Diffusion officielle de la Chancellerie Suprême de la République
Au lendemain de la Bataille de Dubrillion [21.570]

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]

Sénatrices, Sénateurs,
Citoyens républicains et habitants des mondes libres,


Je sais que vous avez été nombreux, ces dernières heures, à vous interroger sur le comportement de la République. Sur les actes de l’Armée, sur les miens. La bataille qui vient de se dérouler a été longue, douloureuse. Nous avons pris beaucoup de risques, avons entraîné la mort de beaucoup d’individus. Des alliés, des ennemis, et des innocents. Comme dans toute bataille, comme dans toute guerre.

Ne croyez pas que je n’en sois pas consciente, j’y étais. J’ai vu de mes propres yeux les affrontements spatiaux, terribles. J’ai subi les assauts de leurs forces spatiales, personnellement. J’ai vu la bravoure des soldats républicains, l’abnégation des Jedi. J’étais en première ligne, comme eux. Avec eux. Et vous vous êtes interrogés, vous demandant ce qui avait pu me pousser à prendre tant de risques.

Mesdames, messieurs, l’Empire ne conquerra plus la galaxie sous les yeux apeurés d’une République impuissante. Le Traité d’Artorias rétrocédait des dizaines de mondes à l’Impératrice… Mais cela bien sûr, ne lui a pas suffi. Profitant de la clémence de notre système, l’Empire a continué à s’étendre. Dubrillion fait partie de ces mondes conquis. Après elle ? Il y en aurait eu d’autres. Il y en aura d’autres si nous nous contentons de considérer l’Empire comme un voisin tolérable. Des mondes neutres, des mondes républicains, des mondes de l’Espace Hutt… L’Empire est insatiable.
Mais vous m’avez élue parce que vous pensiez que je pouvais arrêter cela. Et je vous ai promis que plus jamais nous ne serions assujettis à la peur.

C’est fait. Le Traité d’Artorias ne tient plus. L’avons-nous brisé ? Non, c’est l’Empire qui l’a brisé en conquérant de nouvelles planètes. Quant à moi, même si c’est au péril de ma vie, je refuse de le laisser s’emparer des mondes libres, qu’ils soient républicains ou neutres. Même si c’est au péril de ma vie, et au péril de mon mandat, j’ai décidé d’arrêter l’Empire, et de rendre leur liberté aux planètes conquises.


Nous sommes en deuil, ce soir. Je suis en deuil. Mais je vous le dis :
Dubrillion est de nouveau libre.