Le Masque de la Force
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La mer de Dunes de Tatooïne semblait ne jamais changer. Malgré les tempêtes de sables qui secouaient Mos Espa, le peuple qui avait créé cette cité semblait supporter la rude vie avec un entrain difficilement compréhensible. Seuls ceux qui avaient grandi ici pouvaient comprendre… Dans l’astroport de la ville, les magouilleurs se disputaient pour des raisons obscures, ignorant royalement le dernier vaisseau qui venait de se poser - le vôtre.

A peine en être sortis, vous ne pouvez que sentir la chaleur sèche et désagréable de la planète. Somme toute, cela ne vous change pas trop de Korriban.

Vous avez reçu de l’académie Sith l’ordre de tuer un homme dont le nom est Zaalnar, mais vous ne savez pas où est-ce qu’il se cache sur Tatooïne. Votre unique piste est un homme pour lequel il aurait travaillé : Dörk. Ce dernier serait un contrebandier de Mos Espa, mais vous ne savez pas vraiment où le trouver. A ce qu’il paraît, il commande plusieurs bandits et renégats de bas étage pour amasser ses crédits.
Si seulement vous trouviez ce Dörk, alors probablement pourrait-il vous aider à retrouver Zaalnar ! Mais par où commencer… ?

- Hey ! vous interpelle un humain à l’aspect miteux. Z’auriez pas un ou deux crédits, seigneur ?

L’homme a l’air d’avoir la jambe droite handicapée, et il vous tend d’une main tremblante une petite jatte en terre où reposent une dizaine de pièces abîmées. Une barbe moitié brune, moitié grisonnante lui envahit le visage. Il s’aide d’une attèle pour marcher.
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Dark Elrus, accompagné de Darth Slevin, descendit lentement la pente du Slave 1, à son rythme. A peine fut-il sorti du vaisseau que le vaste bruit des décollages, du sable flottant dans le vent s'abattit sur eux, cette mission n'allait sans doute pas être la plus agréble, tous deux semblaient en avoir conscience. Un simple regard vers son compagnon puis le seigneur noir releva ses yeux vers le ciel bleuté, avec en son centre une sphère jaune, semblant se déchainer sur cet espace aride où régnait un semblant de chaos à travers cette volonté d'Ordre imposé des Jedis.

Il continuait de descendre, dans cette grande toge noire lui recouvrant le visage, ses doigts frôlant par moment les sabres métalliques portés à la taille. Certes de lame jaune, ces sabres représenteraient leurs chances de survies en cas de comportement suspect des lieux... Mais que pouvait-être un comportement suspect ici même ? Rien ne présageait la réussite de cette mission, à commencer par le lourd manque d'informations.


¤ Que la Force soit avec moi ¤

Telles furent ses dernières pensées avant l'arrivée d'un invalide, présence déplaisante pour individus de leurs titres. Elrus eut plusieurs pensées à son égare, ils ne pourraient sans doute pas retrouver ledit traitre sans avoir plus d'information alors, il faudrait bien commencer mais, comment s'y prendre ? Plusieurs idées s'enchainèrent...

La première aurait été de sortir ses sabres, arracher la tête de l'individu au passage puis de le montrer en exemple à l'assemblée, avant de crier à voix haute si quelqu'un connaissait un dénommé Dörk. Cette pensée, quoi qu'intéressante risquait de leurs porter trop d'attention, de voir leur ultime informateur s'éloigner et ne plus donner la moindre nouvelle : La mission aurait été un échec...

La seconde idée relevait plus de Llioran, cet ancien jedi qu'il avait cru mort jusqu'ici. Le pacifisme permettait d'arriver à ses fins dans la plupart du temps, alors pourquoi ne pas aider cet homme pour lui soutirer quelques renseignements ? Lâche, ainsi se qualifia-t-il lui même... Quoi qu'après tout, ne fallait-il pas honorer les consignes par dessus tout ? Retirant 2 misérables crédits qu'il déposa dans la main de l'homme, Dark Elrus demanda :


- Peux-tu m'indiquer quelle est la plus grande taverne de cette planète ?

Dans ses souvenirs de jedis sentinels, les tavernes avaient été les meilleurs endroit qu'il découvrit, tant qu'au point de vue informations qu'elles offraient que de sujets d'observations. Bien des esprits faibles se trouvaient là, il suffisait juste de remarquer lesquels puis d'en jouer à son avantage..
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Les lèvres du misérable dévoilent un sourire affreusement édenté lorsqu’il referme sa main sur les deux crédits. A votre gauche, un jeune humain et un rodien éclatent d’un rire gras et vous avez la désagréable sensation qu’ils se moquent de vous.

- Sûr, semble cracher l’homme démuni en fourrant ses crédits dans une poche intérieure de son gilet crasseux. Mais s’pas tout prêt, vous savez ! ‘fin, à Mos Espa, y’a bien Chez Dzorpa, mais j’crois bien que la cantina la plus fréquentée est à Bestine.

L’homme renifle un moment en vous regardant des pieds à la tête, puis apparaît à nouveau son rictus. Il ne semble pas se rendre compte de l’odeur désagréable qu’il dégage.

- T’façons, vous d’vez chercher quelqu’un pour un sale boulot, nan ? Bah vous trouv’rez des mercenaires où vous voulez, z’inquiétez pas. Chez Dzorpa, avec quelques crédits, vous pourrez trouverez des types pour passer d’la marchandise ou des trucs dans ce genre, c’est des habitués, là-bas. S’pas bien loin, d’ailleurs ! Si vous prenez la grande avenue par là, vous continuez tout droit pi arrivé d’vant le magasin de droïdes du Tusken… Heu comment qu’il s’appelle déjà ? ‘Fin bref, arrivé là, vous tournez à droite, pi à gauche. Mais bon, bien sûr, si vous m’offrez à boire j’vous y amène, hein…

Les deux créatures adossées au mur semblent se délecter du spectacle que vous et le clochard offrez et, les bras croisés, des sourires railleurs accrochés au visage, ils rient bruyamment presqu’à chaque phrase que le misérable termine. Ce dernier ne semble quant à lui pas s’en soucier le moins du monde. Le sable vole soudain sous une bourrasque de vent et il se protège les yeux de son bras, planté devant vous.

- Va pas falloir rester là, j’crois, seigneur…
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Tatooine ! La grande Tatooine lieu de débauche et berceau de la médiocrité spatiale. Boire, tuer et marchander les principales activités de cette belle planète. Pour l’avoir visiter avec son maître Ash savait qu’elle y serait comme un poisson dans l’eau. Le seul problème serait au niveau vestimentaire, les tempêtes de sable demandant à la jeune sith de se recouvrir d’une toge. L’horreur mais au vu de cette contrainte Ash s’était acheté une superbe toge rouge écarlate orné de nombreux signe tribaux en jaune or. Un style clinquant qui tranchait net avec le lugubre accoutrement de son partenaire.

Un partenaire qu’elle avait dû fortement ennuyé lors du voyage. Car même si elle ne s’en était pas rendu compte elle avait fait la conversation pratiquement à elle seule. En sortant du vaisseau, elle lui dit d’un ton ironique :


« J’espère que t’as pensé à la crème solaire beau gosse. »


Une fois dans la place, le duo fut abordé par un mendiant. Dark Elrus avait déjà pris l’initiative avant que Ash n’eu le temps de faire quoique ce soit. Il n’était visiblement pas là pour chômer, demandant directement où trouver de précieuse information sur leur fameux contact. Alors que le pauvre homme faisait de son mieux pour renseigner les deux sith une tempête de sable de leva. Ash claqua des doigts en direction de leur nouveau camarade de jeu.

« Hey mon gars je crois que les deux types là bas se moque ouvertement de toi. Franchement tu vas laisser passer ça ? Bien sûr que non, montre nous de quel bois tu te chauffe et va leur apprendre la vie à grand coup de pied dans le derrière. »

Cette suggestion n’était pas anodin, en claquant des doigts Ash avait enclenchée son pour voir de contrôle des esprits. Le spectacle s’annonçait déjà comme une grande comédie. Cela valait bien la peine de braver ce début de tempête encore quelques secondes.
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Les diverses renseignements de l'homme avaient été clair, Elrus reprenant brusquement conscience que, cette partie qu'il avait renié jusqu'ici pouvait toujours lui être profitable. Il connaissait ainsi le nom d'une cafétéria, ou tout simplement d'un lieu nommé "Dzorpa", cet endroit devrait sans doute être un bon point. Suffirait-il seulement d'en jouer, le vieillard ne servirait plus à rien désormais. A quoi bon le renvoyer à la force ? Le tout était de ne pas se faire remarquer... Chose qui avait été quelque peu faite. Non loin de lui, 2 individus, à la carrure peu développée, sans doute de simples individus sans grande expérience de la vie, ou de tout ce que pouvait être la véritable nature de la Vie, se tenait là, à rire comme deux babouins à qui on montre une baballe... Au oui, cette baballe là, elle leur plaisait.

Le Dark Lord ne fit pas attention à l'homme, ni à sa proposition de les accompagner, ils trouvaient bien seuls. Il pivota légèrement le visage encore voilé, ses yeux jaunes ne se montrant à personne. Il ne voyait que le bas de ces individus, la Force lui montrait ce qui importait, ni plus ni moins. Frôlant une nouvelle fois de sa paume les deux sabres métalliques qui constituaient son équipement, l'ancien Llioran s'adressa à sa partenaire :


"Un infirme n'avancera à rien... Il n'est pas apte à faire quoi que ce soit face à eux... Je ne tiens pas à laisser passer ça, ils se foutent de nous alors que, si l'on se fait trop remarquer, notre soufre douleur risque de partir et, personnellement, j'ai pas envie de me prendre des coups de la part de Falkner"

Il s'avança légèrement vers ses individus, puis s'adressa à eux, d'une façon méprisante, de la supériorité qui s'imposait :

"Peu accueillant ici, est-ce dont comme cela que vous acclamer les nouveaux arrivants ? Vos mamans chéries ne vous ont jamais appris à vénérer plus fort que vous ? Était-elle peut-être occupé par le trottoirs et les quelques clients qui pouvaient s'arrêter face à elle ?... Maintenant ..."

Sa main gauche se releva brusquement, une multitudes d'idées, toutes aussi atroces les unes que les autres traversèrent son esprit. Qu'allait-il pouvoir leur faire ? Il songea à une torture par éclair de force mais, montrer publiquement l'usage d'un tel pouvoir aurait de quoi alerter un peu de monde et, pour un individu qui connaissait les siths, le départ n'en serait que plus rapide. Ce fut donc en moins d'une poussière de seconde que le sith opta pour un poids sur leurs épaules, suffisamment pour qu'ils présentent une digne révérence, quitte à ce que la douleur s'impose. Ce fut donc en une forme lourde, plane pouvant recouvrir la largeur de leur 2 dos en laquelle il pensa, au cours d'une mince seconde. Un souffle d'énergie se dissipa peu à peu de lui, à présent, ils se courbaient. S'ils cherchaient à forcer, ils ne s'épuiseraient que plus vite, dans le cas contraire, ils se positionneraient en dominés, chose qu'ils étaient sans aucun doute :

"C'est mieux comme cela, malgré tout, un tel manque d'égare vis à vis de ma personne ne peut-être tolérer..."


Sa main se retourna brusquement puis se referma, se rapprochant face à son visage. Quelques pièces métalliques qui se trouvaient derrière eux volèrent puis s'engouffrèrent dans leur corps, sur tout le long de leur dos. La tempête ne tarderait pas à débuter. Il se retourna vers sa camarade puis lui passa la main sur le visage, comme pour lui caresser la joue. Il ajouta ensuite, sur un ton ironique, quelques remarques évoquant la présence de l'aventure qu'ils n'auraient sans doute jamais :

"Chérie, nous avons assez profité du sable, tu ne crois pas que nous devrions aller faire un tour dans la Dzorpa ???"


Ridicule certes, mais un léger sourire, par l'ironie de la situation se dessina sur son visage. Avec un peu de chance, les deux individus derrière lui étaient mort sur le coup, dans le cas contraire, ils restaient toujours là à agoniser...
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Dark Elrus était du genre susceptible. Il mit fin au spectacle avant même qu’il soit commencé. Ash afficha une moue peu réjouie lorsque que son homologue masculin s’approcha des deux inconscients. Les faires plier sous le coup de force était une très bonne idée, cela avait même redonné le sourire à la jeune Sith qui n’oubliera pas une telle humiliation.

*A reproduire prochainement, finalement il n’est pas aussi austère qu’il en a l’air.*

Mais Dark Elrus ne se contenta malheureusement pas de cette mesquinerie. Il empala brutalement les hommes. Ash ne pu que secouer la tête de dépit et lorsque Elrus fut à sa hauteur :

« Oh oui bien joué choupinou. C’est ça que tu appels ne pas se faire remarquer ? Je sais bien que nous sommes sur Tatooine et que ces meurtres passeront à l’as mais évite de trancher tout ce qui te regarde de travers ici, sinon tu risquerais de raser la planète… j’espère qu’ils ne bossaient pas pour notre contact… »

Le mendiant était toujours là effrayer par les deux être obscure. Ash soupira :

« T’es encore là toi ? »

Elle passa sa main devant la tête de l’infirme.

« Tu ne nous connaîs pas et tu n’as rien vu. Maintenant dégage de là »

Le vent soufflait de plus en fort et le sable était de plus en plus difficile à supporter. Les deux compères se mirent alors en route au plus vite pour la cantina de Dzorpa



(HJ : pour les deux actions de force de contrôle des esprits j'enlève des PF ou non? Merci.)
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Les deux êtres gisaient sur le sol : l’homme semblait avoir été tué presque sur le coup, alors que le rodien agonisait le visage dans la terre. Il émettait de légers gémissements à la fois de douleur et d’horreur, alors que son sang commençait à se répandre sur le sol en une flaque glauque.
Le mendiant, paralysé de terreur, avait regardé la scène sans pouvoir détourner les yeux durant plusieurs minutes. Il était à la fois terrifié de ce qu’il venait de voir et du fait qu’il commençait à se rendre compte que quelque chose o quelqu’un s’était introduit dans son esprit, mais il ne se rendait pas compte de ce que cela pouvait être. Juste une effrayante impression d’intrusion, d’une atteinte à la pudeur mentale.
Lorsqu’il réalisa que la jeune femme blonde s’était adressée à nouveau à lui, il lâcha sa canne sur le sol en se préparant à détaler.

- Tu ne nous connais pas et tu n’as rien vu. Maintenant dégage de là.

Sans un mot, l’homme prit ses jambes à son cou, se précipitant en dehors de l’aire d’atterrissage, ventre à terre. Vous notez qu’il n’était pas si handicapé que ça…



***


Le sable tourbillonne maintenant dans les rues de Mos Espa, et même les commerçants ont fermé les portes de leurs échoppes pour se protéger. Seuls quelques personnes apparaissent parfois dans les rues, en courant, une bras devant les yeux ou du tissu enroulé autour de la tête. Votre progression a été assez lente et fatigante à cause de la tempête, et vous n’êtes pas mécontent de voir une enseigne un peu défraîchie sur un bâtiment sombre : Chez Dzorpa.

Rien qu’en approchant de la porte, vous devinez que beaucoup ont profité de la tempête pour venir se réfugier là, et profiter pour boire un verre. Lorsque vous ouvrez la porte, vos suppositions sont confirmées : même si vous n’y voyez d’abord pas grand-chose à cause de l’obscurité qui règne dans cet endroit, les clameurs, les rires, les discussions fortes règnent autour de vous comme un chaotique et fort bruit de fond.
Il vous faut plusieurs minutes avant de vous habituer à l’obscurité. Tout le monde a du vous voir entrer, mais personne ne vous reconnaissant, toutes les créatures présentes sont retournées à leurs préoccupations sans se soucier de vous le moins du monde. Pourtant, vous avez la vague impression d’être épié du coin de l’œil. L’endroit est cependant bondé, et vous ne savez pas s’il s’agit que d’une impression ou non.
Au comptoir, un gros homme semble faire office de barman et sers une boisson en rigolant avec un client. Au fond, sur une petite scène, une twi’lek à la peau verte danse sur une musique que l’on a bien du mal à distinguer tant les nombreux clients s’esclaffent ou se disputent dans tous les coins. Toutes les tables semblent être prises.




[HJ : c'est moi qui m'occupe de vous retirer des PF lorsque vous utilisez vos pouvoirs, ne t'inquiète pas !
J'ai oublié de vous prévenir d'ailleurs : vous ne recouvrez vos PF et HP que lorsque vous prenez une bonne nuit (ou journée) de repos. Quelques HP reviennent lorsque vous vous arrêtez pour prendre un repas, et les PF reviennent peu à peu au cours de vos RP. Voilà ^^ ]
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Durant le pénible trajet Ash avait maudit tous les dieux de la création et en plusieurs langues. Elle savait que cette sortie amusante n’était pas sans désagrément, encore heureux que Tatooine possédait des charmes bien plus exquis. En l’occurrence cette beauté se révéla prendre la forme d’une enseigne : Chez Dzorpa. Simple et efficace l’ambiance d’une cantina ! Rien de tels pour passer une après midi tranquille entre alcool et bagarre. Après avoir enlevé la tonne de sable de sa cape Ash parla à l’oreille de son acolyte afin qu’il puisse l’entendre au mieux :

« Je me charge du gros au bar, toi occupe toi des clients et de la jolie twi’lek. Si je suis pas sympa dis donc… »

Ash se dirigea vers le comptoir prenant place sur une chaise. Elle fit un signe de la main au barman. Il comprit qu'elle n’était pas venu là uniquement pour sa protéger de la tempête et baver devant sa danseuse. Lorsqu'il se décida à prendre la commande, la jeune femme l’accueillit avec le plus grand des sourires :

« Bonjour mon grand. Ce sera un gargle blaster pan galactic saupoudré d’un petit renseignement. »

Elle se rapprocha du visage de l’homme pour éviter les oreilles indiscrètes :

« J’aimerai savoir où je peux trouver Dörk, pour lui parler affaire… »

Ash sortit une somme d’argent trois fois supérieur à la commande qu’elle tendit au barman avec un petit clin d’œil furtif. Pourquoi se fatiguait à utiliser la force alors qu’on pouvait flatter son ego de femme fatal.
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Celui qui servait au bar n’était autre qu’un neimoïdien un peu dépassé par les évènements. Sa peau terne et d’aspect reptilienne était striée de nombreuses rides. Il était plutôt rare que cette race soit représentée sur Tatooïne, mais nul n’ignorait néanmoins que cette planète abritât nombre de fugitifs venus refaire leur vie. Celui-ci servait le plus rapidement possible, mais il semblait que son allure ne soit pas encore assez vide. Malgré son visage peu expressif, vous le devinez légèrement paniqué par toutes les demandes. Probablement la cantina est-elle moins encombrée les jours de beau temps… En tout cas, vous ne savez si cet établissement lui appartient. Si c’est le cas, les apparences donneraient fort à parier qu’il ne tienne pas longtemps sous cette pression…

Après quelques secondes à courir en tout sens, c’est au tour de Ash de commander et il lui sert son gargle blaster sans un mot. Si le charme de Ash semble n’avoir eu aucun effet, les sombres yeux globuleux du neimoïdien finissent par s’écarquiller lorsqu’il remarque la somme de crédits. D’un geste rapide, il les prend et les fourre sous le comptoir, vérifiant de quelques coup d’œil qu’aucun client n’ait rien remarqué, mais la plupart d’entre eux sont soit absorbés par leur conversation, soit trop saouls pour s’être rendu compte de la somme qu’il venait d’empocher. Il se penche ensuite vers Ash et sa voix semble grésiller près de l’oreille de la guerrière.

- C’est qu’on le trouve pas comme ça. A le demander ainsi, vous risquez d’avoir des ennuis...


Un homme tape du poing à l’autre bout du comptoir et le barman trottine brusquement vers lui pour lui servir son verre. Quelques secondes plus tard, il revient vers vous, semblant considérer que ce qu’il vous a fourni comme renseignement ne vaut peut-être pas la somme versée.

- Si vous voulez travailler pour lui, adressez-vous au zabrak qui se saoule avec la twi’lek, là-bas, fait-il en effectuant un signe de tête vers un coin de la salle. Mais moi, je ne vous connais pas, et je ne vous ai rien dit.

Ses yeux noirs se détournent du regard de Ash et il recommence à trottiner de client en client, des verres à la main.

- Quelle beauté !


Si le barman n’a pas été touché par le pouvoir de séduction de la guerrière sith, le twi’lek qui vient de s’accouder au comptoir à côté d’elle paraît être conquis.

- Je vous offre à boire, ma belle ?
Glousse-t-il avec un sourire enivré par l’alcool.
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Llioran se tenait droit, avançant au côté de Ash et regardant avec attention les divers individus présent dans la salle, la plupart ivres, les autres absorbés par les charmes des twi'lek à moitié dénudée qui se remuaient sur quelques son d'une musique peu attractive.

Il y eut plusieurs regards méprisant, parsemés de doutes qui s'étaient posés sur les joueurs de cartes mais aussi sur les rodiens qui portaient plus de munitions blaster que de vêtement sur eux. Cette planète n'avait vraiment rien à envier, un climat aride, une population corrompue et peu accueillante, un bar crasseux et miteux... Seul la présence d'une autre Sith pouvait le contenir, et encore, il ne tarderait sans doute pas à révéler à l'assemblée tous ses efforts du culte de la rage. Ses mains seules ne faisaient qu'arpenter ces morceaux métalliques sous sa veste, ces créations de couleurs jaunes qui renverraient à la force bon nombre d'âme qu'il continuait de mépriser avec cette si grande férocité. Malgré tout, il y avait là quelques lueurs de plaisirs, ne serait-ce que par les possibilités infini de la torture qu'il offrirait au traitre. De la même manière, toutes les erreurs commises par les ignare de ce monde offrait là aussi bien des portes pour sa créativité, à commencer par celui qui s'approchait, proche il faut dire, de la dame Sith. Elrus s'approcha, non seulement dans l'optique de comprendre mais aussi de pouvoir savourer la situation présente... Des soufres douleurs, ce n'étaient pas offert chaque jours alors, pourquoi ne pas en jouer ? De si grandes pulsions d'excitations débutaient... Il se rapprocha du contoir, passant ses mains autour de la taille d'Ash, déposant sa tête contre l'épaule de sa partenaire :

" Oh ! Chérie, on dirait que tu t'étais fait de la compagnie... La proposition de consommation était-elle aussi valable pour moi ? "

Ce ton d'humour, qui avait sans doute eut don d'agacer sa camarade dessina rapidement un large sourire aux lèvres d'Elrus. Ce twi'lek, de loin repoussant aux yeux de l'homme ne semblait nullement pouvoir aider. Et puis, s'il ne le tuait pas pour l'instant, le Dark Lord aurait sans doute tout temps de jouer avec. Les troubles mentaux, sans pour autant faire appel à la force mais plutôt au ridicule était tout aussi intéressant qu'amusant... La vie était ainsi. Frôlant la joue de sa fausse compagne, l'ancien jedi reprocha :

" Tu sais, cette planète ne vaut pas la peine que l'on dépense quelques argent ici. Nous somme de l'Ordre du Chaos... On a plus que des crédits pour corrompre."
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