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# Recrutement d'assassins (Solo R'win) - Lun 5 Juin 2017 - 18:25
Au fond de la caverne, brûlaient sur un autel de fortune l'encens mâle et le rameau gras de laurier. Quatre disciples étaient assis tout autour, leurs visages dissimulés par un voile artisanal sombre. Aucun d'entre eux ne se connaissaient, mais tous partageaient trois points communs. Chacun avait été approché par Rune, chacun était psychologiquement plus fragile que les autres apprentis, et chacun avait un tempérament prononcé pour le doute.
Des proies idéales à retourner contre leurs maîtres.
Avec huit années passées en milieu hostile, souvent confronté à la guerre et à la traque, R'win était passé expert dans le domaine de la ruse et de la dissimulation. Il avait longtemps dû jouer le jeu quand il se rendait à Anchorhead ou dans des enclaves Hutts autrement plus lointaines, afin d'éviter qu'on ne lui règle son compte. L'Astre Blanc avait su exploiter cette qualité désormais inhérente en lui. Il était un espion, une taupe, un fantôme.
Au crépuscule d'un court cessez-de-feu entre les deux grands piliers de la galaxie, il était plus qu'urgent pour la Gardienne de déstabiliser l’arrogant Empire Sith. Après de longs mois à récolter des informations sous couverture et à étudier l'histoire Sith, l'ancien seigneur de guerre Tusken s’apprêtait lâcher ses assassins.
-Vous êtes à l'heure apprentis.
Regardez, je vous ai apporté des dates à l'huile de Kaman. Déclara le bretteur en entrant dans la caverne à visage découvert avec un plat de fruits secs. Il tolérait son manque de vigilance en se convainquant d'avoir cerné le profil de ses sbires qui n'étaient pas prêt de faire marche arrière. Il ne savait que trop bien les placer sous son aile, et la nourriture sucrée imbibée de drogue faisait partie du stratagème. En droguant ses disciple et en les gâtant, il les maintenait plus facilement sous son emprise.
-Salut à vous, maître. Déclara synchroniquement l'ensemble des conviés en se levant puis en se rasseyant.
R'win posa le bol de fruits secs à côté du petit autel et s’accroupit à son tour.
-Servez vous apprentis, faites comme chez vous. Ici vous êtes chez vous.
Tarquinus, rappelle pourquoi on est ici.
-Parce que les Sith sont en danger maître.
-Quels Sith ?
-Les fils d'Andeddu. Les vrais Siths.
-Et pourquoi sont-ils en danger ?
-A cause des Impies maîtres .
-Et qui sont ils ?
-Les militaires maître.
-Et qui les commande ?
-Celle dont il ne faut pas prononcer le nom.
-Dis-le quand même.
Le jeune apprentis hésita derrière son voile noir. Après quelques instants il sortit finalement de son silence.
-L'Impératrice, maître.
-Oui. Tu as bien révisé Tarquinus. Il ne s'agissait bien entendu pas du prénom réel du disciple, mais d'un pseudonyme que lui avait donné Rune afin d'éviter à ses sbires de se reconnaître entre eux. Malgré sa confiance en ses subterfuge, l'espion savait que le risque zéro n'existait pas et qu'il n'était lui-même pas à l’abri d'une trahison.
Pivotant sa tête sur sa gauche, il s'adressa à un autre convive.
-Mavan. Explique qui nous a envoyé.
-Le Seigneur Andeddu maître.
-Comment ?
-Maître. L'esprit du Seigneur Andeddu s'est réveillé parce que les Siths étaient à nouveau en danger.
-Mais pourtant Celle dont il ne faut pas prononcer le nom a ressuscitée les Siths. Il y a longtemps les humbles serviteurs du Très Vénéré n'ont pas pu prendre leur revanche.
-Maître, c'est pour mieux nous détruire en nous regroupant pour nous attirer dans un piège. La guerre contre la République n'est qu'un prétexte pour augmenter la puissance des militaires qui nous tuerons.
-Il y a donc de nombreux traîtres parmi nous ?
-Oui maître.
-Ici même ?
-Oui maître.
-Qui par exemple ?
-Le recteur de l'Académie et tous les enseignants.
-Bien, je suis fier de vous. Mangez apprentis, vous l'avez bien mérité. Déclara l'assistant en désignant le bol de fruits huileux.
Des proies idéales à retourner contre leurs maîtres.
Avec huit années passées en milieu hostile, souvent confronté à la guerre et à la traque, R'win était passé expert dans le domaine de la ruse et de la dissimulation. Il avait longtemps dû jouer le jeu quand il se rendait à Anchorhead ou dans des enclaves Hutts autrement plus lointaines, afin d'éviter qu'on ne lui règle son compte. L'Astre Blanc avait su exploiter cette qualité désormais inhérente en lui. Il était un espion, une taupe, un fantôme.
Au crépuscule d'un court cessez-de-feu entre les deux grands piliers de la galaxie, il était plus qu'urgent pour la Gardienne de déstabiliser l’arrogant Empire Sith. Après de longs mois à récolter des informations sous couverture et à étudier l'histoire Sith, l'ancien seigneur de guerre Tusken s’apprêtait lâcher ses assassins.
-Vous êtes à l'heure apprentis.
Regardez, je vous ai apporté des dates à l'huile de Kaman. Déclara le bretteur en entrant dans la caverne à visage découvert avec un plat de fruits secs. Il tolérait son manque de vigilance en se convainquant d'avoir cerné le profil de ses sbires qui n'étaient pas prêt de faire marche arrière. Il ne savait que trop bien les placer sous son aile, et la nourriture sucrée imbibée de drogue faisait partie du stratagème. En droguant ses disciple et en les gâtant, il les maintenait plus facilement sous son emprise.
-Salut à vous, maître. Déclara synchroniquement l'ensemble des conviés en se levant puis en se rasseyant.
R'win posa le bol de fruits secs à côté du petit autel et s’accroupit à son tour.
-Servez vous apprentis, faites comme chez vous. Ici vous êtes chez vous.
Tarquinus, rappelle pourquoi on est ici.
-Parce que les Sith sont en danger maître.
-Quels Sith ?
-Les fils d'Andeddu. Les vrais Siths.
-Et pourquoi sont-ils en danger ?
-A cause des Impies maîtres .
-Et qui sont ils ?
-Les militaires maître.
-Et qui les commande ?
-Celle dont il ne faut pas prononcer le nom.
-Dis-le quand même.
Le jeune apprentis hésita derrière son voile noir. Après quelques instants il sortit finalement de son silence.
-L'Impératrice, maître.
-Oui. Tu as bien révisé Tarquinus. Il ne s'agissait bien entendu pas du prénom réel du disciple, mais d'un pseudonyme que lui avait donné Rune afin d'éviter à ses sbires de se reconnaître entre eux. Malgré sa confiance en ses subterfuge, l'espion savait que le risque zéro n'existait pas et qu'il n'était lui-même pas à l’abri d'une trahison.
Pivotant sa tête sur sa gauche, il s'adressa à un autre convive.
-Mavan. Explique qui nous a envoyé.
-Le Seigneur Andeddu maître.
-Comment ?
-Maître. L'esprit du Seigneur Andeddu s'est réveillé parce que les Siths étaient à nouveau en danger.
-Mais pourtant Celle dont il ne faut pas prononcer le nom a ressuscitée les Siths. Il y a longtemps les humbles serviteurs du Très Vénéré n'ont pas pu prendre leur revanche.
-Maître, c'est pour mieux nous détruire en nous regroupant pour nous attirer dans un piège. La guerre contre la République n'est qu'un prétexte pour augmenter la puissance des militaires qui nous tuerons.
-Il y a donc de nombreux traîtres parmi nous ?
-Oui maître.
-Ici même ?
-Oui maître.
-Qui par exemple ?
-Le recteur de l'Académie et tous les enseignants.
-Bien, je suis fier de vous. Mangez apprentis, vous l'avez bien mérité. Déclara l'assistant en désignant le bol de fruits huileux.
Invité
# Re: Recrutement d'assassins (Solo R'win) - Mer 7 Juin 2017 - 17:28
-Atenp'ak, récites nous la première strophe du Très Vénéré Code. Déclara le bretteur avec son fort accent Tusken qui donnait une impression de mauvaise maîtrise du langage, à l'intention d'un des quatre disciples qui n'avait pas encore pris la parole.
-La Paix est un mensonge, il n'y a que la passion.
Par la passion, j'ai la puissance,
Par la puissance, j'ai le pouvoir,
Par le pouvoir, j'ai la victoire,
Par la victoire, mes chaînes se brisent
La Force me libèrera
-A toi Miu, termines le. Déclara de nouveau l'assistant en direction du dernier disciple.
-Il n'y a pas de paix, il y a la colère
Il n'y a pas de peur, il y a le pouvoir
Il n'y a pas de mort, il y a l'immortalité
Il n'y a pas de faiblesses, il y a le Côté Obscur
Je suis le cœur de l'Obscurité.
Je ne connais pas la peur mais je l'instille à mes ennemis.
Je suis le destructeur de ce monde
Je connais le pouvoir du Côté obscur
Je suis le feu de la haine
Tout l'univers se prosterne devant moi
Je m'engage dans l'Obscurité où j'ai découvert la vraie vie,
Dans la mort de la Lumière.
-C'est bien cela.
Tarquinus le plus turbulent sembla s'impatienter.
-Maître. De quoi allons-nous parler aujourd'hui ?
-Tu as raison de t'impatienter Tarquinus. La patience est pour nous un vice qui mène vers la Lumière mortelle de la Force. Un Sith ne doit jamais attendre. Il doit toujours agir et être dans l'immanence perpétuelle.
R'win puisait dans la philosophie qu'il n'avait cessé de dévorer pendant ses sept années sur Tatooine. Quand il n'était pas avec ses anciens frères tribaux, qu'il n'était pas attelé à une affaire liée aux Hutts ou qu'il ne poursuivait pas ses fouilles archéologiques, il aimait s'initier aux différentes philosophies pratiquées par plusieurs ethnies galactiques.
Malgré les lois strictes de sa tribu à l'encontre des impiétés techniques, il avait toujours conservé deux gadget avec lui : son moto-jet et son holopad. C'est avec ce dernier, qu'il utilisait en guise d'hololivre, qu'il s’initiait autrefois à la lecture de la pensée. Un ascète-philosophe, c'est ce qu'il avait toujours été malgré son tempérament de pillard.
-Nous avons travaillé ensemble pendant six mois, vous avez suivis mes enseignements avec une dévotion digne de fils d'Andeddu. Mais maintenant, ce que je veux, c'est que nous frappions.
-Quelles sont les cibles, maître. Demanda Aten'pak avec une certaine détermination.
-Vous les connaîtrez en temps venus.
-Mais maître. Un Sith ne peut pas attendre. C'est vous qui l'avez dit.
L'assistant Sith se tourna vers l'apprenti qui venait de prendre la parole. Un sourire se dessina progressivement sur son visage osseux, dévoilant lentement ses deux rangées de dents partiellement usées par des années passées de la civilisation.
-Armatorum Agmines. Dit-il en levant un doigt instructeur. La force militaire bien sûr, jeune apprenti.
-La Paix est un mensonge, il n'y a que la passion.
Par la passion, j'ai la puissance,
Par la puissance, j'ai le pouvoir,
Par le pouvoir, j'ai la victoire,
Par la victoire, mes chaînes se brisent
La Force me libèrera
-A toi Miu, termines le. Déclara de nouveau l'assistant en direction du dernier disciple.
-Il n'y a pas de paix, il y a la colère
Il n'y a pas de peur, il y a le pouvoir
Il n'y a pas de mort, il y a l'immortalité
Il n'y a pas de faiblesses, il y a le Côté Obscur
Je suis le cœur de l'Obscurité.
Je ne connais pas la peur mais je l'instille à mes ennemis.
Je suis le destructeur de ce monde
Je connais le pouvoir du Côté obscur
Je suis le feu de la haine
Tout l'univers se prosterne devant moi
Je m'engage dans l'Obscurité où j'ai découvert la vraie vie,
Dans la mort de la Lumière.
-C'est bien cela.
Tarquinus le plus turbulent sembla s'impatienter.
-Maître. De quoi allons-nous parler aujourd'hui ?
-Tu as raison de t'impatienter Tarquinus. La patience est pour nous un vice qui mène vers la Lumière mortelle de la Force. Un Sith ne doit jamais attendre. Il doit toujours agir et être dans l'immanence perpétuelle.
R'win puisait dans la philosophie qu'il n'avait cessé de dévorer pendant ses sept années sur Tatooine. Quand il n'était pas avec ses anciens frères tribaux, qu'il n'était pas attelé à une affaire liée aux Hutts ou qu'il ne poursuivait pas ses fouilles archéologiques, il aimait s'initier aux différentes philosophies pratiquées par plusieurs ethnies galactiques.
Malgré les lois strictes de sa tribu à l'encontre des impiétés techniques, il avait toujours conservé deux gadget avec lui : son moto-jet et son holopad. C'est avec ce dernier, qu'il utilisait en guise d'hololivre, qu'il s’initiait autrefois à la lecture de la pensée. Un ascète-philosophe, c'est ce qu'il avait toujours été malgré son tempérament de pillard.
-Nous avons travaillé ensemble pendant six mois, vous avez suivis mes enseignements avec une dévotion digne de fils d'Andeddu. Mais maintenant, ce que je veux, c'est que nous frappions.
-Quelles sont les cibles, maître. Demanda Aten'pak avec une certaine détermination.
-Vous les connaîtrez en temps venus.
-Mais maître. Un Sith ne peut pas attendre. C'est vous qui l'avez dit.
L'assistant Sith se tourna vers l'apprenti qui venait de prendre la parole. Un sourire se dessina progressivement sur son visage osseux, dévoilant lentement ses deux rangées de dents partiellement usées par des années passées de la civilisation.
-Armatorum Agmines. Dit-il en levant un doigt instructeur. La force militaire bien sûr, jeune apprenti.
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