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Il ne vit pas arriver la Vague de Force, et l'encaissa donc de plein fouet avant de réussir à se maintenir sur ses pieds... hélas à l'écart du combat. Désormais, Myir se retrouvait seule face à Lorn, pour autant qu'il en savait. Lui-même allait devoir se précipiter pour pouvoir soit aider la Sith, soit réussir à reprendre le combat contre Alyria Von. Les deux possibilités lui semblaient beaucoup trop compliquées à départager. Autant il désirait se porter au secours de la Twi'lek, l'épauler et l'aider à vaincre ses adversaires – ou du moins à survivre. Mais d'un autre côté, affronter la Jedi rousse pouvait éviter une charge supplémentaire sur le duel que menait sa bien-aimée, laquelle serait tout bonnement incapable de vaincre deux Maîtres Jedi à la fois. Dans les deux cas, il restait un problème : Ysanne.

L'apprentie de l'Impératrice restait un danger. Elle n'était pas aussi puissante que les Maîtres – encore heureux ! - mais pouvait apporter un petit plus dérangeant. Du genre à créer quelques difficultés qui, dans un duel aussi acharné que celui de la Twi'lek, pouvaient causer des dommages irréversibles. Voir mettre un terme brutal et rapide au combat. Si le Jedi mordait la poussière, il réussirait à s'en remettre. Mais si c'était la Sith... Il préféra ne pas y penser. Savoir que la seule personne qu'il avait vraiment aimée de sa vie pouvait disparaître ainsi, en un claquement de doigt... non, non. Stop.

Dans la Force, il sentit quelque chose le titiller. Il était tant concentré sur le combat qu'il ne s'était pas rendu compte que sa perception avait changé. Il s'était d'abord laissé obnubiler par le combat, se focalisant sur les deux Maîtres et Myir, en tentant d'oublier l'apprentie. Mais elle s'y était greffée, car il avait été forcé de garder un œil sur ses actions – au cas où. La Vague de Force avait eu raison d'une partie de sa concentration. Il sentait et voyait à nouveau autour de lui. Le carnage était d'ailleurs plutôt impressionnant, dans ce chaos qu'était la bataille. Y avait-il seulement un côté Empire et un côté République ? Probablement pas. A trois cent mètres, un soldat républicain se battait avec un soldat impérial. L'Impérial tournait le dos à Emhyr. Alors qu'à une cinquantaine de mètres, un véhicule terrestre républicain ne cessait de tirer sur un retranchement impérial, lequel se trouvait en direction des « lignes » républicaines. Le chaos total.

Au centre, leur combat, tel un cœur autour duquel évolue le corps. Si le combat était véritablement ainsi, alors il était possible de mettre un terme au massacre autour d'eux... en mettant également un terme à cet affrontement-là. Mais comment y parvenir ? Il ne voulait pas retourner dans l'Empire, il ne voulait pas perdre Myir, ne voulait pas qu'elle soit blessée. Il avait tant d'idées, de projets, de plans, qu'aucun ne parvenait à s'imposer à sa propre conscience. Il y en avait un qui pouvait marcher, cependant. Mais il allait avoir besoin d'Alyria.

Il se précipita alors vers elle, comme s'il décidait de poursuivre leur affrontement. De fait, il utilisa son sabre-laser pour poursuivre leur « danse », s'assurant par la même occasion qu'elle devrait couper court à toute aide envers son coéquipier. Il fouilla la Force, cherchant à deviner dans quel état elle était. Froidement résignée et déterminée, ce qui ne le surprit guère. Un parfait contrôle de soi.

Il attendit le bon moment. Quand il fut certain qu'Alyria était pleinement concentrée sur lui, il lui parla, de sorte à ce qu'elle seule entende.

 « Sachez, Maître Von, que j'ai beau ne plus être l'un des vôtres, je reste foncièrement anti-Sith. La Twi'lek peut être ramenée à la raison, pas l'apprentie. Le choix est vite fait. »

Peu lui importait qu'elle comprenne. Il esquiva alors d'un bon pas, s'assurant qu'Alyria soit suffisamment sur le côté pour pouvoir exécuter sa prochaine action. Il invoqua la Force, et lança son sabre-laser.

Malheureusement, invoquer la Force ne lui fut pas possible sur l'instant. Son sabre resta donc dans sa main. Il attendit qu'Alyria revienne à la charge, car il avait tout de même un peu d'honneur, et ne voulait pas l'attaquer ainsi, alors qu'elle lui tournait le dos. Il ne désirait pas la tuer.

Il reprit la parole, toujours en essayant de n'être entendu que d'elle.

 « Aidez-moi à la sauver. Je ne désire pas vous combattre. »

Sacrifice d'un dé pour aller au contact avec Alyria

Jet de sagesse pour lancer de sabre - échec (ne pas tenir compte du second jet, j'ai misclick ^^ )
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Emhyr ne se défend pas!

Emhy: -5 Hp

Alyria et Emhyr sont au corps à corps!

Lancer de Sabre d'Emhyr raté!
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Comme pour mieux se jouer des cinq combattants qui se disputaient ses faveurs en raison de relations aussi secrètes qu’étrangement imbriquées et parallèles, la Force aidait et se refusait tour à tour à chacun d’entre eux au gré de facéties dont elle seule pouvait comprendre le sens. Alors que sa seconde Vague de Force avait été la bonne, Alyria avait vu les deux combattants les plus expérimentés du trio adverse vasciller brièvement sous l’assaut tandis que la plus jeune n’en avait pas ressenti les effets physiques. Parallèlement, elle avait senti à son côté Lorn repousser la tentative télékinésitique de la jeune fille avec fermeté, mais échouer à tisser un Bouclier autour d’eux, pourtant une de ses spécialités. Peut-être que ce qui serait à l’œuvre, qui déciderait de l’issue de ce combat serait la force finalement, musculaire ou mentale. Qui craquerait ? Qui trahirait ? Il semblait que la clé pour répondre à ces deux questions se trouvait entre les mains de cet homme en face d’elle dont elle n’arrivait pas à déterminer les motivations … Ce qui la frustrait.

L’imprévu était toujours le plus grand ennemi du bretteur. Il fallait se connaître soi-même et connaître son adversaire pour espérer triompher. Certains oubliaient trop facilement la première partie de l’adage … Mais la seconde n’en était pas moins vitale. Conserver une part de versatilité, d’ombre, c’était être en mesure de surprendre son opposant. En règle générale, Alyria n’avait pas de mal à déceler les failles dans la défense de quelqu’un, à étudier son style. Cet affrontement ne faisait pas défaut à la règle. Non, le problème était ailleurs. Sur Byss, elle avait suivi attentivement les réflexions des deux seigneurs siths qui leur faisaient face pour mettre à jour les non-dits et in fine, comprendre les raisons réelles de leur présence sur cette planète. Sur Aargau, elle avait répété ce schéma pour comprendre les tenants et aboutissants de la machination en place. Au fond, l’exercice était semblable. Sur Makem Te, une fois les mouvements de l’apprentie et de son maître disséqués, la riposte avait pu se mettre en place : foudroyante, implacable pour isoler la seconde et la contraindre à la reddition.

Là, la maîtresse d’armes se trouvait avec un trio dont elle s’efforçait de deviner les motivations, le passé, sans y parvenir totalement. Il y avait une traîtresse, potentiellement deux, dont le second clamait aimer la première, et n’aurait aucun mal à sacrifier la troisième larronne couronnée à tort ou à raison du titre d’apprentie de l’Impératrice. Et à côté, la première tentait depuis le début de protéger la dernière. Leurs loyautés étaient tangentes, malléables, et il fallait qu’Alyria mette le doigt sur la faille … Tout en menant son assaut à bien. Difficile, aussi gagner du temps s’était avéré important. Quelque part, elle aurait préféré que l’épicanthix en profite pour tenter de porter un nouveau coup à la twi’lek, mais l’adolescente avait finement joué son coup en l’obligeant à rester sur la défensive. En bref ? Ils ne parvenaient pas à prendre un avantage décisif. Le temps jouait contre eux.

Et voilà que son point d’interrogation revenait à la charge, sans vraiment y aller, car vu le niveau démontré précédemment, ses passes d’armes présentes ne lui faisaient guère honneur, avant de repartir sur la gamine. Décidément, elle lui avait fait un croc-en-jambe en arrivant ici ou quoi ? A croire qu’il avait une dent contre elle. Le pire, c’est qu’il semblait sincère, puisqu’elle sentit clairement un flux de Force se former dans la direction de la plus jeune … Avant de s’évanouir. Décidément, sur Dubrillion, la Force n’avait aucune préférence : elle se dérobait pour tous.

Que faire ? Alyria avait conscience que de son choix pouvait dépendre la victoire ou la défaite, la vie ou la mort. L’apprentie ne l’intéressait pas. Elle avait été sincère. Néanmoins, stratégiquement … Une autre porte s’ouvrait. Cependant, demeurait un problème. Et elle tenait à ce que tout soit parfaitement clair sur ce point. Son sabre en main, elle vrilla droit devant elle … Mais la véritable charge fut celle de son esprit. Ordinairement, elle prenait son temps et moult précaution pour contacter une personne via la Force. Pas cette fois. Fermement murées derrière une barrière, ses pensées demeuraient protégées et se lançaient contre celles du gris. Il n’y avait pas de volonté de domination, pas d’animosité … Mais une détermination froide, une avancée implacable, oui.

*Vous savez aussi bien que moi que Myir ne peut pas être ramenée. Elle est trop profondément immergée dans l’obscurité. Je peux le sentir. Vous aussi. Et l’amour ne rend pas aveugle à ce point. Je le sais. Vous le savez. Elle le sait. *

Constat. Pensée résonnant avec clarté, et une certaine douceur, comme pour marquer le fait qu’énoncer une telle vérité ne lui procurait aucune satisfaction.

*Mais soit. Prouvez que vous n’avez pas de sympathie pour les siths. Ce qui, jusqu’à présent, est assez douteux, vous en conviendrez, de mon point de vue. Venez avec moi. Et laissez la Force décider de la suite pour Myir et Maître Vocklan.

Je ferais en sorte qu’elle vive. *


Un éclat d’acier parut dans ses yeux verts, et la voix mentale se fit plus sifflante :

*Si jamais vous attaquez Maître Vocklan sans me suivre, si vous la soutenez contre lui, je vous jure sur la Force que vous le regretterez très amèrement.

Et j’ai l’habitude de tenir mes promesses. Faites-moi confiance. *


Coup de poker. Tout ou rien. Qu’il se joue d’elle, et la maîtresse d’armes ne tenterait pas un shiak pour le mettre hors d’état de nuire, mais bel et bien un coup au cœur directement.

Sabre au clair, la jedi se mit à courir vers Emhyr, l’air farouche, résolue, et … d’un mouvement brusque, prit appui sur l’épaule de ce dernier, l’emprisonnant dans la gangue métallique de sa main gauche avant de se propulser par un salto au-dessus de lui. L’atterrissage se fit en douceur, et lui donnait l’élan nécessaire pour parcourir en quelques foulées ce qui la séparait de sa nouvelle cible. L’éclat mauve se rapprocha d’un coup sec du corps de l’apprentie.

Spoiler:
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Attaque d'Alyria réussie.

Ysanne peut se défendre avec un jet d'agilité si elle le désire.
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______La puissance pour la puissance ? Qu'elle idée stupide ! Il n'y avait qu'un Jedi pour ne pas comprendre le but que je poursuis depuis que j'ai quitté l'Ordre, aussi appelé la horde des fanatiques d'Ondéron. N'avait il pas conscience que tout cela était la faute des Maîtres ? Sa faute puisqu'il en était clairement un ! L'Ordre Jedi est tellement certain d'agir comme il le fallait que même ses membres les plus importants ne comprenaient pas qu'ils créaient eux même les problèmes de part leur attitude !

" La puissance pour vous montrer que vous avez tord ! Vous les Maîtres Jedi vous êtes tous les même ! Aussi incapables les uns comme les autres de comprendre que ce n'est pas parce que l'on se montre un peu turbulente et un peu casse-cou que l'on ne mérite pas votre enseignement ! "

______Et ce n'est pas parce qu'il vient de réussir à dévirer le contrôle que j'avais sur son sabre que mon point de vue va changer ou que je vais taire ce que sans doute de nombreux Padawan pensent tout bas sans jamais oser le dire !

" Vous prônez la maîtrise de soit, vous prônez le droit à une seconde chance, mais moi personne ne me l'a offerte cette seconde chance ! Peu importe combien j'ai essayé de me racheter pour avoir désobéi à vos règles une seule et unique fois ! Peu importe que j'ai pris sur moi et suivi vos ordres au point de me laisser enfermer dans un centre médical loin de mes rêves pendant des mois et des mois ! La vérité est que vous créez vous même cette petite pointe de frustration chez ceux qui comme moi ne sont pas dignes d'être parfait ! De refus en refus, cette petite frustration grandi et grandi jusqu'à ce qu'elle nous force à changer ! C'est votre faute ! Vous jugez les gens sans les connaître, alors arrêtez de vous voiler la face ! Si je suis ici en ce moment c'est à cause de gens comme vous ! "

______Oui c'était leur faute ! S'ils m'avaient fait confiance, s'ils m'avaient offert le droit de continuer à suivre les enseignements de mon Maître, je n'aurais eu aucune raison de fuir l'Ordre ! Je ne demandais que si peu de chose moi ! Être prise au sérieux, avoir le droit d'être comme les autres, de pouvoir apprendre à me battre, de pouvoir aller sur le terrain avec mon Maître, de voir mon Sabre Laser accompagner le sien ! Mais non ce n'était pas possible parce qu'un groupe de bons petits penseurs ne m'ayant rencontrés qu'une fois ne me voyait pas apte... Foutaises ! Ma présence ici, mes victoires récentes, tout cela montre que j'ai le niveau pour être quelqu'un qui peut faire mieux que de penser des plaies dans un centre médical perdu dans l'espace !

______À côté de moi Myir est immobile, comme si elle attendait le bon moment pour plonger dans la bataille. Souhaite elle que je fasse une percée comme elle me l'a appris afin de pouvoir s’engouffrer dans cette ci ? L'idée me plaît plutôt pas mal, puisque si je réussie la manœuvre, le Maître Jedi n'aura que peu de champ d'action pour riposter et nous pourrons continuer à le harceler encore et encore jusqu'à ce qu'il soit obligé de s'écarter du combat et potentiellement devoir se mêler aux soldats autour de nous, soldats qui pourraient alors nous prêter main forte ! Je sais que cette réflexion va un peu loin, mais la première partie de celle-ci a des chances de fonctionne et c'est pourquoi je laisse ma lame d'un jaune vif apparaître pour la première fois du combat.

______Seulement, je n'avais pas du tout prévu que l'autre Jedi, déjà aux prises avec Emhyr, ne vienne se joindre à l'action ! En réalité je ne m’aperçois de sa présence qu'au tout dernier moment, lorsque sa lame plonge en ma direction et c'est d'un mouvement réflexe que je lève la mienne afin de la bloquer. Ma geste est trop lent, à moins que ce ne soit tout simplement le fait que j'ai vu la Jedi arriver bien trop tardivement qui soit en cause, mais le résultat et là, sa lame s'enfonce dans mon armure comme s'il ne s'agissait que de beurre...

______Je tente de me retenir d'hurler en vain, la douleur me transperçant plus vivement qu'elle ne l'avait jamais fait. C'était donc ça de se faire blesser par un Sabre Laser sans y être préparée ? Sans réfléchir à toute la stratégie que j'avais souhaité mettre en place, je laisse mon arme répondre aussitôt à l'agression, celle-ci s'abattant sur la Jedi avec toute la puissance que je peux y mettre alors que je fais tout mon possible pour ne pas m'écarter d'elle afin d'offrir à Myir sa chance de la surprendre.

Jet de dés : Un jet d'Agilité pour une défense et Un jet d'Agilité pour une attaque.


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Défense de Ysanne raté!

Ysanne: -19 Hp

Attaque de Ysanne réussie!

Alyria peut se défendre avec un jet d'agilité si elle le souhaite

Ysanne :
HP : 52/71
PF : 52/72
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Myir se maudissait intérieurement. Sa concentration ne cessait de lui échapper ; comme on prenait de l’eau entre ses mains, celle-ci toujours trouvait des interstices pour fuir avant même d’avoir pu en avoir fait l’instrument de son dessein. Désemparée, elle ne pouvait faire abstraction des combats tournoyants autour d’eux. Au sol, dans les airs, dans l’espace… Qu’ils l’emportassent ou qu’ils échouassent, que cela changerait-il ? Ils n’étaient que quelques grains de poussière dans une tempête ô combien plus gigantesque qu’eux. Et pourtant. Prendre l’apprentie de l’Impératrice serait comme faire tomber un cavalier ou un fou sur un échiquier : non un coup fatal mais une atteinte au moral de l’adversaire.

Maintenant, tout ce scénario lui semblait être une faille évidente : Ysanne n’aurait jamais dû se trouver ici. Myir s’était fourvoyée en pensant devoir la pousser à combattre au nom de son apprentissage. L’apprentie aurait dû être immédiatement mise à l’abri pour ne pas risquer de perdre bêtement la vie… Si elle tombait au combat, Darth Ynnitach lui pardonnerait-elle ? Myir prendrait-elle le risque de revenir auprès de l’Impératrice après un tel échec ? Ou bien la peur la pousserait-elle à s’enfuir avec Emhyr ? Et si son esprit n’inventait tout cela que pour se trouver une bonne excuse afin de ne plus être séparé de celui qu’elle aimait ?

Elle avait mille efforts pour ne plus le voir, ne plus penser à lui, mais il était encore revenu. Non intentionnellement… C’était plutôt comme si la Force les avait fait se rencontrer et ne cessait, depuis, de les attirer l’un à l’autre.

Mais le destin n’était pas encore décidé : ils pouvaient encore l’emporter sur les deux Jedi. Dans tous les cas, elle n’avait pas dit son dernier mot, et tenait à démonter quelques uns des principes rigides des maîtres à la pointe de sa lame de sang.

C’était alors qu’elle relevait son arme pour retourner au contact de Vocklan qu’elle perçut le mouvement brusque à la périphérie de sa vision : elle anticipa le plan de la Main Brisée mais, trop tard ! La Jedi abattait déjà sa lame sur la jeune fille à ses côtés. La Twi’lek retint sa respiration. Ysanne braque son arme maladroitement. Bien trop tard pour réaliser une défense correcte. Elle entendit le son caractéristique de la lame d’énergie qui entre au contact d’un obstacle mou, celui du corps de l’apprentie.

- Non !

Plutôt qu’un cri, c’était un souffle écœuré qui était sorti d’entre ses lèvres. Face à la Jedi, Ysanne n’avait strictement aucune chance. Un bref instant, elle songea qu’elle pouvait, si elle le voulait, détourner le regard et se reconcentrer sur son autre adversaire. L’apprentie tomberait. L’Impératrice ne pardonnerait pas. La fuite aux côtés d’Emhyr serait la seule solution.

Mais malgré tout son amour, elle ne pouvait pas laisser l’apprentie se faire découper impunément. C’était contre ses principes. C’était contre son histoire même : elle n’avait plus suivi les Jedi, ce n’était pas pour les laisser commettre ces crimes impunément. La rage au ventre, elle se tourna donc vers Maître Von et se concentra pour que la Force l’aidât à entraver la Jedi.

(Etouffement sur Alyria)

Aussitôt après, espérant que l’oppression par la Force ferait son petit effet maintenant que l’autre Jedi avait cessé de les tourmenter avec son aura de lumière, Myir se sentit suffisamment forte pour s’attaquer de front à la Main Brisée…

(Attaque sur Alyria)
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Étouffement de la Force de Myir réussie!

Myir: -30 PF

Alyria peut se défendre avec un jet de Sagesse si elle le souhaite

Attaque de Myur réussie!

Alyria peut se défendre avec un jet d'Agilité si elle le souhaite!
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Ce colosse aux yeux azurs n’avait pas besoin d’être sensible à la Force pour ressentir l’adrénaline pomper à traverser ses vestes et remplir son esprit d’un faux sentiment de puissance qu’il se devait d’ignorer, il n’en n’était pas à son premier rodéo et savait qu’une fois cet affrontement terminé l’adrénaline disparaîtrait et ferait place à la douleur et à la fatigue. Mais même en sachant cela il se battait, même en sachant que cela ne lui amènerait que la douleur il continuait de se dresser fièrement debout car le combat était le brasier qui l’avait vu naître et l’encule sur laquelle il avait été forgé pour devenir l’homme et le guerrier qu’il était aujourd’hui. Peu importait la Force, peu importaient ses croyances profondes, si sa mission ou celle de son opposait pouvaient sembler juste et vertueuse : au final seuls comptaient ses capacités martiale et sa détermination qui lui permettrait de continuer même quand son corps lui crierait d’en rester là.

Lorn avait endossé le rôle d’un meneur d’homme – bien malgré lui – qui le mena sous les feux des projecteurs à plusieurs occasions et aujourd’hui n’était rien d’autre qu’une occasion de plus, mais ne voyait-il pas le déséquilibre du combat qui se présentait-il devant-lui ? Ne voyait-il pas l’infériorité numérique dont lui et sa compagne souffraient ? Bien sûr qu’il la voyait mais il n’en n’avait cure, car le nombre n’était rien face à un individu rigoureusement entraîné et déterminé. Ce n’était nullement la première fois que Lorn se retrouvait entouré de plus d’adversaires qu’il n’avait de mains avec lesquels les frapper, ce ne serait sans doute pas la dernière fois non plus, mais une chose chassait tout doute de son esprit : la personne à ses côtés.
S’il avait été au côté de l’un de ses pairs peut-être aurait-il sentit une pointe de doute s’emparer de lui concernant ses chances de succès, mais ici il était aux côtés de la personne qui le connaissait le mieux dans toute cette galaxie et avec qui il partageait un lui et une compréhension plus grande qu’avec n’importe qui d’autre. Même si leurs sentiments n’avaient pas toujours été aussi forts qu’ils l’étaient maintenant, force était de constater que ces deux maîtres d’armes avaient combattu côte à côte un nombre incalculable de fois depuis qu’ils avaient empoigné leur tout premier sabre laser.

Si un jedi était un guerrier formidable aux ressources insoupçonnées on parlait ici des deux individus parmi les plus fines lames de l’Ordre jedi si ce n’étaient pas les deux plus fines, pour faire simple il n’y avait pas deux jedis dans tout l’Ordre qui se comprenaient mieux et cette compréhension instinctive était exacerbée par le feu du combat. Ces siths n’en n’avaient pas confiance mais ils faisaient face au duo le plus redoutable de tout l’Ordre jedi.


Même en restant concentré sur ses deux adversaires le colosse était suffisamment à l’écoute de son environnement pour entendre les paroles du jedi gris qui était clairement aveuglé par ses propres sentiments. Cocasse pour un homme qui se disait opposé aux siths, non ? Il semblait certain que la plus faible des deux femmes était la plus dangereuse d’entre eux, ce qui fit naître sur le visage de Lorn un sourire sans joie.

Stupide, désespérément stupide.

Alors que la discussion continuait et que la déesse à la crinière de feu reprenait son petit speech à l’attention de l’autre aveugle, l’attention de Lorn fut attirée par la réponse passionnée de la jeune apprentie. Alors comme cela les maîtres étaient responsables de son sort et de son changement de voie ? pensait-elle vraiment qu’être puissante signifiait avoir raison ? Cette explication était tellement cocasse que le maître d’armes ne put s’empêcher de rebondir dessus.

« Parce qu’être puissant signifie avoir raison ? Eh bien, je ne pensais pas que le côté obscur pouvait ramollir le cerveau à ce point. »

Comment pouvait-elle vraiment penser que les puissants avaient toujours raison ? Bien sûr dans le cadre d’une guerre les perdants étaient beaucoup plus facilement oubliés que les conquérants, mais était-ce la même chose que d’avoir tort ou raison ? Si cette fille était persuadée que oui alors elle avait bien fait de quitter l’Ordre, c’était dur à dire mais Lorn ne voulait pas d’une élève aussi stupidement absolue entre ses pattes. Qu’elle reste donc avec sa maîtresse qui ne lui ramollirait que davantage ce qui lui restait de cervelle, mais bizarrement la petite fille ne semblait pas en avoir terminé avec sa tirade enflammée.

« C’en serait presque amusant de te voir rejeter la faute sur les autres comme une enfant colérique. Tu veux que je pleure en constatant la voie que tu as empruntée ? Que j’ai de la peine pour toi ? Tu as choisi ton sort, toi et toi seule. Si tu crois que les jedis n’accueillent en leur sein que des êtres parfaits alors tu n’as vraiment rien compris et ce n’est plus à moi de te faire la leçon. Continue donc à rejeter la faute sur les autres pour ton incapacité à être autre chose que le jouet de tes émotions, ça m’est égal. »

S’il était encore nécessaire de le rappel le maître d’armes était sans doute le moins diplomate de tout l’Ordre et était connu poour sa brutale franchise qui déplaisait à plus d’un, mais dans le cadre d’un combat il ne prenait même plus des gants. Pour quoi faire ? Cette fille semblait convaincue que les jedis étaient fautifs, convaincue que la puissance lui donnerait raison et que sa colère était la plus justifiée du monde. Posant son regard tour à tour sur la boule de rage et son élève colérique, Lorn ne put s’empêcher de pousser un soupir de lassitude en lâchant finalement :

« Tous les mêmes.»

Il avait dit ce qu’il avait à dire et désormais l’heure n’était plus qu’au combat, il redressa donc sa lame violacée, prêt à frapper mais ses proies changèrent de cible quand la main brisée se mit à l’assaut de l’élève colérique. Toutes sur Alyria ? Oh non, Lorn bondit aussitôt et s’interposa pour tenter de bloquer l’attaque de la twi’lek en laissant l’apprentie à sa camarade.

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Défense de Lorn pour Alyria presque parfaitement réussie!

Lorn: -2 Hp
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Il n'eut évidemment qu'une fraction de secondes pour se décider. Mais durant cette fraction de seconde, cette infime parcelle de temps, ce minuscule instant de réflexion, Emhyr eut l'impression de toucher l'éternité. Il vit nettement tout ce qu'il se passait autour de lui. Les deux Jedi, les deux Sith, lui. Les combats. Il sentait la détresse de maintes vies dans la Force, le flot toujours plus important de mourants, et l'immense solitude qu'il ressentait alors. Une étrange solitude, d'ailleurs. Il se sentait seul dans ce combat, alors qu'il était en plein milieu. Mais c'était sûrement du au fait qu'il n'était ni Jedi ni Sith. Il n'avait pas sa place parmi eux. Ou plus exactement, il resterait au centre, entre les deux, ni tout à fait avec les uns ni tout à fait avec les autres. Ou contre.

Aussi, il essaya de chercher une réplique à ce que lui transmettait la rousse. Mais il ne sut quoi dire. Peut-être disait-elle la vérité, même s'il refusait d'y croire. Il devait rester convaincu qu'il pouvait réussir, ou il échouerait forcément. Mais était-ce une raison pour se sentir aussi seul ? Il savait que, malgré tout ça, Myir l'aimait et le laisserait partir. Il n'arrivait pas à se dire que c'était le moment où il devait abandonner. En pénétrant dans la bataille, il savait que le voyage arrivait à son terme. Mais il ne s'était pas attendu à ressentir une lueur d'espoir en songeant à cette nouvelle alternative...

Alternative qu'il devait désormais suivre. Pas le choix. Il n'avait rien à faire de cette satanée apprentie, laquelle pourrissait la vie des autres plus qu'autre chose. En l'occurrence, elle était la raison pour laquelle Myir ne pouvait le suivre. Elle était la protégée de la guerrière Sith, et de ce fait, cette dernière ne se sentait pas capable de faillir à son devoir pour quelque chose d'aussi futile que l'amour qu'elle portait à Emhyr. Et pourtant... lui-même n'aurait pas hésité longtemps. Mais elle n'était pas comme lui. Il ne savait rien de sa vie de Jedi, mais il était presque certain que ça n'avait pas été si différent. Et c'était un problème, parmi tant d'autres. Tant pis. Il espérait qu'elle tienne sa promesse de ne rien lui faire.

Il avait deux possibilités : attaquer Ysanne, laquelle était certainement plus vulnérable que Myir, ou attaquer cette dernière. Mais jamais il ne saurait la frapper de nouveau. Se battre contre elle lui était totalement inconcevable. Alors il n'avait, en fait, plus qu'un seul choix. Mais avant ça, il voulait être sûr qu'elle n'interviendrait pas. Il se concentra, alors que sa course l'emmenait vers l'apprentie de l'Impératrice, à la suite d'Alyria. Il tendit la Force, toucha l'esprit de Myir. Il se sentit bien à ce contact... même si ce qu'il s'apprêtait à faire n'était pas bien.

N'oublie pas, quoiqu'il arrive... je t'aime. Pour toujours.

Une émotion émergeait, alors qu'il rompait le contact, si bref fut-il. Leur connexion dans la Force était assez développée pour qu'elle réagisse aussi vite à son contact. Et il ne voulait pas que les émotions de son aimée le fasse réagir aussi, le déconcentre et ne l'empêche de conserver sa résolution. Il devait s'en tenir à son objectif : débarrasser la Galaxie d'Ysanne, pour permettre plus facilement la rédemption de Myir. S'il le fallait, il l'emmènerait de force. Il saurait l'aider. Et elle saurait y survivre, par amour.

La Force était puissante, pourquoi pas l'amour, après tout ?


Sacrifice d'un dé pour s'approcher d'Ysanne
Jet d'agilité pour attaquer Ysanne : réussite
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Attaque d'Emhyr réussie ! Ysanne peut se défendre avec un jet d'agilité si elle le désire.
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Tout combat était fait de choix. Chaque choix pouvait être pavé des meilleures intentions ou des pires, et le résultat dépendait rarement de cette variable. Les bretteurs reconnaissaient que s’ils pouvaient poser librement une stratégie, des actions, des retournements de situation, leur talent rentrait rarement en ligne de compte seul pour décider de l’issue d’une opposition. Il y avait ce que certains appelaient la chance, le destin … Et ce que les jedis ou les siths résumaient sous le terme de Force. L’ignorer aurait été faire preuve d’hubris absolue. Même le plus doué des duellistes pouvait perdre face à un adversaire plus rusé, et plus favorisé que lui. C’était précisément ce genre de défaite qui apprenaient aux jeunes un peu fougueux l’humilité.

Ces dernières années, rarement Alyria avait été mise en difficulté. Trop rarement. Et, alors que sa percée récoltait autant de succès que de dangers, elle se demandait si à force de tenter la Force, cette dernière ne finirait pas par l’abandonner et aller porter secours à d’autres qu’elle. Etait-elle devenue trop présomptueuse, trop sûre de ses forces ? Elle ne pensait pas. Elle était une maîtresse d’armes chevronnée, désormais, qui avait développé au cours des années un arsenal de techniques de Force à même de compenser ses éventuelles faiblesses au sabre. Mais elle n’était pas invincible. Et les petites contusions sur son corps, qui tiraillaient ses chairs sans forcément l’empêcher de se mouvoir, demeuraient présentes pour le rappeler. La douleur lui rappelait sans cesse le mantra que ses professeurs lui avaient répété : parfois, il arrive qu’un combat s’engage plus mal que prévu, malgré une préparation adéquate. Et on reconnaît les grands duellistes à ceux qui sont capables de renverser la balance, à capitaliser sur ce qu’ils ont déjà enduré pour résister et asséner le coup final.

Au moins, son attaque avait portée. Enfin. Certes, sur une apprentie, l’exploit était minime … Mais tout de même. Son initiative portait ses fruits offensivement. Cependant, comme tout risque à prendre, le retour de bâton n’allait pas tarder à se faire sentir, alors que les uns et les autres s’invectivaient. En d’autres circonstances, Alyria n’aurait pas manqué de répliquer vertement à la jeune fille, à lui pointer le fait qu’elle s’aveuglait en rejetant sur les autres ses propres choix. Etait-elle à ce point incapable de les assumer ? La gardienne avait toujours été profondément agacée par les jedis désertant qui rejetaient leur égarement sur ceux qui les avaient nourris, blanchis, accueillis. Au final, rester dans la lumière ou préférer l’obscurité demeurait un choix. Comme dans un combat, tous autour de cette arène de sang avaient évolué au gré de ce qu’ils pensaient nécessaires, certes, mais ils avaient tous emprunté leur voie librement. Lorn et elles avaient persévéré, les trois autres avaient abandonné. Emhyr avait tenté de se forger son propre chemin, Myir et Ysanne avaient rejoint une piste parallèle et contraire. Qu’est-ce qui les différenciaient tous ? Des valeurs, des convictions … Et des décisions personnelles. Face aux mêmes questions, ils avaient tous apporté leurs réponses, qui se recoupaient au non. Et ils avaient choisi leur destin. A chacun de le porter, de le supporter jusqu’au bout … ou d’admettre son erreur et d’en changer. Cela, personne ne pouvait l’y forcer.

Voilà pourquoi la trentenaire était sceptique quant à la croyance du gris dans la rédemption possible de la twi’lek : selon elle, son choix était trop frais, trop absolu. Enfin … Il y croyait. Et présentement, c’était tout ce qui comptait : qu’il y croit, qu’il les aide, et qu’il ne trahisse pas. Autant dire que cela faisait beaucoup de choses guère sûres. Mais qu’est-ce qui était réellement sûr, au milieu de l’odeur âcre des pleurs et de la mort ? Dubrillion brûlait autour d’eux, ses défenseurs comme ses attaquants unis dans la douleur. Que ceux qui parlent de victoire ou de défaite sans jamais être allés sur un champ de bataille contemple la réalité de ce carnage. Qu’ils voient les existences brisées, les espoirs envolés, et osent encore parler de résultat. Le seul qui existait, c’était celui commun à toute espèce vivante. Alyria et Lorn pouvaient bien parvenir à leurs fins, la République terrasser son adversaire. A la fin, en vérité, il n’y aurait pas de quoi se réjouir. De cela, la jedi avait une conscience aigüe, sans pour autant que cette réalité oblitère son sens de la loyauté ou de la nécessité. Ils se battraient … Et la Force trancherait.

Ecarter le sabre de l’apprenti n’aurait pas dû être très compliqué. Cependant, alors qu’elle préparait sa défense, Alyria sentit une pression sur sa gorge, lui coupant la respiration et perturbant son mouvement. Et vu le cri qui avait retentit, il n’y avait pas besoin d’être grand clair pour savoir d’où cette agression venait, ni sa nature obscure. Quand une lame rouge se braqua vers elle, la maîtresse d’armes ne put s’empêcher de penser que tout cela faisait un peu beaucoup à éviter … Même pour une femme qui avait beaucoup misé sur l’esquive. Heureusement, elle sentit dans la Force Lorn accourir, et sans même avoir besoin d’explication, sut qu’il allait intervenir. Alors qu’Emhyr bougeait lui aussi et venait engager à son tour l’apprentie, tenant sa parole, Alyria eut une idée. Avec le soutien des deux hommes … Elle pouvait tenter de tout miser sur une attaque dévastatrice, et compter sur sa botte secrète … Ses dons curatifs. Après tout, qu’était une blessure, si elle se refermait immédiatement ? Ils étaient proches du point de rupture. Non, il fallait tenter, aller au-delà, miser sur l’effet de surprise ! Se concentrant pour ignorer la douleur, elle laissa la lame de l’apprentie percer ses défenses, concentra toute sa résolution dans son bras, ignorant la brûlure autour de sa gorge et appela la Force à elle, tandis que sa lame s’abattait avec fracas sur la jeune fille devant elle.
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Alyria encaisse l'attaque d'Ysanne.
Alyria : - 17 HP.

Alyria encaisse Etouffement de Myir.
Alyria : - 13 HP.

Guérison d'Alyria réussie !
Alyria : - 25 PF.
Alyria : + 75 HP.

Coup critique d'Alyria !
Ysanne : - 40 HP.


Ysanne :
HP : 12/71
PF : 52/72
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______Le hurlement de la Twi'lek suit la trajectoire de ma lame qui s'enfonce sans pitié dans le corps de la Jedi venant de me blesser. Un coup parfait causant bien plus de dégâts que tout ce que j'avais pu faire jusque là ! Comprendre d'où venait une telle efficacité n'était pas si compliqué, j'avais à cœur de prouver à ces Jedi qu'ils se trompaient sur moi et les paroles du Maître Jedi ne faisaient que m'aider dans cette voie !

______Être puissant ne signifiait pas avoir raison non, mais c'était suffisant pour montrer à tout ceux qui n'avaient jamais cru en moi que j'étais capable de faire quelque chose ! Ces Jedi ne comprenaient définitivement rien à ce que l'on pouvait ressentir lorsque l'on était pas aussi doué que les autres ! Ils ne comprenaient rien à ce que cela faisait de se voir contrainte de mettre un stop définitif à des rêves nés et entretenu par une enfance telle que celle que les Jedi nous forçaient à avoir ! Être comme Maître Von, Maître Zack ou Maître Nantis, c'était mon rêve ! Un rêve né d'une enfance à côtoyer ces êtres exceptionnels et à s'entendre dire que oui on pourraient être comme ça nous aussi plus tard, mais au final c'était faux ! J'avais beau eu faire tout les efforts possible on m'avait écarté, on avait piétiné ce rêve sans me laisser la moindre chance de me racheter pour une seule petite erreur !

______En colère, je ne ne suis pas même rendue compte que si ma lame avait touché la Jedi c'était grâce à l'intervention de Myir et c'est presque surprise que je la vois plonger sur mon adversaire direct ! La lame rouge de la Sith tombe avec violence, mais au moment de l'impact, le donneur de leçon fait son apparition afin de dévier le Sabre Laser de Myir dans un gerbe d’étincelles. M'écartant aussitôt sur le côté afin de prendre de l'élan, je me prépare à mettre en place la stratégie qui m'a servi tout au long du Tournoi des Apprentis, mais je suis stoppé dans mon mouvement par la vision de la blessure que j'avais infligé à Maître Von se refermant comme si rien ne s'était passé...

______Cette petite seconde de doute marque l'apparition du dernier des participants de ce duel dans le dos de la Main Brisée ! Une situation parfaite puisque j'avais l'attention de celle-ci, mais au lieu de profiter du travail que nous venions de fournir, l'homme décide de passer à côté de la Jedi sans l'attaquer pour fondre sur moi. Il ne me faut qu'une toute petite seconde pour comprendre ce qu'il se passe ! Une petite seconde qui m’empêche d'agir aussi rapidement que je le devrais, les images de toutes les informations que j'ai sur lui défilent et s’imbriquent ensembles pour former un chemin pourtant de plus en plus clair à mesure que sa lame s'enfonce dans mon flanc...

______La douleur n'est rien face au sentiment d'avoir été trahie et c'est en tombant au sol qu'une question vient tout à coup s'initier dans mon esprit, Myir était elle au courant de tout cela ? M'avait elle conduis dans un piège ou y était elle tombé dedans elle aussi ?

Jet de dés : Un jet d'Agilité pour une défense et Sacrifice d'un dé pour fuir à distance.


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Défense d'Ysanne ratée !
Ysanne : - 21 HP.


Ysanne est KO.
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Le sabre laser de Myir fut intercepté par celui de l’Epicanthix. Elle lui jeta un regard venimeux au-delà des lueurs bleues et rouges qui se mélangeaient. Pour qui se prenait-il, à interférer de la sorte ? Pourquoi protéger la Main Brisée, elle que l’on disait invincible ? La Twi’lek se surprit à nourrir du mépris pour cet adversaire dont elle avait entendu les leçons pour Ysanne : il s’était adressé à elle pour lui faire une morale provocative, comme dans un cour d’école, supérieur qu’il se sentait de n’avoir eu le courage de remettre en question ses propres choix. Et même s’il avait raison, ne se rendait-il pas compte qu’il s’adressait à une âme ô combien plus jeune que lui ? Aurait-il été si vaillant à l’âge d’Ysanne ? Mais c’était le propre des Jedi d’imposer leurs idéaux, de mépriser ceux qui pensaient autrement, d’entrer même dans le jeu idiot de la provocation des jeunes apprentis fougueux. Encore une raison qui la confortait dans son choix d’avoir quitté l’Ordre pour toujours. Jamais elle n’aurait souhaité devenir si hautaine !

L’aura d’Emhyr, comme une onde la traversant et faisant manquer un battement à son cœur emballé, lui fit tourner la tête vers son ancien prisonnier, ses lekkus décrivant dans le geste des courbes légères avant de s’enrouler autour de son cou.

Elle resta sans voix. Il l’aimait. Malgré l’urgence de la situation, elle ne put s’empêcher de ressentir une bouffée de chaleur dans sa poitrine, bien vite dissipée par un pressentiment glacial : c’était le moment où il allait changer de camp, bien sûr. Allait-il s’enfuir ? Se retourner contre elles ? Partir avec les deux Jedi et les laisser là ?

Il ne fit rien de tout cela. Les yeux écarquillés d’horreur, la Twi’lek le vit s’élancer à la suite de la Maître Jedi… Et frapper sans merci l’apprentie de l’Impératrice. Dans le même temps, la Main Brisée passait avec aisance au travers de la défense de la jeune fille pour lui asséner ce qui ne pouvait qu’être un coup mortel : la lame de la Jedi s’enfonça profondément dans le corps frêle, bientôt rejointe par celle d’Emhyr. Comme au ralenti, Myir vit le corps inanimé de l’apprentie glisser à terre, son sabre s’échappant de sa main blanche, ses yeux tournés vers elle dans une expression d’horreur, de… trahison.

La Twi’lek resta un instant plantée sabre au clair entre elle et l’Epicanthix, qui n’avait pas davantage réagi qu’elle. Probablement était-il lui aussi en train d’essayer de donner un sens à toute cette situation.

Emhyr s’était retournée contre Ysanne. Il l’avait choisie pour prouver son alignement aux Jedi, ne pouvant se battre contre elle-même. Des larmes de rage montèrent aux yeux de la guerrière. Qu’avait-il fait ? Il ne pouvait que ne pas s’être rendu compte qu’il venait de la condamner en tuant l’apprentie de l’Impératrice : Ysanne était sous la protection de Myir, et cette dernière avait introduit dans l’Empire le traître qui venait de permettre qu’on l’exécutât comme une vulgaire esclave de Ryloth.

- NOOON !

Son cri était sorti sans qu’elle s’en rendît compte. Elle ne reconnut pas la voix brisée qui s’était échappée de sa gorge, sourde et aveugle à la raison.

- NON !

La Twi’lek releva sa lame après un bref pas de recul pour asséner avec violence un coup sur le Maître Jedi devant elle, avec toute la force dont elle était capable. Profitant de l’effet de rebond de son arme sur celle de son adversaire, elle se déporta sans élégance pour attaquer de dos la Main Brisée à proximité du corps d’Ysanne, dans une rage qui désarticulait ses mouvements.

(Attaque contre Lorn puis Attaque contre Aly)

Assénée avec toute la force dont elle était capable, le coup rencontra une nouvelle résistance et échappa des mains de la guerrière. La lame virevolta et rencontra le sol deux mètres plus loin, mais Myir ne le suivit même pas des yeux. Emportée par son élan, elle tomba à genoux et enfouit son visage dans ses mains. Elle cria encore et encore, incapable d’accepter que son deuxième destin, celui qu’elle avait cru être le bon après s’être trompée trente années dans l’Ordre Jedi, venait de trouver une fin abrupte.

Emhyr, Emhyr, qu’as-tu fait ?



[HRP : Je déclare forfait vu l'état du sujet. C'est de bon cœur, c'était un combat formidable, merci à vous quatre !!]
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Attaque de Myir réussie!

Lorn peut se défendre avec un jet d'agilité s'il le souhaite!

Seconde Attaque non compté!


Hrp: Myir tu ne peux pas faire 2 attaques dans le même tours sans avoir 2 armes et ambidextrie! (même si la trahison de ton namoureux te rend folle de colère!)
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Après cet étonnant retournement de situation, les maîtres Jedi n’ont plus qu’à maîtriser la belliqueuse Sith. Ils confient leurs deux prisonniers aux soldats républicains, qui les conduisent sans tarder vers une navette… Tandis qu’Alyria et Lorn restent sur le sol dubrillionnais.
C’est qu’ils n’ont pas fini leur mission ici…

Alyria Von et Lorn Vocklan remportent le combat.
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