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Suite du rp : [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]


Bientôt les étoiles reprirent leur taille normale sur un fond noir, profond et sans fin, un énorme astre bleu remplissait la totalité du pare-brise du cockpit. Romy était émerveillée de voir autant d’eau sur une planète, le contraste avec Tatooine était saisissant, jamais elle n’aviat pu se vanter d’avoir observé une telle beauté. Ne quittant pas l’étoile, elle s’étira au maximum la fatigue se faisait ressentir, elle s’adressa alors à son co-pilote :
« Bon maintenant que nous sommes arrivés je te propose que l’on se repose avant de poser pied à terre. Qu’en dis-tu ? » - « Je te laisse mettre le vaisseau en orbite ! »
Rom se leva ; adressa un sourire chaleureux à Haldäan puis se dirigea vers sa cabine. Elle avait besoin de calme et de tranquillité pour tenter de se reposer le temps impartie. La porte close elle troqua sa combinaison pour un T-shirt militaire kaki, trop grand pour elle. Elle s’allongea sur sa couche et observa le plafond en repensant aux derniers évènements.
*Je partage le vaisseau avec un zeltron plutôt charmant qui maîtrise la force, que j’ai déjà failli embrasser. J’ai découvert qu’il existe un contrat sur ma tête et que le commanditaire est mon pire ennemi. Soit dit en passant vivant alors qu’il ne devrait pas l’être. Et nous sommes en orbite autour d’une planète d’eau. Je crois que j’ai rien oublié de préciser.*

Ses paupières étaient lourdes, elle tenta de fermer les yeux pour s’endormir, mais le visage mauvais de Cib’ venait la hanter de nouveau. Elle tourna et vira pendant un assez long moment, néanmoins, rien à faire, si ce n’était le sourire innommable, c’était la cellule, les odeurs, les douleurs qui lui apparaissaient. Scrutant le plafond, elle se décida d’utiliser les grands moments, de toute façon le bout de ses doigts la picotait à présent, un signe significatif du manque. Elle se releva doucement, ouvrit une porte de placard et se souvenu qu’elle avait tout rangé un peu plutôt.
 *Merd* ! Bon je crois qu’il m’en reste dans le salon. Aller bouge-toi les fesses !*
La jeune femme se dressa sur ses deux pieds nus et prit la direction du salon, le vaisseau lui paraissait vide, comme si aucune âme ne respirait dans cette carlingue métallique et austère. Arrivée devant la pièce, elle ouvrit la porte qui lâcha un petit souffle avant de s’ouvrir. L’espace était propre et ordonné, aucun plat ne traînait au bord de levier dans cette cuisine vide de toutes rations. Le sac de frappe suspendu était réparé de nouveau, prêt à subir un assaut. Elle s’installa sur le canapé, près d’un accoudoir, elle ouvrit une trappe camouflée par les coussins d’ornements. Apparurent 2 bonbonnes de gaz pour animaux, elles étaient moins chers et plus faciles à acheter, grâce à une licence falsifiée, de plus le dosage étant plus petits pour les humains, elles duraient plus longtemps. L’inconvénient c’est qu’elles provoquaient une dépendance plus rapide, une détérioration organique plus importante et virulente et lors du réveil les effets étaient plus marqués : bouche savonneuse, muscles cotonneux, veines des yeux éclatés et photosensibles entre autre. Elle en attrapa une des deux, plaça la masque sur son visage et appuya trois pressions, une vapeur blanchâtre épaisse pénétra dans ses narines pour atteindre ses poumons.
*J’ai peut-être un peu abusé… deux aurait suffi….*

Ses yeux se chlorent, ses muscles se relâchèrent, elle perçu le son métallique de la bonbonne rouler sur le sol. Son corps inerte, vêtu dans un simple T-shirt, occupait le canapé, on aurait dit un cadavre…
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Romy m’ayant laissé dans le cockpit, j’en profitais pour paramétrer les coordonnées de placement en orbite et pour prévenir les vaisseaux de patrouille. Contrairement à Tatooine ou Dantooine, Mon Calamari disposait d’une puissante flotte de vaisseaux de guerre qui ne laissaient pas atterrir n’importe qui. Inutile de chercher à forcer le blocus, à moins de vouloir devenir la cible des canons laser automatisés qui auraient réduit tout intrus en cendres, fusse un appareil aussi rapide que l’As-de-Pique. Le croiseur Mon Calamarien de patrouille dans le secteur m’indiqua que nous devrions attendre un peu, les corridors spatiaux permettant une entrée dans l’atmosphère se trouvant actuellement saturés. Activant le pilotage automatique, je décidais de retourner voir RedRorch afin de finaliser notre plan et nos identités d’emprunts durant notre séjour. S’annoncer comme « un sith qui bosse pour les hutts et une mercenaire toxico » risquait de ne pas faciliter notre acceptation par les autorités locales.

Arrivant dans le séjour, je cherchais Romy des yeux quand mon sang se glaça. Affalée sur un canapé, la jeune femme était livide et ne semblait plus respirer.


Romy !

Me ruant à ses côtés, je trouvais une bonbonne de gaz destinée à endormir les animaux dont je frémis en lisant l’étiquette, connaissant certains des ingrédients. Des animaux, oui, mais des bestioles comme les banthas ! Jurant et pestant tout mon saoul, je compris qu’elle avait du en ingérer une trop forte dose. Quel idiot je faisais, j’aurais du la surveiller ! Les souvenirs douloureux éveillés sur Dantooine avaient du l’amener à commettre cette folie. La prenant dans mes bras, je fonçais jusqu’à l’infirmerie où le droïde s’approcha, près à sortir son habituel diagnostic.

Ferme la putain de boite de conserve qui te sert de vocabulateur ! Injection d’un antagoniste aux éthers éthyliques, mise en place de la respiration artificielle ! Et que ça saute, sinon je te fous par dessus bord !

J’ignore si le droïde comprit la partie vulgaire de ma tirade, mais il attrapa rapidement un masque respirateur à haute teneur en oxygène qu’il plaça sur le visage de Romy tandis qu’une aiguille s’enfonçait dans un bras inerte pour lancer le contre-traitement à la drogue. Je m’étais enfin calmé, à tout le moins suffisamment pour comprendre qu’il me fallait laisser le droïde agir sans que je l’encombre.

Les heures qui suivirent furent parmi les plus angoissantes de mon existence. Assis sur un tabouret au chevet de la malade, je tenais sa main dans la mienne tout en m’interrogeant sur ce qu’elle signifiait réellement pour moi. « J’ai failli la perdre », cette phrase tournait en boucle dans ma tête, et pourtant combien d’amis chers n’avais-je pas perdu dans le passé ? Il me fallait admettre que Romy représentait autre chose pour moi, un sentiment plus profond, malaisé à décrire mais sans lequel je me sentirais vide. Était-ce de l’amour ? Mon entraînement sith rechignait à me laisser admettre un tel sentiment, qui pourtant flirtait avec ce que je ressentais

Enfin, le droïde annonça que la mercenaire revenait à elle, ce qui permit de lui enlever son masque. Lentement, une paupière puis une autre se leva et la conscience revint dans ce corps passé bien près d’une overdose fatale.

Me penchant sur elle, je braillais :


Ne refais jamais ça, tu entends ? Jamais !

Aussitôt après, je la pris dans mes bras et la serrait tendrement en murmurant à son oreille.

J’ai eu si peur de te perdre, Romy. Si peur. Si peur.

Me reculant un peu, je repris ma tirade furieuse :

Tu es complètement folle ou juste inconsciente ? Te droguer avec ces merdes ? Ça aurait pu te tuer.

De nouveau je l’attirais dans mes bras, comme si je n’arrivais pas à me décider entre l’engueulade et le câlin, entre la colère et le soulagement.

Romy… promets moi de ne plus faire de telles folies.

Était-ce l’émotion, la peur de l’avoir perdue, la joie de l’avoir retrouvée ou juste la fatigue nerveuse, je l’ignore. Sans comprendre ce qui m’arrivait, sans chercher non plus à le contrôler, je posais mes lèvres sur celles de la jeune femme pour un long baiser passionné.
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L’obscurité, un fond sonore sortait d’une sorte de jukebox crachant de vieux succès oubliés, face à elle des visages souriants dont certains lui semblaient vagues, d’autres qu’elle connaissait bien, occupaient un bar qu’elle reconnu, un de ces pubs poisseux de Nar Shaddaa. L’atmosphère y était joviale et détendue, ils semblaient réunis pour fêter quelque chose mais qu’était-ce ? Un élément marqua son esprit parmi les invités se profilaient des figures alliées, nombreux et d’autres ennemies, principalement des siths. Etonnant ! Mais une impression de normalité transpirait dans ce rêve, comme si elle savait qu’elle était à sa place, au fur et à mesure, elle commença à croiser de plus en plus de regards, de sourires, des personnes vinrent lui adresser la parole innocemment. Cette fête paraissait infinie dans le temps, attachée à un sentiment d’euphorie collective, comme lors d’un anniversaire comprenant une surprise, tout le monde est complice sauf l’être célébré, et tous espère que cela sera réussi. Elle se sentait légère capable de déplacer des montagnes, soulager d’un poids qui lui écrasait les entrailles depuis si longtemps et qu’elle avait fini par occultée pour avancer.

Soudain une ombre se fraya un chemin dans la foule, la percuta dans l’épaule, une douleur aigüe et localisé dans le bras la fit pester. Se retournant vers la silhouette pour lui râler dessus elle remarqua une absence, l’ombre avait disparu. Se retournant de nouveau vers les invités elle constata que l’atmosphère avait changé certains visages s’étaient fermés, l’ambiance était plus pesante, un froid lui parcouru l’échine. Petit à petit les lumières s’assombrirent, un courant d’air froid lui caressait les jambes, d’un coup la lumière se coupa et se ralluma. Face à elle tous ses amis étaient à genoux, une arme sous la gorge, tenue par ses ennemis, un rire sadique prit le dessus sur la musique qui finit par se taire. Le toit du bar se souleva laissant apparaitre une tête énorme de Cib’, qui riait de toutes ses dents, le sang de Rom se glaça, elle se figea incapable de bouger, elle reposa son regard sur la pièce. Devant ses yeux exorbités un spectacle macabre, tous ses amis étaient égorgés, le sang coulait, leurs pupilles étaient révulsées et la tête maintenue en arrière par les cheveux. Elle voulut crier toute sa haine et sa colère mais aucun son ne sortie de sa bouche pâteuse, elle voulut se précipité sur le corps de sa mère proche d’elle mais ses muscles étaient lourds et cotonneux. Une larme coula sur sa joue, elle ferma ses paupières pour ne plus admirer ce spectacle morbide.

*Je t’aurais Cib’… Je te tuerais de mes propres mains s’il le faut…. Mais je m’assurerais que plus aucun rire n’émanera de toi… Je te le jure Cib’*

Ouvrant un œil après l’autre, la lumière était vive, une ombre se penchait au dessus d’elle, rien que des contours. Son audition, premier sens revenu quasiment à la normal, perçut l’enguirlandage d’Haldäan. Elle voulut lui répondre mais sa voix ne sortait toujours pas. L’angoisse !

*Ohh ! Ca va, ça va ! Doucement…*

Elle sentit son corps se décoller de la table, telle une poupée de chiffon elle se laissa portée par l’étreinte du zeltron. Il lui chuchota des mots tendres avant de l’éloigner pour mieux l’engueuler et l’attirer de nouveau à contre lui.

« Je… » Voulu-t- elle chuchoter mais le baiser passionné de jeune homme la coupa net et ce n’était pas pour lui déplaire, bien au contraire.

A la fin de cette étreinte, leurs deux visages proches l’un de l’autre, elle réussi à poser sa main sur la joue droite de son partenaire, puis de lui caresser tendrement. Dans un murmure :

« Je suis désolée Hal… Je ne voulais pas t’inquiéter… Je n’ai plus l’habitude de pouvoir compter sur quelqu’un… pardonne moi… » Plantant son regard dans celui du son interlocuteur. Les minutes s’écoulèrent paisiblement, tendrement.

« Je suis épuisée… Tu veux bien m’aider à me rejoindre ma cabine… s’il te plaît ? »
Alors qu’elle tenta de se mettre sur ces deux jambes encore engourdies, elle sentit un bras se glisser sous ses genoux et l’autre dans son dos. Sentant une légère pression elle quitta la table en inox.

« Merci… » Dit-elle en rougissant. Elle enfouit sa tête dans le creux que formaient le cou et l’épaule de son sauveur, comme pour éviter de croiser son reflet, trop honteuse de la situation.  Haldäan la porta délicatement jusque à sa couchette, où il l’a déposa doucement. Alors qu’il s’éloignait tranquillement, surement pour la laisser tranquille, elle retenue sa main.

« Tu peux rester si tu veux… s’il te plaît… Je n’ai pas envie d’être seule… »  Elle se décala pour laisser une place sur le matelas, au cas où. Le simple fait qu’il soit dans la même pièce, à ses côtés, lui suffit pour se rassurer et pouvoir fermer les yeux, rejoignant ainsi le pays des limbes. Elle refit le même cauchemar sauf qu’elle se réveilla en sursaut couverte de sueur, du regard elle chercha partout comme pour guetter l’arriver improbable de Cib’. Voyant son compagnon endormi à côté d’elle, elle vint se coller tout contre ce corps encore inconnu, elle put se rendormir.

Quelques heures plus tard


Un grondement sonore provenant de son ventre la fit se réveiller tranquillement, elle prit le temps de s’étirer, en long et en large, Hal était toujours à ses côtés. Remise de ses émotions elle se leva, enjamba le corps tranquille du zeltron et se dirigea vers la cuisine. Elle ouvrit les placard et se fut la plus grande des déception : ils étaient tous vides.
GRrrruummmmmffff… Suppliant « J’ai tellement faim… »  
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Je me réveillais peu après Romy, la place qu’elle avait occupée dans le lit étant encore chaude. Je la retrouvais à la cuisine, affamée et prête à faire son affaire à toute nourriture passant à sa portée. Un bon repas bien copieux mais pris en silence acheva de remettre sur pied la jeune femme, ni elle ni moi n’osions reparler du baiser échangé à l’infirmerie ou de ces heures passées à dormir l’un contre l’autre. Un jour viendrait où nous devrions regarder nos sentiments en face, jusque là nous préférions refermer la porte du placard afin de nous concentrer sur notre mission. Toutefois, j’avais une dernière mise à point à faire auparavant :

Romy, je vais ficher en l’air ces saletés que tu as inhalé. Ces produits sont soit frelatés soit hautement toxiques, cela pourrait te tuer et ce n’est d’ailleurs pas passé loin cette fois-ci.

Cela m’arrivait moi aussi de prendre des épices, mais il s’agissait toujours des produits de haute qualité et avec un droïde médical non loin prêt à intervenir. D’ailleurs, au cours de missions, je préférais avoir recours à la méditation sith pour contenir mes pulsions et éviter de ressentir l’effet de manque. A cet instant, l’ordinateur du bord nous indiqua que nous pouvions atterrir, le croiseur Mon Calamarien venant de nous envoyer l’autorisation de passage.

[Plus tard, ce même jour]

Nous avions installé l’As-de-Pique dans l’un des hangars de l’immense cité flottante où nous nous trouvions désormais. La cité ressemblait à une île alors qu’elle flottait sur un immense océan, élégant mélange entre architecture moderne et nature aquatique. Nous avions appris que la cible de Gurddo se trouvait être le sénateur d’un système secondaire qui avait pour habitude de descendre à l’un des hôtels où de riches touristes pouvaient oublier les tracas de Coruscant. Notre plan consistait à prendre une chambre dans le même hôtel que le sénateur, afin d’être à pied d’œuvre au moment où Gurddo apparaîtrait.

A la réception de l’hôtel, je sortis le grand jeu en me présentant comme « le comte Ciryindar d’Aldeeran, venu se reposer sur votre charmante planète en compagnie de son épouse ». Le titre de comte existait effectivement dans ma famille mais j’aurais eu bien du mal à le détenir vu ma bâtardise. Dédaignant les questions financières -après tout, c’est Durga qui payerait l’addition- je pris l’une des suites les plus luxueuses, ordonnant d’un ton hautain et méprisant que la note soit envoyée sur le compte que le hutt mettait à ma disposition durant mes missions. L’idée de prendre quelques jours de vacances aux frais de mon patron m’amusait beaucoup…


La civilisation, enfin !

L’appartement qui se trouvait mis à notre disposition se trouvait au dernier étage de l’hôtel, et dominait la baie d’amarrage des sous-marins qu’empruntaient les locataires avides de visiter les profondeurs de la planète. Un immense salon, une salle de bain quasiment aussi vaste, une chambre où nous aurions pu tenir conseil et une magnifique terrasse nous offrant la vue imprenable sur l’immensité bleutée. Que demander de plus ? Ah oui : peut être ne pas être traqué par une guilde d’assassins et par un cyborg psychopathe. Mais je ne m’inquiétais pas trop, la qualité de la police sur Mon Calamari obligerait nos ennemis à agir avec moins de brutalité qu’à leur habitude.

Après les sables de Tatooine et les plaines de Dantooine, je retrouvais avec plaisir un confort plus habituel. Le temps était loin des cellules d’adeptes de l’académie de Korriban, travailler pour un seigneur hutt m’avait habitué à un niveau d’exigence élevé. Il ne nous restait plus qu’à effectuer une reconnaissance des lieux, repérer l’appartement de la cible des assassins, puis attendre.
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En fouillant bien dans les placards Romy finit par constituer un repas plutôt copieux pour deux personnes, mais après celui-là il ne restait définitivement plus rien à manger dans le vaisseau.


*Il serait bon de faire des courses quand on aura atterrit sur cet océan ambulant !*


Mangeant dans le silence le plus total elle ne jeta aucun regard à son interlocuteur assit en face d’elle, la situation entre eux était de plus en plus gênante. Il lui avait sauvé deux fois la mise, ils s’étaient embrassés et avaient déjà partagés la même couche, alors qu’ils se connaissent à peine. Les mots d’Hal lui revint en mémoire, même dans les choux elle avait entendu et retenu la moindre particule des phrases qu’il lui avait offertes en guise de réveil. Brusquement son rythme cardiaque s’accéléra, sa respiration se saccada, les signes, elle devait être attentive aux signes, si distinctifs, elle les connaissait bien pourtant. Par deux fois elle les avait déjà croisés, éprouvant son âme et son être au plus profond.


*Oh ! Non ! C’est impossible ! Je ne dois pas… Cela ne signifie rien ! ABSOLUMENT RIEN*


La voix posée d’Haläan brisa sa crise d’angoisse qui pointait le bout de son nez, elle ne pouvait qu’acquiescer à sa proposition, ne pouvant trouver elle-même une autre réponse sereine et cohérente face à sa consommation. Que cherchait-elle au fond dans ces nappes vaporeuses blanchâtres ? Ayant finit elle se leva, nettoya et rangea le repas tremblant légèrement, les prises de consciences récentes l’empêchait d’être tranquille que se soit sur ses sentiments par rapport au zeltron ou sur sa future crise de manque. Suite à l’acceptation d’atterrissage, elle fila dans sa chambre pour préparer ces affaires vestimentaires, sanitaires et militaires. Pour descendre du vaisseau et habiller sa nouvelle identité elle emmena ses plus beaux vêtements, d’ailleurs elle se changeant en enfilant une robe longue : une longue jupe mousseline bleue nuit posée sur ses hanches et un bustier, colle-roulé en cuir teint doré, dégageant ses côtes sous sa poitrine et descendant en pointe jusqu’à sa jupe. Son dos était très dénudé, hors mis son cou et ses omoplates habillés du cuir découpé de manière arrondi. Un voile bleu, lui aussi attaché au cuir et à des bracelets à ses poignets protégeait ses marques du regard des inconnus. Elle ajouta à sa jupe de jolies décorations de perles et deux grands bracelets métalliques au niveau de ses biceps, ce qui permit de cacher son pansement franchement refait. Elle se coiffa en chiffon, agrémentant ses cheveux blonds de perles bleus nuits et blanches, laissant des mèches de chaque coté de son visage. Elle se maquilla en utilisant un rouge à lèvre carmin, du mascara et d’ombre à paupières charbonneux. Pour terminer elle enfila une paire d’escarpins argentés que l’on devinait seulement quand elle marchait.


Plus tard ce même jour



RedRorch laissa Hal mener la danse cela semblait le satisfaire et il semblait très à l’aise avec son rôle de « Comte Ciryindar d’Aldeeran ». Silencieuse elle observait absolument tout ce qui l’entourait, le paysage, l’architecture, les habitants, la sécurité des lieux…Rien n’échappait à son œil dont tout paraissait différent et troublant, même pas le prix ahurissant de la suite qu’avait choisit son partenaire.


*Je ne suis pas sûre que le Hutt apprécie ce choix de logement….mais bon tant pis après tout se sont leurs histoires, pas les miennes.*


L’appartement se trouvant au dernier étage, la vue était dégagée sur cette immense étendue d’eau, cela émerveillait la jeune femme dont le regard brillait. Alors que son comparse suivait le quarrens qui faisait la visite du logement pour s’assurer qu’ils ne manqueraient de rien, elle se dirigea vers la grande baie vitrée donnant sur une immense terrasse. Elle ouvrit les portes, une brise marine balaya son visage, dégageant ses cheveux, par l’odeur d’iode pénétrant dans ses poumons elle eut l’impression qu’elle s’infiltrait partout dans son organisme, provoquant un nettoyage de printemps. Elle avança jusqu’à la balustrade, en contre bas les toits de la Basse-Ville qui fourmillait de la population autochtone afférée à des tâches quotidiennes comme le marché, le retour de pêche… Au bord de l’eau se côtoyait des bateaux de pêches, de touristes et le port de sous-marins touristiques. Sentant les rayons du soleil sur sa peau, bercé par le brouhaha rassurant de vie paisible, elle ferma les yeux et laissa quelques instants son esprit vogué dans son imaginaire.


Jamais la jeune femme n’avait eut l’accès à autant de luxe, en particulier dans ces logement, travaillant à son compte elle avait toujours put compter que sur des appartements standards. Aucune de ses missions ne l’avait amené sur cette planète bleue, prise de nostalgie elle repensa à sa mère et plus généralement à Tatooine suffoquant à la sécheresse et à la chaleur.


*Ici il y a de l’eau pour tous habitants de Tatooine et de Mon calamari si chacun d’eux pouvaient se douter de l’existence de l’autre… le monde serait surement plus agréable ! *


Red sentit une larme couler sur sa joue rafraichit par l’air, sa jupe légère flottait délicatement au vent, sa chevelure brillait sous les rayons de l’astre solaire, sa peau porcelaine se caramélisait lentement, toute sa silhouette se découpait parfaitement sur le fond bleuté de l’océan. Son égarement fut stoppé par la sensation d’un ombre dans son dos qui l’observait depuis la porte fenêtre, que se disait-il en la regardant ? Que pensait-il ? Que lui voulait-il au fond ?


*Je ne dois pas retomber dans ces travers, cependant personne ne m’a interdit de m’amuser un peu ! En plus, il n’a pas l’air indifférent à mon charme et c’est un beau parti ! Ce n’est que pour une mission alors aucune importance, aucun attachement ! Quand on a finit je le dépose sur Tatooine et je rends ma vie ! Tout le monde sera content et je n’aurais pas perdu mon temps !* Un sourire charmeur se dessina sur ses lèvres mais on devinait un faux accord pourtant.


« Que regardes-tu ainsi ? » Sa voix était suave, presque aguicheuse, jamais encore elle n’avait utilisé ce ton avec Hal.


*Juste de l’amusement, justement de l’amusement juste de l’amusement*
se répétait-elle en boucle, s’auto persuader.




Ps : Le lien pour illustrer la tenue qu'elle porte car je ne suis pas sure que c'est très clair
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Face à l’océan, le soleil couchant donnant des reflets mordorés à sa peau, Romy était vraiment superbe. Il ne restait plus rien de la droguée un peu hagarde rencontrée sur Tatooine, l’excitation de la chasse et l’approche du danger semblant lui donner une nouvelle énergie. Et maintenant, me demandais-je ? Avais-je envie de sauter le pas ? Oui bien entendu, et la voix aguicheuse avec laquelle elle me demanda ce que je regardais semblait démontrer que nous nous trouvions sur la même longueur d’onde.

Une superbe jeune femme qui ne me laisse pas indifférent.

Je m’approchais et la bloquais contre le balcon, mon sourire enjôleur renforcé par les phéromones de séduction que je dégageais. Nos corps se frôlaient, nos souffles se mêlaient, et sur ce balcon nous aurions pu nous croire seul au monde, flottant au-dessus d’un immense océan dont les limites n’attendaient que notre curiosité. Au fond du regard de Romy je lus de l’amusement, un jeu de séduction dans lequel elle entrait et où je comptais bien la suivre. De même que les animaux entament des parades nuptiales, les humains (et les zeltrons) cherchent à faire monter le désir avant de l’assouvir. La chasse est aussi amusante parfois que la capture, cette fois je ne pensais même pas aux traques menées par Gurddo ou ses sbires.

Mais le travail avant tout, n’est-ce pas ? Il y a un bal ce soir à l’hôtel, et notre sénateur y sera. Allons-y, nous pourrons le voir de plus près et faire connaissance.

Faisant demi-tour, je mis le cap sur notre chambre afin de me faire beau, ce qui était un pléonasme dans mon cas. Non ?

Bref…

Romy se trouvait déjà dans une tenue adaptée pour un bal, aussi je lui recommandais de la garder, ce qu’elle n’accepta qu’après une longue discussion où je dus la rassurer à maintes reprises sur le fait qu’elle était ravissante. Quant à moi j’optais de jouer la sobriété militaire : veste anthracite à parements dorées, chemise en flanelle à jabot, pantalon gris taupe et bottes de cavalerie, cape de velours noir finement brodée des armes de ma famille. La tenue parfaite d’un aristocrate dont les activités peuvent aller des salons de la haute société aux champs de bataille. Bras-dessus bras-dessous comme il se doit pour des « époux », nous descendîmes dans le grand hall de l’hôtel où les invités au bal arrivaient déjà.

Auprès des seigneurs hutts ou des diplomates avec qui il m’arrivait de travailler, j’avais pris l’habitude de telles réceptions fastueuses où l’on parlait beaucoup pour ne rien dire et où être vu comptait nettement plus que voir. Pas pour nous évidemment, car l’important en ce qui nous concernait restait notre mission. Voyant que l’ambassadeur se trouvait sur la piste de danse, je déposais un galant baisemain sur les doigts de Romy avant de lui demander :


Chérie, m’accorderez-vous cette danse ?

Fort heureusement, la danse en vogue ces temps-ci dans les milieux aristocratiques n’était pas trop difficiles pour les dames car les cavaliers devaient mener la quasi-totalité du temps. Ayant discrètement murmuré à Romy de suivre mes mouvements, je la guidais sur la piste au milieu d’une foule de plusieurs centaines de personnes qui tournoyaient gaiement et nous commençâmes à danser.

Un deux trois, un deux trois, un deux… une deux trois, un deux trois, un deux…

Bien que sûrement plus habituée aux pistes de boites qu’aux salons, Romy s’en sortait bien et suivit le rythme sans trop de difficultés. Manœuvrant habilement, je nous approchais du sénateur qui dansais avec une noble dont la robe quasi-transparente révélait tout et bien plus encore. Si nous n’avions pas eu tant de soucis en tête, j’aurais pu m’abandonner au bonheur de virevolter ainsi avec dans mes bras une aussi jolie jeune femme, dont le regard rayonnait de nouveau.


Tu es absolument divine.

Le rythme de la musique se ralentit, moment dont je savais qu’il préparait un changement au sein des couples de danseurs. Sans lâcher des yeux notre cible, je murmurais à l’oreille de Romy :

Attention, on change de partenaires. Voici le sénateur, profites-en !

Un deux trois, top ! Je nous avais placé pour que le changement de partenaires se passe pile au moment où le sénateur arrivait à notre hauteur. Romy se retrouva donc avec lui tandis que j’héritais de la noble dévergondée.
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Romy, qui faisait à présent face à la porte, sentit une légère compression de sa personne contre la palissade, le corps du zeltron  venait de la coincer à sa plus grande satisfaction. Elle devinait que son souffle se mélangeait de nouveau au sien, elle perçu  leur peau se frôler, un frisson la parcouru, elle plongea son regard dans le sien peut-être pour s’y perdre ou pour découvrir s’il souhaitait jouer. Elle sentit ces muscles masculins rassurant se soulever à l’inspiration et se relâcher à l’expiration. Il y avait quelque chose de romantique mais surtout de dramatique dans cette scène. Son esprit divagua un instant, elle vit ses mains rejoindre le visage du zeltron et attirer ces lèvres vers les siennes pour un baiser langoureux. Elle pressentit ses jambes enlacés ces hanches pour le maintenir à porter de son souffle. Elle visualisa le début d’une valse endiablée débutant sur ce balcon et se terminer dans les draps soyeux d’une suite de luxe. Mais sa vision s’arrêta là car il n’en était rien, Hal était un gentleman, qui agissait parfaitement, en s’éloignant de cette étreinte. Il lui annonça que ce soir même, l’hôtel organisait un bal en l’honneur du sénateur et que la crème de la crème serait présente.

*Mais attend on est la crème de la crème non !?* son cœur s’emballa *Je n’ai rien à me mettre pour un tel évènement !*

Après de longues négociations Romy accepta l’idée que sa tenue était parfaitement appropriée pour un tel évènement. Elle laissa donc son partenaire rejoindre la chambre pour se changer, elle en profita pour rafraichir son maquillage.

*Je dois avoir confiance en lui, il a beaucoup plus l’habitude de ces lieux que moi. Il a l’air d’avoir été élevé dans un milieu plutôt friand de ces rendez-vous. Aller courage ma belle !*

La porte de la chambre s’ouvrit sur un Haldäan particulièrement élégant, sophistiqué. Il s’avança vers la jeune femme lui proposant son bras et ils descendirent à la réception. Dans le hall circulait une foule de personnes hétérogènes, toutes habillés de leurs plus beaux atouts. Red se sentit un peu mal à l’aise dans ce décor d’opulence outrancière, elle ne se sentait pas à la hauteur de son voisinage, heureusement que son partenaire débordait d’assurance. Ils suivirent le flot qui le conduisit dans la salle de réception, qui se trouvait être une des vérandas du bâtiment. Au plafond de verre d’énormes lustres éclairaient la pièce d’une lumière chaude et tamisée, chacun étaient reliés par une guirlande de plantes communes à la planète. Au fond, sur une petite estrade un groupe de musiques jouait des valses, au centre la piste de danse sur laquelle des centaines de couples virevoltaient déjà. Le long du mur de gauche des tables aux nappes banches nacrées servaient de buffets à mets variés, à une des extrémités un bar servait des boissons en tout genre, de part et d’autres des tables hautes permettaient de reprendre son souffle, ses esprits, d’observer les convives entre autre chose. La paroi de droite quand à elle proposait des ouvertures sur un immense balcon, donnant sur la mer. Les compositions florales y répandaient une odeur fraîche et sucrée.

Les yeux de la jeune femme s’étaient illuminés d’une flamme innocente, jamais depuis sa plus tendre enfance elle n’aurait imaginé pouvoir assister à ce style de fête, elle fille d’esclave de la bordure extérieure. Elle ne put qu’acquiescer à la proposition de son comparse qui manifestement ne s’encombrait pas  d’effarement face à la situation. Aucun doute ils ne venaient pas du même monde ! RedRorch se contenta de suivre les conseils et les mouvements de son cavalier  qui maîtrisait l’art de la danse sans aucun doute. Ils tournoyaient parmi les invités, les volants des jupes s’effleuraient, les capes se croisaient avec habilités. Se concentrant sur son partenaire, pour éviter d’éventuels vertiges, elle crut percevoir une étincelle dans ce regard ténébreux.

« Merci… Tu n’es pas mal non plus. » Il se rapprocha de son oreille pour lui murmurer qu’ils devaient changer de partenaire, mais pas n’importe qui, le sénateur en personne. Un peu perplexe elle se laissa passer d’une main à une autre le temps que le rythme ralenti n’accélère de nouveau.

Face à elle le visage d’un Quarrens souriant, vêtue très soigneusement : des bottes cavalières noires cirées, un pantalon ajusté vert foncé, une tunique verte forêt, un sous pull col roulé large vert foncé, une ceinture d’ornement aux métaux précieux pour resserrer la taille et une cape ouverte aux manches longues verte profond, un liseré brodé amenait la touche bourgeoise supplémentaire. Au final son nouveau partenaire de danse avait une allure très raffinée, il lui sembla néanmoins qu’il était plus âgé que Haldäan et légèrement bedonnant aussi. Aussi disciplinée que sage Rom suivit les mouvements de son guide qui s’empressa de lui faire la conversation :

« Bonsoir Mademoiselle. Je suis particulièrement ravi d’avoir à mon bras une aussi jolie créature. Entre nous je me donne comme mission, à chacune de ces soirée, de danser avec les plus belles invitées. Et vous en faites partie ma chère. » Son ton était jovial.

« Cela doit être un jeu amusant, en effet, surtout lors de ces soirées très conventionnelles ou chacun et chacune cherche votre approbation. » Elle prit son ton enjôleur.

« Ahhhahha ! Oui mais n’est-ce pas le rôle des invités ? N’est-ce pas votre objectif à vous aussi ? »

« Probablement sénateur."

«  Bon ! Et puis-je m'enquérir de connaître votre nom ma chère car je ne vous ai jamais auparavant ? Et sachez que j'aime vanter mon excellente mémoire concernant les femmes ! » C’était une personnalité joyeuse.

« Effectivement votre mémoire est infaillible sénateur, nous nous sommes jamais rencontrés. Je me nomme Romy Ciryindar d'Aldeeran, je suis en visite sur votre merveilleuse planète.»

« Humm vraiment ? C'est étonnant je connais pourtant cette famille et j'ignorais votre existence au sein de celle-ci ! Aurais-je louper une cérémonie ?  »  

« Pardonnez moi j'ai du mal m'exprimer, je viens de la rejoindre très récemment. Je vous présente mes excuses. »

« Continuer de sourire et accordez moi la prochaine danse et nous serons quite, ma chère. »

« Avec grand plaisir sénateur. »

« Hum... Vous êtes donc nouvelle dans cette famille... C'est une famille... Disons... très intéressante ! Ahahaha ! »

« "Surprenante" a été le premier mot qui m'est venu, je dois bien l'avouer. »

« Ahahahaha ! Oui c'est un mot tout aussi approprié pour les définir ! Je dois vous confier que je vous aime bien mademoiselle... Madame la comtesse. » Son ton était toujours aussi joyeux

« Merci de votre franchise sénateur. Mais je ne suis pas non plus en reste de votre compagnie.» Elle prit un ton modeste.

« Incroyable, je passe vraiment une excellente soirée, surtout avec la plus sublime créature de la galaxie. J'aimerais beaucoup vous revoir vous et votre mari, bien entendu ! Ahahaha !! Combien de temps restez-vous sur Mon Calamari ? »

«  Je ne sais pas, j’accompagne mon futur mari, qui prend quelques jours de vacances sur cette magnifique planète. » Elle prit le ton le plus naturel possible malgré l’originalité de cette phrase.

« Oh !! Vous n'êtes pas encore mariés !? Quel chance pour moi !! Ahahaha !! Mais Où se trouve le chanceux ? »

La jeune femme chercha du regard le zeltron qu’elle retrouva appuyé au bar, elle fit un signe discret à son partenaire de danse pour lui indiquer. Par chance la musique ralentissait de nouveau, le sénateur l’entraîna vers le jeune homme qui venait de recevoir son verre.

« Monsieur ? Je vous rends votre précieuse femme. » Remerciant d’un clignement de tête gracieux et soumis envers le sénateur, elle récupéra le bras d’Hal.

« Votre charmante promise m’a parlé de votre intérêt pour cette planète ! Ahahah ! Et sa compagnie est véritablement délicieuse ! Je vous propose donc un déjeuner dans mes quartiers. Qu’en dites-vous ? »

« Sa serait parfait, n’est ce pas chéri !? Quand ce déjeuner peut avoir lieu sénateur ? »

« Vous recevrez une invitation demain. » Déposant un baiser délicat sur la main libre de Romy, le sénateur s’éloigna, en adressant un clin d’œil à peine voilé, pour rejoindre la piste de danse.

« Bon c’est déjà ça ! Il va nous falloir un plan d’attaque impeccable pour qu'on se le garde dans la poche et qu'on ne provoque pas un incident diplomatique.»   Romy comprit que Hal l'observait bizarrement "Quoi ? Qu'est-ce qu'il y a ?" 

Rom fit signe au barman qui lui servit sans attendre un verre, la soirée paraissait prometteuse en de nombreux points…
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Lorsque la danse se termina, je laissais ma partenaire entre les bras d’un jeune twil’ek qui l’emmena à l’écart pour sans doute lui proposer une « danse de chambre », et je me rendis au buffet où Romy et le sénateur nous retrouvèrent. J’étais satisfais, car nous avions réussit à prendre contact avec la future cible de Gurddo. Nous allions désormais devoir faire prospérer cette amitié pour être surs de nous trouver à proximité lorsque le rodien montrerait le bout de son museau… et alors paf ! Le chasseur entre nos mains, nous pourrions lui arracher des informations sur Cyb’ et sur le mystérieux commanditaire qui avait payé pour notre élimination.

Est-ce la satisfaction de voir le plan se dérouler comme prévu, la présence de Romy ou l’ambiance délurée de la soirée, mais je dois confesser que je bus plus que de raison durant le reste de la soirée. Les organisateurs avaient vu les choses en grand, et une collection des liqueurs les plus rares de la galaxie défila dans mon verre alors qu’un brouillard éthylique commença à recouvrir mon champ de vision. Lorsque Romy me raccompagna jusqu’à l’ascenseur, je titubais tout en fredonnant une chanson paillarde des plus osées ! Si Durga m’avait vu à cet instant, il n’aurait pas reconnu le mercenaire stoïque qui lui servait de premier lieutenant.


J’crois qu’j’suis bourré, marmonnais-je en hoquetant.

L’ascenseur nous amena à notre étage. A chaque pas mon estomac commença à m’envoyer des signaux inquiétants de mécontentement. Lorsque la porte de notre suite s’ouvrit, le cerveau avait analysé l’ensemble des informations pour en arriver à une conclusion fatidique :


Veux vomir…

Je fonçais comme un chasseur stellaire jusqu’aux toilettes, relevait la cuvette et dégobillait bruyamment en renvoyant la moitié des petits fours avalés durant le buffet.

BBBLLLLEEEUUUAAARRRGGGHHHH !

(délicieux, n’est-ce pas ? Admettez-le, cher lecteur, je suis un grand poète devant l’éternel!)

Livide et taraudé de maux de têtes, je ressortis des toilettes pour croiser le regard mi-amusé mi-sévère de Romy. Et en plus elle se moquait de mon triste sort ? Cruelle, va ! Ce sont bien les femmes de se moquer ainsi de leurs maris lorsqu’ils abusent un peu de la dive bouteille. Un peu… beaucoup je l’admets.

Excuse-moi, je vais sur la terrasse pour me remettre d’aplomb.

Ôtant ma tunique, je sortis sur le balcon, savourant le souffle frais de l’air nocturne sur ma peau. M’asseyant en tailleur face à l’océan, je fis le vide en moi pour me concentrer sur des émotions violentes issues de vieux souvenirs, parfois de plus récents. D’antiques haines recuites revinrent en ma mémoire, mêlées à la peur ressentie dans l’entrepôt de Tatooine lorsque j’avais craint que Romy ne m’abandonne. Ces sentiments délétères, je ne les refusais mais je m’y plongeais avec ardeur, cherchant à pénétrer toujours plus profondément dans ce torrent de pensées furieuses.

« Tu es le plus fort, domines-les », les enseignements de mes maîtres siths me guidaient alors que je tordais mentalement ces sentiments de colère et de peur pour en extraire leur puissance qui alimenterait le côté obscur de mon être. Ces émotions peuvent terriblement nuire à leur porteur si celui-ci n’a pas la volonté suffisante pour les maîtriser, mais pour celui qui sait comment leur arracher leur suc afin de s’en nourrir, elles deviennent une centrale d’énergie redoutable. Les miasmes de l’alcool furent balayées par la haine que je venais de forger telle une épée et j’émergeais du maelström d’émotions comme un homme neuf, renouvelé.

Revenu à la réalité, je me redressais sans tituber. De nouveau mes pensées se trouvaient claires.


Ça va mieux...
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Romy passa le reste de la soirée à voyagé entre le buffet et la piste de danse en gardant un œil sur Haldäan qui semblait être friand des boissons alcoolisées. Alors que la nuit allait prendre fin dans les prochaines heures, la foule avait diminué significativement, elle décida qu’il était temps pour elle de rejoindre sa couche. Elle se rendit compte que ce constat était valable aussi pour son partenaire qui présentait tous les symptômes de l’about d’alcool or le sénateur était toujours présent, à virevolter. Elle passa son bras sous ce lui de son comparse et l’entraîna difficilement vers l’ascenseur, elle ne sut quoi lui répondre tellement cela paraissait évident.


*Bourré !? A peine ! Je ne sais pas ce qui te fait penser ça !! Vraiment !* ton sarcastique.


En entrant dans leur suite, l’homme se détacha d’elle pour se précipiter vers la salle de bain, dans laquelle il s’enferma pendant de longues minutes. Elle en profita pour se rapprocher des fenêtres et admirer l’étendu d’eau sombre, tendit qu’un peu plus tôt dans la journée cette vision lui réchauffait l’âme, cette fois-ci elle se sentait presque mal à l’aise, incapable de voir quelles créatures mortelles veillées. La porte de la salle d’eau s’ouvrit sur le zeltron qui tirait une sale tête, elle lui jeta un regard amusé et sévère, car son comportement imprudent aurait put avoir de fâcheux impacts sur leur relation avec le sénateur. Il s’excusa et rejoignit la terrasse, où il retira sa tunique laissant apparaître son torse et son dos et il s’assit en tailleur pour se plonger dans une méditation. Rom sourit et le laissa tranquille pour se diriger vers la chambre.


Red retira son ensemble qui commençait à être inconfortable, la sensation de nudité lui tira un soupir de soulagement, elle s’étira de toute sa longueur, se massa la nuque. La lune projetait sa lumière blanchâtre sur son corps porcelaine, découpant ainsi sa silhouette, elle se dirigea vers la salle de bain où elle prit le temps de se décoiffer et de se démaquiller. La toilette terminée elle retourna dans la chambre et fouilla dans ses affaires, restés dans son sac de voyage. Elle choisi un short court léger noir et une t-shirt presque transparent en tafetas abricot, mais avant cela elle attrapa une brassière. Elle jeta un regard discret par se fenêtre en direction de la terrasse Hal méditait toujours, elle s’observa un instant et quitta la chambre.


Aussi silencieuse qu’un chat, elle s’approcha du zeltron, dos à la porte face à l’océan. RedRorch s’appuya contre l’encadrement de la porte, contemplant sa « proie », puis elle avança jusqu’à lui. Elle s’accroupi derrière lui et examina les marques de ce dos.

*Elles sont semblables aux miennes…. Serait-ce possible ? A-t-il connu le fouet ? Est-ce les siths ? Sommes nous si différents ? *


Elle frôla à peine de son dos les marques suivant les lignes du doigt comme pour lire les lignes de la main. A genoux elle contourna son compagnon et vint s’installer à quelques centimètre face à lui, utilisant son index elle balaya les balafres qui se dessinait sur ce torse, respirant lentement. La lumière de l’astre lunaire déclinait légèrement ce qui ne lui empêchait pas de projeter ses rayons sur leur deux corps qui se faisaient face, à cause de l’ombre qu’elle jetait, la moitié du visage d’Haldäan était assombrit, mais le reste lui, était détaillé au couteau lunaire. Elle fit glisser ses doigts le long de la nuque dégagée, la mâchoire virile, les lèvres attirantes, le tatouage et finit sur une cicatrice.
Son regard autrefois dure et joueuse avait laissé place à un regard doux et indulgent, elle ne pouvait le nier cet homme avait quelque chose qui ne l’a laissait pas indifférente. Cependant, elle devait lutter pour ne pas craquer, elle devait juste le considérer comme un amusement. Alors qu’elle essayait de se convaincre, Hal revenait à ces esprits marmonnant quelques mots, elle voulut se dégager pour ne laisser aucune ambigüité sur la raison de sa présence, mais quelque chose l’empêcha….

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La transe de méditation sith constitue un état très particulier, dans lequel vous vous retrouverez tellement concentré sur vos pensées que seul un danger imminent peut vous en arracher. Sinon, vous êtes totalement opaque au reste du monde, au point qu’une farandole hippopotames rose en tutus venant danser la java devant vous ne déclencherait aucune réaction. Ce n’est qu’au moment où vous en sortez que les signaux optiques de vos yeux sont de nouveau traités par votre cerveau. Et plus la transe se révèle profonde, plus vous êtes sourd au monde extérieur. Lorsque j’émergeais, la première chose que je vis fut le visage concentré de Romy. La seconde fut sa tenue, qu’on pouvait qualifier de « légère » ou de « sexy », ce dernier qualificatif obtenant mon adhésion.

Tu t’es mise en tenue de sport ? Un peu d’exercice te tenterait-il ?

Assentiment de ma partenaire.

Un peu de lutte, qu’en dis-tu ? Et je n’utiliserai pas la Force pour ne pas m’avantager.

Nouvel assentiment, avec en plus un sourire amusé.

Quittant le balcon, nous nous rendîmes dans une pièce aménagée en salle d’exercice, avec des tapis d’entraînement au sol et divers agrès installés le long des murs. J’avais fais un passage par la chambre pour ôter mon pantalon, plus adapté au bal qu’au combat, et mettre à la place un short qui me descendait jusqu’au dessus des genoux. Me plaçant face à ma partenaire, je fis quelques étirement pour me dénouer les muscles, l’engourdissement pouvant constituer un effet secondaire des transes. Nous allions combattre pieds nus, ce qui nous donnerait de bons appuis sans risque de déraper et de se blesser aux tendons.


Tu devrais ôter ton t-shirt, ça évitera que je l’agrippe et le déchire par erreur.

Encore un sourire amusé… décidément, Romy semblait avoir une idée en tête ! Sans mot dire, elle fit glisser le vêtement par dessus sa tête et le déposa sur le dossier d’une chaise.

Prête ?

Dès que Romy acquiesça, je projetais ma main vers son visage, sachant qu’elle la déviera aisément. Mais il ne s’agissait que d’une feinte, la véritable attaque venant de mon second bras qui se glissa sous le sien pour le verrouiller. Prenant appui sur mes jambes, je fis tournoyer Romy par dessus ma hanche afin de la projeter au sol. La manœuvre échoua, la jeune femme roulant sur elle-même et se redressant dans la foulée avec agilité. Bien joué ! Nous échangeâmes prudemment quelques coups, moins pour nous blesser que pour tenter de placer une prise en passant sous la garde de l’adversaire. J’écopais malgré tout d’une bonne taloche dans les côtes, Romy d’un coup de tibia sur la cuisse. Bien entendu, lors d’un combat réel, nous aurions l’un comme l’autre visé des parties plus vitales comme la gorge, ce qui n’était pas envisageable dans un entraînement amical.

La jeune femme était douée, et l’interdiction que j’avais d’utiliser la Force me limitait. De tels combats amenaient de grandes dépenses d’énergie et ne pouvait se prolonger. Nous commencions tout les deux à être en sueur, des gouttes coulant sur nos visages et nos corps. Le premier à partir à la faute le payerait cash ! Avisant une faille, je fis brutalement un écart et attrapais Romy par la taille pour me jeter au sol avec elle. En temps ordinaire, j’aurais utilisé une poussée de Force pour déstabiliser l’adversaire, ce que je ne fis pas cette fois-là.

Ce fut mon erreur, car au lieu de tomber en arrière, mon adversaire pivota sur elle-même pour ne pas encaisser toute la puissance de ma charge. Un croc-en jambe et une poussée sur la hanche me firent valser en l’air et j’atterris lourdement sur le dos, le souffle coupé. Me sautant dessus avant que je n’ai eu le temps de me relever, Romy m’agrippa les poignets et me les plaqua fermement au-dessus de la tête.

J’étais vaincu…

Le silence revint dans la salle d’entraînement. Allongé sur le dos, les poignets immobilisés, je regardais Romy dans les yeux, nos visages ne se trouvant séparés que de quelques centimètres. Je sentais le corps chaud de la jeune femme près du mien, du coin de l’œil je voyais sa poitrine s’abaisser et se rabaisser sous le coup d’une respiration accélérée.

Etais-je réellement déçu d’être vaincu ? Je ne le jurerais pas.
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La proposition d’Haldäan perturba un moment la jeune femme, elle qui venait de parcourir du bout du doigt le corps à moitié dénudé de son interlocuteur, le rouge lui monta aux joues. De plus, la remarque sur son changement de tenue n’était absolument pas fondé sur son souhait de pratiqué du sport, mais sur le seul fait qu’elle venait de passé une journée entière dans une robe, ainsi le confort de cette tenue la ravissait au plus haut point. Finalement, la proposition de participé à une activité physique en duo ne pouvait lui faire que le plus grand bien. Elle s’attendait à un sport d’armes et non à mains nues, mais quoi de plus sexy et prometteur que de la lutte. Les corps plus proches que jamais, les peaux qui s’effleurent et se rencontrent, les gouttes de sueurs qui perlent et coulent le long des courbes naturelles, les souffles courts qui se mêlent. Un réel paradis !


Ils se levèrent et quittèrent le balcon pour rejoindre l’intérieur, le zeltron se dirigea vers la chambre surement pour se changer à son tour, les tenues de bals sont peu appropriées pour le combat. Quand à elle, elle se dirigea vers la pièce molletonnée prévu à l’acte sportif, des agrès décoraient les murs quand au sol il s’agissait de tapis de très bonne qualité. Il y avait dans cet espace une odeur légère de poussières et de sueur, un savoureux mélange qui l’émue. Déjà pieds nus elle s’engagea sur les tapis, elle s’étira les articulations enchaînant rotations, pliés et assouplissements. Peu de temps après apparut Hal, qui avait troqué son élégance pour un short long et son éternel torse, plutôt agréable à regarder. A son tour il s’étira, puis lui proposa de retirer son T-shirt de peur de lui abîmer, elle sourit très amusé, cependant il lui avait coûté les yeux de la tête donc elle s’exécuta. Et le challenge de résistance au désir était décuplé, plus de chair était à découvert plus cela devenait sensuel. Elle se doutait que ce combat ne serait pas simplement un entraînement mais également une parade amoureuse.


L’un en face de l’autre, s’assurant que les deux participants étaient prêt à combattre la danse entichée débuta, RedRorch devait le reconnaître son partenaire avait de la technique et de la pratique c’était indéniable, mais se doutait-il qu’elle en avait tout autant que lui ? Probablement pas ! Son corps embrassé d’un feu de compétition, de jeux et de gagne se mouvait avec une telle aisance c’était incorrect, néanmoins le zeltron réussi à lui asséner quelques coups bien placés. Que le meilleur gagne !


La dernière tentative d’Hal la surprit, elle devait l’avouer mais il en fallait bien plus pour la déstabiliser, elle para avec adresse afin de l’immobilisé. L’un au dessus de l’autre, la sueur perlant, les souffles courts s’entremêlant, leurs visages dérisoirement proches. Une étincelle, un signe et les deux corps pouvaient s’enflammer par passion mais l’esprit de compétition de Red n’était pas encore suffisamment rassasié. Plongeant son regard dans celui de son compagnon, le silence ambiant, la lune qui éclairait la pièce tout y était, elle observa les lèvres d’Hal et comme s’il lisait dans ses pensées il les rapprocha lentement.


A quelques instants prêts la jeune femme porta un coup de coude dans la rate de son partenaire qui eut temporairement le souffle coupé.


« Pour qui m’avait prit chéri, je n’embrasse jamais à la première chute. Debout ! Et montrer moi que vous êtes un homme, darling ! Mes baisers se méritent » Murmura-t-elle amusé à son oreille.


La jeune femme se releva avec adresse et présenta sa main à son comparse qui l’a saisi pour se relever. Elle se mit en garde et attendit que son adversaire soit de nouveau enclin au combat. Elle attaqua en premier cette fois, de nouveaux des coups furent échangés quand elle se retrouva à genoux après un choc plus appuyé que les derniers, rien de bien méchant, elle vit une ouverture dans laquelle elle s’empressa de s’insinuer. Elle glissa jusqu’aux jambes d’Hal, balaya avec son bras à la hauteur des genoux, le zelton se retrouva à plat dos. Dans sa chute Rom eu la rapidité de se placer afin de facilité son assaut final, elle sauta sur le corps à peine atterrit, enroula ses jambes autour des siennes, passa son bras gauche sous la nuque de jeune homme et son avant-bras droit en appui sur la trachée elle serra légèrement mais efficacement.


« Encore perdu ! Ce n’est pas bon de trop boire avant un combat, n’est ce pas !? » Elle dénoua la prise et se retrouva à califourchon sur le mercenaire qui semblait chercher quelque peu son souffle. Leur corps goutait à présent, tous deux étaient essoufflés.


Romy dévisagea Haldäan, elle parcouru du regard son torse qui se soulevait et redescendait, ses bras qu’elle avait trouvé protecteur il y a peu, la douceur de sa peau, la chaleur de son souffle dans le creux de son cou. Elle prit conscience de la situation, de l’occasion qui se présentait et comme une intuition violente une flamme animale s’empara d’elle. Elle fit glisser ses doigts fins le long du son torse, elle entrecroisa ses doigts sous son cou et lui fit une petite pression pour qu’il comprenne qu’elle souhaitait qu’il se redresse. Assit l’un sur l’autre, elle caressa son visage comme lorsqu’il méditait, mais cette fois elle brossa ses cheveux et l’attira à elle. Leurs lèvres se rencontrèrent pour la seconde fois….

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Taquine, Romy refusa le baiser en me rappelant à l’ordre d’une petite manchette en plein ventre. Se relevant, elle m’incita a recommencer le combat pour un second round. Ma partenaire attaqua cette fois-ci avec plus d’agressivité, cherchant moins à esquiver mes coups qu’à me remettre à terre. Elle y arriva d’ailleurs au bout de quelques minutes, me plaquant de nouveau au sol, son avant-bras bloqué sur ma gorge qu’elle aura broyée s’il s’était agi d’un véritable ennemi. Au niveau du moral, je me retrouvais plutôt humilié, le combat ayant été à sens unique.

Première leçon, dis-je en faisant contre mauvaise fortune bon cœur. Sans la Force, un jedi ou un sith est particulièrement vulnérable.

La leçon valait d’ailleurs pour elle comme pour moi. Jusque-là, je n’avais jamais cherché à combattre sans utiliser mon don, et la raclée que je venais de prendre prouvait également ma dépendance à la Force. Durant mon apprentissage sur Korriban, j’avais appris qu’il était possible, pour certains des plus grands maîtres, de couper quelqu’un de la Force. De tels châtiments avaient eu lieu dans l’ordre jedi en de très rares occasions et pour des cas aussi dramatiques que celui d’Ulic Qel-Droma près d’un demi-millénaire plus tôt. Je comprenais désormais à quel point ce châtiment pouvait être terrible !

Se redressant, Romy s’installa sur mes cuisses et me jeta un regard de braise. La sueur collait sa brassière sur son corps, ce qui vu ma position me donnait un aperçu de sa poitrine des plus intéressants. M’incitant par un geste non équivoque à me redresser, elle posa ses lèvres sur les miennes, m’accordant ce baiser refusé quelques minutes plus tôt. Depuis plusieurs jours nous nous tournions autour l’un de l’autre, sentant monter un désir de plus en plus malaisé à contrôler et qui désormais refuserait de réintégrer les digues de la décence.

Suave, délicat, tendre, le baiser dura de longues secondes… nos lèvres s’éloignèrent un peu, comme hésitantes et n’osant continuer, avant de se rejoindre à nouveau dans une envie fusionnelle. Enlaçant Romy, je me lovais contre elle, contre ce corps chaud et encore humide de l’effort qu’il venait de produire. Mes lèvres abandonnèrent les siennes pour partir à la découverte de son visage et de son cou. Nous ne prononcions pas un mot, les gestes et les caresses seules pouvant exprimer nos sentiments en cet instant.

Lentement, je me redressais et guidais Romy vers la chambre. Le trajet n’était pas long en distance mais il fut interrompu par de nombreux baisers, durant lequel nous tanguions vers notre destination sans trop nous en préoccuper. L’attente de passer à la suite était insoutenable et délicieuse à la fois, ni Romy ni moi ne souhaitions brusquer les choses en détruisant la magie qui baignait les lieux. Les lumières de la chambre n’étaient pas allumées, mais une brillante clarté lunaire permettait d’y voir assez efficacement tandis que par la fenêtre ouverte nous entendions le sourd grondement des vagues venant se fracasser contre les massifs soutènements de la cité maritime.
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Sucré, douce, chaude et réconfortante voilà ce que Romy pouvait dire que cette échange passionnée avec les lèvres de Hal. Elle sentit l’étreinte de son partenaire amener en elle une tension ardente, leur chaleur se confondait, son corps s’embrasa de nouveau d’un désir qu’elle avait oublié. Sous les baisers voyageurs de son partenaire elle cambrait la silhouette, elle en profita aussi pour lui balayer le dos suant, frôlant anarchiquement ces cicatrices, elle passait ses doigts dans ces cheveux cendres.


Rom suivit le mouvement du corps d’Haldäan qui se relevait, le trajet jusqu’à la chambre fut d’une éternité charnelle. Entre embrassades et caresses le temps parut s’arrêter pour tous les 2. La chambre était baignée d’une lumière douce blanche, au centre de la pièce le lit immense aux draps soyeux moirés, la tête de lit principalement composée d’oreillers longeait le mur en forme de coraux. A proximité de la porte communiquant avec la salle de bain 2 penderies : une pour madame et l’autre pour monsieur, en face, sur l’autre mur à proximité de la porte menant au salon une bibliothèque. Et face au lit, donnant sur les fenêtres au vues imprenables sur la mer, deux fauteuils et une déserte sur laquelle un bouquet de fleurs fraîches.


Au pied du lit, Rom poussa Hal qui s’affala sur le matelas, la soif inépuisable envers le corps de son partenaire elle le chevaucha de nouveau, l’embrassant langoureusement au passage. Elle se nourrissait littéralement de leurs baisers. Elle sentit, dans son dos, les doigts de son compagnon attraper sa brassière et le lui faire passer au-dessus de la tête. A son tour torse nu, les voilà à pied d’égalité vestimentaire, elle posa instinctivement son bras pour camoufler sa poitrine. Puis elle vint se poser contre le corps du zeltron qui semblait ne pas en perdre une miette, lui caressant tendrement la moindre parcelle de sa peau dénudée.


RedRorch devait le reconnaître il était doué pour lui faire perdre la tête, ces caresses, ces baisers, son souffle dans son cou. Son cœur battait la chamade. Certes ce genre d’exercice et l’activité sportive précédente pouvaient être des facteurs nourrissant les symptômes, mais son cœur lui, il lui envoyait un tout autre message. Un message qu’elle aimerait pendant ces instants ne pas écoutés, après c’était juste de l’amusement enfin sa devait l’être et le rester quoi qu’il lui en coûte ! C’était le deal qu’elle avait passé entre son âme et sa conscience ! Mais les signaux ne l’a trompaient plus, il était évident que si elle ne faisait pas attention son cœur en souffrirait de nouveau.


Red devait aussi reconnaître qu’elle connaissait peu son partenaire, mais à première vue il était du genre aventureux. A la fin de cette mission il lui demanderait qu’il soit reconduit à Tatooine pour s’envoler et elle devait s’en convaincre que s’était mieux ainsi pour tout le monde. Pour le moment il était là, entièrement à sa merci lors autant en profiter.


Après un baiser échangé, elle releva la tête et plongea ses yeux dans ceux d’Hal :
« Attends… juste une seconde… Je reviens… » Elle se leva sensuellement, se dirigea vers son sac, trifouilla quelques secondes et en sortie une écharpe. Elle se retourna vers le zeltron qui l’a regardait un peu suspicieusement et sourit quand il vit l’objet.
« Tu veux jouer? »

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Arrivés près du lit, Romy me poussa en arrière et vint de nouveau s'installer sur moi pour de langoureux et tendres baisers tandis que mes mains se glissaient habilement sous sa brassière afin de la lui ôter. Réflexe de pudeur absolument charmant, la jeune femme se couvrit la poitrine d'un bras avant de s'allonger sur moi, nos nudités n'étant plus couvertes que par l'ultime barrière que constituait les shorts enfilés pour la séance de sport. Nos bouches se cherchaient, nos souffles se mêlaient, nos peaux en sueur se caressaient, les seins rondies de mon amante se pressaient contre mes pectoraux, nos mains partaient à la découverte de nos corps pour en explorer chaque parcelle.

Romy éveillait en moi un appétit charnel d'une rare intensité, aussi fort et dévastateur que si j'avais eu un recours abusif aux drogues aphrodisiaques qui se vendaient fort chers dans les marchés clandestins du quartier rouge de Nar Shaada.

M'intimant d'attendre, Romy se releva et alla farfouiller dans son sac tandis que j'admirais une chute de reins pouvant donner le vertige. Se retournant avec une écharpe à la main, elle me demanda d'un ton sensuel si je voulais "jouer".


Et lequel de nous deux sera... oh, je vois...

Le regard amusé de mon amante ne laissait guère de doute quant à la personne qui devait se retrouver attachée et offerte aux envies de son partenaires. L'espace d'un instant, j'hésitais à profiter de l'opportunité pour retourner les rôles, ce qui ne serait probablement pas impossible en utilisant l'effet de surprise pour placer une clef de bras. J'abandonnais toutefois cette idée, car si Romy préférait dominer la situation pour cette première nuit ensemble, ce serait la priver de son amusement que de rechigner. Et de toute façon, l'idée de me retrouver ligoté par une aussi jolie fille ne me déplaisait pas, bien au contraire !

J'ai perdu notre combat, ne dois-je pas me soumettre aux désirs du vainqueur ? répondis-je en souriant.

Revenant sur le lit, la jeune femme me saisit les poignets qu'elle plaqua au dessus de ma tête, contre la barre transversale qui soutenait la tête de lit. Habilement, elle utilisa l'écharpe comme une corde pour lier solidement l'ensemble, concluant la manœuvre par une petite moue absolument adorable. Mercenaire accomplie, Romy savait faire des nœuds solides et je pus tester rapidement par de petits mouvements qu'il me serait impossible de me libérer seul. Se redressant, installée à califourchon sur mes cuisses, mon amante se retrouvait en complète maîtrise de la situation. Et au vue de son regard d'où émanait une sensualité brûlante, elle appréciait la situation.
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Les répliques d’Hal la firent légèrement sourire, il semblait aimer les challenges, une chance pour lui et elle. Un joueur, chouette ! Elle s’approcha de son partenaire telle une tigresse sur le point d’attaquer une proie, ses mouvements étaient lents, précis et langoureux. Elle l’enjamba, plaqua ces bras musclés au dessus de la tête et les noua solidement au lit. Elle voulait être sûre de maîtriser la situation qu’il ne puisse ni reprendre le dessus ni s’enfuir. Pas ce soir, pas maintenant.

Garder le contrôle par absolument tous les moyens, encore un peu, pour pouvoir goûter au pouvoir que cela pouvait procurer. Dans cette chambre bercer par le son des vagues au loin, à l’autre bout de la galaxie, où elle ne connaissait personne pas même l’homme au bout de ses doigts fins. Elle s’imaginait Reine de ce moment, seule à décider de la suite, le karma ne pouvant pas lui jouer des tours menant à la mauvaise fortune. Ici elle régnait en Déesse suprême du désir, son partenaire qui semblait apprécier d’ailleurs.

Romy se redressa avec souplesse et de manière très aguicheuse, de nouveau debout Haldäan entre l’écart de ses jambes elle débuta une danse séductrice et peu équivoque. Entre nous, elle plagia la chorégraphie d’une zeltron qu’elle avait aperçu dans un bar sur Nar Shaadaa. Elle avait passé quelques heures dans ce pub pour la signature d’un contrat, son commanditaire étant particulièrement déboussolé par l’alcool et les filles qui évoluaient autour de lui, la transaction prit plus de temps que nécessaire. Ne pouvant échapper aux déhanchées et autres mouvements, en arrière plan, face à elle, elle parvint à mémoriser les mouvements. Néanmoins, jusqu’à présent elle n’avait jamais eu l’opportunité de les utiliser. A la tête de son partenaire elle en conclut que cela avait l’effet escompté et qu’elle pourrait recommencer avec lui ou un autre.

Arrivée à ses fins, elle descendit au pied du lit, face au corps d’Hal, toujours en dandinant son corps sur le rythme d’une musique mentale. Elle posa ses mains sur ces cuisses puis elle les fit glisser jusqu’au ces pectoraux, la pression constante devait rester agréable, stimulante et sensuelle, de ses mains coulait une douce électricité diffuse et émoustillante. Son corps tout entier caressait celui de son compagnon, se cambrant, ondulant telle une vague au bord d’un rivage. L’entrave d’Hal ne l’empêchait pas de profiter de la peau et des formes de RedRorch.
De nouveau allongée corps contre corps, les souffles courts et chauds, les poitrines s’éloignant et se rencontrant. Elle redéposa de langoureux baisers sur les lèvres sèches du mercenaire, avant de descendre le long de son cou, où elle en profita pour lui mordiller l’oreille, puis elle balaya lentement de bisous ce torse à sa merci en descendant, de façon torride, toujours et incontestablement plus bas …
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La jeune femme se redressa et se mit debout sur le lit, un pied de chaque côté de mon corps. Doucement, sensuellement, elle entama une danse digne de celles offertes par les meilleures courtisanes de Nar Shaada. Heureusement que Durga ne le voyait pas ainsi, il lui aurait envoyé aux trousses ses meilleurs chasseurs de primes afin de l'intégrer de force dans son harem ! En tout cas, j'admirais le spectacle sans en perdre une miette, trouvant au passage que mon short commençait à se révéler un peu étroit et qu'il aurait été plus intelligent d'adopter un modèle moins collant. Les mains de la jeune femme glissèrent sur ma peau depuis mes cuisses jusqu'à mon torse, suivies par son corps d'albâtre qui se lova tendrement contre le mien. Un langoureux baiser fut partagé, avant que les lèvres douces et soyeuses de Romy ne se glissent dans mon cou, ne s'aventurent sur ma poitrine puis descendent vers mon ventre.

Alors qu'elle approchait de mon short, Romy eut un sourire malicieux et repartit vers le haut, glissant cette fois vers l'épaule puis le long du bras, s'attardant à la saignée du coude pour que sa langue puisse y jouer quelques instants. Assise sur moi, la mercenaire se pencha sur le côté et attrapa un verre d'alcool dans le frigo de la table de nuit. Sa position amena sa poitrine à hauteur de mon visage, aussi je ne me privais pas de la recouvrir de baisers ardents jusqu'à ce qu'elle s'éloigne. J'avais cru que mon amante avait juste soif, mais lorsqu'elle attrapa habilement un glaçon qui flottait dans son verre, je compris ce qu'elle avait en tête. Un frisson glacé me déchira le torse lorsqu'elle le posa sur ma peau brûlante, allant et venant lentement de la gorge au nombril, s'attardant par moments sur les tétons. Délicieux !

Joueuse, la jeune femme fit finir sa course au glaçon dans mon short, relevant un court instant la ceinture élastique pour l'y glisser et m'arrachant un gémissement au passage. Ses mains avaient reprirent ensuite leurs suaves caresses sur mon torse, glissant sur les muscles en de savantes arabesques. Je gigotais légèrement lorsqu'elle passa sur mes flancs, étant de nature assez chatouilleuse. Romy s'arrêtait particulièrement sur mes cicatrices, ses doigts les effleurant alors que son regard se perdait dans le vide, comme si elle cherchait à deviner par delà les années dans quelles conditions je les avais acquises. Le clair de Lune qui nous éclairait par la fenêtre ouverte dessinait ses courbes voluptueuses dans un clair-obscur des plus charmants. A plusieurs reprises durant ce tendre massage, elle se pencha en avant pour venir m'embrasser, se pressant contre moi comme si nos corps souhaitaient fusionner pour ne plus faire qu'un. Tigresse jusqu'au bout, elle en profitait d'ailleurs pour me mordiller l'épaule ou le torse.
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La nuit éclairait toujours leur étreinte passionnelle, la lumière découpant toujours leurs corps nus de façon méticuleuse. Romy savait que sous cette pression ardente de désir elle ne tiendrait plus très longtemps, sa passion lui brulait les entrailles. Un vague souvenir commença à s’inviter, mais d’un revers de main elle le balaya préférant goûter à la chair ardente du zeltron, sa proie. Dans son jeu de séduction sa part d’espionne l’a rattrapa, elle ne s’en rendit pas compte, néanmoins ses doigts suivaient le tracer de ces cicatrices. Au plus profond d’elle-même elle aurait aimé partager le récit de ces mésaventures avec lui, lové au creux de ces bras. Des histoires bouleversantes sans aucun doute, triste probablement et épique à n’en pas douter. Elle se surprit à essayer de deviner s’il s’agissait de blessures dut à un sabre, à un tire de blaster, à la Force peut-être. Mais l’instant n’était pas destiné à se poser ce genre de question quasi existentiel, elle avait entre les mains, sans défense, un homme sexy qui n’attendait plus qu’une chose partager un moment hors du temps et de l’espace. Profite s’en pauvre sotte !

Elle attrapa un second glaçon, dans le frigo, la répétition de sa manœuvre laissa, de nouveau, sa poitrine vulnérable aux assauts de son partenaire. Posant le cube sur son corps cette fois, qui enjambait le corps de son compagnon, elle frissonna, à son tour de plaisir au contact gelé. Elle dessina des esquisses sur son ventre, passant sur son nombril, remontant sur ses côtes, caressant ses tétons, longeant son sternum. De sa main libre elle la glissa jusqu’à l’élastique de son short, en continua sa course le faisant, par conséquent, glisser lascivement. Peut encline à se préoccuper de l’ordre de la pièce elle balança, dans la pièce les dernières barrières vestimentaires avant la nudité totale. Le cube, à moitié fondu, elle décida de s’allonger sur le corps frémissant, sous elle, et de le porter à sa bouche. Elle fit fondre la glace en l’embrassant de toutes les manières possibles, sans aucune ambiguïté. Il était temps de passer aux choses sérieuses !

Leurs lèvres se rencontrèrent de nouveaux, anarchiquement, bestialement, ses mains remontant et descendant le long des bras d’Haldäan, en les griffant gentiment, continuèrent leur course : une nouvelle fois le long de ces côtes, ces flanc, ces hanches. Elles attrapèrent l’élastique du short, qu’elle devinait légèrement étriqué à présent, et elles continuèrent encore, encore jusqu’à ce ne soit plus un obstacle. Dans l’exercice de cette course sa frimousse suivit le mouvement, laissant un chemin de baisers et de morsures sur le torse, et s’arrêtant juste à la hauteur du nombril. Elle en profita pour remonter ses doigts le long des pieds, des tibias, à l’intérieur des cuisses puis elle posa ses mains stratégiquement. Elle sentit Hal avoir un sursaut et le souffle couper momentanément, elle sourit amusé. Après quelques instants de délices, elle se redressa et laissa enfin la clé franchir la serrure. Ses paupières se fermèrent et elle profita de ce moment étonnamment serein, puis sans hâte elle enclencha un mouvement lent et bien maîtrisé, augmentant progressivement la pression de ses hanches.

Au loin le murmure des vagues qui se mourraient sur le rivage indéfiniment, l’obscurité perdait tout juste de son intensité. S’ils avaient put le remarquer, ils auraient observé des bateaux de pêches quitter le port pour remplir leur mission quotidienne et vitale pour Mon Calamari. Ils auraient, peut-être, pût entendre les éclats de rires des derniers invités quittant le bal, le rouge aux joues, les voix fortes et le pas peu certains.

A l’inverse des autres convives la valse qu’entamaient Haldäan et Romy ne faisait que commencer, mais elle était de loin plus mémorable que celle qui prenait fin, un peu plus bas dans les étages de cet établissement de luxe…

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Tendre et sauvage à la fois, Romy me couvrait de baisers, de caresses, excitant chaque parcelle de ma peau à l'aide de ses mains ou de ses lèvres. Comme une exploratrice arrivant dans une contrée inconnue et souhaitant disposer d'une carte exhaustive, elle entreprit de découvrir méticuleusement mon corps. Sa langue glissait sur un téton, ses ongles griffaient un avant bras, ses lèvres effleuraient mon nombril, ses doigts suivaient la courbe de mes pectoraux... lentement mais surement elle prenait possession de son terrain de jeu, m'arrachant des gémissements de plaisir non feints. Adroitement, son short puis le mien furent ôtés et jetés plus loin dans la pièce, comme des soldats tombés sur le champ de bataille charnel que constituait le lit. Les mains fermement appuyées sur mon torse, Romy se laissa coulisser sur mon arme, rentrant l'épée dans son doux fourreau de chair.

Avancer... reculer... avancer... reculer... elle allait et venait sur moi, torride cavalière domptant son étalon. Nul besoin de paroles, nos corps dénudés avaient naturellement trouvé leur rythme et bougeaient en cadence, nous faisant voguer de concert vers une délivrance d'autant plus délicieuse que nous tentions d'y résister aussi longtemps que possible. La pression des hanches de Romy s'accentua, la vitesse de ses mouvements et son souffle également alors que nous approchions de notre destination. L'orgasme fut partagé et violent lorsque dans un grand cri d'extase nous ne fîmes plus qu'un.

Lentement Romy s'allongea sur moi, sans un mot. La petite mort nous avait saisie et nous ne ressentions pas le besoin de parler, juste de profiter de cet instant magique où nos corps s'abandonnaient à la fatigue et où nos muscles se dénouaient. Dehors nous entendions le bruit des vagues qui semblait faire écho à celui de nos deux cœurs battant à l'unisson. Plus rien n'existait en dehors de cette chambre et de ce lit, plus rien en dehors de ce plaisir librement offert auquel nous nous étions adonnés. Je sentis Romy gigoter un peu pour reprendre une position plus confortable. "Deuxième round ?" Murmura-t-elle sensuellement à mon oreille alors que ses mains se posaient de nouveau sur ma peau.

[De longues, très longues heures plus tard]

Un rayon de soleil matinal atteignit mes paupières et m'éveilla. Blottie nue dans mes bras, Romy dormait paisiblement, son visage serein et apaisé contrastant avec la tension qu'elle avait connu depuis quelques jours. Nous ne nous étions endormis que fort tardivement, épuisés par nos ébats où chacun avait tenté de pousser l'autre au delà de ses limites. Preuve en était le lit qui semblait avoir été ravagé par une tornade.

Une tornade nommée Romy !
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Son rythme cardiaque accélérait dangereusement, son souffle se saccadait de plus en plus, mais elle maintenant le va-et-vient de ses hanches, très bientôt elle atteindrait les étoiles. Le plaisir ultime ne tarda pas d’ailleurs, quoi que tardivement si l’on considère l’attente torride qu’ils se sont fait subir mutuellement. Il fut violent et profond, leurs voix se mêlèrent pour n’en former plus qu’une, tout comme leurs corps, la fusion absolue !

A bout de souffle Romy s’allongea sur le corps suant, chaud et mobile d’Hal, leurs torses se percutaient au lieu de se caresser comme précédemment. Elle ferma les yeux pour mieux bénéficier de ce calme qui régnait enfin autour d’eux, dans cette pièce. L’oreille posée sur la poitrine du zeltron, elle entendait son cœur battre rapidement mais régulièrement, elle sourit car cela faisait bien longtemps qu’elle n’avait pas profité de cette mélodie. Quelques minutes lui suffit pour qu’une folle envie l’a prenne, malgré la fatigue qui l’accablait, elle chuchota quelques mots sensuels à Haldäan puis se redressa. Elle voulait goûter une nouvelle fois à la petite mort, ne plus penser à rien, être sourde au monde et pourquoi ne pas en mourir. Elle reprit une cadence lente, domptant une fois encore son étalon, se cambrant et dansant de plus belle. Elle voulait qu’ils succombent !


***Quelques heures plus tard***



Les grandes baies vitrées laissaient filtrées la lumière solaire, la chambre s’était réchauffée, la pâleur de la nuit s’était évaporer laissant place à la tiédeur des rayons. Rom se réveilla nue dans les bras du zeltron qui l’observait, la nuit avait été courte et elle se demandait bien quelle tête elle avait. Un sourire doux et tendre illumina son visage, au-delà du fait que de se réveiller dans les bras d’un homme était agréable elle sentit une empreinte beaucoup plus grande, s’imprimer sur son cœur. Cette même marque qu’elle s’était promis de ne plus ressentir envers un être, néanmoins elle était là. Hors de question qu’elle s’attache de quelqu’un d’autre, elle devait se le refuser pour elle, surtout pour lui. Elle devait fermer son cœur maintenant avant qu’il ne soit trop tard !
Cette prise de conscience l’effrayant, elle se redressa rapidement, balaya du regard le corps nu du jeune homme.

*Il ne doit rein remarqué ! Ne rien deviner !*

Elle se fraya un chemin dans les draps malmenés, jusqu’à ce qu’elle sente sous ses pieds, le sol froid. Elle se dirigea ensuite vers une des penderies sur laquelle reposait une sortie de bain soyeuse, elle s’enveloppa dedans, sourit maladroitement à son partenaire qui l’observait.

« Hum… Tu devrais appeler le service d’étage pour un bon petit déjeuner !? » Sa voix était pressante, presque étrange ce qui ne lui ressemblait pas du tout. Déguerpir ainsi devant un homme jamais cela ne lui était arrivé auparavant. Elle se dépêcha de rejoindre la salle de bain, à proximité, pour s’y enfermer. La pièce lumineuse était composée d’une baignoire centrale, un cabinet était camouflet dans un coin par un paravent, deux lavabos sur un ensemble de meubles raffinés surplombé d’un miroir massif. Le tout dans des couleurs or et blanc cassé, un tout très prospère. Glissant le long de la porte, elle entendit les pas de son compagnon sur le sol de la chambre d’abord se diriger vers elle, s’arrêter au pied de la porte puis sortir de la pièce.

RedRorch ressortit, quelques minutes plus tard, de la salle d’eau, cheveux brossés, visage et corps lavé par une bonne douche décrassant. Néanmoins elle était toujours nue sous le peignoir, déambulant dans la suite, ignorant presque la présence d’Hal. Elle rejoignit la terrasse pour admirer une nouvelle fois cette étendu d’eau, sentir la brise sur sa peau et le tissus qui la couvrait caresser son corps. Espérait-elle secrètent que sa prise de conscience violente de tout à l’heure allait s’estomper ? Voulait-elle gagner du temps ? Probablement un peu des deux, car cette fois-ci son sens lui intimé une certitude qui l’effrayait. Par chance on toqua à leur porte….

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Une légère gêne semblait s’être installée entre nous, comme si Romy souhaitait m’annoncer quelque chose sans que les mots ne réussissent à franchir ses lèvres. En d’autres circonstances, l’aurais-je incité à se dévoiler ? Possible, toutefois cela ne se fit pas car on toqua à la porte et un valet endimanché vint nous annoncer que notre ami le sénateur allait nous recevoir. Sans dire un mot de plus, nous enfilâmes nos tenues d’apparat, vaguement conscient qu’une explication entre nous s’imposait mais qu’il faudrait la remettre à plus tard.

Une fois prêts, notre guide nous amena jusqu’à l’antichambre des appartements du sénateur.


Mon maître ne va pas tarder à vous recevoir, il a un entretien avant vous avec un marchand d’art.
Un marchand d’art ? demandais-je, un peu surpris.
Oui, un rodien du nom de… de… comment s’appelle-t-il, déjà ? Ah oui : Gurddo

Je ne laissais même pas le temps au pauvre homme de finir sa phrase. Le poussant en arrière, j’ouvris la porte du salon d’un grand coup de pied, révélant notre ennemi de Tatooine et de Dantooine tenant en joue le sénateur, un sourire malsain déformant ce qui lui tenait lieu de bouche. Dans de telles situations, la vitesse de réaction donne la victoire, or je bénéficiais d’une courte seconde d’avance sur Gurddo car je savais qu’il se trouvait là alors que rien ne pouvait lui laisser soupçonner notre présence. D’une vague télékinésique, je vis valser en l’air le rodien avant que son doigt ne presse la détente. Il s’effondra contre une massive commode qui bringuebala et déversa sur lui un monceau de livres aussi rares que fragiles, l’assommant net.

Sénateur, êtes vous sauf ?
Oui, oui, il allait… il allait me tuer ! Il faut prévenir les autorités, vite !
Surtout pas, cela créerait un incident diplomatique. Je suis un Maître Jedi, -je lui montrais mon sabre-laser, bien entendu sans en allumer la lame- envoyé par le conseil pour vous protéger. L’Ordre avait entendu parler de menaces vous concernant en provenance de l’Empire Sith. Nous allons emmener cet assassin sur Ossus.

Une bonne dose de phéromone finit de calmer le sénateur, qui fit signe au valet de lui servir un grand verre d’alcool. La fable que je venais d’inventer était aisément crédible du fait de mon sabre-laser, de mon utilisation ostensible de la Force et surtout car nous venions réellement de lui sauver la vie.

Euh, oui, je suppose que vous avez raison.
Surtout n’en dites rien aux autorités. Les Mon Calamariens risqueraient involontairement d’ébruiter la nouvelle avant que le conseil ne puisse interroger cet assassin et remonter jusqu’à ses maîtres. Cela mettrait votre vie de nouveau en danger.

La crainte eut un effet probablement plus impactant pour le sénateur que les intérêts de l’ordre jedi, car il nous jura de se taire. Ayant vérifié que Gurddo était toujours assommé, je le ligotais puis le roulais dans un tapis afin de pouvoir le transporter plus discrètement. Sortant des appartements, je pris la direction des hangars.

Vite, Romy. Emmenons-le à bord de l’As-de-Pique. Je ne sais pas combien de temps le sénateur se taira, il faut que nous quittions la planète avant ce soir.
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Romy se tourna rapidement et aperçut le domestique annoncer que le Sénateur souhaitait les voir sous les plus brefs délais. Elle se dirigea vers la chambre laissant la salle de bain à Hal, quand ils eurent fini ils échangèrent, sans un mot, un regard, un geste. Elle choisit pour cette rencontre une robe longue rouge : la jupe évasive et souple remontait jusqu’en dessous de la poitrine, un bustier poitrail dégageait sa gorge et remontait ses atouts, un ruban y débutait et se nouait dans la nuque, il finissait dans le creux du dos par un joli bijou. Elle enfila ses sandales et les accessoires du bal.

Face au miroir et à son reflet, Rom prit le temps de réfléchir à la situation, au départ, cela allait leur sembler bizarre surtout après la nuit torride qu’il venait de passer, mais c’était l’unique façon d’en sortir indemne. Éviter de reparler de cette nuit de passion et ne plus y succomber, mettre de la distance entre eux, de la froideur s’il le fallait. Tuer l’espoir naissant dans son cœur avant que tout ne soit que chaotique.

Le valet les conduisit jusqu’aux portes des appartements du Sénateur, les priant d’attendre quelques minutes le temps que le rendez-vous précédent ne prenne fin. Haldäan eut suffisamment d’intuition pour question le domestique et la réponse glaça le sang de la jeune femme. Alors que son partenaire s’occupait de l’intérieur de la suite occupé par le prestigieux locataire, elle souleva sa jupe pour en sortie un blaster visant le couloir d’accès. Gurddo était malin, des sous-fifres pouvaient monter la garde à proximité, mieux valait être prudent.
Un son sourd et lourd percutant un meuble sonna la fin du round pour le rodien qui venait de faire connaissance avec une des fascinantes bibliothèques. RedRorch fut surprise de l’aisance de son compagnon à monter un mensonge ficelé et crédible aussi vite, elle l’intervenu pas laissant les choses se faire. Une fois l’ennemi ligoté et emballé le jeune homme hâta son pas, lui passant devant très rapidement il lui intima de se presser pour rejoindre les hangars. Rangeant son blaster elle acquiesça d’un coup de tête, mais arriver à l’embranchement qui les amenaient soit à l’As-de-Pique soit à leur suite elle eut un moment d’hésitation. Toutes leurs affaires étaient encore sur place, elle jeta un regard franc au zeltron.

« Prend de l’avance je te rejoins au vaisseau. Ne t’inquiète pas je gère ! Je vais juste récupérer nos affaires et j’arrive ! Aller FILE je te dis !! »

La jeune femme se précipita dans la chambre luxueuse, dans son empressement, son regard se posa sur le balcon et cette vue magnifique, venait-elle seulement pour leur affaires ? Honnêtement, par certain ! En tout cas elle bourra aussi vite qu’elle put les affaires attrapa leurs 2 sacs. Alors qu’elle rejoignait l’ascenseur elle entendit la garde qui commençait son inspection, ne voulant pas attirer l’œil elle choisit l’accès de secours. Sa tenue n’était pas idéale pour s’activer dans une foule, ses chaussures n’étaient pas adéquate pour les ruelles descendantes et défoncées, mais déjà elle voyait se profiler au loin les hangars de l’astroport.

Il semblerait que les communications entre services n’étaient optimales sur Mon Calamari, ce qui permit aux mercenaires de rejoindre le vaisseau au nez et à la barbe de la tour de vigile et des tours de gardes quotidiennes.


Dans les entrailles de l’As-de-Pique un corps encore inconscient et ligoté était installé sur un des sièges de la salle à manger. Romy était appuyée sur le comptoir de la cuisine observant cette silhouette baveuse, elle jouait avec ses doigts une cigarette coincée entre, un sursaut léger prouva que le rodien reprenait ses esprits. Hal entra tout juste dans la pièce, il s’était changer, son regard était froid et bestial et ne lâchait pas le corps, elle se sentit soudainement de trop et préféra quitter la pièce.

La jeune femme rejoignit ses quartiers pour se changer, non que cette tenue ne lui plaisait pas mais pour un interrogatoire c’était peu recommandé. Elle opta pour : un pantalon en cuir marron foncé prêt du corps, un haut manche longue vert foncé prêt du corps aussi, une brassière coquille marron foncé, ses bottes et sa ceinture. Elle se démaquilla, se brossa les cheveux qu’elle remonta en chignon grâce à une de ses aiguilles et repartie au salon A bon moment semblait-il puisqu’elle vit le poing d’Haldäan en l’air prêt à percuter la mâchoire de Gurddo.

« STOOP ! Ne fais pas ça !! » Hurla-t-elle pour bloquer son partenaire, qui semblait hors de lui.
« Sa suffit ! Il ne nous dira jamais rien si tu lui brise la mâchoire. » -pause- « Laisse-moi faire s’il te plaît. » Elle s’approcha du rodien qui ébaucha un sourire, évitant soigneusement de toucher le zeltron.

« Si j’étais toi je ne sourirais pas. Je ne suis pas plus tendre qu’Hal ! Mais entre tueurs on devrait se trouver un terrain d’entente, non ? » Cette dernière réplique jeta un froid.

« Murmph ! Je ne dirais rien ni à lui, ni à toi ma jolie ! Laissez tomber ! »

« Vraiment ? Je suis surprise tu es plutôt un type malin… En fouillant dans tes dossiers informatiques nous avons trouvé le contrat nous concernant. Tu sais qui on est, notre façon de travailler et nos contacts. Mais ce qui me déplaît c’est que nous nous ne savons pas pour qui tu travaille ! Soyons honnête t’es malin mais pas assez pour monter une affaire aussi grosse alors… Tu nous donne des indices ! »

« Vous savez que dalle en faite ! AHAHAHA !! »

« On en sait suffisament pour savoir que le contrat de départ concernait seulement Hal et qu’ensuite Cyb’ a rajouter sa patte et a mit mon nom. Mais c’est une commande que l’on t’a passé comme tué le Sénateur. Tu n’es qu’un exécutant Gurddo ! Tu n’es rien alors PARLE !! »

« Tu sais ce qu’il te dit l’exécutant c’est que tu va mourir REDRORCH ! Cette fois ton heure est venue !! Et tu sais pourquoi parce que Cyb’ va tout faire pour ! Et tu veux que je te dise le meilleur c’est qu’il a expressément dit qu’il te voulait vivante, pour…AHAHA… pour…. AHAHA… Te tuer lui-même ! AHAHAHAHA !! »

« LA FERME !! » Lui mettant une claque. « Si Cyb’ me trouve je peux t’assurer que je le tuerais moi-même alors qu’il vienne me chercher ! » -pause- « Je te repose la question : Qui est votre commanditaire !? »

« AHAHAH !! » le rire guttural et profondément fou du rodien finit d’énerver Red qui empoigna l’aiguille de ses cheveux et vint la planter dans la cuisse du prisonnier.

« AAAAAAAHH ! SALOP* !!! » Brailla l’otage surpris, elle, elle était à présent tout proche de sa victime, elle pouvait sentir son souffle nauséabond et l’odeur de sa sueur, sa mèche de cheveux maintenant lâchée camouflait une flamme de haine.

« FERME-LA !! »
Il se tut tant qu’il pouvait car elle laissait ses doigts sur l’aiguille ce qui faisait prolonger une pression et donc la douleur. « Bien, maintenant que j’ai toute ton attention tu vas m’écouter attentivement... Je veux connaître le nom de ton commanditaire et l’emplacement de ton vaisseau… S’il te plaît. » Son ton bas était ferme et intransigeant.

« OK…ok, ok, ok… Le commanditaire je ne sais pas qui sait, en réalité c’est Cyb’ qui m’a contacté et qui m’a parlé d’un contrat juteux… Et mon vaisseau il est… il est… dans le hangar 25642 G. Mais ne lui faite pas de mal… s’il vous plaît c’est mon bébé !! » Son ton était devenu suppliant.
En lâchant l’aiguille, restant planter dans le muscle, RedRorch, d’un ton désinvolte « Pitoyable. » Se retournant vers son partenaire qui à présent affichait un sourire carnassier quelles idées venaient de lui traverser l’esprit….
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J'eus une petite moue désapprobatrice lorsque Romy révéla au rodien que nous avions eu accès à ses dossiers. Certes, je ne comptais pas laisser Gurddo s'en sortir en vie, mais lors d'un interrogatoire il importe d'en révéler aussi peu à sa victime pour la laisser dans le doute et mieux jauger sa sincérité. En tout cas, arracher des informations à une fripouille aussi endurcie ne se révéla pas aisée, même s'il finit par nous lâcher un numéro de hangar où se trouverait son vaisseau. Pas totalement convaincu, je proposais à Romy d'y aller seul, tandis qu'elle resterait discrètement à bord pour surveiller Gurddo par le biais des caméras de sécurité du vaisseau. Grand bien nous en prit, car lorsque je revins bredouille -le numéro du hangar n'existait même pas- je la trouvais avec une capsule de poison à la main. La jeune femme m'expliqua que le rodien avait tenté de l'avaler en profitant de notre absence.

Tu es un dur, hein ? demandais-je au rodien qui me répondit par un sourire narquois. Malgré ses crimes, je ne pouvais manquer de respecter son courage... en aurais-je eu autant que lui dans la même situation ?

Me disant que la torture physique nous prendrait trop de temps, je tentais une autre stratégie. M'asseyant face au rodien, je brandis la capsule de cyanure face à lui.


Tu sais ce qui va t'arriver, hein ? Nous allons te livrer à Durga pour empocher la prime. Mon patron n'a pas du tout apprécié que tu le prenne pour un benêt et est bien décidé à te le faire payer au centuple. En matière de torture, les hutts sont bien plus imaginatifs que Romy ou moi.

Pour la première fois je vis poindre une lueur d'inquiétude dans le regard du rodien. Ayant étudié nos dossiers, il devait savoir qu'aucun de nous deux n'était un bourreau professionnel apte à user des moyens les plus épouvantables pour le faire craquer. Durga par contre serait une autre affaire, le hutt pouvant garder pendant des mois ses ennemis prisonniers jusqu'à ce qu'ils ne soient plus que des amas de chairs à peine reconnaissables.

Mais nous pourrions te livrer mort, la prime est la même. Tout ce que tu as à faire, c'est coopérer. Réponds à nos questions et cette jolie petite capsule t'évitera une agonie atroce sur Nar Shaada. Dans quel hangar se trouve ton vaisseau ?

Pendant un court instant, Gurddo parut sur le point de parler. Déjà il ouvrait la bouche pour répondre, mais son entrainement reprit le dessus et il se mura dans un silence buté. Sans doute aurais-je pu le faire craquer en utilisant la persuasion de Force, mais je savais qu'il me faudrait du temps et beaucoup d'énergie. Trop, probablement, au vu des délais assez court que nous imposait le silence du sénateur. Comble de la malchance, Romy m’annonça que les autorités Mon Calamariennes venaient de diffuser la portrait du rodien en promettant une forte prime. Soit le sénateur avait parlé mais sans donner tous les détails pour ne pas se compromettre, soir l'un de ses serviteurs servait d'informateur pour la police.

Cette alerte choisissait pour nous. Après avoir drogué Gurddo et l'avoir fourré à fond de cale pour le voyage, l'As-de-Pique décolla et quitta Mon Calamari. Nous allions prendre la direction de Nar Shaada pour livrer notre prisonnier aux bourreaux de Durga qui finiraient bien par en extraire toutes les informations. En outre, dans la citadelle du hutt, nous serions temporairement à l'abri de Cyb' et de son mystérieux maître. Ce temps de repos et de réflexion nous permettrait de prévoir notre prochain plan... et pour être honnête je ne regrettais pas que Romy puisse ainsi rester avec moi plus longtemps que prévu.
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