »
« Biip !! Mauvaise réponse ! » Un grand sourire fou aux lèvres.
Il appuya sur un bouton d’une télécommande jusqu’à présent invisible pour elle. Une décharge électrique parcouru son corps lui arrachant un hurlement de douleur, elle faillit défaillir mais cela aurait été pire. La table de supplice en inox avait été reliée précédemment à une source d’électricité, le supplice de la noyade avait été remplacé par celui de la table électrique, un des préférés du Cyborg. Son corps tressautait encore de la décharge qu’il reprit la parole :
« Toujours avec nous !? Bien ! Je répète ma question as-tu menti ou omis autre chose à ton partenaire ? »
Silence
« Je t’écoute Enat chérie ! »
Silence, elle savait qu’elle risquait gros mais quelle importance, une autre salve plus courte se déchaîna en elle. Cette fois elle sera les dents aussi fortes qu’elle put.
« … Oui… » Souffla-t-elle
« Répète plus fort s’il te plaît on à pas entendu ici. »
« …OUI… »
« Bonne réponse !! Je te félicite tu as compris le jeu. A présent c’est plus moi qui vais te les poser mais notre invité qui doit mourir d’envie de te poser des questions ! Tiens ! » Le cyborg plaça le boîtier dans la main du jeune homme. « Ne t’inquiète pas je reste à tes côtés, je vais pouvoir t’aider à savoir si elle te ment ou pas ! Aller pose ta première question, nous t’écoutons, n’est ce pas Enat !? »
La jeune femme toisa du regard l’investigateur de ce jeu macabre comme pour lui signifier qu’elle était prête, elle ne cèderait pas si facilement à la mort. Après tout il lui avait avoué qu’il voulait l’entendre crier et bien il faudra prendre son temps. Ce qui inquiétait d’avantage la jeune femme s’était la réaction d’Haldäan, s’il ne respectait pas le jeu que lui arriverait-il ? Mais avait-il simplement l’envie de ne pas utiliser ce boîtier, après tout elle lui avait mentie sur d’autres points que celui-ci. Elle se mit à douter car elle ne savait toujours pas ce que le cyborg lui avait révélé…[/color]
Invité
# Re: ... Laissant l'assassin et le mercenaire au Kraken (pv Hal) - Lun 26 Juin 2017 - 14:44
Le plaisir malsain que Cyb' prenait à la situation dépassait celui qu'auraient ressenti de nombreux siths. Cette créature mi-homme mi-machine s'était tellement versée dans le Mal que cela en irradiait de lui, bien qu'il ne soit pas un utilisateur du côté obscur. Obliger Romy à répondre à mes questions sous peine de se prendre des décharges électriques constituait un raffinement de cruauté : cela faisait souffrir la jeune femme, tout en m'incitant à poser les questions fatidiques auxquelles nous savions qu'elle ne voulait pas répondre. Pouvais-je refuser de jouer à son jeu ? Oui, bien sur, mais ce maudit Cyb' comprenait fort bien que je ne pouvais résister à la curiosité qui me dévorait.
Es-tu au service de l'ordre jedi ?
En ce moment, non.
Je pense que si, mais peut-être pas directement, commenta narquoisement le cyborg. Donc au sens littéral la réponse est correcte.
L'as-tu été depuis notre rencontre sur Tatooine ?
Non mais j'y étais chargé d'une mission pour l'Echange.
Elle bouffe à tous les rateliers, hein ?
Quelle mission ?
Une prise de contact avec une personne de l'organisation.
Prise de contact... mouais, j'aurais dit "assassinat", mais assassiner implique de prendre contact.
Quelle est la nature de ton lien avec le padawan Travis ?
Hiérarchique.
Vrai mais incomplet. Cyb' arborait un affreux sourire dévoilant ses gencives avariées.
Et intime ?
Non !
Menteuse ! Menteuse ! Menteuse ! Tu as couché avec lui, hein ? Menteuse ! m'arrachant le bouton que je n'activais pas, le cyborg envoya une décharge dans le électrique corps de Romy avant de se reprendre et de me le rendre d'un air presque penaud. Oh pardon, ce n'est pas à moi de jouer.
Pourquoi es-tu restée avec moi après notre rencontre sur Tatooine ?
Tu le sais très bien, pour trouver qui était derrière tout ça.
Moi ! affirma fièrement notre bourreau.
Tu aurais pu le faire seule, ou demander de l'aide aux jedis. Pourquoi un ancien sith ?
Tu allais mourir et je n'allais pas te laisser sur Tatooine. Je ne suis pas aussi proche des jedis que tu sembles le penser ou que Cyb' essaye de te le faire croire. Tu n'es pas qu'un simple ancien sith.
Dis autrement : le conseil jedi ne protège pas ses agents lorsqu'ils échouent.
Quels sont tes sentiments envers moi ?
...
Réponds ! ordonna Cyb'
Un coéquipier ?
Certainement.
Ouais, ça c'est normal.
Un ami ?
Oui.
Rien à redire.
Rien d'autre ?
Je t'en pris... tu es aussi mon maître d'arme.
Tiens, cela je l'ignorais.
Il restait une question à poser, juste une. La question qui allait changer le peu de temps qu'il nous restait à vivre dans cette existence, la question qui allait peut-être faire de ma vie un mensonge, Les mots me venaient aux lèvres mais n'osaient pas franchir mes lèvres. Cyb' me dévisagea attentivement puis une grimace maléfique s'afficha et il m'arracha le bouton des doigts.
Oh, je crois deviner la prochaine question. Romy, aimes-tu ce zeltron ?
...
Le cyborg appuya rageusement sur le bouton.
L'AIMES-TU ?
OUI !
NON ! NON, NON ET NON !
La colère mêlée de regret qui apparurent sur le visage du cyborg dépassèrent tout ce à quoi je m'attendais. Jetant le bouton par terre comme un enfant face à un jouet cassé, notre tortionnaire se mit à tourner en rond dans la pièce en lâchant des chapelets d'injures envers nous. Plus surprenant encore, des larmes coulèrent sur ses joues greffées de pièces de métal. Cette "chose" pouvait donc encore ressentir des sentiments ?
Tu n'as pas le droit de me faire ça, Romy, pas à moi ! Pas après tout ce que j'ai fais pour toi ! Tu es à moi, à moi, à moi ! A moi seul ! Je ne te partage pas ! Il revint vers moi et me gifla violemment, une fois, deux fois, trois fois. A moi, pas à lui ! Un nouveau coup directement dans l'estomac me coupa le souffle.
Se reculant, le cyborg prit plusieurs profondes inspirations afin de se calmer et reprendre le contrôle de lui-même. Un des droïdes de torture qui se trouva sur son chemin paya le prix de son manque d'attention : Cyb' l'attrapa et le projeta violemment contre un mur où il explosa en mille morceaux. Comme si ce déchaînement de colère avait un peu calmé ses nerfs, il reprit la parole d'une voix plus posée.
Tu es mienne, Romy. Jamais je ne laisserais quiconque te voler à moi. Je vais tuer ce zeltron, puis te torturer et te briser jusqu'à ce que tu m'avoues ton amour. Et ensuite je te tuerai, oui, oui, oui ! Excellent programme ! Il se tourna vers le second droide de torture que la destruction de son congénère quelques instants plus tôt ne semblait pas avoir affecté : programme E4 au maximum sur le zeltron, ne t'arrêtes pas même s'il s'évanouit. Laisses Romy voir et entendre son amour agoniser lentement.
Fixant Romy du regard, Cyb' ajouta avec un sourire dément qui lui déformait le visage.
Je te souhaite une bonne nuit, ma chère sœur. J'espère que les cris de douleur ne t'empêcheront pas de dormir ? Moi je trouve que ça m'aide à trouver le sommeil quand je suis déprimé.
La porte de la cellule claqua derrière le cyborg, tandis que le droïde de torture s'approchait de moi, sa pointe électrifiée déjà active. Mes dernières heures à vivre s'annoncaient particulièrement désagréables.
Invité
# Re: ... Laissant l'assassin et le mercenaire au Kraken (pv Hal) - Lun 26 Juin 2017 - 21:05
« NON !!! Je t’en pris Cyb’ !! NON !! Ne fait pas ça !! Je ferais tout ce que tu veux ! CYB’ !! CYB’ !? Ne fait pas ça…»
Le corps de Romy se débattait sur son étau métallique, des larmes coulaient sur ses joues rouges de haine. La situation touchait son apothéose dramatique, les deux amants obligés de se regarder torturer puis mourir sans pouvoir y faire quoi que se soit. Cyb’ avait bien joué ces cartes et encore une fois il avait gagné haut la main.
Se répétant, à voix basse, en boucle « ne fait pas ça !! », son regard se posa dans celui de son partenaire. Elle y lu l’acceptation de son sort, une profonde tristesse et probablement des remords l’ensemble était pourtant serein. Alors qu’elle bouillonnait de l’injustice auquel elle allait être spectatrice, car c’était à elle de succomber à cette torture et non à son compagnon. Elle regrettait amèrement de pas avoir put tenir sa langue au lieu de confirmer les soupçons de Cyb’, connaissant parfaitement la réaction qu’il allait avoir. Sa jalousie maladive était une réelle bombe à retardement pour toutes les personnes subissant son gourou !
Rom vit l’aiguille approcher la peau puis les premiers cris d’Haldäan résonnèrent dans les salles et sa tête. Insoutenable pour la jeune femme, qui préféra fermer les yeux et basculer sa tête en arrière pour mieux se concentrer sur sa voix intérieure. Elle devait trouver une solution rapidement, occulté son environnement et se concentrer à trouver une solution. Elle se revit face aux vagues l’immergeant, contrôlant un à un ses sentiments néfastes et puissants, elle perçut la Force la pénétrer et l’envahir. Mais lorsqu’elle vue le visage hilare de son frère, une colossale rage l’habita, perdant pied avec la réalité et ses enseignées elle se nourri de cette nouvelle force destructrice.
Ses yeux pourtant de nouveaux ouverts, était voilées par un ressentiment primaire, son être avait quitté son corps. Autour de RedRorch les plus petits objets se mirent à léviter des surfaces sur lesquelles ils étaient posés. Aveugle elle visualisa la table aux scalpels, derrière son bourreau, elle choisit le plus fin et solide de tous, qu’elle planta sèchement dans le crâne du droïde, incapable de réagir, plus exactement dans le cervelet s’il s’agissait d’un humanoïde. Il s’effondra inerte. Elle choisit un second bistouri qu’elle guida jusqu’à ces menottes, elle fit glisser la lame délicatement dans chacun des mécanismes. En quelques secondes, elle se retrouva debout, libre de ses mouvements mais rien n’apparut sur son visage, ni soulagement, ni satisfaction rien d’humain.
Comme possédée Red se dirigea vers la porte d’un pas lent et sûre d’elle, dans la main l’arme qui lui avait permit de se délivrer. La porte s’ouvrit vigoureusement par le droïde qui torturait son compagnon, il tenta de l’empoigné mais agilement elle feinta. Profitant de la lenteur du robot elle lui planta le bistouri dans sa gorge, sous la mâchoire plus exactement, puis le retira durement. Le second tortionnaire s’écoula à son tour, rejoignant son comparse sur le sol.
La jeune femme déambula jusqu’auprès du zeltron et utilisa la même ruse que pour ses entraves. Néanmoins, son état second n’avait pas prit fin pour autant, déjà elle se détourna aussitôt, prête à s’attaquer au nœud du problème. Cependant, elle sentit ses jambes tremblées sous son poids, s’appuyant contre un mur, sa respiration était courte et sa vision reprenait des couleurs. Derrière elle une voix faible mais perceptible l’appelait, la nommait par son prénom. Lentement comme pour ne pas briser la fragile réalité elle se retourna, son état sombre s’estompait, de plus en plus chancelante, se raccrochant à ce qu’elle pouvait.
« Hal… ? » « Hal !? C’est vraiment toi !? Je suis tellement désolée ! Tout est de ma faute ! Pardonne-moi ! » Sa voix était rauque, sourde quasiment cadavérique.
Encore instable mais debout le zeltron lui présentait sa main, les larmes lui montèrent aux yeux, soulagée, heureuse de le voir sauf. Cependant, la vague de Force qu’elle venait d’utiliser et la colère qui venait de s’exprimer l’avait vidé de ses forces, alors voulant s’appuyant à la main tendue, elle trébucha…
Invité
# Re: ... Laissant l'assassin et le mercenaire au Kraken (pv Hal) - Mar 27 Juin 2017 - 16:09
La douleur, intense et pénétrante, me déchirait jusqu’aux tréfonds de mes os. Je voguais dans un entre deux entre une réalité de souffrance et l’appel de la mort qui me promettait la libération de ce cauchemar. Mes muscles ne m’obéissaient plus et tressautaient de manière saccadée, mes dents raclaient les unes contre les autres et je n’arrivais presque plus à crier tant l’air refusait de continuer à entrer dans mes poumons. Abandonnant la lutte, je visualisais une dernière fois le visage de Romy pour partir avec un doux souvenir et me fondre dans la Force.
Soudain, tout s’arrêta.
Etais-je mort ? Je me sentis tomber dans un abime sans fin, mais ce n’était qu’une impression et un brutal contact de mon visage avec le sol me fut comprendre que je n’avais pas passé la barrière. Péniblement, j’ouvris une paupière à moitié fermée par la croute de sang séchée qui la recouvrait et vit Romy à côté de la carcasse du robot de torture. Romy ? Etait-ce vraiment elle ? Il irradiait de son corps une haine, une puissance presque palpable et qui me rappelait les douces promesses du côté obscur. A moitié conscient je tentais de faire le point autour de moi, mais nous étions désormais seuls tous les deux et la jeune femme se détournait vers la porte d’un pas décidé.
Romy…
Ce n’était qu’un souffle qui passait mes lèvres, il suffit toutefois à l’arrêter. La raison me revenant, je comprenais ce qu’il se passait et à quel point mon amante se trouvait en équilibre sur le fil du rasoir. Ayant succombé au pouvoir du côté obscur pour briser ses chaines, elle se trouvait dans cet état euphorique et chaotique que connaissent bien les siths et qui se révèle aussi dangereux pour eux que pour les autres.
…ne m’abandonne pas.
Trébuchant, Romy s’arrêta et me tendit la main. Le contact de ses doigts me redonna courage, car je savais désormais avoir une raison de me battre, de continuer la lutte contre Cyb’ et ses séides. Me trainant au sol pour la prendre dans mes bras, mes larmes coulant le long de mes joues et sur son cou, je murmurais :
Je t’aime.
Combien de temps étions-nous restés ainsi ? Quelques minutes tout au plus, car le temps jouait contre nous. Si Cyb’ revenait voir comment se déroulait la séance, nous étions hors d’état de lui résister. Impossible de l’affronter au vu de notre état de faiblesse, impossible également de fuir jusqu’à l’Iron II sans équipements chaud et sans véhicule. Une seule solution s’offrait à nous pour permettre de gagner du temps et repousser l’affrontement avec le cyborg de quelques heures.
Il faut… notre équipement… des médipacks… et nous cacher. Les tunnels de la mine… dans les profondeurs.
Invité
# Re: ... Laissant l'assassin et le mercenaire au Kraken (pv Hal) - Mar 27 Juin 2017 - 18:42
Le cœur de Romy s’arrêta soudainement de battre, emprisonner dans les bras d’Hal qui lui murmura au creux de son oreille la seule chose qu’elle n’aurait jamais pensé entendre de nouveau. Elle pensa qu’elle rêvait, inapte de distinguer s’il s’agissait de la réalité. Qu’importe sa colère, sa tristesse tout s’évacua ne laissant elle en que la quiétude d’avoir retrouvé les bras de son compagnon. Il était toujours vivant et elle aussi !
Rom aurait aimé que cette étreinte dure une vie, mais ils n’étaient pas encore tiré d’affaire, si un droïde ou même Cyb’ passait ils n’auraient plus aucune chance de survivre. Ils devaient profiter de l’occasion qui se présentait pour se cacher rapidement. S’éloignant délicatement de son partenaire, elle lui prit le visage entre les mains, essuyant de ses pouces les dernières larmes qui roulaient. Dans un chuchotement.
« Accroche-toi à moi… On fiche le camp… »
S’appuyant lourdement sur le sol pour pouvoir s’élever, Red agrippa le bras de son partenaire pour qu’il ne glisse pas de ses épaules. Au passage elle en profita pour récupérer le scalpel, la meilleure arme qu’elle possédait pour le moment. S’aidant des murs pour avancer dans les couloirs pour le moment désert, elle essaya de se remémorer leur petite visite rapide, avant de devenir des animaux de laboratoire.
« Au croisement il faut prendre à droite je crois… »
Fatiguée par les heures de tortures et par la transe qu’elle venait de subir mais déterminer à survivre, ils continuèrent leur route. Au croisement, elle plaça Haldäan contre un mur à l’abri et avança lentement à la recherche d’un son d’un bruit leur indiquant la présence de quelqu’un mais rien. L’esprit encore embrouillé elle ne chercha pas de réponse à ce manque visible d‘activité, préférant récupérer son compagnon et continuer leur périple.
Après plusieurs tentatives pour offrir des portes sur leur chemin, qui se trouvaient toutes fermées, et éviter les rares droïdes qui empruntaient leur chemin ils entrouvrirent une porte donnant sur un semblant d’infirmerie. Sans se poser plus de questions ils entrèrent dans l’obscurité, le voyant d’un coffre frigorifique illuminait partiellement la pièce très encombrée. Laissant Hal, elle se dirigea vers la source de lumière, il s’agissait d’un conteneur large comme une glacière branchée sur le courant, la porte vitrée laissait apparaître plusieurs flacons. Revenant auprès de son comparse, elle s’assit dos au mur.
« Nous sommes dans la réserve personnelle de Cyb’… C’est ici qu’il garde ces médocs pour survivre… Il doit y avoir de quoi nous rétablir… Mais faut pas que l'on traine trop non plus... » Murmura-t-elle.
Incapable de bouger pour le moment, honteuse d’avoir conduit le zeltron dans cette folie et profitant enfin d’un instant de tranquillité dans l’obscurité de la pièce. Des larmes se mirent à couler sur ses joues, impossible de les retenir, la somme de l’épuisement moral et physique et des révélations dernières. Elle se recroquevilla pour se faire toute petite, pliant ses genoux sur sa poitrine les entourant de ses bras. Sans se rendre compte qu’elle pensait tout haut et oubliant la présence de son partenaire.
« J’aurais dut partir qu’en j’en avais l’occasion. Laisser Hal sur Nar Shaadaa et suivre la piste seule. Il n’en serait pas là, il n’aurait pas subit tout ça. Cyb’ pourquoi ? Pourquoi faut-il que tu fasses ça ? »
Invité
# Re: ... Laissant l'assassin et le mercenaire au Kraken (pv Hal) - Mar 27 Juin 2017 - 21:28
A moitié conscient, je laissais Romy me guider dans les couloirs déserts, concentrant le peu d'énergie qu'il me restait à placer un pied devant l'autre. Quel spectacle pitoyable nous devions offrir tous les deux dans nos vêtements en lambeaux, épuisés et ensanglantés ! Fort heureusement, les droïdes en patrouille ne semblaient pas nombreux et après quelques détours la jeune femme m'aida à m'asseoir tout en m'indiquant que nous nous trouvions dans l'infirmerie de Cyb'.
Infirmerie ? Il doit... y avoir... pansements bacta... et antitoxines...
Outre le nombre de plaies que je portais, les droïdes de torture m'avaient injectés des toxines qui me rongeaient de l'intérieur. Avec du temps et du repos, j'aurais pu utiliser la Force pour les purger de mon organisme, mais malheureusement le temps nous manquait. Impossible de savoir combien d'heures il nous restait avant que le cyborg ne constate notre libération, et nous n'avions même pas retrouvé nos armes. Sans doute se trouvaient-elles dans les appartements privés du maître des lieux, c'est-à-dire dans le dernier endroit où nous voulions nous rendre dans l'immédiat.
Romy mit la main sur des médikits que j'utilisais afin de soigner mes blessures les plus importantes. Un bon séjour dans une cuve de bacta aurait probablement constitué le meilleur traitement possible, toutefois après cet arrêt à l'infirmerie je pouvais au moins marcher seul sur de courtes distances. Quant à se battre, cela restait encore largement au-delà de mes capacités. La jeune femme se trouvait en meilleure forme que moi, bien qu'elle soit également salement amochée par les mauvais traitements subis depuis notre arrivée.
Avant de quitter l'infirmerie, je proposais à Romy d'inverser des étiquettes et de modifier des doses parmi les mystérieux produits qui trainaient dans les armoires. Je soupçonnais Cyb' de devoir recourir à ces produits très régulièrement, peut-être que nos bidouillages lui causeraient des soucis par des surdosages ou des sousdosages de ses traitements ? Cela valait bien la peine de prendre des risques et de perdre quelques minutes à saboter son infirmerie. Dès que cela fut fait, nous quitâmes les lieux après avoir effacé toute trace de notre passage, prenant la direction des couloirs les plus profonds qui devaient nous mener dans les mines.
Plus nous avancions, plus les couloirs devenaient sombres et tortueux, le métal cédant peu à peu la place à la roche alors que nous atteignions les anciens niveaux d'exploitations miniers. Un laser de forage abandonné fit notre bonheur, l'outil pouvant servir d'arme à défaut de mieux. A ce stade, nous n'avions pas d'autres plans que de nous cacher et de reprendre nos forces avant de retourner affronter le cyborg. Mais alors que nous avançions, je sentis une impression familière effleurer mon esprit.
Romy, tu ressens cela ?
Comment décrire ce que je ressentais ? Il s'agissait d'une espèce d'ivresse légère qui m'envahissait, alors que des visions me transperçait l'esprit. Je vis trois jedis marcher dans le même couloir que nous, argumentant avec de grands gestes comme si un profond désaccord les séparait. Impossible de comprendre leurs paroles, d'ailleurs la seconde d'après ils avaient disparu. Je savais que Romy devait elle aussi apercevoir des personnes ayant vécu ici des siècles plus tôt, et dont les échos de leur présence se maintenaient jusqu'à nous.
La Force est puissante ici. Concentres-toi pour résister aux visions. Elles ne sont pas dangereuses mais tu risques de trébucher.
Malgré le danger que Cyb' nous faisait courir, une excitation me saisit : ainsi donc la légende des anciennes mines d'Ilum disait vrai. Les jedis et les siths s'étaient rendus en ces lieux pendant des siècles afin de récupérer l'un des trésors les plus précieux pour eux... et au détour d'un couloir je vis l'un de ces trésors.
Regardes.
Dans la paroi, à quelques mètres de nous, un objet recouvert de terre brillait d'un doux éclat bleuté qui éloignait l'obscurité. M'approchant, je grattais la ganse de terre et fit apparaitre une sorte de petit saphir gros comme le bout de mon pouce que je posais dans le creux de ma main où il se mit à briller plus vivement.
Un cristal de Force.
Invité
# Re: ... Laissant l'assassin et le mercenaire au Kraken (pv Hal) - Mer 28 Juin 2017 - 20:59
Romy profita tout comme Hal des kits de soins pour ses plaies les plus importantes, en sachant très bien qu’il n’y avait pas grand-chose à faire contre les effets de noyades répétitives et les blessures psychologiques. En effet, comme toujours après un séjour auprès de Cyb’ son psychisme était mit à rude épreuve, il lui faudrait beaucoup de temps pour évacuer une nouvelle fois ces souvenirs traumatisants.
En meilleure forme son partenaire lui proposa de modifier les dosages du cyborg, avec un peu de chance cela le tuera mais si ce n’était pas le cas il serait probablement affaiblit. Rom savait pertinemment que l’état de son frère était catastrophique, il survivait en grande partie grâce à ça, le reste se maintenait par sa folie. Une fois chose faite, après avoir effacé leurs traces ils s’aventurèrent de nouveau dans les couloirs, s’enfonçant petit à petit dans la mine.
Ses esprits se remplirent de coton et des images lui traversèrent la tête, principalement des gens en bure de jedi qui semblaient se disputer, affaiblit par son état, les flashs lui martelèrent les cerveaux lui provoquant une migraine. Obliger de s’appuyer contre la paroi rocheuse pour ne pas perdre l’équilibre, elle entendit succinctement les propos de Haldäan. Elle sourit à sa remarque.
« Si être sensible à la Force c’est se coller des migraines carabinées régulièrement je crois que je vais finalement passer mon tour. »
Rejoignant chancelante son compagnon RedRorch perçut une forme d’excitation dans sa voix. Ces lieux ne lui étaient pas tout à fait inconnu, une chance surement. Elle ne put s’empêcher d’être époustouflée par le trésor qu’au détour d’un mur Hal lui présenta au creux de sa main. Un petit saphir bleuté magnifique brillait de mille feux.
« Un cristal de Force ? C’est pour cette raison que cette mine existe donc ? Je me demande bien ce que Cyb’ cherchait ici !? Si c’est rare et que sa se vend cher sa pourrait être une raison suffisante pour expliquer sa présence mais quelque chose me chiffonne… »
L’air songeuse la jeune femme resta silencieuse un instant, la main de son partenaire se glissant dans la sienne pour continuer d’avancer, l’en sortie. Il avait raison ils devaient être s’en foncer pour s’assurer quelques heures de repos, après il leur faudra un plan pour sortir de cette mauvaise passe.
Les tunnels étaient particulièrement profonds, presque infinie, menant au centre de la planète. Au bout de quelques minutes supplémentaires de marches ils décidèrent de s’arrêter dans une espèce d’alcôve, des caisses entassées et abandonnées leur permettaient de se cacher d’une éventuelle visite. Fouillant à l’intérieure Romy ne trouva que des pièces mécaniques probablement de rechanges, mais en persistant elle trouva un laser de forage quelque peu fainéant. La fatigue prenant le pas sur le reste de ses sentiments disparates, elle vint s’assoir auprès d’Hal, puis elle déposa lentement sa tête sur son épaule.
Les yeux fermés Rom repensa à leur situation : cachés dans de vieilles mines, non armés, affaiblis par des heures de tortures et très probablement bientôt traqués comme des lapins. Les probabilités n’étaient pas avec eux ! Sentant le bras de son partenaire envelopper ses épaules, une part d’elle se senti rassurée, au mieux ils étaient tous les deux ensemble ! Sur cette note positive, elle sentit le sommeil l’emporter jusqu’aux bras de Morphée, enfin un peu de tranquillité.
**Quelques heures plus tard**
Romy se réveilla en sursaut, cela ne venait pas de son cauchemar dans lequel elle continuait de se faire torturer ainsi que le zeltron qui en mourrait mais des pas à proximité d’eux. Attrapant avec réflexe son laser de sondage, elle secoua silencieusement le corps endormis de son compagnon qui en fit autant. Jetant un coup d’œil discret sur son côté pour cerner les assaillants elle fit comprendre grâce un langage des signes très développés qu’il s’agissait de deux droïdes armés de fusils de stormtroopers classique. Le plan était simple les avoir rapidement et par surprise, elle se releva sans bruit, dos appuyé sur les caisses, laissant le robot avancer.
Arrivé à sa hauteur Red immobilisa son arme et lui balança un coup de laser de forage dans la face. Incapable de rétorquer le robot s’affaissa sur le sol. Elle récupéra aisément l’arme puis se retourna vers son coéquipier préféré.
« Une patrouille !! Cyb’ a dut se rendre compte de notre fuite, la base doit probablement être en état d’alerte maximum ! Il ne faut pas rester là, ils doivent certainement être en communication, d’autres vont rappliquer ! Dépêchons-nous !! Il faut trouver Cyb’ avant qu’il nous trouve ! »
Empruntant un couloir au pas de course, malgré la fatigue et la douleur, la mort imminente du cyborg lui permettait de dépasser le reste…
Invité
# Re: ... Laissant l'assassin et le mercenaire au Kraken (pv Hal) - Jeu 29 Juin 2017 - 14:17
Un tir bien placé de laser de forage permit de venir à bout des droïdes, et nous reprîmes notre chemin armés cette fois de fusils blasters grâce auxquels nous pouvions disposer d’arguments plus frappants pour venir à bout de futurs assaillants. Romy avait raison, il nous fallait agir vite car les différentes patrouilles devaient communiquer régulièrement par radio et toutes les forces du secteur allaient se ruer à la dernière position connue des disparus. Par contre, nous bénéficions ainsi d’un avantage : sachant où les droïdes allaient se ruer, il nous suffisait de faire un grand tour pour éviter les mauvaises rencontres.
Remontons vers l’entrée des galeries. Cyb’ n’a surement pas mené la chasse lui-même, il doit attendre que ses droïdes nous débusquent avant de s’avancer lui-même.
Notre ruse marcha, car aucun autre droïde n’apparut. Après quelques minutes, nous étions de retour dans des zones parcourues la veille. A un croisement, des échos de voix nous parvinrent. Je crus d’abord que deux interlocuteurs parlaient -à nouveau des visions de jedis ?- avant de comprendre qu’il s’agissait d’un unique monologue décousu dont l’auteur nous était bien connu depuis quelques jours.
Traitresse, oui traitresse. J’ai tout fait pour elle, tout ! En aimer un autre, comment peut-elle me faire ça ? Je vais la briser, la briser jusqu’à ce qu’elle m’aime. Ce maudit zeltron n’aura pas ma sœur, non, elle est à moi et juste à moi ! je l’aurai, je la tuerai, je l’aurai, je la briserai !
Ma sœur ? murmurais-je à l’oreille de Romy, l’air interrogatif.
Bon sang, ce monstre était apparenté à Romy ? Il y avait là un mystère à résoudre mais l’urgence commandait de nous débarrasser de notre ennemi avant de chercher à analyser son arbre généalogique. Cyb’ semblait seul et tournait en rond en proie à une profonde agitation, animés de tics nerveux incontrôlables. Apparemment il était passé par l’infirmerie et nos « traitements améliorés » agissaient comme nous l’espérions. Par signe, je fis comprendre à Romy qu’il fallait qu’elle attire son attention pendant que je viserais le cyborg. Les règles du duel à la loyale et de l’honneur peuvent avoir du sens durant un entrainement, certainement pas lorsqu’on doit affronter un dément dont le seul but est de vous tuer !
Le plan se déroula comme prévu. Lorsque Romy apparut au détour du couloir, apparemment désarmée, Cyb’ la regarda avec un regard aussi pervers que furieux, mais avant qu’il n’ait pu dire le moindre mot mon fusil cracha sa rafale et notre ennemi s’effondra. Sortant de l’ombre, je rejoignis au pas de course Romy qui s’avançait lentement vers la forme geignant pitoyablement au sol. Mon tir n’était pas mortel, car j’avais touché une des nombreuses plaques métalliques recouvrant le corps décharné. Toutefois, Cyb’ était grièvement blessé et son blaster gisait à plusieurs pieds de lui, hors d’atteinte. Je rendis son arme à Romy, mais elle ne me regarda pas, ses yeux restant fixés sur ceux de notre tortionnaire comme s’ils échangeaient un dialogue muet.
Romy ? Nous n’avons pas beaucoup de temps, les autres droïdes vont finir par remonter.
Invité
# Re: ... Laissant l'assassin et le mercenaire au Kraken (pv Hal) - Jeu 29 Juin 2017 - 16:01
Parcourant les couloirs leur permettant de remonter vers la base à la recherche de Cyb’, ils retrouvèrent les allées qu’ils avaient emprunté peu de temps avant. Aux détours d’un croisement ils durent s’arrêter, des éclats de voix résonnaient, cette voix torturée lui était familière. En jetant un œil discret, elle confirma qu’il s’agissait bien du cyborg, seul, les paroles décousues pour les néophytes prenaient un autre sens pour elle, elles lui glacèrent le sang. Ainsi donc elle ne trouverait jamais le repos, il l’a pourchasserait toute sa vie si elle ne mettait pas fin à cycle, mais il s’agissait de la seule famille qui lui restait, que faire ?
Il parut évident que Rom devait profiter du peu de temps qui lui restait pour convaincre son frère qu’il était tout simplement impossible qu’elle lui soit sienne mais qu’elle ferait tout pour l’aider à se soigner s’il l’acceptait. Nourrit par cette nouvelle motivation, elle enclencha le piège proposé par Hal, qui ne loupa pas sa cible.
Red fut étonnée de ressentir de la peine et de la compassion envers l’être qui la hantait le plus, elle qui peut de temps avant ne souhaitait que sa mort, se retrouvait envahit de remords. Récupérant son arme des mains de son amant, elle pointa son canon, de cette distance n’importe quel tire aurait été fatal, mais ses doigts tremblaient. Son regard était emprisonné dans celui de Cyb’, le reste du monde avait disparu.
Au-delà de la cybernétique et des tressautements incontrôlables de ce corps ravagé, Rorch y voyait encore l’âme de son frère. Celui qu’elle avait retrouvé à l’aube de ces quinze ans, sur Nar Shaadaa, il était beau et avenant à cette époque là, toujours souriant. Mais après cette mission tout avait changé, son sourire charmeur s’était transformé en une grimace bestiale et la folie l’avait emportée. Au détour d’un clignement d’yeux elle aperçu cet ado et la voix gémissante la ramena des années en arrière, encerclé d’un feu.
« Romy… Je t’en pris… aide moi…»
Baissant son arme, elle crut un instant qu’Aodh était face à elle, des larmes de joie de mirent perler. Cependant, un mouvement de rétines robotiques sur le côté, lui fit perdre cet facette illusoire de Cyb’, la réalité reprit le dessus. Les murs glacés, la lumière assassine, la voix de Haldäan se remirent dans son environnement ainsi que des lasers rouges tirés dans leur direction. Un groupe de 4 droïdes à l’autre bout du couloir venait à leur rencontre, sans plus attendre la jeune femme enclencha des tirs, touchant un puis deux robots. La rage au cœur de s’être fait bernée elle se retourna violement pour faire face au cyborg, qui en avait profité pour filer.
« Merd* ! C’est pas vrai ! »
Le zeltron lui fit remarquer des gouttes de sang sur le sol, la plaie saignait relativement bien, ils décidèrent donc de suivre la piste d’hémoglobine. Ils ne rencontrèrent que peu de résistance étonnamment pour une base de cette envergure. Les gouttes les conduisirent jusqu’à un hangar, un bruit assourdissant de turbines provenait de derrière de lourdes portes. Après les avoir ouvertes, un vaisseau imposant enclenchait des procédures pour guider Ilum, la trappe de la soute était grande ouverte, la silhouette de Cyb’ se tenant difficilement debout, leur fit un grand signe d’au revoir. Alors que la soute allait pour se fermer définitivement, une autre silhouette en capuchonné vint aider le cyborg en train de s’effondrer. Le vaisseau partie ils ne restaient plus qu’eux debout dans le hangar abasourdit.
« Tu l’as vu aussi, cette silhouette, n’est ce pas ? Qui est-ce ? Son acolyte tu crois ? »
Un peu perplexe Romy s’accorda à penser qu’il y avait plus urgent pour le moment comme se trouver une position à couvert au cas où il resterait des droïdes non embarqués.
« Viens je crois que je sais où aller ! On gagnera du temps et de la tranquillité ! Suis-moi ! » Agitant son bras pour faire signe à son compagnon.
Au pas de course ils empruntèrent une des ailes du bâtiment qu’ils n’avaient pas encore explorés, néanmoins elle savait ce qu’elle cherchait, le cyborg pouvait se montrer prévisible. Lors d’un croisement une marque rouge, presque noir, permit de confirmer ses soupçons, quelques minutes plus tard, ils s’arrêtèrent devant une porte métallique couverte de marques et de symboles rouges cramoisies.
Attrapant la poignée Rom regarda troublée Hal.
« Evite de toucher les marques c’est certainement du sang séché. »
Fixant de nouveau son attention sur la porte elle l’entrouvrit lentement comme apeurée de découvrir ce qui s’y cachait derrière. Le spectacle était semblable à l’apocalypse, la grande pièce était noire, d’une part sans ouvertures et d’autre part les murs avaient été badigeonnés de peinture noire, une odeur acre de vieilles huiles agressant les narines . A gauche le seul détail qui pouvait faire penser qu’il s’agissait d’une chambre était le simple martelât posé sur le sol avec une couverture en bataille. Le reste était un bric à brac de vieilles pièces détachées, de seaux à huile et d’un bon nombre de trésors piqués ici et là. Rien de personnel ! De nouvelles larmes roulèrent sur la joue de Red affligée par ce spectacle, jamais elle n’aurait imaginé la déchéance de Cyb’. Le zelton avait disparut derrière un rideau, sa voix l’appelant l’attira vers lui, il semblait vouloir lui montrer quelque chose à son intonation il semblait atterré.
« J’arrive, qu’as-tu trouvé !? » Demanda-t-elle en passant à son tour le rideau.
Sa voix s’étrangla dans sa gorge en apercevant le spectacle sous ses yeux, il s’agissait d’une autre pièce bien plus petite que la précédente, les murs étaient couverts de noir aussi. Cependant, une grande partie des pans étaient recouverts de photos de Romy seule ou bien avec des hommes, le tout raturé de mots et de symboles étranges. Prise d’une profonde angoisse elle sortie le souffle court se répétant en boucle.
« C’est pas possible ! C’est un cauchemar ! »…
Invité
# Re: ... Laissant l'assassin et le mercenaire au Kraken (pv Hal) - Ven 30 Juin 2017 - 15:04
Une sorte de temple dédié à Romy, voilà comment j'aurais pu qualifier la pièce où nous nous trouvions. Mais un temple mêlant haine et vénération dans un chaos absolument sidérant, comme si le cyborg se trouvait en pleine crise psychopathe durant ses travaux d’ameublement. Commençant à comprendre qu'entre Romy et Cyb', l'histoire était plus compliquée qu'il n'y paraissait au premier abord, j'entrepris de fouiller le reste de l'appartement sans troubler ma partenaire plus qu'elle ne l'était. Tout cela appelait des explications, mais il me restait quelques vérifications à faire auparavant.
De l'autre côté de la chambre, je trouvais une console de commande qui me permit de désactiver les rares droïdes encore présent dans le complexe. Il s'agissait d'un groupe de retardataires s'étant trop enfoncés dans les mines et qui n'avaient pas eu le temps de remonter jusqu'au hangar lors de la fuite du maître des lieux. Cyb' ayant bien entendu mis les accès administrateurs sur tous les contrôles depuis la console de sa chambre, je pus désactiver également les pièges et déverrouiller les portes, sauf celles menant au-dehors que je fermais soigneusement pour éviter un retour surprise de notre ennemi. Depuis la console, je pus également déverrouiller les casiers où se trouvaient nos adversaires, remettant la main avec plaisir sur mon sabre-laser.
Romy me rejoignit dans la pièce principale où Cyb' amassait son capharnaüm de débris mécaniques. Elle semblait perdue, et je ne pus m'empêcher de la prendre dans mes bras pour essayer de la rassurer.
Il est parti. J'ai désactivé les droïdes restant et verrouillé les accès au site. Pour l'instant, nous sommes à l'abri.
Fouiller les lieux et les dossiers du cyborg nous permettrait peut-être d'en savoir plus sur ses motivations, au-delà de son amour/haine pour Romy. Je lui fis remarquer que la silhouette vêtue de sombre entraperçue durant la fuite de Cyb' ne semblait pas agir comme un valet venant soutenir son patron, mais comme un maître récupérant un pion pouvant encore lui être utile. L'absence de déférence dont l'inconnu avait fait preuve en hissant le cyborg a bord comme un vulgaire sac de patates me faisait penser qu'il s'agissait du véritable instigateur de toute cette histoire. Mais de qui s'agissait-il donc ? Pour l'instant, nous restions dans l'obscurité sur ce point.
Emmenant Romy jusqu'aux casiers, j'entrepris de sortir ses armes et son matériel. Nous ne resterions ici que le temps de finir nos recherches, après quoi j'étais bien décidé à activer la bombe protonique installée sous la base et dont l'ordinateur m'avait révélé l'existence.
Voilà tes affaires. Cyb' gardait apparemment ici ses trouvailles les plus précieuses. Tiens, c'est quoi ce truc ?
Au fond du casier, je trouvais un coffret contenant trois médaillons, du bel ouvrage un peu abîmé mais soigneusement emmailloté dans des étoffes de soie comme pour le protéger. Décidément, nous allions de surprises en surprises.
Invité
# Re: ... Laissant l'assassin et le mercenaire au Kraken (pv Hal) - Mer 5 Juil 2017 - 0:58
Manquant d’air, ayant la sensation de suffoquée littéralement, Romy se précipita dans les couloirs glacés de la base. Sa tête tournait des souvenirs enfouis envahissaient son esprit fragilisé par le manque de sommeil, les mauvais traitements et tout le reste d’ailleurs. Il parut plus que nécessaire de faire cesser Cyb’ le plus rapidement il allait finir par avoir sa peau et sa tête à moins que ça ne soit elle qui lui apporte sur un plateau. S’appliquant à respirer profondément elle réussit à se calmer momentanément. Mais cela devenait vital de quitter ces lieux empoissonnés. Revenant lentement dans la chambre elle fut soulagée d’y trouver les bras forts rassurants et la voix profonde d’Hal, de véritables bouées dans cet enfer.
Ecoutant attentivement les remarques de son partenaire, Rom constata qu’il faisait les mêmes qu’elle. Le commanditaire de tout ce bazar avait été présent sur Ilum et Cyb’ s’était enfouis grâce à lui, la poisse totale et absolue. Cela confirmait néanmoins une chose, le cyborg ne travaillait pas seul et probablement à la solde de quelqu’un d’influent aux vus du vaisseau.
La jeune femme suivit aveuglement le zeltron qui les conduisaient au travers le dédale de couloirs jusqu’à une salle qui contenait des casiers. Toujours dans le choux fleur à cause des derniers événements, elle était incapable de faire quoique se soit. Récupérant simplement les affaires que son partenaire lui tendait, elle se rhabilla de sa veste, de sa ceinture et de ses armes. Elle ne comprit pas tout de suite les propos de son compagnon dos à elle.
Soudain une lumière s’alluma dans sa cervelle abimée, un coffret avec une étoffe protégeant des médaillons !? Faisant volte-face de manière presque bestiale, elle se jeta sur le trésor découvert tout en marmonnant des paroles sans queue ni tête.
« Impossible ! Il ne peut pas !!! Comment est-ce qu… Pourquoi !? Comment !? »
La profonde colère qu’elle avait ressentie lorsque la vie de son partenaire s’était révélée en danger se manifesta au creux ventre. Ses mains se mirent à trembler comme le reste de son corps d’ailleurs, par chance le simple contact de la main d’Hal sur son bras et sa fatigue extrême endiguèrent les symptômes et évitèrent une seconde crise probablement fatale. A bout de souffle elle s’adressa à son comparse.
« Rejoignons le vaisseau… Maintenant… »
Comme possédée RedRorch rejoignit un des hangars dans lequel se trouvait des engins mécaniques de forages mais également des motospeeders qu’ils avaient emprunté lors de leur arrivée. Elle grimpa sur un lanspeeders, attendit qu’Haldäan fasse de même et ensemble ils rejoignirent le vaisseau. Lorsque la trappe de la soute se referma derrière eux la sensation de protection métallique lui retira un poids des épaules comme si le monde cruel qui l’entourait précédemment n’existait plus. Silencieuse elle se dirigea vers la salle commune, s’assit sur une des chaises et posa le coffret devant elle, sur la table. Complètement obnubilé par l’objet, elle l’ouvrit avec délicatesse comme s’il était prêt à se fracturer au moindre mouvement d’air.
Après plusieurs minutes, muette la jeune femme, posa enfin son regard sur son partenaire qui semblait perplexe par sa trouvaille. Il était temps d’expliquer les choses les plus sombres de son passé à Hal il l’avait largement mérité.
« Ecoute… Je tiens d’abord à m’excuser pour tout ce qui s’est passé… Tu ne le méritais absolument pas… Si j’avais pu j’aurais tout subit pour toi…. Mais Cyb’ est… complètement… paranoïaque… jaloux… fou en clair… C’est lui qui m’a laissé les traces dans le… dans le dos…»
Sa voix était posée fatiguée mais également soulagée comme si se libérer de ce poids auprès de quelqu’un de confiance lui permettait d’allégée sa conscience…
Invité
# Re: ... Laissant l'assassin et le mercenaire au Kraken (pv Hal) - Ven 7 Juil 2017 - 14:32
Dire que ce fut sans regrets que nous quittâmes la base de Cyb’ constituerait un doux euphémisme. Après les affreuses épreuves traversées en ces lieux, nous ne souhaitions qu’une seule chose : le voir disparaitre ! Romy dénicha dans le hangar un airspeeder qui nous permit d’y charger notre butin, si tant est-ce que ce mot puisse être adapté dans la situation particulière où nous nous trouvions. Une fouille en règle de la base avait mis à jour quelques armes ou marchandises de contrebandes que je comptais revendre à Nar Shaada afin d’essayer d’identifier certains des contacts commerciaux du cyborg. L’ordinateur de notre ennemi ainsi que des enregistrements holographiques ou des documents à analyser plus en détail constituaient le reste de notre cargaison. Une fois l’airspeeder chargé, j’armais la tête protonique du site et nous reprîmes la route vers mon vaisseau.
Nous venions d’arriver quand une sourde explosion déchira le ciel au loin derrière nous, l’illuminant de mille feux. Apparemment, des explosifs devaient encore se trouver dans les galeries minières car une bonne partie de la montagne avait disparu en même temps que la base. En tout cas, si Cyb’ souhaitait remettre la main sur ses affaires, il lui faudra d’abord déblayer quelques mégatonnes de roche. Mais Romy comme moi étions convaincus que jamais notre bourreau ne remettrait les pieds sur Ilum, de crainte de tomber à son tour dans une embuscade. Mon instinct me dictait qu’il allait plutôt se cacher quelques temps, probablement dans les immenses étendues désertiques de la bordure extérieure, et se faire oublier. Tout du moins, j’aurais agi ainsi à sa place.
Retrouver les salles familières du vaisseau nous fit du bien. Le premier arrêt fut pour l’infirmerie, où le robot médical de Romy (que nous avions embarqué sur l’Iron II) vint soigner nos nombreuses plaies tout en déblatérant son discours monocorde sur la nécessité de tenir les plaies propres et sèches, ainsi que sur l’obligation de rester au repos jusqu’à ce que tous nos signes vitaux reviennent à la normale. La fatigue nerveuse m’empêcha pour une fois de demander au droïde de fermer son clapet. De cette aventure nous retirions de nouvelles cicatrices que je comptais bien faire payer au centuple à Cyb’ le jour où nous lui mettrions la main dessus. Une fois soignés, une pause fut nécessaire dans la penderie car nous avions dû nous dénuder durant les soins. J’enfilais juste un caleçon, Romy ne mis pas non plus grand-chose sur elle. La jeune femme semblait désolée de nous avoir entrainé dans ce guet-apens, mais je tentais de la consoler.
Nous ne pouvions pas prévoir ce piège. Cyb’ s’est révélé plus malin que prévu, mais c’est la dernière fois que je le sous-estime.
Affalés dans le grand canapé du salon principal, un verre d’alcool en main, nous avions enfin un peu de temps à nous. Enfin ! Une question qui me brulait les lèvres ne tarda pas à sortir.
Qui est Cyb’ ? Je n’ai pas compris la moitié de ce qu’il a raconté… pourquoi prétend-il être ton frère ? Et pourquoi te haït-il à ce point ?
Je laissais Romy me répondre, sachant à l’avance que cela allait dévoiler de lourds secrets probablement enfouis depuis de longues années. Mais après ce que nous avions partagé et enduré, je pensais avoir le droit de savoir contre qui -ou contre quoi- nous nous battions désormais. Si l’identité du maître du cyborg restait un profond mystère pour nous deux, il me fallait connaitre le maximum de choses sur Cyb’ lui-même dans l’espoir d’y déceler une faille et de l’exploiter. Lorsque Romy eut fini son explication, je passais à un autre sujet encore plus important.
Romy, je… tu étais sincère lorsque tu as dit à Cyb’ que tu m’aimais ?
La réponse ne me surprit certes pas, mais me réconforta comme la pluie d’été soulage la terre assoiffée. Ce sentiment, je l’avais craint et désiré à la fois, craignant de m’affaiblir si j’y cédais comme mes maîtres siths me l’avait annoncé. Mais que savaient-il vraiment de l’amour, ces seigneurs noirs avides de puissance au point de s’enfermer dans un égocentrisme destructeur ? Romy m’offrait un cadeau bien plus précieux que les pouvoirs de la Force, que les fortunes des hutts ou que les empires des chefs de guerre. M’approchant de la jeune femme, je la pris dans mes bras et lui murmurais à l’oreille des mots qu’aucune femme n’avait jamais entendu venant de ma bouche :
Je t’aime.
Invité
# Re: ... Laissant l'assassin et le mercenaire au Kraken (pv Hal) - Dim 9 Juil 2017 - 0:43
L’ombre bienveillante du zeltron s’affalant sur le canapé la ramena momentanément à la réalité. Comme agrippé par une prise de conscience elle se rappela du souffle et du tremblement dut à l’explosion de la base. Elle se souvenu du robot médical soigner seulement ses blessures superficielles, non qu’il ne souhaitait pas s’occuper des plus importantes cependant la jeune femme ne lui avait pas laissé le choix en quittant brusquement la tête en inox pour sa chambre.
Le coffret toujours entre ses mains, serré fort contre sa poitrine, Romy troqua ses lambeaux de vêtements pour une brassière et un short. Ne se préoccupant d’aucun coup de peigne et d’aucun coup sur son minois brouillon et taché. Tel un zombie elle s’était assise dans la salle principale posant enfin son tribut, mais ne le lâchant pas pour autant des yeux.
Les paroles rassurantes d’Hal lui retirèrent le poids de culpabilité des épaules qu’elle ressentait depuis leur capture. Oui ils étaient tombés tout droit dans un piège et elle s’en sentait vraiment responsable car cette manipulation signé Cyb’ elle aurait du s’en méfier comme de la peste. Sentir les griffes se refermer pour sauver son compagnon ou venir tout simplement seule dès l’instant où elle avait sut pour le cyborg. Aujourd’hui il était trop tard mais leur tortionnaire ne payait rien pour attendre.
Ne touchant pas à son verre, préférant faire danser l’alcool et se perdre dans les ondulations, la question légitime d’Haldäan eut l’effet d’un électrochoc. Jamais elle n’avait raconté son histoire même pas avec Dranor, qui pourtant connaissait l’existence du cyborg. La honte immense que lui procurait cette relation lui coupait le sifflet, l’empêchant de trouver des mots justes pour l’expliquer. Mais sous le regard affectueux et fatigué du zeltron elle ne pouvait pas refuser une explication.
« Ecoute… Je ne sais pas très bien pas où commencer… Je ne l’ai jamais dit à qui que ce soit… C’est compliqué… Non en fait c’est simple… Voilà quoi… Bon il faut que je me lance… Courage… » Prenant une grande respiration pour calmer le débit de sa voix.
« Cyb’ est… bien mon… mon frère... Il se nomme Aohl Rorch » Laissant un long silence comme pour réaliser ce qu’elle venait de dire. « Je suis née sur un vaisseau croiseur, la seconde enfant, après le décès de mon père ma mère est revenue sur Tatooine pour se vendre entant qu’esclave. Elle est morte quelques années plus tard me laissant seule. A ce moment là j’ai cru que je l’étais, seule, car mes parents m’ont toujours dit que mon frère ainé était mort suite à une malformation… » Des larmes et de l’amertume se mêlait à sa voix douce.
« Je me suis débrouillée pour survivre… j’ai quitté Tatooine pour Coruscant car mes parents avaient des amis là-bas… Ils m’ont accueilli dans leur ginguette mais j’étais une rebelle, bercée par les aventures trépidantes de mon père et les vagues souvenirs sur le Croiseur. » Une forme de nostalgie teintait à présent son récit.
« J’ai… J’ai rencontré les mauvaises personnes sur Coruscant… Un clan qui trafiquait avec mon père m’a entraîné dans leurs magouilles… Il se trouve que j’étais douée ! » Petit rire ironique
« Le clan se servait de jeunes paumés pour faire le sale boulot, j’en faisais partie comme d’autres… A cette époque j’étais très proche d’un garçon… de 2 ans plus âgé que moi… Il était beau, charismatique, rebelle…Il… Il me plaisait beaucoup et c’était plutôt… réciproque… » Prenant une pause pour avaler sa première gorgée, qui lui brula jusqu’au creux de son estomac
« Nous avions fini par être suffisamment complémentaire pour qu’on nous confie des missions ensemble… Seulement tous les deux… Dans le groupe plus d’un nous enviaient… Et puis il y a eut cette mission… Après tout à dérapé… » Avalant une seconde gorgée, finissant ainsi son verre
« Nous devions volés des marchandises sur les docks, un boulot simple que nous avions déjà fait avant ! Sauf que cette fois les dockers nous attendaient armés… Il y a eu des échanges de tirs, l’un deux à atteins un baril qui a explosé, Aohl, enfin Cyb’… C’est jeté sur moi… Pour me protéger… Je n’ai eu que des blessures superficielles mais lui… lui c’était autre chose… » Fermant les yeux quelques secondes pour visualiser ses souvenirs douloureux
« Il était brûlé sur tout le dos et y avait des éclats, du sang et sa sentait la chair brûlée et ces cris…. Ces cris me hantent encore… » Fixant son regard sur le zelton silencieux
« Je l’ai porté jusqu’au QG et je l’ai confié au droïde médical et c’est là que j’ai su… Nous avons su… Nous étions compatibles… Je revois encore les lettres holographies « Lien de parenté : Frère/Sœur- probabilité 98% » J’étais sous le choc… Moi qui me pensais seule, qui pensais avoir trouvée une famille et j’avais échangé mon premier baisé avec lui… Mon monde s’est écroulé… Soudainement… » Reprenant son souffle « J’ai… J’ai cherché à comprendre qu’est ce que j’avais loupé… Pour lui… Comment j’avais fait pour ne pas le reconnaître… A son réveille il s’était déjà transformé, une prothèse de bras, des côtés, un poumon, une partie de sa peau… il était méconnaissable… Je lui ai fait part de mes découvertes et il m’a raconté son enfance… Il était bien né souffrant d’une malformation, confié bébé à des amis proches, de nos parents, qui rêvait d’avoir un enfant sans pouvoir en avoir un et qui pouvait subvenir à ses besoins de santé. Il n’avait jamais entendu parler de moi, sa sœur. » Sa voix se brisa de nouveau « Il... Le droïde médical me confia que son cerveau avait pu être atteins entrainant des modifications inconnues pour le moment… Je les ai vite vue… Après cette discussion il m’a avoué m’aimer et ne pas voir où était le problème… J’ai eu très peur mais je ne voulais plus être seule alors… Je suis restée… près de 2 ans à le soutenir, le suivre dans des missions toujours plus dangereuses… Petit à petit il se transformait de plus en plus… Il se plongeait dans mon regard et me soufflait qu’il veuille devenir toujours plus fort pour me protéger et me prouver que je pouvais me fier à lui et être avec lui…Lors d’une mission j’ai vu une porte de sortie à ce calvaire alors j’ai fuie le plus vite et le plus loin possible… » Longue pause
« On voit ce que sa donne aujourd’hui il me déteste autant qu’il m’aime… Il ne supporte pas qu’un autre homme soit auprès de moi… c’est maladif et si je ne peux pas être à lui alors je ne serais à personne… »
Rom ne savait pas si son compagnon pouvait comprendre ce qu’elle venait de lui révélé, est ce quelqu’un de censé pouvait le comprendre ? En tout cas, un poids avait disparu de ses épaules, partager son secret avec le jeune homme lui faisait de bien. Il était resté silencieux, respectueux égal à lui-même. Mai la question qui lui posa juste après lui parut encore plus difficile à répondre, fallait-il lui avouer, après ce qu’il venait d’entendre ne serait ce pas trop ?
« Je ne peux qu’être sincère sur mes sentiments je ne sais pas mentir… Je regrette de te les avoir révéler dans cette situation surtout que je savais que Cyb’ serait furax… pardonne moi… » De gros sanglots noyèrent la fin de sa phrase, elle se leva et tourna le dos à son partenaire qui venait déjà pour la réconforter.
Les mots susurrés à son oreille lui enflammèrent les entrailles, l’amenant à déposer un baiser passionné sur les lèvres de son partenaire qui n’hésita pas à répondre. Portant la jeune femme jusqu’au canapé sur lequel ils firent voler les peu de vêtements qui les encombraient, ils entamèrent une danse charnelle. Se fut si violent, passionné et explosif que cela aurait rendu n’importe quelles Twi’lek jalouses. L’osmose de deux corps, l’accord parfait de deux êtres…
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