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Anonymous
« Eteignez-moi ce feu, bordel de banthas ! »

« Mon frère ! Où est mon frère ? Vous avez des … ? »

« Poussez-vous ! On doit passer ! »

« Sécurité, répondez ! Répondez ! »

Sur Gravlex Med, le chaos était total. Des débris enflammés déchiraient l’atmosphère de leurs volutes sanglantes, dessinnant des arc-en-ciels de cauchemar au-dessus de la tête du peuple Anx qui assistait, impuissant, à l’attaque sur sa planète commanditée par l’Empire sith. Ils s’y étaient attendus, depuis la décision de leur gouvernement de soutenir la République et l’Ordre jedi lors de la seconde bataille de Dubrillion. Ils s’étaient préparés, avaient fortifiés leurs positions, mis en place leurs défenses, qui déversaient un véritable torrent de feu en réponse aux salves impériales. La majorité de ce peuple fier et robuste s’était caché sous terre, dans les abris ordinaires anx, à l’abri des représailles impériales. Du moins, c’est ce qu’ils croyaient. Et pourtant, la situation avait rapidement dégénéré, du fait de l’attaque foudroyante sur les quelques structures à l’air libre qui souffraient le martyre, forçant l’armée à se déployer et à évacuer ce qui pouvait l’être, se mettant donc à la merci d’une vengeance qui s’annonçait d’ores et déjà sans merci.

Au milieu de tout ce charivari, Yun se sentait bien petit, lui qui surplombait ordinairement tous les êtres qu’il croisait de plusieurs têtes. Mais sur cette planète où le plus petit indigène mesurait environ quatre mètres de haut, où chaque pas, chaque course faisait trembler les montagnes, étranger aux malheurs qui arrivaient, le padawan ne se sentait définitivement pas à sa place. Une Anx en uniforme vint le percuter de plein fouet, marmonna une excuse avant de filer, le laissant définitivement sonné. Un vaisseau avait explosé dans l’orbite, percutant de plein fouet la surface pour atterrir sur une des centrales qui servait à produire l’énergie de Gravlex Med. Les dégâts étaient déjà considérables, le bilan en termes de vies catastrophiques. De nombreux ouvriers indispensables travaillaient là, de même que leur important cordon de sécurité. C’était le défaut de la défense anx, et sans véritablement chercher à le viser, l’Empire avait frappé juste rapidement. A moins que ce ne soit leurs adversaires. Au milieu des flammes, des cris et des larmes, l’épicanthix ne cherchait guère à reconnaître quel était le possesseur de cette carcasse métallique qui déversait son contenu et mourrait, la gueule béante et grinçante, au milieu de l’enfer de ce monde qui connaissait désormais toute la fureur de l’Empire sith.

Soudains, des tirs crevèrent les lourds nuages grisâtres provoqués par la combustion lente due au crash, et bientôt, ces zébrures rougeâtres tintèrent le ciel de leurs traînées douteuses et inquiétantes, tandis que des cris rauques, des ordres aboyés au loin résonnèrent. Instinctivement, malgré l’atmosphère presque irrespirable et le manteau fuligineux sous ses yeux, Yun sentit la Force lui susurrer que la seconde phase de l’assaut avait commencé, implacable. Des êtres vivants approchaient, plein de hargne, d’envie de faire leurs preuves aussi, de soif de victoires et de sang. Ils avaient reçu leurs ordres : être sans pitié. Punir les Anx. Et en face d’eux, il y avait les forces spéciales de Gravlex Med qui continuaient à extraire les survivants et à escorter au plus vite ceux qui pouvaient marcher vers une sortie aménagée qui leur permettrait de s’échapper.

« Toi là ! Le jedi ! On va tenter de les contenir ! Viens ! »

Obéissant sans mot dire, presque par réflexe, tant la tête lui tournait, alors qu’aucune pensée cohérente ne paraissait pouvoir émerger de son cerveau tourmenté, le sang battant furieusement à ses tempes, ses jambes ne paraissant plus vouloir le porter. Puis l’adrénaline vint d’un coup, le submergeant, et il courut derrière la voix qui l’avait appelé, sa main venant trouver naturellement la poignée de son sabre qui s’alluma dans un bruit sec, caractéristique de celui des sabre-lasers. Il enjamba à la hâte plusieurs morceaux de tôle avant de manquer buter sur un cadavre fumant à l’aspect humain, sans doute une des nombreuses victimes du vaisseau qui s’était écrasé. Sans mot dire, il retint le haut-le-cœur qui lui montait à la gorge et serra un peu plus ses doigts autour de la poignée de son sabre, déterminé à ne pas céder au sentiment d’horreur qui étreignait son cœur.

Déjà, la ligne de défense Anx se formait dans les ruines de l’enceinte de cette installation autrefois si morderne, et balayée en quelques funestes secondes. Les tirs s’échangeaient, et les premiers reptiliens géants à être fauchés tombèrent dans un fracas sourd, ébranlant le sol sous les pieds de Yun qui manqua une nouvelle fois chuter, se rattrapant de justesse au pan d’un muret qui, au vu de la taille de ses constructeurs, était plus que largement suffisant pour l’abriter. Ce fut une chance, car un tir s’écrasa juste après qu’il se soit abrité contre le reste d’édifice pierreux, le faisant trembler violemment.

« Dès que vous voyez une ouverture, sautez ! Je vous couvre ! »

Acquiesçant, Yun regarda l’Anx viser soigneusement avant de décharger une nouvelle salve. Profitant de l’ouverture, retrouvant peu à peu ses réflexes, le jeune homme enjamba d’un bond le muret et slaloma immédiatement, arrivant au poste suivant, son sabre servant à repousser les tirs qui s’approchaient trop près de lui, dans un tourbillon rougeâtre efficace, à défaut d’être harmonieux. Finalement, il parvint enfin à la première ligne et s’agenouilla à côté du plus haut-gradé de la formation, se présentant rapidement :

« Padawan Yun Silthar, envoyé par le Maître Manteer. Au rapport ! »

L’Anx l’examina d’un œil critique avant de souffler :

« C’est vous, les renforts promis par le Maître Manteer ? »

Le ton était légèrement sarcastique, un brin désemparé, franchement résigné, aussi l’épicanthix répondit précipitamment :

« Nous sommes plusieurs jedis à être parvenus jusqu’à Gravlex Med et nous sommes répartis suivant les ordres de vos supérieurs à notre arrivée au sol. J’ai été affecté à cette centrale … »

« Avant qu’elle n’expose à moitié ? Oui, je comprends mieux … Eh bien, on va faire avec ce qu’on a, hein ? Au moins, pour une fois, je n’aurais pas à dire à mes hommes de faire attention à ne pas écraser un étranger, vous, on arrive à peu près à vous voir ! »

L’humour anx lui semblant éminemment douteux, Yun s’abstint de répondre, sa face horriblement marquée n’exprimant strictement aucun émotion, ce qui parut rendre quelque peu mal à l’aise son imposant interlocuteur, qui toussota, ou plutôt meugla au vu du bruit provoqué par ce râclement de gorge géant :

« Bon bref … Pour le moment, il n’y a que de la piétaille. Mais s’il y a un sith … »

« Compris. »

Yun ouvrit sa conscience à la Force, sondant leurs ennemis. Durant les premières minutes, il ne détecta rien. Puis une forme arriva, se détacha du lot, brillant de sa lueur si reconnaissable pour l’ancien étudiant de Korriban. Le colosse ouvrit les yeux, et souffla simplement :

« Couvrez-moi. »

Il s’avança alors à découvert, cherchant l’aura qu’il avait reconnu, et clama d’une voix forte :

« Je suis un déserteur de l’Empire ! De l’Ordre sith ! Si vous voulez la plus belle récompense de vos supérieurs … Affrontez-moi ! Tuez-moi, apprenti ! Je sais que vous vous cachez parmi les rangs des soldats ! Laissez la Force décider qui d’un traître ou d’un fidèle serviteur de l’obscur est digne de mener cette bataille ! »

Le défi était lancé. Restait à savoir qui le relèverait.
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Le privliège de l'absurdité est réservé à la seule créature humaine
Thomas Hobbes

S'il y a bien une main qui n'a pas le droit de trembler, c'est celle du bourreau. Le bourreau aujourd'hui c'était l'Empire Sith, et son bras, parmi tant d'autres, était Khotemmeli. Aujourd'hui, le Cathar avait plongé ses mains dans la Mort elle-même, jusqu'au poignet, et en avait ressorti son sabre fumant mais propre, éclatant d'un halo rouge beaucoup trop pur, beaucoup trop hermétique au sang qu'il avait fait couler, aux muscles qu'il avait déchiré, aux rires et aux pleurs qu'il avait fait cesser – à jamais. La chute de corps plus ou moins immenses – car une vie, même dans un corps de petite taille, est toujours immense – rythmait dans ses oreilles la symphonie d'un nouveau monde, un monde de liberté et d'ivresse meurtrière dont son cœur sauvage battait la mesure. Pendant longtemps au début des hostilités, le Cathar avait tourné autour du monde Anx dans un vaisseau transport, en troisième ou en seconde ligne, attendant l'opportunité de frapper. Il n'était plus lui même. Pour être plus précis il n'avait jamais senti avec autant d'acuité à quel point il n'était qu'un être, un point ontologique faisant partie d'un système plus grande qui le contenait. Le sublimait comme surhomme libre de tuer et d'être tué selon son bon vouloir. Il avait le choix final, et seuls ses talents propres, les mouvements de son corps, les katas dont sa mémoire se souvenaient pouvaient faire pencher la balance d'un côté ou de l'autre. Personne d'autre n'avait aujourd'hui le moindre contrôle sur sa vie.

Khotemmeli était un nexus de Force et d'arénaline. Il n'avait jamais senti autant son lien à la force qu'en aiguisant et entraînant son propre corps charnel, et la guerre avait apporté ce dernier dans ses derniers retranchements : poumons en feu, salive insistante, muscles béats en fanfare, rythme cardiaque.... calme. Après avoir débarqué enfin, sans savoir tout à fait commun, non pas sur le sol d'une planète mais en plein cœur du Chaos lui-même, son cœur s'était soudainement apaisé alors qu'il en avait accordé le rythme avec le vrombissement paisible et content de son sabre-laser. Très vite, la guerre avait quitté les formes originelles. Elle n'était plus ni amok, ni furor, ni source de stress ni source d'excitation. Ni peur ni joie. Elle n'était qu'habitus du corps. Un pas à droite, un saut en avant, la paume de la patte posée dans son entiéreté sur la carosserie d'un vaisseau écrasé et un mouvement des genoux pour se cacher derrière. Tout n'était que corporel. Même l'appel de la Force dont il se servit de justesse pour soulever un débris qui lui barrait la route était ressenti comme une éclosion au sein de sa poitrine, un besoin physique comme celui de s'étirer ou de défouler ses bras. Comme beaucoup d'Apprentis, Khotemmeli profita de sa toute première mission pour enfiler le costume du guerrier, et i le trouva à sa mesure.

Mais la lame de la Faucheuse lui frôla les poils et mordilla la chair à de multiples reprises, si bien que lui-même, pourtant en grande partie perdu dans ce chaos, se rendit bien compte, lorsqu'il arriva à progresser au sol assez pour se joindre aux forces qui tentaient d'investir la centrale affaiblie que sa survie tenait en grande partie du miracle. De manière surprenante, le plus dur avait été d'éviter les tirs lasers alliés qui partaient dans son dos. Etant à la fois une machine de guerre et une chair à canon l'Apprenti avait été envoyé avec les autres en première ligne où il pouvait protéger les artilleurs en parant avec sa lame et défaire les fantassins ennemis. Mais, de fait, les tirs des impériaux partaient dans son dos,les systèmes de lignes et d'armée distinctes s'étaient très vite déliés et fondus pour créer une masse difforme et il lui avait fallu autant de chance que de sensibilité pour ne pas s'effondrer avec un trou dans le dos aux reliefs rouges. Très vite, différents fluides aux textures et goûts parasistes l'aveuglèrent ou le dérangèrent en giclant hors du camp des Anxs, des tuyaux des droîdes, l'obligeant à se griffer les yeux et à déchirer lui même sa bure pour pouvoir bouger avec autant de fluidité qu'il le voulait. Son athlétisme évident et sa manière de bouger à la fois bipède et félin lui donnait un avantage théorique contre les gigantesques Anx. La réalité était tout autre, surtout que les forces de la république avaient jeté tout une armée d'espèces diverses et diversement armés dans la bataille.

L'ennemi défendait la centrale bec et ongles. Khotemmeli s'en était rendu compte auparavant, mais cela le frappa tout à fait lorsqu'il sentit un écho à son émantion dans la Force revenir vers lui. Il s'arrêta d'avancer et posa une patte autoritaire – sans aucune légitimité – sur le soldat humain qui progressait derrière lui, le poussant au sol. Là, tout près, derrière le mur de feux multicolores nourris que les troumpes Impériales chargaient et tentaient de répliquer – car on traite le feu par le feu, le laser par le laser lorsque l'on est assaillant – se trouvait au moins un corps entier, conscient et existant qui avait une connexion avec la source de l'univers. Pendant quelques précieuses secondes, durant lesquelles il dut pousser son soldat et se rouler derrière un cadavre au bras gauche manquant pour éviter des coups de blasters assourdissants, il tenta de détemriner la couleur de cette signature dans la Force mais échoua. Par déduction, puisqu'il se trouvait dans les lignes ennemies, dans une zone qui était encore majoritairement contrôlée par les autochtones, le sensitif devait être ennemi mais Khotemmeli n'était pas assez puissant ou assez concentré pour déterminer sa place dans le spectre morale érigé par les Jedis. Il n'avait même pas assez d'acuité pour entendre dans cet écho de Force la taille approximative de son propriétaire. En un éclair, l'image d'un Anx à crète géant, lourdement armé et capable d'invoquer la puissance originelle s'imposa à lui. Il avait longuement étudié les Morgukai et les rancors sensitifs à l'académie et s'était inquiété par procuration de tels combats mais l'idée d'un géant forceux ne lui inspirait rien de meilleur. Pourtant, lorsqu'il sentit une décharge oubliée vrombir à ses oreilles et rater son crâne de quelques centimètres, agressant ses tympans, une bouffée d'excitation prédatrice le gagna.

Presque à quatre pattes, il se faufila entre des soldats qui armaient des fantômes imaginés dans la fumée, qui visaient des endroits d'où ils avaient vu des éclairs létaux partir en espérant que leurs éclairs à eux arriveraient en premier et trouva enfin un officer assez gradé, qu'il toucha... et ignora aussitôt après s'être rendu compte de sa rigor mortis froide. Le second gradé qu'il trouva était séparé de lui par une forêt d'hommes en déroute, ou en train de recharger, et d'autre qui étaient peut être déjà morts et Khotemmli dut donc bondir sur l'homme et le tirer à lui avec violence.

- J'ai senti un Jedi dans les rangs ennemis. Je vais vérifier, et le neutraliser – ou tout du moins l'occuper. Répetez l'information à votre hiérarchie et préparez vous à affronter des forces sensitives.

Sans attendre de réponse, le bourreau à la bure déchirée monta sur un vaisseau qui venait de se crasher et courut sur ses cîmes, alors que deux têtes d'Anx, à peu près à sa hauteur dans les sommets, émergèrent de la fumée pour se tourner vers lui. N'ayant plus d'arme de distance pour les supprimer, le Cathar se jeta en contrebas avant d'être pris pour cible et s'avança vers le nexus mobile qui s'était tiré hors des positions ennemies pour venir chercher le duel. Un comportement intelligent et respectable digne d'un Cathar mais une silhouette gigantesque, humanoide et étirée digne d'un Epicanthix. A cause de ses tympans blessés pendant encore quelques secondes – le temps qu'un Bith muni d'un instrument strident et ne connaissant qu'une seule note arrête de jouer directement dans sa tête – Khotemmli ne put entendre l'appel du Jedi, et laissa les mots lui glisser dessus, puis disparaître dans les limbes avec l'image de la centrale si désirée en arrière plan, ou encore le chaos environnant. Seul restaient les deux cœurs, les sabres lasers de chacun et les différentes façons que tous deux avaient appris pour toucher les premiers avec les seconds.


Alors qu'il s'apprêtait à bondir pour compenser sa petite taille par une décharge cinétique et un mouvement de trajectoire de son sabre aléatoire, l'Apprenti Sith retint son geste et leva son arme en l'inclinant légérement vers la droite, ce qui lui permit de dévier un tir anonyme depuis le camp républicain vers son adversaire tout en se mettant en garde offensive, jambes ouvertes et poignet ferme...
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Manifestement, il n’y aurait aucun temps mort dans cette bataille qui empuantissait déjà l’atmosphère de Gravlex Med de son souffre et de ses morts. En voyant émerger une silhouette féline plutôt massive, Yun ne put s’empêcher de constater avec satisfaction que son défi semblait avoir porté, du moins était-ce l’impression rendue par le surgissement de ce sabre rougeoyant, si semblable au sien, et de son porteur au-devant de la mêlée. Le jeune homme avait senti une aura explorer les environs, et ne doutait pas qu’il avait été repéré. C’était précisément son but : servir de para-tonnerre aux forces Anx pour dériver l’attention des siths sur sa personne afin de leur épargner une confrontation difficile, voire cruelle. Une part de lui espérait même titiller suffisamment l’orgueil de son adversaire pour tenter d’épargner le plus de vies possibles, quand bien même il avait conscience en son for intérieur que se placer en porte-à-faux et réussir à obtenir d’occuper un sensitif demeurerait sans doute son plus grand fait de gloire et sa contribution majeure aux événements. Après tout, c’était pour cela qu’on l’avait envoyé : son but n’était pas de détruire, mais de protéger. Qu’il en soit ainsi.

Maintenant que l’autre approchait, Yun pouvait le jauger plus facilement. Le cathar, car au vu de ses caractéristiques physiques, ce ne pouvait qu’être un membre de cette race, était relativement grand pour un humanoïde, cependant comme tous ces derniers, il n’atteignait pas les sommets de l’épicanthix, qui cumulait une taille imposante pour sa propre espèce ainsi que les avantages inhérents à cette dernière. Même si le physique ne faisait pas tout, le jeune homme n’était pas assez naïf pour ne pas savoir qu’à condition de l’exploiter correctement et de prendre garde aux faiblesses inhérentes à ce type de constitution, sa force et son endurance pouvaient être des atouts particulièrement marqués en cas de lutte. Son opposant ne semblait d’ailleurs pas nécessairement taillé pour lui résister sur ce plan-là, sa musculature présente mais pas forcément extrêmement développée lui assurant l’avantage sur ce plan. Deux solutions s’offraient à lui, finalement : engager durement le combat et tenter de le submerger afin d’obtenir une reddition physique rapide, ou bien profiter de sa robustesse pour encaisser et tenir sur la durée en laissant l’autre se fatiguer sur son impitoyable défense, dont il avait pu tester la solidité contre son propre maître. Ou sinon … Il pouvait toujours marier les deux approches au gré des événements.

La déviation d’un tir dans sa direction l’arracha à ses considérations stratégiques. Vif comme l’éclair, son poignet tourna souplement, le sabre rougeoyant se positionnant instantanément en opposition, dans une posture classique faite pour orienter l’arme à quarante-cinq degrés pour offrir une nouvelle trajectoire au projectile tout en se défendant de ce dernier, dans un mouvement classique de la forme III. Le but de Yun n’était aucunement de blesser un autre individu, mais simplement de se protéger, aussi l’inclination ne permit au tir que de s’écraser à terre, quelques mètres plus loin. Le danger était néanmoins écarté, et sans qu’aucune vie ne soit mise en danger. Adoptant une posture en retrait, ses jambes solidement plantées dans le sol, prête à pivoter à la moindre menace, l’épicanthix jaugea son adversaire et finit par dire de son habituelle voix monocorde et claire :

« Viens. Je suis aussi dangereux pour les hommes qui t’accompagnent que tu l’es pour les miens. Leurs vies ne m’intéressent pas … Mais je ferais en sorte que tu ne moissonnes pas celles de ces gens.

Je te proposerais bien de te rendre. Mais au vu des moyens déployés par l’Empire … Je doute que ce soit une solution.

La porte est néanmoins ouverte. Un autre avenir que l’Ordre sith est possible. Tu peux encore changer … mon frère.

Je l’ai fait avant toi. Dans les mêmes conditions. Fais-ton choix. »

Et ne viens pas dire après que tu étais forcé. Que tu n’avais, justement, pas le choix. Yun avait posé une porte de sortie, un échappatoire, fidèle à sa ligne de conduite. Mais tendre la main ne signifiait pas l’aveuglement. Une fois le cathar sûr de ses actes … Alors il le considèrerait non pas comme une âme égarée, mais comme un ennemi conscient de son engagement, et donc comme une menace pour la galaxie.

Autour d’eux, les tirs continuaient, quoique à un rythme moins soutenu, chaque camp préférant sans doute ne pas amocher son champion. Pour se prémunir un peu plus, le colosse s’ouvrit néanmoins à la Force, et lentement, tenta de tisser une barrière protectrice autour de lui, comme il l’avait fait à plusieurs reprises ces derniers mois, à la manière montrée par le Chevalier Draayi lors de leurs échanges dans le parc du Temple.
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Jet de Sagesse de Yun réussi!

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Les combattants sont à distance ! (Ce qui me semble tout de même le plus logique What a Face )
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