Le Masque de la Force
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Un dernier saut d’hyperespace, lorsqu’enfin la planète est judicieusement alignée avec l’astre qui la baigne de lumière. Le tout est calculé de manière à ce que les forces de combat républicaines aboutissent dans son ombre, pour retarder quelque peu la découverte par les impériaux. L’effet de surprise a cependant lieu rapidement, car les défenses anti-spatiales de Dubrillion détectent immédiatement les ennemis. Lorsqu’ils manœuvrent pour se dévoiler dans l’aube et le crépuscule simultanément de la planète, les impériaux sont déjà en état d’alerte maximale.

A bord de l’un des croiseurs de classe Valor, la Chancelière Emalia Kira elle-même, apprend-on, conduit les opérations avec sa chef des armées, Vanesta Holdoll. L’information a été donnée par le gouvernement lui-même, qui dévoile enfin aux médias un bref état des lieux de la situation : l’Armée Républicaine est lancée dans un processus d’encerclement de la planète, mobilisant au moins une double dizaine de groupes de combat, soit plusieurs dizaines de croiseurs lourds et moyens, plusieurs centaines de croiseurs légers, frégates et corvettes de combat, et bien entendu des millions de chasseurs et d’individus armés à bord de transports de combat. Le dispositif, impressionnant, est rapidement analysé par le Sénat : l’Armée a été détournée de ses patrouilles habituelles pour créer un dispositif ad hoc visant à prendre d’assaut la frontière impériale.

Apparus subitement dans le ciel dubrillionnais, des dizaines de vaisseaux républicains sont visibles depuis la surface. Certains espèrent la libération, d’autres craignent un nouveau carnage sur leur sol. Les bases impériales retentissent d’alarmes assourdissantes tandis que se regroupent, au pas de course, les soldats prêts à défendre une planète chèrement acquise moins de trois ans auparavant. Ils sont confiants : l’ Empire, fortement militarisé, a bâti d’importantes défenses le long de ses frontières. Sans compter les multiples exercices et manœuvres visant à habituer les impériaux à faire face à ce genre de situation d’urgence. Pourtant, s’étaient-ils attendus à pareille attaque ? Ils l’espèrent. L’Impératrice, dans sa grande Puissance, l’a certainement prévu…

***


Est-ce pour cela qu’elle a dépéché Ysanne auprès de Myir, pour cette drôle de mission de contrôle planétaire, ou bien pour mieux surveiller la Twi’lek et Emhyr, envoyé prêter main forte à celle qu’il a rencontrée sur Makem Te ? Ou bien l’apprentie Ha’mi n’est-elle là que pour passer plus de temps en entraînement au combat et apprentissage de la chose militaire auprès de son mentor, et que les évènements qui se sont produits n’étaient qu’une coïncidence. L’heure n’est de toute façon pas à la réflexion : les trois Sith évacuent précipitamment les baraquements flambants neufs bâtis au bord d’un vaste océan pour faire face aux soldats républicains qui débarquent en masse sur les plaines luxuriantes. Au loin, une ville porte encore les traces d’une destruction récente et d’une reconstruction plus que partielle, et les Sith comme les républicains ne peuvent que craindre que les habitants ne paient encore chers les évènements provoqués par les géants de la galaxie.

La guerrière Alshain donne des ordres, envoie les soldats former un plan de bataille visant à contenir le débarquement des républicains. Des petites victoires leur redonnent courage, comme ce transport abattu dans les airs et qui est allé se vautrer, véritable torche enflammée, dans l’océan avide. D’autres choses sont cependant plus inquiétantes, comme cette percée au travers des lignes impériales par un duo de Jedi qui virevoltent dans une danse macabre.

Les impériaux tombent sous les coups ravageurs de maîtres d’armes Jedi. Alyria Von et Lorn Vocklan était en voyage sur Dantooïne lorsqu’ils ont appris l’attaque subite de Dubrillion. Par soutien à la Chancelière et au nom de la coopération qui unit l’Ordre et la République, ils font partie des premiers à se rendre auprès de l’armée, en renforts. De peur que les Sith ne se vengent de l’attaque en prenant les civils en otage, il leur est demandé de se rendre au sol avec les transports d’individus, pour encercler les zones dangereuses et soumettre au plus vite les impériaux à la force républicaine. Mais à peine arrivent-ils que les impériaux sont déjà entrés dans une défense acharnée, n’hésitant pas à attaquer leurs convois. Les deux Jedi n’ont d’autres choix que de sauter de leur transport juste avant que celui-ci n’explose et de se faufiler dans les rangs ennemis : il leur faut prendre le contrôle de l’artillerie lourde, et neutraliser toutes les menaces impériales les plus importantes : comme ces Sith qui se profilent devant eux, prêts à mettre un terme à la progression du côté Lumineux de la Force…



Seuls les joueurs Alyria Von, Lorn Vocklan, Myir Alshain, Emhyr Zaknafein & Ysanne Ha’mi peuvent intervenir dans ce sujet. S’agissant d’un combat aux dés, la victoire sera donnée aux joueurs dont les PV ne sont pas tombés en dessous de 10% à la fin de la session. Les règles du combat aux dés peuvent être consultées [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] ; elles ne vous dispensent en aucun cas de fair-play et de respect de la cohérence du contexte et de vos personnages.

Modalité de combat : Vous débutez à distance.
Ordre de post : Myir – Lorn – Emhyr – Alyria - Ysanne
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Lorsque l'alarme résonna dans les baraquements, Myir sursauta. Une seconde auparavant, elle écoutait distraitement un officier lui montrer les toutes nouvelles installations militaires de Dubrillion, sans parvenir toutefois à se concentrer réellement.

Emhyr.

Il était là, à ses côtés. La Twi'lek était venue ici accompagnée d'Ysanne, la jeune apprentie de l'Impératrice, persuadée que la mission serait longue et monotone, mais qu'elle trouverait quelques moments pour entraîner la petite protégée. Une fois sur place, cependant, elle était tombée nez à nez avec l'humain qui hantait les pensées de chacune de ses nuits depuis plusieurs semaines, lorsqu'ils s'étaient quittés dans cet astroport de Dromund Kaas. Par quelle coïncidence avaient-ils pu être réunis ainsi ? Sa paranoïa la rattrapait. Darth Ynnitach se doutait peut-être des intentions d'Emhyr, des sentiments de Myir, et elle les positionnait au bord de la tentation, avec Ysanne pour lui rapporter les faits.

Mais non. C'était impossible. Personne n'était au courant. Le fait était qu'en guise de salut, elle n'avait pu que faire juste un geste à Emhyr, et le présenter brièvement à Ysanne comme un allié impérial depuis Makem Te. Impossible de lui adresser la parole en privée, impossible d'échanger plus que des regards furtifs. D'un côté, elle était soulagée : que lui aurait-elle dit ? D'un autre, c'était une véritable torture. Il était à portée de ses yeux, de ses mots, de ses doigts, et pourtant inatteignable.

Quoiqu'il en était, avec cette attaque républicaine, toutes ces histoires paraissaient soudain bien mineures. Comme les autres, leur petit groupe se précipita aux fenêtres et aux écrans pour apercevoir les nuées de vaisseaux qui envahissaient Dubrillion. Satanés républicains ! Attaquer un monde civil ! Et ils se permettaient de leur donner des leçons ?! Myir serra les dents et s'entoura rapidement des officiers les plus gradés pour leur donner leurs directives. Beaucoup d'entre eux étaient jeunes, inexpérimentés, mais prompts à obéir. Ysanne et Emhyr à ses côtés, ils quittèrent ensuite le bâtiment pour observer, du haut d'un plateau verdoyant, les répliques impériales à l'assaut républicain. Des transports de combat s'échouaient sur les plages et dans les plaines de ce monde au cadre idyllique une nouvelle fois frappé par la guerre, et assombrissaient un ciel bleu n'aspirant qu'à l'apaisement. Heureusement, la réponse impériale était efficace. On avait ordonné aux civils de s'enfermer chez eux et de rester bien à l'intérieur des villes et des villages, mais Myir craignait que certains d'entre eux tentent de rejoindre les républicains en espérant s'échapper de l'Empire. Les fous. Ils seraient écrabouillés sous les pas des soldats de tous bords. Ils n'avaient rien à voir avec tout ça. Il fallait mettre un terme à ce carnage.

Perchée au bord du plateau, qui se terminait en une falaise surplombant le champ de bataille, le regard azur de la Twi'lek suivit la course folle de l'un des transporteurs républicains qui, touché par un missile provenant de leur artillerie, s'enflamma et partit en une vrille folle. Au moment où l'appareil allait terminer sa course contre la falaise même, deux silhouettes s'en extirpèrent avec adresse, virevoltèrent et atterrirent agilement sur le sol, sains et saufs.
Des Jedi. Leur aura lumineuse était perceptible d'ici. Ils se lancèrent dans la bataille, prenant les impériaux à revers et, bien sûr éventrant leur défense aussi aisément qu'une vibrolame coupait du beurre. Myir se redressa, se tourna vers ses deux compagnons, brièvement indécise.

- Je dois aller défendre ces malheureux soldats, retenir ces Jedi autant que possible, déclara-t-elle, les pupilles enflammées par l'adréanline qui montait en elle comme une drogue parcourant ses veines. Ysanne, tu n'es pas obligée de venir, si tu penses que c'est trop dangereux. Si tu viens, retire-toi dès que tu vois que tu ne maîtrises plus tes défenses. Je ne veux pas risquer inutilement la vie de l'apprentie de l'Impératrice.

Puis elle croisa le regard d'Emhyr. Ce regard las. Que pensait-il de tout cela ? Tu vois? avait-elle envie de lui dire, la République aussi est capable de ce genre d'atrocités, et nous ne faisons que nous défendre. Mais ce n'était pas le moment de débattre de ce genre de sujets. Elle savait que la présence de la Républicaine était l'occasion qu'il attendait pour pouvoir s'échapper aisément. Il pouvait venir avec eux dans la mêlée, profiter de la confusion des évènements pour changer de camp, et repartir avec la République. Et bien sûr, Myir regarderait ailleurs, et déclarerait l'avoir perdu de vue, il était sûrement mort sur le champ de bataille ou bien avait été fait prisonnier. C'était triste, mais c'était ainsi.

Dans tous les cas, elle n'était pas là pour lui dire ce qu'il fallait faire.

- Un petit peu d'aide face à ces Jedi serait la bienvenue, lui dit-elle donc simplement, avant de se mordiller la lèvre et détourner le regard pour observer de nouveau la plaine où se déroulaient les combats acharnés.

Puis elle empoigna son sabre et tourna les talons, pour s'élancer au pas de course le long de la falaise. Il fallait vite pouvoir descendre pour intervenir, sans s'épuiser non plus inutilement avant le combat. Plus elle se rapprochait, plus elle distinguait les mouvements des deux Jedi dans la mêlée. C'était loin d'être des bretteurs ordinaires. Ils avaient une grâce, une précision redoutable. Plus elle s'approchait, plus elle réalisait qu'elle ne serait pas au niveau.

Ce ne fut que lorsqu'enfin elle put descendre dans la plaine qu'elle comprit qui était ce duo : Alyria Von et Lorn Vocklan, les redoutables maîtres d'armes du Temple. De brefs souvenirs l'assaillirent. Ils n'étaient pas beaucoup plus vieux qu'elle : lorsqu'elle était enfant, elle se souvenait des quelques adolescents prometteurs dans sa discipline favorite, et espérait secrètement les surpasser un jour. Les jeunes Jedi avaient fait du chemin, étaient devenu des maîtres aguerris. Et elle, une guerrière du camp adverse. Comme la vie était ironique.

Etrangement, elle redoutait davantage la Main Brisée que l'autre. Elle accéléra lorsqu'enfin elle ne fut plus qu'à quelques mètres d'eux, et fondit sans un mot sur Maître Vocklan, sa lame rouge surgissant à son côté comme un cavalier de lumière surmontait un destrier lancé à pleine vitesse. Sans réfléchir, elle avala les derniers mètres qui la séparait de la silhouette qui lui tournait le dos et fendit l'air d'un brutal coup de taille.

(Sacrifice d'un dé pour annuler la distance entre Lorn et moi puis attaque au sabre. Raté...)


Probablement le maître Jedi l'avait-il sentie venir à lui dans la Force, car il sembla l'éviter sans la moindre difficulté. Myir se retint de pester, plus que jamais consciente qu'elle s'était jetée dans la gueule de maalraas bien plus coriaces qu'elle... Si ni Emhyr ni Ysanne ne l'avait suivie en renforts, elle était déjà vaincue ! Sauf qu'elle leur montrerait que le côté obscur n'était pas l'aveuglement idiot qu'ils enseignaient. Elle leur montrerait ce dont elle était capable, même si elle devait pour cela y laisser la vie !


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Attaque de Myir ratée !
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Décidément le colosse de l’Ordre jedi en avait fait du chemin depuis cette arène ridicule sur la planète dont il avait déjà oublié le nom depuis des années, il était bien loin le temps où la colère et l’impuissance n’étaient que les deux choses qui saturaient son esprit au point de l’empêcher de penser clairement. D’enfant il était devenu homme, d’homme il était devenu jedi, de jedi il était devenu maître jedi et désormais il avait atteint l’un des plus hauts rangs de ce vénérable ordre en se voyant offrir un siège au sein de l’illustre conseil jedi, aux côtés de ses pairs dot les états de service étaient exemplaires.
Se sentait-il à la hauteur ? Bien sûr que non car se trouver à la hauteur pour ce poste ferait naître en lui la possibilité d’accueillir vanité et arrogance dans son esprit, deux choses qui n’avaient clairement pas leur place dans l’esprit d’un homme aussi discipliné que cet épicanthix. Il savait qu’il avait sans doute transpiré et saigné davantage pour cet Ordre et pour la République que bon nombre de ses collègues, mais était-ce sur ce critère uniquement, sur son seul sacrifice et dévouement, qu’avait été évaluée sa candidature ? Chacun service l’Ordre à sa manière mais cela ne voulait pas dire que Lorn était plus méritant qu’un autre. Certains maîtres passaient leurs vies sur de sombres planètes à surveiller les menaces potentielles et former les futures ombres jedis, d’autres passaient toute leur existence sans jamais dégainer leur sabre laser en s’efforçant de rendre la galaxie un peu plus paisible à grands coups de diplomatie et d’autres, enfin, dévouaient leur existence à transmettre le savoir de l’Ordre aux futures générations en assurant son avenir.

Lorn était sans doute le moins patient des jedis et n’était donc pas de taille pour la voie du diplomate, il était un bon professeur dans tout ce qui touchait aux arts martiaux ou au maniement de cette formidable arme qu’était le sabre laser, mais son champ d’action limité ne pouvait décemment pas faire de lui un enseignant reconnu par ses pairs. Alors que restait-il ? Il n’était pas de ceux qui se cachaient dans l’ombre et surveillaient les menaces à venir, il était plutôt de ceux qui prenaient les armes et faisaient front quand ces menaces s’extirpaient des ténèbres pour s’abattre sur les faibles et les malheureux. Cela pourrait vous sembler héroïque de voir quelqu’un aussi prompt à jeter sa vie aux orties pour sauver beaucoup d’autres mais le recours à la violence n’était pas une solution très appréciée de ses pairs et c’était la raison pour laquelle il n’en revenait toujours pas d’être élu.

Le conseil rassemblait les éléments les plus sages et les plus respectés de l’ordre en qui tous les autres avaient suffisamment confiance pour les laisser prendre toutes les décisions. Maître Don et maître Manteer avaient depuis longtemps gagné l’expérience et la sagesse nécessaire pour obtenir leurs places, Alyria aussi avait suffisamment bataillé comme Chancelière pour gagner le respect des autres. La même chose pouvait être dite des autres membres du conseil à l’exception de maître Vocklan qui n’était connu que pour être un meneur d’homme et un guerrier, alors pourquoi accorder une si haute promotion à un homme dont le caractère-même allait à la rencontre des principes de l’Ordre qu’il était censé représenter ? Non vraiment, depuis sa nomination, quelques jours auparavant, il ne cessait de se demander pourquoi on lui avait accordé cette place alors que beaucoup d’autres étaient bien plus méritants que lui.

Il était revenu de deux missions successives et éprouvantes mais même le court repos qui lui avait été accordé n’avait pu lui permettre de se vider la tête pour sortir cette interrogation de sa tête, sa sulfureuse amante serait-elle capable de lui sortir ce doute de sa tête ? Il en doutait mais cela ne coûtait rien d’essayer.

Aujourd’hui il était donc dans un vaisseau républicain se dirigeant vers Dantooine où – fut un temps – se trouvait une enclave jedi. Pourquoi y revenir ? Parce qu’il était triste de voir ce lieu laissé à l’abandon et l’éternel duo de l’Ordre fut détaché pour voir s’il était possibilité de faire quelque chose de cet endroit pour lui faire regagner sa gloire d’antan.

Depuis qu’il avait gagné son titre sur Aargau le maître avait gagné une certaine notoriété auprès des hauts officiers de l’armée républicaine mais surtout auprès des soldats et sous-officiers, ceux qui suaient sang et eau sur le terrain. Pourquoi ? Parce qu’il brisait l’image que les soldats se faisaient des jedis, parce qu’il n’était pas vu comme un donneur de leçon bienpensant mais comme un homme qui s’était battu à leur côté sans distinction de grades ou d’origines. Après tout il n’était qu’un homme et ne valait pas mieux que chaque homme ou femme prêt à attraper un blaster pour défendre un idéal ou une patrie.

Mais malgré cet évident rapprochement le jeune maître d’armes passa le plus clair de son trajet dans ses quartiers à tâcher de faire le vide dans ses esprits et de se convaincre – sans grand succès – qu’il méritait sa place au Conseil et que son maître avait eu raison d’avoir foi en lui. Sentant la chaleureuse et apaisante de sa moitié tout contre lui, profitant de ce moment de calme avant que le devoir ne les sépare de nouveau, Lorn ouvrit les yeux lorsqu’un message fut diffusé à travers tout le vaisseau :

« Maître Von, maître Vocklan, vous êtes demandés sur la pont de commandement. »

Se tournant vers sa camarade sans chercher à masquer cette déception de devoir se sépare d’elle, il se tourna vers elle et la gratifia d’un doux baiser avant de s’habiller. Le duo se dirigea donc d’un pas leste vers la passerelle où on leur apprit qu’une attaque était en cours sur une planète passant non-loin de leur trajet. Surpris d’apprendre une attaque des troupes républicaines sans en avoir été averti, mécontent de voir que la République agissait en douce, Lorn discuta avec sa camarade et tous deux arrivèrent à la conclusion que leur présence permettrait de limiter les bavures.

Certes se joindre à ce combat allait à l’encontre des ordres qui furent diffusés à tous les membres de l’Ordre mais pouvaient-ils vraiment tourner la tête face à ce massacre qui ferait des victimes innocentes ? Bien sûr que non, cette option n’était même pas envisageable.

Laissant à son amante l’opportunité de prévenir la Chancelière ou l’état-major de la décision de dérouter le transport pour participer au combat, Lorn se rua vers ses quartiers afin d’enfiler par-dessus sa bure la même armure qu’il avait porté sur Aargau. Bien entendu elle avait été réparée depuis, et heureusement d’ailleurs, mais ce n’était qu’un détail.

En peu de temps le vaisseau arriva sur place et se joint aux forces en présence, espérant mettre à bas les troupes impériales en évitant des pertes inutiles. Lorn ne prétendait pas connaître la raison de cet attaque et l’intérêt que cette planète pouvait représenter pour la République mais était-ce vraiment important d’obtenir maintenant la réponse ? Comprendre ne permettrait pas de mettre un terme à cette attaque pour autant et, à défaut de ne pouvoir se présenter comme un meneur d’homme lors d’une bataille frontale et violente, Lorn allait au moins se présenter comme un bouclier er permettre de mettre un terme rapide à ce bataille dont il ne connaissait ni les tenants ni les aboutissants.

Engoncé dans son armure, dans le transporteur qui mènerait ce petit groupe jusqu’au front, le maître balaya de ses prunelles azurées les soldats qui accompagnaient le duo. L’un d’entre eux, l’officier en charge de ce groupe de joyeux lurons, s’adressa à lui d’un :

« Un air de déjà-vu avec Aargau, maître Vocklan ? »

Caché derrière son casque il était dur à reconnaître mais cet officier devait être l’un des survivants d’Aargau, probablement, mais les champs de bataille ne se ressemblaient-ils pas tous ?


« Je n’espère pas, capitaine. J’espère que vos hommes sont prêts à couvrir nos fesses.»

Aargau n’avait pas été une promenade de santé et Lorn avait été obligé d’enterrer plus de personnes qu’il ne l’aurait voulu, il avait bien acquis une certaine notoriété ce jour-là mais cet affrontement ne fut pas aussi glorieux que les soldats voulaient bien se le raconter entre eux. La capitaine se contenta d’hocher la tête mais des tirs sur le transport l’empêchèrent de formuler sa réponse.
Le transport tangua, tentant d’éviter les tirs mais il était trop tard, la carlingue fut touchée et le vaisseau perdit rapidement de l’altitude puis, par la force des choses, les occupants de l’habitacle sautèrent tous du transport avant qu’il ne s’écrase dans une explosion impressionnante.

La tête saturée par le chaos qui régnait sur le champ de bataille, sentant l’adrénaline lui rendre sa vigueur et le feu du combat se diffuser à travers ses veines, le colosse se redressa d’un seul bon et vérifia tout d’abord que sa compagne allait bien. Ressentant encore une certaine douleur dans ses jambes à cause de cette réception improvisée, Lorn s’adresse aux hommes :

« Capitaine, vous connaissez votre boulot. Déployez-vous, nous devons neutraliser leur artillerie mais prenez garde aux civils. Si les impériaux n’hésiteront pas à tirer dans la foule, ça ne veut pas dire que vos hommes devront en faire de même. »

Activant sa lame violacée d’une simple pression du pouce, il se tournant vers l’élue de son cœur pour simplement lui dire :

« Prête ?»

La question ne se posait pas car l’un et l’autre se connaissaient trop bien pour avoir encore besoin de se poser la question, en un instant il chargèrent dans la mêlée et bientôt Lorn fut la cible d’une guerrière au sabre rougeoyant. La sentant arriver derrière lui, il n’eut qu’à se baisser pour sentir la chaude lame passer de peu au-dessus de sa tête.
Fronçant légèrement les sourcils en posant son regard sur la demoiselle, persuadé de la connaître sans arriver à mettre un nom sur cette Twi’lek – peut-être parce qu’elles se ressemblaient presque toutes – le colosse se redressa et, tentant de diffuser sa lumineuse présence à travers tout le champ de bataille, essayant de renverser la vapeur grâce à un coup d’estoc dans le ventre de la demoiselle.

Peu importait le résultat de son attaque, il gratifia son assaut d’un :

« Si tu lâches ton arme tu devrais pouvoir t’en sortir sans trop de bobos. »

Qu’on ne vienne pas dire qu’il ne laissait pas une chose à ses adversaires de s’en sortir, pacifiquement !
Spoiler:
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Apaisement de l'Obscur de Lorn réussi. Les jets réussis d'attaque au corps à corps d'Ysanne et Myir sont réduit de 1. Les jets réussis des pouvoirs obscurs de tous les participants sont réduit de 2.
Lorn : - 10 PF.


Attaque de Lorn réussie. Myir peut se défendre avec un jet d'agilité si elle le désire.
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Lumineux ou Obscur ?

Qui avait eu l'idée de l'envoyer ici, sur cette planète ? Ce choix était volontairement sournois. Un coup de Darth Odium encore, à n'en pas douter. Il n'y avait que lui qui pouvait espérer provoquer des problèmes entre la Twi'lek et lui. Ah, Myir... qu'il était douloureux de la revoir ! Douloureux, mais également tellement bon. Il voyait bien qu'elle était volontairement distante. Qu'il ne fallait rien montrer. Qu'il ne fallait pas laisser soupçonner qu'ils avaient été amants, qu'ils avaient combattu ensemble, ainsi que l'un contre l'autre. Qu'ils étaient chacun amoureux de l'autre. Et il ne fallait absolument pas montrer que tout cela n'était qu'une idylle impossible. Surtout pas devant le personnel, ou encore devant l'apprentie de l'Impératrice. A ce propos...

Il avait observé Ysanne, et sa conclusion avait été immédiate : ancienne Padawan. Il ne la connaissait pas, mais il le sentait. Dans la Force, dans son comportement. Myir avait été Jedi, mais elle... elle n'était pas dans le Côté Obscur depuis assez longtemps pour faire totalement disparaître son aura lumineuse. Il en subsistait une infime partie. Tant pis. Il ne s'y intéressait pas. Il s'en foutait complètement.

Lumineux ou Obscur ?

Etrangement, alors que l'excitation gagnait tout le monde, lui se sentait calme. Il savait que la guerre éclatait, que des gens mourraient en grand nombre. Que des atrocités étaient commises. Qu'aucun des deux camps n'aurait les mains blanches, propres. Mais la République, contrairement à l'Empire, ne lui avait pas pris une partie de sa vie. Les Sith lui avaient pris son ancienne padawan, et il en était presque mort. Il l'avait retrouvée, mais avait de nouveau failli y laisser tout ce qu'il aimait. Puis alors qu'il défendait enfin une cause, l'Empire l'avait pris lui. Et après ça... Il observa le dos de la Twi'lek. Il savait qu'elle avait un point dans le creux des reins, un peu plus clair que le reste de sa carnation. Et il savait cela car il la connaissait sans doute mieux que personne d'autre dans cette Galaxie. Mais même ça, l'Empire le lui prenait.

Il serra le poing, se passant une main sur son visage. Sa barbe avait poussé durant ces derniers temps ; un autre signe de sa désobéissance aux Sith. Il savait qu'il n'y aurait jamais d'avenir possible ici. Que ce soit seul ou... accompagné. Il savait aussi que cette bataille, cette guerre, c'était le moment qu'il guettait. Il n'avait rien pour la République. Il s'en foutait. Il désirait simplement partir, et retrouver la paix. Il n'avait qu'à suivre la Twi'lek, et se rendre aux Républicains.

Lumineux ou Obscur ?

Il ne restait rien pour lui ici. Il devait faire encore un effort, et il pourrait retrouver la paix. Il s'effacerait du reste de la Galaxie. Plus de combats, plus de complots, plus d'aventure avec une Sith. La Force le guidait. Il la sentait, autour de lui, lui enjoignant doucement de poursuivre sa route. S'il y allait, s'il accompagnait la femme qu'il aimait, il trouverait la paix au bout du chemin. Il retira sa bure noire, propre aux Sith, se retrouvant alors avec ses propres vêtements. Ceux qu'il affectionnait : la tenue couleur beige/sable, et le foulard rouge au niveau du cou. Il empoigna son sabre-laser.

Lumineux.

Il se laissa guider complètement. Il n'entendait plus, ne sentait plus, ne voyait plus la guerre autour de lui. Il ne voyait que Myir et les deux Maîtres Jedi qu'elle affrontait. Lui-même, en s'approchant d'un pas calme, la lame bleutée activée, ne pouvait s'empêcher d'être impressionné. Aussi torturée qu'elle soit, la Sith se battait avec autant de vigueur qu'auparavant, lorsqu'il l'avait croisée sur Makem Te. Il arriva alors au combat. Il ne connaissait pas l'individu attaquant Myir. Mais il reconnaissait parfaitement la femme. Qui ne la connaissait pas, de totue façon ?

 « Bonjour, Maître Von. M'accorderiez-vous cet honneur ? »

Il espérait ainsi empêcher les deux Maîtres de se focaliser sur une seule cible. Enfin, si la cible était Myir. Si Ysanne se mêlait au combat, peu lui importait qu'elle y risque sa vie. Elle ne comptait pas. Il tourna la tête vers la Twi'lek, lui adressant un sourire sincère.

 « Une ultime danse, mon amour, et c'en sera fini. La paix m'attends. »

Et il se jeta contre Alyria Von, le sabre-laser en avant.

Lumineux.

Mais il ne pouvait pas résister à l'envie de combattre une dernière fois aux côtés de la femme qu'il aimait.

Lumineux. Définitivement.


Jet d'agilité pour attaquer Alyria : réussite
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Attaque d'Emhyr réussie!

Alyria peut se défendre avec un jet d'agilité si elle le souhaite!
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Certaines missions marquaient plus que d’autres, dans la vie d’un jedi. Il y avait la première mission comme padawan, comme chevalier, pour les heureux élus comme maître … Et parfois, il arrivait que parmi ces derniers soient choisis des individus qui, élevés au rang de maître du Conseil, recevait la tâche de représenter l’Ordre tout entier à travers la galaxie et en particulier son instance dirigeante. Aller sur Dantooine représentait donc l’occasion pour Alyria et Lorn de se montrer dignes de leur nouvelle nomination, en produisant un rapport sur les installations locales décisifs pour statuer si oui ou non la réouverture d’une enclave après autant de siècles d’abandon était une idée judicieuse ou non. La proposition avait été avancée lors des derniers Conseils du cercle précédent par Léonard Tianesli, et la trentenaire avait trouvé cette proposition particulièrement intéressante. L’ensemble du Conseil s’était rapidement dispersé une fois les membres appointés prévenus, il était apparu judicieux pour le duo de se rendre sur place et de constater de visu s’il y avait matière à user des ressources de l’Ordre.

Cependant, une autre espérance animait Alyria, celle, plus secrète, de vérifier les conséquences de ses décisions en tant que Chancelière. Quand bien même ce pan de sa vie était désormais achevé, recouvert d’un rideau qu’elle ne désirait plus guère voir soulevé, une part d’elle-même se sentait toujours comptable de son bilan, en particulier de ses aspects les plus contestés sur le plan vivantiste. En effet, elle n’oubliait pas que Dubrillion avait été perdue sous son égide, et si elle n’aurait de toute manière rien pu faire pour l’empêcher, puisque l’administration Scalia n’avait pas renforcé cette partie de leurs frontières ce qui avait asséché les possibilités de renfort à un moment où toute l’attention était tournée vers le Noyau, la culpabilité envers ces réfugiés demeurait. Elle avait œuvré sans relâche avec le sénateur de Dantooine, le roi Arak III et son Vice-Chancelier pour organiser au mieux l’accueil et le transfert de cette population ayant tout perdu et criant vengeance. Certes, certains journaux avaient critiqué cet accueil, se demandant à grands renforts de gros titres si la République pouvait accueillir toute la misère de la galaxie chassée par l’Empire, quand d’autres au contraire s’insurgeaient des conditions de vie de ces réfugiés. Difficile de plaire à tout le monde. Alors oui, même si ce n’était pas le but premier de sa mission, la jedi espérait s’entretenir avec les autorités locales de cette affaire, pour solde de tout compte de son passé politique qui l’avait tant de fois hanté ces dernières années et qui s’effaçait lentement dans sa mémoire pour ne plus laisser que les souvenirs d’une expérience extraordinairement complexe, mais aussi très enrichissante pour l’avenir.

Y avait-il eu dans sa désignation au Conseil un soupçon d’opportunité politique ? Cette pensée l’avait effleurée, en toute honnêteté, avant qu’elle ne l’écarte rapidement. Elle était devenue maître sur d’autres critères, et si son réseau ne pouvait que constituer un avantage à ne pas sous-estimer pour l’Ordre, elle était persuadée que les vieux sages avaient examiné l’ensemble de sa vie de jedi, ses qualités et défauts, ses exploits et ses défaites avant de l’accepter en leur sein, et ne s’étaient pas rendus coupables de vils calculs politiciens ? Pourquoi en était-elle aussi sûre ? Tout simplement parce qu’elle était persuadée qu’aux yeux de bon nombre de ses membres, avoir été Chancelière représentait davantage un repoussoir qu’un argument de poids en sa faveur.

Néanmoins, sa satisfaction la plus intense, et toute personnelle, était d’avoir vu Lorn nommé comme elle. Si l’ironie de savoir deux amants siéger au Conseil ne lui avait pas échappé, même si elle ne l’avait évidemment pas vocalisée, elle était sincèrement, et sans arrière-pensée aucune, heureuse pour son meilleur ami d’enfance et il n’y avait là aucun élan amoureux, mais bel et bien la connaissance fine des qualités d’un compagnon de trente ans qui voyait enfin ses efforts silencieux être récompensés à leur juste valeur. Bien sûr, comme à son habitude, l’épicanthix n’avait guère été disert sur le sujet, et Alyria était prête à parier qu’une tempête se logeait en ce moment même dans son crâne pour savoir ce qu’il avait bien pu faire pour mériter un tel honneur. Le colosse avait cette faculté d’être tellement humble qu’il en devenait aussi attendrissant qu’agaçant à ne jamais reconnaître qu’il pouvait tout à fait mériter des honneurs. Après tout, que ce soit sur Byss, Aargau ou Makem Te, il avait prouvé sa valeur à la pointe du sabre plus que quiconque, et son travail pour la reconstruction du Temple de Coruscant, quoique discret et longtemps dans l’ombre de Maître Berryl, n’était pas à négliger. Si certains padawans commençaient à demander à être envoyés là-bas par leurs maîtres, il y avait peut-être un rapport avec le fait de côtoyer le célèbre Roc d’Aargau.

Si la reconduction de Maître Don avait été un non-événement, tant la chose paraissait couler de source, la réapparition du Maître Manteer n’avait pas manqué de lui faire ouvrir des yeux ronds. Outre qu’il fût à lui seul aussi âgé que les trois précédents réunis, le second épicanthix du Conseil n’était ni plus ni moins que l’ancien maître de son propre maître, dans une sorte de relation étrange de transmission filiale. En fait, pour faire simple … Alyria avait l’impression de siéger avec son grand-père, au sens propre. Autant dire que l’impression était aussi amusante que déconcertante. Ils n’avaient guère échangé. Elle savait seulement que Maître Lond était avec lui dans sa lointaine retraite, ce qui ne l’avait pas étonné. Aussi curieux que cela puisse paraître au vu de leurs caractères pour le moins différents, la trentenaire savait que le fantasque twi’lek était très attaché à son austère professeur … Et vu les histoires qu’elle avait entendues étant enfant, elle ne pouvait s’empêcher de penser que la pomme n’était en réalité pas tombée loin de l’arbre …

Ses réflexions furent cependant interrompues par une voix sortant du communicateur général du vaisseau. Immédiatement, Alyria se redressa, les sens en alerte. Elle ne voyait pas franchement pourquoi on aurait besoin d’elle et Lorn sur le pont de commandement … Hormis en cas de catastrophe imminente. Presque aussitôt, les souvenirs de son précédent voyage en navette officielle, vers Mon Calamari, lui revinrent en mémoire, et une angoisse sourde étreignit sa poitrine. La Force leur jouerait-elle encore un de ces tours dont elle avait le secret en les plaçant sur la trajectoire d’une crise ? Il fallait espérer que non. La République survivrait-elle à un nouveau coup de boutoir ? Elle commençait à en douter, à son grand dam. Et même le baiser de Lorn ne parvint pas à chasser son mauvais pressentiment, quand bien même, l’espace d’un instant, elle s’accrocha à ces lèvres qui se posaient sur les siennes comme une possédée, cherchant en elles le réconfort et l’assurance qu’il lui fallait pour surmonter une nouvelle crise.

En un sens, elle ne s’était pas trompée. Le chaos menaçait à nouveau. Cependant, pour une fois, le fautif n’était pas l’Empire … mais la République, cette République qu’elle s’était escrimée à défendre, à préserver, pour l’offrir, rafistolée, consolidée, à une femme élue … Et qui menaçait apparemment de faire s’écrouler cet édifice si fragile. Instinctivement, Alyria se mordit la lèvre, signe qui trahissait chez elle une réflexion intense. Ils n’étaient qu’à quelques parsecs de Dantooine. Ils pouvaient continuer leur route et là, attendre que le Conseil se réunisse et décide d’une approche à suivre. Ou bien … Soudain, la force de sa réalisation saisit la gardienne de plein fouet : désormais, ils étaient le Conseil. Et les implications de cet état de fait trouvaient dans cette situation leur pleine et entière force, tandis que l’hologramme changeait de forme, signe qu’une autre forme parlait :

« Alyria, si les jedis ne se joignent pas à cette entreprise … Je crains que nous soyons condamnés. Et je ne parle pas seulement de défaite. »

L’air sincèrement peiné, l’amiral Fenter se tenait face à elle, et la maîtresse d’armes ne douta pas un instant que le vieil homme, rappelé pour l’occasion, ait pris sur lui de l’avertir en sachant qu’elle se trouvait dans un secteur avoisinnant.

« Je vois … Et le reste de l’Ordre a-t-il donné son aval ? Envoie-t-il certains des nôtres ? »

« Il … Il n’a pas été prévenu. »

Le gradé se tortillait, visiblement très mal à l’aise. Alyria fronça les sourcils, cachant au mieux son agacement. Manifestement, la République n’avait rien appris. Malgré son passage à la Chancellerie, la coordination entre l’Etat-Major, les politiques et l’Ordre était toujours aussi chaotique. Il y avait de quoi devenir fou. Que fallait-il donc faire pour convaincre tous ces acteurs que le secret n’était en rien salvateur, mais que son culte pouvait au contraire être dévastateur ? Se joindre à cette attaque signifiait enterrer la paix pour laquelle elle s’était battue, sans y croire certes, mais qu’elle avait tenté de sauvegarder le temps que tout soit prêt pour riposter conjointement. Ce jour était-il venu ? Pouvait-elle, en conscience, abandonner les soldats républicains et surtout les civils dubrillonais, pris entre tous ces feux, sous prétexte que l’Ordre n’apprécierait pas d’avoir été tenu à l’écart ? Mais Lorn et elle auraient-ils le cran de prendre une décision impliquant leur confrérie de leur propre chef ? Un coup d’œil à sa droite lui fit comprendre que oui. Une part d’elle-même, celle qui contenait l’ancienne Chancelière, savait que leur participation serait exploitée par le pouvoir en place. Mais l’autre, celle de la Maître du Conseil en exercice ne voyait que l’urgence de la situation, les vies qui s’éteignaient dans la Force … Et l’espoir idéaliste de rendre à son peuple sa planète.

« Nous allons dérouter le vaisseau. »

Tandis que tous s’activaient et que la liaison se terminait, Alyria en profita pour ouvrir une communication avec le Conseil pour l’avertir de leur décision. Krava Waray, qui faisait apparemment la navette entre tous les jedis présents dans le secteur nord-ouest de la République ne parut guère surprise de ce qu’elle lui annonça, même si la balosar était toujours tellement impassible que la trentenaire se demandait si elle affichait une autre expression que ce visage de glace.

« Si cela devait mal tourner … Il est évident que nous aurions agi de notre propre chef, sans concertation, et que l’Ordre n’est aucunement engagé par notre action. »

Pendant une micro-seconde, la demi-echanie se demanda si le quart de l’ombre d’un demi-sourire n’était pas apparu au coin des lèvres de l’Ombre, qui se contenta de hocher la tête et de prendre congé, sans doute pour répandre la nouvelle au reste du Conseil et aviser en conséquence. Restait un dernier appel à passer.

« Maître Alyria Von pour la Chancelière Emalia Kira. Maître Vocklan et moi-même avons été mis au courant de ce que vous préparez. Nous déroutons notre vaisseau vers votre position. »

Avant d’ajouter après un brin d’hésitation :

« J’espère que vous savez ce que vous faites. »

L’attente fut courte, quoique pleine de tension, tandis que tous les occupants de leur transport se préparaient nerveusement, les couloirs bruissant de rumeurs à mesure que tous se connectaient sur les canaux républicains pour en savoir plus. L’attaque était lancée, la Chancelière ne semblait pas avoir prévenu le Sénat … A moins que, d’autres sources signalaient que celui-ci venait de prononcer le huis-clos, mais en fait non … Bref, bientôt, chacun se brancha sur les bulletins de communication militaire pour avoir une idée plus précise de la situation. Apparemment, le Vice-Amiral Fylesan et …Maître Fyelen, tiens, avaient rejoint eux aussi la zone. Savoir Gabriel sur place étonna tout en rassurant Alyria. L’autre métis echani du Temple n’était pas un va-t’en guerre, du moins dans ses souvenirs de jeunesse, mais il avait sans doute, comme Lorn et elle, priorisé la vie des habitants de Dubrillion sur les enjeux moraux et politiques. Parfois, comme elle le disait souvent, l’heure n’était plus aux négociations feutrées, mais aux actes. Et tous, ils avaient décidé. Restait à savoir s’il le regretterait ou non.

Leur arrivée sur la planète fut chaotique. Qu’attendre, en même temps, d’une scène de guerre ? Leur transport, qui prévoyait de se stabiliser près d’une zone servant de corridoir pour évacuer les civils fut pris pour cible par les batteries anti-aériennes fortifiées des impériaux. Aussitôt, Alyria prit les commandes, ce qui prouvait au passage toute l’urgence de la situation, tandis que Lorn évacuait l’équipage. Bientôt, il ne resta plus qu’eux, et la jedi activa ce qu’il restait du pilotage automatique avant de se ruer vers l’arrière et de sauter in extremis, juste avant que le malheureux amas de métal ne s’enfonce dans la terre et ne prenne feu, de sombres volutes de fumée asphyxiant instantanément les alentours. Se relevant, la maîtresse d’armes vérifia en une rapide sonde de Force qu’elle n’avait rien de cassé, avant de répondre à son amant, sa propre lame se joignant à celle de l’épicanthix dans un reflet violacé et gémellaire :

« Prête. »

Ils s’élancèrent, leurs corps parfaitement coordonnés, comme les deux bras d’un même corps qui s’avançait, implacable, et fauchait les rangs ennemis avec une précision diabolique. D’un coup d’œil, Alyria repéra la batterie d’artillerie qui les avait fauchés en plein vol et elle orienta leur cavalcade guerrière vers cette dernière, voyant que les soldats butaient sur les rangs moins expérimentés mais plus compacts des impériaux. Cependant, aussi motivés soient-ils, aucun n’avait la force nécessaire pour entraver la progression de deux maîtres d’armes, dont un était un véritable expert du Djem So. Les tirs semblaient glisser sur Lorn, sa lame les renvoyant implacablement dans un déluge mortel. Sa compagne, si elle n’avait jamais caché son peu de goût pour la forme V, savait tout de même écarter ce genre de menace, quand bien même les mouvements obliques de son sabre pouvait mettre la puce à l’oreille à un œil aguerri pour comprendre qu’elle utilisait une version modifiée du Makashi et jouant sur les angles d’inclination du sabre pour repousser les tirs et les dévier. Ce n’était pas particulièrement académique … Mais c’était relativement efficace pour écarter ce que l’épicanthix n’absorbait pas lui-même.

Néanmoins, leur parcours devait s’arrêter face à trois nouveaux arrivants qu’Alyria perçut arriver à travers la Force, et qui se révélerait sans doute bien trop dangereux pour les troupes républicaines s’ils arrivaient à passer. Même s’ils étaient en infériorité numérique, elle avait bon espoir de les occuper assez longtemps pour que les forces républicaines ne finissent par vaincre. Pour autant, d’emblée, si les relents de l’obscur lui parvinrent, exsudant de deux des nouveaux protagonistes, le troisième, le seul homme du lot, paraissait en proie à un tourbillon de sensation et de pensées qui le rendaient difficile à cerner. A vrai dire, et à son grand étonnement, les filaments sombres paraissaient se dénouer de lui. Qui était-il ? Un prisonnier capturé et emmené pour faire ses preuves ? En tout cas, pas un sith.

Manifestement, l’heure n’était pas à la négociation, puisque la plus proche, une twi’lek à la peau bleue, fonça sur Lorn, ce dernier esquivant sans problème son attaque. Cette dernière avait été portée avec célérité, dans un enchaînement assez distinctif. Or, Alyria avait la mémoire des armes. Elle était connue comme une encyclopédie vivante sur les arts jedis, et savait reconnaitre un bretteur à son seul style. Plus encore quand ledit bretteur avait son âge et avait croisé le sabre avec elle plus d’une fois. Mais cela ne correspondait pas … Et pourtant si. Des twi’lek bleues, il y en avait beaucoup dans la galaxie. Mais des twi’leks bleues sensibles à la Force avec cette inclination particulière de sabre, avec cette mine concentrée … Il n’y en avait qu’une. Ou plus exactement, la gardienne n’en connaissait qu’une.

« Myir Ashlain. »

Et comme une reconnaissance n’arrive jamais seule, l’homme à l’aura étrange la salua avant de s’élancer à son tour vers elle, s’adressant à la première comme un condamné qui monte à l’échafaud et écrit une dernière lettre à sa dulcinée. Un couple qui combattait, à son insu, un autre couple … L’ironie était flagrante. Et Alyria ne cessait de se demander ce que ces deux êtres faisaient de ce côté de la frontière. L’une devait avoir déserté, malgré sa dévotion, son caractère travailleur … Et l’autre, lui demeurait un mystère qu’elle se devait de percer.

Etait-elle déstabilisée par ces retrouvailles étranges ? Peut-être. Surprise par la vivacité de cet homme en clair-obscur ? Sans doute. Plus atteinte par sa chute du transporteur qu’elle ne l’aurait crue ? C’était possible. Mais sa défense, quoique correcte, n’eut pas sa vivacité habituelle, et elle sentit la lame bleue racler sa chair, lui infligeant une brûlure superficielle, certes, mais qui n’augurait rien de bon pour la suite de ce combat. Manifestement, d’entrée de jeu, il fallait qu’elle augmente son niveau.

Sauf que sa méthode traditionnelle, qui consistait à envoyer un flux de Force vers Lorn puis à estourbir ses adversaires d’une puissante Vague de Force ne fonctionna pas davantage. Peut-être que sa brûlure l’empêchait de se concentrer. Ou que cet homme qui agissait tel un puit de Force, aspirant à lui obscurité et lumière dévoyait son propre appel, malgré l’aura chaleureuse de l’épicanthix qui ondoyait près d’elle. Il fallait trouver autre chose. Compter sur ses autres armes.

« Il semblerait que vous vous soyez arrogé ce droit seul … Cher inconnu. Je trouve toujours dommage que l’on me reconnaisse et que je n’aie pas le plaisir de savoir à qui je dois mes futures cicatrices. »

Elle braqua son regard vert sur l’homme, avant de dire simplement :

« Vous n’êtes pas un sith. De cela, je suis certaine. Je supputerais volontiers sur les raisons qui font que vous êtes là … Tout en espérant que ce ne soit par simple passion amoureuse, si j’en crois ce que je viens d’entendre.

Avouez que ce serait là un brin mélodramatique. »

Spoiler:

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Défense d'Alyria presque réussie!

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Vague de Force d'Alyria raté!
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____Dubrillion
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______Après l’entraînement, la mise en pratique !

______Le Tournoi des Apprentis fini, je n'étais pas pour autant épargnée par ma Maîtresse qui avait vu en mes performances de belles promesses d'avenir. Les entraînements avaient repris de plus bel, que ce soit avec la Dame Noire en personne ou bien avec Myir, qui était à présent l'une de celles affectés à ma formation presque continuellement ! C'était quelque chose de que trouvais particulièrement intéressant, car son style était radicalement différant de celui de Darth Ynnitach, mais tout aussi efficace, sans que je ne sache vraiment pourquoi...

______Je ne dis pas que je cherche à éviter la confrontation avec ma Maîtresse, mais j'ai toujours eu beaucoup plus de mal avec son style ! Et si c'est enrichissant d'apprendre à me défendre contre celui-ci, je dois avouer que parfois cela me parait impossible et c'est frustrant ! Mais comme le dirait la Dame Noire c'est pour mon bien, car je dois être polyvalente, je dois pouvoir combattre tout type d’adversaire sans me soucier du style qu'ils utilisent ! Je dois imposer ma patte et ainsi je pourrais gagner contre n'importe qui !

______Imposer ma patte, voilà ce à quoi Myir m’entraînait depuis qu'elle avait commencé à me former au combat au Sabre LAser ! Je sais que cela peut sembler stupide de dire ça, mais c'est avec ses conseils que j'ai su évoluer et ainsi trouver un style qui m'est propre ! Alors oui, pour le moment tout n'est pas parfait, je dois encore améliorer de nombreuses choses, mais sans elle je n'aurais sans doute pas aussi facilement percé au Tournoi des Apprentis et je lui en suis reconnaissante. C'est sans doute pour cela que j'ai insisté pour qu'elle puisse continuer de m’entraîner en plus des sessions que la Dame Noire m'offre chaque jour.

______Dans le cadre de ces entraînements et de mes leçons sur l'Empire Sith en lui même que je suis ici, accompagnant Myir sur Dubrillon dans une inspection de routine visant à me faire voir le type de défense que nous possédons, du moins officiellement ! Officieusement, la Dame Noire m'a confié la mission de surveiller Emhyr, un humain ayant une étroite relation avec l'ancienne Jedi qui l'a elle même rallié à l'Empire après les combats sur Makem Te. D'après ce que j'en sais, Darth Ynnitach craint que l'homme soit un espion et je dois mener l’enquête afin de définir la véritable affiliation de l'homme. Pourquoi moi ? Tout simplement parce qu'il est facile pour moi de l'approcher en passant par Myir !

______Évidement, mentir à la Sith ne me plaît guère, mais je me doute que si Emhyr n'est pas net, il y a de forte chances pour qu'il tente d’entraîner la Twi'lek avec lui ! Après tout, si elle a succombé au Côté Obscur étant une Jedi pour le moins exemplaire de ce que j'en sais, il est possible qu'elle change à nouveau de camp sous l’influence de cet homme ! Darth Ynnitach ne m'a pas fait part de ses soucis à ce sujet, mais je me tiens prête à toute éventualité ! C'est pourquoi, lorsque l’alarme retenti, je ne réfléchis pas une seule seconde avant de suivre le duo hors pour admirer l'attaque de la république !

______Myir réagit rapidement, donnant conseils et ordres sur les manœuvres à faire et je dois bien avouer qu'elle m'impressionne ! Impossible qu'elle soit une traîtresse, elle était bien trop investie dans sa mission pour l'Empire pour penser à le trahir ! Pour autant je ne me fait aucune idée arrêtée et garde mon esprit ouvert alors que nous sortons des baraquements pour faire face à l'armada Républicain. Par chance, avec les ordres précis de la Twi'lek, les choses ne se passaient pas si mal pour nous, les troupes s'étant rapidement mis en branle et offrant une opposition acharné ! Plusieurs transports de troupes tombaient de ci de là avant de pouvoir déchargé leurs soldats et c'est avec un sourire évocateur que je regarde la scène.

______Tout à coup mon regard est attiré, comme celui de mes deux compagnons, par une percée rapide au cœur des troupes impériales ! Des Jedis, je pouvais le sentir sans avoir à forcer tant leur aura tranchait de celle des autres manipulateurs de la Force qui se trouvaient ici. Aussitôt, la Twi'lek me fit part de son devoir d'aller défendre les soldats qui tombaient sans peine face aux duo de Jedi, me précisant que je n'étais pas obligé de la suivre, mais que si je le vulais je pouvais à condition de m'écarter avant de me faire déborder...

" Je viens avec toi... Je ne veux pas te laisser seule face à eux, qui qu'ils soient ! Et puis personne chez les Jedis ne sait qui je suis, alors tout ira bien... "

______Saisissant l'un de mes Sabre, je remarque sans pleine le changement d'attitude de la Twi'lek lorsqu'elle s'adresse à Emhyr, mais je n'ai pas vraiment le temps de l'analyser, Myir plongeant de la falaise en direction du champ de bataille que nous surplombons. Je la suis immédiatement, à l'instar de l'humain qui ne répondait rien à ses paroles, se contentant de retirer sa bure sombre et d'avancer vers l'affrontement. Pour ma part, plus je m'approche, plus je me rends compte que je ne pas au niveau de ce qu'il est entrain de se dérouler sous mes yeux ! Ces deux Jedis se battent comme un seul être !

______Plongeant sur l'homme, Myir manqua son adversaire qui su éviter sa lame sans grand mal, avant qu'Ehmyr ne passe à mes côtés pour aller se placer devant une Jedi que je reconnais sans mal ! Alyria Von ! La voir devant moi, ravive aussitôt de mauvais souvenir ! Je me rappelle comment j'ai essayé de me persuader que je n'étais pas seulement faite pour MedCorp en la prenant comme exemple ! Je me rappelle comment on s'était moqué de moi cette fois là ! Comment on m'avait fait comprendre que tout le monde n'est pas Alyria Von ! Mais cela ne m’empêche pas d'entendre très clairement les mots de l'humain, des mots pour Myir, des mots qui m’empêchent d'aller affronter Alyria Von avec lui !

______Sans réfléchir plus longtemps, je décide de prendre part à la bataille et de prêter main forte à Myir ! La réaction est à la fois logique et utile, car je sais comment la Twi'lek se bat, je peux donc l'aider plus efficacement, cependant je ne dois pas me jeter tête baissé dans l'affrontement, car il et fort possible que j'y laisse des plumes, c'est pourquoi j'use de la Force plutôt que de foncer tête baissé dans la bataille ! Pour vu que ça marche, je pense que c'est la première fois que je tente ce genre de chose sur un personne n'ayant pas mon niveau !

______Je sens que la force me répond et alors que je décide de briser la distance qui me sépare des deux combattants, un soldat républicain vient de heurter de plein fouet, me faisant perdre ma concentration, mais aussi mon équilibre ! Roulant au sol, je sers mon sabre et me remets sur pieds avant de me rendre compte que je me retrouve à côté du Jedi et que son Sabre est toujours bien encré dans sa main ! Crotte...

Jet de dés : Un jet de Sagesse pour une Télékinésie sur le sabre de Lorn et si réussi sacrifice d'un dé pour aller au corps à corps !


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Télékinésie de Ysanne raté!

Les combattants sont au corps à corps!
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La Main Brisée l’avait reconnue. Il était vrai qu’elles s’étaient connues, de longues années auparavant… Dans un passé qui n’avait plus aucune réalité pour Myir. L’arrivée de l’humain, de toutes manières, capta l’attention de la Twi’lek.

Les mots du Jedi avec lequel elle se battait se dispersèrent autour d’elle, mais elle ne les entendit pas. Ils n’avaient pas de consistance, pas d’importance. Emhyr venait de se jeter lui aussi dans la bataille… Ou plutôt d’y entrer avec élégance, ainsi qu’il savait si bien le faire. Ses derniers mots, peut-être les derniers mots qu’ils échangeraient jamais, avaient profondément ébranlé la Twi’lek. Ils s’étaient insérés comme une lame chauffée à blanc, l’avait transpercée jusqu’au plus profond de son être de leur réalité, de leur sincérité, de leur caractère prophétique et irréversible. Son esprit ne pouvait gérer ces émotions, elle se jeta corps et âme dans son affrontement. Les dents serrées, elle se battait de son corps robuste, sa lame rouge virevoltante prête à mordre la moindre faille dans la défense parfaite du maître d’armes, qui parait chaque coup comme s’il avait dompté des guerrières Sith toute sa vie. Il avait percé brièvement sa défense à elle, brûlant son ventre, mais cela n’avait fait qu’attiser la détermination de la Twi’lek farouche. Elle se battait de rage, concentrée pour ne pas laisser couler ses larmes, pour ne pas tourner la tête vers Emhyr, pour ne pas le protéger afin qu’il fût vaincu au plus vite par la Main Brisée. Alors il se rendrait, et elle se battrait jusqu’au bout, se retirant peut-être seulement une fois la certitude que le sort de son compagnon fut fixé et que la rencontre était devenue trop dangereuse pour Ysanne.

La petite zeltronne, sans le savoir, sauvait sa détermination : en son absence, elle se serait probablement battue jusqu’à la mort, désespérée… Mais elle ne pouvait pas emmener l’apprentie de l’Impératrice avec elle. Ce n’était pas professionnel, de mourir d’amour au court d’un combat fatal alors qu’on devait assurer la formation d’une semi-divinité. Emhyr l’aurait raillée avec son humour nonchalant.

Soudain, la Twi’lek recula d’un pas, désarçonnée. Qu’était-elle en train de penser ? Elle relativisait. C’était inattendu. Comme si quelque chose s’était mis à l’apaiser… Elle croisa le regard de Maître Vocklan et comprit : elle s’était absorbée dans son combat, persuadée qu’ils ne faisaient que cela : échanger des coups dans un rythme effréné, alors qu’il répandait en réalité autour de lui sa stratégie vicieuse : le côté lumineux de la Force les enrobait tous, mielleux, sirupeux, pour les entraver, les faire ralentir… C’était cela qui avait apaisé le déchirement destructeur et impérieux dont le cœur de Myir était la victime. Elle chancela, hésitante, et jeta un œil à Emhyr, qui se battait vaillamment face à Maître Von. Il se battait réellement et cela la réconforta brièvement, avant de songer que l’éclaircie qu’elle connaissait n’était qu’une illusion : sitôt la Force lumineuse désertée, elle allait retrouver l’horreur que lui inspirait cette dernière danse avec l’humain.

- AAAAAAH !

Elle avait hurlé de rage, redressé son sabre et fondait maintenant sur l’Epicanthix, déterminée à ne pas laisser les Jedi lui ôter le seul être cher à son cœur sans écumer de quelques profondes blessures. Leur combat reprit de plus belle, avec une violence moins méthodique que celle à laquelle Myir était habituée. Mais elle ne se battait plus qu’avec son instinct, qu’elle faisait surnager avec difficulté dans les ondes lumineuses diffusées par le Jedi.

Dans cette lutte, la présence d’Ysanne soudain se révèla aux côtés de la Twi’lek, qui eut un mouvement de côté pour dévier la trajectoire du sabre de son adversaire vers l’opposé de l’endroit où l’apprentie se tenait. Ysanne avait décidé de se battre aussi… Donc, elle n’était pas juste là pour les surveiller. Cela aussi, était quelque peu réconfortant : Darth Ynnitach n’était donc pas sur le point de faire exécuter Myir, et elle avait donc toutes les raisons de faire en sorte que son apprentie restât en vie.
La Twi’lek lui jeta un regard dur, mais la détermination qu’elle lisait dans le regard d’Ysanne lui prouvait que la jeune fille avait mûri depuis leur rencontre sur Dromund Kaas : elle ne se perdait plus dans la crainte d’approcher le combat. Elle était même un peu trop près…

Une troupe de soldats impériaux passa près d’eux pour rejoindre les affrontements, profitant du fait que les Jedi étaient désormais occupés et Myir dû crier pour s’adresser à l’apprentie.

- Ysanne ! Ne prends pas de risques inutiles ! Souviens-toi de ce que je t’ai appris…


Brièvement interrompu, le combat entre le maître d’armes et la Twi’lek était déjà sur le point de reprendre. L’occasion pour l’apprentie de mettre en pratique la tactique qu’elles avaient vue ensemble.

- Ecarte-toi ! cria Myir.

Déjà, elle levait son arme pour se défendre et, accompagnant le glissement de leurs lames l’une contre l’autre et dans un mouvement félin, se rapprocha rapidement du corps de l’Epicanthix pour se retrouver à quelques centimètres de lui à peine. Elle dégagea alors rapidement sa lame pour la ramener vers le buste du Jedi.

- Ce ne sont pas quelques bobos qui me font peur, souffla-t-elle à l’intention seulement de l’Epicanthix.

(2 dés lancés : Défense contre l'attaque de Lorn et attaque contre Lorn)
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Défense de Myir presque réussie!

Myir: -5 HP

Attaque de Myir réussie!

Lorn peut se défendre avec un jet d'agilité sur un 4 grâce de l'apaisement de l'obscur, s'il le souhaite!
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À force de retrouver des hommes vêtus de bures et un sabre laser à la main sur les champs de bataille, beaucoup en venaient à croire que ces adeptes de la Force n’étaient pas des donneurs de leçon bien-pensants mais des guerriers avant tout, alors que cela n’aurait pas pu être plus éloigné de la vérité. On en oubliant parfois que le but d’un jedi n’était pas de se trouver sur les champs de bataille au milieu de tous ces soldats, mais bel et bien de ne jamais avoir à dégainer leurs sabres-lasers car ils étaient des individus formés pour résoudre les conflits par d’autres moyens que les armes. Ils étaient des gardiens de la paix et de l’équilibre avant tout, des individus cultivés, éduqués, versés dans bien des arts afin d’être capable de faire face à toute sorte de situation et le combat n’était qu’un type de situation parmi tant d’autres.
Mais comme n’importe qui dans ce monde tous les jedis ne pouvaient être identiques car ils étaient des êtres doués de sensibilité et d’intelligence avant tout, ils avaient leurs propres personnalités et c’était entre autre ce qui faisait la richesse de cet Ordre : leur capacité à rester fidèles à eux-mêmes tout en se conformant à un code de conduite relativement strict.
Au-dessus d’eux pendait en permanence cette épée de Damoclès qu’était la tentation du côté obscur, la menace très réelle de devenir comme leurs cousins ayant succombé aux ténèbres et ayant perdu toute possibilité d’être un jour pardonnés pour leurs péchés. Si les plus jeunes prenaient à la légère cette menace c’était bien en grandissant et en gagnant de la bouteille, en regardant les ténèbres dans les yeux, qu’ils prenaient la pleine mesure de ce danger et embrassaient véritablement la voie qui était la leur. Mais malgré tout cette menace ne disparaissait jamais vraiment, elle réapparaissait toujours au moment où le parcours du jedi le mettait sur le chemin d’un de ses cousins égarés.

Lorn se souvenait encore de la première fois qu’il avait posé les yeux sur un adepte de l’obscur avec une lueur d’incompréhension mêlée de curiosité car comprendre son ennemi était la première étape nécessaire pour le vaincre, il s’était toujours demandé comment sa vie se serait déroulée si à la place de son maître c’était un seigneur sith qui l’avait secouru ce jour-là, serait-il lui-même devenu un puissant seigneur sith aujourd’hui ? Se battrait-il de la même façon ? Aurait-il pu connaître l’amour sans qu’elle soit pervertie par la douleur et la colère qui jaillissaient du côté obscur ? Serait-il même vivant, aujourd’hui ? Mais au fil de ses rencontres il devait bien avouer que sa curiosité avait fini par diminuer pour laisser la place à la dure réalité du terrain, celle qui lui soufflait à l’oreille que face au danger il ne pouvait se permettre de se laisser envahir par auant de stupides questions.

La seule réalité qui comptait était la sienne, le seul danger qui devait être pris en compte était celui du farouche guerrier au sabre-laser écarlate qui fondait sur lui, le seul constat qu’il devait accepter était que ces guerriers étaient – pour la plupart – bien trop perdus pour que la chaleur bienveillante de la lumière puisse un jour les envelopper de nouveau. Peut-être qu’avec du temps il pourrait les faire entendre raison et clarifier leurs esprits mais malheureusement le temps était quelque chose qu’il ne disposait pas en situation de combat : voilà pourquoi il ne cherchait désormais plus à comprendre ses adversaires au-delà du strict nécessaire.

Aujourd’hui, à l’image de sa prestation sur Aargau, Lorn était engoncé dans son armure de combat et enfilait le manteau de meneur d’hommes pour guider ces maigres troupes et se débarrasser de la lourde artillerie qui rendrait difficile toute attaque aérienne dans ce coin. Difficile de débarquer des troupes dans ces conditions, non ? Bien sûr sa présence ici allait à l’encontre du pacifisme habituel des jedis et le fait d’être désormais membre du Conseil rendait son action encore plus inacceptable, mais il était trop tard pour faire machine arrière et il irait s’expliquer auprès de ses pairs le moment voulu.

Adepte du djem-so autant que du soresu, le maître d’armes avançait au côté de sa compagne au déviant les tirs de blasters avec une facilité née d’années d’entraînement et de pratique sur le terrain, preuve qu’il n’en n’était pas à son premier ni son dixième rodéo, mais la présence de ténèbres sur cette planète n’allait pas rendre les choses aisées. Ils étaient trois, trois à sortir du lot, trois à brandir des lames au lieu des habituels blasters, trois à foncer vers leurs puissants assaillants avec la ferme intention de les mettre à bas…ce qui n’était pas si déséquilibré que cela compte tenu de la puissance de ce duo.

Si la twi’lek semblait être connu de la déesse à la crinière de feu il ne pouvait en être autrement du colosse qui ne connaissait pas son nom. Oh bien sur il avait une bonne mémoire et était capable de se rappeler de chaque élève étant passé entre ses mains ou de chaque jedi avec qui il avait échangé plus qu’un simple « bonjour » mais cette demoiselle-là lui était totalement inconnue. Mais était-ce important, non ? Car elle aussi, comme les autres, était définitivement perdue.

Comment Lorn pouvait-il être aussi absolu dans cette décision ? Parce qu’il le savait, parce qu’il sentait le côté obscur plus présent en elle qu’en aucun des deux autres assaillants faisant face au duo, elle avait pleinement embrassé la voie de la colère. Si l’épicanthix sentit la rage de la demoiselle baisser en intensité alors que sa propre présence lumineuse se diffusait à travers le champ de bataille, comme la promesse fugace d’un espoir de rédemption pour la twi’lek, l’espoir fut rapidement balayé quand la rage reprit le dessus et l’aveugla de nouveau…comme tous les autres avant elle.

En d’autres circonstances le maître d’armes se serait permis un certain nombre de répliques cinglantes pour se moquer de l’aveuglement de la demoiselle et la pousser à devenir encore plus bestiale, encore plus faible et incontrôlable, mais pour le moment il en se sentait pas d’humeur à de telles répliques puériles. Déjà qu’être ici ne lui plaisait guère, il allait essayer d’écourter cet affrontement autant que possible.
Alors que sa première lame violacée sembla caresser la douce peau de son opposante, les prunelles azurées du colosse se tournèrent vers la jeune apprentie venue aider son amie…à moins que leur relation fut celle de maître/élève ? Conscient qu’elle n’était pas encore aussi aveugle que la tiw’lek, le colosse tenta de lui faire entendre raison par un :

« Il est encore temps pour toi de baisser les armes, jeune fille. Tu peux encore éviter de finir comme ton maître. »

Était-il en train d’annoncer que la vie de la twi’lek ne tenait qu’à un fil ou faisait-il référence au triste aveuglement de cette sith, à la rage qui lui faisait perdre toute raison ? Un peu des deux, très certainement, mais le doute était bien sûr permis.
Bien sûr il était assez inhabituel pour le colosse de se montrer assez prévenant pour donner à un adversaire l’opportunité de s’en sortir indemne mais il faisait ça surtout pour se donner bonne conscience, pour qu’on ne dise pas de lui qu’il était impitoyable et ouvertement agressif, laissant toujours une porte de sortir à son opposant.

Mais cela importait peu, si l’apprentie décidait de passer à l’action malgré son évidente maladresse alors Lorn n’hésiterait pas à lui faire bouffer ses dents et à briser chaque os de son corps, il n’y aurait aucune demi-mesure si elle décidait de s’en prendre à bien plus fort qu’elle. Se redressant de toute son imposante stature, le colosse reporta son attentif vers la boule de nerfs bleutée qui ne désirait rien de plus que lui faire payer la blessure de tout à l’heure.

il allait donc bloquer cet assaut avec une solide défense et contre-attaque aussitôt, ne perdant pas pour autant l'autre jeune fille du regard. Malheureusement la rage de la demoiselle sembla lui faire pousser des aîles si bien qu'elle fut plus rapide que la défense du colosse et son sabre laser vint entamer son armure et caresser la peau, poussant Lorn à serrer les dents tandis qu'il enchaînait avec son propre assaut.

Ainsi, cela commençait.
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Défense de Lorn partiellement ratée.
Lorn : - 5 HP.

Attaque de Lorn réussie. Myir peut se défendre avec un jet d'agilité si elle le désire.


L'apaisement de l'obscur est maintenu.
Lorn : - 10 PF.
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Une simple brûlure, superficielle et à peine douloureuse. Voilà ce qu'il parvint à faire en traversant la défense de son adversaire, la si talentueuse Alyria Von. Ex-Chancelière, Maître Jedi, et de quelques années plus jeune que lui. Néanmoins, elle le surpassait, notamment parce que lui n'avait eu la vocation de devenir plus puissant, plus sage, etc. Il avait passé de très nombreuses années dans le flou, à simplement vivre sa vie comme il l'entendait, poussé par un désir de vengeance. Celle-ci faite, il en revenait à un apprentissage perpétuel, comme l'était la vie d'un utilisateur de la Force. Mais par conséquent, réussir ce minuscule coup face à une maîtresse d'armes le satisfait beaucoup. Il eut un sourire, sans moquerie.

 « Permettez-moi de me présenter. Emhyr Zaknafein, Jedi gris. Je n'ose imaginer quelle serait l'issue du combat si je décidais soudainement de me retourner contre l'Empire. Peut-être pourriez-vous m'aiguiller ? »

Une provocation délibérée, laquelle fut aussitôt suivie d'une nouvelle attaque de sa part. Il devait reconnaître que ça n'avait rien à voir avec le combat contre Myir. Sur Makem Te, il avait immédiatement su fusionner avec la psyché de sa bien-aimée, se mettant sur le pied d'égalité qu'ils avaient tous les deux. Aussi talentueux l'un que l'autre, ils avaient été départagés par la chance de Myir, et par sa propre reddition. Mais cela avait tissé un lien entre eux, un lien fort, puissant, qui semblait vouloir trouver son apogée aujourd'hui. Ils combattaient chacun un adversaire, certes, mais Emhyr pouvait le sentir, la Twi'lek et lui ne faisaient presque qu'un. Il était comme... lié, par la Force, avec elle. Il savait où elle allait frapper, où elle allait parer. Il sentait sa colère, comme si c'était la sienne. Il sentait aussi sa peur à son égard. Il essaya de puiser dans la Force le réconfort qu'il pouvait lui apporter. Il tentait d'insuffler à Myir ce qu'il ne pouvait lui dire par des mots. L'apaisement de l'Obscur voulu par le second Maître Jedi aurait peut-être une chance de l'aider. S'il pouvait faire comprendre à Myir que leur lien dans la Force était pur, bon, alors il y avait une chance qu'elle le suive.

Alyria ne lui provoquait pas cet effet. Elle était puissante, mais résolue. Un calme impérial l'entourait, contrairement aux émotions qui vibraient autour de Myir et d'Ysanne. L'apprentie de l'Impératrice... voilà qui lui donnait une autre idée. Il para un coup de la Jedi rousse, riposta pour la forcer à reculer, puis jeta un coup d’œil à la jeune fille. Elle tentait d'aider Myir. Hmm.

 « Dîtes-moi, Maître Von, auriez-vous envie de vous auréoler de gloire ? Après tout, l'apprentie de l'Impératrice nous accompagne dans cette danse ! »

Il espérait qu'elle comprendrait ce qu'il cherchait à faire. A lui indiquer l'importance de la jeune fille, et si possible à détourner ainsi l'attention des Maîtres Jedi de lui ou de Myir. Il ferait ce qu'il fallait pour éviter à la Twi'lek un sort funeste. Il tenta une nouvelle série d'attaques, qui ne trouvèrent qu le sabre laser de son adversaire. Bon sang, n'y avait-il donc aucun moyen de passer cette défense ? S'il pouvait au moins la blesser assez pour aider sa compagne, il pourrait peut-être lui prêter main-forte. Et avec de la chance, Alyria irait attaquer l'apprentie. Il envoya alors une autre impulsion à Myir, avec la Force. En espérant qu'elle comprenne son intention.

Tiens-toi prête.

Il savait comment faire. Une feinte, puis frapper à la vitesse d'un serpent, d'estoc, dans la hanche. Et aussitôt après, user de la Force pour repousser l'adversaire à distance. Il l'avait fait auparavant, il savait qu'il pouvait le refaire. S'il réussissait, il pourrait aider Myir.

Oui ! Il venait de réussir ! Maintenant, plus qu'à aider sa bien-aimée.



Jet d'agilité pour attaquer Alyria : réussi

Jet de sagesse pour utiliser Télékinésie sur Alyria, et la repousser à distance : réussi
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Attaque d'Emhyr réussie. Alyria peut se défendre avec un jet d'agilité.

Télékinésie d'Emhyr réussie. Alyria est repoussée à distance.
Emhyr : - 20 PF.
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« Vous connaissez parfaitement la réponse à cette question. Vous semblez préférer l’ignorer. »

Sa lame vint parer l’attaque portée avec plus de brio que la précédente, effaçant la feinte sans trembler, comme ses paroles avait balayées d’une voix calme cette tentative de pique. A vrai dire, Alyria se demandait si ces mots étaient adressés à sa personne … Ou à la twi’lek qui combattait Lorn à quelques mètres seulement. Parce que la vérité, camouflée par cette dérobade, était que …

« Je note toutefois que vous n’avez pas répondu à seconde question. Ou plutôt … Que ne pas le faire était suffisamment révélateur. »

L’art des mots était un miroir de l’art du combat. Les deux n’étaient-ils pas, d’une certaine façon des arts jedis ? Le consulaire se battait comme le gardien, chacun n’était que la facette d’une même pièce, qui protégeait ce qu’il désirait avec calme. Dans tout discours, il y avait le prélude, le jaugeage de l’adversaire, la tentative de lier une certaine connivence, avant la feinte et puis le dévoilement de l’estocade finale. La péroraison tenait lieu d’oraison funèbre, et la boucle était bouclée. Les uns déclaraient les guerres et les paix, les autres les menaient. Or, si elle était douée avec les armes, la demi-echanie ne l’était pas moins avec les mots. En fait, elle avait ces dernières années, et souvent contre son gré, perfectionné sa lecture des êtres à travers leur langage. En cela, les sénateurs avaient entièrement raison : on pouvait apprendre beaucoup de choses d’un être à travers ses silences. En fait, on en apprenait même beaucoup plus par les non-dits que par les affirmations éhontées. Il y avait dans ses murmures avortés, dans ces hésitations cachées, dans, finalement, ces vérités transformées, une solennité que seul l’œil averti était en mesure de déceler.

Le nom n’évoquait qu’un lointain écho chez Alyria. A vue de nez, l’homme était plus âgé qu’elle. Pour se réclamer jedi gris … Sans doute un égaré, qu’elle avait dû apercevoir dans ses jeunes années au Temple et dont elle ignorait la trajectoire, et ce qui l’avait mené à murmurer des déclarations enflammées à une femme qui avait trahi son Ordre pour rejoindre leurs ennemis. Encore que, au fond, lui-même avait dû le quitter. Il y avait d’ailleurs une ironie à se clamer gris et servir un Empire qui, lui n’avait pas grand-chose de cette couleur. Elle n’était pas dupe. Evacuer sa boutade, l’éviter même, n’avait rien d’anodin. Quoique les regards qu’il jetait de temps à autre à leur côté étaient révélateurs.

Soudain, la maîtresse d’armes se sentit envahie d’une grande lassitude. A quoi bon combattre, quand leurs propres rangs se dépeuplaient sans cesse, quand des éléments pourtant doués se laissaient gagner par les promesses illusoires du côté obscur ? L’absurdité de la situation lui apparaissait dans toute sa cruauté. Au loin, un soldat républicain hurla, ramenant la sang-mêlée à la réalité. Peu importait ceux qui se perdaient en chemin. Elle connaissait sa voie. Elle savait pourquoi elle était là. Et ceux d’en face ? Ces femmes ? Cet homme que la Force colorait de filaments sans cesse mouvants ? Etait-cela, dont il s’agissait, d’une bataille de volonté ? Peut-être. Il y avait le devoir … Et l’amour. Alyria ne combattait pas pour le second, mais pour le premier. Son adversaire, manifestement, empruntait le cheminement inverse.

Sa nouvelle feinte ne passa toujours pas, la jedi adoptant désormais une stance bien connue des utilisateurs du Makashi, consistant à observer l’ennemi et à rester sur la défensive pour étudier le style opposé et chercher la faille en tissant peu à peu sa toile. Néanmoins, les dires de l’humain ne manquèrent pas de la surprendre … Sans doute pas au sens où il l’aurait voulu. Que lui importait une apprentie ? Sur le champ de bataille, elle restait une gamine. Myir et Emhyr étaient à même de faire des ravages autrement plus conséquents et de mener plus efficacement les impériaux au combat. Pensait-il réellement qu’elle allait mordre à un hameçon aussi grossier, se précipiter sur une adolescente et laisser son compagnon à la merci de deux bretteurs expérimentés ? Elle était presque vexée, d’une certaine façon. Quoique l’information demeurait intéressante : elle l’amenait à se méfier davantage de ce que pourrait tenter la plus jeune pour s’immiscer dans les duels en cours.

« Je crois que tout le monde me reconnaît suffisamment partout où je vais pour ne pas avoir à chercher davantage de gloire. Si tant est que ce mot ait un quelconque sens. »

Avec un sourire, elle ajouta :

« Pourquoi, vous songez déjà à me fausser compagnie ? Voilà qui est fort discourtois après avoir engagé la conversation d’une façon aussi … directe. »

En un sens, il fallait l’admettre : malgré ce petit faux pas, il l’amusait verbalement … Et offrait un challenge relevé martialement. L’homme était doué. De cela, elle ne doutait plus. Ses mouvements étaient secs et précis, maîtrisés, dévoilant un potentiel certain dans l’usage du sabre, et l’obligeant à hausser sa concentration pour maintenir sa défense inviolée. Elle avait goûté la morsure de sa lame une fois, et comptait réitérer la chose le plus tard possible … Ou pas.

Brusquement, l’homme se détendit, l’obligeant à une parade aussi peu élégante que brutale, qui n’écarta que partiellement le plasma venu lui caresser la côte, l’empêchant de résister à la poussée simultanée qui la projeta en arrière … Pour un temps du moins. Jamais la jedi n’était plus à l’aise que dans les airs, et cette morsure cruelle et douloureuse venait de la pousser à réagir avec plus d’énergie.

Profitant de la propulsion, elle décida de l’utiliser à son avantage, effectuant une rotation sur elle-même, son esprit cherchant Lorn pour lui envoyer une onde de Force. Elle ne pouvait lire son esprit … Mais le prévenir de cette façon, arrivé à leur degré d’intimité, n’était pas difficile. Il savait ce qu’elle préparait, c’était son enchaînement préféré, qui avait fait ses preuves contre la Main de l’Impératrice en personne.

Alors qu’Alyria revenait dans le sens du combat, elle étendit ses mains, et juste avant que ses pieds ne touchent le sol, envoya une poussée de Force en avant, comptant sur l’épicanthix pour s’être écarté, cherchant très clairement à toucher le trio qui leur faisait face et à les renverser. Bien sûr, à cette distance et compte tenu de l’effort produit, la Vague serait moins puissante qu’elle ne l’aurait voulu … Mais il y avait des chances pour qu’elle cause une distraction suffisante pour permettre à Lorn de se reposer … Et de contre-attaquer.

Emhyr avait voulu l’éloigner du combat ? Qu’à cela ne tienne. Elle amenait le combat jusqu’à elle.

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Défense d'Alyria partiellement ratée.

Alyria perd 10 PV!

Vague de Force d'Alyria réussie! Alyria perd 12 PF.

Myir, Emhyr et Ysanne peuvent se défendre avec un jet de Sagesse s'ils le désirent

Myir, Emhyr et Ysanne sont repoussés à distance !.
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______Le duel qui s'annonçait ne commençait pas des mieux et je dois bien avouer que c'est la toute première fois que je me retrouve embarqué dans un combat de ce genre ! Ce genre étant un combat en plein cœur d'un déluge de tirs ! Un combat où n'importe quel autre adversaire que les deux Jedis devant moi peuvent surgir comme vient de le faire ce soldat républicain afin de mettre son grain de sel dans notre " face à face ". Par chance je suis accompagné par une Sith ayant déjà largement fait ses preuves dans ce genre d'affrontement et à vrai dire, Myir ne semblait même pas se soucier de e qui nous entourait, comme si tout ces soldats, qu'ils soient impériaux ou Républicain n'étaient que des insectes indignes d’intérêts !

______Dans un sens je peux comprendre cela, ils avaient déjà tous bien assez à faire pour ne pas se soucier d'un affrontement qui les dépassait largement, mais c'était aussi mon cas ! Deux Maîtres Jedi à affronter, c'était deux Maîtres Jedi de trop à vrai dire et ce n'était pas l'aide de Myir et d'Emhyr qui allait changer quoi que ce soit à ce constat ! Pour autant, je me suis effectivement jeter à corps perdu dans la bataille, voulant soutenir Myir et l'aider de mon mieux... Mais alors que je regarde le Maître Jedi, mes quatre doigts fermement serrés autour de mon Sabre Laser, je me demande bien ce que je vais pouvoir faire tant la différence de niveau entre nous semble immense ! Je suis résolue à combattre, mais je ne sais pas par quel bout je dois commencer...

______La voix de Myir explosa alors, ce qu'elle m'avait appris ! Je pris conscience que même si je ne pouvais pas être aussi efficace que la Sith, je pouvais malgré tout apporter mon épingle dans ce tas de paille en essayant d'harceler le Jedi tout en appliquant les mêmes bases que celles de mon affrontement contre les Apprentis du Tournoi portant le même nom ! C'est cet instant précis que choisi l'homme pour me donner un conseil, celui d'abandonner afin d'éviter de devenir comme mon Maître... Pensait il que Myir était ma Maîtresse ? L'idée était plaisante, mais la Twi'lek n'était qu'un professeur parmi tant d'autres et si je venais à son aide c'était tout simplement parce que je tenait à son enseignement plus qu'il ne pouvait l'imaginer ! Il était donc hors de question de baisser les bras, surtout que je savais à présent exactement comment procéder !

" Mais je souhaite finir comme mon Maître, Jedi! Devenir toute puissante est même mon souhaite le plus cher... "

______Prête à lever ma lame, je m'écarte d'une roulade lorsque Myir m'en donne l'ordre, les lames des deux combattants me frôlant sans pour autant me toucher, la Twi'lek déviant la lame pourpre du Jedi avant de se ruer sur lui et de lui porter une frappe dévastatrice ! Jamais je n'avais vu ma formatrice aussi agressive dans ses mouvements et je comprends qu'il y a une différence entre nous encore plus grande que ce que je pouvais l'imaginer...

______Retombant sur mes pieds, je me rue dans le dos du Maître Jedi qui disparaît tout à coup de mon champ de vision, une puissante vague de force me soulevant du sol. Garder un œil sur mon Duel et elui d'Emhyr est bien trop compliqué pour l'instant et ce n'est qu'une fois dans les airs que je comprends ce qu'il vient de se passer essayant aussitôt d'user de la Force afin de garder mon équilibre et de retomber sur mes pieds ! Sentant la Force répondre à mon appel, je retombe sur mes pieds sans le moindre mal , mais à plusieurs pas des deux Jedis... Je comprends aussitôt qu'il est pour le moins suicidaire de foncer tête baissée dans le combat à nouveau, surtout sans Myir pour faire office de première ligne.

______ Les Jedi ont repris leur distance et cela me laisse perplexe... Pourquoi ? Avaient ils du mal contre le trio que nous formons, ce qui en soit est plutôt un bon point pour nous, même si je n'ai pour l'instant fait qu'acte de présence. Une chose est certaine, en aucun cas il ne faut leur laisser l'initiative de l'attaque et c'est dans l'idée d'offrir à Myir une situation de combat plus confortable et diverses options d'attaques que je tente à nouveau d'user de la Force afin de débarrasser le Jedi de son Sabre Laser !

Jet de dés : Un jet de Sagesse pour me défendre de la Vague de Force et un jet de Sagesse pour une Télékinésie sur l'arme de Lorn à nouveau !


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Résistance d'Ysanne à la Vague de Force parfaitement réussie.

Télékinésie sur l'arme de Lorn réussie ! Lorn peut résister à l'aide d'un jet de sagesse ou bien de force physique pour ne pas laisser échapper son arme.
Ysanne : - 20 PF.



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En arrivant, Ysanne avait attiré l’attention, bien évidemment. Le colosse Epicanthix comptait sur la jeunesse de l’apprentie pour insinuer en elle le doute, mais Myir était confiante : l’Impératrice n’avait pas choisi Ysanne au hasard. Il était bien évident qu’elle était de loin plus loyale à l’Empire et sa maîtresse que bien des Sith aguerris, de tous rangs. Peut-être plus qu’elle-même, au vu de sa relation avec Emhyr et son choix de le laisser partir vivant, ce qui en soit était une forme de trahison. L’Epicanthix perdait donc son temps, ce qui n’était pas pour contrarier la Twi’lek. La prenait-il pour le professeur d’Ysanne ? Peut-être. Cela importait peu. Elle aurait pu l’être, en un sens. Mais mettre en binôme deux ex-Jedi… Cela n’aurait peut-être pas été un choix stratégique.

En attendant, Myir était gagnée par une certaine satisfaction. Elle s’immergeait dans l’action, se délectait d’avoir percé même brièvement la défense du solide maître d’armes, et était prête à réitérer l’exploit dès qu’une faille se présenterait. Mais il était aussi important de préserver sa propre garde, et elle fut un moment occupée à parer encore et encore les coups précis de l’Epicanthix. Elle n'était toutefois pas aussi performante que lui, et dû encaisser plusieurs brûlures.

(Défense contre Lorn)


L’aura d’Emhyr, qui se mélangeait à l’effort apaisant du maître d’armes, eut un bref effet distrayant. Que disait-il ? Ysanne ? Le sang de la Twi’lek se glaça tandis que son regard alla d’Ysanne aux duo Jedi.

Qu’arriverait-il s’ils s’en prenaient à elle ? L’apprentie était clairement sous sa protection. Si elle était capturée ou pire, si elle mourrait avant Myir elle-même… La Twi’lek en serait tenue responsable. A quoi jouait donc Emhyr ? Ne se rendait-il pas compte qu’il la mettait elle en danger en jouant pareille stratégie ? Elle eut à l’adresse de son compagnon humain un regard effaré. Malheureusement, ils n’avaient pas le temps de se concerter. Et se tenir prête, mais à quoi ? Envisageait-il de s’enfuir maintenant ? Ou proposait-il directement aux Jedi d’échanger Ysanne contre une trêve entre eux quatre pour les sauver ? Jamais ! Jamais elle ne resterait les bras ballants tandis qu’on s’en prenait au point faible de l’Impératrice !

La vague de Force la percuta de plein fouet, sans qu’elle ne pût tout à fait y résister. Myir fut projetée dans les airs, et se réceptionna maladroitement en arrière, un de ses poignets se tordant douloureusement au contact du sol. Elle en fit immédiatement abstraction. Ce n’était de toute façon pas sa main principale. Elle tourna plutôt son regard vers la Main Brisée en se relevant.

(Encaisser Vague de Force)


La Twi’lek reprit sa respiration, s’exhortant à trouver un juste milieu entre les émotions qui la portaient contre les Jedi et la nécessité de garder sa maîtrise, sans tomber dans l’inaction auquel la poussait l’aura de l’Epicanthix. Se maîtriser. Faire abstraction. Se concentrer sur ses mouvements. Pourquoi ses mantras habituels n’étaient-ils pas si efficaces que d’ordinaire ? Myir passa une main sur son front pour en essuyer la sueur, et rejeta en arrière ses lekkus pour ne pas être gênée.

Bien, ils ne souhaitaient pas être au contact. Avaient-ils besoin de répit ? Il était hors de question de laisser les Jedi gagner du temps. Elle profiterait autant qu’eux de cette brève accalmie…

La Twi’lek ferma les yeux et se concentra sur la Force lumineuse. Les techniques obscures lui étaient hors de portée à cause de la présence des Jedi… Très bien, elle n’aurait qu’à retourner leurs propres techniques contre eux. Elle les avait étudié des années durant, et les connaissait sur le bout des doigts. Des tirs de blasters se faisaient entendre à proximité, mais la Force l’enveloppait et elle s’en sentait protégée. Des milliers d’âmes se battaient à proximité, mais elle devait se créer une bulle pour en être à l’écart, intouchable. Elle sentait aussi l’apprentie cogiter à ses côtés, et savoir que la petite s’appliquait à être stratégique la rassura sur ses chances de survie. Et enfin, il y avait Emhyr. Emhyr qui devait rester vivant, entier, qui devait réussir le tour de force d’aider la Twi’lek à rompre définitivement le lien entre eux. Non pour leur bien, car ils en souffriraient nécessairement et en souffraient déjà, mais pour celui de l’Empire et celui des Jedi, paradoxalement.

Les rejoindrait-il ?

(Bouclier de Force)


Cette pensée la déstabilisa. Alors que la Force se densifiait autour d'elle, elle se délita presque aussitôt. La frustration emplit le cœur de Myir, et elle rouvrit les yeux pour lorgner les deux Jedi d'un regard furieux.
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Défense de Myir partiellement ratée !

Myir : - 5 HP.

Myir encaisse la vague de Force.

Myir : - 5 HP.

Bouclier de Force de Myir ratée.
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Même s’il n’osait vraiment l’avouer le jeune maître d’armes avait toujours pris en pitié et en même temps jalousé les adeptes du côté obscur qui lui avaient fait face jusqu’à maintenant, tous ceux qui avaient l’arrogance de penser pouvoir le vaincre et qui étaient tous repartis la queue entre les jambes. Jalousait-il vraiment l’un de ses cousins perdus ? Même si cela lui faisait mal de l’admettre, une partie de lui aurait aimé posséder la même confiance absolue que toutes ces boules de rages aux lames écarlates.
Nombreuses avaient été les fois où il avait fait face à un adversaire n’ayant pas le moindre chance de le mettre en difficulté mais pourtant il avait été surpris de voir que même cet évident constat n’était pas suffisant pour faire reculer son opposant, car ce dernier était aveuglément persuadé que ses émotions et la voie qui était la sienne lui permettraient de vaincre n’importe qui. Et c’était cela que Lorn enviait à tous ces égarés et leurs semblables, il aurait aimé partager la confiance que ses pairs avaient en ses propre capacités – à commencer par son aimée – mais cela lui semblait douloureusement inaccessible. Pourquoi ? Parce qu’il avait compris une chose qui allait à l’encontre du code : douter de soi et se remettre en question étaient des pré-requis à l’évolution constante d’un individu.

Son maître n’avait pas eu besoin de le lui dire pour qu’il comprenne cela, le jour où le colosse finirait par accepter les compliments et laisser l’arrogance remplir son cœur alors cela sonnerait le glas de son évolution comme homme, comme bretteur et comme jedi. Ses pairs lui répétaient sans cesse d’avoir plus confiance en lui et il savait, cependant, qu’il ne pouvait se le permettre sans risquer de rester à son niveau actuel pour le restant de ses jours. C’était un dur dilemme qu’il ne parvenait toujours pas à résoudre et qu’il ne pouvait décemment pas partager avec son aimée, par crainte qu’elle ne se mette à s’inquiéter pour lui.


Pourquoi donc évoquer ce sujet apparemment sans intérêt, me demandez-vous, eh bien le modeste narrateur que je suis sent le besoin d’évoquer ce sujet car il allait bientôt faire écho au combat qui faisait rage sur cette planète. Ici, une fois encore, Lorn faisait face à une femme qui s’était trop perdue dans les ténèbres pour espérer pouvoir être sauvée, mais l’espace d’un instant il eut le vain espoir de pouvoir sauver l’apprentie qui ne semblait pas encore totalement corrompue.
Eh oui il avait beau être un guerrier il n’en restait pas moins un jedi avant toute chose et cela faisait partie de sa voie que de laisser à un individu la chance de se repentir et de ressentir enfin la chaude caresse de la lumière sur sa visage. Il laissait toujours une chance à un adversaire, une chance mais jamais la seconde et malheureusement le twi’lek avait déjà rejeté cette opportunité quelques secondes plus tôt.


Alors que le jeune homme se redressa en jugulant le pique de douleur qui venait de s’insinuer en lui, il écouta d’une oreille l’adversaire de son aimée qui tentait d’attirer la curiosité avec une possible révélation qui ne mettrait malheureusement pas à mal la détermination des deux parangons de la lumière. Était-ce là sa tactique, d’annoncer qu’il y avait un individu de marque avec eux pour qu’on fasse particulièrement attention audit individu ? Malheureusement il en fallait plus pour faire sourciller les deux maîtres.

Alors qu’il était pleinement redressé le colosse proposa à la petite demoiselle de cesser les hostilités ici mais la réponse négative ne provoqua chez l’un qu’un froncement de sourcils. Alors comme ça elle espérait être toute-puissante alors qu’il n’existait pas une telle chose en ce monde ? Comme tous les autres égarés elle cherchait la puissance comme si c’était un but en soit, pour devenir plus forte que les autres et imposer sa domination très probablement. La réponse de Lorn fit écho à sa déception.

« La puissance pour la puissance ? Tu es donc déjà aussi aveugle que ton maître. Ainsi soit-il. »

Une chance, une chance et une seule. Elle venait de la rejeter, qu’elle ne vienne pas pleurer quand la morsure de la défaite viendrait briser son égo.

Très bientôt, alors qu’il s’apprêtait à repartir à l’assaut de nouveau, Lorn sentit la présence de son aimée dans la Force et il n’eut aucune difficulté à comprendre ce qu’elle désirait accomplir. Comment ? La force de l’habitude. En une seule impulsion il bondit en arrière et évita de peu la puissante vague de Force qui mit de la distance entre le duo et le trio d’égarés. Sentant que la petite demoiselle essayait stupidement de lui subtiliser son arme – sans savoir qu’il avait toujours un second sabre en sa possession – Lorn puisa dans la Force pour résister à cette attraction.
Allait-il résister ? Cela importait peu car il allait laisser ses adversaires venir à lui, en attendant cette arrivée il puisa de nouveau dans la Force pour se recouvrir – ainsi que sa camarade – d’un bouclier de Force qui saurait encaisser quelques dégâts avant d’être réduit en éclats. Qu’il vienne, il était fin prêt.

Spoiler:
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Défense de Lorn réussie!

Lorn garde son arme.

Pouvoir de la force de Lorn raté!
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