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3485 av. BY / 21.568

Sean aidait parfois le vieux mécano qui lui avait permis de sentir un peu plus libre. Cependant, il ne le faisait pas pour qu'il le remarque. Il le faisait pour qu'il n'ait pas à se déplacer en dehors de la ville. Son fils qui avait bien grandi avait choisi une autre voie que celle de son père. Il trouvait cela fort dommage, car nul ne sait quand une bataille pourrait éclater ici. Ici ou ailleurs même. Sean n'allait pas prendre le rôle du fils, mais étant lui-même un mécanicien assez talentueux, il pouvait très bien chercher des pièces détachées en plus dans les ruines d'un vaisseau pour le vieil homme.

Après avoir mis ses vêtements, ses bottes et son manteau, Sean pris quelques outils qu'il rangeait dans les poches de son manteau et gardait en main son blaster qu'il avait fait lui-même, mais il fallait encore qu'il le modifie pour des mesures de sécurité. Et que personne ne puisse se servir de son blaster. Une astuce qui pourrait bien lui sauver la mise lors d'un combat. Toutefois, il lui manquait quelques petites pièces majeures pour que cela soit faisable. Sean espérait pouvoir les trouver dans les ruines d'un vaisseau qu'il avait pu trouver non loin. Il alla alors vers les ruines à pied. Il était parti avant même que le soleil se lève. Et ce, pour ne pas perdre du temps dans les recherches qui pourraient être rapides comme très longue. Il n'oubliait pas non plus de prendre l'objet légué par sa mère et qu'il ne laissait jamais loin de lui.

Toutefois, il n'était pas le seul a vouloir recherché les ruines. Après son départ, des mercenaires chasseurs de trésors étaient allé chez lui. La raison de cela ? Ils avaient glané des informations (avec des coups-de-poing surtout) comme quoi Sean savait où aller. Et cela était bien le cas, mais par chance, il était parti assez tôt. Malheureusement, les mercenaires avaient mis à sac l'endroit où il logeait momentanément. À la suite de quoi, ils étaient partis à sa recherche. Ils n'allaient pas avoir du mal étant donné qu'ils avaient un pisteur dans leur groupe de mercenaire.

Sean avait marchait pendant quelques heures avant qu'il n'arrive aux ruines du vaisseau. Son exploration commençait et il chercha en premier lieu une entrée. Le hangar était abîmé et il y avait un léger passage suffisamment grand pour qu'il entre. Sean n'hésitait pas une seule seconde pour s'y engager. Il dut forcer un peu, toutefois, il réussit à passer. Mais il ne se doutait pas qu'il fût suivi. Sean en profitait pour visiter un peu les lieux avant de s'engager plus loin que le hangar.
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    Les ruines de Socorro étaient étranges, par manque d'un meilleur terme pour les décrires.
    Habitées par des créatures qui semblaient craindre son pouvoir, les runes qui parsemaient les murs des lieux semblaient écrites dans un langage ancien. Un langage que Keiyan ne parvenait pas tout à fait à déchiffrer. Toutefois, les notes et photographies qu'il prenait lui permettraient, si besoin, d'achever ses recherches et ses traductions dans un lieu plus adapté. Le bureau de son vaisseau par exemple, bien que ce dernier ne soit désormais plus en état de voler, et ne bénéficiant pas du temps ou des moyens de le réparer, Keiyan pouvait encore utiliser les ordinateurs de ce dernier pour sauvegarder sur un compte spécial ses découvertes avant de les transmettre à son maître.

    Pour l'instant toutefois, le jeune guerrier avait d'autres priorités en tête. Notamment terminer l'indexation des trésors, fables et légendes sans doutes racontés dans ces lieux avant leur traduction. Ensuite, arranger pour lui-même un transport pour Dudrillon. De là, Keiyan n'avait pas de doutes qu'il saurait sans difficultés retrouver un moyen de transport pour l'Académie Sith de Korriban et ses «frères apprentis» ainsi que quelques guerriers et seigneurs qui semblaient plus utiles vivants que morts. Non pas qu'il soit attiré par tout l'aspect « tuer ses ennemis », Keiyan se sentait au dessus de ces bains de sang barbares, mais il lui fallait en passer par là pour prouver sa valeur aux yeux de ses « professeurs » et Keiyan allait devoir se plier aux règles en cours.

    C'est donc avec un certain agacement, malgré l'impression persistante que la Force semblait lui envoyer les outils nécessaires pour sa relocalisation, que Keiyan sentit plus qu'il n'entendit plusieurs présences commençaient à s'approcher des tombeaux dans lesquels il avait commencé son errance. Il avait, bien sur, noter le vaisseau échoué inconnu, mais rejeté rapidement ce dernier. Le Golden Ring, du nom apposé sur sa peinture extérieure, n'était pas et ne serait sans doute plus jamais en état de voyager dans l'espace. Une perte tant son design lui rappeler celui des vaisseau de patrouilles Mando'ade dont il avait pu voir quelques exemplaires aux cours de ses errances auprès des Hutts.

    Se préparant à toute éventualité, le jeune guerrier ôta lentement le premier cran de sécurité qui retenait son sabre sur sa ceinture, lui assurant ainsi un dégainage rapide sans pour autant se placer dans une situation où il apparaissait déjà comme un manipulateur de la Force. Non, il préférait laisser son blaster visible dans certaines occasions comme celles-là. Autant se faire passer pour u simple érudit un peu niais mais pas totalement prêt à se laisser tuer sans se défendre. Dissimulant son aura dans la Force, Keiyan savait qu'il donnait d'ors et déjà l'impression de n'être qu'un simple «chercheur de trésors».
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Au royaume des mauvaises idées qui auraient été rejetées par n’importe quelle personne un tant soit peu saine d’esprit je crois que les miennes devaient tout de même entrer dans le palmarès, voir frôler le trône. Pour commencer, se rendre dans la bordure extérieure pouvait sembler être une perte de temps à beaucoup. Souhaiter aller faire de la plaisance sur une planète volcanique désertique parcourue de tempêtes de sables et de cendres frisait déjà l’absurdité. Le faire alors que l’on est une Arkanienne habituée à des températures polaires quand l’environnement local permet de faire frire des œufs sur une pierre marque déjà un pas certain dans le stupide. Mais faire tout cela pour prendre une photo à la con au beau milieu d’un désert pourri c’était une de ces idées géniales que j’étais capable de prendre en mon âme et conscience et sans l’ombre d’un remord.

J’avais fait ma photo et j’étais super fière de moi.

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]Certes on aurait pu souligner qu’entre les frais de voyage, le logement sur place, la location de la combinaison environnementale et du landspeeder cette photo m’avait couté un bras mais cela n’aurait été qu’une grossière estimation. D’une part parce que je ne payais jamais mes déplacements mais surtout parce qu’on me payait pour que je puisse partir en vacances. Bon, je ne choisissais qu’approximativement mes destinations, soumise aux caprices de la loi de l’offre et de la demande sur le marché des techniciens, mais j’étais payée pour accomplir ma passion : voyager.

Je me trouvais donc en plein désert, un appareil photo à la main, des lunettes de soleil sur le nez, un chapeau de paille à bords ultra larges sur la tête avec un harnachement de mon cru bricolé pour m’accorder un maximum de confort malgré la chaleur, c’est à dire un sac à dos avec des bombonnes d’eau réfrigérées grâce à des panneaux solaires fixés sur le chapeau et à la ceinture, un petit tube à proximité de la bouche pour boire et un ventilateur en boutonnière alimenté de la même manière. Naturellement, comme je voulais éviter de peiner dans les dunes, j’avais loué une sorte de monocycle motorisé à roues larges sur lequel j’étais juchée pendant que je me promenais parmi des ruines qui semblaient extrêmement anciennes. Au loin, j’avais remarqué l’épave d’un vaisseau échoué et, par pure curiosité professionnelle, j’avais décidé de m’y diriger afin de voir à quoi il ressemblait.

Pour ma plus grande surprise et probablement la sienne, je tombais presque nez à nez avec un homme de grande taille aux yeux bandés. Sans doute protégeait-il ses yeux de la lumière trop crue du soleil. Il ne semblait pas particulièrement perdu, plutôt confiant même, tranquillisé par le blaster qui pendait à son côté. Je savais que des esclavagistes rodaient dans la région mais il ne ressemblait pas à l’un d’entre eux et les guides que j’avais interrogés m’avaient assurés qu’ils évitaient la région, même si je n’avais pas totalement compris pourquoi. Une sorte de légende locale inepte sur des ruines maléfiques. Moi je les trouvais plutôt originales ces ruines. J’adressais donc au sourire éclatant à mon interlocuteur ainsi qu’un signe de la main de bienvenue. Au pire des cas, il tenterait de me tirer dessus et dans ce cas il serait toujours temps de prendre la fuite. A première vue, il ressemblait plus à un lettré qu’à un combattant de toute façon.

« Bonjour ! Vous êtes de la région ? Vous êtes venu pour les ruines ou pour le vaisseau ? Moi je suis venue prendre des photos du paysage.»

Pas de réponse…

Il semblait parfaitement entendre ce que je disais mais il était absorbé par quelque chose, comme si une idée le dérangeait et qu’il devait impérativement résoudre son problème avant de me répondre. Peut-être le désert l’avait il rendu à moitié fou ?

« Vous allez-bien ? Vous faites un malaise ? » Je m’inquiétais pour lui tout de même. J’espérais qu’il n’allait pas s’évanouir sous mes yeux !

J’ignorais à ce moment là que la raison de sa concentration ne n’était pas moi mais bien la douzaine de mercenaires qui venaient de commencer à quadriller les ruines à la recherche de Sean.

« Vous…m’entendez ? Est-ce que …»

J’interrompais la phrase suivante alors qu’un fin chuintement commençait à se fait entendre au loin, léger et grave mais omniprésent. Je tournais les yeux vers son origine pour découvrir un spectacle impressionnant : une tempête de sable en train de se lever.

« Oh … vous l’avez vu venir avant moi. Il faut espérer qu’elle ne va pas se rapprocher de nous. »

Naturellement, il ne fallut pas plus d’une minute d’observation pour se rendre compte que c’était tout le contraire. La tempête prenait en intensité et grossissait de secondes en secondes jusqu’à prendre une taille colossale. La présence de particules de cendres magnétisées combinées à la ionisation particulière de l’atmosphère provoquait des éclairs impressionnants qui déchiraient le ciel sur des kilomètres.

Il était temps de paniquer… mais pas avant d’avoir pris une dernière photo.

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]

« C’est une suggestion comme une autre mais nous devrions courir pour nous mettre à l’abris dans le vaisseau. »

Sans attendre sa réponse, je passais les vitesses et me mis à rouler à vive allure vers le seul abri capable de nous protéger. Il ne fallait pas trainer !Un rapide coup d’œil en arrière m’apprit que l’homme m’avait emboité le pas. Il n’y avait pas trop d’autres choix de toute façon.

Quelques minutes d’une course effrénée nous amenèrent à côté de l’énorme vaisseau aux trois quart enfouis dans le sable. Un homme blond aux cheveux bouclés, trop concentré pour nous entendre arriver, forçait la tôle pour dégager un passage. Je lui hurlais de se mettre à l’abri mais nous étions encore trop loin pour qu’il m’entende.

C’est le moment précis que choisit un des landspeeders des mercenaires pour passer au dessus des ruines dans notre dos et pour se mettre à foncer dans notre direction, ou plus précisément dans la direction de l’abri lui aussi, suivi quelques secondes plus tard par la gigantesque claque de la tempête qui nous propulsa moi, mon monocycle et l’érudit sur une bonne dizaine de mètres jusqu’aux pieds de l’homme blond. Le landspeeder nous dépassa tous en allant se planter dans la carlingue, une bonne vingtaine de mètres plus loin.

Je sursautais. Il était plus que temps de se mettre à couvert. Je crachais le sable qui m’était rentré dans la bouche et pestait contre celui qui s’était glissé sous mes vêtements avant de me glisser aussi rapidement que possible à la suite du grand blond éberlué qui voyait débarquer une touriste arkanienne, un aveugle et une tripotée de mercenaires.

« Bonjour, moi c’est Alys. Ce sont des amis à vous dehors ? Ca vous dérange si l’on remet les présentations à plus tard ? »

Le sable s’infiltrait par tous les interstices et je commençais à tousser tandis que je trainais le monocycle derrière moi. Hors de question de perdre ma caution !

« Koff… ça pourrait être une bonne idée d’aller un peu plus loin… koff … »

Dans très peu de temps les mercenaires allaient débarquer à notre suite. Allaient-ils chercher à s’allier à nous à cause de la tempête ou bien au contraire chercheraient-ils à profiter de la situation pour nous maitriser? S’ils forçaient un tant soit peu sur la porte, ils rentreraient à notre suite. Alors quoi faire ? Les attendre et discuter ? Avancer à l’aveuglette dans un vaisseau abandonné depuis des années ?

Une idée amusante me traversa l’esprit.
« Que fait un animal dans un désert brulant parcouru de tempêtes ? Il s’abrite dans une caverne. » Je levais les yeux au ciel et vers la carlingue qui nous entourait.

Nous avions autour de nous une énorme caverne de métal. Pourtant, malgré la situation, à ce moment là je ne stressais même pas encore. Cela ressemblait presque à une de mes journées habituelles.

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[Hello, j'ai fais un peu vite, espérons que cela reste cohérent]

Hier soir n'avait pas été un soir facile... Un bruit de carlingue m'éveillait. J'ouvrais des yeux pleins de crasses. Je ne savais pas où j'étais. J'étais, emmitouflé dans mon manteau noir qui m'avait apparemment servi de couverture. J'étais visiblement dans une cale de vaisseaux vu l'aspect du sol, métallique, sale en endroit, parsemé de caissons étrangement affublés de sigle d'une corporation dont j'ignorais l'existence, et le sens. J'avais sûrement dû m'endormir sur le chemin de mon hôtel à Nar Shadaa. La question qui me vint, en même temps que je me levai en sursaut, en même temps qu'un frisson d'angoisse, était… Où est le reste de ma Bouteille ? Je me rassurai, quand je la trouvais à moitié vide à quelques pas de moi.

Le vaisseau semblait à l'arrêt, je tentai de m'en extirper discrètement, entendant à quelques pas, à travers les parois, des extraterrestres communiqués. Je zigzaguais entre les caisses fixées au sol, parvenais jusqu'aux portes arrières, activai un bouton qui m'ouvrit lourdement une porte de sortie. Les extraterrestre, entendirent le bruit, et se ruèrent vers la porte, que je venais à peine de passer, bondissant sur un coté du vaisseau, in extremis. «  Y'a pas intérêt à ce qu'un voleur, ou un espion, nous soutire du fric ! » Dit-une voix rauque, en basique ! « Les ordres sont de ne laisser personne nous apercevoir ! », renchérit une autre, plus grave encore. Je m'éloignai, lentement, ma bouteille à la main, mon manteau sur le dos, mon sac en bandoulière, ma ceinture, tout était là, apparemment.

Il me fallut quelques bonnes secondes, pour comprendre que je n'étais plus à Nar Shadaa. Le climat participa grandement à cette fine déduction d' homme encore embrumé d'alcool et de fatigue. Décidément, ce bar calamiteux, je n'y retournerai pas. Mais que faire ? Je m'éloignai, sentant un soleil brut me frapper le visage. Je fermai la bouche, du sable y était entré, moi qui respirais bêtement la bouche ouverte. Si ces hommes comprirent mon existence, ils ne le firent que trop tard, et ne pu m'en apercevoir, car j'étais déjà loin, derrière une dune.

Autour, des kilomètres de désert farouche, de jaune et de rouge mêlé, balayait par un vent que je compris rapidement devenir inouï. Je baissai ma capuche, utilisait un chiffon noir qui traînait dans mon sac, pour me faire un masque contre le vent. Au loin je apercevais des montagnes, entouré d'un flou venteux. La civilisation semblait derrière moi, et je n'osais y retourner, de peur de recroiser cette bande hostile. La chose, la plus proche, semblait une épave rouillée d'un croiseur. Peut-être pourrai-je m'y abriter, me dis-je.

La discrétion fut de rigueur, car les hommes que j'avais vu, n'étaient visiblement pas les seuls. Par chance, ou malchance, tout dépendra du point de vue, j'étais pris dans les abords de la tempête, s' ils m'aperçurent, ils n'aperçurent qu'une vague silhouette fantomatique. Le vaisseau jouxtait des ruines anciennes, croulantes. Ils étaient visiblement des pilleurs, et leurs contrats, du moins leur pseudo fouille archéologique consistait plus à amasser des objets précieux en apparence, qu'à s'intéresser au passé de ces lieux. Mais je n'étais pas là pour me poser ce genre de question, la seule chose qui semblait m'intéresser était une notion abstraite de survie, et le fond de cette bouteille. Pourquoi, de l'alcool, alors que j'avais la gorge sèche  ? Aucune idée.

Hors de vue, je pénétrai dans l'enceinte du vaisseau comme un dératé, et déchiré quelques pans de mon manteau au passage. J'arrivai dans une alcôve où le sable s'infiltrait déjà. Une fois, plus à l’abri, je m'accroupis, et bu quelques rasades de ma bouteille, au goulot, évidemment. J'étais enfin tranquille, pour un temps du moins, je relâchai donc un peu ma vigilance.


« Koff… ça pourrait être une bonne idée d’aller un peu plus loin… koff … »


Mais lorsque je relevai les yeux, je comprenais que je n'étais pas seul, et que mon alcoolisme apparaissait maintenant à une Arkanienne et un humain aux yeux bandés… Probablement humanoïde. Je leur souris bêtement, cachant assez mal, mon désarroi. J'entendais des pas, venir de l'intérieur, autre que ceux, des gens présents- sûrement un autre, étranger,aux hommes derrière nous, il fallait l'espérer… Peut-être était-il passé par d'autres entrées ?
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Sean était rentré dans le hangar du vaisseau et il observait avec une grande attention les lieux. Les pièces détachées qu'il cherchait n'étaient pas rares en soit, mais sur ce genre de ruines, s'étaient des choses qui pouvaient très vite attirer l'œil. De ce fait, si quelqu'un était passé avant lui, pour sûr qu'il aurait pris cette pièce. Après tout, elle se revend assez bien dans certains endroits. Enfin, d'après ce qu'il avait entendu plusieurs fois par des clients. Oui, certains de ses clients qui venaient à son petit bazar parlaient de certaines pièces dont celle pour laquelle il était venu ici. Quoi qu'il en soit, il marcha en tenant toujours son blaster à la main. Nul ne sait ce que le vaisseau peut réserver comme surprise.

La première chose qu'il remarquait, s'était que la lumière était vraiment faible et qu'il pouvait à peine voir autour de lui. Sean avait bien entendu eu vent de ce qu'il venait d'être dit par une femme étant donné qu'il n'était pas loin. Cependant, il était trop préoccupé à savoir si la structure était suffisamment solide pour être un abri sûr. De ce simple fait, il n'avait guère prêté attention aux personnes qu'il venait d'arriver. Non pas par mépris ou par désintérêt. Néanmoins, il n'était jamais venu à l'intérieur du vaisseau. Normalement, la brève fissure ne laissait passer qu'un bras, mais il voulait être sûr que cela ne laisse pas le sable rentrer de trop.

Ayant fini son observation, il se tournait pour voir trois personnes. Un aveugle, une femme blanche comme un linge et un homme. Oui, il cachait des choses et non, il ne comptait pas révéler quoi que ce soit. Normalement, la brève fissure ne laissait passer qu'un bras, mais il voulait être sûr que cela ne laisse pas le sable rentrer de trop. Regardant d'un simple coup d'œil, il n'apercevait pas grand-chose de gênant. C'est alors qu'un rodien surgit sur le côté et par réflexe, Sean lui a tiré dessus. Son cœur avait fait trente-six tours. Surprit ? Oui et pas qu'un peu. En tout cas, cela laissait peu de choix pour la suite.

Regardant les autres en tenant toujours son blaster, Sean ne cherchait pas à s'expliquer. Oui, il cachait des choses et non, il ne comptait pas révéler quoi que ce soit. En revanche, une question se posait dans sa tête. S'ils étaient là, c'est que soit ils avaient été surpris par la tempête, soit il cherchait quelque chose. En tout cas, il fallait qu'il continue son exploration pour ce qu'il recherche.

- Si jamais vous voulez rester ici, c'est à votre guise. Mais les hommes qui sont dehors ne sont pas là pour rire. Nous ne savons pas combien, ils sont n'y à quel point ils peuvent être armés. Pour ma part, je vais aller plus loin dans ce vaisseau. Sean emprunta un couloir pour s'enfoncer plus profondément dans le vaisseau. Ce qu'il ne savait pas, c'est que ce vaisseau était en fait un nid à Vaapad, mais pas seulement...

Pendant ce temps, les mercenaires tentaient d'entrer par tous les moyens dans le vaisseau, certains y mettaient du leur pour forcer l'entrée par où il avait entendu du bruit. D'ailleurs, lorsqu'il avait vu le cadavre du rodien, nul doute qu'il y avait déjà du monde. L'autre groupe était passé par une autre entrée qui avait été presque ensevelie par le sable... L'un de ceux qui était entré par le passage à moitié enseveli parlait aux autres à hautes voix.

- J'espère que la légende qui dit qu'il y a un saarlac aux alentours est faux...

Mais revenons en à Sean. Plus il allait profondément et moins il voyait où il allait. Cela ne le gênait pas trop, mais le fait que sa position puisse être compromise ne lui plaisait pas. Il revenait en arrière et prit un bras de l'aveugle pour l'aider à marcher. " Je suis Sean. Et ceux qui sont dehors seront prêt à tout pour arriver à leur fin. Je ne compte pas leur laisser le temps de faire quoi que ce soit. Pour cela, j'aurais besoin de votre aide. Êtes vous partant ?"
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    « Ce qu'il y'a de bien quant on vous prends pour un faible, c'est que la plupart des personnes bien intentionnés on de suite envie de vous aider. »

    Cette philosophie était celle de Keiyan depuis bien des années déjà. Toujours faire en sorte de ne passer que pour le lettré de passage, le chercheur, le curieux non menaçant. Le compte de ses victimes qui s'étaient laissés surprendre continuait d'étonner le jeune guerrier qui sentait que son heure viendrait. Tôt ou tard, il serait celui considéré comme un dieu. Pour l'heure, il lui fallait pourtant faire profil bas, profiter de cette occasion pour en apprendre plus sur quelques trafiquants quelconque. L'idée de se servir de la soif d'argent et de pouvoir d'êtres bien plus faible que lui le mettait en... appétit.

    C'est ainsi qu'il fit la rencontre de la demoiselle à la bouche plus rapide q'un rat womp en chasse. Sérieusement quoi. La demoiselle en question semblait disposer d'un organe dédié à la production de sons intelligibles (car il l'a comprenait parfaitement), qui semblait impossible à mettre sur pause, stop, arrêt... Soupirant intérieurement, Keiyan se dit que la journée allait être longue. Longue et ennuyeuse. M'enfin, la demoiselle n'était pas désagréable à «regarder».

    Bien sur qu'il allait bien, il se tourna d'ailleurs vers elle pour le lui signifier de quelques mots écrits sur son ardoise de poche. Aucune technologie, mots en Huttese. Ouai il passe vraiment pour un bouseux. Lettré et bouseux. Les deux en même temps. Le cerveau de la petite ne tiendra sans doute pas. Enfin il espère. Toujours est-il que le guerrier sentait dans son esprit monter cette zone l'avertissant d'un danger. Pour lui-même, pour sa nouvelle compagne d'infortune qu'il n'aurait pas le temps de torturer. Bref, il allait devoir jouer des pieds, des poings, du blaster pour se tirer de la situation dans laquelle quelques crétins armés venait de les y mettre. Fuir ou combattre. Le choix ne serait peut-être pas totalement sien. Il détestait ne pas pouvoir se mettre en situation de contrôle absolu. Mais lorsque ses yeux se posent vers l'espèce de tornade qui s'approche d'eux, Kei' décide que la subtilité n'a plus sa place ici et commence sérieusement à maudire Nécrosis. Cette raclure de Hutt mal-formé ne s'en tirerait pas comme ça.

    «Oui, allons nous mettre à l'abri» lui répondit enfin Keiyan. En Huttese bien sur. La seule langue qu'il parlait véritablement correctement.

    Et voilà qu'un grand blond a l'air débile et une brune. Une ou un ? Il ne sait pas trop dire pour le coup. Bref, voilà qu'un nouveau duo se retrouve entraîner dans le sillage des événements et de la course poursuite entre CrétinBlond n°1 et ses poursuivants. Fallait-il qu'il soit maudit pour attirer toute la misère de Socorro à lui ?

    Observant Sean explorer l'endroit Keiyan décide de jouer les bons samaritains en commençant à préparer une surprise-party explosive pour les éventuels poursuivants qui décidraient de venir les chasser dans ce vaisseau. Mines explosives faibles et/ou empoisonnées auraient étés parfaites mais il ne dispose que de métal et de synthécorde. On en revient aux pièges basiques et transperçant. Classique, efficace, pas cher et réutilisable. Parfait. Et Sean décide de lancer les présentations.

    **Sommes nous à une garden party ici ou avons nous besoin de nous battre pour sortir vivant de ce merdier ?** se demanda keiyan avant de répondre, toujours pas craie et ardoise interposé

    «Keiyan»

    Ou comment allait droit à l'essentiel.
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Si la tempête m’avait laissée relativement calme, le premier tir de blaster m’avait largement plus inquiétée. Comment avais-je pu passer d’une promenade au milieu du désert à une situation où je me faisais tirer dessus, encore ? Tout autour de moi des personnes s’activaient mais entre la poussière de sable dans les yeux, les toussotements et l’éblouissante lumière du désert brulant remplacée subitement par l’obscurité relative de notre abri j’étais totalement déboussolée.

« Qu’est ce qui se passe ? Pourquoi est-ce qu’on nous tire dessus ? »

Quelqu’un me saisit par le bras et commença à m’entrainer à sa suite. Je me laissais faire, incapable de faire autre chose que de suivre.

« Je suis Sean. Et ceux qui sont dehors seront prêts à tout pour arriver à leur fin. Je ne compte pas leur laisser le temps de faire quoi que ce soit. Pour cela, j'aurais besoin de votre aide. Êtes-vous partant ?
- Je veux bien vous aider mais j’aimerais comprendre ce qu’il se passe d’abord. Qui sont-ils ? Qu’est ce que vous leur avez fait ?»

Après quelques instants, mes yeux commencèrent à s’habituer à la pénombre et je distinguais mieux les 3 personnes autour de moi.

Il y avait tout d’abord l’homme que j’avais rencontré dehors. Il semblait évoluer avec une relative facilité malgré l’obscurité ambiante, sans doute grâce à ses yeux protégés. Il avait fini par me répondre dans un dialecte que j’avais identifié comme du Huttese lorsque nous avions pris la fuite. Heureusement, mes nombreux contacts avec des mercenaires m’avaient familiarisée avec cette langue mais j’étais loin de la maitriser. La discussions s’avèrerait sans doute un peu compliquée surtout qu’il semblait économe de ses mots.

Les deux autres étaient déjà présents à notre arrivée. Il y avait un grand homme blond, bien bâti, un peu impressionnant même. Il me donnait une vague impression de force bestiale que je n’avais pas trop envie de mettre en colère. C’était lui qui m’avait prise par le bras et qui me guidait. Il était plutôt prévenant, sans la brusquerie que j’aurais pu attendre d’une personne à son apparence ornée de cicatrices. L’autre homme était encore plus grand, avec de longs cheveux noirs qui lui descendaient jusqu’à la moitié du dos. Ses gestes dégageaient la fluidité et l’assurance. Malgré le sable et le sol inégal et penché il semblait à son aise. Apparemment son équipement était plutôt celui d’un explorateur. Pas assez lourdement armuré pour être un mercenaire mais sérieusement armé tout de même. Peut-être deux personnes de la région habituées aux coups durs, un je-ne-sais-pas-trop-quoi explorateur / érudit et une technicienne touriste désarmée? J’avais laissé tout mon équipement dans le désert, sous la tempête. J’allais devoir me contenter de ce que je portais sur moi, heureusement, j’avais l’habitude de toujours emporter certaines choses bien pratiques, telles que des outils.

Une seule personne s’était présentée, Sean, le grand brun avait gardé le silence et l’érudit à l’ardoise aussi. Il y avait noté un simple mot à la craie « Keiyan » mais j’étais bien en peine de dire de quoi il s’agissait.

Pendant ce temps une partie des mercenaires semblaient avoir trouvé une autre entrée tandis que l’autre forçait sur le passage que nous avions emprunté. Dans quelques instants les échanges de tirs allaient reprendre.

La situation commençait à me rendre vraiment nerveuse maintenant que je pouvais l’analyser. Nous étions dans un vaisseau inconnu abandonné depuis bon nombre d’années, coincés avec des tueurs qui nous attaquaient sans que je ne comprenne pourquoi et je ne connaissais aucune des personnes qui m’entouraient.

« Quelqu’un connait ce vaisseau ? On dirait une barge Eliall mais je ne reconnais pas la finition. On dirait qu’elle a été modifiée pour le combat … ou alors c’est un modèle que je connais pas.»

Je voulais bien aider mais pour le moment je ne voyais pas comment, à part en évitant de trainer au milieu des tirs de blaster.
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Après, tout s’enchaîna très rapidement. Je n'eus pas le temps de me présenter que déjà, un fou furieux sorti de nulle part, bondissait d'un coté, et tirait dans l'autre. C'était lui, les pas de tout à l'heure, il venait d'éliminer un de ces mercenaires, et son tir, fut plutôt fulgurant. Si fulgurant que l'on ne tarda pas à entendre des réactions à travers les parois du vaisseau. Les hommes de tout à l'heure, avaient vraisemblablement entendu l'incident, et commençaient déjà s'affairer à trouver une porte d'entrée. L'homme blond, trapu et buriné par de multiples aventures, se rua aux bras de l'arkanienne, je l'entendis très bien se présenter ; et j'entendis également l'un des hommes derrières nous, nous faire part de ses incertitudes existentielles, ou tout simplement sur l'existence d'une légende. Étrangement, j'étais tout parcouru par les bruits, de cette sorte de caverne métallique, dans laquelle s'engouffra le blond, avant de revenir sur ses pas. L'épave présumée, avait presque fusionné avec la roche et l'aide du temps, et semblait avoir conservée un semblant de sa forme antérieure, tout en pénétrant profondément dans le sol. Là, elle rejoignait tout le système complexe de la couche inférieure, celle d'un écosystème volcanique et rude, tout autant qu'à la surface, parcourue de galeries, de grottes parsemé. Ici nous n'étions que dans une simple excavation, résultat d'une guerre inconnue, qui était surement parallèle, ou probablement en filiation à toute une panoplie de formations spéléologiques bâtardes. Des sortes de pas... plus fins que ceux d'un hommes... plus nombreux que ceux des mercenaires derrière nous... semblaient en provenir. L'idée me traversa l'esprit, mais rapidement, la contingence de mon existence revenait au galop. Je tirai précipitamment une fiole, de la poche intérieur de mon manteau noir, et j'avançai vers le groupe.

Effectivement, cela ne nous laissait que peu de temps, moi qui me relevais, pu entendre moult considérations sur le danger de la situation. Certes, ils étaient armés, mais, en quoi donc, représentaient-ils un danger ? J'imagine, qu'il fallait projeter un peu de sa médiocrité sur les autres, pour en comprendre l'origine, ou que, mes sensations commençaient déjà à être atténuées par l'alcool. J'observais ces tout nouveaux personnages qui m'entouraient, gardant silence et restant quelques instants immobiles. Je chancelais un peu. La demoiselle était visiblement en visite touristique, et son accoutrement avait cet aspect ridicule qui parfois fait les tenues les plus élégantes. Enfin... ici, son chapeau ne l'aidait pas du tout. Sa peau de pleine lune transparaissait à peine à travers la pénombre. L'ombre à coté d'elle, ressemblait à un pèlerin. Longue bure, cerclée aux hanches par une ceinture de tissu. Ce qui chez lui m'intriguait, c'était ce bandeau sur ses yeux. Je me rappelais quelques histoires, sur les aveugles, que nous avait raconté l'un de nos maîtres itinérants. Sa facilité, à se mouvoir dans la pénombre, et dans l'obscurité de sa cécité, me rappela les utilisateurs de la force. A moins, que derrière ce bandeau, il ne se soit installé des implants, dans les deux cas, il n'était pas aussi faible qu'il le laissait paraître. Enfin, ce sont les réflexions qui me vinrent en l'observant, lui qui commençait à installer des cordes de part et d'autre de la caverne parsemée par les rocailles et les pics sur lesquels le navire s'était échoué. Un aveugle, capable de poser des pièges ? Ne faisait-il pas parti de ces races, qui ne voient que grâce à la force ? Étrange. De toutes façons je ne ressentais rien, émaner de lui, et puis, je n'étais pas du tout douer, pour reconnaître les utilisateurs de la force, à cette époque, je n'avais du en croiser que 3 ou 4. Il passait près de moi, j'enjambais l'une de ses cordes, et rejoignait les deux autres, bien décidé à me joindre à leur cause, et à en finir avec les présentations habituelles. Mais avant cela…

« En passant, je les ai vu occupés à déterrer des ruines, ainsi que de multiples objets, je pense… (j'étouffai un rot) que ce sont de simples hommes de mains, ou des pilleurs… Des chercheurs de trésor… Par contre… Je ne suis pas sûr qu'ils nous laissent nous échapper... Pour ce qui est du vaisseau... Aucune idée... En fait, j'aimerai bien rentrer chez moi... » finis-je en me grattant le sommet du crane, me tournant vers Sean, dont la ceinture laissait pendre une clef à molette... Il devait sensiblement s'y connaître en matière de vaisseau et il paraissait être un plutôt bon gars... Ma voix rauque et cuivrée par le tabac, n'était que trop basse pour être entendue, même si je parlais plutôt fort.
Je me tournai alors vers l'arkanienne, puis de nouveau vers Sean, j'observais un instant le plafond, enfin, ce qu'il en était advenu. De véritables stalactites de câble, de roches, de barres de métal en pleine érosion encore suspendues. La pénombre recouvrait tout d'un voile poisseux, transpirant une chaleur étrangement lourde, comme imprégnée de gaz... Non... d'une sorte d'émanation... Je devais être probablement le seul à sentir cette odeur, sûrement un mauvais tour de mon esprit...

Je passai une main dans mes cheveux… Sorti à nouveau, l'autre bouteille de mon sac, bu quelques gorgées au goutot. L'alcool, je l'avoue, assez fort, me fit presque recracher J'avais comme l'impression d'avoir oublié quelque chose. Je cherchai dans mon sac, sans trop savoir quoi, remuant divers objets, qui firent parfois des bruits métalliques, puis je poussai un cri intérieur qui se refléta sur mon visage comme une grimace surprise : * Mes putains de clopes… *... Je passai par divers états de dépression post-traumatique, tout cela en de brefs instants, qui se dessinaient en divers grimaces, ou mouvements brusques de mes mains cherchant dans chacune des poches qui ornaient mon manteau, ou mon jean... Rien, j'avais oublié mes clopes... Je finis par m'intéresser à nouveau à eux.

« Mon nom est * blurp* » cette fois-ci le rot s'échappa malgré moi, et se répercuta dans la caverne en un écho tonitruant …

« Eh ! Je crois qu'j'ai entendu un truc par là, les gars !» hurla une voix qui perçait à peine à travers la paroi, celle de l'un ceux qui commençait à tailler l'édifice à grand coup de chalumeau.

« Ka'hin » Terminai-je, rangeant ma fiole, qui était déjà vide… J'adore les mélanges... Le fou furieux blond, avait raison, nous devions bouger. Ce que nous fîmes pénétrant plus avant dans l'épave, après que notre bigleux eut terminé de poser ses joujous. la configuration du lieu nous fit tourner vers la droite, ce qui laissa un angle d’observation entre l'entrée, les pièges et nous. J'eus pu poser quelques explosifs, mais je n'y avais pas alors pensé. Nous nous retrouvâmes bientôt dans une sorte long couloir d'acier, couvert de sable, et de substances visqueuses et sombres, qui vinrent se coller sous mes pieds. Peut-être que l'impression de fusion avec la roche, que j'avais remarqué à l'aspect du vaisseau, était dû à cette substance? Le couloir semblait mener à un autre, plus bas sous le sol, perpendiculaire, duquel perçait déjà la roche et dont l'angle d'inclinaison était presque suffisamment fort, pour qu'on se laissa glisser jusqu'à un chemin encore inconnu. Des trous de chaque coté de cette descente, signalaient probablement des cavernes parallèles, formées à priori par le même événement. Les bruits de pas étaient encore assez faibles, en dessous de nous, pourtant un vif mélange de curiosité et d'angoisse, me piqua. J'imagine que ce fut la combinaison entre les divers menaces qui nous entouraient, ou peut-être la sensation étrange que j'avais eu tout à l'heure mélangée à cette impression du vide devant nous, mais j'eus l'étonnante certitude, que des choses étranges avaient été perpétrées en ces lieux, dans un parfait accord avec la violence intrinsèque à cette planète. Le voile qui pesait sur nos yeux, n'était pas que celui de la pénombre.Si le groupe avançait, dans le but de survivre, ils, avançaient droit vers d'autres dangers. Le sol penchait, comme mon esprit... Si le groupe décidé à combattre, il s'engagerait dans une escarmouche périlleuse... Je restais à l'arrière du groupe, dont la tête était formée par Alys et Sean, qui étaient d'ailleurs les premiers à avoir vu le chemin qui s'offrait à nous.

je regardai alors dans la même direction que mes nouveaux compagnons de boisson, quand soudain:« Putain, ils ont buté Fris'k ! Je les veux vivants ! » Hurla une voix, qui me semblait familière, peut-être, l'un des hommes du vaisseau. D'une certaine manière pourtant, ce qu'il venait de dire, qui présageait de multiple torture, que seul un esprit malsain ne chercherait pas à éviter, n'en était pas moins une...Bonne nouvelle...Je me tournai vers elle. Et. Un abyssin barbu, renfrogné, l’œil écarquillé, une goutte de sueur sur le front, la bouche ouverte de surprise, laissant voir ses putains de dents pointues, accompagné d'un rodien et d'un barabel, me montrait du doigt! "C'est l'ivrogne qui dormait dans la cale!"-"Il a tué ... mon frère!" grommela le rodien accroupi à coté du pauvre cadavre."On a été sympa avec toi!- Tuez le" gémit l'abyssin qui me mettait en joue. Ils étaient tout trois armés de fusils blasters, mais leurs armures paraissaient à la sortie des épaules.Ils étaient recouverts de capes de toile pour se protéger du sable. Derrière eux déjà pressaient d'autres mercenaires... Il restait les pièges, mais... Il fallait soit presser le pas ,car nous avions malgré tout encore une chance de nous enfuir, ou se décider de profiter de l'angle que nous avions pour les accueillir avec un feu nourri de blaster, chose qui m'inquiétais un peu, dans la mesure où je préfère toujours, toujours, le combat rapproché et que j'étais, tout simplement... euh... exposé? Je tentais de le signifier au reste du groupe, en pointant du doigt de ma main droite la direction qu'ils étaient en train de prendre, ce que j'accompagnais d'un: "Nous devrions continuer... Euh.. Par là!" Je plongeai la main gauche dans mon sac dans l'espoir d'y quérir un objet qui semblait alors mon seul espoir.
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Sean aidait la femme aveugle. Que ce soit par galanterie ou autre, il s'en fichait, mais voir des personnes entraînées dans ses soucis, il n'aimait pas. Il n'aurait peut-être pas dû aller fouiner par ici pour le coup. Et bien qu'on l'avait mis en garde il y a quelques jours, Sean avait tellement soif d'aventures qu'il ne pouvait tout simplement pas couper aux visites des ruines. C'était comme une aventure pour lui. Bon certes, il connaissait certaines ruines (pas de fond en comble), mais il pouvait servir de guide au cas où. Et pour ce qui était de ce vaisseau, cela pouvait être le cas. Bien qu'il n'ait pas visité toutes les pièces de ce bâtiment spatial écrasé.

La jeune femme aveugle lui parlait et acceptait le fait de l'aider. Au moins, il allait avoir de l'aide. Ce qui le dérangeait en revanche, est le fait qu'il avait tiré en sursaut et que maintenant, les mercenaires savaient par où rentrer. Non seulement, il ne voulait pas attirer l'attention, mais il venait de signaler qu'il y avait de la vie dans ce vaisseau. Bon, il n'avait pas pu faire autrement vu que l'autre mercenaire l'avait surpris en lui faisant peur, mais bon.

La jeune femme qu'il aidait à marcher en la soutenant lui posait une bonne question. À vrai dire, il ne leur avait rien fait, mais il avait une idée de la raison de leur venue ici. Ce qui l'énervait en revanche, était qu'il allait devoir s'aventurer dans le vaisseau et surtout se séparer. La raison étant qu'il y avait plus loin une bifurcation. L'un menant au système pour l'alimentation du vaisseau et l'autre vers l'armurerie. Sean ne tergiversait pas plus que cela et en remarquant que les mercenaires passaient finalement l'entrée, il se remua en bougeant à son tour. Il entendait d'ailleurs l'un d'eux pesté sur quelqu'un. Et ce n'était pas lui.

Il marchait alors en tenant toujours la jeune femme et lui répondit en parlant bien haut pour que tout le monde puisse entendre en s'engageant dans un couloir menant à la bifurcation. " Ce sont des chasseurs de trésors. Il pense pouvoir trouver quelque chose ici et ils avaient besoin d'un guide. Et ce guide, ce devait être moi, mais j'ai refusé."

En continuant de marcher, il passait devant des restes squelettiques de soldat ou mercenaire jusqu'à ce qu'il arrive à la bifurcation. " A droite se trouve le système d'alimentation. Pour qu'on ait une chance de rester en vie contre les mercenaires, il faut que je le remette en marche, mais il me faudrait quelqu'un doué en technique. À gauche, il y a l'armurerie, avec de la chance, on trouvera des armes." Il les regardait tous " Qui est doué en technique, informatique ?"

Sean réfléchissait, il avait oublié de dire quelque chose et essayait de s'en souvenir, mais il n'y arrivait pas. Cependant, pour ne pas paraître idiot ou même stupide, il en faisait part aux autres " Je crois avoir oublié de dire quelque chose... Ah oui, il y a des créatures plus profondément dans ce vaisseau, n'essayez pas d'aller plus loin tout seul."
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    Dieu qu'il pouvait détester cette situation.
    Devoir aider ces faibles, ces minables tout en se comportant comme s'il n'était guère mieux lotis qu'eux. Tout cela n'était pas facile pour Keiyan, malgré toutes ces années. Être un sith devait être célébré, sa présence révéré par les masses inférieures. Ainsi était l'ordre des choses. Tout être qui n'était pas lui se devait de s'écarter de son chemin pour s'agenouiller devant sa toute puissance. Mais, pour l'instant, l'orgueilleux individu répondait aux ordres d'un autre. Un Seigneur dont l'ascension avait été stoppé. Un seigneur qui n'avait guère plus aucun pouvoir militaire désormais, et qu'il devait remettre sur la voie de la grandeur. Keiyan ferait en sorte d'être celui qui récolterait les fruits de son labeur. Désormais, Keiyan serait son propre maître, même s'il continuerait de suivre les instructions de celui qui lui était encore supérieur dans la Force. Pour l'instant.

    Oui Keiyan saurait se montrer patient.

    Les êtres autours de Keiyan lui donnaient l'impression d'être frustre et sans éducation. Peut-être se trompait-il. Ou pas. Quoiqu'il en soit, il ne percevait rien d'eux qu'une sorte de peur diffuse face à la situation, la menace dans laquelle tous étaient plongés. Et lui se délectait de ces émotions. Il s'en repaissait comme tout bon Sith face aux malheurs d'être plus faible que lui.

    «Non je ne connais pas ce vaisseau... » répondit-il tout de même à Alys, avant de continuer d'observer la situation.

    Les explications scabreuses de Sean et le manque total de manière de l'humaine choquaient Keiyan. Son ascension et son service auprès d'une de ces limaces de Hutt lui avait donné le goût de l'élégance, du raffinement. Sans être dans l'ostentation, il ne s'attendait pas en venant ici, à tomber sur la bande la plus éclectique et malpropre de la galaxie. Visiblement, il lui restait encore beaucoup à apprendre sur les voies du Côté Obscur de la Force. Et sur la façon dont il pourrait tourner les événements à son avantage.

    Entre les intrus et les créatures qui logeaient dans ce vaisseau, une seule solution naturelle s'imposait. Non ? Il suffisait simplement d'éliminer tout ennemi qui se présenterait devant eux. Simple, efficace et dissuasif pour les prochains adversaires qui pourraient se montrer.

    «Éliminons ces chiens » proposa donc Keiyan, utilisant ses dons dans la Force pour appuyer ses propos. Juste suffisamment pour leur donner l'air de la simple décision logique qui s'imposait.

    La violence n'était-elle pas la solution ultime à tout conflit ?
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« Mon nom est * blurp*
- Eh ! Je crois qu'j'ai entendu un truc par là, les gars !
- Ka'hin »

Merveilleux ! Nous venions d’être localisés parce que ce type était tellement bourré qu’il avait lâché un rot monumental. Je ne peux même pas dire que j’étais fâchée : fréquenter pirates, mercenaires et la lie des cantinas galactiques apprend la tolérance. Mais tout de même, je ressentais un rien de désabusement blasé ! Et cette sortie dégénérait de secondes en secondes. La tempête qui faisait rage dehors, giflait le métal de vagues de sable qui faisaient vibrer la carlingue et gémir le métal, les mercenaires qui nous poursuivaient avaient exprimé clairement leurs intentions meurtrières, je ne voyais pas grand-chose à cause de l’obscurité et je marchais dans une mélasse visqueuse dégoutante qui se collait à mes chaussures et laissait présager que le vaisseau était l’habitat de créatures locales. Avec ma chance, elles seraient carnivores et affamées. Peut-être que si elles dévoraient en premier Ka’hin, elles seraient tellement ivres qu’elles nous laisseraient en paix ? L’idée, bien que réconfortante, étaient très peu réaliste malheureusement.

« Éliminons ces chiens »

En même temps que faire d’autre ? Même s’ils n’avaient rien de personnel à mon encontre, me rendre aux chasseurs de trésors en espérant qu’ils me fassent merci était illusoire. Ces gens, que je venais de rencontrer, semblaient au moins ne pas vouloir me tirer dessus et chercher une solution commune. C’est fou ce que des tirs de blaster groupés peuvent créer comme cohésion sociale !

« Je suis mécanicienne de vaisseaux je peux t’accompagner. Par contre je n’ai pas d’armes et j’apprécierais si ceux qui vont à l’armurerie pouvaient me récupérer quelque chose, un blaster serait parfait. J’étais venue visiter les environs et tout mon équipement est resté sur le landspeeder. » Ce qui voulait dire qu’il allait finir sous des tonnes de sables. J’allais m’amuser pour le dégager ! « D’ailleurs s’il y a des gilets de protection cela m’intéresse aussi. »

Je remontais sur le monocycle motorisé et en allumait les phares pour éclairer le couloir. J’allais devoir faire attention : la pente était raide et le passage encombré de débris. En cas de glissade je risquais de me faire bien mal mais au moins désormais je voyais clair.
Je me tournais vers Sean.

« Et bien, vu que tu connais le vaisseau, je te suis. J’espère que tu es mieux équipé que moi car je ne venais pas faire de maintenance. »

Je retirais mon chapeau désormais inutile et regardais mes pauvres capteurs solaires privés de source d’alimentation. Rien à faire, ici ils me seraient inutiles, autant le ranger dans mon sac.

« J’espère vraiment qu’on ne va pas faire de mauvaise rencontre sur le chemin parce que je ne peux vraiment rien pour nous défendre. Mais au moins tu es armé. »

Je lui emboîtais le pas éclairant son avancée de mes phares.

Bien qu’écrasé, le vaisseau était encore en relativement bon état. La structure était solide et aucun dégât majeur n’était notable à notre niveau. Malheureusement je me doutais que ce ne serait bientôt plus le cas : on ne s’écrase pas par hasard. Logiquement, les moteurs avaient dû être touchés ou la salle des machines. Remettre en marche l’alimentation risquait d’être compliqué.

Nous nous sommes enfoncés quelques minutes dans les coursives obscures et le silence, troublé uniquement par le bruit de notre avancée et de nos poursuivants, commençait à me donner la chair de poule.

« Alors comme ça tu es guide ? Ou chasseur de trésors toi-même ? »

J’aurais mieux fait de garder le silence mais impossible : j’avais besoin de parler, même à voix basse pour ne rien dire.

« C’est la première fois que je viens sur cette planète. Pour une première c’est un peu agité tout de même … » Je me tus une poignée de seconde encore avant d’ajouter. « Il est probable que les portes de sas soient fermées. Il faudra peut-être les débloquer manuellement pour continuer d’avancer. »

Le moteur du monocycle ronronnait sourdement, obligé de forcer pour compenser la forte pente du couloir.

« Je me demande s’il y a du matériel à récupérer ici ? Enfin qui vaille la peine. »

Les phares heurtèrent un obstacle perpendiculaire au sol qui se découpa au fur et à mesure dans le halo de leur lumière pour révéler une porte métallique fermée. Après une brève inspection Sean trouva la poignée de secours présente sur le côté mais son activation semblait ne rien déverrouiller. Le système de pressurisation était certainement endommagé. Nous aurions peut-être pu forcer le mécanisme mais cela nous aurait pris beaucoup de temps. Heureusement, il ne s’agissait pas d’une porte chargée d’assurer l’étanchéité au vide, ce qui me donna une idée.

« J’ai vu des trappes de maintenances sur le chemin, je peux essayer de me glisser dans la conduite et passer au-dessus de porte. Si le système fonctionne de l’autre côté, je t’ouvrirai. »

Malheureusement, la trappe était un peu haute d’accès.

« Je vais devoir monter sur tes épaules. Autant que ce soit moi qui y aille, je suis plus légère que toi. » Et autant dire incapable de le porter si c’était son idée.

Je me hissais sur lui, les cuisses autour de la tête et m’efforçait de déverrouiller la trappe d’accès en la découpant au tournevis laser sans perdre l’équilibre. Heureusement, il me tenait fermement et le travail ne prit pas plus de quelques poignées de secondes.

« C’est bon, je grimpe ! »

Je me hissais parmi les câbles et commençais à ramper. L’endroit était idéal pour la claustrophobie et je ne pouvais m’empêcher d’imaginer toute sorte de bestioles ramper dans l’obscurité. Heureusement que je n’avais que quelques mètres à parcourir.

Un nouveau coup de canif laser et je passais la tête par l’ouverture tout juste dégagée. Il faisait nuit noire là-dessous : pourquoi n’étais-je proposée pour une idée aussi stupide ! Il pouvait y avoir des hordes d’anguilles de Rishi que je ne le saurais qu’à la dernière seconde… en perdant une jambe par exemple.

Tout juste éclairée par la lueur spectrale du tournevis laser, je me laissais pendre à bout de bras par la trappe avant de chuter d’un bon mètre et de me réceptionner aussi silencieusement que possible en amortissant ma chute. Pas un bruit. Luttant contre l’angoisse qui m’assaillait, j’allais jusqu’au système de secours et l’actionnais. Cette fois ci, un chuintement de décompression m’indiqua que l’opération avait fonctionné. Je cognais doucement à la porte qui s’était entrebâillée d’un demi pouce.

« Sean, tu m’entends ? Tu peux ouvrir ? »
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« Exterminons ces chiens » Dit l'incommensurable bigleux. Dans sa voix tonnait autre chose, chose qui auparavant n'avait pas attirée mon attention. Dans les faits, deux groupes semblaient s'être formés parmi nous- visiblement l'un des deux irait vers la salle de commandes, l'autre se dirigerait vers l'armurerie. C'était assez sommaire, et assez caractéristique des mauvais films d'horreur, surtout lorsqu'on ne sait pas encore d'où peut venir le danger, mais actuellement, le danger était face à moi. Des rafales de blasters me frôlèrent le visage et s'enfoncèrent calcinant le mur,  mélange de terre et de métal derrière moi ; je bondissais dans l'angle, où je trouvai l'aveugle.


De ma main, je touchai enfin l’élément tant escompté qui tintait d'excitation dans les plis de mon sac. Pour la première fois, un objet pareil ferait son apparition ! L'occasion était parfaite, voyons, tout semblait mener à cet auguste moment… Le lieu, le « danger », les personnages autour de moi, tout, absolument tout!*Mais…* j'arrêtai le mouvement de mon bras, d'un coup… Suspens… Je n'avais absolument pas le droit de sortir un tel objet et de m'en servir ! C'était presque impoli ! Peut-être était-ce l'alcool, qui m'amena cette idée dans les pensées, mais, oui ! J'allais offrir cet objet à mon compagnon de massacre. Le seul restait en arrière, tandis que l'autre couple avançait. Mon compagnon… Le bigleux… D'ailleurs… J'étais persuadé, d'avoir penser quelque chose sur lui, comme si… Toute mon excitation… Cette envie que j'avais si rarement ressenti, de tuer, de trancher, d'étrangler, les êtres à portée de main… Comme si cette envie n'était pas la mienne, ou du moins qu'elle n'était pas, que, la mienne… Je m'accroupis, et le regardai, un sourire narquois aux lèvres.


« Tenez »


Presque ricanant , d'un tel sérieux, j'observai l'expression qui se peignait sur son visage à demi caché, je distinguai comme une sorte d'arrogance méprisante, probablement infondée, ou simplement feinte, qui jaillissait dans l'écho de cette haine qu'il avait justement laissé paraître auparavant. Pendant une seconde, j'avais eu l'impression d'avoir un autre être en face de moi. Je lui tendais, une sphère métallique ornée d'un bouton rouge… Une grenade… Oui… j'étais impatient de voir sa réaction, d'autant plus que la situation n'en était que plus cocasse. En soi, il y avait un tel contraste entre la volonté de meurtre des chasseurs, qui avançaient péniblement, tirant à la volée, se cachant par endroit derrière des monceaux de pierres ou de métal, et nous, pauvres héros prétendument en danger, là, à discuter, presque sans prendre en compte le monde extérieur. Une gerbe rouge, vint me rappeler à la réalité, et je n'attendais plus sa réponse, lui lançant l'objet toujours inactif.


Cette fois, je me tournai vers eux, ces « chiens », et de la main droite, j'allai chercher mon blaster, pour abattre un imprudent qui nous voyant tergiverser s'était pris à nous charger à la vibrolame, en hurlant comme un gungan trisomique ! Il s'écroula sur le coté, le visage encore pétrifié par la stupéfaction. Je continuai à tirer, mais la situation allait rapidement changer. Les hommes forçaient l'entrée, ils étaient une bonne vingtaine, et si le bigleux ne prenait pas rapidement la décision de jeter cette foutue grenade, nous serions probablement obligés de nous même reprendre cette entrée. Si il choisissait la grenade, nous serions probablement débarrassé des chasseurs pour un moment, mais notre porte de sortie, elle, nous serait sûrement fermée.
Tout cela ne disait ce que nous allions faire – ni si nous allions réellement nous diriger vers l'armurerie. Pourtant j'avais la sensation que c'était une bonne idée, et que nous découvririons l'histoire de cette épave, ainsi que l'origine de toutes ces émanations qui me baignait le nez d'une force plus spirituelle que physique. Mais parfois, il est rare de trouver des gens curieux et sans préjugés ! Que dire, il faut de tout pour faire un monde ! je crus entendre l'arkanienne crier, mais, j'étais comme qui dirait, dans le feu de l'action...
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Sean avait parlé du fait de ne pas aller plus loin en raison des créatures qu'il y avait. La dernière fois qu'il s'était rendu dans ce vaisseau, il avait bien faillit servir de pitence à l'un d'eux. Fort heureusement, il avait réussi à s'enfuir du vaisseau. Il s'était donc résigner à ne plus se rendre plus en amont. S'il y retournait un jour, ce ne sera surement pas pour une partie de plaisir, mais plus qu'il n'aura pas le choix. La personne aveugle disait vouloir tous les tuer. Si cela était le cas et qu'il pouvait le faire alors qu'il le fasse. Ce n'était certainement pas Sean qui l'arrêterait. Car après tout, il n'était rien d'autres qu'un mécano un peu doué.

La jeune femme parlait ensuite et elle semblait être douée en informatique. Sean la remerciait et la laissait passer devant en la suivant de près. Il pouvait facilement se repérer étant donné qu'il avait déjà visité plus ou moins les lieux. Toutefois, il prêtait attention à chaque détail qu'il pouvait voir durant leur ascension vers la salle de contrôle. Ce n'était pas simple de savoir quelle zone avait plus d'importance que d'autres. Pour un oeil simpliste en tout cas. Néanmoins, s'était son métier de trouver et savoir réparer les choses, il fallait donc qu'il prête davantage attention à tout ce qui l'entourait.

La jeune femme ôtait alors son chapeau et lui laissait passer devant. Sean la remerciait en lui prenant la main pour y déposer un baiser. " Aucune inquiétude. Cette partie du vaisseau est sûre. J'y suis déjà venu plusieurs fois. Cependant, il ne faut pas aller plus profondément si on veut pas risquer nos vies." Bien qu'ils continuaient d'avancer et que grâce à la lumière que faisait la jeune femme avec une lampe, il pouvait voir où ils allaient, il n'arrivait pas à trouver un sujet de conversation convenable.

- Je ne suis ni l'un ni l'autre. Je suis un mécanicien et j'ai un rêve. Je compte me faire mon propre vaisseau et vogué dans l'espace en découvrant tout les systèmes. Bien entendu, ce n'était qu'un rêve comme un autre et peut-être que ce rêve se modifiera au fil du temps. Mais à l'heure actuelle, ce rêve lui suffisait amplement. " Et bien pour une première visite, c'est animé" Il rigolait presque jusqu'à ce qu'une porte du sas les bloque. Cela le dérangeait, car la dernière fois celle-ci n'était pas comme ca. Cela voudrait-il que quelqu'un d'autre connaissait l'emplacement du vaisseau.

Il regardait en se penchant la porte. Mais de ce qu'il voyait était qu'elle était verrouillé des deux côtés. Tout du moins, elle l'était au moins de l'intérieur. La jeune femme lui parlait de trappe qu'elle avait vu. Une chance qu'elle soit venu avec lui, car il ne l'avait pas vu. Elle lui disait par la suite qu'elle était un peu trop petite pour y arriver seule. Sean l'aidait donc à atteindre la trappe en se baissant et la prenant sur ses épaules. Au début, il l'a tenait pour ne pas qu'elle glisse, puis lorsqu'elle tenait bon, il lâchait du mou. Dès qu'elle avait quitté ses épaules, il l'a regardait jusqu'à ce qu'elle disparaisse de son champ de vision.

Sean en profitait pour retourner vers la porte et enlever le boitier pour trafiquer les fils. S'était un jeu d'enfant de déverrouiller de son côté, cependant, il chercha le code pour l'ouvrir sans utiliser ses mains et l'huile de coude. Alys lui parlait de nouveau et il avait uniquement supprimer le système de verrouillage automatique. Sean utilisait alors ses mains pour ouvrir de moitié la porte. Ce qui était bien suffisant pour qu'il passe " Pour répondre à ta question, oui, il y a pleins de pièces de valeur ici." Il se dirigeait rapidement vers la console et voyait plusieurs problème " Le convecteur d'énergie à un souci. Surement au niveau de l'alimentation. Elle doit être derrière ce boitier" Il lui indiquait le boitier en question. Pendant ce temps, il essaya de régler le réglage des système de surveillance...

Les mercenaires à leurs poursuites s'étaient séparé en deux groupes. Le premier allait vers l'armurerie et le second vers la salle de contrôle. Sean faisait ce qu'il pouvait pour réparer les fils abîmé en les maniant avec abilité jusqu'à ce qu'il remarque les mercenaires. Il sortit rapidement son blaster et tira. "Alys!! La porte, il faut la verrouiller!!"

Durant ce temps...

Les monstres tapit au fond du vaisseau n'avaient pas mangé depuis quelques jours et s'entretuèrent entre eux afin de se repaître l'estomac. Le bruit du vaisseau, les tirs de blasters réveillaient leur instinct animaliers. Ils y avaient des proies dans leur demeure et il pourrait alors manger à leur faim... les créatures quittèrent alors leur nid en passant des portes cassées pour se diriger vers la surface.... Ces créatures fonçait et certains arrivaient plus rapidement que d'autres à l'armurerie et dans le couloir menant à la salle de contrôle.

Vaapad:

- héhéhé... Voyons ce qu'ils peuvent faire avec mes animaux de compagnie. Disait une voix inconnu.
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Nous fîmes la conversation en chemin, Sean partageant ses rêves de voyages.

« Vraiment ? C’est super ! Franchement, je ne peux que t’encourager dans ce sens. La Galaxie est vraiment fantastique. Il y a tant de choses à découvrir ! » Un enthousiasme débordant était sensible dans ma voix. Comment ne pas l’être après la vie que j’avais menée ? Je ne pouvais que l’encourager.

« Faire ton propre vaisseau ? C’est un projet incroyable. Fais juste attention à ne pas te laisser piéger par ton propre rêve. Parfois on se fixe une barrière en se « je ne ferai cela que quand … » puis les années s’enchaînent et les rêves sont toujours là, mais inaccessibles. Je te souhaite de réussir a faire ton vaisseau par toi-même, mais n’attend pas de l’avoir fini pour voyager. Pars demain, dès que tu auras réuni ou assez d’argent pour cela. Si tu es capable de monter un vaisseau de toute pièce, tu trouveras bien de quoi te faire engager comme mécanicien ! »

Je parlais en connaissance de cause : j’avais vécu ainsi pendant 7 ans. Du coup je me sentais assez proche de lui. Sa façon de rêver ressemblait à la mienne.

« Pourquoi souhaites tu voyager ? Tu n’as rien qui te retient ici ? De la famille, des amis ? »

Ou peut-être était ce pour cela qu’il s’était fixé l’ambition de monter son vaisseau lui-même : cela lui donnait une raison de justifier son départ et de ne pas abandonner ses proches.

Après un peu de travail nous finîmes tout de même par entrer dans la salle de contrôle de l’alimentation. Les machineries semblaient encore en bon état. Probablement qu’avec quelques jours de travail nous serions en mesure de faire redémarrer toute la machinerie. Une petite pensée chafouine me traversa l’esprit « Tu crois vraiment qu’ils vont te laisser plusieurs jours avant de te tirer dessus ? » Je pouvais être rabat joie quand même ! J’avais le droit d’espérer, après tout qui sait, peut être se tromperaient ils de chemin et qu’ils iraient tous attaquer Ka’hin.
Naturellement, ce fut le moment précis qu’ils choisirent pour passer à l’assaut. Un premier tir s’écrasa sur l’épaisse porte métallique dans un bruit de métal brulé.

"Alys!! La porte, il faut la verrouiller!!
- La verrouiller ?! Mais on s’est mis à deux pour l’ouvrir ! Et je n’ai rien pour la souder ! »
Est-ce que je ne pouvais, juste une fois, passer un moment sans me faire courir après ou tirer dessus ! Je hurlais dans le couloir, sans passer ma tête à l’extérieur.

« Ceux que vous cherchez ne sont pas ici, ils sont vers l’armurerie !
- Tu aurais mieux fait d’accepter, Sean ! Tant pis pour toi maintenant. »

Rhaaaa mais pourquoi fallait-il que cela tombe toujours sur moi !

Je jetais un regard lourd de reproche au mécano, comme s’il était directement responsable de la situation dans laquelle j’étais. Le regard aurait pu être crédible si je n’avais pas provoqué ce genre d’incidents une bonne vingtaine de fois ces dernières années, en impliquant des centaines de personnes qui auraient eu de bonnes raisons de maudire mon nom s’ils savaient que j’étais responsable de leur sort.

Je détestais travailler sous stress ! Profondément ! Je ressorti mon couteau laser pour découper proprement le tableau de maintenance. Un coup sur chaque vis et le tour était joué ! La plaque de protection me tomba dans la main. Je la laissais posée sur le côté avant de me mettre à travailler. Cela manquait d’éclairage : Idéalement il aurait fallu que j’éclaire avec mon monocycle par exemple sauf que je n’avais pas le temps de le mettre en position. Comment travailler dans de telles conditions ? Je n’avais que mon pauvre couteau laser comme source de luminosité. Je tentais de passer la tête entre les câbles pour tenter de comprendre ce qui n’allait pas. Avec un peu de chance je pourrai rétablir le courant juste le temps de fermer la porte. Sauf que dans la précipitation je me cognais la tête.

« Droyk ! »

J’avais beau me contorsionner, je paniquais, incapable de trouver la bonne position pour faire ce travail pourtant simple. Mille détails me venaient en tête sur ce qu’il fallait faire et dans quel ordre mais je me noyais dedans sans parvenir à l’essentiel. Distraite, je manquais de m’érafler la main avec le couteau, n’évitant la brulure au laser que de quelques millimètres mais héritant tout de même d’une belle rougeur douloureuse. Totalement sous stress, je coupais un fil au hasard pour changer sa connexion avant de me rendre compte que j’avais fait n’importe quoi. Je n’y arrivais pas… Autant se rendre à l’évidence, si Sean avait les idées plus froides que les miennes, il obtiendrait des résultats contrairement à moi.

Je préférais abandonner et m’approchais silencieusement de lui.

« Je panique et je n’ai pas les bons outils : essaye, toi. Je vais te remplacer à la porte. »

Je lui empruntais son blaster et attendis qu’il fut à ma place pour tirer plusieurs dans le vide, de notre côté de la porte, prenant soi à ce que nos adversaires voient passer un tir, comme s’il y avait eu un affrontement entre nous. J’attendis deux secondes de plus avant de crier.

« Je ne veux pas d’ennuis, je viens de descendre Sean. S’il vous plait, laissez-moi partir. »

Je penchais ma tête par l’embrasure, méfiante de ne pas essuyer un dernier tir et montrais mon visage tout en montrant ma main gauche sans arme au dessus de moi. A ma vue, les mercenaires se calmèrent et commencèrent à approcher. J’en profitais pour en descendre un en plein torse.

« Hop. Un de moins.
- Kark ! » hurla un de ses collègue en se mettant à couvert.

« J’espère que tu es plus doué que moi parce que maintenant je doute que les négociations fonctionnent. Si tu peux essayer de contacter Ka’hin aussi : il faut que nous nous regroupions ».
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Les secondes filèrent et les mercenaires nous canardèrent allégrement. J'avais tant attendu mon compagnon, que forçé par les tirs et l'expectative,j'avais perdu de vu celui-ci, et été contraint de dégainer mon sabre. Un tir ricochait instantanément sur celui-ci, dévié in extremis ! Sa lame jaune illumina la caverne se mêlant à l'ombre, je sentais sa chaleur irradier, je sentais la peur : innombrables battements, ceux de ces « chiens » ; pourquoi n'avait-il pas jeter cette grenade plus tôt, cela aurait été tout de même plus joyeux… Je me tournai vers lui, et telle une ombre passait sur un mur, il avait disparu, laissant mon cadeau négligemment sur le sol. Je faisais quelques pas de coté, pointant mon sabre sur les mercenaires, qui en l'ayant vu un instant abasourdis, j'en profitais pour ramasser mon bien, fit une roulade dans l'autre sens, qui ne servit à rien, puisque les cons étaient figés comme dans un manga. Je courrais ensuite vers l'armurerie, me disant que j'pouvais encore rattraper l'autre aveugle fantôme… Un long couloir me faisait face, je le traversais sans véritable idée d'où j'allais, je cherchai juste à m'enfuir… Quelques secondes, loin d'eux me suffiraient pour les gruger. Le vaisseaux apparaissait dans sa forme originelle à présent. Je voyais ses contours, son métal, sa structure. Des câbles parcouraient ses murs, son plafond bas parsemé d'aération. A droite, un instant j'aperçus une porte surmontée d'une écoutille, j'essayai de la tourner sans succès. J'entendais les pas empressés des poursuivants dans mon dos. Mais face à moi l'horreur, un instant glaçait ma poitrine. Le fond du couloir était recouvert de « cette » substance, et une forme peu naturelle, sur le sol, semblait se congestionner. Je reculai, reprenant mes esprits. Donc, c'était « ça », les sortes de pas innombrables…

Je courrai comme un dératé dans l'autre sens, droit sur les mercenaires, je savais que rien ne me poursuivait dans mon dos pour le moment et aussi que le groupe entier ne m'aurait pas suivi. J'espérais que seul un ou deux hommes, un peu ego-maniaques auraient eu le courage de me suivre. Je me trompai, ils n'étaient pas si bêtes, et avaient du déjà combattre des jedis. J'arrivais en trombe sur 6 hommes, surpris, mais tout près de m'avoir en joue. « Des créaaatuuuures ! » Hurlai-je. Cela fit son effet… Je crois… suffisamment longtemps pour que d'un bond je passai par dessus le premier, à coté d'un autre qui tira droit sur mon moi. Mon sabre se rallumait et dévié le tir, sa lame plongeant en diagonale droit sur sa nuque, il bougeait, moi d'un autre pas, je le devançais, bondissais à nouveau, inscrivant un arc de cercle dans l'air au dessus de leur tête. Quelques secondes plus tard je n'étais plus à porté de tir. Pourquoi ne pas les tuer ? C'est vrai ça ! Une étrange sensation me donnait l'impression morbide, que si je tuais de manière aussi rapprocher, je pourrais franchir un cap sinistre et sans retour. Au fond de moi,j'étais convaincu que ne plus faire couler un sang aussi inepte me prémunirait contre la part obscure de moi même. Celle qui ne surgit qu'au plus profond des ténèbres, comme une imprécation. J'arrivais au même angle et m'arrêtai pour espionner. Visiblement certains hommes de l'entrée était ressorti, et seuls deux hommes semblaient faire le lien entre ce qui se passait plus loin et l'équipe extérieure. Je revoyais comme la forme rémanente de l'aveugle, au même endroit que tout à l'heure, à l'exacte endroit où se tenaient les deux hommes affairaient.
Ce fut comme un écho… Dans la caverne, et dans mon âme… C'était comme si l'ombre des lieux s'engouffrait dans mon cœur. Un instant, tels les restes d'un fantôme évanoui, la colère vénéneuse et le profond mépris que j'avais senti de la voix du bigleux, reprirent forme, au même endroit, et décomposèrent un instant les battements de mon cœur. Je revoyais le visage de chaque personnes que j'avais rencontré, successivement, à grande vitesse. Les visages morts des mercenaires, ceux de mes compagnons, le naturel qui nous avait réuni, la menace… La peur ? Ce que je sentais là, n'était que de la haine. Les visages, à nouveau… Le visage de mon frère… Comme si la caverne remplie de cette haine, de cette violence, se mêlait d'abord à mon corps, puis in sinueusement, perturbait mon esprit… L'alcool ? Non… La même sensation que ce soir là, ce soir où je savais que j'allais tuer… Cette fois-ci, il faisait simplement plus chaud…

Un sourire ironique s'inscrit sur mon visage, tandis que lentement, pas à pas, j'approchai les deux hommes, qui ne se doutaient encore de rien. Juste un ou deux coups ? Ce n'est pas un mal… Et puis je n'ai jamais tué personne avec ce sabre… Il résonne encore des mains sanglantes d'un autre homme. Il n'est pas… Inauguré… j'approchai… Je sentais mon cœur palpiter, mes mains se serraient viscérales sur le pommeau éteint, silencieux, serpent dont la langue enflammée lécherait… C'est vrai ça… Où ?

« Les gars derrière vous ! » Hurla un des mercenaires qui entrait dans la caverne. Les deux hommes se tournèrent brusquement. Je les regardai les yeux passablement écarquillés, une moue reprenait mes lèvres. Mince… ils m'ont vu… Je frappai. Les deux hommes s'écroulaient sur le sol, en même temps qu'un bras et un baster qui roula sur le sol. Cela sembla dissuader l'homme-alarme d'entrer, il se rua pour demander de l'aide. Je continuai le couloir que je reconnaissais comme la direction que mes amis avaient empruntée. Mon cœur décélérait progressivement. Leurs meurtres… Mes mains en vibraient encore…

Plus loin j'entendais des tirs, je passais plusieurs portes, et bifurquait dans un embranchement, pour observer les hommes, qui canardaient une salle, sensiblement occupée... ils étaient bien une dizaine et n'hésitaient pas à tirer, dans le but de toucher l'intérieur de la salle. Je me demandais depuis combien de temps l'escarmouche durait, mais des pas derrière moi, me pressèrent à prendre une décision. C'est alors que je reconnu la voix de l'arkanienne, de tout à l'heure. La Fashion du désert… Elle semblait argumenter avec les mercenaires, sauf que dans sa voix, tremblait une corde plus aiguë qu'habituellement… J'étais là observant les mercenaires qui observaient mes amis. J'étais comme impassible, et pendant un instant je me dis même que je pouvais tout simplement m'accoquiner avec les mercenaires et me proposais d'éliminer les personnes que j'avais approché… Mais au fond, ils étaient dans la même galère que moi, qui pourtant n'avait absolument pas choisi de me retrouver sur cette planète. L'un des mercenaires s'approcha plus que les autres et se prit une balle tirer à la volée. Joli tir, me dis-je, et joli coup, également. Je souris.

C'était le moment, de faire l'une de mes entrées spectaculaires… je me mis à trottiner silencieusement derrière eux qui voyant leur amis s'écartèrent de chaque coté, me laissant juste une petite place. J’accélérai d'un coup, allumai mon sabre, et tranchai dans le dos deux hommes, les plus proches. Aussitôt je pivotai et me décalai , me trouvant rapidement au milieu des mercenaires, qui n'avaient encore rien compris et se retournaient à peine. J'en profitai pour d'un coup en diagonal du bras, trancher en deux l'armes de celui qui me barrait la droite route jusqu'à la salle où mes compagnons étaient. Là, tout comme la dernière fois, je bondis dans les airs, au dessus de lui, tendis mon bras, tandis que je tournoyai, lui trancher délicatement la tête, avant de continuer ma route. Rien de plus simple, au corps à corps. Je courrai en directement d'Alys, espérant ne pas l'effrayer trop, de peur qu'elle ne me reconnut pas, je glissai pour pénétrer la salle. Mon sabre s'éteignant, ensuite. Sean était là, également. Réunis...

Je me relevai en prenant consciencieusement le temps épousseter mon manteau noir, sali de poussière. Je me mis ensuite à couvert, sans vraiment m’inquiéter. Les mercenaires se remettaient encore de ce qui venait de leur arriver. Eux, cela se sentait, n'avaient jamais combattu de jedi, et c'est pourquoi, ils les avaient poursuivi eux, et pas moi… je regardai mes compagnons en silence, un sourire innocent sur les lèvres. Puis, je compris qu'il était grandement d'expliquer la situation. Je m'éclaircis la gorge, regardant Sean travailler, puis je regardai Alys, avec une sympathie, dont l'éclat était cependant méfiant. Mes yeux ont dû s'assombrir un peu plus, pensai-je dire à dans ma tête, alors qu'en réalité, cela faisait parti de ce que je dis à haute voix : « Mes yeux ont dû s'assombrir un peu plus… * Soupir * Je tins mes genoux tandis que je m'adossais au mur, L'aveugle a disparu, les mercenaires parcourent une grande partie du vaisseau ; je n'ai pas pu accéder à l'armurerie, parce que j'avais la flemme, et aussi parce que des créatures… Assez dégueulasse d'ailleurs, ont déjà grignoter ce que je pensais être le chemin de l'armurerie… » Je relevai la tête vers eux, les regardai successivement un sourire assez joyeux aux lèvres. Après tout, qui aurait pu dire que j'allais vivre autant de chose hier soir en m'éméchant la gueule.

« Si vous pouviez arrêter de regarder… Euh, ce qu'il y a dans ma main… je pense que cela serait nettement moins gênant... » fis-je en riant, me grattant le sommet du crâne, mes yeux disparut plissés dans le même sourire imbécile…

« Je… Je vous arrête tout de suite, je ne suis ni un jedi en mission, ni un fanatique du crime… Disons que… Mon passé est assez étrange, voyez-vous… je suis… Un tir passait la porte je regardai l'impact qu'il avait roussi sur le mur… Un simple voyageur… Et,  d'ailleurs (fis-je en levant le bras, comme pris d'une idée nouvelle et lumineuse) j'adorerai retourner dans ma chambre d’hôtel sur Nar Shada… Ma question pourra paraître bête, mais peut-être que vous savez où nous sommes et comment je pourrais retourner là où je veux.. haha Enfin, après, qu'on en aura fini, avec… Nos petits problèmes...  je vous paie un restaurant, une fois qu'on sera dans la civilisation ! Ça marche ? Vous auriez une clope? Vous avez regardé le dernier match de huttgame? Vous aimez les explosions? En fait, vous faites quoi?» Rajoutai-je, avec l'insistance juvénile d'un enfant capricieux et curieux...

Je les regardai, observant chacune des réactions de leurs visages, comme plongé dans un sourire par trop étrange, trop évident, peut-être trop bienveillant. J’espérai surtout, qu'ils comprendraient que je ne leur voulais aucun mal.

[hrp: désolé pour le temps d'attente! ]
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Spoiler:

Le vrombissement caractéristique d’un sabre laser me fit passer la tête par la porte. Je devais impérativement vérifier si nous nous faisions attaquer ou si au contraire nos affaires s’arrangeaient. Je priais fortement pour la deuxième solution et risquais un nez dehors. J’en restais bouche bée : notre ivrogne roteur était en train de virevolter partout comme un derviche et de découper ici une tête et ici un bras. Je profitais d’ailleurs de l’étonnement général pour ajuster et descendre deux mercenaires de plus, fidèle à l’adage « A vaincre sans péril on reste longtemps en vie ».

Lorsque Ka’hin passa la porte pour nous rejoindre, je me retirais prudemment car il ne fallait jamais rester sur le chemin d’un sabre laser manié par une personne en lendemain de cuite. Comme en réponse à cette pensée, il le rengaina et, le sourire aux lèvres, nous lança une réplique d’homme bourré ayant depuis longtemps cessé de considérer la réalité comme l’élément essentiel d’une conversation « Mes yeux ont dû s'assombrir un peu plus… » la suite était cependant plus cohérente. L'aveugle a disparu, les mercenaires parcourent une grande partie du vaisseau ; je n'ai pas pu accéder à l'armurerie, parce que j'avais la flemme, et aussi parce que des créatures… Assez dégueulasse d'ailleurs, ont déjà grignoté ce que je pensais être le chemin de l'armurerie… » puis il nous regarda tout content de ses mauvaises nouvelles. J’hésitais entre le baffer et le trouver tout à fait sympathique. Les tirs de blasters reprirent et ne me laissèrent pas le temps de trancher la question. Je ripostais en tirant à l’aveuglette par courtes séries de tirs afin de les dissuader d’avancer. Ce n’était pas très efficace, gâchait la pile, mais ils restaient à couvert.

« Je… Je vous arrête tout de suite, je ne suis ni un jedi en mission, ni un fanatique du crime… Disons que… Mon passé est assez étrange, voyez-vous… je suis… Un tir passait la porte je regardai l'impact qu'il avait roussi sur le mur… Un simple voyageur… Et, d'ailleurs j'adorerai retourner dans ma chambre d’hôtel sur Nar Shada… Ma question pourra paraître bête, mais peut-être que vous savez où nous sommes et comment je pourrais retourner là où je veux.. haha Enfin, après, qu'on en aura fini, avec… Nos petits problèmes... je vous paie un restaurant, une fois qu'on sera dans la civilisation ! Ça marche ? Vous auriez une clope? Vous avez regardé le dernier match de huttgame? Vous aimez les explosions? En fait, vous faites quoi?»

Non, pas à dire, je l’aimais bien ! Ce flegme décalé correspondait tout à fait à ma façon de voir la vie.

« Va pour le restaurant, mais il faut rester en vie avant ça ! » Ce n’était pas toute seule que j’allais réussir à retenir une douzaine de tireurs excités.

Le destin répondit à mon appel lorsque le bruit caractéristique d’un court circuit et un corps projeté en arrière m’apprirent que Sean avait rétablit le courant. J’appuyais en urgence sur le bouton de fermeture des portes avant de les verrouiller manuellement. Nos poursuivants allaient mettre un moment à les forcer. Par terre, Sean fumait des chaussures, inconscient.
« Aie, il a l’air rudement choqué. » Je me penchais pour prendre son pouls à la carotide. « Mais en vie.»

Je me redressais vers Ka’hin. « Nous sommes sur Soccoro, dans le secteur Secteur Kibilini. » Comment pouvait on ignorer la planète sur laquelle on était. C’était un détenu tout juste sorti de prison ou quoi ? « Vous … savez où est le secteur Secteur Kibilini tout de même ? » Il avait l’air tellement perdu que je n’étais sûre de rien. Bon. Entre bonhomie et sabre laser, je lui accordais un large bénéfice du doute. « Ne vous en faites pas, je sais ce que c’est les passés torturés ou compliqués. Mon vrai métier c’est touriste. » Je lui adressais alors un sourire éclatant et détendu malgré la tension ambiante.

Les cris des mercenaires me ramenèrent vite à la réalité.

« Sean n’a pas rétabli le courant, juste forcé la fermeture de la porte et il risque de nous falloir un bon moment avant de remettre tout en marche et je ne suis pas certaine que cela nous serve a quoi que ce soit : nous serons toujours coincés ici. Je ne vois vraiment pas comment sortir et je ne pense pas être capable de les repousser s’ils sont encore une dizaine. »

Moi en tout cas j’en étais incapable, mais un Jedi ?

« J’ai déjà vu des Jedis à l’œuvre, ils sont capable de vrais exploits. Mais vous ? » Il ne semblait pas forcément avoir envie de développer le sujet aussi enchainais-je sur la seule autre idée qui me venait.

« Sinon, il y a peut être une possibilité. Les chambres inertielles d’un vaisseau de cette taille sont énorme, assez grands pour que l’on puisse se glisser à deux l’intérieur, en se serrant un peu. Sauf que ces chambres sont bombardées en permanence de rayons Gama et qu’elles sont hautement radioactive. Mais ce sont aussi les rayonnements avec le taux de demi-vie le plus faible, c'est-à-dire que la radiation décroit très fortement dans le temps. Or, vu l’état extérieur de corrosion du vaisseau, je dirais qu’il est écrasé depuis une bonne cinquantaine d’années donc, nous devrions pouvoir survivre dans la chambre. » Bien sur, si je me trompais, nous serions morts sans le savoir.

Je commençais à fouiller un peu partout « Nous devrions pouvoir trouver des couvertures anti-radiations. C’est un équipement standard de salle de machine, en cas de fuite. Il faut juste avoir la chance qu’elles n’aient pas déjà été prises par des pillards. »

Je montrais à Ka’hin un cylindre de 2 mètres de haut pour 60 de diamètre. « La chambre est là ainsi que la trappe d’accès. Mais nous n’arriverons jamais à tenir à 3 dedans. Cela veut dire leur abandonner Sean, en espérant qu’ils ne le tuent pas. Vu son état, il y a des chances pour l’emmènent plutôt que de le tuer. Mais … je ne peux rien garantir. »


Laisser mourir Sean, qui m’était étranger, ne me posait aucun problème moral mais certaines espèces auraient pu voir cela d’un mauvais œil. Je préférais lui laisser le choix.
Avec un nouveau sourire innocent je lui lançais « Au fait, si nous commençons à vomir dans la chambre c’est que je me suis trompée et que nous sommes morts ! »
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Finalement, je trouvais un vieux mégot de cigarette presque intacte dans une poche de mon manteau. L'arkanienne me répondit par l'affirmative à l'idée d'un restaurant, ce que je trouvais sympathique, puisqu'en plus de parler pour tout les autres, elle ne s'imaginait sûrement pas encore, que c'était elle, qui allait raquer. Je l'allumai, la cigarette hein, à l'aide de mon sabre. Au même moment, presque mêlés au bruit de mon sabre, le blondinet s'envola et s'écrasa contre la porte qui venait de se fermer. De la fumée en endroit émanait de lui. Cela me peina grandement, car sa chevelure était d'une grâce incommensurablement bouclée. Et une fois qu'elle eut finit de l'examiner, elle dit que malheureusement, à la vue des moyens que nous avions à notre disposition pour nous échapper, il faudrait laisser Sean à son triste sort. Instinctivement, à la fois à la manière d'une célébration mortuaire, à la fois comme pour m'excuser d'abandonner un si sympathique partenaire momentané, je dégainai ma flasque, la débouchai et parcimonieusement fis la bourde suivante : je lui versai mon breuvage sur les pieds. Ceux-ci prirent feu et tandis que l'arkanienne s'affairait à trouver une porte de sortie, je soufflai, tapotai dans le but d'éteindre l'enflammé évanoui.
Lorsqu'elle m'expliqua où nous nous trouvions, je sentis en elle un certain malaise, qui malgré son sourire radieux, perçait à travers sa gentillesse. Je devais vraiment avoir l'air d'un paumé ! Soit , je l'étais en effet, alors bon ! Pourtant, j'eus comme le besoin express de ne point le montrer :
« ...Oui… le secteur kibilini… Bien évidemment ! »

Elle enchaîna sur son métier de touriste peut-être pour me rassurer sur l'opinion qu'elle avait du se faire moi. Métier dont j'ignorais l'existence et que sans le savoir je pratiquais depuis quelques temps. Cela me fit sourire, et passant une mèche de cheveux qui m'obstruait la vue derrière une de mes oreilles, je reprenais :

« Eh bien ! Apparemment, nous avons le même metier… Peut-être serons nous amener à découvrir ensemble des régions inexplorées ! Mais le tourisme n'est pas mon but, ce n'est qu'un moyen d'oublier un peu de ce passé torturé dont vous avez si bien remarquer l'existence... En fait, je voudrais devenir enquêteur… De quelles types d'affaires, je ne sais, mais les intrigues et les aventures me sont ô combien délicieuses ! »

*Autant que vous.* Pensai-je détournant un instant le regard.
Puis, elle m'indiqua de la main de caisse qui renfermait sûrement des couverture de survie, qui nous permettrait de passer les chambres inertielles… D'un autre coté, se battre contre une troupe de mercenaires sanguinaires me tentait plus que je ne le voulais croire, pourtant… je décidai de faire une pierre de coup. De mon sac, je tirai une sorte de pâte jaunâtre à forme rectangulaire, d'où s'écoulait quelques fils électriques. Je plaçai la pâte sur la porte et en éloignai Sean le plus possible :

« Ceci devrait nous débarrasser de quelques un d'entre eux. Mais... »

je me dirigeai sans finir ma phrase vers l'une des caisses adossées au mur où je ne trouvai qu'une seule couverture, bien qu'assez grande pour nous deux, il nous faudrait par deux fois nous serrer…

« Votre seconde idée me semble plus probante… Ce n'est pas que je craigne les blasters… mais… éliminer un maximum d'entre eux avant l'affrontement décisif serait une plus sage stratégie... »

Nous pénétrâmes dans le cylindre qu'une fois refermé j'agrémentai à nouveau d'un de mes cadeaux en pâte explosive,  cette fois bien plus petite et nettement moins visible, de manière à ce que si l'on tentait d'ouvrir la porte, elle s'activerait.Puis, dans le noir, quelque chose d'inattendu se produit en moi au contact de l'arkanienne. Tout d'abord, il n'est pas très important de mettre un nom sur ce qui s'activait dans mon entre jambe. Ensuite, j'imaginai que l'odeur du sable, de la sueur mêlée à son parfum, en furent les principales raisons. Si elle devait le remarquer, vu notre proximité, je dirai évidemment que c'était mon sabre.
Toutefois, nous progressâmes plus avant à travers les chambres vétustes, qui dégoulinaient en endroit du même liquide bleuâtre que j'avais pu contempler avant de rejoindre Sean et l'arkanienne. Les créatures de tout à l'heure, avaient donc dû y élire domicile, ce qui en soit était assez rassurant. Les chambres finirent par déboucher sur une autre trappe qui devait mener à un couloir du vaisseau. Nous sortîmes et découvrîmes un long couloir aux parois rouillées, maculées abondamment de la même substance. Enfin, nous pûmes nous décoller l'un de l'autre et je ne peux exprimer l'expression de gêne qui se pressa sur mon visage, tandis que ma réaction biologique empêchait tout afflux sanguin de me faire rougir. Je n'étais pas pâle, mais presque. Je serrai les lèvres en la regardant. Puis, un bruit strident m'alerta. Une créature se décollait du plafond dans un bruit détrempé. Elle allait alerter ses consœurs. Je me ruai sur une elle, et d'un coup de sabre lui tranchai l'une de ses pattes, ce qui la fit hurler d'autant plus, je dus l'achever en la transperçant au niveau de ce qui ressemblait à son ventre pour que le bruit cessa. Cependant, des cris similaires résonnèrent en tout coin. Nous étions, très, très mal parti.
Par je ne sais quel hasard, ou quelle chance, sur ma joue du sable s'accrocha. Je tournai la tête vers le vent qui l'avait amené, et stupéfait, remarquai qu'à travers la parois à ma droite, la rouille avait fait un travail tel que de petits trous laissaient passer la lumière du désert.
Derrière nous, une explosion retentit, redoublée du bruit caractéristique de mes explosifs. Je fis signe à Alys de me rejoindre au plus vite, en espérant qu'elle ne fut pas tout aussi gênée que moi par l'épisode précédent…

« Je crois qu'on est sauvé... »

A l'aide de mon sabre, je transperçai la paroi abîmée du vaisseau pour y former un orifice suffisamment grand pour nous y faire passer. La tempête était bien moindre qu'auparavant, et devant nous se dresser une infinie étendue de sable vallonnée.

Je la regardai, dubitatif… « Vous… auriez un véhicule ? »
[ j'accélère un peu le récit, histoire qu'on se casse de ce trou à rat fangeux!]
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Affairée à mes travaux j’entendis un bruit d’incendie qui se déclarait et vit les pieds de Sean en flamme. « Vous savez, ca ne va pas être suffisant pour l’incinérer, le point de combustion d’un corps humainest bien plus élevé, à cause de l’eau. En plus il n’est peut-être pas mort, c’est un peu rapide de le bruler.»
Nous échangeâmes quelques paroles alors qu’il éteignait les pieds de notre compagnon inconscient.
« Touriste enquêteur ? Ah, c’est une spécialisation intéressante. J’aime bien l’idée », répondis-je avec un petit rire. « Pourquoi pas. Mais voyager avec moi n’est pas de tout repos. »
Les tirs me ramenèrent à l’urgence de l’instant présent mais heureusement Ka’hin avait un plan pour compléter le mien. Les explosifs allaient rééquilibrer la situation. Il revient avec une couverture, malheureusement une seule pour deux.

« Une seule ? », dis-je un peu étonnée. L’expression qu’il me renvoya me fit comprendre qu’il n’avait pas pu mieux faire. Bon, il faudra se serrer.

Nous nous engageâmes dans la conduite en rampant. Je ne sais pas si vous avez déjà essayé de progresser ainsi dans une conduite étroite, enroulés dans une couverture pour deux, dans le noir complet, mais je vous confirme que la décence fut largement malmenée. Dans un premier temps nous étions l’un face à l’autre mais après avoir manqué de nous embrasser une dizaine de fois et s’être excusé une dizaine de fois pour avoir été obligé de m’enlacer pour placer ses mains où lorsqu’il touchait ma poitrine par mégarde nous convînmes qu’il était plus sage que je me retourne dans ses bras pour être dos à lui. La position était plus confortable mais pas moins dérangeante. Je me retrouvais collé à son corps, son souffle alcolisé dans mes cheveux et les fesses collées à son entre-jambe. Il m’apparut rapidement que c’était une nouvelle mauvaise idée…

« Heum … vous pourriez déplacer votre … clef à molette ? Elle me gène un peu. »

Mais ce n’était pas possible. Il ne pouvait pas retirer cette clef a molette là. J’avais du mal à déterminer si j’étais plus irritée ou amusée de la situation : nous nous connaissions à peine et je me retrouvais dans une situation plus que cocasse avec lui. Il était plutôt beau garçon et en dehors de sa propension à boire et fumer, il ne semblait pas de désagréable de compagnie. Il y était pour rien dans le pétrin qui était le notre mais cela ne rendait pas la situation plus confortable pour autant.
« Je vais plutôt passer dans votre dos »

Après quelques acrobaties supplémentaires qui finirent par faire naitre un petit fou rire chez moi, je me retrouvais la poitrine collée à son dos. Ce n’était pas parfait mais la situation était moins incorrecte. Finalement, toutes ces contorsions me firent un peu oublier la dangerosité de l’endroit où nous étions et je sortis plus embarrassée et amusée qu’autre chose.

« Original pour une première renc… »

Je me stoppais brusquement alors que Ka’hin dégainait pour trancher une de ces créatures qui se mis à hurler. Des dizaines d’autres lui répondirent. Je me rapprochais instinctivement du Jedi qui heureusement réagit plus rapidement que moi. « Je crois qu'on est sauvé... » Il découpa d’un geste du sabre la paroi et le désert environnant se dévoila, noyé sous des vents grandement apaisés désormais chargés de sable fin. Nous sortîmes alors que les derniers échos de l’explosion provoquée par le piège laissé en arrière s’estompaient.

« Vous… auriez un véhicule ? » Je pestais à sa remarque.

« J’avais loué mon monocycle mais il est resté derrière. Ils ne vont jamais me rendre ma caution maintenant ! Et on est bloqué …» Je m’interrompis net dans ma phrase et partis en courant « Oh, si j’ai un véhicule ! »

Aussi vite que je pus tout en m’enfonçant dans le sable meuble, je fis le tour de la carasse dans laquelle nous nous étions enfoncés jusqu’à retrouver l’entrée que nous avions emprunté.
« Là ! » dis-je en désignant les speeders des pirates à moitié noyés sous le sable, heureuse de mon idée. Je vérifiais les alentours afin d’être sûr de ne pas être attaquée par une sentinelle en m’approchant mais l’endroit semblait calme. Sans doute quelques pirates étaient restés en arrière mais ils devaient s’être mis à l’abri afin d’éviter la tempête. « Je vais le démarrer. » Je profitais d’une bourrasque plus forte que les autres pour progresser partiellement masquée vers l’appareil et me glissais derrière le poste de pilotage. Je m’y m’allongeais à la fois pour travailler plus aisément et aussi afin d’être cachée si jamais un de nos poursuivant jetait un coup d’œil dehors. Quelques minutes de bricolage plus tard, le ronronnement doux de la turbine se fit entendre. Je me tournais vers Ka’hin qui avait suivi.

« On peut y aller ! » Je me redressais et mis brusquement les gaz pour dégager d’un coup le speeder et partir en trombe.

« Amusante cette ballade dans les ruines ! » puis j’éclatais de rire. « Moins pour eux. Ils ont intérêt à avoir à autre véhicule sinon ils vont s’amuser pour rentrer à pieds. Au fait, vous m’expliquez comment vous avez fait pour en arriver là ? Vous avez l’air encore plus perdu que moi dans mes journées les plus folles.»

Je slalomais sans prendre de risques entre les ruines et les dunes : il était temps de nous rendre vers un lieu plus civilisé !
Invité
Anonymous
En effet, c'était une rencontre assez mouvementée. Mais la gêne entre nous avait pu laisser place au rire, elle ne semblait pas guindée comme fille, ça c'était un bon point, parce que les corsets, les guindages, pouah, ça  le fait rarement avec moi. La fuite organisée par la belle semblait déjà tourner à notre avantage. Je sautais rapidement derrière elle, ne la prevenant que d'un regard géné et esperant ne pas avoir de nouvelle réaction physiologique dû à de quelconques frottements.  auparavant, je m'étais occupé des autres speeders que j'avais agrementée de quelques surprises de ma composition, cela les ralentirait...J'avais déjà piloté un speeder mais cela avait fini... en eau de boudin... Je lui signifiais donc qu'il faudrait compter avec moi dans sa virée à travers le desert. Sur la route de la ville, qui serait surement le have où nous pourrons nous délasser un peu avant d'être probablement retrouvés par les mercenaires, à moins que ceux-ci ne se contentent de la dépouille du blondinet bouclée. Ah, quelle chevelure d'ailleurs. Rien à voir avec ces cheveux grisonnants dont l'arkanienne se parrait. Quoi qu'à première vue, ils furent d'un aspect assez laid, leurs compositions, leurs textures (avouons que dans son dos, plus d'une fois ils vinrent me fouetter le visage), leurs maintiens étaient aussi charmant que les miens. Moi qui aime les cheveux lisses, nous faisions la paire!
Sur la route, preuve qu'elle pilotait suffisamment bien pour que le stress de la montée est disparu chez moi, je prenais le temps de macher mes mots, avant de répondre à ses questions:

" C'est pas vraiment compliqué... En fait... J'me suis endormi dans la cale d'un vaisseau, et celui-ci a décollé avec moi à son bord, haha! J'avoue que je connaissais meme pas cette planète de nom! Enchanté (fis-je lui tapotant sur l'épaule pour lui tendre ensuite  la main, dans cette position assez inconfortable pour une poignée de main, mais soit), j'ai pas vraiment l'habitude de ce genre de rencontre, enfin, m'voyez, mais au moins on est sauf..."

( c'était évidemment faux, l'alcool m'avait fait vivre tant de situations similaires que je penais encore à me souvenir de son prénom)
Et tandis que ces mots sortaient de mon gosier, à l'horizon déjà une ville se profilait. C'était un endroit qui ressemblait fortement au village commerçant de tatoinne, suffisamment grand pour se cacher, suffisamment pauvre pour que deux voyageurs accoutrés comme nous l'étions se fassent rapidement remarqué, suffisamment petit pour ne pas être surveillé par une masse inconsidérable de milicien... les gangsters, par contre, devait surement avoir élu domicile en maintes endroits de la ville. Peut-être qu'alys y avait garé son vaisseau, ce qui expliquerait pourquoi elle avait pris un tel chemin? Dans tous les cas je lui soufflais à l'oreille que nous pourrions nous arrêter pour y prendre un verre, changer de fringue et probablement nous faire quelques thunes en donnant des infos...
" Est-ce que vous vivez à un endroit stable, chere amie?... J'veux dire, y'a bien une planète où vous aimez vous reposer... Moi c'est Nar shadaa"

Dis-je avec la fierté d'un enfant en bas âge tout content de donner une information nouvelle, ou peut être pas, je ne sais plus...
Puis je baissai les yeux sans oser continuer, qu'est-ce qu'un alcoolique peut devenir timide une fois la bouteille terminée! Derrière moi, la vie menait son cours, des étales de marchandises tenues par des gamoriens, des biths, des twileks couvraient notre conversation. Non loin de là l'enseigne d'un bar indéchiffrable me faisait de l'oeil. Une bonne ambiance d'épisode IV, somme toute! " Est-ce que je pourrais vous accompagner un peu dans votre périple, avant de retrouver ma petite baraque sur cette sacrée planète...? Et vous, d'ailleurs, que faisiez-vous ici, dans une telle situation, haha?
Hrp: désolé je suis sur un mac, navré aussi pour l'attente! Mais bon reprenons! J ferai la mise en page en rentrant!
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