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# [Event X.2 - Nar Shaddaa] Piège en Haute Altitude - Dim 30 Oct 2016 - 19:30
Au moment où Saerian apprête à repartir, accompagné de deux Chasseurs de Prime, un bourdonnement le faire sursauter. Il fait volte-face, arme en main. Encore une hallucination ?! Le bruit provient du corps d'un individu abattu par ses collègues, décrit comme ayant combattu au coté des droïdes défectueux. Un mystère resté sans réponse suite à... heu... sa mort prématurée, fauché par une rafale de lasers mortels. Le bourdonnement cesse... Pour être aussitôt remplacé par une voix. Saerian n'a même pas besoin de se plonger dans son exceptionnelle mémoire pour la reconnaître. « Fantôme » :
// Votre mystérieux employeur, Borenga le Hutt, est cette fois allé trop loin. Il doit périr... Mais rien ne vous force à le suivre dans sa chute. J'ai miné l'édifice. Celui-ci explosera dans quinze minutes. Fuyez et renoncez à votre contact... Ou bien restez et partagez son funeste sort... La décision vous appartient. //
Borenga ? Explosion ? Quinze minutes ? En un fraction de seconde, bien des pièces du puzzle s'assemblent. L'un des chasseurs de prime se jette sur le datapad, l'autre choppe la Cathar par l'épaule :
« Faut qu'on dégage ! Et vite ! On n'est pas assez payé pour y laisser notre peau ! »
Le quatrième, portant un Galdur sonné par des analgésiques qu'il vient de lui injecter, les rejoint. Une course folle s'engage. Fort heureusement, les Chasseurs de Primes ont laissé leur vaisseau non loin, amarré magnétiquement contre la façade même de l'édifice, à proximité d'un balcon donnant, miraculeusement, sur la face opposée de celle où Galdur a lancé la mine, quelques instants plus tôt. Il est intact. Rapidement l'équipe monte à bord, allume les moteurs et décolle.
« C'était moins une ! »
« Exagère pas, on a même pas mis une minute... »
Curieux d'en savoir plus sur les origines de ce message étrange, Saerian pose le datapad récupéré sur le tableau de bord, et demande à l'ordinateur de bord de trianguler l'origine du message.Une série de chiffres apparaît. Des coordonnées. L'un des Chasseurs de Primes lorgne par dessus son épaule et s'exclame aussitôt :
« Mais c'est juste à coté ! »
Il pointe une zone du doigt. Saerian lève les yeux... Et les pose sur un vaisseau scintillant, stationné sur un toit voisin. Sa mémoire exceptionnelle lui permet de reconnaître immédiatement celui-ci. Le yacht spatial de l'ex-Sénateur de Bakura : Ragda Rejliidic. Mais que fait-il ici ?! Lui et Fantôme ? C'est quoi cette histoire ?! Si Fantôme a déclenché la bombe... Alors peut-être que Rejliidic est dans le coup et possède les codes de désactivation ?!
Le Cathar se jette sur les commandes, précipite le vaisseau dans cette direction, malgré les jérémiades de ses camarades. La réaction est immédiate. Le yacht décolle, essaye de fuir. Deux trappes s'ouvrent sur sa carlingue dorée. Une au-dessous, une au-dessus. Des tourelles lasers se déploient, et ouvrent aussitôt le feu. Saerian zigzag, parvient à éviter les premiers tirs. Pour sortir de la ligne de mire ennemi, il entame une série de manœuvre osées, l’entraînant au dessus de son adversaire... Soudain une alarme se déclenche.
// Alerte sécurité ! Ouverture du sas-3 non autorisée ! Ouvert... //
L'un des chasseurs de prime se jette sur le comlink, tente de joindre leur dernier pote, resté dans l'infirmerie de fortune, avec la carcasse encore vivant du Trandoshan. Aucune réponse ! Il n'a même pas le temps de jurer, qu'une autre alerte se met à hurler.
« Ennemi sur nos six heures ! On est pris pour cible ! »
Réflexe. Saerian tire le manche, procède à un looping serré...***
Les derniers débris, causés par une explosion loin au dessus de leur tête, finissent par cesser de tomber. Ayant feint sa fuite, pour se cacher dans les ombres, Velvet surveille les alentours. Tout est calme à présent, trop calme même... Comme si une terrible tempête se préparait. Nul besoin de disposer de la Force pour le sentir. Elle reste là, encore une poignée de minutes, invisible, silencieuse... Dans sa main, un détonateur. Soudain son datapad reçoit un message. Elle baisse les yeux dessus. Rejliidic.
// Maintenant ! //
Un seul mot. Une directive claire et concise. Le Hutt n'est pas du genre à tourner autour du pot lorsque la situation l'exige. Elle presse le bouton. Aussitôt un compte à rebours s'affiche sur l'écran de son datapad. Quinze minutes. Les secondes défilent. Rapidement, trop rapidement. Se redressant d'un bond, elle détale au pas de course. Démarche féline, silencieuse malgré la précipitation. En moins d'une minute, elle rejoint sa petite navette, dissimulée sous un filet gris. Elle monte à bord, active les répulseurs, et prend aussitôt de l'altitude. La montée semble interminable, tant les kilomètres de bétons se superposent. La lumière du jour, d'abord faiblarde, devient de plus en plus éblouissante... Et lorsqu'elle débouche enfin à l'air libre... Elle découvre le yacht du Hutt pris en chasse par un vaisseau inconnu. Elle pousse sur les commandes, fonce droit dessus... Se place derrière... Et ouvre le feu. Les lasers s'écrasent sur le bouclier déflecteur. Malgré la surprise, l'adversaire réagit avec une célérité déconcertante. Looping. La manœuvre prend la Grise de court... Elle tire sur le manche... Les deux vaisseau se fonce soudain face. Échanges de tirs. Les deux sont touchés... Et s'écrasent sur les toits, à moins de trente mètres l'un de l'autre. Velvet est sonnée mais n'a rien de cassé. Elle s'extirpe de la carcasse, pose pied à terre... Enfin sur le béton froid et crasseux du toit d'un gratte-ciel aux proposions improbables. Autour d'elle, les édifices s'étirent à perte de vue, dans toutes les directions. Au dessus de sa tête, le Yacht spatial de Rejliidic poursuit sa course...
Elle doit rejoindre rapidement le point de repli secondaire... Sinon le Hutt risque de partir sans elle ! *Ch'Kong* métallique. Elle fait volte-face. C'est au tour de Saerian de sortir de l'épave de son vaisseau... Et vu sa tête... Il ne risque pas de lâcher l'affaire aussi facilement...
Seuls les joueurs Saerian Elros & Darth Velvet peuvent intervenir dans ce sujet. S’agissant d’une course-poursuite, celui d’entre vous qui aura accumulé le plus de points à la fin de cette session remportera la course. Les règles de la course-poursuite peuvent être consultées [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien].
Ordre de post : Velvet - Saerian
Tour de : Velvet. Compétences à utiliser : Intelligence OU Sagesse.
Darth Velvet
# Re: [Event X.2 - Nar Shaddaa] Piège en Haute Altitude - Mer 2 Nov 2016 - 13:58
Mes paupières se closent lentement sur le céruléen morne et épuisé de mes iris. Le bruit du moteur, comme une berceuse mécanique m’étreint dans son ronronnement réconfortant, alors qu’au travers la verrière du cockpit, défile interminablement des blocs et des blocs de béton ou d’acier. Des kilomètres qui se transforment en longues minutes à mesure que mon vaisseau refait surface vers des cieux où la lumière du soleil ne se résume pas à quelques néons grésillant. Qu’importe, d’ici quelques instants, ces colonnes de construction, emboité en piles étranges de légo grises et décrépies, s’écrouleront en château de cartes sous le baiser des explosifs. Je serais loin… du moins suffisamment si le plan se déroule sans anicroche. C’est étrange, il y a comme un frissonnement dans la Force, comme une réponse chuchotée et inaudible à mes pensée, alors que je m’extirpe enfin des sous-bassement de la cité.
Il faut croire que la chance me fait défaut, qu’elle me fuit, ou qu’aucune stratégie ne s’effectue jamais sans accroc. L’esquif de Ragda, immanquable sous ses dorures chatoyantes, est pris en chasse par un second ne m’offrant aucune alternative autre que celle de me lancer à leur trousse. Dans un soupir exaspéré, ponctué du tic tac pressant d’une minuterie prête à mettre le feu aux poudres, je vise l’ennemi de mon ami. Je le frôle, il manœuvre, m’obligeant à un mouvement tout aussi périlleux. Tout se passe si rapidement, que je peine à maintenir en altitude mon vaisseau, rasant de trop près les édifices tout en expédiant à mon adversaire une salve de laser. Une explosion me vrille les tympans, alors que la chaleur des flammes lèche doucement la carlingue de ma navette. Je suis touchée, il est touché, et nous dégringolons comme deux insectes fauchés, percutant les tôles et les terrasses des toits.
La douleur est la première chose que je ressens en ouvrant mes yeux. Si j’ai mal, c’est que je suis encore vivante, encore entière. C’est lorsque la douleur s’efface que pour nous jeter dans la gueule d’un froid abyssal qu’il faut réellement s’inquiéter. Je me hisse hors du cockpit endommagé dont les vitres éclatées exposent leurs débris fins et coupant. Sans me préoccuper des trop nombreuses coupures constellant mon visage et mes mains, je repousse les derniers monceaux obstruant mon passage vers la liberté. J’inspire une longue bouffé de cet air pollué. Il ne me reste plus qu’à rejoindre le deuxième point d’extraction… et rapidement. Je fais un pas, un second, comme pour tester dans un premier temps la ténacité et la réactivité de mes muscles, puis, affichant le sourire satisfait de ceux qui se savent encore apte à courir, je m’élance.
"Ch'Kong"
Le métal crisse sur l’asphalte recouvrant la toiture terrasse m’interpellant vivement. Je me fige que pour deviner la scène qui se joue au derrière moi avant que je me retourne. Le pilote de l’autre navette, quoique pas tout à fait indemne au regard de son chancellement et du sang maculant sa fourrure de cathar, sort à son tour des décombres fumantes. Je grimace. Je n’ai pas de temps à perdre avec lui. J’aimerais croire qu’il est assez amoché pour ne pas tenter de me suivre, mais je n’ai aucune illusion à ce sujet, pas avec ce regard transpirant d’une détermination froide et inflexible. Reste l’affrontement… la fuite… ou les deux. Mon cœur balance marquant une hésitation, un raté. Non je ne veux pas l’affronter, pas sans y être absolument contrainte, auquel cas il me faut indubitablement le ralentir ou l’évincer. Rapidement. En un seul coup… Comment ?
Je crois que je sais. Ma main se tend en un appel à la force et je tire sur les ficelles éthérée de cette puissance, avant de lâcher sur lui une vague télékinésique à dessein de l’enfermer dans la carcasse de son vaisseau, comme on emprisonne d’une laisse un animal de compagnie dont l’on souhaite se débarrasser. Il faut croire que mon analyse du décor laissait à désirer, que pour l’enfermer j’aurais du y mettre plus de cœur ou plus de rigueur. Ma vague le frappe au plexus, mais au lieu de l’éjecter dans son vaisseau et d’obstruer sa sortie, voilà que je lui facilite le passage, ouvrant devant lui un chemin à travers les débris encombrant qui aurait pu se transformer en obstacle durant sa poursuite.
Ma dent saigne ma lèvre d’agacement. Il est trop tard pour retenter ma manœuvre mais pas pour courir. Je m’élance sur les toits, espérant que ma rapidité ne me fera pas défaut.
Il faut croire que la chance me fait défaut, qu’elle me fuit, ou qu’aucune stratégie ne s’effectue jamais sans accroc. L’esquif de Ragda, immanquable sous ses dorures chatoyantes, est pris en chasse par un second ne m’offrant aucune alternative autre que celle de me lancer à leur trousse. Dans un soupir exaspéré, ponctué du tic tac pressant d’une minuterie prête à mettre le feu aux poudres, je vise l’ennemi de mon ami. Je le frôle, il manœuvre, m’obligeant à un mouvement tout aussi périlleux. Tout se passe si rapidement, que je peine à maintenir en altitude mon vaisseau, rasant de trop près les édifices tout en expédiant à mon adversaire une salve de laser. Une explosion me vrille les tympans, alors que la chaleur des flammes lèche doucement la carlingue de ma navette. Je suis touchée, il est touché, et nous dégringolons comme deux insectes fauchés, percutant les tôles et les terrasses des toits.
La douleur est la première chose que je ressens en ouvrant mes yeux. Si j’ai mal, c’est que je suis encore vivante, encore entière. C’est lorsque la douleur s’efface que pour nous jeter dans la gueule d’un froid abyssal qu’il faut réellement s’inquiéter. Je me hisse hors du cockpit endommagé dont les vitres éclatées exposent leurs débris fins et coupant. Sans me préoccuper des trop nombreuses coupures constellant mon visage et mes mains, je repousse les derniers monceaux obstruant mon passage vers la liberté. J’inspire une longue bouffé de cet air pollué. Il ne me reste plus qu’à rejoindre le deuxième point d’extraction… et rapidement. Je fais un pas, un second, comme pour tester dans un premier temps la ténacité et la réactivité de mes muscles, puis, affichant le sourire satisfait de ceux qui se savent encore apte à courir, je m’élance.
"Ch'Kong"
Le métal crisse sur l’asphalte recouvrant la toiture terrasse m’interpellant vivement. Je me fige que pour deviner la scène qui se joue au derrière moi avant que je me retourne. Le pilote de l’autre navette, quoique pas tout à fait indemne au regard de son chancellement et du sang maculant sa fourrure de cathar, sort à son tour des décombres fumantes. Je grimace. Je n’ai pas de temps à perdre avec lui. J’aimerais croire qu’il est assez amoché pour ne pas tenter de me suivre, mais je n’ai aucune illusion à ce sujet, pas avec ce regard transpirant d’une détermination froide et inflexible. Reste l’affrontement… la fuite… ou les deux. Mon cœur balance marquant une hésitation, un raté. Non je ne veux pas l’affronter, pas sans y être absolument contrainte, auquel cas il me faut indubitablement le ralentir ou l’évincer. Rapidement. En un seul coup… Comment ?
[Jet d’intelligence pour trouver une idée brillante].
Je crois que je sais. Ma main se tend en un appel à la force et je tire sur les ficelles éthérée de cette puissance, avant de lâcher sur lui une vague télékinésique à dessein de l’enfermer dans la carcasse de son vaisseau, comme on emprisonne d’une laisse un animal de compagnie dont l’on souhaite se débarrasser. Il faut croire que mon analyse du décor laissait à désirer, que pour l’enfermer j’aurais du y mettre plus de cœur ou plus de rigueur. Ma vague le frappe au plexus, mais au lieu de l’éjecter dans son vaisseau et d’obstruer sa sortie, voilà que je lui facilite le passage, ouvrant devant lui un chemin à travers les débris encombrant qui aurait pu se transformer en obstacle durant sa poursuite.
Ma dent saigne ma lèvre d’agacement. Il est trop tard pour retenter ma manœuvre mais pas pour courir. Je m’élance sur les toits, espérant que ma rapidité ne me fera pas défaut.
Le Masque de la Force
# Re: [Event X.2 - Nar Shaddaa] Piège en Haute Altitude - Mer 2 Nov 2016 - 13:58
Le membre 'Darth Velvet' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'6' :
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Résultat :
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Jet de Velvet raté !
Tour de : Saerian. Compétences à utiliser : Agilité OU Intelligence.
'6' :
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Jet de Velvet raté !
Tour de : Saerian. Compétences à utiliser : Agilité OU Intelligence.
Invité
# Re: [Event X.2 - Nar Shaddaa] Piège en Haute Altitude - Jeu 3 Nov 2016 - 14:32
Saerian, en entendant la voix désincarnée s’élever du pad, avait froncé les sourcils. Elle lui disait quelque-chose, les intonations, l’accent… Puis, ses yeux s’écarquillèrent tandis qu’il se rappelait en quelles circonstances il l’avait entendu : quand il avait travaillé auprès de Fantôme ! Il s’agissait de la même voix qui avait conversé avec lui alors qu’ils tentaient de faire un magnifique coup d’éclat. Sauf que… A priori, ce message était destiné aux mercenaires ayant attaqué la tour. Et expliquait que cette dernière était truffée de mines. L’instinct des Chasseurs de Primes leur dicta la conduite la plus logique à adopter en ces conditions : se tirer au plus vite pour sauver leurs peaux. Ce qui ne les empêcha pas de prévenir quelques gardes impériaux et républicains de la menace, tout en les enjoignant de faire de même.
"Direction le Zero, les enfants !"
Au pas de course, ils parcoururent la distance les séparant du vaisseau du Cathar en moins d’une minute. L’un d’entre eux avait chopé le Trandoshan inconscient et, à peine entré, le déposa dans l’unité médicale du vaisseau. Saerian sauta sur son siège de commande et débuta une triangulation du signal du datapad. A défaut de pouvoir l’attraper, ils tenteraient de désactiver les bombes.
Le Mante D-5 s’écarta de la plate-forme, tandis que le magnétisme qui le retenait à la tour se désactivait sous les doigts rapides du félin humanoïde.
"Tu sembles avoir reconnu le propriétaire de cette voix. C’est qui ?"
"Fantôme. J’ai travaillé avec lui une fois. Ça vous tente, de choper sa prime ?"
Des sourires carnassiers s’étirèrent sur les visages de ses camarades, tandis qu’ils se frottaient les mains à l’idée de toucher la récompense. La triangulation du signal s’acheva et, tandis qu’il manœuvrait son vaisseau, il tentait d'en trouver la source. Un de ses amis le lui indiqua, et il fronça les sourcils. Il s’agissait du vaisseau de… Ragda Reijlidic ? L’ancien sénateur de Bakura et accessoirement un Hutt ? Cela ne faisait aucun sens. Ou alors, ce dernier faisait partie de la conspiration ? Cela ne serait pas étonnant, de la part de Fantôme : laisser les autres s’en prendre plein la gueule à sa place. Les mains sur les commandes, il se dirigea vers la barge, ne s’occupant guère des protestations de ses camarades, qui n’avaient pas eu le temps de se préparer à une soudaine embardée. Il manœuvra son vaisseau au mieux, malgré le vaisseau adverse qui tentait de fuir tout en tirant sur son poursuivant. Le Zero parvint au-dessus de son adversaire et… Un tir toucha l’arrière du vaisseau, le blessant. Aucune réponse du comlink de leur partenaire resté dans l’infirmerie.
"Bordel de merde !"
Il se prépara à un looping assez serré afin de se retrouver face à son adversaire. A travers les cockpits, il put voir qu’il s’agissait d’une femme. Un échange de tirs violents eu lieu entre les deux vaisseaux. Ils s’écrasèrent sur les toits, loin au-dessus de Nar Shaddaa.
Saerian sentit un liquide couler sur ses paupières. Il grogna. Sa tête était contre le tableau de commande, et du sang coulait de son front jusqu’à ses yeux. Nouveau grognement, tandis qu’il retirait le liquide vermillon de sa vision à l’aide du revers de sa main.
"Bordel de merde… Toi, ma grande, je vais t’apprendre à laisser la priorité aux Chasseurs de Primes…"
Il parvint à sortir de son habitacle, lame en main, un blaster rangé dans son holster. Le Cathar délogea une plaque sur laquelle était gravée : « Si vous n’aimez pas ma conduite, venez-vous plaindre à mon pied. », avant de s’aventurer un peu hors du vaisseau. Un amoncellement de métal lui barrait le chemin et, alors qu’il était sur le point de les dégager de son chemin, une puissance mystique les déplaça, avant de le frapper au plexus solaire. La femme avait une main levée. Elle était aussi une utilisatrice de la Force ? Il en pullulait ces temps-ci… Elle s’élança en sa direction.
[Jet d'Agilité pour "accueillir" Velvet - Réussite]
Il prit son épée lourde et la fit tournoyer quelques instants, afin de s'échauffer.
"Aller, viens, je vais t'apprendre à faire du mal à mon vaisseau !"
Il fit quelques pas et s'éloigna de la carcasse du Mante D-5. Les autres Chasseurs de Primes étaient sans doute en vie, du moins, il l'espérait. C'étaient des durs à cuire, mais ils restaient mortels, et n'avaient pas les réflexes d'un Jedi ou d'un Sith. Il se mit en position et, tenant son arme selon sa forme abâtardie de la forme Shien, se prépara à "accueillir" dignement son adversaire. Il amorça le coup, avant de frapper quand elle entra dans ce qu'il considérait être son "espace vital".
"Viens faire un constat à l'amiable avec papa..."
"Direction le Zero, les enfants !"
Au pas de course, ils parcoururent la distance les séparant du vaisseau du Cathar en moins d’une minute. L’un d’entre eux avait chopé le Trandoshan inconscient et, à peine entré, le déposa dans l’unité médicale du vaisseau. Saerian sauta sur son siège de commande et débuta une triangulation du signal du datapad. A défaut de pouvoir l’attraper, ils tenteraient de désactiver les bombes.
Le Mante D-5 s’écarta de la plate-forme, tandis que le magnétisme qui le retenait à la tour se désactivait sous les doigts rapides du félin humanoïde.
"Tu sembles avoir reconnu le propriétaire de cette voix. C’est qui ?"
"Fantôme. J’ai travaillé avec lui une fois. Ça vous tente, de choper sa prime ?"
Des sourires carnassiers s’étirèrent sur les visages de ses camarades, tandis qu’ils se frottaient les mains à l’idée de toucher la récompense. La triangulation du signal s’acheva et, tandis qu’il manœuvrait son vaisseau, il tentait d'en trouver la source. Un de ses amis le lui indiqua, et il fronça les sourcils. Il s’agissait du vaisseau de… Ragda Reijlidic ? L’ancien sénateur de Bakura et accessoirement un Hutt ? Cela ne faisait aucun sens. Ou alors, ce dernier faisait partie de la conspiration ? Cela ne serait pas étonnant, de la part de Fantôme : laisser les autres s’en prendre plein la gueule à sa place. Les mains sur les commandes, il se dirigea vers la barge, ne s’occupant guère des protestations de ses camarades, qui n’avaient pas eu le temps de se préparer à une soudaine embardée. Il manœuvra son vaisseau au mieux, malgré le vaisseau adverse qui tentait de fuir tout en tirant sur son poursuivant. Le Zero parvint au-dessus de son adversaire et… Un tir toucha l’arrière du vaisseau, le blessant. Aucune réponse du comlink de leur partenaire resté dans l’infirmerie.
"Bordel de merde !"
Il se prépara à un looping assez serré afin de se retrouver face à son adversaire. A travers les cockpits, il put voir qu’il s’agissait d’une femme. Un échange de tirs violents eu lieu entre les deux vaisseaux. Ils s’écrasèrent sur les toits, loin au-dessus de Nar Shaddaa.
Saerian sentit un liquide couler sur ses paupières. Il grogna. Sa tête était contre le tableau de commande, et du sang coulait de son front jusqu’à ses yeux. Nouveau grognement, tandis qu’il retirait le liquide vermillon de sa vision à l’aide du revers de sa main.
"Bordel de merde… Toi, ma grande, je vais t’apprendre à laisser la priorité aux Chasseurs de Primes…"
Il parvint à sortir de son habitacle, lame en main, un blaster rangé dans son holster. Le Cathar délogea une plaque sur laquelle était gravée : « Si vous n’aimez pas ma conduite, venez-vous plaindre à mon pied. », avant de s’aventurer un peu hors du vaisseau. Un amoncellement de métal lui barrait le chemin et, alors qu’il était sur le point de les dégager de son chemin, une puissance mystique les déplaça, avant de le frapper au plexus solaire. La femme avait une main levée. Elle était aussi une utilisatrice de la Force ? Il en pullulait ces temps-ci… Elle s’élança en sa direction.
[Jet d'Agilité pour "accueillir" Velvet - Réussite]
Il prit son épée lourde et la fit tournoyer quelques instants, afin de s'échauffer.
"Aller, viens, je vais t'apprendre à faire du mal à mon vaisseau !"
Il fit quelques pas et s'éloigna de la carcasse du Mante D-5. Les autres Chasseurs de Primes étaient sans doute en vie, du moins, il l'espérait. C'étaient des durs à cuire, mais ils restaient mortels, et n'avaient pas les réflexes d'un Jedi ou d'un Sith. Il se mit en position et, tenant son arme selon sa forme abâtardie de la forme Shien, se prépara à "accueillir" dignement son adversaire. Il amorça le coup, avant de frapper quand elle entra dans ce qu'il considérait être son "espace vital".
"Viens faire un constat à l'amiable avec papa..."
Le Masque de la Force
# Re: [Event X.2 - Nar Shaddaa] Piège en Haute Altitude - Jeu 3 Nov 2016 - 14:32
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Jet de Saerian réussi: +6 points !
Saerian: 6
Velvet: 0
'6' :
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Jet de Saerian réussi: +6 points !
Saerian: 6
Velvet: 0
Tour de : Velvet. Compétences à utiliser : Force physique OU Intelligence.
Darth Velvet
# Re: [Event X.2 - Nar Shaddaa] Piège en Haute Altitude - Ven 4 Nov 2016 - 14:40
Mon souffle s’égrène en petits nuages de buée autour de mes lèvres, ponctué du claquement de mes semelles sur l’asphalte de la toiture. Un environnement froid pour une rencontre hivernale. Et qu’importe ses mots qui jalonnent ma course, aiguillonnent mon approche d’une once de défi, je les ignore, je les rejette loin dans un coin de mon esprit concentrée sur ma course et son objectif. J’aurais préféré éviter toute confrontation mais elle semble inaliénable. J’aurais du fuir, peut-être se serait-il contenter de ramasser ses maigres possessions tout en s’estimant heureux de toujours demeurer entier ou alors… je devrais plutôt arrêter de projeter mes espoirs dans d’hypothétiques situations complètement illusoires.
Ma course est brève, et si rapide que j’ai tout juste le temps, auréolée de mon élan, de me saisir d’une tige de métal avant d’entrer dans sa danse. Sa position trahit en lui le duelliste confirmé, et sa lame s’abat avec la précision de ceux usités aux jeux du sabre. Elle vient mordre avidement ma barre à mine, dressée en rempart au devant de moi, dans un crissement métallique insupportable.
"Viens faire un constat à l'amiable avec papa..." clame-t-il narquois alors que pour toute réponse je lui accorde ma totale indifférence.
Pas un mot ne franchit mes lèvres scellées … quoi de plus inutile qu’un échange de banalités ou d’insultes lorsque l’appel aux armes résonne. Cela brise la concentration qu’on en soit l’auteur ou la cible. Je préfère analyser le positionnement de ses prises, sa gestuelle, sa rapidité, je préfère apprendre sa réactivité, sa façon de manier de l’épée au lieu de me perdre en palabres douteuses. Oui… observer, disséquer, comprendre et attaquer.
L’air s’emplit des cliquètements de nos coups, du moulinet de nos attaques, des arabesques de nos retraites. Pourtant malgré ses gestes consommés, je perçois le léger défaut de sa garde, comme une faille dans sa carapace. Il est agile, rapide, mais légèrement faible sur l’un de ses points d’appui. Un manque de synchronisation, ou peut-être tout simplement les effets d’une blessure, quoiqu’il en soit, je me saisis de cette faiblesse contre lui. Esquivant la pointe de sa lame, d’une déportation, je glisse ma barre entre ses jambes avant de les lui faucher violemment. Il tombe en arrière, m’offrant tout le loisir de le repousser dans la carcasse de son vaisseau d’un bon coup de télékinésie.
Il s’encastre dans les restes de tôles et de broques, alors que je réalise cette cage de métal que je souhaitais tant réaliser avant qu’il me contraigne à ce corps à corps. J’esquisse un sourire. Evidemment que ça ne le retiendra pas très longtemps mais suffisamment pour que je file à la hutt… Je lâche mon arme improvisée. Je n’ai plus qu’à rejoindre le second point d’extraction.
Je n’ai pas fait deux pas, qu’un horrible bruit déchire le silence ouaté de la ville. Il me transperce et je plaque mes mains sur mes oreilles, titubant soudainement sur un sol devenu de véritables sables mouvants. Sous mes pieds, les toits s’ouvrent et s’écartèlent dans un vacarme strident. Là où, un instant plus tôt, gisaient les débris d’une navette, une « cage » et moi-même, il ne reste plus qu’un gouffre béant, acéré de poutrelles brisées.
Je tombe dans un nuage de poussières et de béton avant de m’écraser douloureusement sur une surface trop dure. La douleur me plie, et je me sens liquéfiée sous son baiser. Du sang coule abondamment de mon crâne, agglomérant les mèches de mes cheveux, grisés par cette étrange cendre. Je me redresse, ployant sous les contractions coercitives de mes muscles et de mes os.
Maudite construction de pacotille !
Ma course est brève, et si rapide que j’ai tout juste le temps, auréolée de mon élan, de me saisir d’une tige de métal avant d’entrer dans sa danse. Sa position trahit en lui le duelliste confirmé, et sa lame s’abat avec la précision de ceux usités aux jeux du sabre. Elle vient mordre avidement ma barre à mine, dressée en rempart au devant de moi, dans un crissement métallique insupportable.
"Viens faire un constat à l'amiable avec papa..." clame-t-il narquois alors que pour toute réponse je lui accorde ma totale indifférence.
Pas un mot ne franchit mes lèvres scellées … quoi de plus inutile qu’un échange de banalités ou d’insultes lorsque l’appel aux armes résonne. Cela brise la concentration qu’on en soit l’auteur ou la cible. Je préfère analyser le positionnement de ses prises, sa gestuelle, sa rapidité, je préfère apprendre sa réactivité, sa façon de manier de l’épée au lieu de me perdre en palabres douteuses. Oui… observer, disséquer, comprendre et attaquer.
[Jet d’intelligence pour trouver une ouverture ou une faille dans sa posture, sa garde et sa façon de combattre.]
L’air s’emplit des cliquètements de nos coups, du moulinet de nos attaques, des arabesques de nos retraites. Pourtant malgré ses gestes consommés, je perçois le léger défaut de sa garde, comme une faille dans sa carapace. Il est agile, rapide, mais légèrement faible sur l’un de ses points d’appui. Un manque de synchronisation, ou peut-être tout simplement les effets d’une blessure, quoiqu’il en soit, je me saisis de cette faiblesse contre lui. Esquivant la pointe de sa lame, d’une déportation, je glisse ma barre entre ses jambes avant de les lui faucher violemment. Il tombe en arrière, m’offrant tout le loisir de le repousser dans la carcasse de son vaisseau d’un bon coup de télékinésie.
Il s’encastre dans les restes de tôles et de broques, alors que je réalise cette cage de métal que je souhaitais tant réaliser avant qu’il me contraigne à ce corps à corps. J’esquisse un sourire. Evidemment que ça ne le retiendra pas très longtemps mais suffisamment pour que je file à la hutt… Je lâche mon arme improvisée. Je n’ai plus qu’à rejoindre le second point d’extraction.
Je n’ai pas fait deux pas, qu’un horrible bruit déchire le silence ouaté de la ville. Il me transperce et je plaque mes mains sur mes oreilles, titubant soudainement sur un sol devenu de véritables sables mouvants. Sous mes pieds, les toits s’ouvrent et s’écartèlent dans un vacarme strident. Là où, un instant plus tôt, gisaient les débris d’une navette, une « cage » et moi-même, il ne reste plus qu’un gouffre béant, acéré de poutrelles brisées.
Je tombe dans un nuage de poussières et de béton avant de m’écraser douloureusement sur une surface trop dure. La douleur me plie, et je me sens liquéfiée sous son baiser. Du sang coule abondamment de mon crâne, agglomérant les mèches de mes cheveux, grisés par cette étrange cendre. Je me redresse, ployant sous les contractions coercitives de mes muscles et de mes os.
Maudite construction de pacotille !
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# Re: [Event X.2 - Nar Shaddaa] Piège en Haute Altitude - Ven 4 Nov 2016 - 14:40
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# Re: [Event X.2 - Nar Shaddaa] Piège en Haute Altitude - Sam 5 Nov 2016 - 17:04
La jeune femme eut le temps de prendre une barre de métal afin de se protéger du coup de Saerian. Ce dernier se remit en position, prêt à riposter, tout en fronçant les sourcils. Elle savait user de la Force, il l'avait vu. Alors, pourquoi n'avait-elle pas dégainé son sabre ? A moins qu'elle ne possède pas son propre sabre-laser, ce qui pouvait signifier qu'elle n'avait pas achevé son entraînement... Il l'espérait, du moins.
La jeune femme était une Mirialan, de petite taille, fine au point qu'il semblait capable de lui briser le bras en le serrant entre ses mains. Mais il savait que ce n'était pas cela qui la désavantagerait. Une Utilisatrice de la Force n'était jamais désavantagée dans ce genre de situation. Il se mit en garde et lança l'assaut.
Les armes s'entrechoquaient dans un fracas métallique. Saerian ne tenait son arme bâtarde qu'avec sa main directrice, la gauche, préférant frapper avec dextérité plutôt que de noyer son adversaire avec une force brute pure. Il enchaînait les moulinets et les attaques de taille, ne touchant son pommeau avec la main droite que pour mieux rééquilibrer sa prise.
Sa jambe arrière, la droite, fléchissait involontairement de temps à autre, sa blessure au genou affaiblissant sa position.
Le Cathar attrapa sa lame à deux mains et tenta une attaque de pointe, afin de toucher la jeune femme à la cuisse et réduire ainsi sa mobilité. Cette dernière parvint à esquiver l'attaque et riposta en fauchant les jambes du Chasseur de Primes. Ce dernier avait à peine touché terre qu'elle l'envoya voler sur la carlingue métallique du vaisseau.
[Thème de la scène : Cercueil de béton]
Était-ce le choc du corps contre le vaisseau qui provoqua la chute du toit ? Possible. Quoi qu'il en soit, le sol trembla, tandis que la structure fragilisée s'effondrait dans les étages inférieurs. Saerian s'accrocha à la carlingue de son vaisseau, serrant une pièce de métal entre ses doigts jusqu'à ce que les jointures en saignent, alors que le vaisseau s'effondrait.
[Jet de Constitution afin de rester conscient - Réussite]
Le choc fut violent, et il ressentit le contre-coup dans son dos. Son armure avait encaissé une partie du choc, mais il sentait qu'elle était bonne pour passer un bon mois entre les mains d'un expert en réparation, s'il s'en sortait vivant. Le félin humanoïde se roula en boule, afin d'éviter de se faire écraser par la maçonnerie qui tombait alentour.
Quand il jugea que le danger était écarté, il se releva, couvert de poussière. Ramassant sa lame, il fit quelques pas avant de trébucher sur un morceau de béton. Saerian se releva péniblement, avant de regarder autour de lui. Son vaisseau était foutu, pour le moment. Il espérait que ses camarades s'en soient sortis, même si les chances étaient minces. Le Cathar toussa à plusieurs reprises, tandis qu'il observait son environnement. Ce dernier était plongé dans la pénombre et la poussière ambiante qui retombait doucement.
"Bordel de merde..."
Il vérifia l'état de son équipement. Il ne lui restait pas grand-chose : le blaster, son épée et deux stimpacks. Même plus de grenades, plus de lampe-torche... Il pesta dans sa barbe. Parmi les particules de poussières, il put distinguer une forme humanoïde. En plissant les yeux, il se rendit compte qu'il s'agissait de son adversaire.
En feulant, il s'approcha, lame en main. Elle n'était pas en très bon état, elle non plus. Fouillant dans sa mémoire, le Chasseur vérifia si une prime était sur sa tête. Mais peine perdue, rien sur elle. Peu importait, pour le moment, en fin de compte : elle semblait être au service de Fantôme, et elle pouvait donc lui fournir des informations à son sujet.
"Toi. Tu es en état d'arrestation. Rends-toi sans faire d'histoire, et il ne te sera fait aucun mal !"
Le sang avait coagulé sur ses poils et, ajouté à la fine couche de poussière qui s'était déposé dessus, son apparence n'avait rien d'appréciable, ni de rassurante, mais la fureur brillant dans son regard démontrait sa détermination.
La jeune femme était une Mirialan, de petite taille, fine au point qu'il semblait capable de lui briser le bras en le serrant entre ses mains. Mais il savait que ce n'était pas cela qui la désavantagerait. Une Utilisatrice de la Force n'était jamais désavantagée dans ce genre de situation. Il se mit en garde et lança l'assaut.
Les armes s'entrechoquaient dans un fracas métallique. Saerian ne tenait son arme bâtarde qu'avec sa main directrice, la gauche, préférant frapper avec dextérité plutôt que de noyer son adversaire avec une force brute pure. Il enchaînait les moulinets et les attaques de taille, ne touchant son pommeau avec la main droite que pour mieux rééquilibrer sa prise.
Sa jambe arrière, la droite, fléchissait involontairement de temps à autre, sa blessure au genou affaiblissant sa position.
Le Cathar attrapa sa lame à deux mains et tenta une attaque de pointe, afin de toucher la jeune femme à la cuisse et réduire ainsi sa mobilité. Cette dernière parvint à esquiver l'attaque et riposta en fauchant les jambes du Chasseur de Primes. Ce dernier avait à peine touché terre qu'elle l'envoya voler sur la carlingue métallique du vaisseau.
[Thème de la scène : Cercueil de béton]
Était-ce le choc du corps contre le vaisseau qui provoqua la chute du toit ? Possible. Quoi qu'il en soit, le sol trembla, tandis que la structure fragilisée s'effondrait dans les étages inférieurs. Saerian s'accrocha à la carlingue de son vaisseau, serrant une pièce de métal entre ses doigts jusqu'à ce que les jointures en saignent, alors que le vaisseau s'effondrait.
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Le choc fut violent, et il ressentit le contre-coup dans son dos. Son armure avait encaissé une partie du choc, mais il sentait qu'elle était bonne pour passer un bon mois entre les mains d'un expert en réparation, s'il s'en sortait vivant. Le félin humanoïde se roula en boule, afin d'éviter de se faire écraser par la maçonnerie qui tombait alentour.
Quand il jugea que le danger était écarté, il se releva, couvert de poussière. Ramassant sa lame, il fit quelques pas avant de trébucher sur un morceau de béton. Saerian se releva péniblement, avant de regarder autour de lui. Son vaisseau était foutu, pour le moment. Il espérait que ses camarades s'en soient sortis, même si les chances étaient minces. Le Cathar toussa à plusieurs reprises, tandis qu'il observait son environnement. Ce dernier était plongé dans la pénombre et la poussière ambiante qui retombait doucement.
"Bordel de merde..."
Il vérifia l'état de son équipement. Il ne lui restait pas grand-chose : le blaster, son épée et deux stimpacks. Même plus de grenades, plus de lampe-torche... Il pesta dans sa barbe. Parmi les particules de poussières, il put distinguer une forme humanoïde. En plissant les yeux, il se rendit compte qu'il s'agissait de son adversaire.
En feulant, il s'approcha, lame en main. Elle n'était pas en très bon état, elle non plus. Fouillant dans sa mémoire, le Chasseur vérifia si une prime était sur sa tête. Mais peine perdue, rien sur elle. Peu importait, pour le moment, en fin de compte : elle semblait être au service de Fantôme, et elle pouvait donc lui fournir des informations à son sujet.
"Toi. Tu es en état d'arrestation. Rends-toi sans faire d'histoire, et il ne te sera fait aucun mal !"
Le sang avait coagulé sur ses poils et, ajouté à la fine couche de poussière qui s'était déposé dessus, son apparence n'avait rien d'appréciable, ni de rassurante, mais la fureur brillant dans son regard démontrait sa détermination.
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# Re: [Event X.2 - Nar Shaddaa] Piège en Haute Altitude - Sam 5 Nov 2016 - 17:04
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# Re: [Event X.2 - Nar Shaddaa] Piège en Haute Altitude - Mer 9 Nov 2016 - 12:51
Du sang perle de la commissure de mes lèvres tuméfiées. La sueur et la poussière, voile grisâtre et volatile, appose sur l’émeraude de ma peau, une épaisse couche de résidus anthracite. Mes vêtements, en plusieurs endroits, expose les meurtrissures de mon corps quoique invisible sous ce teint crayeux illusoire. Et comme une projection, comme le reflet d’un miroir ou le chatoiement d’un portrait sur les eaux calmes d’un lac, le cathar me renvoie une image identique à la mienne…. Celle d’un être marqué par la chute et la douleur. Ne peut-il donc pas abandonner ? Est-ce une question d’orgueil, d’égo ? Il lui suffirait juste de lâcher prise, de m’abandonner à mon sort pour qu’il se préoccupe en premier du sien. Malheureusement, il préfère se perdre en menaces fallacieuses et en conjonctures.
Au nom de quelle autorité, un chasseur de primes agirait-il ? Les services de sécurité de la ville ? Hilarant… les officiels ne se mélangent pas avec les hommes et les félins de son acabit. Ils ne travaillent pas ensemble et ne s’entendent guère. Et quand bien même, qu’aurait-il à me reprocher après tout, bien qu’ayant tiré sur son vaisseau, lui-même n’est pas indemne de tous reproches. Il n’est ni de son devoir, ni de sa juridiction de prendre en chasse un yacht. Les chasseurs de primes chassent, mais ils doivent se cantonner aux avis de recherche et non jouer les justiciers.
« En état d’arrestation ? Et sous quelle autorité ? »
Ma voix se fait cinglante, hivernale, chargée d’aiguilles de gel et de sarcasmes avant de muer en quelques sonorités plus chaleureuses et hypnotisantes. Elle flatte son esprit, comme la main caresse le chaton rétif.
« Je suis ici sur ordre du Conseil Jedi, en mission de haute sécurité pour la République. Vous êtes une entrave au bon déroulement de cette mission. Je vous serais grée de vous retirer instamment… »
« Vous devriez vous occuper d’éventuels blessés… ne croyez vous pas ? Ils ont besoin de votre aide, et je dois achever la mission d’infiltration que l’on m’a confiée. Elle concerne l’ancien ministre Reidjilic »
Son visage se grave d’une intense réflexion et dans ses pupilles fendues félinement, je crois deviner l’étincelle de sa compréhension. Mon mensonge aurait-il finalement trouver preneur ? Sans plus attendre de réponses ou les inévitables questions suivant mes révélations, je cours vers une porte encore miraculeusement intacte.Elle se dresse presque indécemment dans son nuage de poussière, je m’y engouffre débouchant sur des réseaux de couloir d’où flottent des senteurs fleuries.
C’est étrange, comme passé ce seuil, tout semble différent, comme si la rupture du toit, n’avait eu ici aucun impact. Il règne une étrange sérénité, contraste saisissant avec les ruines que je viens de quitter. Une douce musique sifflote dans les hauts-parleurs, et les sirènes demeurent muettes. Je m’engage dans cet endroit, étonnée, saisie, à tel point que j’en oublie ma mise fantomatique jusqu’à ce que je débouche sur… des bains.
De larges bassins exposant leurs curistes à demi-nus et de races diverses, des serviettes serrées aux tailles, ou pendant sur leurs épaules. Une légère vapeur parfumée s’échappent de chacun, mais malgré ce voile brumeux, les regards se braquent sur moi, interrogateurs, surpris, mécontents avant que résonnent dans ce silence gêné, ponctué d’une musique d’ambiance, la voix austère et antipathique d’un bothan.
« Qui êtes vous, que faites vous ici ! »
Au nom de quelle autorité, un chasseur de primes agirait-il ? Les services de sécurité de la ville ? Hilarant… les officiels ne se mélangent pas avec les hommes et les félins de son acabit. Ils ne travaillent pas ensemble et ne s’entendent guère. Et quand bien même, qu’aurait-il à me reprocher après tout, bien qu’ayant tiré sur son vaisseau, lui-même n’est pas indemne de tous reproches. Il n’est ni de son devoir, ni de sa juridiction de prendre en chasse un yacht. Les chasseurs de primes chassent, mais ils doivent se cantonner aux avis de recherche et non jouer les justiciers.
« En état d’arrestation ? Et sous quelle autorité ? »
Ma voix se fait cinglante, hivernale, chargée d’aiguilles de gel et de sarcasmes avant de muer en quelques sonorités plus chaleureuses et hypnotisantes. Elle flatte son esprit, comme la main caresse le chaton rétif.
« Je suis ici sur ordre du Conseil Jedi, en mission de haute sécurité pour la République. Vous êtes une entrave au bon déroulement de cette mission. Je vous serais grée de vous retirer instamment… »
[Jet de Charisme pour faire passer le mensonge ou la couleuvre]
« Vous devriez vous occuper d’éventuels blessés… ne croyez vous pas ? Ils ont besoin de votre aide, et je dois achever la mission d’infiltration que l’on m’a confiée. Elle concerne l’ancien ministre Reidjilic »
Son visage se grave d’une intense réflexion et dans ses pupilles fendues félinement, je crois deviner l’étincelle de sa compréhension. Mon mensonge aurait-il finalement trouver preneur ? Sans plus attendre de réponses ou les inévitables questions suivant mes révélations, je cours vers une porte encore miraculeusement intacte.Elle se dresse presque indécemment dans son nuage de poussière, je m’y engouffre débouchant sur des réseaux de couloir d’où flottent des senteurs fleuries.
C’est étrange, comme passé ce seuil, tout semble différent, comme si la rupture du toit, n’avait eu ici aucun impact. Il règne une étrange sérénité, contraste saisissant avec les ruines que je viens de quitter. Une douce musique sifflote dans les hauts-parleurs, et les sirènes demeurent muettes. Je m’engage dans cet endroit, étonnée, saisie, à tel point que j’en oublie ma mise fantomatique jusqu’à ce que je débouche sur… des bains.
De larges bassins exposant leurs curistes à demi-nus et de races diverses, des serviettes serrées aux tailles, ou pendant sur leurs épaules. Une légère vapeur parfumée s’échappent de chacun, mais malgré ce voile brumeux, les regards se braquent sur moi, interrogateurs, surpris, mécontents avant que résonnent dans ce silence gêné, ponctué d’une musique d’ambiance, la voix austère et antipathique d’un bothan.
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# Re: [Event X.2 - Nar Shaddaa] Piège en Haute Altitude - Mer 9 Nov 2016 - 12:51
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# Re: [Event X.2 - Nar Shaddaa] Piège en Haute Altitude - Sam 12 Nov 2016 - 1:17
Il la pointait de sa lame. Le risque qu'elle dévie le tir en usant de la Force était bien trop grand pour qu'il la mette en joue à l'aide de son blaster. Le Cathar détourna la tête de quelques centimètres, sans pour autant "lâcher" sa proie des yeux, afin de cracher un mélange de salive et de poussière au sol. Elle était aussi mal en point que lui. Pour un peu, si la pitié l'effleurait, il lui lancerait un de ses deux stimpacks restant. Mais ce qui l'en empêcha, ce furent les paroles de la jeune femme. Elle lui demandait au nom de quelle autorité l'arrêtait-il. N'était-ce pas évident ? Au nom des plus hautes autorités de la planète : les Hutts. Du moins, au nom de ses limaces d'employeurs. Ce qui revenait, en fin de compte, au même résultat.
Mais, avant même qu'il puisse expliquer cela, la Jedi reprit la parole, sa voix prenant des accents chauds, agréables, tandis qu'elle expliquait qu'elle se trouvait en ces lieux au nom du Conseil Jedi de Coruscant, et que la présence du Chasseur de Primes la gênait. Elle l'enjoignit d'aller chercher des blessés, tandis qu'elle achevait sa mission, qui coïncidait avec la présence de Reidjilic sur la lune de Nar Hutta. Saerian fronça les sourcils, mais obtempéra tout de même. Il tourna les talons et commençait à rejoindre son vaisseau quand la pensée qui avait éclose durant son entretien avec la jeune femme finit par germer : si elle se trouvait ici pour une mission d'infiltration concernant le Hutt, pourquoi avait-elle abattu son vaisseau ? Ce dernier lui offrait pourtant une bien belle distraction...
Le félin humanoïde tourna les talons et se lança à la poursuite de la jeune femme. Il parvint à trouver la porte par laquelle elle s'était esquivée. Un cri, possédant les intonations typiques des Bothans se faisant malheureusement surprendre, retentit. Saerian, tenant sa lame, courut en direction du cri.
[Jet d'Agilité afin de conserver son équilibre - Fail magnifique]
Dans sa précipitation, il ne prit pas garde au sol traître des lieux dans lesquels il entrait, et encore moins à un morceau de savon négligemment abandonné au sol. Son pied droit se posa dessus et le bloc de graisse parfumée, pressé par le poids du Chasseur de Primes, glissa sur le sol, entraînant ce dernier avec lui. Le Cathar agita les bras, cherchant à se rattraper à quelque-chose, mais peine perdue. Il tomba à la renverse, dans un fracas de pièces d'armures heurtant violemment un sol carrelé. Des carreaux de céramiques se brisèrent sous l'impact du félin, qui se redressa en maugréant et en pestant.
Son odorat captura une odeur des plus singulières et il se redressa, assez pesamment, pour voir qu'il se trouvait dans des bains. Enfin... Des bains... Disons plutôt une série de hammams, entrecoupés de quelques bassins. Saerian maugréa dans sa barbe en se relevant, tandis que les curistes commençaient à le fuir, certains en criant. Il y avait de quoi : il ressemblait à une sorte de démon, ou de damné tout juste échappé des Enfers, prêt à massacrer la moitié de la galaxie à l'aide d'une faux osseuse pour récupérer l'âme de sa dulcinée. Sauf qu'en lieu et place de faux osseuse, sa lourde vibrolame bâtarde, et en guise de dulcinée, une Jedi.
Un des curistes, à l'estomac mieux accroché que les autres, se mit en travers du chemin du Cathar :
"Dites-voir, que faites-vous ici ?"
"Service des Hutts, dégages, demie-portion."
Il l'attrapa par l'épaule et le fit tomber dans le bassin à côté, avant de continuer sa marche, faisant tournoyer sa lame afin de s'échauffer. Pour le moment, ce n'était plus vraiment l'envie d'arrêter la jeune femme qui le faisait continuer ainsi, mais plutôt le souhait de venger ses camarades.
Mais, avant même qu'il puisse expliquer cela, la Jedi reprit la parole, sa voix prenant des accents chauds, agréables, tandis qu'elle expliquait qu'elle se trouvait en ces lieux au nom du Conseil Jedi de Coruscant, et que la présence du Chasseur de Primes la gênait. Elle l'enjoignit d'aller chercher des blessés, tandis qu'elle achevait sa mission, qui coïncidait avec la présence de Reidjilic sur la lune de Nar Hutta. Saerian fronça les sourcils, mais obtempéra tout de même. Il tourna les talons et commençait à rejoindre son vaisseau quand la pensée qui avait éclose durant son entretien avec la jeune femme finit par germer : si elle se trouvait ici pour une mission d'infiltration concernant le Hutt, pourquoi avait-elle abattu son vaisseau ? Ce dernier lui offrait pourtant une bien belle distraction...
Le félin humanoïde tourna les talons et se lança à la poursuite de la jeune femme. Il parvint à trouver la porte par laquelle elle s'était esquivée. Un cri, possédant les intonations typiques des Bothans se faisant malheureusement surprendre, retentit. Saerian, tenant sa lame, courut en direction du cri.
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Dans sa précipitation, il ne prit pas garde au sol traître des lieux dans lesquels il entrait, et encore moins à un morceau de savon négligemment abandonné au sol. Son pied droit se posa dessus et le bloc de graisse parfumée, pressé par le poids du Chasseur de Primes, glissa sur le sol, entraînant ce dernier avec lui. Le Cathar agita les bras, cherchant à se rattraper à quelque-chose, mais peine perdue. Il tomba à la renverse, dans un fracas de pièces d'armures heurtant violemment un sol carrelé. Des carreaux de céramiques se brisèrent sous l'impact du félin, qui se redressa en maugréant et en pestant.
Son odorat captura une odeur des plus singulières et il se redressa, assez pesamment, pour voir qu'il se trouvait dans des bains. Enfin... Des bains... Disons plutôt une série de hammams, entrecoupés de quelques bassins. Saerian maugréa dans sa barbe en se relevant, tandis que les curistes commençaient à le fuir, certains en criant. Il y avait de quoi : il ressemblait à une sorte de démon, ou de damné tout juste échappé des Enfers, prêt à massacrer la moitié de la galaxie à l'aide d'une faux osseuse pour récupérer l'âme de sa dulcinée. Sauf qu'en lieu et place de faux osseuse, sa lourde vibrolame bâtarde, et en guise de dulcinée, une Jedi.
Un des curistes, à l'estomac mieux accroché que les autres, se mit en travers du chemin du Cathar :
"Dites-voir, que faites-vous ici ?"
"Service des Hutts, dégages, demie-portion."
Il l'attrapa par l'épaule et le fit tomber dans le bassin à côté, avant de continuer sa marche, faisant tournoyer sa lame afin de s'échauffer. Pour le moment, ce n'était plus vraiment l'envie d'arrêter la jeune femme qui le faisait continuer ainsi, mais plutôt le souhait de venger ses camarades.
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# Re: [Event X.2 - Nar Shaddaa] Piège en Haute Altitude - Sam 12 Nov 2016 - 1:17
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# Re: [Event X.2 - Nar Shaddaa] Piège en Haute Altitude - Jeu 17 Nov 2016 - 10:11
La peur… l’angoisse … il y a dans l’atmosphère saturée par la brume odorante et les cris, comme l’ombre perfide d’une terreur, d’une faucheuse en mal d’âmes. L’épée tournoie dans le vide, traçant, découpant la buée avec une frénésie effroyable ou mortelle. De l’esbroufe dissimulée sous les traits ensanglantés et poussiéreux, sous les poils couleurs de craie, d’un cathar vindicatif. Il les terrorise, et le chant de leur peur résonne autour de nous en litanie continue, pourtant je ne vibre du même air qu’eux. Le chasseur de n’inspire que lassitude.
Les voix s’étiolent à mesure que les lieux se vident, abandonnant derrière le flux de ces curistes, des serviettes éparpillées, des lotions de bien-être renversées, et un employé dressé de toute sa hauteur devant moi. Il est fier ce bothan, dont les moustaches frémissent à peine sous la menace du cathar et de moi-même. Il se refuse à dégager mon chemin, les mains bloquées sur ses hanches, un rictus pincé sur son visage, pourtant je me défie de lui, tournant momentanément mon buste pour aviser du chasseur de prime.
« Décidément… on ne peut pas dire que la réflexion vous étouffe. Êtes-vous idiot ou tout simplement demeuré ? Où alors auriez-vous quelques gouttes de sang hutt dans les veines pour vous montrer aussi collant ? »
Je marque une pause, lorgnant son visage avec circonspection, devinant la colère grondante dans ses iris fendues, similitude frappante avec celle sourdant naturellement dans ma poitrine comme les battements d’un cœur jumeau. Finalement l’évocation de ses comparses n’était peut-être pas aussi avisé que je l’aurais espéré, et sa compassion empathique plus restreinte que celle imaginée.
« Vos collègues sont donc si négligeable à vos yeux que vous les abandonniez ainsi… oui… mais qu’attendre d’autre d’un chasseur de prime n’est-ce pas ? Surement pas un peu de raison visiblement. »
Ma voix cingle le silence ouaté de tessons glacé, la résonnance d’une ultime mise en garde, d’un dernier avertissement.
« Je vous le demande une dernière fois, poliment, laissez moi achever ma mission. »
Les mots que je ne prononce, vibrent pourtant avec exactitude entre nous. Il n’y a aucune ambigüité, s’il continue sur mon chemin, il n’aura plus à faire avec la jedi policée mais bel et bien à sa sœur d’ombre. Pourtant, je ne lis aucunement la rédemption dans son regard, pas davantage que la soumission à mon ordre déguisé. Il n’obtempérera pas. La ligne de sa mâchoire se serre sur cette décision avec la force de ceux qui s’imaginent dans leur droit. J’inspire calmement, laissant mon aura jaillir de mon être, tentaculaire, d’argent et d’obscurité. Une main éthérée, ersatz de Force guidée par ma volonté pénètre brutalement sa poitrine pour venir enserrer son cœur dans une poigne glacée.
Je sais ce qu’on ressent lorsque la Force étouffe votre cœur, lorsque les battements s’épuisent, et que la douleur poignarde votre poitrine. Je sais la souffrance de sentir l’air s’échapper de nos poumons sans parvenir à la conserver. Je connais cette sensation que je lui inflige pourtant d’un air complètement impassible. Probablement qu’il me serrait possible de faire éclater son organe, juste comme ça, à force de pression et de haine, mais je n’ai aucune haine pour lui. Juste de la colère, une colère piquante comme un piment, mesurable et mesurée, découlant de mon incapacité à lui faire entendre raison. Ne peut-il comprendre qu’il doit en rester là ?
Je soupire, et ma poigne se relâche, l’abandonnant pantelant sur le sol alors que je me détourne.
« En d'autres circonstance, j'aurais admiré ta pugnacité, mais pas aujourd'hui. Dernier avertissement. Ne me suit pas. »
Les voix s’étiolent à mesure que les lieux se vident, abandonnant derrière le flux de ces curistes, des serviettes éparpillées, des lotions de bien-être renversées, et un employé dressé de toute sa hauteur devant moi. Il est fier ce bothan, dont les moustaches frémissent à peine sous la menace du cathar et de moi-même. Il se refuse à dégager mon chemin, les mains bloquées sur ses hanches, un rictus pincé sur son visage, pourtant je me défie de lui, tournant momentanément mon buste pour aviser du chasseur de prime.
« Décidément… on ne peut pas dire que la réflexion vous étouffe. Êtes-vous idiot ou tout simplement demeuré ? Où alors auriez-vous quelques gouttes de sang hutt dans les veines pour vous montrer aussi collant ? »
Je marque une pause, lorgnant son visage avec circonspection, devinant la colère grondante dans ses iris fendues, similitude frappante avec celle sourdant naturellement dans ma poitrine comme les battements d’un cœur jumeau. Finalement l’évocation de ses comparses n’était peut-être pas aussi avisé que je l’aurais espéré, et sa compassion empathique plus restreinte que celle imaginée.
« Vos collègues sont donc si négligeable à vos yeux que vous les abandonniez ainsi… oui… mais qu’attendre d’autre d’un chasseur de prime n’est-ce pas ? Surement pas un peu de raison visiblement. »
Ma voix cingle le silence ouaté de tessons glacé, la résonnance d’une ultime mise en garde, d’un dernier avertissement.
« Je vous le demande une dernière fois, poliment, laissez moi achever ma mission. »
Les mots que je ne prononce, vibrent pourtant avec exactitude entre nous. Il n’y a aucune ambigüité, s’il continue sur mon chemin, il n’aura plus à faire avec la jedi policée mais bel et bien à sa sœur d’ombre. Pourtant, je ne lis aucunement la rédemption dans son regard, pas davantage que la soumission à mon ordre déguisé. Il n’obtempérera pas. La ligne de sa mâchoire se serre sur cette décision avec la force de ceux qui s’imaginent dans leur droit. J’inspire calmement, laissant mon aura jaillir de mon être, tentaculaire, d’argent et d’obscurité. Une main éthérée, ersatz de Force guidée par ma volonté pénètre brutalement sa poitrine pour venir enserrer son cœur dans une poigne glacée.
[Jet de sagesse pour user du pouvoir étouffement]
Je sais ce qu’on ressent lorsque la Force étouffe votre cœur, lorsque les battements s’épuisent, et que la douleur poignarde votre poitrine. Je sais la souffrance de sentir l’air s’échapper de nos poumons sans parvenir à la conserver. Je connais cette sensation que je lui inflige pourtant d’un air complètement impassible. Probablement qu’il me serrait possible de faire éclater son organe, juste comme ça, à force de pression et de haine, mais je n’ai aucune haine pour lui. Juste de la colère, une colère piquante comme un piment, mesurable et mesurée, découlant de mon incapacité à lui faire entendre raison. Ne peut-il comprendre qu’il doit en rester là ?
Je soupire, et ma poigne se relâche, l’abandonnant pantelant sur le sol alors que je me détourne.
« En d'autres circonstance, j'aurais admiré ta pugnacité, mais pas aujourd'hui. Dernier avertissement. Ne me suit pas. »
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# Re: [Event X.2 - Nar Shaddaa] Piège en Haute Altitude - Jeu 17 Nov 2016 - 10:11
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Invité
# Re: [Event X.2 - Nar Shaddaa] Piège en Haute Altitude - Sam 19 Nov 2016 - 14:57
Saerian se tenait devant la Jedi, attendant un signe d'hostilité de sa part pour réagir. Mais rien, elle se contentait de parler, encore et encore, se demandant pourquoi il la collait autant. N'était-ce pas évident ? Il était un Chasseur de Primes, et elle s'était mise en travers de sa route. Pire encore, elle l'avait empêché de poursuivre sa proie, lui mettant les nerfs à vif. Et il était à supposer qu'à cause d'elle, ses camarades étaient morts. Ce qui lui donnait trois excellentes raisons de l'abattre. Les lieux se vidaient, peu à peu. Le Bothan s'extrayait du bassin où il avait été balancé, ruisselant, et prit la tangente aussi rapidement que possible. La Jedi reprit la parole, suggérant que les amis de Saerian n'étaient que quantité négligeable à ses yeux, et il retroussa ses lèvres, montrant les crocs en feulant. Et avec cela, la Jedi avait l'audace de lui demander "poliment" s'il pouvait la laisser achever sa mission en paix !
"Hors de question. Trop de fois tu t'es placée en travers de ma route. Quelles que soient tes raisons, elles n'excusent en rien ton comportem- Uuuuurgh !"
Son coeur semblait compressé par une main étherée. Il grimaça, laissant tomber sa lame au sol dans un cliquetis métallique, portant sa main à la poitrine. Il tentait d'économiser son souffle, tandis que sa vue se brouillait. Des larmes de douleur perlaient aux coins de ses yeux et roulaient sur son visage velu. Il émit un râle faible, tandis que son coeur battait de moins en moins fort. Cette poigne cessa, et il tenta de reprendre conscience, tandis que la Jedi s'éloignait, en lui expliquant qu'il s'agissait de son dernier avertissement.
[Jet de Constitution pour reprendre ses esprits - Réussite]
[Thème : Une vieille promesse]
Le visage d'un autre Jedi lui revint en mémoire, celui de Zyrtan Evir. Le Zabrak ayant participé à la décimation de son unité. Le Cathar ne pouvait abandonner tant que ce salopard vivait. Il roula sur le dos et frappa sa poitrine de son poing fermé, haletant à chaque coups. Enfin, il parvint à faire rebattre son coeur normalement et toussa rudement, crachant ses poumons, tandis que des points blancs dansaient devant ses yeux. Inspirant profondément, il se releva et tâtonna pour prendre sa lame. Une fois celle-ci en main, il suivit la piste de la Jedi, en maugréant dans sa barbe :
"Dernier avertissement, mon cul oui ! Je vais pas baisser les pattes ainsi. Va falloir te faire une raison, ma grande, je suis aussi tenace qu'un nexu affamé..."
En trébuchant, il se dirigea vers une porte à demi-ouverte. Il inspirait de petites goulées d'air à travers ses dents serrées. Le félin humanoïde failli perdre son équilibre, mais se rattrapa au mur. Se servant de son épée comme d'une canne, il ouvrit la porte. Il se trouvait à présent dans un vestiaire abandonné. Il se servait de son odorat pour suivre la jeune femme, et souriait à présent de toutes ses dents à l'idée de lui mettre les pattes dessus. S'il ne se sentait pas en forme, peut-être qu'il ne la tuerait pas immédiatement et la remettrait entre les mains gluantes des Hutts. Ces derniers avaient des goûts des plus repoussants, et étaient plus imaginatifs que le Cathar...
"Hors de question. Trop de fois tu t'es placée en travers de ma route. Quelles que soient tes raisons, elles n'excusent en rien ton comportem- Uuuuurgh !"
Son coeur semblait compressé par une main étherée. Il grimaça, laissant tomber sa lame au sol dans un cliquetis métallique, portant sa main à la poitrine. Il tentait d'économiser son souffle, tandis que sa vue se brouillait. Des larmes de douleur perlaient aux coins de ses yeux et roulaient sur son visage velu. Il émit un râle faible, tandis que son coeur battait de moins en moins fort. Cette poigne cessa, et il tenta de reprendre conscience, tandis que la Jedi s'éloignait, en lui expliquant qu'il s'agissait de son dernier avertissement.
[Jet de Constitution pour reprendre ses esprits - Réussite]
[Thème : Une vieille promesse]
Le visage d'un autre Jedi lui revint en mémoire, celui de Zyrtan Evir. Le Zabrak ayant participé à la décimation de son unité. Le Cathar ne pouvait abandonner tant que ce salopard vivait. Il roula sur le dos et frappa sa poitrine de son poing fermé, haletant à chaque coups. Enfin, il parvint à faire rebattre son coeur normalement et toussa rudement, crachant ses poumons, tandis que des points blancs dansaient devant ses yeux. Inspirant profondément, il se releva et tâtonna pour prendre sa lame. Une fois celle-ci en main, il suivit la piste de la Jedi, en maugréant dans sa barbe :
"Dernier avertissement, mon cul oui ! Je vais pas baisser les pattes ainsi. Va falloir te faire une raison, ma grande, je suis aussi tenace qu'un nexu affamé..."
En trébuchant, il se dirigea vers une porte à demi-ouverte. Il inspirait de petites goulées d'air à travers ses dents serrées. Le félin humanoïde failli perdre son équilibre, mais se rattrapa au mur. Se servant de son épée comme d'une canne, il ouvrit la porte. Il se trouvait à présent dans un vestiaire abandonné. Il se servait de son odorat pour suivre la jeune femme, et souriait à présent de toutes ses dents à l'idée de lui mettre les pattes dessus. S'il ne se sentait pas en forme, peut-être qu'il ne la tuerait pas immédiatement et la remettrait entre les mains gluantes des Hutts. Ces derniers avaient des goûts des plus repoussants, et étaient plus imaginatifs que le Cathar...
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# Re: [Event X.2 - Nar Shaddaa] Piège en Haute Altitude - Sam 19 Nov 2016 - 14:57
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# Re: [Event X.2 - Nar Shaddaa] Piège en Haute Altitude - Mar 22 Nov 2016 - 11:30
Je fuis, abandonnant derrière moi le chasseur de prime éreinté par mes caresses éthérées, le bothan figé dans sa stupeur, et cette atmosphère lourde en parfum chargée en menaces. C’est à cet instant précis que les systèmes de sécurité choisissent pour se mettre à hurler leurs décibels assourdissants. Probablement que le panique engendrée par notre entrée dans les bains, n’est pas complètement innocente à cet état d’alerte. Qu’importe… je n’ai pas de temps à consacrer pour convaincre ces uniformes de ma bonne foi, pas alors que les secondes coulent dans mon sablier à toute vitesse, si bien que je sens le temps me manquer. Dans quelques minutes, les tréfonds de ce bâtiment s’ébranleront sous les détonations de mes bombes… et je n’ai toujours pas évacuer. Maudit Cathar, maudite ténacité qui le conduit à s’attacher à mes semelles comme une ombre.
Des personnes jaillissent par les portes jalonnant le large couloir, cherchant à rejoindre les portes de secours. J’esquive, j’évite le flux dans un magnifique slalom à contre-courant. Eux ils cherchent à sortir, descendre, quitter cette structure alors que je ne souhaite rien de plus qu’atteindre ses toits et ses hauteurs. Et d’après les plans d’évacuation trônant sur les murs comme un balisage pour les âmes perdues, c’est définitivement dans le sens inverse à leur course qu’il me faut aller.
Des épaules m’effleurent, un coude se loge dans mon flan, sans parvenir à ralentir ma course. J’ignore si le cathar m’a suivi, mais un instant je me surprends à espérer que la foule me dissimulera à son regard perçant ou, le cas échéant, qu’elle aura raison de son acharnement à mon encontre. Enfin mes doigts glissent sur la porte de l’escalier menant aux niveaux supérieur, et je m’engouffre avec joie dans cet ilot de calme, non sans avoir précédemment forcer le digicode palmaire réservé aux équipes de maintenance et d’entretien du bâtiment. L’avantage de passer par les accès réservés au petit personnel, c’est la discrétion. Je monte quatre à quatre l’échelle pour enfin déboucher à l’air libre.
Oubliant mes blessures, malgré ma mise et le boitillement de ma jambe, je m’élance. L’air fouette mes joues, égrenant dans mon sillage la poussière blanche dont je suis couverte. Je cours, parcourant de nombreux mètres, sautillant de toit en toit, ajustant parfois ma trajectoire avec la Force. Autour de moi, je n’entends que le claquement de mes bottes sur le gravier des toitures terrasse et le bruit sourd de la circulation dense. Aurait-il lâcher son os, ce chasseur de primes. J’esquisse un sourire avant de piler devant le vide. Assurément, cette fois-ci, le bâtiment voisin est bien trop loin pour que je puisse continuer ma cavalcade ainsi.
Je grimace un instant avant de jeter un œil au plongeant en contre bas. Finalement… la Force ne me fait défaut. Juste au dessous, à 3 ou 4 mètres, le bâtiment forme une plateforme privée, un peu comme un balcon d’amarrage et arrimée dessus, deux jolis speeders me font du charme. Ils sont fait pour moi !
Des personnes jaillissent par les portes jalonnant le large couloir, cherchant à rejoindre les portes de secours. J’esquive, j’évite le flux dans un magnifique slalom à contre-courant. Eux ils cherchent à sortir, descendre, quitter cette structure alors que je ne souhaite rien de plus qu’atteindre ses toits et ses hauteurs. Et d’après les plans d’évacuation trônant sur les murs comme un balisage pour les âmes perdues, c’est définitivement dans le sens inverse à leur course qu’il me faut aller.
[Jet d’agilité pour effectué un slalom à contre-courant]
Des épaules m’effleurent, un coude se loge dans mon flan, sans parvenir à ralentir ma course. J’ignore si le cathar m’a suivi, mais un instant je me surprends à espérer que la foule me dissimulera à son regard perçant ou, le cas échéant, qu’elle aura raison de son acharnement à mon encontre. Enfin mes doigts glissent sur la porte de l’escalier menant aux niveaux supérieur, et je m’engouffre avec joie dans cet ilot de calme, non sans avoir précédemment forcer le digicode palmaire réservé aux équipes de maintenance et d’entretien du bâtiment. L’avantage de passer par les accès réservés au petit personnel, c’est la discrétion. Je monte quatre à quatre l’échelle pour enfin déboucher à l’air libre.
Oubliant mes blessures, malgré ma mise et le boitillement de ma jambe, je m’élance. L’air fouette mes joues, égrenant dans mon sillage la poussière blanche dont je suis couverte. Je cours, parcourant de nombreux mètres, sautillant de toit en toit, ajustant parfois ma trajectoire avec la Force. Autour de moi, je n’entends que le claquement de mes bottes sur le gravier des toitures terrasse et le bruit sourd de la circulation dense. Aurait-il lâcher son os, ce chasseur de primes. J’esquisse un sourire avant de piler devant le vide. Assurément, cette fois-ci, le bâtiment voisin est bien trop loin pour que je puisse continuer ma cavalcade ainsi.
Je grimace un instant avant de jeter un œil au plongeant en contre bas. Finalement… la Force ne me fait défaut. Juste au dessous, à 3 ou 4 mètres, le bâtiment forme une plateforme privée, un peu comme un balcon d’amarrage et arrimée dessus, deux jolis speeders me font du charme. Ils sont fait pour moi !
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# Re: [Event X.2 - Nar Shaddaa] Piège en Haute Altitude - Mar 22 Nov 2016 - 11:30
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Invité
# Re: [Event X.2 - Nar Shaddaa] Piège en Haute Altitude - Jeu 24 Nov 2016 - 0:06
Les couloirs étaient noirs de monde. Saerian profita de son apparence, peu agréable à regarder à tout avouer, afin d'effrayer les gêneurs ayant l'indécence de se mettre en travers de son chemin. Enfin, ceux qui ne s'étaient pas écartés devant sa lourde vibrolame bâtarde. L'alarme se déclencha lui vrillant les oreilles et il s'arrêta quelques secondes, le temps que son ouïe s'habitue à ce bruit. Le chaos s'était installé et la cohue allait l'empêcher de s'approcher de son objectif. Il gronda sourdement et se redressa. Le félin humanoïde se campa fermement sur ses talons et résista à la marée humaine qui déferlait dans le couloir. Il prit deux coups, avant de pester dans sa barbe et de répliquer. Une fois qu'il eut laissé sur le sol trois imprudents, et se soit servi d'un autre pour se frayer un passage de force dans la foule, dans le sens inverse de leur fuite. Il semblait logique que sa proie cherche à fuir par une autre voie que celle choisie par la foule : Saerian se serait retrouvé sur son chemin en ces cas-là. Les yeux du Cathar fouillaient en tout sens, afin de trouver un fragment de piste. Il finit par en avoir assez et attrapa un homme de ménage par le col, avant de le coller contre le mur.
"Toi ! Réponds, si tu veux conserver tes jambes et te tirer ! Je cherche une Mirialan de petite taille au beau minois, vêtue de sombre, qui devait se tirer dans la direction opposée à celle de ces saletés de poulets décapités, là !"
Il avait désigné les fuyards, et ses crocs se trouvaient à quelques centimètres du visage de son interlocuteur terrifié. Ce dernier fronça le nez en sentant l'haleine violente du Chasseur de Primes, avant de déglutir, assez péniblement. Il finit par rassembler son courage, et il répondit :
"Oui, dans les escaliers de service. Pouvez-vous me lâcher doucement, afin que je puisse prendre mes jambes à mon cou ?"
Saerian le relâcha et se détourna pour emprunter à son tour les escaliers. Il y avait peu de chance qu'elle ai laissé des pièges derrière elle, étant donné qu'elle paraissait pressée. Il parvint à une échelle, qu'il escalada en faisant preuve d'une souplesse et d'une discrétion qu'on ne soupçonnerait pas, venant d'un Cathar ayant sa taille et sa carrure. Il parvint aux toits. Au loin, il parvint à voir sa proie s'éloigner. Rapidement, Saerian la suivit, préparant son attaque.
[Jet d'Agilité pour porter un coup - raté]
Peut-être était-il trop concentré sur ce qu'il allait faire, mais il ne prit pas garde à une plaque métallique qui dépassait légèrement des autres, résultat d'un fort mauvais entretien des toitures. Comme si les Hutts allaient casquer de l'argent pour que leurs toits soient en bon état... Toujours est-il que la pointe de sa botte buta contre la plaque de métal, provoquant alors quatre événements simultanément :
- Ses orteils furent martyrisés.
- Il tomba au sol de façon maladroite.
- Son épée rata sa cible d'un bon mètre, pour frapper le sol dans un fracas métallique, projetant des gerbes d'étincelles autour du point d'impact.
- Il lâcha son arme, tandis que son visage rencontrait la toiture, le laissant à la merci de la Jedi... Ou de la Sith.
"Bordel... Comme si ma vie ne pouvait pas être plus merdique qu'à cet instant..."
"Toi ! Réponds, si tu veux conserver tes jambes et te tirer ! Je cherche une Mirialan de petite taille au beau minois, vêtue de sombre, qui devait se tirer dans la direction opposée à celle de ces saletés de poulets décapités, là !"
Il avait désigné les fuyards, et ses crocs se trouvaient à quelques centimètres du visage de son interlocuteur terrifié. Ce dernier fronça le nez en sentant l'haleine violente du Chasseur de Primes, avant de déglutir, assez péniblement. Il finit par rassembler son courage, et il répondit :
"Oui, dans les escaliers de service. Pouvez-vous me lâcher doucement, afin que je puisse prendre mes jambes à mon cou ?"
Saerian le relâcha et se détourna pour emprunter à son tour les escaliers. Il y avait peu de chance qu'elle ai laissé des pièges derrière elle, étant donné qu'elle paraissait pressée. Il parvint à une échelle, qu'il escalada en faisant preuve d'une souplesse et d'une discrétion qu'on ne soupçonnerait pas, venant d'un Cathar ayant sa taille et sa carrure. Il parvint aux toits. Au loin, il parvint à voir sa proie s'éloigner. Rapidement, Saerian la suivit, préparant son attaque.
[Jet d'Agilité pour porter un coup - raté]
Peut-être était-il trop concentré sur ce qu'il allait faire, mais il ne prit pas garde à une plaque métallique qui dépassait légèrement des autres, résultat d'un fort mauvais entretien des toitures. Comme si les Hutts allaient casquer de l'argent pour que leurs toits soient en bon état... Toujours est-il que la pointe de sa botte buta contre la plaque de métal, provoquant alors quatre événements simultanément :
- Ses orteils furent martyrisés.
- Il tomba au sol de façon maladroite.
- Son épée rata sa cible d'un bon mètre, pour frapper le sol dans un fracas métallique, projetant des gerbes d'étincelles autour du point d'impact.
- Il lâcha son arme, tandis que son visage rencontrait la toiture, le laissant à la merci de la Jedi... Ou de la Sith.
"Bordel... Comme si ma vie ne pouvait pas être plus merdique qu'à cet instant..."
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# Re: [Event X.2 - Nar Shaddaa] Piège en Haute Altitude - Jeu 24 Nov 2016 - 0:06
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Jet de Saerian raté.
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Tour de : Velvet . Compétences à utiliser : Force physique OU Agilité.
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Jet de Saerian raté.
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Tour de : Velvet . Compétences à utiliser : Force physique OU Agilité.
Darth Velvet
# Re: [Event X.2 - Nar Shaddaa] Piège en Haute Altitude - Jeu 24 Nov 2016 - 11:10
Je saute par dessus le garde-corps avec la souplesse et la grâce d'un félin, attérissant presque avec douceur sur l'asphalte de la plate-forme. Les deux moto-speeders, de rouge et d'ébène, attendent calmement sous le flamboiement des rayons solaires. Ils sont magnifiques et assurément très coûteux.... des flammes s'étirent sur les flans, et la carlingue impeccable et brillante, reflète ma silhouette avec précision. J'enfourche l'une d'elle, appréciant le confort de la selle en cuir, et le rutilement de sa mécanique. Elle démarre dans un ronronnement prometteur. Je sens qu'elle est moi allons être de véritables amies. J'esquisse un sourire, jette un regard sur l'horizon avant que le chatouillement d'une présence dans la Force ne me pousse à regarder en arrière, juste un peu au dessus.
« Il n'abandonne jamais.... ou quoi ? »
Je fais rugir ma monture avant de me jetter dans la circulation. Il y a du monde, une grande affluence à croire que tout le monde s'est exactement donné rendez-vous à cet endroit précis et à cette heure. J'accèlère, faisant fi de toutes prudence, surtout avec ce cathar aggripé à mon ombre avec une tenacité frisant l'inconscience. Je n'arrive pas à comprendre pourquoi il s'acharne avec autant de hargne. Il aurait pu aider ses semblables au lieu de courir après moi.. et je doute qu'il soit ici question de la prime qu'on accorderait à ma capture ou ma mort... peu de chance que l'on me reconnaisse tant la photo de l'avis est floue et peu exploitable...
Mes dents grincent en avisant qu'il me pourchasse toujours, les aiguillons de son approche, vibrant dans la toile éthérée et forceuse de ma surveillance. Je dois absolument le semer une fois pour toutes... ou l'éliminer. Je n'ai plus aucune autre alternative.
Je commence à zigzaguer entre les véhicules, offrant des queues de poisson aussi magistrales que dangereuses aux autres speeders, brulant les priorités avec une dangerosité telle, que plusieurs fois il me semble sentir le souffle de la mort dans ma nuque. Les paysages, les réseaux defilent rapidement dans le vrombissement assourdissant de mon moteur, et mes cheveux volent dans le vent, libérée de la présence d'un casque. Puis brutalement, profitant de l'intensification du nombres de véhicules, je contrebraque, prenant une file en contre-sens sous les klaxons, avant de m'enfiler dans une ruelle étroite, coincée entre deux pans d'immeubles immensément hauts.
Je ne suis plus très éloignée de mon point de chute... de ma porte de sortie. J'espère juste ne plus entendre dans mon dos, le pas infatigable d'un cathar enquiquinant. Sans me retourner, je continue, profitant au maximum de ma chance d'avoir trouver cette moto.
[HRP : Monsieur le Maitre de la Force, une petite erreur s'est glissée dans le score précédent. Je n'ai pas fait +4 points (malheureusement) mais seulement +2 (j'ai 5 en agilité) ]
« Il n'abandonne jamais.... ou quoi ? »
Je fais rugir ma monture avant de me jetter dans la circulation. Il y a du monde, une grande affluence à croire que tout le monde s'est exactement donné rendez-vous à cet endroit précis et à cette heure. J'accèlère, faisant fi de toutes prudence, surtout avec ce cathar aggripé à mon ombre avec une tenacité frisant l'inconscience. Je n'arrive pas à comprendre pourquoi il s'acharne avec autant de hargne. Il aurait pu aider ses semblables au lieu de courir après moi.. et je doute qu'il soit ici question de la prime qu'on accorderait à ma capture ou ma mort... peu de chance que l'on me reconnaisse tant la photo de l'avis est floue et peu exploitable...
Mes dents grincent en avisant qu'il me pourchasse toujours, les aiguillons de son approche, vibrant dans la toile éthérée et forceuse de ma surveillance. Je dois absolument le semer une fois pour toutes... ou l'éliminer. Je n'ai plus aucune autre alternative.
[Jet d'agilité pour conduite dangereuse]
Je commence à zigzaguer entre les véhicules, offrant des queues de poisson aussi magistrales que dangereuses aux autres speeders, brulant les priorités avec une dangerosité telle, que plusieurs fois il me semble sentir le souffle de la mort dans ma nuque. Les paysages, les réseaux defilent rapidement dans le vrombissement assourdissant de mon moteur, et mes cheveux volent dans le vent, libérée de la présence d'un casque. Puis brutalement, profitant de l'intensification du nombres de véhicules, je contrebraque, prenant une file en contre-sens sous les klaxons, avant de m'enfiler dans une ruelle étroite, coincée entre deux pans d'immeubles immensément hauts.
Je ne suis plus très éloignée de mon point de chute... de ma porte de sortie. J'espère juste ne plus entendre dans mon dos, le pas infatigable d'un cathar enquiquinant. Sans me retourner, je continue, profitant au maximum de ma chance d'avoir trouver cette moto.
[HRP : Monsieur le Maitre de la Force, une petite erreur s'est glissée dans le score précédent. Je n'ai pas fait +4 points (malheureusement) mais seulement +2 (j'ai 5 en agilité) ]
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# Re: [Event X.2 - Nar Shaddaa] Piège en Haute Altitude - Jeu 24 Nov 2016 - 11:10
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Saerian : 10
Velvet : 14
(merci pour l'info Vel c'est corrigé !) Edit 2 : (ok je suis à l'est en ce moment... ç_ç)
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# Re: [Event X.2 - Nar Shaddaa] Piège en Haute Altitude - Mar 13 Déc 2016 - 22:08
Le pauvre cathar aux orteils martyrisés relève le nez après sa malheureuse chute, pour voir la mirialan prendre la poudre d’escampette. Celle-ci s’est dotée d’une moto-speeder et dès lors, à moins d’avoir le temps d’en emprunter une lui aussi, il sait qu’il ne pourra plus la rattraper en lui courant après.
L’instant suivant, elle disparaît dans une ruelle, alors qu’un grondement sembable à un coup de tonnerre retentit derrière eux : la tour du Conseil des Kajiidics, à quelques kilomètres de là, disparaît du paysage en s’effondrant. Il y a une certaine grâce dans cette chute, surtout lorsque l’on sait qu’à quelques minutes près, le cathar et la mirialan auraient pu être ensevelis sous l’édifice…
… mais ils sont bien vivants.
L’instant suivant, elle disparaît dans une ruelle, alors qu’un grondement sembable à un coup de tonnerre retentit derrière eux : la tour du Conseil des Kajiidics, à quelques kilomètres de là, disparaît du paysage en s’effondrant. Il y a une certaine grâce dans cette chute, surtout lorsque l’on sait qu’à quelques minutes près, le cathar et la mirialan auraient pu être ensevelis sous l’édifice…
… mais ils sont bien vivants.
Darth Velvet remporte la course-poursuite !
- Spoiler:
- [HRP : Si vous le souhaitez, vous pouvez poster à ma suite pour conclure la bataille.
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