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Anonymous
La pièce était assez illuminée. Les murs étaient blancs et y pendaient de nombreux instruments, tranchants ou contondants, mais tous capables de faire BEAUCOUP de mal aux personnes qui y goûteraient. Et c'était la raison pour laquelle Saerian se trouvait là. Enfin, pas attaché à demi à poil en attendant de se faire charcuter par un taré sous épices, puisqu'il était ledit taré défoncé aux épices supposé faire parler. Devant lui, bel et bien attaché, un Humain. C'était une prime un peu particulière que le Cathar devait réaliser : l'Humain avait, semblait-il, volé un bibelot aux Hutts et les limaces n'appréciaient guère ce genre de coups d'éclats. Et ils comptaient sur le Chasseur de Primes pour faire parler leur prisonnier pour le retrouver... Et apparemment accessoirement savoir quel était l'objet volé ! Saerian poussa un soupir et se passa la patte sur le front. Les Hutts devaient avoir reçu une sacré cargaison d'épices en provenance de Quesh, pour se trouver incapables de savoir ce que l'on pouvait leur avoir volé.
Bon, certes, lui-même n'était pas très clean, sur le plan de l'usage parfois abusif des épices, mais il avait la décence de garder un minimum la tête froide quand les emmerdes arrivaient... Enfin... Il haussa des épaules et se tourna vers son prisonnier.

"Bon... On a le choix mon grand : on peut y aller gentiment, je prend le taser et je te passe les noix au 5000 volts, puis tu réponds... Ou bien je prends un de ces bijoux accrochés au mur, je me tape un rail, je te refais un remake de Taris et tu réponds. Au choix."

Les "bijoux" qu'il avait désigné d'un mouvement de tête étaient assez menaçant : une corde nouée, des pinces de tailles diverses, allant du modèle "ongles" au modèle "boyau", des maillets, des drogues permettant d'exacerber la douleur, etc... On avait même ressorti un brasero à l'ancienne, dans lequel étaient plantés des tiges métalliques afin de les chauffer à blanc. Il fallait que les limaces en aient gros pour sortir ce vieil accessoire antédiluvien.
Ostensiblement, il fit le tour de la pièce, s'arrêtant de temps à autres devant les outils, en prenant quelques-uns, en reposant d'autres... Il déposa au sol un taser et une corde, avant de prendre une petite mallette. Il l'ouvrit et en sortit des seringues et des sachets de poudre, qu'il plaça consciencieusement par rapport à leur fonction : exacerber la douleur du prisonnier ou exciter nerveusement le bourreau.

Il ouvrit un des sachets et se pencha, afin de sentir l'odeur de la poudre blanche qu'il contenait. Un grand sourire s'étala sur son visage : les Hutts lui avait passé un produit raffiné au possible, un bousin qui pouvait faire tenir un macchabée debout 24h d'affilée. Bon, bien entendu, le risque, c'était la dose de trop, maaaais... A n'en pas douter, une prise de ce truc-là et l'interrogatoire s'achèverait en chef-d'oeuvre de l'art moderne.
Il se tourna vers son prisonnier :

"Alors, que décides-tu ?"
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