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GLACIAL
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FT. LORACK SETO

1480 MOTS
DIALOGUE EN #D8E567
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Le ciel et le sol se confondent presque. C'est froid, voir glacial. Le paysage est blanc, quelques reflets bleus ressortent, mais le tout est aveuglant. Les pas se succèdent et se perdent dans l'étendu neigeuse d'Ilum, les corps en quête oublient peu à peu la raison de leur venue. Les souvenirs et les pensées sont comme figés dans un cristal de givre.
Aujourd'hui, l'étoile qui illumine le désert de glace est haut dans le ciel et aucun nuage ne vient jouer avec les photons de lumière. Le tapis blanc qui nappe la planète semble constellait de nombreuses étoiles respirant sous les pas lourds, fatigués et trainant des entités traversant la plaine froide où il n'y a comme horizon qu'un trait net et perdu dans l'espace sans limite.
On pourrait se croire dans une bulle. Une bulle où nous serions intouchables. Tout est calme, tout est posé. Il y a à peine un vent qui s’immisce dans les armures pétrifiées des entités qui se trainent dans l'océan de neige. Il n'y a rien qui perturbe le silence des froides plaines. Les respirations sont presque endormies, elles ne se pressent pas, s'économisent.

Jusqu'au moment où ta voix s'élève dans les strates, un peu étouffée par le casque qui recouvre ton visage, « Les gars, on a tenu deux semaines dans le désert de glace ! », t'en peux plus, des perles de sueurs glisse contre ta peau. Tu n'y tiens plus tu appuies sur un des nombreux boutons qui se trouve sur le métal froid de ton heaume d'armure pour respirer de l'air frais et nom de l'air filtré. Avant de reprendre en te tournant vers tes gars, tu prends une grande bouffée d'oxygène froid qui vient secouer ton corps chaud d'un petit frissons, « Maintenant, On va rentrer au bercail, là où il fait un peu plus chaud ! », face à toi se tient un groupe de cinq mecs pliés sous le poids de leurs plaques, et en plissant bien les yeux on peut voir à travers leurs visières teintées que certain ne se sentent pas très bien... Ce qui est confirmé par un gros éternuement, « Tenu... Tenu.. c'est vite dit Caporale. Moi j'ai attrapé la crève ! », grommelle le soldat Cathar Jishol, auquel tu offres un petit sourire pour le rassurer. Le reste du groupe soupire et derrière toi le Commandant Anniston te demande de remettre ton casque en place et de motiver les troupes à la marches ; ce que tu fais sans sourciller et avec énergie, sans laisser paraître ta fatigue qui pourtant est bien présente...
Tout devrait aller pour le mieux. Contrairement à certains jours où vous avez dû trimer jusqu'à penser que c'était votre dernière heure, aujourd'hui le soleil de la planète est haut ce qui a le don de faire remonter le moral aux hommes qui n'en peuvent plus. Les rayons qui réchauffent les métaux de vos armures sont comme des couvertures d'espoir.

Alors vous marchez encore et encore en direction du nord là où vous attend un vaisseau pour vous ramener à la maison.

* * *

Normalement tout devait bien se passer. Rien ne semblait pouvoir arrêter votre unité. Et pourtant... A l'armée on vous a appris à penser vainqueur, mais à ne jamais partir vainqueur car on ne sait jamais ce qu'il peut arriver. D'un moment à l'autre, on ne sait pas, c'est imprévisible, mais tout peu basculer du tout au tout. Et c'est exactement ce qui est en train de se passer.
Le ciel s'est grisé au bout de quelques heures et une étrange brume blanchâtre et cotonneuse tapisse le drap stellaire. Merde... Penses-tu, ça ne présage rien de bon. « Commandant ? On ne devrait pas trouver quelque part où s'abriter ? », questionnes-tu ton supérieur, n'étant pas tout à fait à l'aise avec l'idée de devoir te prendre une tempête en pleine caboche, aussi proche du but, ce auquel te répond Anniston, « Il faut marcher, y'a rien pour nous protéger là ! », d'un ton essoufflé mais déterminé. Sur ce tu ne dis rien. De toute façon il a raison, désormais vous vous trouvez à grimper une montagne pour rejoindre le vaisseau qui vous attend, et depuis que vous avez commencé votre ascension, aucune grotte ne s'est ouverte à vous.

Petit à petit le petit vent d'il y a quelques heures se transforme en un claquement violent qui fait vaciller les plus faibles. Tu aimerais répéter ta demandes, mais quelque chose te dit qu'elle n'est pas la bienvenue. En ce moment votre Chef est une peu ailleurs et est facilement irritable. Et tu n'as pas envie de plomber l'ambiance actuelle, déjà fort frigide.

Alors vous marchez encore et encore...

Jusqu'au moment on le ciel craque et que la tempête éclate. Là vous vous arrêtez tous, il est impossible de se déplacer, vos armures sont trop lourdes et le vent est trop puissant. Vos micros grésillent et la voix du commandant s’immisce dans vos têtes, « Tous sur la paroi ! Faut qu'on avance ! », sans voir ton Boss tu hoches la tête, « Allez les gars ! On reste sur ses jambes et on se plaque à la roche ! on est plus fort ! », lances-tu sur le canal de tes soldats. Sauf que toi tu n'as pas le temps. Un grognement sinistre se fait entendre au-dessus de vos têtes, et à grande vitesse une énorme masse sombre se dirige en ta direction. Tu peux aller ni à droite, ni à gauche, qu'une solution... Le vide. Elle est si proche, tu recules, la roche s'éclate et laisse voler mille éclats, et toi tu chutes.

* * *

« Aïe... », C'est la première chose qui traverse tes lèvres froides et ton corps tout endolori. Tes yeux s'ouvrent difficilement, t'as plus ton casque, la lumière est aveuglante. Alors c'est ça le paradis ? Putain ça fait mal... Tu essayes de te relever, mais quelque chose t'écrase la poitrine. Tu lèves ta main aveugle pour définir ce que c'est, et sous tes doigts tu sens tes plaques d'armure. Non. C'est bon, t'es en vie. Alors tu soupires.
Prenant une grande inspiration tu soulèves ton buste dans un grognement. Il faut le dire, tu t'es pas ratée. T'as dû probablement te fêler deux ou trois côtes. En attendant te voilà à l'entrée d'une grotte, et dehors les cris des cieux se déchainent. Tu ne sais pas vraiment comment tu as fait pour te trouver là, mais dans ta chut t'as dû roulé là, ou alors dans tes dernières forces t'as dû te traîner jusqu'ici. Tu sais pas, tu te souviens de rien. Tout ce dont tu te souviens c'est de la roche énorme qui aurait dû t'écraser, que t'as sombré dans le vide, que t'as percuté des roches, puis plus rien... T'aurais dû probablement crever avec tout ça...

Regardant derrière toi tu découvres un grand lac d'eau bleu où à l'intérieur scintille une multitude de cristaux. C'est magnifique et tes yeux s'en délectent, mais c'est encore mieux lorsque tu vois ton heaume plus loin. Ni une, ni deux, tu forces ton corps à se mouvoir et tu cours vers lui. Une fois dans tes mains tu cherches le bouton de communication et appuie frénétiquement dessus... « Bordel ! », t'exclames-tu et les sons se répercute contre les cristaux émergeant des murs. C'est fichu, les systèmes sont HS.

Te relevant, tu passes tes mains sur ton visage et lorsque tu les retires tu peux voir sur tes gants une ligne de sang. T'as sûrement dû t'ouvrir...

Tu poses ton gros sac au sol pour soulager ton dos et tu te demandes ce que tu vas bien pouvoir faire. Proche de l'eau tu t'assoies et tu regardes ton reflet se renvoyer à tes yeux. Tu t'es mise vraiment dans de beaux draps. Tu peux toujours essayer de bricoler ton système, mais en vu du temps dehors, si ils sont encore en vie, et si ils sont loin, tu risques de ne rien capter. Autant attendre un peu. Faut que tu te poses pour réfléchir.
Distraitement tu joues avec tes boucles d'oreilles et observes le fond de l'eau jusqu'au moment une ombre passe sur celle-ci. Tes réflexes sont à leur maximum, tu te lèves et te retournes tout en posant ta main sur une de tes vibroépée, « Y'a quelqu'un ? ... », tes paroles raisonnent.

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Depuis la mort de son maitre, Lorack était un peu perdu. Certes, il rêvait de liberté, de pouvoir aller ou bon lui semble quand bon lui semble... Le problème, c'est que désormais il le pouvait, et se demandait très franchement ce qu'il pouvait bien faire de cette liberté.

* Bien sur, pour être libre, il faut de l'argent, l'argent ouvre toutes les portes c'est bien connu!*

En effet, presque sans argent, Lorack n'aurait pu subvenir à ses besoins bien longtemps. Il se rappela le nom d'un indic que son maitre connaissait bien et à qui il avait déjà eu à faire plusieurs fois. Montant dans son petit vaisseaux, il entra les coordonnées de Corusent sur le tableau de bord, et son hyperdrive fit le reste. Il arriva assez vite aux abords de la planète sur laquelle il se posa sans trop de problème. Car, même s'il était un sith, il n'était pas fort versé vers le côté obscur de la force et son aura était particulièrement difficile à détecter pour un jedi sur cette planète densément peuplée. Il descendit au treizième niveau et se rendit dans un barre assez mal famé ou l'homme en question buvait un verre accoudé à un barre en métal à moitié rouillé. 

Après les civilités habituels, c'est à dire trainer ladite personne dans une ruelle et le frapper jusqu'à ce qu'il avoue, il lui subtilisa un message hologramme dans lequel une personne qu'il ne connaissait pas de ramener des cristaux assez précieux d'Ilum, contre une coquette somme d'argent. Facilitant encore les choses, une carte était intégrée dans laquelle se trouvait l'emplacement exacte de la grotte.

*Hmmmh, mais si ces cristaux sont si précieux que cela, il me suffirait de les revendre à quelqu'un qui m'en offrira un meilleur prix, et si je ne trouve pas, je pourrai toujours aller lui refourguer*

Remerciant le chasseur de prime d'un coup de pied dans la figure qui lui fit perdre connaissance, il l'abandonna pour se préparer à partir. 
Après avoir usé une bonne partie de la somme qui lui restait, il était paré pour tenir quelques semaines en liquide nourrissant ainsi que pour tenir face au grand froid d'Ilum.


...


En arrivant dans l’atmosphère de la planète, Lorack eu une sensation étrange. Petit frisson qu'il ressent à chaque fois qu'il se prépare à faire quelque chose de stupide ou de se mettre dans une situation très inconfortable. Mais bon, une grotte plein de cristaux précieux, ça ne s'abandonne pas, et ce n'est pas cinquante centimètres de neige qui allait l'arrêter. 
Suivant la carte qui lui avait été "fournie", il descendit sous l'épaisse couche de nuage qui cachait le sol de la planète. 


Lorack se retrouva dans une tempête de neige qui en disait long sur le climat de cette planète sur laquelle il n'avait jamais mis les pieds. Qu'à cela ne tienne, il n'était pas là pour explorer la totalité de la planète, mais pour trouver un seul endroit indiqué par un point sur une carte, c'était loin d'être une quête périlleuse. 


Cherchant une plateforme stable, il trouva bientot une corniche ressortant d'une falaise, et permettant de poser son vaisseaux sans peur que celui ci ne dégringole. Doucement, il se posa, mais sentit toute la structure tanguer vers la gauche. boostant ses moteurs, il pu redécoller en voyant la corniche tomber dans le vide, sous le poids de son vaisseaux. 


*Eh bien, heureusement que je n'avais pas coupé mes moteurs, sinon je n'aurais pas donné cher de ma peau... Ni des sales bêtes peuplant cette planète qui ont dû recevoir ces gros bloques sur le coin de la tête hahaha. Par contre contre c'ets assez problématique, je vois sur ma carte que je suis au bon endroit, mais pas moyen de s'arrêter quelque part... HA la tempête se calme un peu, je vais enfin pouvoir voir ce qu'il y a devant moi... *


En effet, bein que la neige tombait toujours, le vent soufflait moins fort et permettait uune meilleur vue d'ensemble de l'endroit ou il se trouvait. Un paysage assez beau s'offrait à lui. Un désert de neige à perte de vue s'étendait devant Lorack qui se rendit compte qu'il était légèrement trop loin et fit demi tour.


A un kilomètre de lui, il pouvait deviner de grosses dunes de neige, qui faisaient place par la suite à un massif de glace et de roche. S’approchant, il pu remarquer qu'une gorge séparait deux pans de montagne, endroit assez grand que pour se protéger du vent et poser son vaisseaux. 


Lorsqu'il atterrit, il enfila une combinaison et un casque lui permettant de bouger assez aisément sans mourir de froid. Il ouvrit la porte du vaisseaux pour remarquer qu'il faisait toujours rudement froid. prenant son courage à deux mains, il mit tout de même un pied dehors, puis l'autre, et démarra ainsi. Assez vite, il se rendit compte que le plan qui lui avait été donné ne servait plus à grand chose. Il pointait la zone dans laquelle la grotte était, mais dans un climat tel que celui là, le paysage devait sans cesse être modifié. Rangeant le plan dans sa poche, il fit quelque pas et soudain le sol se déroba sous ses pieds. Sa chute fut très courte, de deux mètres peut être, mais un toboggan de glace s'ensuivit. Lorack cria assez fort, n'ayant pas eu le temps de sentir un de ses sabres et fini par se retrouver le casque à quelques mètres d'une énorme stalagmite. Il ventre contre terre, il se mis à quatre pattes afin de se relever mais fut aussitôt ensevelit par la neige qui avait suivit sa chute. Lorsqu'il put enfin sortir de l'amas glacé, il remarqua que l'endroit d'ou il venait était totalement obstrué. Il enleva son casque et remarqua que la température était un peu plus élevée que dehors. il en profita pour sortir une cigarette, l'allumé et s’asseoir et regardant ses jambes. 


*Ou est ce que je me suis encore fourré, bordel, j'ai jamais de chance. Sithh n'était décidément pas ma voie... au moins j'ai appris quelques trucs, c'est déjà pas mal... bon, faut bien trouver une autre sortie maintenant, pas envie de donner des coups de sabre et de me ramasser le plafond sur la tête*


Lorsqu'il eu terminé, il la jeta derrière lui et regarda ce qui l'entourait. Il n'était pas vraiment dans une grotte, mais plutôt dans un tunnel. Il alluma un sabre pour y voir plus claire et remarqua que c'était un tunnel de glace. Quelques stalagmites et stalactites sortaient de la paroi lisse, et le reste était obstrué par un tournant. Ramassant son casque, il l'attacha à sa ceinture et marcha calmement en direction du tournant. 


...


Plus loin, la luminosité était plus élevée. Il rangea son sabre et s'approcha du trou qu'il apercevait plusieurs mètres au dessus de lui dans le plafond. A ces pieds, un corps en armure gisait. 


*Waw, la chute de fou, il est surement mort... quoique, la chute de neige a pu amortir sa chute... mouais*


Lorack s'assit à côté du corps pesant le pour et le contre. Devait il partir sans s'en occuper, ou l'aider?


*S'il y a un corps, c'est que la personne n'était pas seul... Non c'est stupide, moi je suis seul!! Mais donc du coup, si on est tout les deux seuls, on est plus seul, et on peut essayer de trouver une sortie à deux, BINGO! Et au pire, je le supprime dès qu'on est sortit parce que faut quand même pas abuser de la gentillesse d'un sith hahaha mais bon, voyons déjà s'il ets toujours vivant*


Lorack s'approcha de l'homme en armure, il passa un bras sous son dos et le releva. Il attrapa son casque et l'enleva pour voir s'il respirait encore.


*WAAAAAW c'est une femme, mais les femmes ne devraient pas porter des armures... après on les confonds avec des hommes et ça crée plein de problèmes... bon, regardons ça...*


Il remarqua qu'une légère buée s'élevait de la bouche de cette femme. Elle n'était donc pas morte... Après avoir tenté de la réveiller sans succès pendant dix secondes, Lorack la pris sur une épaule et partit toujours dans la même direction. 


* Non de dieu de non de dieu elle est lourde*


Lorack arriva bientôt à la fin du tunnel. Devant lui, un spectacle formidable s'étendait sous ses yeux ébahis. Une gigantesque grotte dont le plafond était parsemé de cristaux bleus s'offrait à lui. Au centre de celle-ci, un lac d'une eau extrêmement pur qui reflétait la lumière des joyaux.


S'approchant du lac pour boire un coup, il déposa le corps de la dame assez brusquement, le casque de celle ci vola quelques mètres plus loin. 


Après s'être abreuvé afin de ne pas utiliser les quelques rations qu'il avait pris dans son sac, il laissa le corps inerte afin de visiter ce lieux. Il déposa également son sac et alla faire le tour de cette immense grotte. Après quelques dizaines de minutes, il décida de revenir là ou il avait déposer son sac et le corps afin d'ne apprendre plus. Mais quelle ne fut pas sa surprise quand il vit la belle au bois dormant réveillée et entendit un "merde" qui résonna partout dans la grotte.


Il préféra rester à distance pour le moment et s'assit contre une stalagmite en tant qu'observateur. La demoiselle rampa vers son casque et regarda partout atour d'elle. Elle plongea ensuite son regard dans l'eau bleutée et c'est à ce moment que Lorack choisit d'entrer en scène. Il alluma un nouvelle cigarette avant d'aller vers la fille, mais alors qu'il était toujours dans l'ombre, cette dernière se retourna et cria:


"Y a quelqu'un..."


Lorack entendit l'échos de cette phrase rebondir sur tout les murs de l'endroit. Tirant une taffe et recrachant la fumée, il sortit de l'ombre:


"Oui il y a quelqu'un, mais lâche le pommeau de ton épée, je ne te ferai aucun mal, je suis également un égaré"


*Meeeerde, j'ai totalement oublié de lui retirer ses épées, quelle buse!! au moins les miennes sont bien cachées sous ma combi!!*
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FT. LORACK SETO

756 MOTS
DIALOGUE EN #D8E567
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Tes doigts sont crispés sur les gardes de tes vibroépées et tes yeux vairons se plissent sur l’entité qui se présente à toi. Tes muscles se tendent et se gonflent à en devenir aussi durs que du roc. Si un geste suspect venait à se dessiner dans ce corps sorti de l’ombre tu serais prête à bondir et à neutraliser la carcasse nonchalante qui répond à ton interrogation que tu pensais solitaire. Celui-ci te somme même de lâcher tes armes en te laissant croire que lui aussi est un égaré. La fumée qui s’échappe d’entre ses lèvres reste en suspension dans l’air froid, rendant l’atmosphère enveloppant l’inconnu presque mystique. A celui-ci tu ne réponds qu’un simple, « C’est-ce qu’on dit. », tout en continuant à observer le personnage, d’une santé qui te semble trop parfaite.
Un air un peu sévère se trace sur tes traits trop souvent neutres. Tu te trouves perplexe face à cette situation nouvelle et inattendue, surtout qu’en plus de ça tu n’es pas au meilleur de ta forme, tu sens que ton thorax te fait horriblement souffrir. Mais tu ne souhaites pas que cette diminution de capacité soit visible à cette personne. De toute façon, la douleur ce n’est que dans la tête, moins tu y penseras, moins tu penseras avoir mal, et bien moins tu auras mal. De toute façon dans cet état d’inconnu total tu n’as pas le droit d’être faible et de flancher si tu souhaites survivre.

Te crispant au moindre mouvement de l’homme se présentant à toi, tu le toises de haut en bas, de la même manière qu’une proie observe son prédateur. Tu sens comme un quelque chose d’étrange lorsque ton regard glisse sur les traits du visage de cette entité neuve, tu essayes de comprendre comment il bouge, tu veux comme connaitre ses intentions, mais rien ne transparait sauf cette étrange impression un peu malsaine qui commence à te nouer la gorge. Les seules choses un peu troublantes chez lui c’est une cicatrice au niveau de son front et une sorte de système sur le coin de ses yeux.
Finalement tu essayes de te détendre, voyant qu’au bout de quelques minutes de silence pesants celui-ci n’a rien essayé contre toi. Tu lâches donc tes gardes et soupire, laissant de la buée s’échapper de ta bouche. Toutefois tes mains reposent sur le haut de tes armes alors que tu regardes de nouveau autour de toi à la recherche d’un quelque chose qui pourrait t’aiguiller sur ton entrée, et donc qui t’aiderait pour la sortie.
« Comment êtes-vous rentré ici ? Vous êtes seul ? », demandes-tu simplement à l’inconnu tout en te dirigeant vers ce qu’il semble être un tunnel, laissant ton équipement superflu derrière toi. Mais rien d’intéressant ne se présente. L’air pensive tu retournes au bord de l’eau. Ton regard se pose sur la surface troublée par quelques gouttes tombant du plafond puis tu ne sais pas vraiment pourquoi mais l’envie te prend d’enlever ton gant puis d’y mettre la main. Lorsque tes doigts touchent l’eau c’est une décharge glaciale qui remonte jusqu’en haut de te nuque. Celui-ci t’arrache un frisson et tu retires ta main que tu secoues dans l’air pour la sécher.

Sans plus faire attention à ton camarade de galère tu cherches quelque chose dans ton gros sac de survie. A l’intérieur il y a quelques vieux papiers, signe de vivres anciens et qui maintenant ne sont plus. Heureusement tu prévoies toujours un peu plus de quoi survivre en mission que la durée donnée. On ne sait jamais, de mauvaises passes sont toujours à prendre en compte, comme ici, « Ah ! Voilà la gourde. », tu sors d’entre les restes de ton sac une bouteille en métal pour pouvoir la remplir de l’eau à côté de toi. Ceci fait, tu y plonges une petite pastille pour purifier le breuvage d’éventuelles bactéries malveillantes pour ton simple corps d’humaine. Rangeant ensuite la chose, tu fais signe à l’autre de ne pas bouger, de ne faire aucun bruit pour pouvoir tendre l’oreille. A celle-ci des bruits de vent violent viennent, « On entend l’extérieur. On ne doit pas être bien loin de la surface. », expliques-tu calmement à l’autre. Sans attendre plus tu remets le sac sur ton dos en essayant d’oublier les douleurs de ton thorax puis tu te penches pour récupérer ton casque… Sauf que tes genoux flanches, ta respiration se coupe sèchement. A genoux tu te recroqueville sur ton buste douloureux, tes dents mordent tes joues pour réprimander quelques éventuels grognements.

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