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Avertissement:



« Le quota de réglementation sur l'âge fut descendu à quatorze années au lieu de seize pour toutes les espèces. On annonça ensuite que la production des mineurs serait réquisitionnée à 97% pour la revendre en exportation, et une série de décrets draconiens fut publiée, punissant d'élimination physique tout retard répété de plus de vingt minutes. Le gouvernement s'accapara les 50% d'actions dont disposait chaque entreprise, puis, un principe de responsabilité collective fut instauré, faisant retomber la faute d'un individu à son conjoint, ses enfants, sa famille entière, voir tout son réseau d'amis ou de subordonnés. »


Nom : E'roib

Prénom : Mid

Âge : quarante-quatre ans

Espèce : cyborg, système nerveux et cardio-respiratoire Quermien

Rôle désiré : Tyran d'Anoat (Dirigeant d'une dictature productiviste)

Caractéristiques :

Force : 6
Dextérité : 2
Agilité : 4
Endurance : 4
Sagesse : 3
Intelligence : 5
Charisme : 4

Équipement :
-Sceptre (deux mètres de long, duracier)

Acquisitions personnelles :

-Station atmosphérique Mectaid
Il s'agit d'une plateforme d'une superficie de 25 4455 m², soit une longueur de 311 sur 305 mètres. L'équipage comprend douze opérateurs humanoïdes et trente droïdes de navigation.
La station est armée de sept quadri-turbolasers et a une capacité de transport de 1,1 millions de tonnes en soute. Jusqu'à cinq milles droïdes peuvent être embarqués à bord, ainsi que soixante-quinze aéronefs. Cinquante de transport, permettant de déployer les droïdes en surface, et vingt-cinq de combat. Elle dispose enfin d'un émetteur de Phobium permettant de maintenir le contrôle des droïdes dans un rayon de huit cent kilomètres autour d'elle.
La station Mectaid est constamment en vol stationnaire à prêt de mille pieds au-dessus d'Anoat Polis, prête à déployer ses éléments en cas de troubles.

-Appartement privé de Coruscant
Mid possède une suite de deux cent-trente mètres carrés dans l'avant dernier niveau d'un gratte-ciel de Coruscant, et dans lequel il se rend régulièrement passer du temps avec ses parents.

Points faibles :

-Novice du combat à distance
S'impliquant très rarement dans un combat, le cyborg n'a jamais touché à un blaster, ce qui fait de lui un très mauvais tireur. Bien que passionné par la technologie, il ne sait se servir d'aucune autre arme que son sceptre.

-La Force ?
Pendant son enfance, Mid a lu de nombreuses légendes Jedi et Sith, et s'est intéressé de prêt à leurs épopées. Pour autant, il n'a jamais compris si la Force était réellement capable de mettre un individu en danger, y doutant sérieusement par son tempérament rationnel, délaissant ainsi complètement cette particularité lors de la confection de son armure. Ne s'attendant pas à rencontrer des problèmes avec des Jedis, Mid est très vulnérable aux techniques de la Force.

-Tête d'affiche
Son règne sanguinaire lui a attiré de nombreux ennemis. Outre le gouvernement de Gerrenthum, planète-mère du système Anoat, qui le menace sans arrêt d'intervention militaire, il n'a pas été étonné de voir des annonces sur l'Holonet plaçant sa tête à prix. Depuis sa prise officielle du pouvoir, il a échappé à trois attaques destinées à le tuer.

Points forts:

-Christopher Reeve
Le coût exorbitant de son armure, d'une valeur de sept mille cinq-cent dataries républicaines, lui confère une force largement supérieure à celles des organismes communs. Il est capable de soulever des charges pesants prêts d'une tonne.

-Danseuse étoile
Cette même armure lui donne une grande agilité. Ses mouvements son rapides et précis, et il peut sauter jusqu'à dix mètres au dessus d'un sol d'une gravité standard d'environ 9,8 m/s².

Caractère :

Mid possède une large culture générale qui lui vient de sa grande curiosité et de son intérêt pour l'histoire et l'économie. Il commença à dévorer des hololivres dès qu'il sut lire, et souhaita faire de l'histoire son métier dès son plus jeune âge.
Attiré par tout ce qui relève de la contre-intuition, il se captiva notamment pour l'histoire politique et économique des sociétés très anciennes, ainsi que pour les légendes Jedi et Sith de l'histoire évènementielle. Cet intérêt pour les antécédents de la Force l'a conduit à explorer les institutions anciennes et modernes qui en découlent, élargissant progressivement ses connaissances sur l'Ordre Jedi et l'Empire Sith moderne.
Penser l'histoire est à chaque fois pour lui une véritable immersion. Un voyage fabuleux dans le temps des époques passées.

De ce goût prononcé pour la lecture, allié à sa bonne mémoire et à sa grande curiosité, émane une intelligence vive. Le cyborg est doté d'une très bonne capacité d'analyse à laquelle il doit probablement son « succès », et fait preuve d'une certaine acuité à la spéculation. En effet, Mid est ce que l'on peut appeler un « physicaliste pur ». Il ne jure que par la science et explique absolument tous les phénomènes de manière rationnelle. Plaçant la matière organique au même pied d'égalité qu'une machine, il réfute toute dualité entre « corps » et » « esprit » et rejette tout ce qui a attrait au paranormal. Sa psyché agit ainsi à la manière d'un macroscope visionnant les causes et les effets des évènements qui s'enchaînent, et qu'il regroupe ainsi en un large système qui se répète.

Avant d'entrer dans sa longue liste de défauts, il convier de souligner que Mid, malgré ses antécédents et les actes cruels qu'il continue de perpétrer, n'a rien d'un monstre apathique.
Une empathie d'un degré insoupçonné se dissimule effectivement derrière son apparence glaciale. Le cyborg n'a rien perdu de son caractère affectueux avec ses proches. Il sait se montrer tendre et aimant avec les êtres qui lui sont chers. A priori, il n'a aucune raison de haïr une personne tant que le tempérament de cette dernière ne lui rappelle pas celui des geôliers de son enfance : moqueur, xénophobe, hypocrite, cruel.
Un constat pour le moins étrange à propos un individu responsable de plusieurs milliers de morts. C'est pourquoi il convient de détailler le terrible frustration de Mid, régisseuse de sa vision fortement manichéenne.

Harcelé pendant sa scolarité par une doxa xénophobe et haineuse vis-à-vis des « riches », Mid va développer tout au long de sa jeunesse un complexe d'infériorité envers ses geôliers. Considérant que la population entière cautionne les actes de ceux qui l'importunent au quotidien, Mid va généraliser le problème et faire abstraction de toutes les subtilités pour s'imposer sa propre vision des choses. La planète entière lui en veut, ainsi qu'à sa famille. Cette dernière étant ce qu'il a de plus cher, allié à son impression de s'être fait détruire une partie de sa vie par les prolétaires, il voue une haine viscérale envers les masses ouvrières de son monde natal, qu'il a depuis réduit à l'état d'esclave. Si les autochtones d'Anantapar n'ont probablement jamais été des gens ouverts d'esprit, la vision que le cyborg s'est faite de la situation est excessive et largement exagérée. Tenter de le raisonner sur ce sujet est une tâche difficile qui est susceptible de le faire entrer dans une grande colère, tant son déni est grand. Il ne lui est jamais venu à l'esprit que le comportement des autochtones a pu être, au moins partiellement, influencé par son attitude pédante et son égocentrisme notoire.

Outre ces deux derniers défauts inhérents à sa psyché, et auxquels il convient d'ajouter une anxiété manifeste, Mid a développé une forme avancée de paranoïa depuis qu'il se persuade d'être une victime. La névrose s'est largement accentuée suite à sa prise du pouvoir, comme, en témoignent les mesures draconiennes qu'il a fait appliquer à l'égard de toute opposition politique. Moins effrayé à l'idée de perdre ses acquis que de donner aux opposants le plaisir de se venger, il a mis en place un terrible système d'oppression et de surveillance, qu'il a confié à ses droïdes.

Responsable d'un nombre de mort compris entre huit mille et vingt-sept mille personnes, son tempérament très violent ne peut pas non plus être négligé. Après avoir tué lui-même pas moins d'une vingtaine de ses anciens camarades scolaires, il s'est parfois impliqué dans la liquidation physique d'individus considérés comme des « opposants » à son régime. Notamment ceux suspectés d'avoir attenté à sa vie.

Ambitieux de nature, ses aspirations se sont transformées en une véritable folie mégalomane depuis sa prise du pouvoir. À force de voir croître sa puissance, Mid est devenu accroc à la politique et à la gestion de ses territoires. Il fait certainement parti des individus que le pouvoir a rendu « fou ».
Comme en témoignent sa production effrénée de droïdes, Mid ne semble avoir placé aucunes limites dans ses projets.

C'est également un peureux qui tient beaucoup à la vie depuis son accident. Il ne prend jamais de risques inutiles et passe la plupart du temps cachés derrière ses acolytes. Il ne sort jamais sans ses gardes du corps, et fait redoubler la protection de chacune de ses résidences. Il s'implique rarement lui-même dans une lutte physique, à moins de n'avoir pas d'autres solutions ou d'être assuré de sa victoire.

Son lunatisme convient également d'être mis au jour. Mid est un individu indécis qui est capable de changer plusieurs fois de projets en l'espace de quelques jours. En recherche constante d'innovation, il se lasse rapidement d'une idée et n'hésite pas à annuler un travail commencé, quelqu'en soit les répercutions sociales, pour en débuter un autre. Les nombreux projets tombés à l'eau à cause de lui participeront au déclin vertigineux du niveau de vie des autochtones d'Anoat.

Enfin, le cyborg est traversé par une impatience constante, considérant le temps comme une vertu spécifique qui ne peut être gaspillée. Mid est effectivement très soucieux de ne jamais perdre son temps. Il semble toujours pressé, et donne parfois l'impression de ne jamais profiter du moment présent pour ne se concentrer que sur le futur.

Description physique :

Sous son ancienne apparence, Mid était un Quermien mesurant deux mètres cinquante-sept pour un poids de quatre-vingt huit kilogrammes. Comme tous les individus de son espèce, il possédait une seconde paire de bras, cachée sous sa toge, ainsi qu'un deuxième cerveau à l'intérieur de sa poitrine. Son corps était longiligne et fin, voir frêle, et sa paire de jambe se terminait par des griffes.
Tel un long tube, son cou était long et fin, et se finissait par une petite tête ronde brachycéphale frappée de deux yeux rouges. Dépourvue de nez, son espèce utilise des glandes olfactives situées sur ses mains, pour respirer.
Mid avait le teint gris, et ses épaules était relativement larges pour un Quermien.

A propos de sa morphologie faciale, la partie supérieure de son crâne naturellement chauve affichait une pente frontale plus inclinée que la moyenne des individus de son espèce. La droiture de sa face présentait également une spécificité par son très léger prognathisme. Ses maxillaires étant légèrement avancés.

Depuis sa deuxième transformation, Mid n'a conservé que ses organes vitaux. Ses deux cerveaux et son système cardio-respiratoire. Le tout est conservé dans une armure faite sur mesure, de couleur blanche.
Soucieux de conserver sa taille d'antan, Mid a insisté sur ce point auprès du chirurgien qu'il payait pour fabriquer le modèle. Il obtint ainsi une armure de deux mètres cinquante de haut pesant cent soixante dix-huit kilogrammes. Sa volonté de se rapprocher de son ancienne apparence conféra à sa nouvelle silhouette un physique longiligne. Son apparence est ainsi étonnamment fine, frêle voir chétive, ce qui contraste avec sa force impressionnante.

Tenant beaucoup à la vie, et soucieux de s'assurer qu'aucun adversaire ne pourrait venir à bout de lui facilement, son corps est entièrement fait de métal et recouvert d'une couche de platocéramique de huit millimètres, lui permettant d'encaisser des tirs de blasters.

Son cerveau principal est renfermé dans un boitier rectangulaire vertical, légèrement courbé en arc, qui lui sert de tête. Des implants cybernétiques remplacent désormais ses yeux organiques, qu'il a abandonné pour une vision hybride dotée de deux paramètres numériques. Une vision nyctalope, et un effet zoom grossissant jusqu'à trois fois. Il perçoit l'environnement et les couleurs exactement de la même manière que sous sa forme Quermienne. Dans un but strictement esthétique, deux petits traits noirs horizontaux, rétroprojectés par une caméra, donnent une apparence à ses yeux.

Son buste prend la forme d'un triangle renversé et contient son deuxième cerveau, placé sur la partie droite de sa poitrine. Son cœur est localisé à gauche de l'organe nerveux, et ses poumons sont positionnés derrière. Les organes baignent dans des récipients de sucs nutritifs et sont protégés par un revêtement en duracier. La partie supérieure de son buste est renforcée par deux poitrinières qui débordent sur les flancs, et qui descendent jusqu'à quinze centimètres sous ses poumons.
La partie inférieure, plus vulnérable, est faite d'anneaux de métal assemblés, en forme conique renversée, qui relient son torse à ses membres inférieurs. Ces anneaux, recouverts d'une plaque métallique légère, permettent à son but d'effectuer un tour à complet sur lui-même, sans que sa tête et ses jambes ne suivent le mouvement.

Mid ne dispose plus que d'une paire de bras consistant en de longs fibres métalliques cylindriques protégeant le réseau de nerfs relié à son système nerveux, renfermé dans plusieurs tubes métalliques emboités sur eux-mêmes.
Légèrement renforcés au niveau des articulations du coude, du poignet et de l'épaule, ses bras se terminent par de longues phalanges à cinq doigts de la même taille que ses anciens membres organiques.

Ses membres inférieurs sont organisés de la même manière et se terminent par une paire de pieds standards, semblables à ceux de son ancien corps.

Dans un soucis relationnel, Mid, soucieux d'apparaître le plus humanoïde possible lorsqu'il se fait hôte d'invités puissants, s'est fait implanter un système buccal très sommaire rendu fonctionnel par la greffe d'un nerf glosso-pharyngien relié à son cerveau principal. Une légère fente horizontale peut apparaître sept centimètres au-dessous de ses yeux, lui permettant d'absorber des quantités très légères de liquide, grâce à un système d'aspiration par pompage. Le liquide est ensuite stocké dans une petite chambre, et évacué par l'extrémité de son bras droit une fois le récipient plein. Il peut ainsi accompagner ses hôtes dans la dégustation de vins ou autres boissons, pendant une discussion.

Il prend l'habitude quotidienne de dissimuler le plus possible son apparence en s'enrobant d'une longue et large cape rouge qui ne laisse entrevoir que sa tête et son thorax, ainsi que ses bras et la partie inférieure de ses jambes.

Enfin, Mid n'a jamais changé de voix et dort de la même manière qu'un humanoïde lambda. Son système nerveux ayant besoin de se régénérer, il a besoin d'une phase de sommeil d'environ huit heures.

Antécédents :

Mid E'roib est né en 3527 BBY sur le monde minier d'Anoat, dans le Secteur Anoat de la Bordure Extérieure.
Freric Bo, son père, était un Quermien natif d'Impératrice Téta, où il rencontra son épouse Dala E'roib, originaire de Coruscant, qui était venue y suivre ses études de médecine. Dala tomba follement amoureuse de son futur mari, à tel point qu'elle accepta de le suivre quand il fut muté sur le monde minier d'Anoat, où lui était promis un haut salaire. Avant de quitter la planète-ville du Noyau, le couple se maria, et Freric abandonna son patronyme pour le nom de sa femme, comme le voulait la tradition matriarcale Quermienne.
Freric E'roib travaillait pour une société républicaine d'extraction de Durelium, qui avait passé des contrats de forages avec la colonie indépendante d'Anoat.
Sur ce monde inhospitalier de soixante-huit millions d'habitants, le niveau de vie était particulièrement bas, et la plupart des autochtones, prospérants de l'industrie minière, vivait dans une grande précarité.
Le pouvoir local reposait sur le modèle du Parti Unique. Depuis la fondation du gouvernement lors des premières vagues de colonisation, le préambule de la constitution spécifiait le rôle dirigeant du Parti Minier qui exerçait le monopole de la gestion des affaires publiques. Cette constitution n'interdisait pas la formation de nouveaux partis mais disposait que le régime « refuse aux personnes et aux groupes les droits dont ils peuvent se servir au détriment du Parti Minier ». Ceci interdisant de facto la constitution d'associations, syndicats ou autres structures sociales indépendantes du pouvoir. Outre le Secrétaire-Général qui contrôlait l'exécutif et judiciaire, le pouvoir politique opérationnel était pourvu d'une assemblée populaire, qui s'avérait parfaitement inefficace, chaque niveau du pouvoir étant doublé d'un poste du parti ayant la prééminence.
Anoat était enfin une planète froide, recouverte presque constamment d'un pergélisol de givre. Le relief était plat, parfois montagneux, et la population relativement rare. Les centres urbains étaient regroupés à proximité des zones de forages principales, cumulant entre cinq-cent mille et jusqu'à vingt millions d'habitants par ville. Les installations étaient médiocres et se limitaient généralement à des barres de permabéton regroupées par plusieurs, dans lesquelles étaient parquées les classes ouvrières de la planète qui représentaient 97% de sa démographie. Une pluralité d'espèces y cohabitaient, notamment les Kedorzhans qui représentaient la plus grande communauté, les Humains la seconde, et les Abyssins, qui étaient plus rares.

Mid, le tyran d'Anoat - DC R'win O'arr Anoat10
(Le Secteur Anoat, Bordure Extérieure)

Le couple E'roib émigra dans la commune d'Thenoat, située dans la zone équatoriale de la planète. L'agglomération totalisait près de quinze millions d'habitants. Le climat était froid et sec, et constant tout au long de la période de rotation du corps céleste. La température oscillait en moyenne entre -15°C et 10°C. Les deux Quermiens furent installés dans un campus de la cité regroupant les familles des cadres supérieurs, tenues éloignées des ruches ouvrières. Mme E'roib put aussitôt y installer son cabinet médical pour y exercer sa profession libérale.
Mid naquit quelques mois après l'arrivée de ses tuteurs sur Anoat. Enfant unique, il fut placé très tôt dans un centre d'éducation privé, appartenant à une société issue des territoires républicains. Malgré le train de vie austère d'Thenoat et le climat déprimant de la planète, le jeune Quermien eut la chance de se retrouver avec des enfants issus d'une classe sociale semblable à la sienne, bien plus intéressants et recommandables que les fils et filles des ouvriers que l'on pouvait croiser dès lors que l'on s'éloignait du campus. Mid, comme ses camarades Muun, Arkaniens, Omwati et même Woostid, n'en avait pas besoin. Il se complaisait largement à rester sur son campus de soixante hectares où le mode de vie, l'architecture des bâtiments et les services étaient bien plus enviable à ce que l'on pouvait trouver à l'extérieur. C'est à dire dans le « Bas-Monde » des Kedorzhan et des Humains ; comme les habitants du campus avaient l'habitude de le qualifier.
Mid grandit ainsi dans une atmosphère convenable, se passionnant très tôt pour l'histoire et l'économie dont les lectures occupaient la plupart de son temps libre, en dehors de ses sorties dans le campus avec ses amis. Son quotidien se limitait à aller en cours la plupart de la journée, à faire ses devoirs, et à s'amuser avec ses camarades. Il passait la dernière partie de ses soirées dans son lit à explorer des hololivres historiques que lui achetait son père. Ce dernier ne sortait que très rarement non plus du campus, de même que ses collègues. La plupart de son travail était mené depuis son bureau situé dans le siège de sa société. Lorsqu'il sortiait à l'extérieur du campus, il ne manquait pas de raconter ses expériences dans le monde des ouvriers, lors de repas entre amis, ou plus intimement à sa femme et son fils. Freric était fasciné par le « Bas-Monde » sur lequel il braquait un regard paternaliste et quelques peux condescendant. N'étant pas une personnalité particulièrement forte et manquant certainement de confiance en lui, se sentir supérieur à une large frange de la population par son statut social le rassurait. C'était un moteur pour lui. Un marqueur qui lui façonnait une identité qui lui convenait dans ce nouveau monde.
Pourtant, Freric ne connaissait en vérité pas grand chose de la société prolétaire et de leurs codes sociaux. Il s'imaginait les comprendre et avait une empathie largement exagéré à leurs égards. Il avait réussi à convaincre son épouse d'oublier ses préjugés et sa crainte pour les basses classes sociales, la conduisant même à aller parfois faire ses courses en dehors du campus et à entretenir de brèves relations avec certains habitants du « Bas-Monde ».
De son côté, Mid était captivé par les récits de son père qu'il prenait pour un aventurier et adhérait progressivement lui aussi à l'image que son tuteur se faisait des ouvriers.
Aussi, lorsque la famille E'roib fut mutée dans un autre centre de la planète, Mid dont les lectures épiques avaient fini par lui donner envie de vivre lui-aussi l'aventure, fut satisfait de savoir qu'il allait côtoyer de plus près le « Bas-Monde ».

Le jeune Quermien avait onze ans quand sa famille s'installa dans la commune de Zokholk qui ne regroupait plus que trois millions d'âmes. Les Quermiens aménagèrent cette fois-ci dans une des rares cases personnelles de la cité. Il s'agissait d'une grande villa possédant trois étages, payée par la société de Mr E'roib. L'habitation était implantée au cœur même d'une zone ruche ouvrière occupée par des familles de contre-maîtres et de petits cadres. Le choix de cet emplacement au sein du « Bas-Monde » s'expliquait en partie par la lassitude de Mr E'roib de vivre entre « privilégiés » des classes sociales supérieure. L'illusion qu'il s'était fait du monde prolétaire le poussait à se forger une nouvelle identité. Celle d'un cadre supérieur altruiste, philanthrope et aventurier, n'ayant pas peur de vivre avec ses concitoyens de « l'en-bas ».
Au départ, Mid était satisfait de sa nouvelle situation. Il était curieux de vivre cette aventure qui le changeait lui aussi de la routine habituelle entre enfants bien éduqués des classes aisées. D'autant plus que l'authenticité de son statut social au cœur de cette ruche de classes moyennes ouvrières flattait son égo. Seule la mère du jeune Quermien se montra réticente, et ce dès leur arrivée sur place. Elle se plaignait notamment de la précarité de l'endroit, et de l'absence de ses anciennes amies avec lesquelles elle pourrait discuter. Son empathie pour les classes sociales inférieures à la leur s'était beaucoup amélioré depuis l'arrivée de leur famille sur Anoat, mais elle ne parvenait pas à se satisfaire de cette nouvelle situation au cœur d'un quartier médiocre.
Mme E'roib commençait effectivement à regretter d'avoir quitté sa vie sur Coruscant qui était assurément, bien meilleure que celle sur Anoat. Depuis qu'elle avait découvert Zokholk, elle rêvait de s'acheter un appartement sur la planète-ville du Noyau, lorsque le contrat de son mari serait terminé. Dans l'attente, elle ouvrit un cabinet dans le quartier et passa la plupart de son temps libre enfermé chez elle à surveiller ses comptes financiers et à lire. Son mari quant à lui, parcourait chaque jour plusieurs dizaines de kilomètres en speeder pour se rendre à son nouveau siège où se retrouvait tous les cadres supérieur de son niveau social dispersés dans la ville de Zokholk. La plupart d'entre eux vivait dans un campus semblable à celui d'Thenoat où vivait jadis la famille E'roib. Mr E'roib abordait chaque nouvelle journée avec une énergie émanent de la nouvelle image qu'il se faisait de lui, et qui lui permettait de beaucoup mieux affronter les épreuves du travail qu'auparavant. Il comblait son manque de charisme auprès de ses collègues par son statut « d'aventurier » et de « philanthrope ». Celui d'un cadre supérieur qui vivait avec le monde le « Bas-Monde ».
Cependant, la politique locale de Zokholk était beaucoup plus hostile que celle d'Thenoat à l'égard des « patrons ». Et Mid fut le premier à s'en rendre compte lorsqu'il mit le pied dans le centre d'éducation privé de son quartier.
Il se retrouva dans un grand établissement scolaire de cinq-mille élèves. Une véritable usine comparée à son ancien centre éducatif. Ses camarades scolaires étaient les fils et filles de contre-maîtres supérieurs mineurs et d'industriels dont les parents pouvaient financer une éducation. Les Humains étaient largement majoritaires. Il y avait aussi des Kedorzhans en plus petit nombre, et quelques rares individus issus d'autres espèces galactiques.
Cette nouvelle expérience fut pour le jeune Quermien, un calvaire pendant cinq ans.

Pendant cinq années, Mid fut martyrisé au quotidien par les élèves du Bas-Monde. Incapable de se conformer aux codes sociaux de la classe ouvrière, qu'il ne comprenait pas, et qui ne lui plaisait pas, il se fit très rapidement remarquer par son attitude d'enfant de bonne famille. Cultivé, pédant, sérieux et quelque part arrogant. Les Humains en firent un bouc émissaire et se moquèrent de lui quasiment chaque jour. Le jeune Quermien fut d'abord pris à parti sur sa condition de riche, puis ce fut au tour des insultes xénophobes, et parfois racistes. Les Humains étaient les pires de tous. Leur cruauté sembla hors-norme à Mid. Très vite, il fut complexé par son long cou qui était l'objet de nombreuses moqueries, notamment de la part d'un Humain nommé Jorwil.
Sa participation en classe, particulièrement en histoire galactique, lui attirait davantage les foudres de ses camarades scolaires qui se vengeaient jalousement de sa culture lors des pauses, et parfois même après les cours. Le jeune Quermien était frappé de voir tant la masse d'élèves que les surveillants, et même parfois les professeurs, cautionner le traitement qui lui était infligé. Personne n'osait s'interposer, sans doute par crainte de s'attirer également des problèmes. Mais Mid perçut cette attitude comme une volonté générale de nuire à son égard. Il commençait à se sentir détesté par tous les autochtones de cette planète. Parce qu'il était un « riche » et qu'il ne leur ressemblait pas. Pire, parce qu'il était un Quermien. Il comprit progressivement que la vision que s'était fait son père du Bas-Monde relevait de l'utopie.
Terrifié à l'idée de se couvrir de ridicule en avouant à ses parents son statut de bouc émissaire, Mid garda ses problèmes pour lui. Le déni permanent de sa situation l'aidait à l'encaisser. Il passerait ce cap difficile et deviendrait plus tard historien.
Une fois rentré chez lui le soir, son cours de vie standard reprenait. Il faisait ses devoirs, discutait avec ses parents, et lisait des hololivres historiques. Les voyages interstellaires qu'il faisait avec sa famille lors des congés scolaires l'aidaient aussi à supporter le climat de harcèlement qu'il vivait à Zokholk. Dès qu'ils le pouvaient, et si cela ne nuisait pas à la scolarité de leur fils, Mr et Mme E'roib réservaient des billets pour une destination de vacance lors des périodes de congés. Ils visitèrent notamment Impératrice Téta, Alderaan, Naboo et surtout Coruscant où la mère du jeune Quermien adorait se rendre.
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Lorsque Mid atteignit l'âge d'entrer à l'Académie, ses parents qui le surprotégeaient, n'envisageaient pas de l'envoyer poursuivre seul son cursus sur une autre planète. Leur fils compléterait son cursus de deux années sur Anoat, proche d'eux, et poursuivrait ses études supérieures sur un monde du Noyau.
Mid était âgé de seize ans lorsqu'il entama son cursus pre-supérieur dans le même établissement. Pour deux raisons, et par-dessus les plaintes de son épouse qui voulait quitter la planète pour Coruscant, Mr E'roib avait signé un second contrat de trois ans à Zokholk. Solitaire de nature, il se complaisait à vivre dans l'anonymat en passant la plupart de son temps libre chez lui, à lire. Il avait mis de côté la vie mondaine d'autrefois, qui ne l'avait jamais réellement intéressé, pour se consacrer pleinement à ses activités personnelles. Son épouse dû se résoudre à son choix, et se renferma davantage elle aussi sur elle-même, ne fréquentant que deux amies en dehors de temps passé chez elle.
Parallèlement, leur fils continuait de vivre un calvaire. Le choc était certes moins rude que les cinq années précédentes, notamment parce qu'une épuration s'était faite à l'entrée du cycle pre-supérieur, mettant de côté les principaux perturbateurs, mais le quotidien était toujours difficile.
Mid se retrouva à étudier dans un bâtiment voisin de l'ancien. Les élèves étaient à peine plus intéressants que ceux qu'il avait côtoyé auparavant. Il n'y avait plus que des Humains. Certes moins brutaux que les autres, mais toujours aussi cruels. Si le jeune Quermien ne se faisait plus battre sur la cours comme autrefois, il avait toujours le droit à des sarcasmes récurrents sur sa condition sociale et sur son ethnie. Des piques qu'on lui projetait par jalousie. Il se fit à peine quelques amis, et ne les voyaient que pendant les périodes scolaires. Il gardait en effet tout son temps libre pour lui, en imitant son père.
Lorsqu'il entra dans sa deuxième année, la souffrance qu'il avait encaissé pendant cinq ans fit surface. Il avait toujours dénié sa condition et se rendait maintenant compte des dégâts que les prolétaires d'Anoat avaient causé sur lui. Il avait perdu toute confiance en lui, n'osait plus participer en classe et se trouvait bien moins ambitieux qu'auparavant. Chez lui, il se montrait parfois tyrannique, n'hésitant pas à donner des ordres à ses parents et à hausser le ton très fort. Il relâchait ainsi sans s'en rendre compte la pression accumulée pendant ses journées. Il en voulait terriblement à ses geôliers, aux Humains en particulier, et à tout ceux qui avait cautionné son sort. Le monde entier semblait lui en vouloir. Sa situation le mettait d'autant plus en colère qu'elle se reflétait dans celle de sa mère qui paraissait aussi déprimée que lui. Le jeune adolescent commença à en vouloir terriblement à son père de les avoir emmenés ici, lui et sa mère. Il lui reprocha son égoïsme, et se mit presque constamment en colère quand il rentrait le soir chez lui. Il fit savoir à son tuteur qu'il ne continuerait pas ses études dès la prochaine année, sentant le besoin de changer d'air après autant de temps passé sur ce monde gris et déprimant. Mid était surtout terrifié à l'idée de se retrouver avec des Humains. Ce fut alors le début d'une vive opposition entre père et fils. Il était effectivement hors-de-question pour Mr E'roib de voir Mid arrêter ses études. Il ne lui financerait rien. Le jeune Quermien perdit alors tout espoir en lui et commença à ne plus raisonner aussi rationnellement qu'avant. Il était excédé par son sort, frustré de sa situation, ne désirant en parler à personne au risque de passer pour un faible. Ses notes chutèrent à une vitesse vertigineuse sur la dernière partie de l'année qu'il valida de justesse. Puis sa vie bascula.

Au soir d'une violente joute verbale entre Mr E'roib et son fils, le jeune Quermien quitta la maison et s'en alla à l'improviste dans les ruelles de Zokholk. Il se rendit dans un bar où il but beaucoup de corty-brandy, une boisson très alcoolisée prisée par les autochtones. Au sommet de la confusion, ayant besoin de décompresser, ne sachant plus vers quel but il se destinait, Mid se saoula jusqu'à atteindre un état d'ébriété élevé. Il sortit du bâtiment en se parlant à lui-même, rêvant de quitter son logis pour vivre l'aventure dans la galaxie, loin d'Anoat, et surtout loin des Humains. Il deviendrait chasseur de prime comme ceux dont il avait entendu parler pendant sa jeunesse, ou bien il reviendrait sur le monde natal de son espèce, qu'il ne connaissait pas, mais où il était sûr qu'on ne le reprendrait pas sur ce qu'il était. Mid marcha beaucoup dans le froid, en perdant complètement ses repères.
Quatre heures après le départ de leur fils, Mr et Mme E'roib reçurent un appel holographique des services de santé municipaux de Zokholk. Leur fils venait d'avoir un grave accident et se trouvait dans un centre médical situé à une vingtaine de kilomètres de leur logis. L'effroi les attendaient sur place. Leur fils avait été percuté par un chasseur-de-givre. L'une de ses jambes et trois de ses bras étaient broyés, et plusieurs de ses organes vitaux étaient également touchés, dont sa boîte crânienne.
Des droïdes médicaux tentaient de le maintenir dans un état stable. L'émotion des parents du garçon était à son paroxysme. Le couple, abattu, pleurait de toute ses larmes. Mme E'roib avait envie de mettre fin à ses jours. Le chef-droïde annonça cependant qu'il pensait pouvait sauver leur fils, mais que le coût de l'opération allait être élevé. Il n'y avait effectivement aucun système d'assurance médicale sur Anoat. Mr E'roib qui était prêt à vendre sa maison pour sauver son fils sacrifia le tiers de ses économies. Hismin fut immobilisé dans un état végétatif pendant douze heures, avant d'être transféré dans la métropole d'Anoat Polis par voie aérienne. Pour lutter contre le stresse et le sommeil, ses parents prenaient des cachets anti-dépresseurs toutes les heures. Leur vie était plus que jamais brisée.
Leur fils fut opéré à plusieurs reprises dans le plus grand centre médical de la planète. Le coût des soins couplé à celui des transports d'évacuation s'avéra exorbitant, mais Mr et Mme E'roib étaient conscient de la chance dont ils bénéficiaient. Leur condition sociale leur permettait de sauver leur fils, ce qui n'aurait pas été le cas de la plupart des habitants d'Anoat.
Après deux semaines de soins intensifs, Mid sortit de sa phase végétative et put à nouveau parler, sans toutefois pouvoir se relever de son lit. Il ne se souvenait pas de son accident et fut catastrophé de constater ce qui lui était arrivé. Le monde s'était écroulé autour de lui. Il avait découvert un autre aspect de la vie. Une facette sombre et terriblement réelle. Le monde en dehors de la bulle dans laquelle il évoluait depuis tout petit.
Les multiples interventions chirurgicales avaient progressivement cybernétisé son corps, remplaçant notamment ses membres invalides par des prothèses standards. Son corps était parcouru d'implants, jusque dans sa boîte crânienne. C'était la seule manière de le maintenir dans un état immuable.
Au cours des huit semaines de repos qu'il passait au centre médical, il pleura beaucoup avec ses proches. Il était d'abord terriblement choqué par son accident et ce qu'il était devenu, mais il s'en voulait davantage de faire subir cette situation à ses parents. Notamment l'argent que son père avait dépensé. Puis, au cours des trois dernières semaines, lorsqu'il se retrouvait seul dans sa chambre, il commença à absorber des idées noires. Tout ce qui était arrivé était de la faute de cette planète maudite et de ses habitants. Ils l'avaient détruit psychologiquement tout au long de sa jeunesse. Sa vie était ruinée. Il aurait pu mener une existence paisible, accomplir ses rêves, mais cette planète l'en avait empêché. Mid était perdu, il songea même à mettre fin à ses jours en constatant la vie qu'il devrait dorénavant mener en tant qu'individu handicapé. Ses déplacements et ses gestes étaient plus lents, et son corps était bien plus fragile qu'avant. Il sentait le poids de la quantité d'implants qui traversaient son corps. Il n'avait que dix-huit ans et sa vie était déjà gâchée.
Il passa l'année suivante chez lui, proche de ses parents, passant la plupart de ses journées à rêver en parcourant l'holonet. Il voyageait virtuellement sur les mondes de la galaxie pour échapper à son triste sort, à son enfermement sur cette planète infernale. Puis il commença à se radicaliser. Jetant entièrement la faute sur Anoat et les Humains, mais aussi sur ses parents qui l'avaient transformé en bombe à retardement en le surprotégeant et en l'empêcher de prendre son envol. L'isolement couplé à sa colère le mit en quête d'une terrible vengeance. Les prolétaires avaient ruiné sa vie, l'avait transformé en un être infirme, en un bon à rien. Ils allaient le payer, tous, sans distinction, et la vengeance allait terrible et aveugle.


Pendant deux mois, Mid explora quotidiennement l'Holonet à la recherche d'un service susceptible d'améliorer ses performances. Il ne supportait plus de vivre dans son état de desservi. Il ne savait pas vraiment s'il était sérieux dans son projet, mais cela lui permettait au moins d'échapper à ses idées noires en se donnant un but à un accomplir.
Il envoya de nombreux holomessages à des marchands de droïdes, le contenu étant toujours le même :
« Respectueuses salutations,
Je suis un jeune Quermien de dix-huit cycles. Je cherche à cybernétiser mon corps afin d'améliorer mes performances, me trouvant actuellement dans un état désavantagé, suite à un accident. Vendez-vous ce type de service ? »
Mid envoya ce message à une vingtaine de marchands issus des mondes de la République. C'était en effet l'endroit où il avait le plus de chance, selon les informations qu'il avait récolté sur l'Holonet, de trouver ce qu'il recherchait. Des gens de renoms s'y installaient et la mise en réseau généralisée de l'Holonet dans les mondes de la République permettait de disposer d'un grande nombre d'information sur les vendeurs de service. Le jeune Quermien ne reçut toutefois qu'une dizaine de réponses. Toutes lui expliquaient qu'il n'était pas au bon endroit et que les services proposés par les marchands se limitaient à la vente de matériel, et pas à l'intervention chirurgicale. En échangeant des holomessages avec un marchand Pho'Phealien qui avait eu la gentillesse de le renseigner, Mid apprit où il serait le plus susceptible de trouver ce qu'il recherchait. Le marchand lui conseilla de se renseigner auprès des cliniques privées de chirurgie cybernétique. Le jeune Quermien envoya alors une série de messages à plusieurs individus proposant ce service. Après lui avoir demandé ce qu'il désirait comme « améliorations », une partie des scientifiques ne lui avait plus répondu, tandis que l'autre partie déclinait catégoriquement sa demande. Les raisons étaient toutes identiques, mais l'un des scientifiques accepta quand même de lui donner une piste. Le message traduit du Suissi en Basic indiquait notamment :
« Ce que vous demande être juridiquement interdit en vertu de la loi de la République. La cybernétisation n'être pas interdite, mais puissance d'une armure ne pouvant pas être aussi élevée que celle que vous demande. Autre problème. Vous ne doit pas savoir le coût. Ça être très très cher. Vous devoir donner beaucoup de dataries. » Devant l'insistance du jeune Quermien qui se lamentait de son sort et de son envie d'en finir, le Suissi lui donna une piste, s'excusant de ne pouvoir enfreindre la loi pour subvenir lui-même à sa demande.
« Si vous vouloir vraiment, peut-être essayer dans Espace Hutt où lois êtres plus souples. Mais dans République être impossible. Bonne chance. »
Mid se mit alors à orienter ses recherches dans l'Espace Hutt, n'hésitant pas à utiliser le DeepHolonet sur lequel circulaient les services interdits. Par un jeu de mises en contact avec des scientifiques qui y étaient installés, Mid tomba sur un médecin Herglic qui affirmait pouvoir répondre à sa demande. Situé sur le monde de Nar Haaska, l'individu lui fournit une estimation du prix et lui indiqua comment se rendre sur la planète. Le coût estimé en Wupiupi, s'élevait à sept-mille cinq-cent dataries républicaines. L'Herglic qui se présentait comme chirurgien et ingénieur de formation, précisa que c'était la première fois qu'on lui faisait une telle demande, mais qu'il se sentait capable de relever le défi.
« J'ai matériel nécessaire. Mes droïdes êtres très compétents et moi aussi, mais toi devoir payer beaucoup. » Après avoir longuement réfléchi à son projet, pesant notamment le pour et contre, Hismin accepta de se lancer dans l'aventure. Le tournant qu'allait prendre son existence s'avérait colossal.
Alors qu'il entrait dans sa vingtième année, il fit savoir à ses parents sa volonté de reprendre ses études, mais seulement après avoir fait un voyage de découverte de deux mois dans les mondes de la République. Il utilisa cette excuse en rappelant à ses tuteurs que ce qui lui était arrivé découlait en partie de l'enfermement qu'il subissait sur Anoat depuis son enfance. Après les épreuves qu'il avait traversé, Mid n'avait plus aucun remord à mentir à ses propres parents, d'autant qu'il se persuadait d'agir autant pour son propre bien que pour le leur. Mr et Mme E'roib acceptèrent son choix après en avoir discuté pendant toute une semaine. Ils prièrent seulement leur fils d'être le plus prudent possible compte tenu de l'état fragile dans lequel il se trouvait. Après avoir dérobé les codes d'accès de trois cartes de crédit galactiques de son père, et rassemblé ses bagages, Mid s'envola pour Coruscant. Il s'y rendait volontairement pour tromper la vigilance de ses parents qui avaient pris son billet numérique et l'avaient accompagné jusqu'à l'astroport.
Une fois sur place, Mid passa quelques jours à apprécier la beauté des lieux. Le paysage était toujours aussi spectaculaire. Une ville monumentale s'étendait de tous côtés. Des grattes-ciels gigantesques, immensément plus haut que ceux d'Anoat, s'élevaient dans les cieux et y accrochaient les nuages. Ces mêmes cieux qui étaient emplis de dizaines de milliers de véhicules volants fourmillant ça et là en se dispersant. Il se jura d'offrir à sa mère l'appartement qu'elle rêvait d'avoir depuis toujours sur cette planète, une fois que tout serait terminé, ce qui le motivait davantage à accomplir son projet extravaguant. Au bout de plusieurs jours, il prit un billet pour Belderone, dans l'Amas de Tion, après avoir retiré de l'argent liquide pour éviter que son père ne se rende compte de ses futurs virements bancaires. De là, il prit dès son arrivée un billet pour le monde d'Aduba, en empruntant l'autoroute Hutt.
Tout en conversant de temps à autre avec ses parents auxquels il continuait à faire croire qu'il était dans l'espace Républicain, il passa une nuit dans un hôtel de l'astroport, avant de réserver un vol pour le système de Nar Haaska.
Pendant tout le trajet, le jeune Quermien redoubla de vigilance. L'atmosphère avait effectivement complètement changé depuis qu'il n'était plus dans les territoires de la République. De nombreux voyageurs avaient une apparence intrigante, des bagarres éclataient régulièrement. En tenant compte des conseils de « Waldu », l'Herglic qui l'attendait dans son centre, Mid tentait de se faire le plus discret possible et s'habilla comme un vagabond, jusqu'à parvenir à destination. Après avoir emprunté plusieurs taxis, il rejoignit la métropole dans laquelle le chirurgien était installé. Ce dernier le reçut en personne et lui présenta son matériel et ses salles d'opérations, éblouissant son convié par ses moyens modernes. Une vingtaine d'individus et plusieurs dizaines de droïdes travaillaient pour son compte. Il reçut le jeune Quermien plusieurs heures afin de définir exactement les modalités de l'opération. Il demanda à Mid de payer en avance, mais celui-ci, méfiant de nature et compte tenu de l'enjeu, refusa et proposa de payer en deux fois. Son hôte recevrait la deuxième somme une fois l'opération terminée. Le chirurgien commença par s'énerver, expliquant que ce n'était pas du tout dans ses habitudes, puis finit par accepter. Après avoir présenté au Quermien les matériaux qui forgeront son nouveau corps, il le mit en garde d'une chose. Une dizaine de droïdes de sécurité le surveilleront de très prêt une fois l'opération terminée, et ce jusqu'à ce qu'il quitte les lieux après avoir réglé entièrement sa note. L'Herglic lui-même gardera ses distances, par mesure de sécurité compte tenu de la dangerosité que représenterait le Quermien une fois l'opération terminée. Mid qui comprenait tout à fait les précautions du marchand n'y vit aucun inconvénient. Mais au moment de commencer l'opération, il fut pris d'un profond vertige. Faisant à présent véritablement face à son destin, il eut du mal à franchir le cap de la concrétisation de ses intentions. Il demanda même à l'Herglic de lui apporter une boisson alcoolisée forte avant de débuter. Son hôte le supplia de savoir ce qu'il voulait et lui rétorqua qu'il était hors de question de l'opérer dans un état d'ébriété. Après avoir longuement réfléchi, Hismin fit abstraction de toutes ses inquiétudes, ne pensant plus qu'à se venger et à libérer ses parents de leur existence misérable. Après tout, il agissait pour une cause juste et finirait plus certainement plus heureux qu'auparavant. C'était là ce qu'il y avait de plus important.
Après avoir utilisé les cartes de son père pour verser une première partie de la somme au chirurgien, Mid fut plongé dans un coma artificiel. Son opération commença pour de bon.
Ses organes vitaux furent extraits de son enveloppe corporelle et placés dans un corps de métal fait sur mesure. Ses nerfs élémentaires furent dispersés dans son nouveau corps de manière à animer ses membres bioniques. Sur sa propre volonté, et sur conseil de Waldu, il élimina l'une de ses paires de bras, que son espèce n'utilisait que très peu, et dont l'implantation aurait nettement diminué la puissance de ses mouvements.
En revenant à lui, Mid ressentit une sensation très particulière. Il eut l'impression d'être incroyablement léger et de flotter dans de l'eau. Il fut alors frappé par la finesse de sa vision qui semblait s'être affinée. Des paramètres numériques indiquant notamment la distance et la hauteur d'un objet visualisé, apparaissent sur les flancs de son champs de vision. Des droïdes étaient dispersés autour de lui et le fixaient impassiblement, surveillant ses moindres faits et gestes. La voix de Waldu surgit alors d'un haut-parleur et lui indiqua de se lever, après avoir relevé les crans de sécurité de sa civière.
Le cyborg eut une heure pour explorer son nouveau corps. Il n'avait rien perdu de ses anciennes facultés et pouvait désormais se déplacer avec une mobilité bien meilleure à celle dont il disposait avant son accident. Très fier du travail du chirurgien, Mid lui rémunéra la deuxième partie de la somme et quitta la planète. Il reçut un appel affolé de son père alors qu'il se trouvait à l'astroport de Nar Haaska. Il rétorqua par un message auditif: « Papa, je sais ce qui t'inquiète. Mais je dois te dire la vérité. J'ai pris ces sept-cent mille dataries sur ton compte et je les ai dépensé. Tu dois être ravagé de l'apprendre, mais ne t'en fait pas, parce que je l'ai fait pour notre bien, et je te jure que je vais vous en rapporter le triple, et même le quadriple. Tu seras remboursé dans quelques semaines, et comblé dans moins d'un an, et je suis loin d'être fou comme tu dois le penser. Mais j'ai beaucoup réfléchi depuis mon accident. Et j'ai trouvé le moyen de nous rendre tous heureux. Tu vas être affolé jusqu'à mon retour, donc je vais arrêter de vous contacter jusqu'à ce que je revienne. Fais moi confiance, je suis bientôt de retour. Je vous promet de révolutionner notre vie. »
Mid ne contacta en effet plus ses parents, et ne répondit à aucuns de leurs appels, jusqu'à son retour.

Quand il ressurgit à Anoat, quatre semaines après son départ, il avait la ferme intention de se venger. Ses projets avaient également évolué. Se sentant surpuissant, son tempérament naturellement ambitieux se changea en une folie mégalomane. Il allait non seulement se venger de ses geôliers, mais également devenir leur maître à tous. Et s'il n'avait jamais été un grand bagarreur, les épreuves qu'il avaient affronté avaient profondément modifié sa psyché et banalisé son regard sur la violence.
Quand il arriva à Zokholk, Mid passa trente-sept heures consécutives à traquer ses anciens bourreaux dont il connaissait les lieux d'habitats.
Pendant ce laps de temps, il massacra vingt-cinq personnes à mains nues et fit courir un douloureux supplice à Jorwil, l'Humain qui le martyrisait le plus, avant de le jeter du haut d'une tour de trente étages. Il se rendit ensuite chez lui retrouver ses parents, en faisant abstraction des crimes qu'il venait de commettre. Quand sa mère reconnut sa voix surgissant de sa tête méconnaissable, elle s'évanouit à même le sol. Son père tomba à genoux en balbutiant des propos à peine compréhensibles.

Dialogue

-Qu.. qu.. qu'est..ce que tu as fait....? MAIS QU'EST CE QUE TU AS FAIT?!?
Tout en essayant de faire revenir sa mère à elle, Mid rétorqua:
-Je suis beaucoup mieux comme ça. Je ne me suis jamais senti aussi bien physiquement et psychologiquement. Il y a des millions de cyborgs dans la galaxie, ce n'est rien d'anormal. En plus, je l'étais déjà.
-Mid .. ce n'est pas vrai, mais qu'est-ce que tu as fait mon fils, mon tout petit amour .. déclara sa mère d'une voix brisée couplée de sanglots.
-TU AS PERDU LA TÊTE MID, OU EST .. OU EST TON CORPS ? MAIS QU'EST CE QUE TU AS FAIT !! Mr E'roib abattit de toute ses forces sa main droite sur un meuble en obsidienne.
-Écoutez-moi !! Je sais ce que vous ressentez, maintenant il va falloir me faire confiance. Si je suis dans cet état aujourd'hui, c'est de votre faute. Vous m'avez enfermé, vous m'avez amené ici sans me donner les armes pour me défendre contre ces tas de brutes cruelles. Je n'ai pas mérité cette vie !!
Mr E'roib éclata en sanglot à son tour en se laissant tomber sur un fauteuil.
-Mais Hishmi .. tu nous a ruiné mon fils, qu'est-ce que nous allons devenir maintenant ? Balbutia t-il en plongeant la tête dans ses mains.
-Écoutez-moi. Je vais vous forcer à vous aligner sur moi, je vais prendre toutes les mesures nécessaires. Papa, tu vas vendre la maison. Vous vendez tout ce que vous pouvez et ..
Mr E'roib se leva d'un bond, son long coup redressé.
-MAIS TU ES COMPLETEMENT FOU HISMIN ! REPRENDS TOI TOUT DE S..
-SILENCE ! Hurla son fils en abattant violemment son bras bionique sur un meuble, le fracturant en quatre morceaux inégaux. Je suis assez grand pour prendre des décisions moi-même !!
Son père se rassit sur son fauteuil, pétrifié. Mme E'roib tressaillait toujours autant, son visage plongé dans ses mains.
-Tu vas tout vendre. Vous allez ensuite partir pour Coruscant, je sais que tu as toujours rêvé de s'installer là-bas, dit-il en regardant sa mère. Pendant ce temps, je m'occupe de tout le reste. Je vais rassembler de l'argent, et vous le verser. Non seulement je vous rembourserai, mais je vais vous rendre riches. Et vous passerez le reste de votre vie sans avoir besoin de travailler. Je vous payerai des thérapies de rajeunissement, et nous vivrons longtemps ensemble, paisiblement. Comme nous aurions toujours dû vivre. C'est merveilleux non ?
D'une voix tremblante, son père reprit la parole.
-Hishmi .. comment penses-tu rassembler tout cet argent aussi vite ..? Je l'aurais fait si ça avait été aussi simple, tout le monde l'aurait fait tu sais bien .. Mais qu'est-ce que tu t'es fait Hishmi, qu'est ce que ..
-jusqu'à ce que je la rassemble, je ne vous permet pas de me poser des questions. Je ne répondrais pas à vos questions. C'est pour votre bien !! Comprenez-le !! Dit-il en commença à s'emporter.
-Oui ..! Oui bien sûr Hismi .. ! Ne t'inquiète pas mon petit amour .. Mme E'roib se releva et vint enliasser le corps métallique de son fils de ses quatre bras.
-Je vous assure que je n'ai rien perdu de mon empathie. Je sens mon cœur battre toujours autant qu'avant. Il câlina sa mère tandis que son père restait figé sur son fauteuil, le regard pâle et vide, abasourdi par la situation.
-Mais .. n'oubliez pas ce que j'ai dit. Je suis très sérieux. Nous allons avoir une vie de rêve, mais vous devez m'écouter. Si quelque chose ne se passe pas comme prévu, je vais me mettre très en colère, et ce sera terrible pour nous. Nous ne méritons pas ça avec toutes les épreuves que nous avons traversé.
-Je vais repartir pour plusieurs semaines. Je suis désolé de vous le dire comme ça, mais je vous donne quatre semaines pour vendre cette maison et vous trouver un pied à terre sur Coruscant, où sur une autre planète. Vous choisissez celle qui vous fait le plus plaisir. Ne vous en faites pas ! Je réunirais assez d'argent pour vous acheter les appartements que vous souhaitez, sur les mondes que vous souhaitez.
Une dernière chose. Papa, si tu préviens la sécurité .. Je les tuerai tous !! Et j'en suis capable, d'accord ?? Est-ce que c'est bien d'accord ?? Il frappa violemment contre le mur, donnant forme à un vaste creux.
-Hishmi ! Calmes-toi mon chéri ! Ne t'en fait pas .. ! Papa ne fera jamais ça, nous allons vendre cette maison, elle soupira en courbant son cou, et partir pour Coruscant .. ne t'en fait pas mon chéri.


Dans les jours qui suivirent, Mid cambriola une trentaine de personnes de son quartier-ruche, toutes des Humains issus de la classe moyenne ouvrière. Il força chacun d'entre eux à tirer de l'argent liquide et à le lui remettre. Il s'arrangea pour n'avoir aucun témoin direct de son racket, et menaça lourdement chaque victime de représailles s'ils parlaient de ce qui leur été arrivé, jouant de son apparence intimidante.
Avant de quitter la planète, il remit à ses parents une somme équivalente à cent cinquante-mille dataries républicaines, afin de les rassurer.
Il emprunta le même trajet que lors de son premier voyage et se rendit sur Nar Hutta où il ouvrit un compte bancaire sous un faux nom, puis réitéra sur Nar Shaada. Il se rendit ensuite sur Nar Haaska où il demanda à voir le chirurgien Herlgic, et tenta de le convaincre de se joindre à sa future entreprise. Mid allait prendre le contrôle d'une planète minière en usant de ses facultés exceptionnelles pour faire chanter le Secrétaire-Général du Parti Mineur. Si Waldu se joignait à lui avec ses droïdes, le succès était assuré, et le chirurgien serait largement récompensé de sa contribution. Mid lui promit des millions de dataries. Ensemble, ils régneraient sur Anoat depuis leur gouvernement productiviste. La planète deviendrait un gigantesques monde-usine où les technologies de Waldu pourraient se développer frénétiquement grâce aux ressources mises à disposition. Le jeune Quermien y voyait surtout là un moyen de se rendre puissant. Mais il se passionnait également de plus en plus pour la technologie, qui l'avait sauvé d'une existence misérable. Déjà rationnel de tempérament, il le devint davantage, ne jurant bientôt plus que par la science qui représentait pour lui le seul culte valable. Il avoua enfin à son interlocuteur son intention de réduire la population en esclavage, se justifiant par le comportement xénophobe et cruel des autochtones qui méritaient d'êtres punis. Waldu se montra étonné et ne prit pas son hôte au sérieux dans un premier temps, considérant ses plans trop « intellectualisé » et difficilement confrontables avec le réel. Puis, en étudiant brièvement le système politique d'Anoat, le chirurgien s'aperçut que son interlocuteur avait vu juste. Le coup était ambitieux, mais loin d'être impossible. Cette planète faible et reculé était gouvernée par un système politique oligarchique des plus précaires, qui pouvait facilement se transformer en une tyrannie. Il refusa pour autant de s'impliquer dans le projet du cyborg, jugeant les risques trop élevés. Malgré les insistances de son interlocuteur, il resta catégorique dans sa décision. Il ne souhaitait pas mettre son commerce en péril et finir ses jours dans une geôle gelée de la planète.

Le cyborg fut de retour dans le système Anoat au bout de trois semaines.

Sur place, ses parents avaient réussi à trouver un acheteur pour leur maison. Mme E'roib avait également trouvé un petit appartement sur la cité-ville du Noyau, et avait déjà vendu plusieurs meubles. Leur fils les aida à déménager le reste et les accompagna jusqu'à l'astroport où ils s'envolèrent pour Coruscant aménager dans leur nouvel appartement.
Jusqu'au bout, Mr et Mme E'roib semblaient hypnotisés. L'ingénieur qui trouvait la situation surréaliste avait tenté plusieurs fois de raisonner Mid, mais à chaque fois la colère du jeune Quermien avait eu raison de lui. Terrifiés par leur fils, le couple était entièrement sous son emprise. « Je ne sais pas ce qui se prépare, mais je suis terriblement inquiet. Terriblement. » Avait confié Mr E'roib à son épouse sur le quai d'embarquement.
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Anonymous


Tandis que ses parents s'envolaient pour Coruscant, Mid avait rejoint la métropole de Anoat Polis où il logeait dans une chambre d'hôtel.
Pendant trois semaines, il alterna entre repérages de zones et racket monétaire dans des zones occupés par la classe moyenne. Il transférait une partie de l'argent reçue à son compte sur Nar Shadda, avant de l'envoyer sur celui de Nar Hutta depuis lequel il versait l'argent à ses parents. Il gardait une autre partie pour lui. À Zokholk, les rumeurs de rackets commis par un droïde de plus de deux mètres commençaient à circuler et des avis de recherche avaient été placardé dans la ville. Lorsque Mid eut suffisamment analysé les déplacements du Secrétaire-Général Laujesku, un Kerdozhan d'une soixantaine d'année, entre la Commission Générale du Parti Mineur et son domicile, il décida de passer à la deuxième phase de son plan. Recruter des associés.
En empruntant l'astroport d'une autre ville, pour échapper à son avis de recherche dont il suspectait qu'il se soit généralisé dans Anoat Polis, il se rendit de nouveau dans l'Espace Hutt, sur Nar Shaada notamment, où il se mit en quête d'une équipe de mercenaires.
Il chercha pendant sept jours consécutifs, scrutant surtout les annonces sur le DeepHolonet, mais c'est finalement dans un bar de la cité de la pègre qu'il trouva des soldats de fortune. Un groupe d'une trentaine de guerriers Huraloks, dirigé par une femelle du nom de Qoosk.
Après leur avoir exposé son plan, le cyborg conclut avec les mercenaires un contrat équivalent à trois-cent mille dataries, payable en trois fois. Les Huraloks lui jurèrent cependant de devenir son pire cauchemar s'il tentait de les rouler. L'ensemble s'envola alors pour le Secteur Anoat, en utilisant pour cinq-mille dataries les services d'un contrebandier depuis le monde voisin d'Orn Kios, afin de rejoindre la planète sans passer par un astroport. Le cyborg craignait effectivement d'être désormais facilement reconnu et arrêté pour ses infractions à Zokholk et à Anoat Polis. Tout devait se dérouler le plus rapidement possible. Les Huraloks réservèrent plusieurs chambres d'hôtels à Anoat Polis, avant d'être rejoint par Mid qui se dissimulait sous un capuchon ainsi qu'une une longue cape qu'il ne quitterait plus par la suite. La troisième phase du plan fut alors mise à exécution.

Intrusion chez le Secrétaire-Général

Tard dans la nuit, Mid et les mercenaires s'approchèrent de l'appartement personnel de Laujesku. La température extérieure avoisinait les -20°C.
Avec un grand professionnalisme, les Huraloks éliminèrent toutes les sentinelles autour de la villa de trois étages. Ils se scindèrent ensuite en deux parties l'une restant à l'extérieure tandis que l'autre entrait dans la demeure en compagnie du cyborg. Ils fouillèrent la maison de fond en comble et trouvèrent le Secrétaire-Général au dernier étage.
-Qui est là ? Jahi c'est toi ? Demanda une voix de l'autre côté de la porte devant laquelle se trouvait les intrus.
Mid donna un violent coup de pied dans l'obstacle qui s'abattit sur le sol. Derrière, le Kerdozhan qui était seul dans son lit se mit à trésailler.
-P..pitié ! Dites à Stailce que je le rembourserai ! Je rassemble bientôt tout ce qu'il faut ! Pitié je n'ai pas pu faire autrement, je.. !
-Je ne suis pas envoyé par Stailce, je suis ici pour te remplacer, Laujesku.
Laujesku fondit en larmes. D'abord, il fut secoué de sanglots puis il se mit à pousser des vagissements de désespoir mêlé de fureur. Il se recoquilla sur ses cousins comme un enfant contrarié, ruant et agitant des pieds.
-La ferme ! Lui ordonna le cyborg.
Ses lamentations devinrent si bruyantes qu'une porte au fond de la pièce s'ouvrit et qu'un eunuque dénudé passa la tête par l'entrebâillement. Deux Huraloks traversèrent aussitôt la salle et immobilisèrent le pauvret sur le sol.
-Pitié ! Pitié ! Gémissait Laujesku.
-La ferme. Je ne vais pas te mentir. C'est sans doute fini pour toi.
-Ô malheur, ô désespoir ! Je vais quitter ce monde que j'aime tant !
-Quitter ce monde ? Oui très probablement. La fin de ton illustre carrière au sein de la Mine. Mais si tu penses que c'est la fin de ta vie, tu te trompe. Tu n'as aucune idée à quel point la vie peut devenir insupportable avant d'être vraiment terminée. Tu peux me croire sur parole.
-P... pitié !
-Laujesku, tu m'écoutes ? Laujesku ?
-Oui !
-Bien.
Mid s'accroupit en face du Kerdozhan qui eut un mouvement de recul. Il essuya la morve qui lui dégoulinait du nez et les larmes qui emplissaient ses yeux rouges.
-Tu es en mon pouvoir à présent. Mais ta vie n'es pas terminée. Elle va dépendre de ta coopération. Nous allons nous rendre au siège, à la Commission Centrale.
-C'EST HORS DE QUESTION !
Le cyborg le claqua d'un violent revers de main. Le Kerdozhan roula sur lui-même et chuta de son lit sous l'impact. Mid le réceptionna de l'autre côté et le souleva d'une main au-dessus du sol.
-Si tu ne m'écoutes pas, ta vie va devenir un cauchemar. Il fut coupé par la voix de Qoosk qui surgit de l'entrée de la chambre.
-Patron ! Les gardes !
-Nous allons nous y rendre ensemble, Laujesku, et tu vas m'aider, c'est bien d'accord ?
-O... oui ! Oui !
-Si tu m'aides, je m'arrangerai pour que tu passes le restant de ta vie en exil sur la planète de ton choix. Je te payerai une large villa et des serviteurs. Tu seras rémunéré mensuellement. Un sourire niait commençait à apparaître sur le visage bouffi du Secrétaire-Général. Mais si tu me trahis, la voix du cyborg prit soudain des airs de tempête, JE TE FERAIS COURIR LES PIRES SUPPLICES AVANT DE M'EN PRENDRE A TA PROPRE FAMILLE, M'AS-TU BIEN COMPRIS LAUJESKU ?
-OUI !! OUI !! Beugla l'otage prit de violents tremblements.
Mid bondit jusqu'à la fenêtre de la chambre en soutenant le gros Kerdozhan sous son bras droit.
Il escalada le rebord et se laissa suspendre d'une main dans le vide. Laujesku fondit de nouveau en larmes et se mit à hurler.
Le cyborg atteignit le sol en se laissant tomber d'obstacle en obstacle. Un speeder surgit à grande vitesse d'une ruelle et vint réceptionner les deux individus. Une portière s'ouvrit, Mid jeta le Kerdozhan à l'intérieur et pris place à côté de lui. De l'autre côté de la villa, les autres mercenaires, masqués pour dissimuler leur apparence, retenaient les gardes avant de se disperser et de disparaître. Le conducteur huralok fila à travers les ruelles en direction du bâtiment de la Commission Générale du Parti.
-Je peux te tuer à n'importe quel moment. Tu as pu voir à quel point j'étais augmentique. Je pourrais t'arracher le cœur d'un seul claquement de doigt. Prévint le geôlier. Voilà ce que tu vas faire à présent.
Le véhicule se gara dans une ruelle sombre à proximité du bâtiment. Mid en sortit avec Laujesku. Ils se précipitèrent vers les sentinelles qui gardaient l'entrée de la Commission Générale.
-S.. Secrétaire-Général ..? Que faites vous ici à cette heure ? S'exclama un garde, interloqué de voir le dirigeant suprême pieds nus et en chemise de nuit.
-LA FERME ! Je viens d'être victime d'un attentat, ma maison a été attaquée, je dois me réfugier immédiatement à l'intérieur avec mes garde du corps.
Les gardes obtempérèrent et ouvrirent le portail, le quatuor traversa la cour et entra dans le bâtiment.
Ils passèrent la nuit dans la même pièce, Mid et ses complices alternant les phases de sommeil pour surveiller étroitement Laujesku.


Le lendemain, le Secrétaire-Général fit savoir qu'il ne verrait personne dans les jours qui allaient suivre, seuls quelques uns de ses proches conseillers purent lui rendre visite, notamment les trois membres du Comité Permanent, élus par l'Assemblée pour assister le Secrétaire-Général à l’exécutif. Chaque entrevue se déroulait sous la vigilance de Mid qui surveillait étroitement Laujesku. En outre, seuls les mercenaires Huraloks constituaient la garde rapprochée de l'otage. Mid avait fait en sorte de ne jamais confronter le Secrétaire-Général avec un nombre important de Gardes d'Anoat Polis qui assuraient la sécurité de la Commission Générale et plus généralement de la métropole d'Anoat Polis. Chaque nuit, il dormait dans une chambre fermé à clé, avec Laujesku, et gardé de l'extérieur par plusieurs mercenaires. En étant présent chaque journée au côté du Secrétaire-Général, et en s'assurant de son isolement total la nuit, Mid évitait toute tentative de soudoiement de son otage envers les Huraloks.
Un jour qu'ils se trouvaient seuls, le cyborg qui avait préparé une liste de mesures à prendre la tendit à son otage. Une annonce de presse sur les holonews de la planète fut ainsi la première chose que fit le Kerdozhan. Victime d'un coup d'état manqué, il remerciait son sauveur, « Mid », et allait s'employer à traquer et à punir les auteurs de cette attaque dont il suspectait fortement la communauté Humaine. Il parla d'une corruption généralisée du gouvernement, justifiant les prochaines évictions qu'il s'apprêtait à mener. Après avoir renvoyé tous les cadres supérieur issus des mondes de la république, en leur ayant donné des indemnités, le Corps des Gardes d'Anoat reçut l'ordre de bloquer tous les astroports de la planète. Tous les vols étaient momentanément annulés, plus personne ne pouvait venir ou sortir du monde Minier jusqu'à ce que la purge soit terminée. Mid par l'intermédiaire de Laujesku tenta d'élargir cette mesure aux réseaux inter-urbain aérien et terrien afin de couper les communications, mais les trois membres du Comité Permanent s'y opposèrent.
L'ensemble des régents Humains de toutes les communes planétaires furent relevés de leur fonction avec toute leur équipe administrative, et transférés dans le pénitencier de Kayarn, situé au pôle sud de la planète. Mid qui connaissait bien l'histoire et qui disposait de bonnes notions d'économie grâce à ses études, utilisa pleinement son savoir pour mener son terrible plan à terme.
Les trois membres du Comité Permanent qui commençaient à afficher leur hostilité pour le Secrétaire-Général furent rapidement arrêtés par les mercenaires, avant d'être séquestrés à la Commission Générale. Par l'intermédiaire du Secrétaire-Général, Mid leur somma de signer un décret prévoyant de débloquer neuf millions de fonds visant à recruter en urgence deux milliers de mercenaires provenant de mondes extérieurs, pour une durée de quatre mois. Soumis à la torture pendant une journée, les trois élus finirent par obtempérer, et les holocommunications de toutes les villes secondaires furent également coupées avec l'extérieur.
Les désormais nouveaux soldats de fortunes qui appartenaient à trois sociétés privés différentes, assurèrent la sécurité du périmètre de la Commission Générale, et procédèrent eux-mêmes à des arrestations dans la capitale planétaire.

Lorsque Laujesku signa seul un document ordonnant de pratiquer le démantèlement de la Garde d'Anoat Polis, de premiers mouvements d'insurrection apparurent. Des officiers appuyés par des élus politiques refusèrent d'appliquer les nouvelles directives, et quatre garnison se mutinèrent. De violents combats éclatèrent alors entre les gardes déchus et les mercenaires du régime, désormais opérationnel. Les astroports de la planète étant sous le contrôle du Secrétaire-Général, et celui d'Anoat Polis ayant été investi par les mercenaires, les mutins se trouvèrent privé de tout appui aérien. De surcroît, ce furent les forces loyalistes qui utilisèrent l'aviation miliaire.
La suprématie des cieux allié au professionnalisme et au suréquipement des soldats de fortune leur assura rapidement la victoire, malgré une large infériorité numérique. De plus, la plupart de l'armement lourd des Gardes d'Anoat Polis avait été transféré dix jours plus tôt dans un dépôt surveillé par les mercenaires, sous prétexte que les circonstances exigeaient le remplacement des armes de services par des modèles plus performants, qui n'étaient jamais arrivés. La situation ne fut pas stabilisée avant une douzaine de jours, et se solda par l'arrestation de quinze mille personnes et par l’exécution d'un millier d'entre elles.
En l'espace de deux mois, cinquante-mille résident d'Anoat Polis, presque tous des Humains, avaient été déporté en prison, la plupart au sud de la planète. Seuls les Kerdorzhans et les autres espèces n'avaient pas été arrêté. En jetant la faute sur une communauté, Mid, par l'intermédiaire de Laujesku, espérait créer un fracture ethnique et s'assurer du soutien d'une partie de la population.
Cependant, plusieurs convois de déportés, encadrés par des membres du Corps des Gendarmes d'Anoat, se mutinèrent. La trahison de plusieurs détachements de sécurité, excédés par la folie paranoïaque du régime, permit à un plus d'un quart des prisonniers de s'évader. L'aviation du régime, qui n'était constitué que de transports aérien désormais remplis de mercenaires, parvint toutefois à repérer une partie des convois détournés, qui fut attaquée sans sommation.

Le Secrétaire-Général annonça le troisième mois une hausse significative des salaires des mineurs. Pour le moment, les Humains ne faisaient pas encore l'objet d'arrestation systématique. Seuls ceux qui exerçaient des fonctions publiques notoires avaient été suspendus. Entre temps, Mid qui se faisait désormais officiellement appeler « Mid », avait contacté Waldu, le chirurgien Herglic de Nar Haaska. Il l'avait mis au courant du succès de son entreprise et l'invitait à le rejoindre. S'il s'unissait à lui rapidement, en mettant à disposition son programme de droïde de sécurité, le cyborg pourrait s'assurer l'hégémonie totale de la planète. Pour se montrer crédible, Mid ordonna à Laujesku de faire un virement de deux millions de dataries sur son compte personnel de Nar Shaada, avant de transférer la somme à Waldu. La réponse du chirurgien ne se fit pas attendre. Deux semaines plus tard, il était sur place en compagnie d'une dizaine d'associés partageant des professions similaires.
Après avoir recruté deux milles mercenaires supplémentaires, Laujesku dû construire un complexe d'usine dans chacune des plus grandes villes de la planète : Anoat Polis, Nor Chusa, Thenoat et Quee. Waldu fut nommé Ingénieur en chef du Parti Mineur l'année 21.546 suivante et reçut la charge de lancer une production de droïdes de sécurités. Dix milles effectifs étaient attendus pour l'année suivante.
Il s'agissait d'automates bon marché, constitués principalement de carbonites et armés d'un blaster standard.
Pendant ce temps, Laujesku qui vivait désormais en permanence avec quatre tueurs de Mid, augmenta davantage les salaires des mineurs, qui constituait la majorité de la population de la planète. Il fit ensuite créer une nouvelle force de sécurité chargée de remplacer la Gardes d'Anoat Polis : la Teknéou, interdite aux humains, et rémunérée presque deux fois plus que l'ancienne garde de la planète.
Cette série de mesure contribua ainsi à augmenter le niveau d'ordre public et de satisfaction générale, pendant un temps.

Mais une large partie de l'Assemblée populaire, pourtant d'origine Kerdozhan, s'insurgea de ces nouveaux décrets qualifiés de « folie », qui allaient assurément ruiner le gouvernement en moins d'un an.

Le démantèlement de l'Assemblée populaire

Un homme, sur l'estrade, frappait sur la table avec son marteau de président.
À grand renfort de coups de marteau, et surtout grâce à un amplificateur de grande puissance, il est parvenu à se faire entendre.

-Fermez les portes ! » a-t-il crié. Ceci est une réunion privée. Regardez celui devant vous, celui derrière vous, ceux qui sont à vos côtés, si vous ne les connaissez pas et si personne parmi ceux que vous connaissez ne peut se porter garant pour eux, jetez-les dehors !

On a fermé les portes. Toute l'assistance s'est mise à siffler, quelques personnes ont même chanté. Alors est venu le temps des discours.
Un Kerdozhan a proposé de marcher immédiatement sur le siège de la Commission Générale, « au coude à coude », et de faire valoir leurs droits.
Une fois la discussion vraiment engagée, les politiciens se sont mis à parler d'une manière un peu plus censée. Un gros Kerdozhan, plus âgé, s'est levé.
-On peut pas continuer comme ça ! La folie paranoïaque du Secrétaire-Général a conduit à déporter nos camarades Humains dans le terrible centre de Kayarn. J'ai sept amis proche qui y sont, pourquoi ? Parce qu'ils sont Humain, donc suspects ! C'est insensé ! Les arrestations n'ont jamais été aussi nombreuses. Je ne sais même pas de qui est entouré le Secrétaire-Général en ce moment, il n'est plus possible de l'approcher. Et que dire ce recrutement massif de mercenaire ? Qu'il semble préféré à nos loyaux Gardes d'Anoat Polis ? Je sais que notre constitution spécifie le monopole du Parti unique, mais .. je vais vous le dire .. je pense que le Secrétaire-Général va trop loin. Son pouvoir personnel nous met en danger de faillite. Je connais personnellement Laujesku, et je peux vous dire qu'il a changé à une vitesse étonnante. Si nous ne réduisons pas tout de suite les revenus des mineurs nous allons nous écrouler dans les mois qui viennent ! Nous allons aussi devoir mettre en place une politique de rigueur, et l'inflation ne sera pas une option !

L'ensemble l'a applaudit. Un autre politicien a pris la parole.

-Mes chers camarades, j'ai même cru entendre que le Secrétaire-Général s'apprêtait à puiser dans le réserve de change .. dans la réserve de change !! Mais quel folie le prend ? Nous devons agir pour le bien du peuple !

Tout le monde a alors voulu prendre la parole, une douzaine d'élus se sont mis à crier pour se faire entendre, un plus grand nombre encore parlaient à voix haute, tandis que le président donnait de grands coups de maillet sur la table. On ne s'est alors rendu compte de l'interruption qu'au moment où une femelle Abyssin a crié. Tout le monde s'est alors retourné.
La porte principale était maintenant grande ouverte et huit silhouettes revêtues de l'uniforme des Gardes d'Anantapar avaient franchi le seuil. L'un d'eux tenait une sorte de mégaphone qui couvrait le bruit de la foule : « DU CALME ! » déclarait-il. « RESTEZ OÙ VOUS ÊTES. VOUS ÊTES EN ÉTAT D'ARRESTATION POUR TRAHISON ENVERS LE PARTI ET LE PEUPLE. NE BOUGEZ PAS, SORTEZ UN PAR UN. »

Le Kerdorzhan s'est approché de la communauté d'élus et a tenté de se frayer un passage. Il y a alors eu de la bousculade et des échanges de coups ; son mégaphone a volé en l'air et lui-même a fini dehors, en passant de bras en bras, flottant tel un navire au-dessus de la foule. Un garde a tiré une salve de blaster. Plusieurs personnes se sont effondrées, puis une trentaine de gardiens a investi la pièce, empoignant les politiciens qu'il traînèrent jusqu'à un convoi de camion-speeder garé devant le bâtiment.
Ainsi fut démantelée l'Assemblée populaire d'Anantapar.


Environ seulement un mois après la dissolution de l'organisation politique, Laujesku échappa à une tentative d'assassinat. Des chasseurs de prime tentèrent de s'introduire à l'intérieur de la Commission Générale qui subissait de large travaux destinés à en faire une forteresse. Les tueurs profitèrent de l'ouverture de plusieurs brèches par les ouvriers pour s'infiltrer dans le bâtiment qui était garni de mercenaires. Des échanges de tirs eurent lieux, sept prétoriens furent tués et les chasseurs de primes réussirent à s'enfuir malgré leur échec.
Une série de troubles éclatèrent à Anoat Polis quelques semaines plus tard. Les gardes du Teknéou étaient régulièrement pris pour cible par des tireurs isolés, et deux de leurs transports aériens furent abattus. Un quartier suspecté d'être un foyer de rébellion fut aussitôt ghettoïsé et huit cent personnes furent traînées jusqu'à une large place publique pour y être abattus en guise d'exemple.
En fin d'année, d'autres troubles émergèrent, cette fois dans les villes secondaires de la planète qui semblaient être parvenues à maintenir des communications clandestines avec l'extérieur. Un détachement de deux mille mercenaires quitta Anoat Polis à bords d'aéronefs pour venir prêter mains forte aux éléments du Teknéou envoyés précédemment dans les villes à problèmes.
Les mercenaires tirèrent depuis leurs transports aériens sur des rassemblements militants, tandis que le Téknéou procédait à une série d’exécution publique et de déportation vers Kayarn.

Deux ans après la prise en otage du Secrétaire-Général, Mid n'avait toujours pas revu ses parents autrement qu'à travers de nombreuses conversion holographiques dans lesquels il leur expliquait très brièvement ce qui se passait.
De surcroît, au cours de cette année 21.548, le gouvernement était au bord de la faillite monétaire. La première production de droïde de sécurité était terminée, et la deuxième était en fabrication. Les dix mille effectifs furent déployés dans les quatre grande ville de la planète.
Lorsque la deuxième production de droïde fut prête, Laujesku, qui était entièrement sous l'emprise de son supposé garde du corps personnel, fit progressivement démanteler le Corps des Gendarmes d'Anoat des quatre villes principales. Une large insurrection gagna la ville de Nor Chusa pendant trois semaines et fut finalement écrasée lorsque l'aviation du régime bombarda la ville d'armes chimiques développées par le laboratoire d'un collègue de Waldu. L'ensemble des mutins fut sommé de sortir de l'ombre au risque de voir l'intégralité de la population gazée par les vapeurs toxiques. Dix milles personnes au total furent déportés.
L'ensemble, soit quarante-mille personnes, fut arrêté sur une période de huit jours consécutifs dans les quatre grandes villes secondaires, avant d'être également déporté vers Kayarn que le gouvernement transformait en un gigantesque camps de travail. L'intégralité de l'épargne des déportés étaient systématiquement remise au gouvernement, ce qui permis de retarder la faillite de quelques mois.
Les droïdes épaulés par une projection rapide des mercenaires, assuraient à présent la sécurité dans les quatre grandes villes de la planète.
En neuf mois suivant l'arrivée des premiers droïdes, deux millions trois-cent quarante quatre mille individus avaient été envoyé en prison. De plus, des fractures sociales étaient nettement apparues entre les Kerdozhans et les Humains, et entre les mineurs et les gardes du Teknéou d'un côté et les autres professions de l'autre. Le plan de Mid consistant à diviser pour mieux régner faisait ses preuves, mais tout de ne se passa pas exactement comme il le souhaitait. D'autres épreuves étaient à venir.
De nombreux troubles continuèrent d'éclater dans les centres urbains, précipitant des vagues d'arrestations soutenues par les professions désormais privilégiées, notamment les mineurs, qui constituaient sans doute la majorité de la population de la planète. Lorsque l'armée mercenaire du régime totalisa cinq mille effectifs, Laujesku qui avait usé d'un emprunt d'un milliard de dataries à trois grandes banques d'investissement implantées sur les mondes de Manda, Hollastin et Daalang dans l'Espace Hutt, appliqua la dernière phase du plan de Mid destinée à rembourser les dépenses publiques et à sortir le gouvernement de la faillite. Ce fut le début de la Tyrannie d'Anoat, et d'une terreur impitoyable à l'encontre des autochtones.

C'est au cours de cette année 21.549 que Mid prit le pouvoir officiel. Il fut nommé Secrétaire-Général du Parti par Laujesku lors d'une conférence de presse, avant que ce dernier ne s'envole pour le monde de Mon Calamari où l'attendait sa nouvelle vie. Malgré la terreur instaurée pendant deux ans par le régime, de nombreux troubles éclatèrent dans les villes secondaires dont les communications avec l'extérieur avaient été volontairement rétablies. Des révoltes se fomentèrent en constatant l'anormalité de la situation. Un droïde venait de prendre le pouvoir.
Même une partie des mineurs, qui bénéficiait pourtant d'une meilleure situation que jadis, se dressa contre le désormais gouvernement de « Mid ». Les droïdes procédèrent à de nombreuses arrestation souvent suivies d'exécution publiques, afin de montrer l'exemple. En s'adressant lui-même dans les holomédias, Mid annonça l'instauration d'une série de mesures draconiennes. Outre une inflation significative, il fit passer le temps de travail de quarante heures en neufs jours consécutifs à soixante-quatre heures et à quatre vingt-et-une heures pour les Humains, en instaurant une journée de neuf heures de travail. Le quota de réglementation sur l'âge fut descendu à quatorze années au lieu de seize pour toutes les espèces. On annonça ensuite que la production des mineurs serait réquisitionnée à 97% pour la revendre en exportation, et une série de décrets draconiens fut publiée, punissant d'élimination physique tout retard répété de plus de vingt minutes. Le gouvernement s'accapara les 50% d'actions dont disposait chaque entreprise, puis, un principe de responsabilité collective fut instauré, faisant retomber la faute d'un individu à son conjoint, ses enfants, sa famille entière, voir tout son réseau d'amis ou de subordonnés.
Aucun habitant n'avait enfin le droit de quitter la planète, qui fut elle-même fermée à tous les voyageurs galactiques. On ferma définitivement les astroports, qui restaient surveillés par des droïdes.
L'annonce de ces mesures plongea momentanément Anoat dans le chaos. Malgré les acte répressifs qui avaient eu lieu, d'autres révoltes éclatèrent pendant deux mois, mais toutes furent violemment réprimées par les droïdes de Waldu, les mercenaires de l'Espace Hutt et la terrible aviation du régime équipée d'armes chimiques. Chaque individu arrêté était systématique mis à mort au cours d'exécutions publiques collectives qui regroupaient parfois un millier de personnes.
Si de nombreuses villes tentèrent de se soulever contre l'autorité à cette époque, la plus grande manifestation ne s'était pas encore dévoilée.

L'insurrection d'Anoat Polis

Nul ne sait précisément comment cela eut lieu. Certains rapportent que la révolte commença par une manifestation qui rassemblait prêt de dix-mille personnes. Elle n'avait cessé de progresser dans le centre historique d'Anoat Polis, en direction de la Commission Générale du Parti Mineur. Des leaders éparpillés dans la foule furent aussitôt repérés, et il ne faisait bientôt nul doute que les esprits avaient été travaillé par d'anciens membre de l'ancienne Assemblée, ou Comité central, qui étaient autrement plus au courant que les non-élus de ce qui était l’œuvre sur la planète.

Sous l'épaisse couverture nuageuse mêlant pigments ambres et baillets, des aéronefs loyalistes volaient à vive allure au-dessus du sommet des grattes-ciels de permabéton, leurs hauts-parleurs braqués sur l'aval, déversant des harangues propagandistes :
« Peuple d'Anoat Polis, prêtez allégeance au Secrétaire-Général le citoyen Mid. »

Aucune délégation pacifiste ne se manifesta. Les émeutiers qui ne cessaient de grossir en nombre étaient armés pour une large partie, sans doute avaient-ils pillés les armurerie urbaines, et commençaient à ériger des barricades à plusieurs endroits clés de la cité.
En début d'après-midi il n'y avait plus d'ambiguïté sur les motivations des rebelles. L'enragement des esprits était manifeste, nombre de leurs camarades avaient été déportés, d'autres exécutés pour l'exemple, et tous savaient que la série de décrets austères publiés par le nouveau gouvernement d'Anoat les condamnaient à une existence misérable.
Un chant patriotique s'éleva progressivement, et bientôt les premiers heurts éclatèrent.
Les mercenaires de Mid, qui avaient pris position sur les toits dans le périmètre assiégé de la Commission Générale, ouvrirent massivement le feu sur les manifestants en déchargeant frénétiquement leurs chargeurs de blaster, provoquant un déluge infernal qui s'abattait sur les séditieux. Inquiet pour la longévité de son règne, le gouverneur cyborg avait promis à ses hommes de main une prime, et leur confiait une entière carte blanche dans leur travail.
Tandis que ses hommes s'employaient à massacrer sa propre population, Mid passait déjà d'autres contrats avec plusieurs sociétés de mercenariat installées dans l'Espace Hutt afin de s'assurer de la permanence de cinq-mille effectifs.

De nombreuses fusillade étaient désormais en cours dans la ville, précédant la généralisation d'un véritable théâtre de guerre.
Les milliers de manifestants tentèrent d'investir les bâtiments pour déloger les geôliers qui les tenaient en respect depuis les toits. De violents combats éclatèrent dans les corridors des tours de permabétons, d'autres eurent lieux au sol, et rapidement, les assiégeants devinrent les assiégés.

Aidés par leurs aéronefs, les mercenaires gagnaient rapidement le sommet des structures, condamnaient les issues et installaient des armes lourdes braquées sur l'aval.
Une quantité de tireur d'élite parmi les rangs loyalistes fut également à l'origine de l'écrasante défaite qui s'annonçait pour les insurgés.

Plusieurs « héros » se distinguèrent pendant la journée aux côté des révoltés, notamment le jeune Shuym Kel, un humain de dix-sept ans qui utilisait un sabre laser bleu au combat. Épaulé par son groupe d'amis fidèles, le Jedi Gris jusque là inconnu parvint à libérer de nombreux toits occupés par les hommes du Secrétaire-Général.
Depuis, Shuym Kel au même titre que plusieurs personnalités tuées dans les combats, est devenu un martyr auprès de la population. Son nom est révéré clandestinement.

Le tournant de la révolte eut lieu lorsque les mercenaires se mirent à tirer à l'arme automatique depuis leurs propres aéronefs, parcourant les différents points stratégiques de la ville avec une grande mobilité. Ils semèrent la mort chez leurs opposants qui se trouvaient pour un grande nombre, fauchés par les tirs pleuvant du ciel. Malgré leur persévérance et leur courage, les rebelles ne purent venir à bout des hommes de Mid.
Si quatre véhicules loyalistes furent abattus et mille-sept cent quarante de leurs hommes tués, le franchissement du pallier des dix-mille morts du côté des insurgés, lorsque l'aviation utilisa brusquement des vapeurs toxiques, força la rébellion à s'éteindre.
Tel un enfant contrarié, Mid depuis son fief, ne réalisait pas l'ampleur de ses actes. Ces gens l'avaient provoqué et cherchaient constamment à lui nuire. Ils étaient responsables de leur destin. Lui n'avait fait que tenter de se défendre.


Par la suite, Mid instaura des prêts forcés aux travailleurs Humains, couplés à la remise obligatoire de leur objet de valeur. Il fit ensuite ouvrir de nouvelles zones de forage afin d'extraire en hâte des ressources naturelles qui étaient directement jetées sur le marché galactique en recourant au dumping social. Ces mesures éclaires permirent au nouveau dirigeant suprême de redresser l'économie de la planète et d'entamer le remboursement des prêts faits aux banques de l'Espace Hutt. En contrepartie, le niveau de vie populaire chuta de 40% en un an seulement après la prise du pouvoir du cyborg, et la production des biens de consommation s'effondra à 20% au détriment de 80% de biens de production. Ces lourdes conséquences s'expliquèrent aussi par le tempérament instable de Mid qui changea régulièrement de projets, faisant souvent abandonner aux ouvriers un travail commencé avant de le reprendre finalement plus tard. Ses conseillers personnels lui furent d'un grand recours pour rester concentré sur une même décision.
Lorsqu’arriva la troisième génération de droïde, totalisant trente-mille effectifs opérationnels, Mid vida les dernières prisons qui n'avaient pas été changé en camps de travail, et augmenta ainsi la main d'œuvre dans les mines. En transformant la population de la planète en esclave, il finançait la production de automates qui venaient consolider l'enclavement des autochtones.
La production effrénée de droïdes avait cependant épuisée les réserves de carbonites, ce qui obligea Mid à consacrer deux mois à l'ouverture de partenariats commerciaux avec les mondes de Mugaar et de Saijo, présents sur la Voie Marchande Corélienne.

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(Mine de Durelium, Anantapar)

Tout en s'emparant du pouvoir, Mid avait continué d'effectuer plusieurs virement financiers sur le compte de ses parents, par l'intermédiaire de ses comptes de l'Espace Hutt, afin de leurs permettre de vivre convenablement sur Coruscant. Le couple n'en revenait pas. Ils n'avaient jamais cessé de questionner leur fils à plusieurs reprises sur ce qu'il faisait, et s'il savait pourquoi il n'y avait plus de vol pour Anoat. Mid avait toujours refusé de leur répondre, leur demandant de ne pas s'inquiéter pour le moment. Il était venu les voir très régulièrement depuis sa prise du pouvoir officiel, à des moments où l'ordre public était haut, sans jamais rester longtemps sur place. Depuis le massacre de la rébellion d'Anoat, il n'avait plus d'inquiétude à quitter momentanément la planète. Ses dignitaires étaient des hommes de confiance. En vérité, il les terrifiaient par son intelligence et par sa force exceptionelle.
Mid avait fait comprendre qu'il n'était pas pas un naïf et qu'il serait loin d'être aisé de le rouler.
Prêt d'un million de personnes l'avait payé de leur vie, et un plus grand nombre encore en payait progressivement le prix dans les terribles camps de travail des terres gelées d'Anoat.

Pendant cinq années, Mid, assisté de prêt par Waldu et ses conseillers, mit fin aux dépenses importantes du gouvernement afin de laisser repartir l'économie de la planète. Il réduisit également à néant les dernières poches de résistances. C'est au cours de ces premières années de règne que, craignant pour sa sécurité, il commença à prendre des cours particuliers d'arts martiaux, en faisant venir un maître d'arme Coynite du Secteur Elrood. Le guerrier accepta même de travailler pour son compte en échange d'une bonne rémunération, et devint ainsi son professeur personnel. Il lui appris à combattre avec ses mains et ses pieds, et surtout avec un bâton. Par la suite, Mid s'équipera d'un sceptre, symbole de son hégémonie, qui lui servira aussi d'arme de corps à corps.
Chef suprême du gouvernement, il était secondé par Waldu qui était tout aussi satisfait de sa nouvelle situation. Ce dernier se rendait régulièrement sur Nar Haaska où il avait triplé la superficie de ses structures, grâce à l'argent accumulé par son employeur. L'Herglic avait également la main-mise sur le programme de droïde de sécurité, qui avait été rendu opérationnel par l'installation d'une centrale de commande dans la Ville-Mère d'Anoat Polis. Trois centres relais de transmission dispersés sur la planète permettaient aux automates d'êtres fonctionnels sur toute sa surface. Chaque centre faisait l'objet d'une protection exacerbée.
Mid était également entouré de plusieurs conseillers opportunistes, peux scrupuleux, qu'il payait gracieusement pour entretenir leur loyauté.
Il rendit visite très régulièrement à ses parents, et finit par les mettre au courant de la situation sans entrer dans les détails. Il ne voulut pas recevoir de leçon de morale et les pria de continuer à vivre paisiblement sans se plaindre de ce qu'il faisait. Il les avaient comblé, leur avait acheté un nouvel appartement luxueux sur Coruscant et un autre dans la magnifique ville de Theed sur Naboo, que son père aimait beaucoup. Il ne leur permettait pas de s'apitoyer et en dernier lieu de se soucier du sort des maudits prolétaires du Secteur Anoat, responsables de tous ses malheurs.

Ces cinq années de relance permirent à Mid d'entamer la construction d'une plate-forme atmosphérique permettant de déployer cinq-mille effectifs droïdes et une centaine d'aéronefs à n'importe quel endroit de la planète via une projection rapide. Les craintes de nouvelles insurrections étaient effectivement motivées par les tensions entre Anoat et Gerrenthum, la planète-mère du Secteur Anoat disposant d'une forte communauté Humaine. Cette dernière, qui avaient accueilli plusieurs rescapés de la terreur, ayant recouru à des services de contrebandiers pour s'évader, était au courant du coup d'État sur Anoat et du sort réservé aux autochtones. Le Secrétaire-Général somma aux dirigeant de Gerrenthum de se mêler de leurs affaires et de ne surtout pas intervenir dans la politique de son gouvernement, sous peine de lourdes représailles. Le cyborg et ses conseillers menacèrent même holographiquement le gouverneur de la planète-mère de recourir aux services de son armée, tout en bluffant sur les chiffres de leurs propres effectifs militaires.

Mid, le tyran d'Anoat - DC R'win O'arr Coool10
(Allure de la Commission Générale après la prise du pouvoir par Mid)

À partir d'un nouveau modèle de droïde développé par le laboratoire de Waldu, Mid finança un programme industriel visant à remplacer ses trente mille prototypes sur dix ans. Il s'agissait d'un modèle légèrement plus performant que celui des droïdes de sécurité, notamment par sa plus grande mobilité. Les nouveaux droïdes ne différaient physiquement de leurs homologues de sécurité que par leur couleur grise, les anciens prototype étant bleus zincs. Ces droïdes restaient toutefois des machines très bons marchés, d'un niveau médiocre comparé à un militaire humanoïde entraîné.
La prise en charge de ce projet était rendue possible par le commerce extérieur du gouvernement, basé sur la concurrence déloyale. Mid exploitait les énergies fossiles de Durelium à grande vitesse, avant de les vendre à bas prix sur le marché galactique.

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(Droïdes de sécurité et de combat de Waldu)

En empruntant massivement à des banques neutres de l'Espace Hutt, faisant grimper la dette du gouvernement à 92,6% du PIB (510 milliards de dataries), Mid termina la construction des droïdes dans les temps qu'il s'était donné. La fabrication de la station atmosphérique « Mectaïd », fut également achevée dans les temps. Elle nécessita notamment l'usage de Phobium, d'Hefredium et de Quadrillium, ces deux derniers minerais ayant été acquis en quantités adéquates via deux nouveaux partenariats passés avec les mondes miniers d'Ione et de Kirtarkin. Mid avait fait venir des ingénieurs Arkaniens pour concevoir et diriger la construction de la station.
Un an plus tard, Gerrenthum dont Mid avait fait comprendre qu'il ne rembourserait pas la dette de huit cent milliards dont sa planète était redevable, fit appel à la République, la mettant au courant des événements qui avaient lieu dans le Secteur Anoat et de la dangerosité de la dictature qui y avait pris racine. Mais au même moment, en 21.564, l'Empire Sith renaissant de ses cendres attaqua le monde d'Artorias, plongeant la galaxie dans une spirale d'inquiétudes autour de son avenir. L'entrée en guerre de la République contre l'Empire de la « Dame Noire des Sith » laissa probablement les demandes des émissaires de Gerrenthum en suspens, puis qu’aucune réaction n'eut jusqu'à présent lieu contre le régime de Mid.

Au cours des six années suivantes, Mid consacra plus de temps à prendre des vacances avec ses parents ou ses dignitaires, parfois les deux, que de rester sur le monde glacé d'Anoat. Le système de répression était devenu si puissant que le gouvernement ne craignait plus aucun mouvement insurrectionnel majeur. Trop de tentatives avaient échouées, et les millions de déportés et de morts témoignaient largement de la difficulté à rétablir l'ancien régime.

En ce début d'année 21.571, les tensions n'ont jamais été aussi exacerbées entre Anoat et le monde de Gerrenthum. Certaines rumeurs d'un possible conflit armé entre les deux planètes circulent déjà dans le Secteur Anoat.
Invité
Anonymous
Rebienvenue Mid, je vais me charger de ta fiche !

A mon grand regret, je dois avouer que je vais reproduire pas mal des griefs introduits pour ta fiche précédente. Le concept est intéressant, mais correspond difficilement à l’univers choisi, et à la mesure d’une fiche validable. Peut-être que tu devrais revoir tes ambitions à la baisse, ce serait plus profitable, je pense.

- En effet, tout d’abord, la planète choisie, Anantapar, a été complètement modifiée par tes soins, au point qu’elle n’a plus aucun lien avec celle de Star Wars ! Anantapar n’est pas découverte avant -3000, soit dans plusieurs siècles, est primitive, tropicale et uniquement peuplée d’un peuple médusoïde. Autant dire que cela ne correspond en rien à tout ce que tu décris dans ta fiche et rend donc l’essentiel de l’historique bancal … (Inutile de préciser que s’il n’y a pas d’humains, il n’y a pas de quermiens, que forcément, il n’y a pas d’industrie … etc)

- Les caractéristiques ne correspondent pas du tout à une personnalité comme celle décrite. Tu as 6 en agilité en étant une boîte de conserve géante, bardée d’augmentations mécaniques … Mais n’a que 3 en Constitution (alors que logiquement, pour venir à bout de ce que tu décris, faut taper fort dessus …), et surtout, seulement 2 en Sagesse, 4 en Intelligence, 4 en Charisme ! Pour un personne cultivé, doué dans ses études, retors, capable d’analyses fines décrites en détail … Il y a clairement une inadéquation.

- Au niveau de l’historique, outre les problèmes liés à la planète, je dois admettre que certains points me laissent franchement perplexe. Les parents de ton personnage sont censés être aisés, et mettent leur fils dans un établissement privé … Auquel peuvent accéder des ouvriers ? Dans un environnement hostile au patronat tel que décrit ? Je vois très, très mal des prix non prohibitifs pour conserver les familles riches en dehors de celles qui les dénigrent … Toujours sur l’argent, ils cèdent une grande partie de toutes leurs économies pour te réparer/reconstruire. Soit. Et tu parviens à leur subtiliser après une quantité absolument colossale d’argent ! A ce stade, ils ne sont pas aisés, mais carrément ultra-riches ! Le même problème survient souvent dans ta fiche, ton personnage acquiert de l’argent en un claquement de doigt sans grande logique, le pire étant de réunir un véritable trésor de guerre en cambriolant … trente ouvriers. Honnêtement, vu ce que tu récupères comme pactole, je crois que n’importe qui veut venir travailler sur Anantapar … Ce sont des ouvriers rudement riches.

- Ton personnage change tout un système sans aucune opposition quasiment, sans être mis réellement en difficulté. Il y a des révoltes, mais il les mate sans problème, personne ne s’oppose à lui dans la classe dirigeante … Quand on voit les intenses difficultés de réforme d’un régime totalitaire sur des sujets mineurs, j’ai beaucoup de mal à y croire. Ta potiche aura sans doute été éliminée rapidement, mettant trop en péril le pouvoir de la nomenklatura locale, puisque tu purges littéralement toutes les classes dirigeantes. Et je ne parle pas des difficultés pour gouverner derrière.

- Une station géante, des milliers de droides au point de constituer une puissante armée, deux annexions, un pouvoir sans partage, une puissance industrielle et économie florissante … C’est trop. Beaucoup trop. Surtout au vu des incohérences précédemment évoquées.

Sincèrement, comme c’est la seconde fois que je corrige une de tes fiches et que je repère les mêmes défauts, je serais d’avis de revoir tes aspirations à la baisse avec des personnages moins puissants, moins ambitieux, ce qui t’aidera d’autant mieux à les calibrer efficacement pour le forum.

Si tu décides de refaire cette fiche, je repasserais néanmoins volontiers pour te valider. Bon courage :)
Saï Don
Saï Don
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Mid, est-ce que tu as laissé tomber ce personnage ?

Fiche ressortie à la demande du joueur le 19/6/17.
Invité
Anonymous
Je me permet un up comme ça fait dix jours :)
Je te reposte ici le message que je t'avais envoyé Aly.




Je reprends chaque point que tu as développé, en utilisant des « - »

-Tu as tout à fait raison. Il faut que je trouve une autre planète. J'ai fait quelques recherches, et j'ai trouvé tout simplement Anoat, planète portant le nom du système, qui a une description intéressante dans l'holonet :
« Située dans le Secteur Anoat, la planète Anoat est la première du système du même nom. Comme bien des mondes de ce secteur, Anoat vécut son âge d'or sous l'Ancienne République, alors que la région du Corridor Ison était en plein développement suite à divers mouvements de colonisation. Soumise à un développement industriel effréné et sans la moindre considération pour l'environnement, Anoat fut finalement abandonnée quelques temps avant l'avènement de l'Empire, en raison d'une pollution devenue trop importante. Aujourd'hui, il ne reste sur Anoat guère plus que des ruines. Sa capitale, Anoat City, jadis grouillante d'activité, n'est désormais plus qu'un ensemble de durabéton insalubre et laissé à l'abandon.  » http://www.starwars-holonet.com/encyclopedie/planete-anoat.html

Est-ce qu'un climat froid du type d'un sol non enneigé, mais verglacé, est possible sur ce monde ? Sachant que Hoth n'est pas très loin.

-En fait, j'avais précisé que son exo-armure lui conférait une très grande agilité. Il n'y a pas seulement réparation, mais amplification élevée de sa mobilité.


Mid a écrit:Danseuse étoile
Cette même armure lui donne une grande agilité. Ses mouvements son rapides et précis, et il peut sauter jusqu'à dix mètres au dessus d'un sol d'une gravité standard d'environ 9,8 m/s².

Mais tu as certainement raison, pas besoin de mettre 6, 4 devrait suffire amplement. Et je ferais ainsi monter la sagesse à 3 et l'intelligence à 5 ? Ou 4 pour les deux ? Il faut que la sagesse reste quand même faible comme j'ai précisé qu'il est très vulnérable à la Force.


-Tu as raison pour ce qui est de l'endurance, je vais supprimer les renforcements en platocéramique pour n'en faire qu'un droïde de métal. 4 en endurance suffirait-il ?

-Concernant ce que tu dis sur les parents du personnage. Je me dois d'être en désaccord. Sur ce point précis, j'ai pris l'exemple de ma propre vie, et effectivement il arrive d'avoir des parents en situation sociale correcte qui envoient leurs enfants dans des écoles vraiment médiocres, dans une ville fortement ouvrière, en pensant qu'il faut confronter toutes les classes sociales pendant le jeune âge. C'est ce que pensait aussi les parents de Mid. Eux n'ayant jamais vécu cette expérience, ils ne pouvaient pas savoir que la confrontation est en vérité plus difficile quand on confronte deux extrêmes.
Également, tu dis que le coût que représenterait la cybernétisation de Mid pour le sauver puis pour l'amplifier, nécessiterait une fortune colossale. J'ai ici fait un parallèle avec l'actualité bio-médicale pour essayer de me faire une idée réaliste, et le prix est atteignable pour une famille comme celle de Mid qui est assez aisée. Tout en sachant et je crois l'avoir précisé, que ses parents se sont momentanément retrouvés presque ruinés en attendant qu'il les rembourse. La somme que je leur vole ne correspond pas même à celle d'une famille de petit millionnaire. Ce que je veux dire c'est qu'ils auraient été ultra-riche, comme tu dis, si cette action ne les avaient pas aussitôt plongé dans la ruine.
Concernant ce que tu dis à propos du racket des ouvriers. Je pense que tu as raison, je surestime leur richesse en supposant pouvoir extorquer 300,000 crédits auprès d'une trentaine de personne. Si l'on se base sur leur profil, qui n'est pas du tout comparable à une caste esclavagiste qu'on retrouve sur d'autres mondes galactiques, je dirais qu'ils ont en moyenne 5000 crédits sur leur compte principal ? Si on fait un parallèle avec aujourd'hui, un français à en moyenne 25.000 euros sur son compte selon le boursier.com. Mid en retirerait donc plutôt 150.000 crédits.
Est-ce que cela est plus convenable ?

-Tu trouves que Mid prend trop facilement le pouvoir. D'un côté, quelqu'un comme Staline a lui aussi été très rapide et encore plus exceptionnel. Mid a misé sur l'effet de surprise, avec notamment la confrontation d'un monde ouvrier habitué à la vie de subsistance, avec des droïdes armés et des mercenaires mobiles et entraînés. Le système de parti unique d'Anantapar se transforme en piège du moment que quelqu'un arrive à prendre le pouvoir en se débarrassant des leaders les plus teigneux. Finalement, des révoltes face à des droïdes ou face à des mercenaires armés avec l'argent d'une population est, selon moi, difficilement parable. Ce qui se déroule sur Anantapar peut être comparé avec des coup d'état dans des pays reculés. Un pays la Corée du Nord fonctionne un peu sur le même principe. Du moment que la population est muselée et transformée en esclave, l'argent peut être massivement investie dans la technologie militaire qui sert aussi à opprimer le peuple.
Tout en sachant que la République qui aurait normalement dû intervenir pour éjecter Mid s'est trouvée enlisée dans une guerre galactique. Et surtout, je partais en jouant ce personnage, du principe qu'à absolument tout moment, si la République décide d'intervenir, je peux être contraint à l'exil et à l'abandon de toutes mes possessions.
Pour rendre la prise de pouvoir moins rocambolesque, on peut dire

-Tu as raison sur la taille de la station, le nombre de droïde et les annexions. C'est sans doute trop.

Cela dit, la plupart des dirigeants du Forum possèdent une planète, parfois très puissante, garnie de gigalopoles. La planète que Mid était amené à contrôler était tout de même creuse démographiquement et pauvre économiquement, avec un PIB catastrophique, qui ne pourrait donc pas constituer une menace majeure, d'autant plus si je supprime les choses suivantes.

Je laisse tomber les annexions des deux satellites. Je peux aussi faire drastiquement diminuer le nombre de droïdes qui avait atteint deux-cent mille effectifs à la fin de ma fiche (tout en sachant qu'il s'agit de prototype médiocres, comme je l'avais précisé, qui sont très loin d'égaliser des soldats de métier).
Je pense que la meilleure formule est de faire un mixte. Trente-cinq mille droïdes et cinq mille mercenaires ? Pour soixante-huit millions d'habitants.

Je laisse tomber la station stellaire, et la remplace par une station atmosphérique en réduisant sa taille et ses capacités de transports. Elle ferait 300x300m au lieu de 911x905m, ne pourrait plus embarquer que cinq mille droïdes au lieu de soixante dix-mille, et seulement soixante-quinze aéronefs (cinquante de transport, vingt-cinq de combat). Elle serait constamment en stationnaire au-dessus de la capitale, et prête à déployer son aviation et ses droïdes en cas de graves troubles.

On se retrouve donc avec un dictateur contrôlant une planète creuse et faible démographiquement depuis peu, qui peut se faire éjecter à n'importe quel moment sur décision de la République.
Je peux aussi ajouter une rébellion massive qui aurait été arrêtée notamment grâce à des aéronefs.

Voilà, j'aimerai avoir ton avis.
Invité
Anonymous
Oyé oyé! Me voilà de retour, vu qu'il m'a fallu tout bien relire ta fiche et faire quelques recherches, j'ai mis un brin de temps, mais c'est parti Wink

- Ok pour Anoat, exploiter le contexte particulier de la planète me semble judicieux. Il est précisé que ses ressources sont gravement surexploités, et que sa population décline. Un bel écrin pour ce que tu prévois, n'est-ce pas? Et vu que c'est une planète, il doit bien y avoir des pôles et consort.

- Pour ce que ton personnage accomplit principalement, il me semble plus judicieux de privilégier les caractéristiques intellectuelles, en accentuant par exemple l'intelligence comme tu prévoyais de le faire. En contrepartie, cela signifie par exemple que ton personnage sait élaborer des plans, mais manque peut-être de finesse pour leur mise en oeuvre ou a une vue trop intellectuelle et peut donc avoir des empêchements lors d'une mise en place en se confrontant avec la réalité par manque de sagesse. Cela pourra t'aiguiller dans d'autres aspects de ta fiche, notamment sur la prise de pouvoir.

- En ce qui concerne ton historique, je ne dis pas que ce que tu proposes à chaque fois est impensable, notamment dans notre univers à nous, juste que ça ne cadre pas forcément avec ce que tu décris. Pourquoi passer d'un système d'éducation dans l'entre-soi à quelque chose de nettement moins select? Tu en as donné une raison. Autant l'indiquer, car globalement, le changement est posé, et voilà.

- Du coup, en fait, on finit par avoir du mal à saisir la situation des parents de ton personnage. Ils sont entourés de "pauvres", mais sont dans la classe aisée, mais les enfants des voisins "pauvres" vont dans le privé ... Je ne sais pas. Tout cela me fait l'effet d'une classe moyenne où se côtoient enfants de contremaître et de cadre par exemple. Cela pourrait aider à rendre l'histoire plus crédible, que ce soit avec les vols, la reconstruction, etc, en lissant les écarts, sans nier les différences sociales/culturelles qui peuvent parfaitement mener à du harcèlement, en effet.

- Encore une fois, la prise de pouvoir ne me dérange pas en tant que tel, mais généralement, il est d'usage sur le forum que le personnage n'arrive pas avec un pouvoir absolu en claquant des doigts. (Staline a bénéficié d'un loooong travail de sape au sein du parti, et d'un Etat déjà très largement en place, qui a dû mener une guerre civile sanglante pour ne pas se faire renverser à ses débuts.) Et un pouvoir totalitaire comme le tien n'est pas SI facile à imprimer ... Il faut de sacrées purges, échapper aux tentatives d'assassinat, avancer pas à pas ... A toi de trouver des obstacles. Cela n'en rendra ton personnage que plus crédible, lui donnera du coffre. Va donc pour ta rébellion, cela peut-être intéressant. Wink

- Oui, ta planète n'est pas puissante. Oui, d'autres le sont plus. Mais c'est le lore qui le veut, et on se doit de le respecter. Je serais donc assez inflexible sur ce sujet: l'équité là-dessus n'existe pas. (et jouant sans doute la planète la plus pourrie de la République, je sais de quoi je parle, crois-le bien Razz.) Partons donc sur tes modifications, elles me semblent correctes. Wink

Comme dirait l'autre ... A toi de jouer Mid, on est reparti comme en 40, je relirais dès que tu auras fait les modifications nécessaires Very Happy
Invité
Anonymous
Merci Aly :)

J'ai donc fait les modifications que tu m'as demandé.

Notamment :

-Modifier les caractéristiques.
-Affiner la psychologie des parents de Mid, notamment celle de son père qui l'a amené à prendre la décision de ne plus vivre entre classes sociales aisées.
-Détailler le niveau social des habitants du quartier-ruche de la famille Midun à Zokholk. Il s'agit donc d'une classe moyenne ouvrière faite de contre-maîtres et de petits cadres.
-Rendre la prise de pouvoir bien plus difficile, en détaillant notamment l'opposition des trois membres Comité Permanent (constituant l'oligarchie de Parti). Mais aussi une tentative d'assassinat, de nombreuses révoltes et insurrections ayant conduit à des répressions systématiques, appuyées par l'usage d'une aviation et d'armes chimiques obtenues grâce à Waldu.
-La diminution des effectifs militaires au nombre convenu, la suppression de la station spatiale, la suppression de toute annexion extra-planétaire.
-D'autres petits détails.

Je continuerai de modifier ce qui ne va pas si tu remarques d'autres incohérences où si les modifications ne te paraissent pas assez poussées Razz
Invité
Anonymous
Alors, c'est presque parfait Very Happy

Néanmoins, après une discussion avec l'administration, nous avons décidé qu'un sceptre en cortosis était trop puissant pour être validé, surtout pour un personnage qui n'a pas un devenir de combattant, et n'en a pas vraiment besoin. Il te faudra donc le retirer et le remplacer par une arme plus basique Wink

Après cela, je pourrais te valider. Courage, nous y sommes presque Very Happy

EDIT: Après vérification, pour te conformer au règlement, comme tu n'es pas un sith et que "Mid" n'est pas un titre, nous préférerions que tu mettes le prénom et le nom de ton personnage, et non un simple surnom Wink
Invité
Anonymous
Je viens de lire plus en détail le descriptif du cortosis de l'Holonet et effectivement, il est assez OP (^^) Je croyais qu'il ne s'agissait que d'un métal particulièrement résistant. Mais il peut aussi dévier des tirs ..

Je l'ai donc remplacé par le duracier. Il me semble que ce métal ne peut pas renvoyer les tirs, et peut largement être sectionné. Je préfère le duracier à l'acier pour éviter qu'il ne se torde trop facilement. Mais s'il faut, je prend l'acier sans problème.
Voilà voilà Razz
Invité
Anonymous
Je me permet d'uper, j'ai fais toutes les modifications.
Invité
Anonymous
Tout est bon, je peux donc (enfin Razz) te valider!

Tu connais la maison, pour rappel, n'oublie pas de mettre ta fiche en signature.

Bon jeu à toi Wink
Invité
Anonymous
Youpiiiiiiiii cheers

Merci Aly Very Happy
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