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Suite à la bataille d'Anchorhead, R'win est tenu responsable de la défaite cuisante de la Hâ'hâkat Tusken. La mort du Roi Meseen' An'jir met fin aux ambitions de l'armée de reconquête, désormais démantelée. Chaque clan a retrouvé son autonomie et est rentré chez lui, emportant ses morts pour les enterrer en terre sacrée. Renié par les siens pour son incompétence, telle que le veut le code d'honneur, R'win est banni de la tribu des Mùuten'Machid.
Le choc est brutal et son émotion est grande. Des centaines de morts pèsent sur sa conscience. Plus rien ne sera jamais comme avant. Après avoir fait une accolade d'adieux à son vieux frère d'arme, Okrii'ra, R'win prend la femelle Braajika' dans ses bras. Il ne doute pas que derrière son masque de fer, l'émotion est au moins aussi grande que la sienne. Okrii'ra lâche un braillement, puis R'win se penche sur les jeunes enfants de la case des Jibru' ul. Il s'agenouille devant le petit Ouinliin.
-Il va falloir des mâles forts comme toi maintenant. Je suis certain que tu deviendras un grand guerrier. Bien plus grand que moi. (Traduction)
Le seigneur de guerre déchu se tourne une dernière fois vers l'ensemble. Il veut articuler une parole, mais sa voix tremble. Il se reprend.
-D'où que serai, je garderai toujours un œil sur vous. Vous serez toujours dans mon coeur. Dit-il en posant une main sur sa poitrine. (Traduction)
Les Hommes des Sables se mettent à pousser des cris. Ils ont eu aussi rendu leurs adieux. R'win se retourne définitivement et marche sans s'arrêter. Il monte sur son speeder puis file à l'horizon, vers la Mer de Dunes.

Après avoir passé la nuit dans le désert, R'win arrive à Anchorhead en début de matinée. Un silence de mort plane sur la ville. Les habitants ne sont pas encore réveillés pour la plupart. Le jeune-homme arrête son speeder sur un grand erg qui surplombe l'agglomération. Il est prit par une série de flashs, les scènes sont difficiles à soutenir, il redémarre aussitôt et se dirige vers la ville.
Après avoir vendu son speeder pour un prix ridicule, de manière à avoir quelques économies sans s'attarder dans la ville, il se rend dans un bar proche de l'astroport. Le grand jour est venu. Il va quitter Tatooine. Il va s'envoler vers là où sa destinée le portera.
Le bretteur s'installe au comptoir, son visage partiellement dissimulé par son capuchon, et abaisse son foulard pour communiquer au barman Fluggrien une boisson à base de fruits et d'épices locaux.
R'win regarde autour de lui. Même sous couverture il n'est pas tranquille. Deux jours plus tôt il venait semer la mort dans la ville, et bien qu'il ne garde aucun remord de cet épisode, cela reste un sacré culot de venir ici.
Que vais-je faire? Se demande t-il constamment. Il ne sait rien faire d'autre que manier le sabre et appliquer des techniques de survies en zone hautement aride. Il parle le Tusken, mais il y a de faibles chances que ça lui soi utile. Il se mit presque à rire en constatant qu'il parlait aussi le Hutt, ce qui ne lui sera probablement d'aucune utilité, aussi. Il ne travaillera jamais avec ces crapules.
Finalement, la première chose qui lui vient à l'esprit reste de retrouver sa famille, sa mère et ses deux soeurs, qui ont obtenu jadis asile sur Alderaan. En sept ans elles n'ont jamais cessé de lui manquer.

Un mois plus tard.

Après être resté un mois avec ses proches, et avoir reprit l'habitude de la vie sociétale, R'win part sur Coruscant dans les Mondes du Noyau, à la recherche d'un emploi, sur conseil de sa sœur Doloris qui y est installée depuis. Ayant assuré à sa mère qu'il viendrait régulièrement la voir, il s'envole pour la cité-planète en Yelona 25 569. Il arrive après soixante treize heures de vol.
R'win est frigorifié à son arrivée au petit matin. Il n'y a quasiment pas eu de chauffage pendant le trajet et la climatisation a été poussée au maximum. Ses narines sont sèches. Il souffle pour se déboucher les oreilles, passe les contrôles de sécurité qui lui en demandent plus sur son sabre laser, ayant remarqué qu'il n'était pas affilié à l'Ordre Jedi, et atteint le Hall de sortie « A8 » des vaisseaux en provenance de la Bordure Extérieure. Le lieu foisonne de monde, il n'a jamais vu ça de sa vie. Des milliers de personnes, toutes espèces confondues, vaquent ça et là, se dispersant dans la précipitation. Un large brouhaha couvre le bruit des transports aériens qui décollent et atterrissent sur les pistes extérieures. Une immense baie vitrée fait office de paroi à l'une des façades de la gigantesque salle d'embarquement. Il s'y précipite pour contempler l'horizon et est témoin d'un paysage spectaculaire. Une ville monumentale s'étend en contrebas, de tous côtés. Des grattes-ciels gigantesques s'élèvent dans les cieux et y accrochent les nuages, ces mêmes cieux qui sont emplis de milliers, de dizaines de milliers même, de véhicules. Il se résigne finalement à quitter sa position et à s'engager vers la sortie de l'astroport. Il lui faut vingt minute pour l'atteindre tant le bâtiment est immense.
Au moment de franchir le seuil, l'odeur de viande de bantha fris lui remplit les narines. Il cherche la provenance et remarque une cantina. N'ayant rien mangé depuis un moment, il se résigne à s'y arrêter pour faire une pause.

Comptoir de la cantina, vingt-minute plus tard.

-Hahaha, les mythos ça cours dans la galaxie mon gars, fais moi croire ce que tu veux, mais pas que tu parles le Tusken. Le devaronien qui l'avait accosté termina sa bière corélienne d'un trait et s'essuya la bouche.
-Tu me donne combien si c'est vrai ?
-Haha, tu veux jouer avec moi l'humain ? Cent dataries ?
R'win ouvrit son sac et en retira d'étranges objets d'ornement et une longue bandelette marron enroulée autour d'une plaque en tissu. Il se mit à enrouler le ruban autour de sa tête en y ajoutant progressivement les objets traditionnels. Puis il se tourna vers l'individu.
-Hahaha, pas mal l'humain. Mais tu sais moi aussi je peux le faire. J'achète le matos et je regarde des holovidéos pour apprendre à installer ce bordel. C'est pas pour autant que je parle le Tusken. Tu me dois cent crédits mon pote.
A travers son masque, R'win fixa le devaronien qui esquissait un sourire malicieux. Puis il se mit articuler une série de petits grognements. Le sourire du devaronien commença à se dissoudre. Puis R'win se leva en poussant un long et puissant cri de guerre Tusken. Tous les clients de la cantina se levèrent d'un bond en se tournant dans sa direction. Le devaronien qui était tombé de sa chaise se redressa en explosant de rire.
-Bordel. Où t'as appris ça mon pote??
R'win enleva ses bandages et son visage radieux d'humain réapparut.
-C'est un secret mon ami.
-Hahaha, tu l'as mérité, heureusement que c'est pas ce qui me manque.
L'individu lui tendit le billet et s'éloigna en le saluant.
-Allez l'humain à une prochaine, si tu veux te faire des contacts trouve moi au « Devera's Delights », c'est moi le patron de la boîte. Bienvenue à Coruscant !
Le jeune-homme salua à son tour l'individu en souriant, puis se retourna vers le bar et termina son assiette. Il sentit alors une forme approcher sur sa droite et pivota instinctivement de la tête et des épaules. Une femme s'avançait vers lui. La trentaine, cheveux noirs éclatants, regard vert et perçant. Un flash le frappa. Il voyait la cantina du quartier sud d'Anchorhead, la rencontre avec les deux femmes mystérieuses, la fuite entre les toits. Oui c'était elle. C'était bien elle !
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Assya était de retour sur Coruscant. Enfin chez elle, chez Johanna, dans sa famille et surtout à la tête de l'Astre Blanc. Il y avait de nouveaux membres, mais la jeune femme gardait en tête l'image d'un homme des sable. Le Tusken lui avait fait forte impression et elle en avait parlé presque dès son retour à Johanna. Il n'était pas question de laisser passer cette chance. L'individu était un bretteur remarquable et sa petite taille pourrait être un atout. Elle en était plus que certaine. Alors, quand elle eut réorganisé l'Astre, et après qu'elle est recrutée la deuxième femme la plus importante encore en vie pour elle, à sa savoir Carole, la chasseuse de prime, au nom de Pandore, elle lui demanda de garder un œil sur le Tusken. Et ce n'était pas chose aisé puisque cela impliquait de participer à cette guerre sur Tatooine.

La femme aux cheveux couleur de jais s'était exécutée et sa chasse prenait maintenant fin. Elle avait fini par le repérer sur Coruscant. Elle l'avait suivi un long moment et s'était installée à une table non loin du bar pour l'observer. Ce jour-là, un homme vint lui parler. La discussion s'emballa sur le fait de savoir si le Tusken savait bien parler sa langue natale. Carole, assise à sa place n'en perdait pas une miette. Ses yeux verts scrutaient la scène. Mais elle ne perdait pas non plus de vu tout ce qui se tramait autour d'elle. Les regards u peu angoissés, elle les sentaient posé sur elle, mais la brune ne disait rien. Non, elle attendit simplement que l'homme s'en aille pour se rapprocher de l'homme des sables. Un instant elle se demanda s'il la reconnaissait. Oui, à la lueur dans son regard, Carole connaissait déjà la réponse. C'était tant mieux, elle perdrait moins de temps ainsi. Elle s'arrêta juste devant lui et le fixa intensément. « Je vois que vous vous rappelez de moi. » fit-elle le regard perçant. « Venez avec moi, nous l'avons que déjà trop fait attendre. » lança Carole en se retournant. Il était libre de la suivre ou non. Mais s'il choisissait de ne pas le faire, alors il perdait définitivement sa chance. Pandore n'aimait pas les indécis. Il fallait choisir peu importe quoi, mais il fallait choisir. Quand bien même on décidait de ne pas choisir, en soit c'était déjà un choix.


Pandore, cette fois, ce ne serait pas Johanna. Johanna endossait ce rôle lorsque cela était nécessaire. Mais la plus part du temps, il s'agissait bien de Hel. La fille à la rose était devenue une femme des plus élégante mais aussi des plus prudente. Jamais elle ne laisserait quiconque connaître son identité. Hel voulait rester Hel et pour cela, elle n'était restée aux yeux de tous qu'un membre des guerriers. Mais pas des moindres. En tant que tueuse à gage plus que reconnue, elle était à la tête des Sirènes&Tritons. Ces membres étaient tous des tueurs froids et presque insensibles. Leur mission était surtout d'éliminer les gêneurs et les membres de l'organisation qui auraient trahi l'Astre et Pandore. Et il fallait bien admettre qu'elle y trouvait un certain plaisir.

Ce jour était un grand jour. Pandore allait recevoir un nouveau petit louveteau. Mais seul lui était capable de prouver sa valeur. Assya n'était pas aller au night-club, du moins elle n'allait pas monter sur scène. Non bien au contraire. Elle enfilait une robe couleur rose et passait sur son visage ce tissu qui ne laissait que tout juste voir qu'il s'agissait d'une femme. Ses cheveux blonds ondulaient sur ses épaules. Pour une fois, elle n'allait pas trop changer d'apparence du moins pas autant qu'en mission. Mais cela importait peu. L'homme des sable connaissait le visage encadré par des petites boucles châtains et surtout des yeux qui n'étaient pas les siens. Assise dans un fauteuil confortable d'une des arrières sale du night-club, Pandore attendait la venu de Carole et du garçon. L'on vint frapper finalement à la porte et Pandore esquissa un petit sourire satisfait. « Entrez je vous prie. » fit-elle tout en restant assise.
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Il songea. Déjà il y avait eu ce message qu'il avait reçu via son holopad. Un message presque anonyme, une dénommée Pandore intéressée par son profil, qui ne lui laissait finalement pas le choix entre accepter et décliner sa proposition d'entretiens d'embauche. Le bretteur avait été étonné. Il avait pourtant pris le plus de précautions pour masquer son identité, le réseau Hutt étant effectivement développé à travers toute la galaxie. C'était la première chose. Mais cet appel sonnait en plus de cela comme une coïncidence, car il cherchait effectivement du travail; c'était comme si le mystérieux avait lu dans ses pensée. La forme du message déclencha une décharge glacée qui lui parcourut le dos. Il ne connaissait que trop bien ces formes de chantages qui avaient fait son quotidien sur Tatooine, pendant son enfance à Anchorhead gouvernée par le grand banditisme. C'était là des techniques connues par les organisations criminelles, réseaux organisés et autres mafias, le chantage ou les représailles. Sur Tatooine, celui qui ne se soumettait pas à l'impôt des cartels voyait souvent sa maison sauter pendant son absence. Puis on s'en prenait aux membres de sa famille et enfin à sa personne. R'win restait ainsi sceptique devant l'appel holographique.

Il fit aussitôt le lien quand la chasseuse de prime lui indiqua de la suivre. Il se souvenait maintenant de son nom, « Carole », celle qui avait un caractère rude. Il y avait une forme de contrainte dans tout ça. Il réfléchit avant de se lever et ne le fit que parce qu'il sentait une opportunité s'offrir à lui au bout. Que des ennuis lui tombent dessus ne le troublait à vrais dires, pas beaucoup. Il avait l'habitude. Son cerveau reptilien était en vigilance optimale depuis son enfance. Il sentait beaucoup d'expérience chez cette mystérieuse Carole, comme il en avait senti chez Darth Valeras, qu'il avait vaincu au combat. S'il avait battu un Seigneur Sith, une mercenaire ne serait probablement pas un défi insurmontable. Et puis il avait finalement tué pas mal de personnes. Il verrait bien. R'win se leva et suivit l'individu.

Il atterrit dans un night-club qu'il traversa, toujours sur les pas de la chasseuse de prime, jusqu'à une pièce reculée, surement les coulisses personnelles des gérants de l'endroit. La dénommée Carole s'arrêta devant une porte et toqua. Une voix, qui lui était familière, résonna de l'autre côté. C'était une voix féminine. Elle autorisait l'entrée. R'win tomba face à un étrange individu, au sexe difficilement identifiable, qu'il n'avait jamais vu auparavant. Il lui avait semblé avoir déjà entendu cette voix, mais clairement pas al personne qui était en face. La femme, car s'en était bien une, après réflexions, était assise de l'autre côté du bureau qui la séparait désormais du bretteur. Elle n'avait pas encore fait signe de s'asseoir, aussi R'win resta debout, par politesse. Après tout c'était à la base pour un job. Ça faisait sept ans qu'il n'avait pas interagit avec la civilisation, mais son séjour d'un mois sur Alderaan suite à son départ de Tatooine lui avait permis de revoir les fondamentaux et de se réadapter. Il posa une main sur sa poitrine, signe de salut instinctif Tusken, puis la laissa retomber sur sa hanche, frôlant la poignée de son sabre attachée à son ceinturon.

-Salut, si c'est toi qui m'a contacté pour une embauche .. ça tombe à pic, je suis à la recherche d'un travail.

Il n'en dit pas plus. Le message holographique avait largement sous-entendu qu'une enquête avait été mené sur lui et qu'une partie de ses antécédents étaient connus. Il ne demanda pas non plus à la femme si elle était « Pandore », le nom qui était apparut en fin de message, pour ne pas se montrer indiscret.
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Le Tusken avait suivit sans faire d'histoire Carole et cette dernière en était ravie. Au moins elle n'avait pas eu à employer la force. Cela aurait tout de même dommage d'en arriver là. Il pouvait être utile, Pandore en était certaine. Quand à Carole, elle avait vu de quoi il était capable et elle en était personnellement satisfaite. En silence, Carole les conduisit dans une salle située à l'arrière du night-club de Johanna. Là elle avait frappé à la porte avant que la femme à l'intérieur ne lui réponde positivement. La Brune poussa la porte et entra avec à sa suite le Tusken. Un court instant, Carole ne prononça pas un mot. Elle scrutait les lieux et se retourna une dernière fois avant de fermer la porte. « Madame, voici l'individu que vous m'aviez demander de vous amener. » fit la chasseuse de prime le plus sérieusement du monde. Cela avait été une tâche relativement facile quoi que délicate puisqu'elle n'était pas tout à fait certaine de le trouver en aussi bon état. La femme assise dans le fauteuil se leva et fit quelques pas pour dépasser son bureau. Après que le Tusken l'ai salué, dune façon un peu étrange à son goût, Pandore regarda fixement la Brune.

« Personne ne vous a suivi ?
- Non Madame.
- Pas de gêneurs ?
- Non, Madame »

Pandore hocha la tête satisfaite. Carole avait fait du bon boulot comme d'habitude. Elle saurait s'en rappeler le moment venu. « Bien suivez moi. Carole, vous pouvez disposer. CT-18 se chargera de la sécurité. » Carole salua son leader et se retira sans dire un seul mot. CT-18, le droïde, passa devant Pandore et entra en premier dans une petite salle sombre attenante à la première. La femme fit signe au Tusken de passer en premier et puis laissa le droïde refermer derrière elle. Puis elle alla s'installer dans un fauteuil et fit signe au Tusken de prendre place en face d'elle. « Pour votre recherche de travail... nous sommes au courant. Vous êtes un fin bretteur de ce que l'on m'a dit. C'est une information dès plus intéressante, je l'avoue. » Pandore scruta l'individu. Même si elle avait eu l'occasion de le croiser sur Tatooine, elle n'avait pas eu le temps d'admirer son être. Son regard avait quelque chose d'inquiétant, comme si elle cherchait à lire le moindre indice sur la personnalité du Tusken, ses moindres pensées, ses moindres désirs. Sûrement une déformation de son ancien travail, après tout on lui avait appris à scruter avant d'agir, à comprendre l'être avant de se donner. Oui, elle avait appris à cerner les désirs des autres. Après tout, leur procurer tout ce dont il désirait, c'était un des moyens les plus sûrs de rester en vie. Le maître ne faisait pas dans le détail et si une des fille ne procurait pas assez de plaisir, il s'en débarrassait. C'était aussi simple que cela. Un étrange sourie s dessina au coin de ses lèvres et Pandore prit finalement la parole.

« Dites moi ce que vous faisiez sur Coruscant ? » la question sonnait bizarrement. Elle avait clairement laissé entendre qu'elle avait fait des recherches. Mais cette question n'était si stupide que cela. Si le Tusken se montrait effectivement apte à rejoindre l'astre en raison de ses capacité physique, il devait aussi être bon dans l'art de mentir. C'était leur sécurité. Après tout l'Astre était une organisation secrète et Pandore veillait à ce que le mystère reste entier à son sujet. Bien sûr, elle s'était faite connaître, mais cela ne devait dépasser ce stade. Et pour cela, tous les membres devaient savoir mentir sans quoi, ils n’avaient rien à faire dans l'Astre Blanc.
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Quelques secondes à peine après le départ de la dénommée « Carole », un étrange bruit attira l'attention du bretteur. Il tourna la tête et les épaules vers la sortie et vit un droïde entrer dans la pièce. Il avait un nom en plus de ça. « CT-18 ». Puis il compris que ce robot allait assurer la sécurité de son hôte, à l'égard de lui-même! R'win cernait la situation. Après tout, la femme ne lui avait pas confisqué son sabre. Ces gens savaient bien installer la confiance.
La femme au cheveux bouclés qui lui faisait face lui demanda de le suivre et se dirigea vers une seconde porte qu'il n'avait même pas remarqué. Elle le pria d'entrer le premier. Il le fit. La pièce était déjà plus chaleureuse, bien que ce genre de détail lui était tout à fait égal. L'hôte s'installa dans un fauteuil et invita le convié à faire de même. Puis elle rompit finalement le silence et R'win entendit le même discours que celui qu'il avait lu dans le message crypté. Son profil était apparemment connu par des étrangers qui étaient intéressés par ses qualités de combattant au sabre.

-Je ne suis pas à l'aise avec l'usage de la Force. J'ai encore beaucoup à apprendre. C'est pour ça que j'ai cherché à compenser au corps à corps. Et bien des adversaires sont tombés sous mes coups.

Il réfléchissait déjà à la suite. En gros, ce n'était pas tout à fait une invitation, il était même plus ou moins prisonnier. Même complètement se dit-il, parce qu'on ne lui avait pas laissé le choix de se rendre à ce rendez-vous. Sa témérité le frappait de nouveau, après sept années dans le désert il ne savait toujours pas retenir les leçons. Maintenant il était sûr que ça relevait du pathologique. Les droïdes psychiatres l'avaient de toute façon déterminé avant sa fugue, et il avait passé son temps à dénié son état mental. Venir à Coruscant était en fait se jeter dans la gueule du loup. Certes il n'était pas connu dans la galaxie, mais suffisamment sur Tatooine pour lui attirer des ennuis dans le plus grand centre urbain de l'univers connu. Ce qui prenait les allures d'une étrange organisation lui était tombé dessus, mais cela aurait tout aussi bien pu être les Hutts. Et là, tout serait tombé en carafe. C'était donc plus une chance qu'autre chose. S'il ne pétait pas les plombs à l'heure actuelle, c'est bien parce que sa culpabilité lui pesait toujours sur la conscience. Il était un criminel pour pas mal de personnes.
En tout cas il avait été espionné, on s'était renseigné sur lui, « on m'a dit que » disait son interlocutrice.
Il pensait à tout ça tandis que la femme le fixait avec un regard assez intriguant. Elle ne souriait plus vraiment. R'win puisa dans la Force pour tenter de déterminer une allégeance spécifique chez ses hôtes. Rien de bien particulier. Le champs de Force n'était pas significativement perturbé, il n'y avait probablement dans les parages ni Jedi, ni Sith. Mais il y avait comme une pointe d'ombre qui courbait légèrement le champs de Force de temps à autre, sur une profondeur en revanche relativement faible. On était très loin de ce que l'on pouvait sentir en présence des Hutts, et encore plus des Siths. Un petit quelque chose se maintenait toutefois. L'hégémonie de la lumière n'était pas entière en ces lieux.
Au bout d'un moment, R'win aperçut un léger sourire se dessiner sur le visage de la jeune-femme. Elle rompit de nouveau le silence et lui demanda clairement ce qu'il venait faire sur Coruscant.
Ça devenait sérieux. Un, il était tout de même ici de force. Deux, la Force n'était pas scintillante dans ce lieu. Trois, pas mal de Hutts voulaient sa peau depuis sept ans. Il fallait répondre quoi à ça ? Qui était exactement derrière ? Le bretteur réfléchit très vite et se rendit compte que, de toutes les façons, un travail de fond avait déjà été fait sur sa personne, et ses interlocuteurs savaient probablement déjà qui il était et ce qu'il avait fait sur Tatooine, c'est à dire donc à Anchorhead.
On savait donc qu'il était un criminel, du moins pour les Hutts, et tout au plus pour la République, puisque ses actions allaient largement contre sa constitution. Il pouvait très bien lui être reproché d'avoir commis des crimes sur des civils. Il se résigna à formuler une réponse adaptée. Non pas vraiment franche, mais pas complètement fausse non plus, dans le cas où il serait interrogé par des agents républicains qui pourraient ensuite lui reprocher d'avoir mentis, et le coffrer plus aisément. De même que sa témérité, sa paranoïa ne l'avait pas quitté.

-La vie sur Tatooine ça commençait à me peser. Chaleur, sécheresse, tempête de sable, ennuis .. Ça m'a poussé à bouger. Les holonews m'ont botté à venir sur Coruscant, les paysages étaient juste dingues. La vie, rien à voir avec là où j'étais. Je voulais changer d'environnement. Du coup là je suis à la cherche d'un boulot pour faire ma vie ici.
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La femme et le Tusken avaient pris place dans la petite salle. Pandore avait scruté son interlocuteur et une mimique s'était dessinée sur son visage. Il fallait dire que ce qu'elle entendait là l'intéressait et l'émoustillait au plus haut point. Déjà, pleins d'idées venaient germer dans son esprit que certain considérerait comme malade. Ce n'était rein de tout cela. Mais Pandore aimait inventer des situations toujours plus farfelues et surtout en lien avec la personnalités de ses potentiels futur membres. Tout était prétexte à la mettre dans des situations inconfortables. Elle cherchait évidemment à les pousser toujours plus dans leur dernier retranchement. Pandore était ainsi, il n'y avait que dans les moments difficiles, où la mort peut venir que la véritable nature des êtres se révèle au grand jour. Il n'y a que dans ces moments-là que les masques tombent.

« Nous verrons cela, nous verrons si vos adversaires tombent tous comme vous le dites si bien. » répondit franchement Pandore avec une pointe d'amusement dans la voix. Ce serait un beau jeu à n’en point douter. Elle en devenait presque impatiente à cette simple idée. Après cela, après tout cela, Pandore s'était mis à le fixer, à le scruter. Elle cherchait à pénétrer son âme, son cœur et un instant, elle eut l'impression que les rôles s'inversaient. Prévisible, le Tusken l'avait dit lui-même, il maîtrisait peu la Force, mais cela voulait dire qu'il la maîtrisait tout de même un peu. Cette information chagrina la leader de l'astre Blanc. Elle n'aimait pas trop les utilisateurs de la Force, Jedi comme sith d'ailleurs, cela lui importait peu tant qu'elle ne les voyait et surtout croisait pas trop.

Au bout d'un temps, Pandore avait légèrement souri. Elle voulait le tester et elle venait de trouver la meilleure es questions pour le faire. La réponse du bretteur fut tout aussi surprenante que la question posée elle-même. C'était vrai en un sens et en même temps un peu faux aussi. Subtile mélange qui ravit la femme. Il avait des progrès à faire dans l'art de mentir mais une chose était certaine, il avait du potentiel. Et puis les mensonges qui passaient le mieux étaient encore ceux qui se trouvaient les plus proche de la vérité elle-même. Mentir, sans trop mentir était tout un art.

« La vie sur cette maudite planète peut-être étouffante en effet. » répondit Pandore. Et elle en savait quelque chose. Elle avait passé une partie de son enfance et de son adolescence sur la planète aux deux lunes. Elle pouvait comprendre aisément la volonté de partit du Tusken. Et en même il y avait quelque chose qui la chagrinait. Et ce n'était certes pas les paysages passés sur les holonews représentant Coruscant qu'il l'avait conduit jusqu’ici. Mais cela elle en reparlerait en temps et en heure. « Les paysages de Coruscant sont certes magnifiques, mais je doute que ce soit là la seule raison. » poursuivit Pandore. Elle marqua une courte pause et puis reprit sur sensiblement le même ton. « Puis-je savoir quel type de travail cherchez-vous. En fonction de cela, nous serons vite fixé sur votre capacité à nous rejoindre ou non. » La possibilité que le travail recherché ne corresponde était relativement faible. L'astre Blanc proposait tellement de service. Mais sait-on jamais, il ballait mieux couvrir ses arrières. C'était aussi pour cela que la jeune femme avait donné rendez-vous alors que la nuit n'était point encore tombée.
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Il n'y avait plus de doutes sur le fait que son interlocutrice essayait de sonder ses pensées. R'win le remarquait et le sentait. Il lui arrivait de temps à autre de se demander ce qu'il faisait là. Les choses étaient allés relativement vite. En quittant Tatooine et en retrouvant sa famille, il était passé d'une vie à une autre. A présent, il sentait que l'occasion se présentait, s'imposait ? À lui, d'entrer dans une troisième vie.
Ses vantardises amusèrent plus que n’impressionnèrent son interlocutrice. C'est du moins l'impression qu'elle semblait donnée. Il était difficile au bretteur de sentir ses émotions à ce moment précis, même en puissant dans la Force. Après tout, ce n'était pas le plus important. Le plus important était de faire ses preuves, de montrer ce qu'il savait faire, plutôt que de parler dans le vide. Avec les antécédents qu'il avait, R'win savait qu'il était un individu qui sortait du commun. Une jeunesse sacrément aventureuse, beaucoup de combat et sans doute trop de morts sur la conscience.
Quand la femme aux cheveux bouclés approuva ce qu'il disait de la vie sur la planète de sable, il fit à nouveau le lien avec la mystérieuse Carole qui l'avait amené jusqu'ici et qu'il avait jadis rencontré à Anchorhead. Le visage de son interlocutrice le frappait à cette pensée. Il avait une impression de déjà vu.

La jeune femme finit par lui demander ce qu'il recherchait exactement sur Coruscant, et surtout ce qu'il savait faire. Il devenait maintenant clair pour R'win que l'entretien n'était pas un interrogatoire des services spéciaux républicains, les chances en diminuaient du moins fortement, mais un entretiens d'embauche pour un organisme singulier.

-En fait j'ai choisi Coruscant – il hésita à parler de sa famille qui l'avait conseillé sur ce choix, mais n'était pas encore certain de l'identité de ses interlocuteurs, il fabriqua une excuse – parce que pour nous, sur Tatooine, ça nous paraît être un paradis avec un super niveau de vie, pleins de services à dispositions, moi je n'ai jamais eu l'eau courante, dit-il avec amusement, c'est la planète la plus connue de la galaxie, la plus peuplée. Je me suis dit que j'y trouverai bien un travail facilement en ayant un meilleur niveau de vie. Par contre je n'ai pas d'idée précise sur le travail en question, et je n'en avais pas non plus en partant de Tatooine. J'ai toujours su me débrouiller et improviser. Il réfléchit. Que savait-il faire au juste ? Il hésita et fixa un moment son interlocutrice. Après tout, elle-même utilisait de drôles de méthodes, ses « employés » aussi, et l'une était clairement une chasseuse de prime. Peut-être que la jeune femme avait simplement besoin d'entendre la vérité ? Et bien .. j'ai passé presque toute ma vie dans le désert, je sais m'adapter à un milieu hostile. Je sais piloter un speeder, je suis aussi archéologue amateur. Mais surtout, je sais me battre au sabre, depuis tout petit. En fait je me suis très souvent battu. Sur Tatooine on a pas beaucoup le choix. De nombreuses fois on a essayé de me tuer. Des flashs surgirent dans sa tête. Il voyait l'encerclement d'Anchorhead, ses anciens frères embusqués sous le sables des ergs, ouvrant le feu sur les défenseurs de la ville recroquevillés dans les faubourgs et les fermes hydroponiques. La retraite, puis le départ. Il passa une main sur son visage comme voulant faire disparaître ces pensées. Mais ils ont jamais réussi.
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Le petit entretien se poursuivait sans heurte. Pandore écoutait chaque phrase que pouvait dire le Tusken. Elle attendait le faux pas ou la petite information qui ferait basculer la conversation. Pandore était patiente, elle pouvait attendre encore longtemps. Et elle alla même jusqu'à savoir ce que le Tusken venait faire réellement ici. Et visiblement le sujet était sensible. Le Tusken hésitait et Pandore le voyait. Et puis il répondit. La jeune femme écouta attentivement. Il parlait de Tatooine et ce qu'il disait n'était pas faux. Et si Pandore pouvait aussi bien le juger, c'était parce qu'elle y avait vécu un certain elle aussi. Malgré tout, elle n'avait vu que ce que son ancien maître avait bien voulu lui montrer. Quoi qu'il en soit, Pandore était attentive. Et finalement, quelques petites choses ressortirent du lot. Débrouillard et capable de s'adapter, voilà ce que Pandore cherchait. Sans compter, que le Tusken semblait dire qu'il savait improviser et cela la leader de l'Astre Blanc le grava dans un coin de sa mémoire. Si la jeune femme n'aimait pas l'improvisation. Elle y avait parfois recours et ce n'était pas plus mal. Pandore aimait lorsque tout ce passait bien, mais il fallait parfois savoir improviser et s'adapter aux circonstances. Alors ce qu'il venait de dire, Pandore ne l'oublierait pas. Un petit sourire se dessina sur son visage.

Et puis il expliqua ce qu'il était capable de faire. Et cette fois, Pandore laissa un large sourire illuminer son visage. L'astre avait cruellement besoin de pilote et de bretteur aguerrit et visiblement c'était bien le cas de son invité. Mais la petite remarque de son interlocuteur la surpris un peu. « Je pouvais m'en douter. Puisque vous êtes ici, vous n'êtes pas mort. » lâcha Pandore un peu sarcastique. Puis elle reprit. « Vous savez donc piloter, c'est une bonne chose. Nous avons besoins de pilote ici. Mais Dites-moi, je suppose qu'être pourchasser ne vous dérange pas plus que cela. Parce que si c'est le cas, vous pouvez tout de suite quitter cette pièce. Je ne vous ai pas dit mais nous ne sommes pas une organisation reconnue. Enfin elle est reconnue mais ce n'est pas une des plus respectable. » ajouta la leader de l'Astre Blanc. Puis elle se leva et s'approcha du bretteur. « Si vous voulez rester ici, il va falloir que vous acceptez certaines petites choses. Vous l'accepterez ? » demanda froidement la jeune femme qui venait de perdre soudainement son sourire. Lorsqu'il s'agissait de l'Astre, Pandore ou plus exactement Hel, devenait encore plus froide, distante et presque terrifiante. Rien, elle ne laissait rien passer. Tout était sous contrôle et lorsque ce n'était pas le cas, Hel le faisait sentir et personne n'osait la contredire. Seule Johanna était capable de la calmer.
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Un légère montée d'adrénaline lui parcourut le dos lorsque son interlocutrice blonde lui avoua que son profil pourrait réellement les intéresser. Rien n'était évidemment gagné, mais la moindre des choses était qu'il possédait apparemment une ou plusieurs aptitudes qui lui permettrait de décrocher un boulot plus rapidement que prévu. C'était là tout ce qui lui importait. Se fondre rapidement dans cette masse formé de milliards d'individus venant des quatre coins de la galaxie, et démarrer une nouvelle vie en essayant d'oublier ses périples.

Ainsi donc ces gens « importants » avaient besoin de pilotes .. R'win se demanda si la jeune-femme avait bien saisis ses propos lorsqu'elle fit par ce cette information, car son expérience se limitait effectivement au speeder. Il ne fallait pas espérer beaucoup plus. Quoiqu'après tout, il pourrait très bien être chauffeur sur des modèles simples, si les droïdes ne monopolisaient pas déjà tout l'emploi.
R'win n'eut pas beaucoup le temps d'y penser que la jeune-femme lui révélait déjà que son travail n'était pas officiel, sous-entendant largement qu'il avait intérêt à n'y voir aucun inconvénient s'il espérait être embauché. Elle se leva même en s'approcha doucement de lui avec une démarche quelque part menaçante. Il était clairement sous-entendu qu'à ce stade de la partie il n'y avait pas plus d'un choix possible. Le garçon, qui comprenait vite, saisit ce qui se passait. Il n'avait que trop l'habitude de ce genre d'altercation sur Tatooine où rien n'était officiel. Il avait passé son enfance, son adolescence et la début de sa jeune vie adulte dans un milieu gouverné par la pègre. Presque tout était illégal.

-Ha ha ha, railla t-il comme pour décompresser la situation, mais il y avait aussi une forme de joie qui s'exprimait dans sa voix, il était finalement content d'être tombé sur ces gens aussi singuliers, je n'ai jamais fait la différence entre ce qui est reconnu et ce qui ne l'est pas ! Tu sais, j'ai passé ma vie sur Tatooine, pour moi c'est normal tout ça. Je ne connais rien à votre système politique ici, ça ne m'intéresse pas et ça me dépasse. Tout ce que je veux, c'est un travail, des amis de confiance. Je donne beaucoup à ceux que j'aime.
J'ai jamais respectés d'autres règles que les miennes et celles de mes camarades. J'accepterai donc les vôtres, si vous me donnez du travail.
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Pas de sourire, pas un mot plus haut que l’autre. Pandore était aussi droite comme stature. Elle ne voulait pas rire. Le reste de la conversation dépendait essentiellement de ce qu’il allait répondre. Et si première attitude déplu fortement à la jeune femme le reste l’intéressa davantage. Malgré tout, elle ne voulait pas passer outre le fait qu’il ait osé utiliser le tutoiement. Il était le premier à le faire et Pandore hésitait entre l’inconscience et la simple stupidité. Quoi qu’il en fût, elle ne laisserait pas passer cela. Jamais personne ne devait utiliser le tutoiement, c’était une question de respect et un moyen efficace d’installer une certaine distance et surtout d’asseoir la hiérarchie au cœur de l’Astre Blanc.

Alors la blonde répliqua sèchement. « Monsieur, je vous prierai de garder vos distance dans vos paroles. Vous ne faites point encore parti de mes hommes. Apprenez que le vouvoiement est de rigueur si vous tenez à rester ici. Et mes hommes disent «Madame» ou «Pandore». Me suis-je bien fais comprendre ? »

Pandore n’avait plus rien d’une femme aimable. Ses yeux voulaient percer les moindres secrets du garçon qui se tenait en face d’elle. Elle n’était pas douce dans ses paroles, bien au contraire mais cela valait mieux ainsi. Après un court instant de silence, la leader de l’Astre Blanc reprit la parole. « Je vais vous donner une chance, et une seule de prouver que vous êtes capable de faire parti de mon organisation… » commença-t-elle. « Mais je ne serait pas celle vers qui vous devrez vous tourner. Vous contacterez Carole, pour cela. Si vous réussissez, vous serez accepté comme membre de mon organisation. Mais si vous échouez… les conséquences seront terribles pour vous. » poursuivit-elle sur un ton incisif.

« N’oubliez pas que pour le moment, vous n’êtes rien pour nous. Si cela venait à virer au cauchemar, nous ne ferrions rien, suis-je assez clair ? » siffla la leader avec un petit sourire satisfait. Les conditions étaient posées ou presque. « Mais comme je suis de bonne humeur aujourd’hui, si vous veniez à disparaître, je ferai en sorte que votre famille ne manque de rien… » acheva-t-elle de dire avec un petit sourire difficile à cerner.

On ne savait pas très bien ce qu’elle réservait à cette famille s’il venait à disparaître. Ses attentions étaient difficilement perceptibles et cela pouvait aller de la mort purement et simplement à une protection dès plus efficace. Et si cela était si compliqué, c’était peut-être parce que Pandore elle-même n’avait pas encore pris la décision. Mais quoi qu’il en soit, cela ne s’appliquerait que si le garçon acceptait cette mission dont elle n’avait encore soufflé mot. Et à dire vrai, c’était cela qui amusait le plus la Leader de l’Astre Blanc bien qu’elle le dissimule habilement derrière un maque de marbre. Ne rien laisser paraître, c’était tout ce qu’il importait pour la jeune femme. Si elle échouait, alors tous serait en mesure de reconnaître celle qui se cache derrière ce voile blanc, si pur et si délicat. Telle une vierge qui aurait fauté, elle voulait préserver ce semblant de douceur, de fermeté et ce caractère presque surnaturel qui fascinait les membres de l’Astre les plus curieux qui cherchaient par tous les moyens à voir par delà, le tissu.
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Elle lui rétorqua d'un air glacial que son comportement n'était pas adéquat. R'win fut choqué. Qu'avait-il fait de mal ? « Elle me teste. » Se dit-il. Puis, puisant dans la Force dont il était particulièrement sensible, il sentit l'irritation chez son interlocutrice. Il avait effectivement fait quelque chose de travers. Sa façon de parler donc.
Il compris enfin qu'il n'était plus sur Tatooine, mais bel et bien parmi les gens « civilisés » et que les formules de politesse et autres codes sociaux étaient de rigueur. On ne pouvait pas s'adresser à ces individus comme à des Tuskens, ou à ces crapules de Hutts.

-Ah oui, excusez-moi, Pandore, j'ai vraiment passé trop de temps en dehors de la civilisation. Dit-il sur un petit ton ironique.
Tu t'es .. Vous vous êtes parfaitement fait comprendre. Se reprit-il en s'amusant d'un sourire à peine dissimulé.

La dénommée Pandore continua son discours glacial. Il allait avoir une épreuve, et il avait intérêt à réussir. La défaite n'était pas une option pour ces individus non plus. Voilà qui lui rappela de nouveau d'anciens évènements. Il chassa de nouveau les flashs qui venaient de surgir dans sa tête et se concentra sur les paroles de son interlocutrice. Il allait devoir contacter Carole, la chasseuse de prime qui l'avait amené jusqu'ici. R'win garda le silence et laissa la jeune femme terminer son discours. Si celui-ci avait jusqu'ici était assez ferme, la suite l'était encore plus. Cette fameuse épreuve qu'il allait devoir accomplir, pourrait non seulement lui être fatale, mais personne ne viendrait l'aider si quoique ce soit venait à lui arriver. Il serait livré à lui même et sa sécurité était parfaitement égal aux gens de cet étrange organisme. Le ton de Pandore semblait franc, il n'y avait pas de doutes là-dessus. Ainsi soit-il.

-Moi ça me va, Madame. Je suis disponible et mobile, et je n'ai pas vraiment de points faibles. A part ma famille comme nous en parlons justement. C'est tout ce qui me reste.
Je tuerai donc systématiquement toute personne qui tentera de s'en prendre à eux. Déclara t-il sur un ton parfaitement normal. J'apprécie beaucoup que l'on pense à eux. Si la sécurité de ma famille est garantie, ça me donne plus de temps pour me concentrer sur ce que vous souhaitez !

R'win était un guerrier, un ancien combattant d'élite de la garde du Roi Mesen An'jir. Ses antécédents avaient largement banalisé chez lui la peur et la violence. Il affronterait n'importe quelle épreuve, se persuadant qu'elle ne serait de toute manière, jamais aussi proche de ce qu'il avait vécu sur Tatooine.
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Pandore retourna s’asseoir à sa place. Elle attendait avec impatience la réponse du jeune home. Fort heureusement, il sembla comprendre rapidement là où il avait commis une erreur. Il se reprit d’ailleurs au plus grand bonheur de la jeune femme. Elle n’aimait pas se répéter et il y avait fort à parier que cela aurait mal finit si elle s’était retrouver dans ce cas. Pandore n’avait pas l’air comme cela, mais elle pouvait être bien plus impulsive qu’il n’y paraissait. Il disait même que son comportement était dû à sa vie sur Tatooine. Mais il n’était plus là-bas et il devait rapidement s’adapter s’il voulait survivre ici. Pandore le regarda fixement et puis elle reprit. « Apprenez rapidement les us et coutumes ici. Cela vous sera plus qu’utile. »

Puis Pandore l’écouta et la réponse qu’il lui fournit lui plus grandement. Cet homme étrange tout de même. Prêt à accepter un travail dont il ne savait rien. Un travail qui le conduira peut-être à la mort. Mais qu’importe, elle avait ce qu’elle voulait. Elle avait un pion pour le moment à placer sur son énorme terrain de jeu qu’était la galaxie. Un sourire carnassier s’afficha sur son visage. Seul la famille lui importait, voilà qui était plus qu’intéressant. En plus s’il venait à intégrer l’Astre, l’organisation serait sa nouvelle famille et il devrait se battre pour elle, pour la protéger. « Il vous faudra peut-être changer de famille à l’avenir, mon cher. » continua la Dame au voile blanc. « Mais revenons à votre mission. » reprit-elle sérieusement. « Nous avons besoins d’informations et ceux sur certaines personnes. Il vous faudra faire preuve de prudence. L’endroit est peu sûr. Vous connaissez le territoire sith ? Si ce n’est pas le cas, faites immédiatement des recherches dessus. Vous y allez dès que possible. Vous devrez entrer dans leur bonne grâce et ce par les moyens que vous voulez. Votre mission est de trouver des informations qui nous seront utile. »

Sur ces mots, la jeune femme se releva et fit quelques pas. « Acceptez-vous toujours ? » demanda-t-elle. Mais il était évidemment que maintenant qu’il connaissait l’étendu de sa mission, de son épreuve plus précisément, il n’avait guère d’autres choix que de répondre à l’affirmative. D’ailleurs, elle n’attendait pas d’autres réponses de sa place. Alors elle reprit sans attendre. « Si vous acceptez, nous nous débrouillerons pour vous donner de quoi commencer votre épreuve. » Puis elle retourna s’asseoir et resta là attendant de voir finalement la décision qu’il allait prendre.
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« Changer de famille ». Voilà qui était contre-intuitif. R'win passa une main sur son visage qui commençait à le démanger. Toutes ces déclarations avaient sans doute fait monter l'adrénaline. C'était ce genre de sensation qui vous isole dans une impression de réalité parallèle. Tout vous paraît trop incroyable pour vous rendre compte de la subsistance du réel. Et pourtant le bretteur avait vu bien pire par le passé.

Le territoire Sith ? Il n'en connaissait quasiment rien. A part ce qu'il avait appris de ses lectures et vus des holovidéos de son enfance. Quoiqu'il avait connu un Sith récemment, et pas n'importe lequel. Darth Valeras, qui s'était présenté comme un seigneur Sith. Ce dernier lui avait enseigné quelques trucs élémentaires en une après-midi. Les conseils étaient souvent identiques dans le fond. Puiser dans la rage, la colère et la haine. Rien d'autre. Absolument rien d'autre. Quand on comparait ce genre d'enseignement avec l'actualité galactique on comprenait pourquoi il y avait une guerre.

Mais R'win ne savait pas trop quoi en penser, les notions de Bien et de Mal étant assez ambiguës à l'échelle de ses antécédents de pillard. En donnant une réponse à Pandore, il comprenait qu'il s’apprêtait à prendre un parti. Indépendant il le serait toujours. Mais ça ne lui empêcherait pas d'aider ceux qui lui paraissaient bons de cœur. Malgré les vices de son passé, il y avait encore une lueur d'espoir pour se racheter et pardonner ses crimes.

-Pandore, je veux servir le Bien. Je vais là bas si vous le demandez mais promettez moi de ne pas servir le Mal.

Il venait de prendre une décision symbolique à l'instant même. R'win venait de sortir du brouillard de ses questionnements introspectifs.
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Les paroles de Assya avaient manifestement fini par troubler le garçon. Intérieurement, la jeune femme était en pleins fou-rire. Jamais elle n’aurait cru que cela arriverait un jour. Décidément, les êtres vivants étaient pleins de surprises et des bonnes. Et finalement, la blonde eut la réponse qu’elle attendait. Avait-il eu le choix de refuser ? Peut-être que oui ou peut-être que non. Elle avait clairement mis en jeu ses conditions et l’acception de R’Win

Assya Asharaya afficha finalement un large sourire. Elle s’approcha du garçon et le fixa plusieurs seconde. « Vous promettre ? En voilà une drôle de demande que vous me faites. Je ne peux rien promettre. Je peux simplement vous dire que mes causes sont justes. Sont-elles du côté du bien ou du mal, cela je ne peux vous le dire. » fit la jeune femme. Oui elle servait les causes justes et pour le moment elles étaient toutes du côté que les jedi ou les autres appelaient le Bien. Pour Pandore, Hel ou Assya, c’était simplement des causes qui valaient la peine d’être soutenues.

Puis la leader de l’astre Blanc se recula et retourna s’asseoir. « Je suis ma foi for aise de vous entendre accepter cette mission. Elle ne sera pas sans danger comme je vous le disais et vous serez seul. Néanmoins, si vous me rapportez des informations intéressantes et importantes, je consentirai à faire de vous l’un des autres. Nous sommes une grande famille et nous ne laissons jamais l’un des nôtres dans des postures fâcheuses. Mais nous auront le temps d’en reparler je suppose. » conclue Pandore en laissant s’échapper un petit rire cristallin. Il était d’ailleurs difficile de dire si ce dernier était de bon augure ou non. Peut-être ne croyait-elle pas réellement en les capacités du garçon, peut-être riait-elle parce qu’elle savait pertinemment qu’à partir d’aujourd’hui, l’Astre Blanc comptait en son sin un nouveau membre des plus prometteurs.

Assya se releva et finit par aller ouvrir la porte qu’elle avait plutôt refermée. « Je ne vous retiens pas plus longtemps. Plutôt vous partirez, plutôt vous serez revenu sur Coruscant. Car je l’espère bien. Vous reviendrez sur Coruscant sur vos jambes ou… non. » lâcha la jeune femme comme un dernier rappel des risques qu’il prenait en acceptant la mission qu’elle lui confiait. Enfin, une mission c’était bien plus un test qui ferait de lui ou un membre de l’Astre Blanc et un membre de la famille qu’avait construit Pandore autour d’elle.
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