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Encore une idée bidon… Un plan bidon, complètement. Je devrais vraiment pas écouter ces délires dans ma tête quand je bois...J'avais suivi plusieurs pistes à la fois. Et les deux pistes m'avaient toutes les deux mené à un cul-de-sac. Un très large cul-de-sac, sombre et puant, une série de murs d'absence étrangement entrelacés dans ma conscience. J'avais suivi ces rumeurs de guerre, je voulais être au plus près... On avait parlé de Jedis et de Siths, d'affrontements. Tous les canaux d'informations déversaient cette nouvelle vague de sang…. En même temps… Ce drame, terrible, dont j'ignorais encore l'étendue avide, avant de mettre mes pieds sur cette foutue planète, profiter à certains. Certains bars de Nar Shadaa étaient en fête… Makem Te était un buffet garni d'épice illégale protégé jusqu'alors. A présent… Les forces armées de la planète était contiguë aux pôles les plus importants… Les grandes villes… Les camps les mieux fortifiés… Makem Te était un gruyère en terme de surveillance spatiale… Et les petits rats de mercenaires s'étaient rués sur elle, dans l'espoir de faire une grosse cargaison, le plus rapidement possible, et se casser, pépère. Beaucoup de tables dans les bars et de petits groupes dans la rue en parlaient. C'était comme une loi d'attraction obscure. Malheureusement, l'humain et le zabrak que j'entendis parler tout bas près d'un spatioport, échafaudant un trafic rapide et unique avec un contact sur Makem Te, n’avaient aucune conscience de la période mentale que je traversai alors, et de mes oreilles affûtées. Depuis quelques temps, après les péripéties de mes vagabondages, j'étais entré dans une sorte de machination froide, une introspection inquiète de ma propension… A tuer… Sur Soccoro, j'avais renoué avec de vieux sentiments… Des sentiments peu banales… Des sortes de pulsions meurtrières, des images sans cesse ressassées, fascinantes, me troublaient l'esprit. Parfois, comme dans un échafaudage sinistre de ma mémoire, je revoyais, sentais, comme une chape de plomb sur mon crâne, l'enchevêtrement de mes sens me rejouer successivement des jeux d'images, d'odeurs, de souvenirs tactiles, des effluves de mon sang mêlé d'alcool dans ma bouche… Ma respiration alors se faisait difficile, elle s’accélérait… Mon coeur eut pu se projeter comme une pique, le sommet d'une fusée, hors de l'atmosphère de mon corps rémanent dans la force... Parfois je sentais un sourire se peindre sur mes lèvres… Parfois c'était l'angoisse…
Ses pulsions… Ses ordres... Ses sortes de battements frénétiques voulaient semer la mort, les larmes… Me faire souffrir, et rire dans la sublimation de la primauté sidérale de l'instant déstabilisant de ma mémoire… Séparée de ma conscience…
Sur Soccoro j'avais cédé… Plus tard sur Nar Shadaa, cela avait été par simple protection, peut être inquisitrice, mais tout de même contrôlée. J'avais cependant peur de moi même, et de cette part obscure, prête à ressurgir, à tout moment. J'avais peur et j'étais pourtant terriblement excité. Peut-être était-ce pour cela, que j'invectivais les autres, voulais soutirer d'eux l'origine de leur mal, de leur crime ?
Ils ne se doutèrent de rien. Et tout en regardant mon datapad, je les suivais jusqu'à leur vaisseau miteux :un vieux coucou non armé, rectangulaire et petit, ne contenant qu'une dizaine de caisses. Ils étaient tellement obnubilé par leurs buts, par leurs discutions fantasques de bénéfice extraordinaire, que lorsqu'ils s'assirent aux commandes, il ne me virent même pas m'introduire dans le vaisseau, et me cacher dans une des caisses qu'ils projetaient sûrement de remplir d'épice. Le voyage fut long. Je fus soulagé, lorsque sur mon datapad, duquel je tentais depuis un bout de temps d'exploiter les capacités, de manière très rudimentaires, vous en conviendrez, je vis ma position géographique correspondre à Makem Te. J'entendis les deux hommes se levaient, discutant de leur plan de tuer le contact pour récupérer son stock et son vaisseau. Je glanais également que c'était un gardien corrompu d'une prison gérée par un camp militaire républicain. Toujours dans la boite, je ne savais pas exactement où j'étais, mais sur ma carte, des signes de bâtiments et d'organisations plutôt urbaines étaient à proximité. Et… Vu l'agencement des rues, assez parallèle et resserré, je déduisais que cette planète ne devait pas être florissante économiquement ;elle devait être riche et contrôlé par de petits oligarchie criminelle ; le climat politique devait refléter une population profitant peu des ressources de la planète... C'était sûrement pour cela, que Makem Te intéressait tant l'empire et les criminels, en plus de sa proximité avec les frontières républicaines…
Les deux hommes passèrent près de ma boite, et au moment où ils furent de dos, je bondis au dehors, et étranglai par derrière le zabrak tout en dégainant mon sabre laser. Je leur dis également bonjour. L'humain fit un bond de surprise en arrière et se protégea des bras le visage, en levant la jambe gauche. Je lui souris en lui disant que je voulais qu'il transfère toutes les informations de son vaisseau et de son contact sur mon datapad ; il s’exécuta ; le zabrak mort de trouille tremblait comme une feuille ; tandis que je me dandinais dans son dos. Une fois les informations sur mon datapad, mon bras glissa froidement de lui même et mon sabre caressa la nuque du zabrak, profondément, si profondément qu'il ne resta que quelques centimètres de chair pour retenir sa tête. L'humain s'écroula de peur, j'approchais de lui, il suppliait, il suppliait… Et là il dégaina son blaster… J'avais franchement l'intention de simplement l'attacher avec ce qu'il y avait dans mon sac… Mais là… C'était tellement lâche… Qu'une irrésistible envie de lui carboniser le gosier avec mon sabre turgescent me vint à l'esprit. Du bras, avec ce qui était de mes connaissances de la force, je poussai son bras vers le bas. M'approchant… Lentement, savourant chaque pas… Observant son visage terrifié ; son regard halluciné…
Je lui tranchai le bras qui tenait son blaster. Et lui donnait un coup de genou, sur cet être qui en rampant sur le dos, s'était adossé au mur. Je lui frappai ensuite le nez, frontalement, deux fois. Puis lui tenant les cheveux, appuyant mon pied droit, ma jambe repliée, sur son épaule, je perçai son crâne aux niveaux de sa bouche béante dans un cri de terreur. L'odeur fut instantanée… Une barbecue splendide, aux senteurs étourdissante. Ma tête chavirait… J'avais cédé, si vite !
Quelques temps après, avoir pris connaissance de ce vaisseau, et compris que j'étais incapable de le piloter, je soupirai… C'était déjà la préfiguration du cul-de-sac, qui me regardait en se marrant. L'autre élément constitutif de ses murs… M'attendaient sagement dehors.
En effet, les rumeurs d'affrontements d'utilisateurs de la force qui se répandaient dans la galaxie, avait une simple consistance sonore, voire dans les représentations basiques des gens que je voyais défilé, je me doutais pas du tout, que de simples rumeurs puissent avoir un écho tangible dans l'espace. L'espace mémoriel d'un lieu, la trace spirituelle. Lorsque j'ouvris le sas du vaisseau, je tombai nez à nez avec l'obscurité d'une nuit fatidique. Mais les astres environnant qui me saluèrent, me laissèrent voir une sorte de vent terrible et invisible soufflant sur cette planète. La nuit était douce, le désert parfois tombe à des températures plus qu'acceptables. Les traces d'affrontements étaient tangibles, en les débris éparpillés sur la vaste plaine sablonneux qui jouxtait la ville, mais des traces invisibles tissaient des sortes de liens transparents dans l'espace. De la haine… Beaucoup de Haine, mais aussi une sorte de lumière. Une jubilation pour moi prophétique, m'emplit le cœur d'une excitation sans pareil en même temps qu'un sentiment de solitude extrême. C'était le deuxième élément du cul-de-sac. Tout à coup, à l'orée de la ville, une explosion retentit. Elle frappa mon esprit partit en des contrées étranges. Je bondis, refermai le sas derrière moi, et le verrouillai avec cette fonction super pratique que je venais de voler. Je couru vers l'explosion, et rapidement m'engouffrai dans les rues de la ville. Des bruits d'évasion me vinrent aux oreilles. J'étais fou de joie ! Un instant zigzaguant dans la ville, je ralentissais. Dans la ruelle à quelques mètres à droite, un bruit caractéristique de sabre laser vibra dans l'air. Je me plaquai dans l'angle, et vis alors passai dans la rue, devant moi, à quelques centimètres, à une vitesse, ce que je cru d'abord être un homme avec une jolie croupe, mais à la lueur étrange de ses sabres, j'aperçus un visage féminin, assez pâle et proche de celui d'alys, mais différent. C'était une femme, ou une adolescente… Peut être une simple gamine, du style padawan en poursuite d'un criminel, mais les pas étaient par trop similaires à ceux d'une fuite… Je me figeai un instant, mais au moment même où elle passait, je l'interpellai d'un « PSST ». Tout de suite après j'entendis mon sabre éteint jusqu'à l'extrémité de l'angle, à hauteur d'homme, de ce que je soupçonnais être l'endroit d'où elle venait, et donc, d'où viendrait son/ses poursuivants. « Je suis à la ... » s'écria une voix d'homme. Et au moment où l'homme passa, j'allumai mon sabre. Sa tête fut séparé à peu près au dessus du nez, et son corps s'écroula en deux bruits très mignon.
«Bonsoir ! Vous avez une belle paire! Fis-je en riant, On fait connaissance?" continuai d'une voix plus basse et sombre, mon sabre toujours allumé. Enfin… Finalement ! Un utilisateur de la force, et une femme, qui plus est !
hrp: j'ai pas relu ^^'
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Attaque de Ysanne réussie!
Ka'hin peut se défendre avec un jet d'agilité s'il le désire!
Ysanne est a distance, Ka'hin devra sacrifier un dé pour revenir au corps à corps
Une sith !? C'était maintenant presque évident ! Un jedi en mission, digne de ce nom, n'aurait jamais attaquer un inconnu, lui même tenant son sabre, sans essayer au préalable de sonder son esprit ! Soit l'homme sans tête était un criminel et tentait de la tuer, auquel cas, elle n'aurait plus de raison de fuir, soit, elle fuyait la prison tenu par la république ! Alors, obscure, oui, sith, probablement ! Ah ! Quelle joie se mêla à l'effort de mon bras qui interposa ma lame entre ma tête et son sabre ! Quelle douce sensation !... Je revoyais en un instant, mon frère tentant de me frapper avec son sabre d’entraînement, je sentais à nouveau cette douleur, à nouveau l'excitation fit bondir mon cœur presque hors de ma poitrine ! De ma lame jaillirent des gerbes enflammées, qui tressaillirent jusque sur mon visage, en de petites sensations éparses de douleur. Je souriais à pleine dent… J'imagine que l'adrénaline et les idées qui tournaient dans ma tête ne me permettaient pas de sentir si j'étais blessé ou non ! La contradiction entre ma curiosité sympathique envers cet être de la force et l'envie presque irrépressible d'un combat, commençait à embrumer ma tête…
Elle bondit en arrière, et je vis son corps, allait déjà vers la fuite, toute entière de son être ! *Oh reviens moi, petite ange* Pensai-je, avançant de mon pas lent, froid, comme la réminiscence atavique des pas de mon père, dégainant sa boucle de ceinture… Elle était de dos, mais n'avait pas encore repris sa course. J'avais encore une chance de lui parler, et elle une seconde, avant de déchaîner l'obscure partie de moi… ô !Der des der ! Après ça, je ne répondais plus de rien, c'était même déjà une chance, que je n'eus pas déjà céder à mes folies ! Peut-être était-ce simplement son joli minois ...
« Attend !... Tu n'es pas une jedi et moi non plus ! »
J'avançai encore d'un pas, et ma jambe se raidit. D'un bond, toujours le même d'ailleurs, je passai par dessus elle, et lui couper la route. Face à Face :
« Tu cherches une porte de sortie, il se trouve que j'en ai une ! On n'est plus intéressée, d'un seul coup ? Ka'hin Giganek! »
Dis-je en haussant les sourcils, pour accompagner mes paroles, oubliant presque ce sourire large qui ne déparasitait pas mon visage. Ma tête s'inclinait sur le coté, comme un chiot tentant de comprendre un humain. Je ne lui tendis pas la main, de peur qu'elle me la coupe, mon sabre le long de mon corps... J'imagine, que j'avais perdu toute notion de politesse, lorsque la douleur des braises avait transi mon visage de sarcasme.
Jet de dès : Jet d'agilité pour tenter une parade et sacrifice d'un dès pour rattraper Ysa'.
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Défense de Ka'hin presque parfaitement réussie!
Ka'hin: -2 Hp
Ka'hin est de nouveau au corps à corps!
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Elle se mit à parler, méfiante, comme apeurée et prête à tout pour disparaître de ce système solaire. Elle fit même ce que je pense être une blague. Qu'avait-il bien pu lui arriver par le passé, pour qu'un tel humour surgisse, en plein milieu d'une escarmouche ? Là, n'était pas la question. Mon sourire s'effaça, mon expression devint sérieuse. Je pense que sa réaction a du décevoir une partie de mes plans encore nébuleux, ou quelque chose du style. Néanmoins, la glace était brisée, d'un coté seulement, il est vrai, puisqu'elle restait encore anonyme. Je soupirai et roulai des yeux. Je ne sais plus trop si c'était du soulagement ou de l'ennui, en tout cas, cet échauffement m'avait mis les crocs… La faim de quoi, je ne sais plus non plus.
« Ah !- Ma proposition ? Deux secondes... »
Je passai une main dans une poche intérieur de mon manteau, la regardant, un peu pour la rassurer, pendant tout le mouvement qui me permit de joyeusement sortir ma flasque et mon paquet de cigarette. Des yeux je lui proposai déjà une cigarette, mais je n'avais pas pensé à l'incongruité d'une telle proposition, à deux pas de sa précédente prison. Je pris une gorgée d'alcool, puis une autre, et encore une autre. Je déglutis bruyamment. J'allumai une cigarette et repris :
« j'ai… comme qui dirait… un vaisseau garé à deux ou trois pâtés de maisons. C'est un vaisseau marchand, je suppose, en tout cas, on a eu aucun mal à passer le blocus… je pense qu'on ne devrait pas avoir plus de mal pour en sortir... »
Une bouffée s'échappa de ma bouche. Cette fois je la regardai droit dans les yeux. Je ne saurais expliquer la nature de ce regard que parfois j'adresse aux gens, particulièrement aux inconnus. A chque fois, j'avais cette impression d'indécence, de voyeurisme, comme si d'un seul coup d'oeil j'avais accès à une tonne d'information compromettante. Et pourtant, malgré ce regard à la fois doux et inquisiteur, ici, je me heurtais à un mur. Et ce mur-là, toute ma curiosité eût désirer le démolir, brique par brique, morceau par morceau. Ma langue brûlée par l'ivresse se mit à bouger toute seule.
« Puisque tu n'es pas jedi… Tu es « autre »… Or ces bougres m’intéressent… Ma proposition ? Eh bien ! Je te propose de m'enseigner quelques trucs de ta faction, autour d'un bon verre levé à la liberté ! Vois- tu, je ne suis pas très regardant, niveau capacité… Par harsard… Saurais-tu piloter ? »
Voilà. Ma langue avait dit pour moi, ce qui d'ordinaire m'aurait pris trois ou quatre phrase de plus. Ah ! Le corps… On pense que l'esprit devrait le dominer, que la force sert à le parfaire… Mais c'est tout autre, que moi je vois… Le corps est notre lien avec la force, et l'esprit n'en est qu'une pierre angulaire. Le reste, c'est le corps et rien que le corps qui décide, qui détermine, qui choisit. Une vive douleur se déchaina tout à coup l'intérieur de mon ventre, dans les conduits qui allaient vers mon estomac. Celui-ci se mit à gargouiller si fort qu'il eût pu alerter les clampins de gardes qui devaient être à ses trousses. Sans vraiment attendre sa réponse, je me mis à marcher dans la direction du vaisseau, qui se trouvait maintenant derrière elle. Je la frôlai, cigarette à la bouche. Mon sabre était toujours allumé. J'avais du oublier qu'il l'était, vraisemblablement. Alors que je la dépassais, quelque chose me tarauda :
« Eh ! Mais en fait… T'es grave malpolie ! Moi j'me suis présenté au moins… Tu pourrais faire des efforts pour ton sauveur. »
Fis-je, riant tout seul...
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Cette jeune sith ne savait décidément pas à qui elle avait affaire. Lorsqu'elle plaisantait sur ses capacités de pilotages, elle envisageait déjà de le faire décoller, ce qui était loin d'être mon cas. Je ne saurais pas faire voler un cerf-volant un jour de tempête. Et même si l'image est erronée, la substance reste ! Je sentais son regard épier chacun de mes gestes, chacun des mouvements de mon esprit imbibé. Elle était en alerte, cela se sentait à des kilomètres à la ronde, espérons qu'aucun jedi ne sentent ainsi vagabonder de telles émotions. Je refermai ma bouteille et lorsqu'elle s'identifia enfin, pensai à éteindre mon sabre. C'était plus commode pour lui tendre une main amicale, que je ne m'étonnerai pas de voir refusée. Néanmoins, la demoiselle avait raison et si je voulais en apprendre plus sur son monde, sur elle ou sur la force en générale, il me faudrait faire ici preuve d'une certaine subtilité dans mes choix. Ce n'était pas que j'eus des intentions cachés, mais j'avais bien l'envie de lui coller au derrière un moment, histoire d'en savoir un peu plus. Je la regardai donc, main tendue, mes yeux révélant une certaine sympathie. Je n'attendis pas qu'elle me répondit et repartis derechef sur quelques spéculations d'ordre plus ou moins stratégique :
« Un pilote ! Un pilote ! Ou une navette… une navette me paraît risquée dans ton cas, dans le mien ça devrait aller… Mais un pilote, comme se serait amusant de pouvoir lui poser toutes sortes de questions… de lui faire subir toutes sortes de choses… haha ! Comme j'aime la vie » fis-je en clopinant sur la droite.
Sans même savoir si elle me suivait, je me mis à sautiller tel un gamin en direction d'une partie plus reculée de la ville. Là bas, en passant, j'avais pu voir une troupe assez menue de civils, j'escomptai pouvoir y poser quelques questions et peut-être y trouver un pilote.
« Là bas, ma chère Ysanne, j'ai vu quelques civils détachés des camps militaires.. Peut-être qu'on y trouvera ce que l'on cherche. »
Elle qui se méfiait tant de moi ou de la situation ne devrait sûrement pas comprendre ce brusque changement de manière d'être qui tout à coup me prenait. Elle devait sûrement, comme les autres me prendre pour un sacré hurluberlu, et pourtant, ce que je disais était on ne peut plus vrai. Après quelques pattés de maisons brûles, après une brève bifurcation, nous trouvâmes un camp de refugié, entouré par des dunes de ferrailles et d'épaves. Là, nous vîmes 5 personnes vraisemblablement vêtus en civil, mais l'une d'elle attira mon attention. Cette forme là, je ne l'avais pas même entraperçu tout à l'heure. Non, de cela j'étais persuadé. Une femme, encapuchonnée était là près des hommes et des femmes malingres et leur distribuait des rations de survie. J'avais d'ailleurs faim et ne sachant si Ysanne me suivait, mon sabre rangé, j'allai à leur rencontre.
« Bien le bonjour, M'sieurs Dames, j'ai un peu faim ! Je vous serai reconnaissant de bien vouloir m'offrir de cette pitance et de me dire si une navette part bientôt dans les environs... »
Fis-je au groupe, en dégainant à nouveau ma flasque, toisant l'encapuchonné. J'avais dis cela avec le même ton enjoué que j'avais lorsque j'étais entouré d'une bande de prostitués twileks, et malgré l'ivresse, je n'avais directement demandé si pilote il y avait. C'est ainsi, souvent que mon inconscient parvenait à me sortir de situations pour le moins périlleuses. J'imagine que ma nouvelle amie en profiterait pour également se renseigner et se sustenter, mais j'étais bien loin du compte !
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