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[MISSION] SECOURS A ANCHORHEAD
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FT. JESAËLLE VERTIGEN

1903 MOTS
DIALOGUE EN #DC143C
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QUELQUES JOURS AVANT LE DÉPART

Message holographique.
DE : Rosae Natsu'Nea
A : Jesaëlle Vertigen
LANGUE : Basic

Bonjour Jesaëlle,
Vous n'êtes pas sans savoir que des choses sombres se préparent en Tatooïne. L'Ordre a été sollicité pour mettre en sécurité les habitants d'Anchorhead, avec une aide militaire venant de la République.
Ma présence a été demandé mais je... *tousse*... Je suis dans l'incapacité de me rendre sur place. Ma santé... Comme vous le savez, m'empêche de quitter Ondéron, pour une durée indéterminée. *tousse*
De ce fait, je vous envoie ma petite-nièce, Shraa Hungae'Nasra. Je vous demande... *tousse*... Juste... *tousse*... D'y faire attention. Je sais que le terrain est dangereux, mais en vu des derniers évènements, il faut qu'elle apprenne ce qu'il se passe dans la réalité, sur le terrain. Je ne peux plus la garder comme j'aimerais... *tousse*... Au Temple.
Vous êtes à mes yeux un jeune espoir, Chevalier Vertigen. Je place en vous une très grande confiance, et je sais que vous saurez lui enseigner les bons gestes, et peut-être *rire*, l'envie de rejoindre vos rangs médecins... Bien que j'en doute. Enfin vous découvrirez... *tousse*... Par...*tousse*... Vous même...

Mes amitiés,
Maître Natsu'Nea.


* * *

UN JOUR AVANT LE DÉPART

Elle tousse.
Elle est là dans son bureau, elle te regarde, ses yeux jaunes percent la demi obscurité. Toi t'as le dos droit. T'as des sueurs froides qui dégoulinent le long de ta colonne vertébrale. Tu sais pas ce qu'elle te veut, mais en tout cas, son regard fixé sur toi t'empêche de faire un quelconque mouvement sur ton siège, et à la limite tu t'interdis de respirer.
Tu sais pas ce qu'elle va encore te reprocher. Tu sais Shraa que t'es loin d'être un exemple, que t'as un comportement plus que borderline... Mais pour une fois tu vois pas trop ce que t'as pu faire au cours de la semaine pour qu'elle laisse un silence aussi long.
D'habitude lors la "réunion" hebdomadaire l'attente d'un mot, d'une remarque, d'un reproche est moins longue... Et là ça te semble comme durer des heures.
T'as vraiment dû faire un truc de mal, tu te dis.

Au bout d'un moment tu oses déglutir et c'est à ce moment là qu'elle baisse ces orbes ambrées et laisse échapper un long soupire. Le genre de soupire qui en dit long sur la gravité des faits. Alors tes mains se crispent sur les accoudoirs de ta chaise. Et t'attends. T'attends encore... la sentence.

« Tu vas partir en mission pour Anchorhead. », les mots raisonnent dans la pièce, en Basic alors que d'habitude tu as droit à du Zabraki, ils percutent la moindre surface qu'ils peuvent rencontrer, et puis, ça s’immisce dans ton crâne. Quoi ?... Toi, une mission ? La rigidité de ton corps se dicipe, tu n'en crois pas tes oreilles. Tes paupières battent sur tes yeux choqués et un disgracieux, « Hein ? ... », franchit tes lèvres. « Tu as bien entendu. Tu prends la route pour Anchorhead demain à l'aube. Je ne peux pas t'y accompagner, et de plus je dois rester pour m'occuper de ta jeune soeur. Là-bas tu rejoindras Jesaëlle Vertigen. Elle est de la Medcorp. », te balance ton maître, comme ça, à sec. T'as pas le choix. Alors qu'elle débite tout ça ton buste s'est avancé et ta bouche s'est entre-ouverte. Enfin... Enfin elle te laisse quitter Ondéron pour autre chose que faire des TIGs et des courses ridicules. Mais tu sens comme une étrange force qui la trouble. Elle soupire et reprend, « Shraa... Tu es grande maintenant. Tu en sais suffisamment pour que je te laisse voler de tes propres ailes. Mais ne pense pas que cette liberté que je te donne est une promenade de santé..., son ton se fait plus grave, là-bas, c'est dangereux. Tu seras confrontée à des choses, à des visions nouvelles et sombres. », ton maître relève son regard sur toi et tu n'oses encore rien dire, « Tu vas devoir mettre en sécurité la population de cette ville de Tatooïne avec d'autres Jedi et des militaires. Je t'ai proposé parce que j'ai confiance en tes capacités... Malgré tout ce que tu peux me faire subir. », sur ses derniers mots ton corps s'enfonce dans le siège et tes yeux se baissent. « Vyshtal...* Ne te mets pas en danger si ce n'est pas nécessaire et si tu n'en n'as pas la force. Tu ne seras pas seule, prend en bien compte... Maintenant tu peux disposer. J'ai à faire. », la Grand-Tante fait pivoter son siège dos à ta silhouette, et toi tu n'as d'autre choix que d'obéir.

Une fois dans le couloir et la porte bien fermée derrière toi tu ne peux pas t'empêcher de pousser un petit cri de victoire... choquant au passage les quelques passants se trouvant là.

* * *

LE GRAND DÉPART

T'as eu du mal à dormir cette nuit. Mille choses et mille questions se percutaient au creux de tes parois crâniennes.
Puis là c'est le grand jour. Tu vas prendre un vaisseau pour plusieurs jours de voyage vers la planète Tatooïne.
T'es très excitée à l'idée de partir, mais lorsque que tu arrives devant le vaisseau qui va t'emmener toi et d'autre dans l'espace sombre tu fais beaucoup moins la maligne, et tu te calmes aussitôt. C'est vraiment impressionnant...
Arrivant sur la passerelle, un homme en uniforme militaire t'arrête pour te recenser et t'inspecter. Oui t'es Jedi. Comme beaucoup d'autre derrière et devant toi. Tu sens que le regard du militaire s'intéresse beaucoup trop à tes cornes, à tes tatouages, et surement à la couleur de ta peau rouge vive. Mal à l'aise, tu ne peux pas t'empêcher de piquer, « Vous avez jamais vu une Zabrak de votre vie ou quoi ?! », tu vois que ça déroute un peu l'autre, pris en flagrant délit, mais ça ne retire en rien sa sécheresse administrative, « Circulez. », ce que tu fais sans attendre.

Tu sais que tu ressembles à un guerrier Sith, mais tu n'as rien à voir avec eux. Toi c'est juste que t'es née avec la peau écarlate comme la lave d'un volcan chaud, et que t'as décidé de recouvrir d'encre de façon traditionnelle des parties de ta peau. Après t'es pas une gonzesse commode et t'es plutôt grande, alors ça arrange pas les choses au niveau image...

Actuellement t'es un peu perdue, t'as les yeux qui fuient d'un mur d'acier à un autre, d'une tête à une autre, et tu suis la masse qui marche devant toi. Il parait qu'on va vous attribuer une chambre et un emploi du temps. Tout ça pour vous briffer sur l'état de la situation pendant ces jours de voyage et surtout, instaurer des temps d'entrainement pour éviter que vous vous tourniez les pouces.

* * *

QUELQUES HEURES AVANT L’ATTERRISSAGE

Y'a un son strident qui résonne dans la salle d'entraînement et une vieille voix s'élèvent, « Tous les habitants du vaisseau sont conviés dans la grande salle. Merci de vous y rendre dans les plus brefs délais. Une réunion aura lieu dans moins de trente minutes. L'atterrissage est prévu dans quelques heures. ». Sans attendre plus, l'humain avec qui tu te battais, les autres et toi-même allez déposer vos armes et vous partez aussitôt rejoindre la grande salle du vaisseau.


Les couloirs sont très bruyants, les entités aussi. Ça piétine un peu, mais au bout d'un quart d'heure vous arrivez à bon port.
Quand tu entres tu sens des regards sur toi, mais tu essayes d'en faire abstraction, c'est pas le moment. Pendant un temps des gens arrivent encore puis les grandes portes se referment.
« Bien. Bonjour à tous, si vous êtes ici, c'est que l'ordre et les hautes strates militaires ont confiance en vos capacités. Dans quelques heures le vaisseau se posera sur une station à l’abri des regards.
Comme on a pu vous briffer, nous vous demandons une grande, même, une très grande discrétion. Bien que votre venue est attendue, il serait bon de ne pas faire de vague.
La situation est dangereuse et fragile dans laquelle se trouve la ville d'Anchorhead, sur Tatooine, encerclée depuis quelques jours par des tribus Tuskens coalisées. L'heure est grave pour ces civils. Les hostilités n'ont pas encore éclatées...
Votre mission semble simple sur le papier, mais ne soyez pas dupe.
Nous vous demandons d'aider à la fuite ces gens via le spatioport en priorité. Sinon... Improvisation.
Un vaisseau de Coruscant nous attend... »

Le discours fut long, d'autres parlèrent, mais tu n'en perdis aucune miette. Oh, tu aimerais pouvoir poser quelques questions à ces personnes derrière leurs estrades, mais le monde autour de toi bouge déjà. Comment veulent-ils qu'on soit discret avec cette énorme vaisseau, presque aussi imposant qu'une ville ? Normalement les Jedi ne se mêlent pas des affaires de la zone Hutt, non ? T'as comme l'impression qu'on vous donne pas toutes les informations... Bon, tu suis le mouvement...

* * *

SUR TATOOÏNE

C'est l'heure.
Un message vocal vient de vous être envoyé vous devez vous rendre à la passerelle. Au dernier moment on vous a vite expliqué que vous alliez devoir marcher quelques heures vers Anchorhead. Merci de nous dire ça maintenant... En plus de ça vous allez devoir vous séparer en petits groupes afin de vous acheminer discrètement vers cette ville par des chemins différents, pour éviter les regards des prédateurs... Encore plus génial. Tu sens que ça va être corsé...

Une bure de sable couvre ton corps sans omettre que tu rabats ta capuche sur ton visage. Tu n'es pas idiote, tu sais que t'es loin d'avoir un physique hyper facile à porter... Surtout dans le désert.

Une fois dehors, tu dois trouver les membres de ton groupe, soit : Jan Houdston, Phil Cork, Wed'na Hark et... Jesaëlle Vertigen. Jusque là tu te trouves avec les humains militaires Houdston et Cork, aussi élégants et charmants qu'un Gamorréen, mais ils ont l'air de savoir s'y faire donc tu ne dis rien. Maintenant tu pars en quête des deux autres, mais surtout de Vertigen qui doit, semblerait-il, être ton mentor dans cette mission. Grande-Tante t'a dit qu'elle ressemblait à une gosse avec des yeux verts bizarres. Mais elle est bien gentille, ici, c'est le festival des genres !
Tu soupires...

Après plusieurs échec, tu tentes une dernière fois, « Hey ?! C'est vous Jesaëlle Vertigen ? », devant toi se tient une gonzesse pas très grande, rousse, avec des yeux verts bizarres... Ça semble coller avec la description qu'on t'en a faite, « Shraa Hungae'Nasra. », clair, net,précis, tu ne te formalises pas des politesses outre une main qui se tend pour saluer, « Nous allons faire équipe... Il manque plus qu'une certaine Wed'na Hark... Une Twi'lek je pense. », et vous serez le premier groupe à partir.


* "Padawan/Guerrier" en Zabraki.

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Je roule des yeux en appuyant sur le bouton d'arrêt. L'hologramme figé s'éteint et moi je reste plantée devant comme une gourde. C'est pas possible ! Elle ne m'a pas refilé sa padawan ? Pas à moi ! C'est forcément un erreur quoi... Non parce que la pédagogie et tout le tralalala avec moi, ça fait pas deux, ça fait quinze mille!J'en ai la gorge serrée et des sueurs froides supplémentaires par anticipation. Comme si devoir gérer le stress et l'angoisse de ce foutu voyage intersidéral suffisait pas déjà à me glacer la sève ! Mais qu'est ce qu'il lui est passé par la caboche ! Ahlala... Rosae, qu'est ce qu'il à bien pu te prendre pour que tu me la confies à moi ! Tu connais pourtant mes pitoyables compétences... c'est pas comme si j'avais raté les évaluations pour passer chevalier par la voie ordinaire... Hein ?

Je pousse un soupir et souffle sur ma tignasse complètement ébouriffée. Une mèche rouge s'élève un instant au dessus de mon front avant de me retomber dans la figure. Quelle merde ! Au moins elle me juge pas et ne me snobe pas comme certains en estimant que mon titre de chevalier est volé. Pas vraiment mérité et tout ça. M'enfin c'est pas une raison pour m'envoyer sa padawan ! Je pince machinalement l'arrête de mon nez et ferme mes yeux. Juste histoire de reprendre mon calme et d'évacuer la tension de mes muscles. Enfin j'essaie, non parce que l'hyper-espace et mon self contrôle sont à peu près aussi assorti qu'un muun avec une twi'lek.

En tout cas y'a pas à dire c'est génial ! Vive les transmissions ! A croire que celle-ci c'est paumée en route pour que je la reçoive que maintenant. A une heure du largage. Au moins l'administration est plus au courant du transfert de la padawan que moi, puisqu'elle est affectée à mon équipe. C'est déjà ça. Les moteurs sous mes pieds font un vacarme d'enfer. Évidemment on m'a attribué le meilleur emplacement sur ce rafiot, juste au dessus de la machinerie. Trop cool, comme ça je suis au premier loge dès qu'il y a un couac avec les propulseurs ou les autres bidules. Enfin je devrais pas me plaindre puisqu'ils ont tenu compte de ma... particularité et je bénéficie d'une chambre seule sans coloc emmerdant. Mmmm... quand je dis chambre, je pense plutôt à placard étriqué avec une pauvre couchette et une tablette pour poser ma plante. Bon en tout cas vu le boucan, on a du sortir d'hyper espace et ça, ça me fait carrément sautiller de joie. Rien de mieux que le sol sous vos panards et le soleil sur votre peau pour mettre de bonne humeur.

En tout cas, même si c'est trop tard pour refuser la demande du maitre Natsu'Nea, et de renvoyer la gosse dans ses pénates, j'ai un boulot à faire. Et les préparatifs vont pas se faire par l'opération du Saint Esprit des Wookies. J'enfile ma tenue qui a tout de militaire. Baggies à poches multiples beige et marron, spécial camouflage du désert, un Marcel moulant tout aussi beige avec écusson du medcorp, ma ceinture tactique et les sangles sur mes cuisses pour mon blaster, ma sarbacane. J'en rajoute aussi un sur mon bras pour tenir un couteau de belle taille. Une casquette vissée sur le crâne, mes cheveux rattachés sur ma nuque en esperant qu'ils se fassent pas trop la malle et le tour est joué. Plus qu'à atterrir maintenant !

Wahouuuuuu ! Ce que ça fait du bien ! Je laisse mon visage s'offrir une cure de soleil. J'aime bien faire le lézard en plus j'ai un peu de temps. Faudrait bien que je retrouve les membres de mon escouade mais après autant de jour confiné la haut, dans l'espace, j'ai plutôt envie de m'offrir une pause. Je respire à plein poumon l'air brulant avec plaisir. Ils finiront bien par me mettre la main dessus, je suis pas trop inquiète. D'ailleurs ça traine pas des masses, avant qu'une zabrak m'interpelle. Rouge, tatouée, massive. Carrément flippante en fait. Je suis sûre qu'elle doit impressionner les bleus qui nous entourent et faire mouiller leurs slips. Faut dire qu'eux ne perçoivent rien des vibrations autour d'elle. On choisit pas sa tronche, mais son chemin si. Et le sien est aussi clair et juste que le son qui émane de son aura dans la Force. Je souris, attrape sa main tendue.

«  Ouais, c'est bien moi. Mais appelles moi Jesa, et surtout pas maitre sinon j'hurle. »

Derrière elle les deux soldats de notre équipe. J'en connais un, l'autre m'est étranger, mais je réitère les présentations avec un clin d'oeil tout particulier à ce bon vieux Phil. Il a l'air plutôt en forme pour dire que la dernière fois, son bras pendouillait méchamment sur son flan dans un état... critique. Quand à la fameuse Edna, elle nous dégotte sans mal. Cette fois-ci on est prêt.
De tout le groupe , je crois que je suis la seule à être impatiente de parcourir le désert. La chaleur me revigore, et j'ai plus rien d'une vieille plante ratatinée et aigrie. Avec enthousiasme, je me lance dans la marche, suivant de près Edna, qui porte non seulement les galons de son grade mais aussi l’itinéraire qu'on nous a affublé. Il paraît que rien n'est plus dur, que de supporter une température infernale, tout en s'enfonçant dans le sol, du sable plein les bottes, la peau brulée par le rayonnement solaire. Enfin, moi j'expérimente jamais le rouge zabrak, contrairement aux deux hommes de notre compagnie, qui virent doucement à l'écrevisse. En tout cas, je peine pas pour avancer et je bois à peine quelques gouttes d'eau, pour la forme.

« Comment c'est prévu pour passer le siège par les Tuskens ? »

« Improvisation ? »

« Merveilleux ! Des idées, non parce que là on y est presque ! »


Le paysage a légèrement changé et le sable s'est transformé en fine poussière et en caillasses désagréables sous la semelle de nos godasses. Des formations rocheuses sont apparues, dessinant comme des dents dans l'horizon. On fait une halte, protéger par ces excroissances, histoire de récupérer un peu. Je pensais qu'il y avait un plan d'infiltration mais en fait même pas. Ca comment vraiment super bien cette mission. Je soupire.

« Le soleil est bas, la nuit va pas tarder à tomber, on devrait attendre qu'il fasse sombre pour bouger et rejoindre la ville non ? Par contre.... on devrait pas faire, je sais pas moi, quelque chose comme une diversion ? »

Je suis nulle en stratégie... mais c'est tout ce qu'il me vient à l'esprit.
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FT. JESAËLLE VERTIGEN

1973 MOTS
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Face à toi tu as droit à l'uniforme militaire des sables avec un logo de la medcorp. Tu avoues que tu l'aurais imaginé autrement cette gonzesse vu la description que la Vieille t'a faite. Peut-être l'air un peu plus fragile, voir un air enfantin. Alors ouais, c'est clair, on dirait une gosse, mais y'a un truc chez cette jeune femme qui transpire l'assurance. Lorsque vos mains se serrent tu essayes de faire ça avec délicatesse et cordialité, tandis que ton présumé mentor t'offre un sourire rassurant. Shraa, t'as jamais été très tactile, très convention, tout ça tout ça... Et ce sourire qu'elle te donne te met un peu mal à l'aise, alors tes yeux fuient un peu. « Ouais, c'est bien moi. Mais appelles moi Jesa, et surtout pas maitre sinon j'hurle. », te demande "Jesa", auquel tu réponds un simple, « Ok pas de soucis... », de toute façon ça ne te serait jamais venu à l'idée. Toi tu n'as qu'un Maître par contrat et c'est la Grande-Tante. Cet état t'insupporte suffisamment pour pas qu'en plus tu te rajoutes une autorité sur le dos. Si l'autre n'apprécie pas cette hiérarchie, tant mieux, et grand bien vous fasse.

Bien vite le dernier membre de votre escouade vous rejoint et se présente, « Wed'na Hark, bonjour, je suis des forces militaires de l'armée Républicaine. Je serais votre directrice de troupe pour cette opération. », son ton est direct, il tranche... Et comme tu l'avais deviné, ce dernier membre était bien une twi'lek. Une grande femme, bien plus vieille que vous tous, la quarantaine sûrement, mais toutefois restée très charmante.
T'as pas vraiment ce qu'on appel la confiance facile, mais tu dois avouer qu'encadrer de trois militaires et de cette membre de la Medcorp, en qui ton Maître à confiance, tu te sens plutôt bien etourée et en sécurité. Si dans un premier temps vous arrivez à vous occupez de vous-même, s'occuper des autres sera probablement un jeu d'enfant.

Maintenant que tout le monde est présent, Chef Hark va recenser votre groupe, et vous voilà les premiers à partir pour plusieurs heures de marche à travers les dunes de sable.
Cork et Houdston portent leur armure de combat sous des treillis des sables avec en plus des sacs assez imposants, la Twi'lek est un peu plus légère. Tu essayes gentiment de proposer à l'un des deux de prendre une charge, mais ils refusent en bloc. Probablement se sentent-ils touchés dans leur virilité humaine... Tsss... Tu soupires et vous prenez la route. Après, c'est pour eux... Toi la chaleur ça te fait rien, t'es naturellement résistante aux environnements hostiles, que ça soit chaud ou froid, voir même très humide. T'as la carcasse solide.

Sur le départ tu peux entendre quelques chuchotements indiscrets de la part de participants plus jeunes. Tu arrives à comprendre quelques bribes de mots, de phrases, et ce que tu entends te déplait. Du coup, comme tu fermes la marche tu oses un regard noir en direction des cachoteries... Il semblerait que cela calme au vu des visages de certains.

* * *

La twi'lek en temps que Chef a pris les devants avec la carte que lui a filé l'administratif. Jusque là tout va bien, tout se passe pour le mieux. Il faut dire que vu la température d'aujourd'hui, le sable brûlant qui s'infiltre mesquinement entre les vêtements et le vent inexistant, il y a peu de chance de tomber sur quelque chose, sauf peut-être un animal sauvage, mais avec un peu de dextérité vous arrivez à le faire fuir sans le tuer... Sinon un coup de sabre et c'est réglé.
En attendant que le groupe avance tu lances tout de même quelques vagues de Force pour voir s'il n'y a rien d'anormale qui vous suit. Comme des Sith par exemple ? C'est pas pour dire, mais ta rencontre inattendue à Jazbina tu l'as encore un peu en travers de la gorge et en plus de ça tu te retrouves avec une vilaine cicatrice au niveau de la tempe. Tu voudrais éviter que quelque chose de similaire se reproduise.
T'y penses encore...

Sinon ça fait maintenant près de deux heures peut-être que vous marchez et les deux humains commencent un peu à sentir la chaleur leur peser sérieusement dessus, « Buvez. N'oubliez pas que le désert est hostile et à tendance à se nourrir de votre énergie... Alors buvez. », conseils-tu calmement en tendant une gourde au duo, auquel ils répondent en coeur, « Merci... », tout penauds. Tu sens bien qu'ils veulent jouer aux gros durs, mais la chose est bien stupide dans leur cas étant donné que contrairement à certains extraterrestres ici, ils ne sont que faiblesse.

« Comment c'est prévu pour passer le siège par les Tuskens ? », finit par demander Jesaëlle et un des soldat lui répond, « Improvisation ? ». Toi tu soupires, et il te semble voir votre Chef faire de même. Ce genre de chose ne s'improvise pas, penses-tu, mais tu laisses la Commandante le dire pour toi, « C'est dans un cas extrême. Dans le notre, nous avons tout sous contrôle. Posons-nous ici un instant. ». Le paysage autour de vous à un peu changé. Derrière vous se trouve un océan de sable, et de l'autre des excroissances rocheuses - et de très très grande taille - se dressent sur votre chemin, formant de très grandes ombres. Les humains ne se font pas prier lorsqu'on annonce la pause.

« Le soleil est bas, la nuit va pas tarder à tomber, on devrait attendre qu'il fasse sombre pour bouger et rejoindre la ville non ? Par contre.... on devrait pas faire, je sais pas moi, quelque chose comme une diversion ? », propose ton mentor de mission. Toi t'es encore debout, tu regardes en direction de là où vous venez. T'as rien senti avec la Force, et pourtant t'as pas la conscience tranquille. Mais sinon, après quelques secondes de réflexion tu réponds à Jesaëlle, « Humm... Non. Pas une diversion, c'est trop dangereux, et ça prendrait trop de temps... Mais oui. Attendons qu'il fasse sombre pour bouger... On sera plus discret de la sorte. », et Hark appuie tes propos, « Elle a raison. Il faut éviter de se faire voir, et surtout, éviter le conflit. La situation est trop fragile... On a pas le droit à l'erreur. On va plutôt chercher à faire un détour. ». Tatoo 1 et Tatoo 2 en attendant commencent à dangereusement se perdre dans les eaux ocres, et si vous ne voyez pas où vous allez, vous risquez d'avoir un peu de mal. C'est pour cette raison que tu proposes, « Bon. Je vais grimper un peu plus dans les hauteurs, et si je peux, sur les piques, histoire de voir où on est... », tu te retournes pour aller voir Wed'na qui t'indique votre position et là où vous devez aller, et effectivement, si vous voulez éviter les zones ennemis vous allez devoir faire un sacré détour.

Sans plus attendre tu commences seule ton ascension, laissant le reste du groupe se reposer. Toi ça va, t'as l'habitude de tout ça. Alors très vite tu te retrouves au pied d'un grand pique. C'est très calme, très silencieux, presque trop à ton goût en fait. Tout de même ça te fait du bien de sentir autre chose que du sable sous tes pieds, et entendre autre chose que tes pas sur les grains jaunes. Tu fermes les yeux et laisses tes poumons prendre une grande bouffée d'air.
Sinon, la pierre qui se présente à toi est grise et à l'air rudement solide, par contre le nombre de prises est assez restreint. Il faut croire que tu vas pas t'amuser à aller tout en haut. Tu commences donc à grimper en faisant bien attention à rester dans l'ombre. On ne sait jamais, ce lieu pourrait être surveillé, et le but n'est pas de vous faire repérer.
Assez vite tu arrives à une hauteur conséquente et raisonnable pour rayonner. D'après ce que tu as vu de la carte la zone ennemie qui vous fait défaut se trouve juste en face de Anchorhead, que tu es capable de voir de là - y'a quand même encore une sacré trotte -. De ce que tu peux observer les piques de roche forment un arc partant vers la gauche... Ce qui veut dire que si vous devez contourner, et rester safe, vous devrez prendre par la gauche, histoire d'avoir une chance de vous cachez s'il y a nécessité.
Une fois que tout ceci est cartographié dans ta petite tête, tu redescends prudemment de ton piédestal pour rejoindre les autres.

* * *

« Trois-quart d'heure pour faire du repérage... C'est pas bien rapide un Jedi. », se moque le soldat Cork, et le soldat Hudston rigole à sa blague lourde. En soupirant et exaspérée tu réponds, « Vous avez raison. Vous auriez sûrement dû vous y coller. », ce qui fait changer d'expression faciale l'autre, « Mais nous on peut pas avec nos armures. », s'indigne l'humain, « Alors me faites pas chier. Humains. », grognes-tu.
Les hostilités calmées tu reprends plus doucement envers votre Chef qui essaye d'envoyer un message... Mais malheureusement ici ça ne capte rien, « Euh... Sinon. J'ai vu qu'on pouvait passer par la gauche en suivant les roches. Si on doit se cacher c'est plus safe. Ça nous fait un petit détour, mais au moins, on ne devrait pas croiser d'homme des sables... », reportes-tu à ta supérieur qui se met à écouter avec attention. A la fin de ton discours ses yeux se lèvent songeur, « Tu sais, ils ne sont pas idiots... A mon avis ils surveillent bien cette zone... Mais d'un autre côté se jeter dans les dunes de sable, la nuit, c'est du suicide... Je pense qu'on n'a pas le choix. C'est bien Padawan. Repose-toi un peu maintenant. Tu as fait du bon travail. », les mots de ta chef ont un étrange effet. Il faut dire, t'as pas vraiment l'habitude qu'on te porte de la considération comme ça... Ça provoque en toi des pulsions violentes irrationnelles, mais là tu n'en fais rien, tu ne dis rien et tu vas t'asseoir avec les autres. Les militaires font un énième check-up de leur équipement, ton mentor éphémère tu sais pas trop...

* * *

« Soldats. La nuit est là. Cork, Houdston, mettez vos lunettes de vision nocturne. Regardez-bien, nous passerons par là. Cork tu seras devant, Houdston tu fermeras la marche. », vient vous dire Hark au bout d'un moment tout en vous montrant le plan, « Normalement, nous en avons pour une heure, voir une heure et demi tout au plus. Normalement nous arriverons ici, proche des remparts, et un contact nous attend. Celui-ci nous guidera jusqu'à un repère où nous pourrons passer le reste de la nuit et nous ravitailler... », personne ne dit rien et ne fait qu’acquiescer, la Chef montre une autre carte, « Nous prendrons également le temps sur deux jours d'établir un plan réalisable pour évacuer les habitants de la zone E. Je donnerais de nouvelles informations une fois là-bas. Maintenant... allons-y. ».
Vous reprenez vos affaires et une dernière fois tu inspectes les alentours avec une vague de force. Outre Jesaëlle tu ne sens rien.


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Le temps et cette foutue mission vont être sacrément longs. J’ai vraiment l’impression d’être envoyé au casse-pipe avec des amateurs. Le briefing de mission c’était pour des cacahouètes ou c’est juste que personne n’a capté la stratégie qu’on est sensé adopter ? C’est à se demander ce qu’à dans le crâne l’Etat Major ? Du sable peut-être ! Ou alors ils ont la cervelle qui a frit à cause de la température. Ma « padawan » d’emprunt se propose pour une reconnaissance. Riche idée. Au moins, elle fait preuve de bonne volonté et d’un peu plus de bon sens que certains des membres de notre équipe. J’en profite pendant qu’elle joue les grimpes-montagnes pour soulager les deux militaires de leurs courbatures et coups de soleil. A jouer les gros bras plein de testostérones, ils vont nous claquer dans les pattes quand on devra passer à l’action. Une belle paire de branques, pas assez malins pour s’économiser. Comme si on allait être impressionnées de leurs performances à porter tous le matos…

Il faut dire que notre gradée n’est pas non plus en reste. La nana qui ne sait ni trop quoi faire, ni comment faire et qui, au lieu de disperser les équipements entre nous pour répartir la charge, laisse les deux gaillards jouer les fiers à bras. Sauf que dans le désert ça ne pardonne pas. La vanité ça vous transforme un balèze en lavette. Je n’aii toujours pas compris pourquoi elle les a laissé se la péter en portant tous les paquetages… m’enfin… Heureusement, je crois, que Shraa relève un peu le niveau, même si c’est une bleue pour qui les combats et les affrontements se résument à de la théorie.

On s’installe à l’ombre d’une excroissance rocheuse, histoire de se reposer avant de passer aux choses sérieuses. Je m’assois dans le sable, enfonçant mes doigts dans cette masse chaude. Je ferme les yeux, et tente de m’ancrer à cette terre aride. Tout est sec, et la végétation rare, pourtant, je sens frémir la vie sous nos godasses. Des graines enfouies profondément dans le sol, en sommeil, vibrent un peu sous mes sollicitations. Elles sont là depuis si longtemps, à attendre une pluie qui les fera fleurir. Plus loin, je ressens le vent chaud dans les brindilles sèches des herbes des sables, la sécheresse dans le bulbe des cactus qui envahissent les crevasses. Et… loin, beaucoup plus loin, au nord, il me semble sentir l’eau tourbeuse d’une oasis dans les racines d’un arbre épineux. Ma surveillance ne sera que partielle, il y a trop peu de flore sur Tatooine pour qu’elle soit parfaite. Tant pis, je vais faire avec les moyens du bord. Je compte sur les graines de ces fleurs du désert, sur les vibrations qu’elles pourraient ressentir à l’approche d’engins ou de bottes pour m’avertir de tout déplacement suspect. En attendant…. Il n’y a plus qu’à attendre le retour de Shraa et la nuit.

Ca y est. La nuit est enfin suffisamment sombre pour qu’on tente notre chance. J’avoue que je ne suis pas mécontente qu’on se bouge enfin. Il y avait comme une sale tension entre Cork et la padawan après son retour. Je l’ai surpris à lui jeter un regard de traviole. M’est d’avis que le problème tient de la couleur de Shraa et de son tempérament. Ca n’a pas l’air d’être une fille qui aime servir de paillasson. Il y a des mecs, comme ça, qui ne supportent pas qu’une femme ait du caractère et qu’elle ne se laisse pas faire. Voir qu’elle rende coups sur coups. On aurait pu croire que le machisme de certains s’effaceraient à force de mission avec le sexe opposé, mais visiblement pas chez ce gars. Il faudra pourtant qu’il s’habitue… surtout que notre officier est aussi une femme. Il ne nous manquerait plus qu’un électron libre qui ne respecte pas les ordres et ce serait le pompon.

« Je pense qu’on peut y aller… je n’ai rien senti aux alentours proches, mais mes sens sont tronqués dans le désert. Et toi Shraa ? »

On avance en file indienne, le terrain rend difficile notre progression mais au moins plus personne ne grille sous les rayons du soleil. Je ne sais pas combien de temps ça dure. J’ai perdu toute notion, bien trop concentrée à maintenir ma vigilance bancale pour noter les heures qui défilent. En tout cas, ça fait déjà un moment qu’on crapahute lorsqu’un craquement gronde et que le sol se dérobe sous nos pieds. Je dois avouer, celle-là je l’ai pas vu venir. Je n’ai pas le temps de me rattraper à quoi que ce soit, et comme mes coéquipiers, où du moins une partie, je dégringole pèle mêle avant de heurter le fond rocheux d’un trou.

J’ai une botte sous le nez, et une masse qui m’écrabouille la jambe, le thorax et le souffle complètement coupé. Je parle même pas de la douleur dans mes lombaires, qui fuse instantanément le long de ma colonne. Saleté de saloperie de piège à 2 crédits ! Même si j’ai le popotin en vrac, je sais que je n’ai rien de casser ou d’éclater. Par contre vu les gemissements qui me parviennent par la gauche, je ne crois pas que tous le monde a ma chance. D’ailleurs je sais même pas qui est tombé avec moi… Vu la circonférence du trou quand je mate vers le haut pour en distinguer la hauteur, je dirais que le poids de 3 ou 4 d’entres nous a du déclencher l’ouverture du chausse-trappe.

Sans m’appesantir sur la question, parce qu’au fond, il y a plus pressé, je repousse les membres de mon écrabouilleur et m’extirpe du dessous tout en lançant un :

« Tout le monde est entier »

Auquel je sais qu’une personne au moins ne répondra pas.

« Moi… ça a l’air bon. »

« Moi aussi. »

« mmmmm »


Ah la c’est moins convainquant pour Houdston.

« Shraa ? tu es encore vivante ? »

Sans attendre sa réponse, je sors une lampe de mon paquetage, la coince entre mes dents avant de me pencher sur le soldat. Il s’est sacrément pas loupé. L’os de sa cuisse jaillit de son pantalon, brisé net, son bras forme un angle tous sauf naturel. Il va falloir intervenir rapidement… Et bien sûr… c’est à cet instant précis, celui ou mes mains se posent sur lui à la recherche d’un contact franc pour délivrer mon savoir, que les graines endormies des fleurs du désert se mettent à vibrer. Violemment. Et merde ! on va avoir de la compagnie bien trop vite !
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[MISSION] SECOURS A ANCHORHEAD
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]

FT. JESAËLLE VERTIGEN

3287 MOTS
DIALOGUE EN #DC143C
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]

Tu n'as beau rien sentir aux alentours, tu restes tout de même méfiante et peu sereine. Lorsque ton tuteur de mission te demande si tu as quelque chose, tu secoues juste la tête à la négative. Sur le papier tout à l'air simple, mais en réalité, on a tendance à omettre les dangers des environs. Pourtant ils sont bien là, tapis dans l'ombre, et probablement en train de vous observer. Vous partez comme ça, sans vraiment d'info fixe. Il t'as sembler entendre dans les couloirs du vaisseau qui t'a emmené ici des gens discuter de cette organisation bizarre, il parait que c'est pour éviter les fuites... Le soucis dans tout ça, c'est que vous y allez à l'aveugle et c'est pas forcément l'idée du siècle non plus. Plus tu sens le sable rentrer dans tes bottes, moins tu la sens cette mission. Y'a un truc qui cloche, un truc qui te dérange. Normalement dans les grandes lignes vous devez vous rendre en un point A pour faire sortir discrètement et de façon sécurisée des civils de leur bled pour les emmener en un point B, et puis basta. Et tout ça, en essayent d'être le plus discret possible pour ne pas soulever les humeurs fragiles des entités lorgnant la ville d'Anchorhead.

La nuit est là et la température chute de façon significative. Le chaud, le froid, tout ces changements c'est probablement pas fameux pour les humains qui vous accompagnent. Toi tu sais que ça ira, tu fais partie d'une de ses espèces teigneuses au système immunitaire aussi robuste qu'une montagne. Après les deux autres, t'en sais trop rien. Probablement que ça va. Il faut tout de même faire attention aux deux gaillards de la République, c'est fragile un humain, même si ça ne le montre pas forcément, ce sont des entités faibles.
D'ailleurs, une pensée fugace te traverse l'esprit, c'est peut-être pas sympa, mais tu te demandes bien comment cette espèce a réussi à survivre dans cet univers hostile. C'est vrai quoi, ils sont fait de poussière, on ne peut pas dire qu'ils aient une résistance ou des aptitudes fantastiques... C'est juste la base. Enfin bon, tu gardes ça pour toi, personne ne dit rien, alors tu te contentes de suivre le groupe, avec Houdston qui te suit de prêt derrière.

Tout ce que tu peux entendre c'est le vent nocturne qui balait la poudre ocre du désert. Il n'y a rien à des lieux. La Force ne présente rien, son océan est calme, Trop calme à ton goût. Malgré cette paix tu sens que quelque chose vous observe sauf que t'es incapable de déterminer ce que c'est et tu dois avouer que ça t'angoisse un peu. T'aimes pas te savoir observer, t'aimes pas qu'on te détail, mais c'est pire encore quand tu sais pas d'où ça vient, et là, c'est tellement le brouillard des sens que tout ton corps est tendu, en alerte, essayant de capter le moindre signe, souffle, son étranger à la sérénité.

* * *

Ça fait un moment que vous marchez dans le sable et les cailloux. Il te semble que ça fait peut-être une heure. Les remparts de la ville sont visibles, mais encore loin. Il faudra probablement compter une autre heure de marche dans ces conditions, après tout, vous n'êtes plus à ça prêt.

Au final tu fermes la marche, laissant l'humain Houdston se placer devant toi. Tu n'aimes pas trop sentir qu'il y a quelqu'un dans ton dos, même si c'est un mec dans ton camps, et aussi probablement un bon gars. Et puis tu te sentiras plus utile. Peut-être...
Au bout d'un moment tu t'arrêtes et lances une vague de Force un peu plus puissante que les autres fois, histoire de voir si y'a toujours rien. Quand le flux revient à toi, il y a comme un léger frémissement. Le genre de frémissement qui peut venir d'un animal... Du moins, la plupart du temps. Fronçant les sourcils, peu convaincue du résultat, tu te retournes pour prévenir les autres... Sauf qu'il n'y a pas les autres. Alors que tu te tournes, un craquement se fait entendre et Hark, Vertigen, Cork et Houdston disparaissent dans les entrailles de sable.
Merde ! Non ! Tu traverses les quelques mètres qui vous séparent pour essayer de rattraper au moins un équipier, sauf que tu arrives trop tard. Le ventre dans le sable, un bras dans le vide, toi, t'es toujours en haut.
« Shraa ? tu es encore vivante ? », entends-tu assez rapidement, quelques mètres plus bas. Testant les bords du piège, tu finis par te mettre à genoux en penchant ton visage au-dessus du vide avant de répondre,
« Ouais... Ça va... Mais...», tu sens soudain une présence insistante et tu te retournes en alerte pour observer l'environnement. Sauf qu'il n'y a rien. Le calme plat. Alors tu reviens vers le vide maintenant allumé, «Moins fort...». Wow... C'est haut... En plissant les yeux tu peux voir quelque chose de rouge tapissé le sol du piège, et la jambe de Houdston. Pas très appétissant..., « Bon... C'est pas tout mais vous êtes un peu bas... ».
Tes mots se perdent dans le vide et tu sens quelque chose bouger dans ton dos. Agacée tu te retournes et, « Wow wow wooow.... », tu vois des blasters pointés sur toi. D'un coup tes yeux s'écarquillent et tu as le réflexe de vouloir reculer, sauf que derrière toi il y a un trou et lorsque ta main tâte l'air tu t'arrêtes de suite. Acculée.
Face à toi une armée de yeux jaunes perdus dans l'ombre t'observent : des Jawa en sortie nocturne. Intérieurement tu es soulagée que ça ne soit pas plus gros et plus dangereux que ces petites choses, mais il faut quand même se méfier de cette supériorité numérique armée qui est face à toi. Alors tu soupires, rassurée, même si le groupe de nains ne baisse pas les armes face à ta faiblesse. Tu sais que ce n'est pas très futé un Jawa, ni méchant de nature. L'un d'eux s'avance vers toi, très proche, et pose son arme sur ton front ce qui te fait loucher. Peu encline à la blague et un peu stressée tu fronces les sourcils et laisse sortir un léger grognement de mécontentement de ta gorge, ce auquel le Jawa répond d'une petite voix snobe et vexée, dans sa langue, que si tu continues il n'aura aucun remord à tirer. Et oui, tu es capable de comprendre leur langue, c'est ça d'avoir une petite partie de son enfance en milieu marchand... Sauf que tu dois avouer que tu n'es pas très douée avec cette langue bizarre - et ridicule -, tu as bien plus de facilité avec le Huttese, « Bon. Vires-ton arme de mon front pour commencer... », réponds-tu sans délicatesse à ton agresseur qui réplique aussitôt en te rappelant que tu n'es pas en position et en te demandant qui tu es et qui sont les gens dans le piège, « Nous sommes des voyageurs... Et ce sont mes Eyeta.* », la dernière phrase tu la dis en Jawaese pour montrer ta bonne volonté, mais le reste est en basic. Tu essayes de te lever, mais tout le groupe se met en mouvement et s'avance vers toi toujours en pointant leurs armes vers toi, « Ok, ok... Du calme... Moi... Eyeta*. », essayes-tu de convaincre. Après tout c'est vrai, vous n'êtes pas là pour faire du mal à qui ce soit ici. Le Jawa te demande pourquoi il devrait te croire étant donné qu'il te trouve bien rouge pour être quelqu'un de gentil, ce à quoi tu t'indignes, « How ! Je ne savais pas le Jawa aussi raciste ! Vous en avez du culot ! Moi je ne cache pas derrière une capuche ! », et là, toute l'assemblée se vexe dans un seul et même mouvement, « Oui c'est ça, faites du bruit ! On va se faire repérer par les hommes des sables... », lorsque tu mentionnes les Tusken en Jawaese, les yeux jaunes ont tout de suite l'air plus craintifs. Mais celui qui te menace bien trop proche ne se démonte pas et se permet de te dire que tu es bien laide, auquel tu réponds un sec, « Omu`sata !** », qui calme tout de suite tout le monde, et laisse un silence de mort pendant un instant. « Ja'bo'ba.*** », expliques-tu simplement à tes ravisseurs, et tu sors doucement ton sabre... Mais tu ne l'allumes pas, tu ne voudrais créer un autre mouvement de panique. Alors les orbes jaunes se posent sur l'objet, fascinés et un peu effrayés et ils baissent leurs armes... Wow, c'était stressant..., « Ce fut court, mais intense. », te relevant sous les yeux suspicieux des Jawa, tu oses un regard derrière toi et ensuite plus au loin. C'est pas ça, c'est pas les Jawa que t'as senti avec la Force, y'a autre chose...

Bon, mettant tes poings sur tes hanches et regardant de haut les petites entités, qui lèvent les yeux au vu de ta taille, tu reprends dans un Jawaese un peu bancal, « Si vous vouloir prendre choses à nous. Et bien vous tuez. », et lorsque le dernier mot sort de ta bouche, de nouveau tous les blasters ce braque sur toi, « Mais quoi ?! », et là le petit - semblant être - chef reprend tes mots. Au début tu ne comprends pas, mais tout devient clair après quelques secondes de réflexion, « Oh pardon... Mourir. », reprends-tu simplement, et le petit chef te demande si c'est une menace, « Non, c'est pas une menace, sauf si ta bande de nabots et toi vous me cherchez trop..., nouveau mouvement d'indignation, « Non... Juste que nous sommes préparés aux attaques des Tusken et vous, vous êtes des proies. », tout comme vous d'ailleurs, mais un peu moins. « Ibana.**** », finit par dire le Jawa avant de calmer le reste de son groupe... Bien, une bonne chose de faite !
Tu te tournes vers le vide, que tu as délaissé beaucoup trop longtemps, « Hey, en bas ça va ?... Y'a des Jawa là... Je pense qu'ils peu-... Woooh ! », tu n'as pas le temps de finir ta phrase que tu sens quelque chose de lourd te frapper l'arrière des genoux, et te voilà tombante dans le vide, avec les murs sableux qui liment tes vêtements du désert et la gravité qui s'impose à toi.
Très vite sous toi tu sens un truc dur qui essaye de ne faire qu'un avec toi : le sol. « Bordel, Aïe, Mais qu'est-ce que... Toi ! Si je remonte tu... », fulmines-tu en te retournant vers le ciel, mais ton agresseur te coupe, « Omu`sata !** », auquel tu réponds un regard vexé... Mais tu sens que ça ne va pas, ça voix est un peu faible, « Tu me remercieras, Ja'bo'ba***... », le remercier, le remercier bien sûr... Tu sens que le sol tremble et tu peux entendre des couinements plus haut... Puis c'est le noir. Plus de plafond céleste. Juste la lampe de la Méd', « Mais c'est quoi le bordel... Putain... », souffle Cork visiblement désemparé par la situation, « Bienvenue dans le désert... », lui rétorques-tu en laissant un sourire amusé, invisible à cause de l'obscurité et le fait que ta capuche des sables te cache le visage. Au fond, t'es pire qu'en stresse...

« Shraa ?! Qu'est-ce qui c'est passé là haut ?! », te demande votre Capitaine d'équipe visiblement mécontente, « Oh vous allez vous calmer ?! Dans un premier temps je me suis sauvée les miches, y'avait une horde de Jawa et-... », tu n'as pas le temps de finir qu'elle te coupe, « Comment ça tu as communiqué ? Ça ne court pas les rues les gens qui parlent leur langue... », voilà qu'elle va penser que tu parles avec l'ennemi, ou tu ne sais quoi encore. Tu soupires, « Je vais croire que me couper la parole est une habitude... Et je ne parle pas vraiment le Jawaese. J'ai des rudiments et j'arrive à le comprendre..., tu ne donnes pas plus d'explication car raconter ta vie te déplait, surtout aux inconnus,... Donc je disais. Là haut y'a des Jawa. Et probablement autre chose... Ils ont l'air d'avoir peur des hommes des sables. J'en ai parlé et- ... », la Twi'lek se lève de sa place furibonde ce qui te fait avoir un mouvement de recule, « COMMENT CA ? Tu as parlé de nos projets... », et toi ne restant pas en reste et n'appréciant pas son air supérieur tu te lèves à ton tour, « Déjà vous allez me laisser finir, et si votre tripe c'est de finir vendu en temps qu'esclave, c'est vos affaires, pas les miennes, Pigé ?! Je vous ais sauvé les miches, pigé également ?! J'ai rien dit de compromettant pour la mission ! », à ce moment là Houdston choisi de se manifester, « J'ai mal... », auquel vous répondez en coeur, « Ta gueule Houdston ! ». Un nouveau silence s’abat sur l'assemblée. Tu tournes le dos au groupe pour prendre une grande inspiration en passant tes mains sur ton visage plein de sable... et de sang. t'as dû te couper, génial..., « Donc... », mais encore une fois tu n'as pas le temps de finir ton récit, un nouvel événement se produit. D'un coup votre espace de vie est inondé d'une lumière jaune. Ce n'est pas aveuglant, non, c'est juste de la lumière un peu sale qui laisse distinguer les formes. Aussitôt tu lèves les yeux au ciel et tu vois un Jawa vous descendre un échelle. Tu jettes un coup d'oeil à Hudston, « Jesaëlle faut qu'il puisse monter... Je vais aider d'en haut. », préviens-tu ton tuteur. Là haut le Jawa s’impatiente rapidement et se permet quelque piques à ton égard, « Oui bon ça va on arrive..., avant de monter tu dis au groupe, restez sur vos gardes... et vos poches. Les Jawa sont vicieux. », et tu grimpes. Tu te poses pas de questions. Tu n'as pas le choix.

***

Lorsque tout le monde se trouve dans le vaisseaux Jawa où vous êtes montés un peu par la force des choses, le Jawa t'explique la situation. De temps en temps tu lui demandes d'aller plus doucement parce que tu as un peu de mal à suivre, et celui-ci se permet de te traiter d'idiote, ce que tu n'apprécies pas trop. Mais bon, au vu de la situation tu n'oses rien redire, « Bon. Nkak me dit qu'un groupe de trois hommes des sables est venu leur rendre visite alors qu'ils mettaient leur vaisseau au-dessus de nous. Ils nous ont vu lorsqu'on était sous les arcs des roches et ils ont perdu notre trace quand on s'est mis à bouger, vous êtes tombés... Bref voilà. Du coup ils ont mis à sac leur véhicule... comme on peut le voir... », tu marques une pause dans ta retranscription pour observer que des fils électriques sortent des murs éventrés. Finalement le petit être reprend la parole, « Quoi ?! Ah non, j'en ai besoin, c'est hors de question... Non, n'insiste pas... ou je te découpe ! », tu mets ta main sur ton sabre et l'autre sort son blaster, « Mais qu'est-ce qu'il dit à la fin ?! », s'énerve votre Capitaine, « Ils veulent les humains et votre personne. Pour échanger contre des pièces électroniques à un autre clan qui fait du trafic d'esclave. », expliques-tu avant de reprendre à l'intention du Jawa, « M'gasha.***** », et le Jawa semble soupirer, mais aussi comprendre alors il demande autre chose. « Hum. Ça se discute... Je suppose qu'on a pas trop le choix. Yukusu kenza keena.****** », tu oublies ta garde et te tourne vers les deux humains. « Bon. A poil. », et les deux humains, dont un mal en point, te regardent interloqués, « Quoi ?! » et tu soupires, « Il veut les pièces électronique< de vos armures. Et on a pas trop le choix... Si on le paye pas il nous vend aux hommes des sables. », sur tes derniers mots tu te retournes pour soupirer ton agacement au Jawa qui semble très fier de sa menace. Auquel il répond que vous pouvez vous penser heureux car il n'a pas cherché à connaitre plus de vos intentions de "voyageurs", « Omu`sata...** », et tu peux entendre des petits rires mesquins. Dans les murs les autres du groupe doivent vous observer... Tu dois avouer que c'est assez oppressant. « Ce n'est pas une feinte ? Pourquoi ils nous aideraient ?... », demandes Hark, très suspicieux envers vos "sauveurs", mais le Jawa comprend très bien le basic et il te demande de retranscrire sa réponse, « Il dit que c'est dans leur intérêt. Depuis quelques temps les Tusken leur mènent la vie dure. Certains de son clan se sont fait tuer par eux, alors que ça fait des siècles que les deux espèces vivent en paix. Y'a un truc qui cloche... Enfin bon, plus de peur que de mal j'ai envie de dire pour nous. Je préfère qu'on leur file un peu de matos, que de finir entre les mains de nos ennemis. ». Mais ton avis n'est pas celui de tout le monde, « Ouais et bien c'est pas toi qui l'utilise l'armure ! Je te signal on en a besoin ! », grognes Cork, « On trouvera surement ce qu'il faut à Anchorhead, t'inquiète pas, humain ! Estime-toi heureux qu'ils s'intéressent plus à l'électronique qu'à ton cul à vendre à on ne sait qui ! », tu aimerais bien rajouter que son espèce est faible et à donc besoin de tout ces artifices, mais au final tu réfléchis et tu te dis que ce n'est finalement pas une si bonne idée... Et t'as pas la force de te battre contre autre chose que ses grognements.
Lorsque tu mentionnes le nom de la ville le Jawa semble s'illuminer et vient tirer ta bure, « Quoi ?! Oh... Vraiment... Il parait qu'il connait un chemin pour éviter de nous faire repérer dans les étendues de-... », pour la énième fois tu ne fini pas ta phrase. Le vaisseau Jawa vient de se faire secouer de façon violente et les murs du bâtiments couinent affolés, « Merde c'est quoi ?... », et ça recommence. Quelque chose te dit que vous allez finalement avoir des ennuis... Tu sens que les flux de la Force s'agitent, et ça a la même étrange onde que tu avais senti dehors, sauf que là, c'est plus fort...


* Eyata = Ami en Jawaese
** Omu`sata = Fermes-là en Jawaese
*** Ja'bo'ba = Jedi en Jawaese
**** Ibana = Ok / Oui en Jawaese
***** M'gasha = C'est trop en Jawaese
****** ukusu kenza keena = Let's make a deal en Jawaese



Invité
Anonymous
Il y a des jours comme ça, ou plutôt des nuits qui sont maudites et où le seul adjectif qui me vient à l’esprit pour les décrire est : merdique. Pleine lune merdique, soirée merdique, situation merdique, douleur dans mon pauvre popotin merdique aussi ! Bref l’espace d’un instant, j’ai juste envie de gueuler merdique à la face du monde, surtout depuis cet instant merveilleux où une pluie de Shraa et de bonnes nouvelles aux accents Jawa c’est écrabouillée au fond du trou. Se faire attraper comme des mouches sur un pot de miel bien gluant, par des jawas qui plus est, c’est un peu le sumum de la loose. Pas très malin et héroïque tout ça.
Heureusement que Houdson accapare toute mon attention maintenant, sinon je secouerai notre cheftaine comme un prunier. Y’a pas à dire quand même, elle est aussi qualifiée pour son poste qu’un bantha a sa place dans un magasin de porcelaine. C’est pour dire ! Par chance elle a son va-tout ! Miss Shraa.

« Aie, Aie, Aie… » gémit Houdson alors que ma Force glisse en lui pour apaiser sa douleur tandis que je cherche mon matériel dans mon sac et que les autres papotent de je sais pas quoi.

« Jesaëlle faut qu’il puisse monter… je vais en haut. » m’interpelle la Rouge

« Non c’est vrai ? Pas possible, j’aurais jamais deviné ! Et tu crois que je fais quoi Shraa ? De la broderie peut-être ! »

Le sarcasme c’est mal, mais là franchement ça me soulage. Bon c’est vrai aussi que par certains aspects, je fais un peu de la broderie mentale avec un fil de Force pour remettre ça à peu près d’aplomb. En tout cas, vu le temps imparti, j’ai pas vraiment l’opportunité de faire dans la délicatesse et la douceur. Enfin si ce bon vieux Houdson compte sortir de ce trou en notre compagnie ! Normalement il ne devrait pas trop souffrir, vu que depuis un moment maintenant, je m’échine à endormir sa blessure en usant de la Force et de cette superbe seringue pleine d’anesthésiant local vraiment très pratique que je lui ai planté dans la cuisse tantôt. Bon… il va juste être un peu dans le coltard mais ça, ça n’a jamais empêcher personne de grimper à une échelle ! Ne pas en tomber par contre c’est une autre histoire…

Toujours est-il que ça c’est l’étape d’après, pour le moment il est plus indiqué de remettre à sa place le bout d’os qui dépasse de sa jambe. Je me place. D’un geste sec et franc pour limiter les dégâts collatéraux, je replace le fémur dans son alignement, bien en dedans de la cuisse, bien à sa place . Il n’hurle pas, vu comment je le dope je n’en suis pas vraiment étonnée en même temps. Bon … plus qu’à emballer le morceau. Je me dépêche de le momifier d’une bande propre, intégrant une paire d’éclisse rétractables de mon matos pour rigidifier le pansement, parce que les autres sont déjà en train de grimper. Ni une, ni deux, avec la dextérité d’une Wonder Woman sous méthamphétamines, j’achève mes soins, enfin en partie. J’ai pas le temps de résorber davantage la fracture mais au moins ça ne devrait pas trop bouger. Reste plus qu’à suivre les petits camarades vers l’air libre.

J’arrive en haut. Je dégouline, je suis en nage. Pousser ce chiantos d’Houdson pour qu’il monte malgré son handicap tout en continuant de se concentrer pour agir sur sa blessure, ça m’a flinguée. J’ai bien cru que j’allais finir à nouveau dans le trou, vu la patience des jawas. La sueur me coule dans le dos et j’essuie d’un revers de main celle qui goutte sur mon front. J’suis sure que j’ai une gueule de zombie déglinguée, avec des cernes sous les yeux et de la poussière du désert plein la tignasse.

Pendant que je choisis de faire une pause – faut comprendre souffler un bon coup avant de me recentrer sur l’os de mon coéquipier pour accéléré la régénération des cellules osseuses et par là même la consolidation de son fémur – avant que les choses n’empirent. Non parce que forcément elles vont empirées, je le sens c’est viscéral. D’ailleurs ça traine pas de trop, quoique voir les militaires à poil pour sauver notre peau, ne me paraisse pas vraiment un supplice extraordinaire, malgré la mine ulcéré des gars en question.

« Shraa a raison, il y a plus important que le fait de voir vos calbuts. Des armures c’est remplaçable, alors faites pas les chochottes et estimez vous heureux qu’elle cause suffisamment bien pour nous dépatouiller de cette merdouille pour 3 bouts de ferrailles et un peu de votre amour propre ! Capitaine un mot je vous prie ! »

Non parce que ça va bien, mais moi je commence à en avoir ras la casquette de cette nana qui joue pas son rôle et de ses soldats qui trainent des papattes ! Bon sang on a une mission, et je vais finir par me demander si Shraa et moi n’aurions pas été mieux loties seules qu’avec ces bleus. J’aurais bien voulu la remuer, oh oui comme j’aurais voulu la secouer. M’enfin il faut croire que ce n’était pas le bon moment pour un passage de savon en règle. Les jawas s’agitent brusquement, émettant le couinement strident dans cette foutue langue de jawa. De toutes façons, même sans ça, tous mes radars hurlent.

Embuscade… piège … chausse-trapes…

Les tirs commencent avant même que je les aperçoivent émergeant des deux cotés de derrières… de derrière je sais pas quoi. Reflexe n°1 se mettre à couvert. Bha quoi ? j’ai pas l’âme d’une passoire. Je me jette à terre, priant pour que le léger talus de sable m’offre un abri potable. Reflexe n°2 : action. Je n’ai rien d’une combattante. A vrai dire je suis une nullité intergalactique en maniement de sabre laser, et si je me débrouille pas si mal avec un blaster, je suis avant tout une… euh… « unité » de soutien. Ouais c’est ça une unité de soutien, par une flingueuse, je laisse ça à d’autres. Par contre empêcher que mes coéquipiers se prennent des bastos, ça c’est mon ressort. Instantanément je m’ancre, étendant mes racines spirituelles dans cette terre aride et dangereuse pour sentir chaque mouvement autour de moi. C’est tellement plus difficile sur Tatooine, où la végétation se résume à peu mais qu’importe. Tir après tir, d’ennemis ou d’amis, je déploie mes boucliers protégeant aussi bien la capitaine que Shraa ou les deux autres militaires jusqu’à ce que l’étau de leur attaque se referme sur nous.

Il y a quelques corps allongé sous la lune . Un ou deux jawas, quelques Tukstens. Morts ou blessés. Du sang coule de ma lèvre. J’ai le corps en miette, et les batteries à plats. Les gars n’ont plus de munitions. Dommage qu’on est pas réussi à se faufiler entre les mailles du filet comme la plupart des encapuchonnés. Maintenant on est encerclé et la capitaine n’a pas d’autre choix que de se rendre. C’est pas l’idée de siècle mais je n’en ai a pas de meilleure pour être honnête. Ma main se pose sur le bras de Shraa . Parce que j’ai besoin qu’elle m’aide à me relever tant je suis fourbue de cette utilisation trop intensive de la Force et aussi pour l’empêcher d’agir comme sa sève bouillonnante pourrait le lui ordonner. Disons que c’est préventif.

En tout cas, je pige pas trop l’intérêt des hommes des sables à faire des prisonniers. Franchement ça leur sert à quoi des bouches supplémentaires à trainer dans le désert alors qu’ils sont en état de siège. C’est vraiment trop zarb mais je vais pas me plaindre, être vivant signifie qu’on pourra toujours essayer de ses tirer à un moment ou un autre. On nous désarmes – d’ailleurs adios les armures d’Houdson et de son pote -, on nous attaches solidement et je me retrouve balancée en travers de l’encolure d’un bantha. Y’a deux choses que je peux vous dire au sujet de ces bestioles. Déjà elles puent. Mais alors pas qu’un peu ! Et en plus niveau confort on repassera !
Le mouvement me donne la nausée. En plus de la migraine. Chouette ! Baladée comme un sac à patates et balancée sur le sol comme telle. Charmant. Je recrache un peu de sable tout en me redressant. Il y a des enclos pour les animaux et un peu plus loin, dans l’interstice de ce qui semble une cavité rocheuse, le feu d’un campement. Malheureusement nous on aura pas le droit à une petite place autour. Bon en fait ça m’arrange. Il y a des gens qui trouve les flammes fascinantes, moi je les trouve carrément flippantes mais bon un peu de lumière et de chaleur ça n’aurait pas non plus été de refus. A la place on nous colle dans des espèces de cages en bric et broques. Chambre de luxe quoi. Sans eau… sans nourriture… ça risque d’être désagréable pour les humains et Shraa… moi je m’en moque.

Je m’installe en position de méditation et ferme les yeux. Il me faut un peu de repos à défaut de pouvoir changer les bandages d’Houdson et de m’occuper davantage de sa plaie.

« Shraa … vu que tu es pleine de ressources… tu connais leur langue ? »

On sait jamais ? et puis l’espoir c’est beau ! Enfin même si elle connait quelques rudiments c’est pas ça qui nous fera sortir de nos piaules. Pas alors qu’on crève de fatigue, enfin moi en tout cas, que Houdson grince des dents avec sa jambe dont j’imagine que le douleur se réveille.

« On devrait se reposer un peu, on y verra plus clair demain. Il faut prendre du sommeil dès que l’on peut, c’est important pour être alerte, surtout si on veut pas moisir ici. »

Sur ce, je me laisse aller à la berceuse du vent entre les falaises. Le réveil , lui, est nettement moins agréable alors qu’on nous verse dessus, une matière visqueuse et nauséabonde qui pourrait très bien être de la bouse de bantha. Tu parles d’un réveil en fanfare. Bon évidemment on allait pas nous réveiller avec de l’eau en pleine poire, pas vu sa rareté, mais de la bouse… beurk !

J’me lève d’un saut, toute maculée et dégueu alors que les portes de notre cage s’ouvre sur une belle ribambelle de fusils laser et qu’on nous sommes dans un basic crissant de suivre. Pour peu on nous tirerai par la laisse si on en avait une !
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FT. JESAËLLE VERTIGEN

2242 MOTS
DIALOGUE EN #DC143C
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Tu ne sais pas vraiment pourquoi vous êtes sorti du monstre mécanique qui fait office de repère au groupe de Jawas. Il parait qu'il fallait le faire. L'animal de fer s'était mis à violemment bouger, mais pas le genre de mouvement lorsque le véhicule s'active et se met en route, non, le genre de mouvement quand on vous agresse. Les soldats pas encore défait de leurs armures électronique n'ont pas fait beaucoup de détail au niveau de leur réflexion et sont sortis s'engouffrer dans la gorge du désert. Même si Houdston a la patte triste, il a tiré ses forces sous le bras de son camarade suivi de leur chef. Tu avoues que t'as pas bien compris ce qu'il se passait, tout est allé très vite, la Force s'est manifestée tel un déferlement cataclysmique et s'est imposée à toi, et très probablement à ton tuteur de mission. Tu as vite jeté un oeil vers elle, la questionnant du regard, mais elle n'y a pas répondu, non, elle a suivi le mouvement, alors t'as fait de même, et quelques Jawas aussi, pour les plus téméraires.
Du coup vous voilà dehors, sous la ciel noir éclairé par les rayons lunaire et les étoiles tâchant le drap sombre. C'est tout, vous êtes dehors, il semble que ça soit calme. Mais ce n'est qu'une façade. Il est difficile de voir loin, il est même difficile de voir tout court. Houdston, Cork et Hark ont les armes à la main. Ils regardent à droite, à gauche, ils essayent de distinguer des formes dans l'obscurité. Toi tu plisses les yeux, il te semble observer quelques mouvements derrière de faibles dunes. Un autre mouvement, « Merde ! A terre ! », et votre Capitaine vous alerte de la dangerosité de la chose. Les jawas ne se font pas prier, même que certains fuient, et les premiers tirs fusent. Toi t'es encore debout, t'as sorti ton sabre laser, laissant jaillir ta lame rouge pour parer les coups de vos adversaires vicieux. Certains ont l'air choqué... A quelques pas de toi, les militaires lancent également l'assaut, « Des Tuskens ! ».
Au bout d'un moment un de tes renvoie de tire touche un corps qui s’effondre instantanément, foudroyé, en plein coeur. Lorsque tu vois ça, pour la toute première fois, tu te sens bizarre, y'a quelque chose d'étrange qui remonte de ton estomac et vient brûler l'intérieur de ta gorge. C'est acre et chaud... T'as la nausée. Tout autour de toi les mouvements semblent plus lents, t'as l'impression de ne plus être là. L'Autre est tombé alors que vous vous regardiez yeux dans les yeux, alors que tu pouvais lire dans son regard, derrière le verre de ses lunettes, sa haine, et surtout sa peur.
C'est la première fois que tu tues quelque que chose pour de vrai. Tu n'es plus en salle d'entraînement, ni en simulation, là, c'est pour de vrai, c'est la vrai vie. Et... C'était tellement simple, si rapide.
T'es tellement perdue dans tes pensées que tu ne vois même pas qu'un tire de blaster se dirige vers toi. Tu ne bouges même pas. Il n'y a aucune réaction de ta part. Puis un feu d'artifice se déploie juste devant tes orbes d'ambre, brisant par la même occasion le sortilège qui t'a pris, « Shraa ! Qu'est-ce que tu fous ! Fais attention ! », te réveille la Twi'lek. Tes yeux clignent choqués et tu te remets vite en garde alors que votre ennemi commence à vous encercler. Tu ne dis rien et danse avec ta lame dans le but de semer la mort. Juste ça. Et tu observes furtivement le carnage qu'il y a autour de vous. Maintenant, y'a une drôle d'odeur de fer qui se mélange à celle du désert sec. Mais bizarrement ça ne te répugne pas plus que ça. Ça te semble presque normal.
Tu peux heureusement compter peu de Jawas totalement inertes, mais un certain nombre blessé qui fuient grâce aux vivants, et mélangé à ça des Tuskens malchanceux.
Petit à petit l’étau des hommes des sables se referment sur votre petit groupe, vous obligeant à vous rapprocher. Tu aimerais te lancer au milieu des corps qui vous attaquent, mais Jesaëlle pose sa main sur ton bras pour s'aider à se relever tandis que les militaires se rendent. Tu regardes tout autour de toi alors que tes coeurs et ton souffle s'affole, toi non plus tu n'as pas le choix. Tu éteins ton sabre et tu es obligé de lever les bras en signe de reddition.

Vous voilà donc ligotés, les soldats dépourvues de leurs armures et désarmés. Toi on essaye encore de te retirer ton sabre que tu refuses qu'on te dérobe. De ce fait trois Tuskens sont sur toi pour essayer de te maîtriser et te retirer ton âme soeur alors que tu les insultes de tous les noms dans ta langue maternelle. Au bout d'un moment ça les agace tellement qu'un d'eux te menace avec son armes en te faisant comprendre que si tu n'arrêtes pas de bouger il se fera un plaisir de te sectionner la fonction de marcher. Et tu dois avouer que la technique fut efficace car tu as arrêté de te débattre comme un diable... et tu t'es permise de lui cracher à la figure.
Tout le monde se retrouve maintenant sur le dos de Banthas mal propres et à l'odeur infecte qui ferait même tourner de l'oeil un Hutt.

* * *

le voyage vers le campement Tusken dura quelques temps. Peut-être une heure, mais rien n'est sûr. En tout cas tu as pu voir que vous arriviez de plus en plus proche de votre objectif, ce qui est une bonne chose. Du coup tu essayes de réfléchir de façon positive, en te disant que si vous arrivez à vous en sortir, vous n'aurez qu'à courir vers les remparts de la ville pour essayer de vous mettre à l’abri... Mais en même temps votre fuite pourrait être une raison de mise à feu et à sang de la cité. Cela reste un pari à prendre... Mais pour le moment la nuit est bien entamée et on vient vous collez sans aucune forme de délicatesse dans des baraquements qui ressemblent à des cages de prisonniers.
Encore une fois tu essayes de jouer de ta force, mais tu ne fais pas long feu lorsqu'ils se mettent à trois, de nouveau, pour te pousser dans ta cage... Où tu trouves un charmant squelette de tu ne sais quelle espèce humanoïde en guise de compagnon de dortoir, « Charmant... Vraiment... Génial... », commentes-tu en observant la chose d'un oeil dubitatif.
« Shraa … vu que tu es pleine de ressources… tu connais leur langue ? », te demande Jesaëlle, une cage non loin de la tienne. Pour lui répondre tu vas te mettre aux barreaux de la boîte qui te contient, « Trop peu. Le Jawaese c'était vraiment un coup de chance... Je peux toujours essayer l'Huttese... Mais je doute que ça soit aussi la bienvenue. », tu ne peux pas tout connaître, puis tu te laisses glisser à genoux dans le sable, alors qu'un scorpion vient tranquillement se promener à côté de toi. Cette nuit, tu sens que tu ne vas pas beaucoup dormir..., « On est vraiment dans la merde... », soupires-tu en suivant le chemin de la petite bête qui va se loger entre les os de ton camarade de chambre, « Je ne te le fais pas dire Padawan... », soupire également Cork, alors que son acolyte se remet à gémir. Sans adrénaline, la douleur revient chez Houdston.
Tu observes celui-ci, recroquevillé plus ou moins sur lui même et semblant avoir de la fièvre. Vraiment, vous êtes dans de beaux draps. Avec ça vous aurez du mal à vous défaire de vos kidnappeurs.
« On devrait se reposer un peu, on y verra plus clair demain. Il faut prendre du sommeil dès que l’on peut, c’est important pour être alerte, surtout si on veut pas moisir ici. », propose Jesaëlle à votre groupe. Effectivement ça serait une bonne idée, mais dans la situation actuelle tu dois avouer que l'idée t’effleure à peine, surtout que tu entends les gémissements du militaire. Là on fait moins le malin... Enfin bref. Les choses se tassent de force et toi tu ressasses dans ton coin. Assez vite tu te dis que tu pourrais utiliser la Force pour récupérer ton sabre laser... Mais finalement tu penses que c'est une mauvaise idée. C'est trop dangereux, y'a trop d'hommes des sables, et avec l'autre handicapé, ça serait juste mission suicide. Merde...

* * *

T'as pas vraiment réussi à dormir. Peut-être deux ou trois heures tout au plus. De tout le peuple présent tu es la première à être déjà aux aguets. Tu sais que pour vous ça va pas être des petits biscuits et du lait qu'on va vous donner. D'ailleurs la chose se confirme assez vite lorsque tu vois un Tusken balancer un sceau avec un mixture étrange, en plein sur Jesaëlle. La situation aurait pu te faire rire, mais non, ton visage reste fermé sur ce qui vient de se passer. Un autre de vos ravisseur venait faire la même chose pour toi mais tu n'as eu qu'à grogner pour manifester ton réveil, le tout en fixant sa grosse tête enrubannée. Même pas en rêve... penses-tu.

Rapidement on vous sort tous de vos cages en braquant des fusils blasters sur vous. En quelques mots ce qui semble être la tête d'un groupe de dix Tuskens vous somme de prendre le pli et de les suivre. Tu jettes un coup d'oeil à Houdston avant de demander à Jesaëlle, « Tu crois qu'il va tenir ? ... Il a-... »« Ouais ça va ! », éructes-tu. Il parait qu'il faut que vous marchiez devant.

* * *

Au bout d'un moment vous vous arrêtez. Les soleils sont à une belle hauteur, vous pouvez clairement voir les remparts d'Anchorhead, même, vous êtes très proches. On vous demande dans un Basic très moyen de vous mettre à genoux face aux groupe de Tuskens. Merde... tu sens que ce n'est vraiment pas bon pour vous. Du coin de l'oeil tu regardes votre Capitaine de mission puis ton tuteur. Merde... Les armes se braquent sur vous et là tu vois toute ta vie défilée sous tes yeux. Clairement tu sens comme hier soir tes coeurs s'emballaient, t'as le sang qui monte à la tête et les muscles qui se crispent. Putain... T'as pas envie de mourir là, maintenant, tout de suite, tu es trop jeune, et puis... Ta petite soeur, et l'autre abruti de frère. Non. Impossible. Tu ne peux décemment pas te laisser faire sauter la caboche comme ça.
Tes yeux parcourent tous les corps, tout à l'heure il te semble avoir vu un crétin d'homme des sables avec ton sabre à la ceinture. Ah oui, celui-ci, parfait. Toi les plans ça va vite quand c'est urgent. Tu jettes un dernier coup d'oeil à tes camarades en appuyant bien celui avec Jesaëlle et les soldats encore d'aplomb.
Alors que les fusils s'arment toi tu appels la Force à toi, la laissant te submerger de ses vagues calmes. A côté tu essayes de dompter tes coeurs fougueux. C'est pas le moment de panique, mais alors vraiment pas... Et lorsque tu sens que celle-ci est une douce compagne tu te relèves d'un coup et utilisant la force pour attirer ta sabre à toi.
Après tout va très vite, l'adrénaline, tout ça tout ça, tu mets quelques coups de coudes, des tirs se perdent, heureusement pas en direction de tes coéquipiers. Cork le lourd ne s'est pas fait prié et a aussi foncé dans le tas. Assez vite lui aussi a retrouvé une arme et Hark aussi. Pour ta vie tu ne fais preuve d'aucune pitié, et yeux dans les yeux tu sabres les bras des ennemis qui essayent de de venir te maîtriser, les laissant ensuite s'effondrer de douleur. Pas le temps. Vraiment pas le temps, « Aller faut qu'on aille jusqu'aux remparts ! », sommes-tu à toute l'équipe.
Vite fait tu regardes les poches des corps au sol, tu récupères quelques affaires dans les sac de certains, puis tu mets tout ça sur ton dos avant d'aller prendre sous ton bras l'handicapé de Houdston. Celui-ci laisse échapper un cri de douleur. Tu ne sais pas si c'est le soleil qui lui fait une cascade sur le front, mais ça commence à t'inquiéter sérieusement. A ton avis, si vous arrivez à la ville, lui ne fera pas partie de l'équipe pour la suite des opérations. « On doit marcher, on perd pas de temps, si d'autres arrivent, on est fichu ! », dis-tu.

Vous y êtes presque. Une fois en ville, vous ne craindrez presque plus rien...


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Purée, y’a vraiment des jours de merde ! Dans tous les sens du terme. C’est clair qu’à la base cette mission n’avait rien d’une sinécure mais la on frise la cata complet. Pffff dire que d’habitude j’aime bien les climats torrides, et bien là j’ai surtout envie de me tirer fissa, et de prendre un bain…. Ou un jet d’eau, n’importe quoi qui m’ôte cette odeur de bouse des narines et du corps. Au moins je suis pas la seul à arborer, la tenue vestimentaire « croute de merde de Bantha séchée » . C’est pas spécialement valorisant mais je me sens moins con de m’être laissée réveiller comme ça.

J’me demande quand même ce qu’ils comptent foutre de nous. Je pense que s’ils avaient du nous exécuter, ça aurait été emballé depuis un bail cette histoire. Pourtant maintenant, ils nous tirent dans leur sillage comme des chiens, vers où, ?vers quoi ?, aucune idée. Soudain on s’arrête, pour finir à genoux, armes braquées sur nos caboches. En théorie, je dirais que ça pue… et pas qu’un peu, ça ressemble de loin à une exécution. Ouais de près aussi en fait, mais bizarrement je sens pas cette petite émotion qui précède invariablement le meurtre. A chaque fois, ça m’fais comme un pincement au ventre, un je sais pas quoi qui a tout d’une intuition, et là quedal. Je la sens pas. Je sais pas pourquoi, et c’est surement stupide, mais j’me dis que c’est peut-être pas ce dont ça a l’air.

En tous cas, je suis sûre que Cork fait dans son froc. Il a une de ces tronches. La peur ça évite pas la mort quoi…. J’me retourne du coté de Shraa qui me lance un regard appuyé. Du genre « j’ai pas me laissée cramer la tronche comme ça » . Merde, j’avais oublié que son dossier mentionne une impulsivité notoire. Perso, je suis presque certaine qu’ils vont pas tirer – pis s’ils le font, ils auront la mauvaise surprise de découvrir comment les munitions rebondissent bien sur des boucliers de Force- , on est là pour autre chose, mais j’ai pas le temps d’intervenir. Carrément pas. Tssss… tout en subtilité. Du coup ça finit par tirer de tous les cotés – en même temps c’était à prévoir !- et j’ai pas d’autre choix que d’utiliser la Force pour une levée de bouclier. Encore un truc qui va me foutre les batteries à plat ! Bon c’est vrai que j’avais de toutes façons l’intention de le faire… au cas où… mais zut quoi ! Pas comme ça ! Pour le coup je foutrais bien un tacle à Shraa.

Résultat des courses, nous au milieu de cadavres. Super…. Shraa prend peut être les rennes, mais ça commence à me courir sur le haricot. Ouais je suis de mauvaise humeur. Je suis prête à parier que c’est pas sans relation avec ma nuit pourrie, ma fatigue, et la puanteur qui me colle à la peau. Sans compter toutes ces morts ! Elle prend le blessé sur le dos, en commençant son speech à la con et je m’empresse de lui coller une pichenette derrière la tête.

« Ca suffit padawan… Non mais c’est quoi le truc qui tourne pas rond dans ta caboche ? Depuis quand les jedis, tapent sur tout ce qui bouge en suivant des aprioris à la cacahouète ? T’as pas réfléchi deux secondes que la situation était super bizarre et que ça n’avait probablement rien d’une exécution ? Toi et toi…. » je lève un doigt menaçant sur Corg et la capitaine qui font mine de vouloir intervenir « Bouclez là… quand on est aussi incompétent, on se tait. »

Ouais c’est pas sympa, mais purée ce que ça me démangeait ! Et puis j’en ai pas finit avec la rouge. Non mais sérieux… franchement je plains son maitre. Heureusement que moi j’aurais jamais de sale mioche comme ça a gérer. J’ai déjà du mal avec mes fesses mais avec des ados en pleine poussée d’hormones… Pouah ! Bon même si Shraa a franchement passée cette période on peut pas dire qu’elle respire calme et sérénité !

« Tu te rends compte que quand le clan va découvrir le massacre, il va y avoir des représailles ? Sur des civils, sur d’autres prisonniers ? Alors qu’au final on n’était pas certains de leurs objectifs nous concernant. Il y avait d’autre façon. Tu es priée de ne pas prendre ce genre d’initiative à la con, dorénavant. C’est compris ? »

Puis sans attendre sa réponse, je récupère un packtage et commence à ouvrir la marche vers la ville. Il est plus que temps qu’on se débarrasse de ces militaires à la noix et qu’on passe au principal de notre mission, en espérant que les cadavres en haut de la dune n’apportent par leur lot d’emmerdes supplémentaires. Finalement le reste du chemin se déroule pas trop mal. Sauf le silence qui règne. En tout cas je suis pas mécontente d’arriver.

Les fortifications de la ville sont sacrément sommaires, et tout en passant devant pour rejoindre le campement médical de fortune, et les autres membres des medcorps envoyés sur le site, je me demande combien de temps encore elles vont tenir. Pas des plombes. On a largué les deux militaires encore en service devant ce qui sert de caserne et l’autre, toujours sur le dos de Shraa gémit alors qu’elle le dépose sur une civière.

« Bon… vu notre état on va commencer par se changer et manger un bout. Les tentes de repos pour le personnel médical doivent être par là bas. Vas y, je te rejoindrais, je vais d’abord discuter avec le jedi responsable des équipes. Et pas d’idioties ! »

C’est une moi-même clairement crevée qui déboule dans les quartiers qu’on nous a attribué. Enfin vu que les lits changent de propriétaires à chaque quart, c’est du provisoire mais bon. Je me débarbouille et me change vite fait. Je sens que cette mission va être atrocement longue et au vu de ma discussion avec les personnes présentes, je crois que la situation est encore pire que pire. Je dois aussi en discuter avec la padawan. De toute façon c’est pas le boulot qui va manquer. Une fois que je ressemble de nouveau à une nana, je file vers la cantine,. Un plateau – avec des trucs qui ont l’air dégueu – et quelques minutes plus tard je m’installe face à Shraa. J’me demande si elle boude encore.

« Tu t’es reposée un peu ? Ca va ? … Bon parce que va falloir qu’on discute de 1- ce qui s’est passé dans le désert. Et de 2 des options qu’on a ici. J’vais pas te cacher que la situation est merdique et il y a une réunion de crise organisée dans … hummm 1 heure. Apparemment des équipes larguées comme nous, y’a en à peine ¼ qui sont arrivées. Mais avant…. C’était quoi cette panique face au Turksens ? T’es une future jedi, il y a d’autres méthodes que de découper des rondelles…. Et puis qui sait ce qu’ils voulaient vraiment ? Tu vas rester silencieuse ou tu vas me dire ce qui t’as fait dégoupiller ? »
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2795 MOTS
DIALOGUE EN #DC143C
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Tu as les cœurs qui battent encore fort entre les côtes de ta cage thoracique. De la sueur coule contre ton front et quelques gouttes se glissent le long de ton échine, sous tes étoffes de sable. D'ailleurs quelques grains grattent ta langue et se coincent entre tes dents, tandis que d'autres se logent dans un plaie faite sur le coin de ta lèvre inférieur. C'est désagréable, ça pique, ça fait un peu mal. Mais tu n'as pas le temps d'y faire attention. Tu dois marcher avant que tes tripes veuillent remonter dans ta gorge. Voilà d'autres corps qui tombent de ta main. C'est bizarre. Ça te fait vraiment bizarre. Comme... Si à chaque vie qui s'échappe des carcasses s'écroulant c'était de plus en plus facile. L'envie de vomir vient vite. T'as l'impression que tout tes organes veulent fuir ton entité, t'as l'impression que ta tête va exploser d'une minute à l'autre. Tes membres se mettent petit à petit à trembler et tu as du mal à réprimer ces secousses inhabituelles. Comment peut-on pousser les gens à faire ça... Mais ton esprit n'a pas le temps d'élaborer une réponse, quelque chose vient percuter brièvement l'arrière de ton crâne , « Ça suffit padawan… Non mais c’est quoi le truc qui tourne pas rond dans ta caboche ? Depuis quand les jedis, tapent sur tout ce qui bouge en suivant des aprioris à la cacahouète ? T’as pas réfléchi deux secondes que la situation était super bizarre et que ça n’avait probablement rien d’une exécution ? Toi et toi…. », Fulmine ton maître de substitution alors que tu marchais en direction des remparts. Tu sens que le sang te monte à la tête, ton corps ne tremble plus, non, il est raide et probablement aussi dur que la pierre la plus dure qu'il puisse exister, puis tes oreilles sifflent. Tout ce que tu arrives à faire alors qu'elle s'impose aux soldats encore valides, c'est à peine tourner ton visage vers Jesaëlle et planter ton regard jaune dans ses yeux candides. Quelques secondes à peine passent, tu ne dis rien, tu la laisses continuer, « Tu te rends compte que quand le clan va découvrir le massacre, il va y avoir des représailles ? Sur des civils, sur d’autres prisonniers ? Alors qu’au final on n’était pas certains de leurs objectifs nous concernant. Il y avait d’autre façon. Tu es priée de ne pas prendre ce genre d’initiative à la con, dorénavant. C’est compris ? », éructe-t-elle toujours. Tu as l'impression que tes poumons sont compressés, que tes cœurs les poussent, que ton regard se brouille, mais pas de larmes, non. Alors qu'elle te passe devant, ton ton est calme, mais d'un extrême froideur, « Vous, tout ce que vous savez faire c'est de vous cacher... », mais tu n'arrives pas à dire plus, tout se bouscule entre tes parois crâniennes. Tu sais ce que tu veux dire. Mais le moment n'y est pas... Puis tu penses à la mission, à Houdston, les autres... Y'a autre chose à faire pour le moment : rejoindre la ville. Tu pourras dire ces quatre vérités à cette Jedi, plus tard, même si l'envie y est déjà. Mais ton état actuel ne te le permet pas, tu sais que ça peut déraper... très vite... trop vite...

* * *


Le reste du voyage se déroule dans le plus grand des silences. Heureusement te dis-tu, sinon tu penses que quelques dents seraient tombées. Le seul petit bruit qu'il pouvait avoir, c'était la souffrance de l'humain que tu as trainé jusqu'aux portes de la ville d'Anchorhead. D'ailleurs, à peine êtes-vous arrivés que des gens sont venus à ta rencontre pour prendre en charge ton compagnon de voyage, « Courage, soldat... », lui dis-tu en lui serrant la main avant que ton regard ne devienne vide et regardant vaguement les deux autres soldats encore debout prendre le chemin de ce qui semble servir de caserne. C'est à peine si tu sens que la main de Houdston s'en va. Il vient de s'autoriser à tourner de l'oeil. Pauvre gars...

Tu te sens à présent comme dans une bulle. Vite fait tu entends des gens parler, mais rien de vraiment concret n'arrive à tes oreilles. Vaguement la voix de Jesaëlle bourdonne, mais tu n'y fais pas attention. Tu n'as pas envie d'y faire attention. De toute façon tu as pris les devants, tu es déjà loin, tu te diriges vers des tentes où mécaniquement, à la première personne qui passe, tu demandes où tu dois aller. Tu donnes ton nom, on t'indique le chemin ; aussi simple que ça...
Ton esprit vide se remplit petit à petit d'images atroces. Tu marches, tu sens que de nouveau ton corps se met à trembler, ton regard se brouille de nouveau et tu as du mal à respirer. Heureusement pour toi, le temps semble s'être raccourci dans ta bulle et te voilà assise sur un lit, le regard vers le sol. Tu sens qu'un truc s'écoule contre tes joues. C'est humide et t'as mal aux yeux. Heureusement t'es toute seule. Alors tu pleurs. Qu'est-ce que j'ai fait, qu'est-ce que j'ai fait, qu'est-ce que j'ai fait, qu'est-ce que j'ai fait, qu'est-ce que j'ai fait... Et ça se répète des centaines et des centaines de fois dans ta tête jusqu'à que tout ne soit que ténèbre autour de toi.

Tu t'endors sans rêve.

* * *


Lorsque tu te réveils ce ne sont que quelques heures à peine qui se sont écoulées. A travers la fente de ta tente tu peux voir que les soleils de Tatooïnes descendent dangereusement derrière les dunes, annonçant la venue de la nuit. Tu espères que cette nuit là vous pourrez un peu vous reposer, mais pour ce qui est de toi, tu te lèves fatiguée avec un étrange goût dans la bouche, les yeux collés et en plus de ça l'estomac qui grogne comme pas permis. Il est vrai que tu n'as pas fait de repas convenable depuis un moment, et tu avoues que tu commences à en souffrir. Heureusement pour toi une cloche sonne, et dans un Basic un peu guttural tu entends l'appel pour la cantine. Ni une, ni deux, tu te lèves en te frottant les yeux et tu t'en vas suivre le mouvement général sans mot dire. t'as l'impression que ta langue a gonflé et qu'il t'es impossible de la bouger.

* * *


Tu pensais que tu allais être seule face à ton plateau, que tu allais être un peu tranquille, mais non. Toi qui arrive à intimider les autres, toi qui te trouve à un table dans un coin, tu viens te faire déranger par ton maître de substitution. Bordel... Tout mais pas ça ! Dans ta tête tu entends encore raisonner un énième sermon de la part de cette bonne femme hautaine. Et ça voix s'élève déjà, « Tu t’es reposée un peu ? Ça va ? … Bon parce que va falloir qu’on discute de 1- ce qui s’est passé dans le désert. Et de 2 des options qu’on a ici. J’vais pas te cacher que la situation est merdique et il y a une réunion de crise organisée dans … hummm 1 heure. Apparemment des équipes larguées comme nous, y’a en à peine ¼ qui sont arrivées. Mais avant…. C’était quoi cette panique face au Turksens ? T’es une future jedi, il y a d’autres méthodes que de découper des rondelles…. Et puis qui sait ce qu’ils voulaient vraiment ? Tu vas rester silencieuse ou tu vas me dire ce qui t’as fait dégoupiller ? », déblatère-t-elle alors que tu manges ce qui semble ressembler, peut-être, à de la purée de tu ne sais quoi. Tu soupires au milieu du brouhaha de la cantine quand elle pose son dernier mot, te laissant passer une odeur répugnante dans le nez. Décidément ce n'est pas ce soir que tu auras l'impression d'avoir mangé. Mais ce désagrément te permet de redescendre en pression contre Jesaëlle car tu sentais déjà le sang remonter jusqu'à ta tête et te faire siffler les oreilles. Tu ne dis rien tout de suite, essayant de structurer ta pensée, ce qui semble être un exercice difficile pour toi à ce moment, toutefois tu arrives à te tirer quelques mots, « Panique... Ce n'était pas de la panique. », ton regard se lève vers elle, la fixant, détaillant ces traits. Étrangement elle te semble tout d'un coup moins jolie malgré le fait qu'elle soit maintenant plus ou moins propre, « Il y a que je tiens à ma vie. Que la Force avait un flux menaçant. Et la Force ne ment jamais. L'intuition si. », continues-tu alors que ta mâchoire se crispe petit à petit d'agacement. Dans ta tête tu entends déjà les longues tirades de l'autre qui te diront que ce n'est pas bien, blablabla, mais tu n'en n'écouteras rien, ça ne fera qu'augmenter la pression en toi, « Et dans le cas où nous étions, c'était mourir ou faire mourir... », tes derniers mots sont un peu tremblants et tu sens de nouveau le goût amer du vomi qui remonte ta gorge, « On avait pas le temps. On ne sait pas ce qu'ils voulaient. Sinon la mission serait tellement plus simple. Mais c'était certainement pas pour faire ami-ami. », dis-tu en toisant l'autre. Tu ne veux pas perdre la face. Tu sens maintenant que les larmes remontent, mais tu ne peux pas être faible ici, pas au milieu de tout ce monde. Cette image de monstre que tu traînes sur ton dos, c'est comme une armure, et tu ne souhaites pas qu'elle se fissure, alors tu fermes les yeux, tu prends une grande inspiration avant de finir, « J'ai d'abord penser à ces gens à Anchorhead qui avaient besoin d'aide. Et je ne voulais pas faire parti des 3/4 qui ne sont finalement pas arrivés jusqu'ici. Alors si ces Tuskens n'avaient rien contre nous, nous n'aurions pas été traitè de cette manières, et les petits hommes des sables n'auraient pas été tué... Maintenant vous permettez... », tu te lèves avec ton plateau encore plein pour partir, mais tu ajoutes à l'attention de la Jedi tout en regardant la sortie, « Je ne suis que Padawan. Je suis probablement naïve. Trop impulsive aussi. Il y avait d'autres solutions, peut-être. Au Temple on nous apprend à mourir pour les autres. Mais aussi à servir. Et certaines fois, pour servir, il faut vivre. », puis tu t'en vas. Et si vous êtiez mort ? Juste parce que "peut-être ils ne nous voulaient pas de mal ". Mais on ne peut pas se contenter d'un "peut-être" alors que des gens dépendent de vous. Puis des entités qui tuent, ce ne sont pas des entités qui veulent du bien. La preuve, des corps sont tombés de ta main, et ce n'est pas parce que tu voulais du bien à ces corps, au contraire. Après oui, ces morts dans le désert accéléreront probablement le siège qui semble se préparer... Mais de toute façon c'est inévitable.

* * *


Réunion d'urgence. L'heure est passée, tu as réussi à un peu te calmer et les astres chauds se sont couchés. Une nouvelle fois le son de la cloche du camp sonne et un mouvement de foule est provoqué en direction de ce qui semble être la tente principale. A l'intérieur, de loin, tu peux voir vos coéquipiers de fortune Hark et Cork. L'humain te voit et te fait un signe de tête tout ce qu'il y a de plus cordial, et dans ses yeux il te semble voir comme un voile de tristesse. Une fois que Hark te remarque, c'est le même échange que vous vous faites.
Sinon, non loin de toi tu peux voir ton maître de substitution, que tu décides de snober délibérément. De toute façon tu n'as rien à lui dire, et ce n'est pas le moment. Un homme robuste, un humain à la barbe et la moustache bien taillées, et au crâne chauve monte sur une estrade en se raclant la gorge. Il a l'air mal à l'aise et surtout d'avoir chaud. Les bras croisés sous ta poitrine et le fixant, tu attends ce qu'il veut vous dire, « Bien, vous êtes... Tous là... », commence-t-il avec une pointe de tristesse dans la voix, mais il se reprend vite, dressant toute sa colonne et imposant sa présence, puis sa voix, « Comme vous le savez la situation est difficile ici, à Anchorhead.
Techniquement nous ne sommes pas ici pour prendre les armes, mais au vu des circonstances... Il est possible que nous y soyons obligés. Toutefois nous repousseront cette option le plus longtemps possible. Un hologramme est déjà partie pour les hautes strates militaires chercher des renforts.
Notre mission ici n'est que pacifique : nous devons évacuer tous les habitants de la cité. Mais ça, on vous l'a déjà dit avant que vous n'arriviez jusqu'ici.
Des groupes vont êtres reformés juste après cette courte réunion pour que vous puissiez guider vos zones vers les vaisseaux qui vous seront assignés. Vous avez déjà réussi à passer le cercle de siège Tusken, ce qui n'était pas une mince affaire, maintenant il va falloir en ressortir par la voie des airs. »
, explique ce qu'il semble être votre commandant, avant de partir dans un grand discours sur la sécurité, et terminer, « Avant de vous laisser avec les officiers, je souhaite tout de même vous signaler qu'il y a eu des dommages collatéraux dans le désert. Des ennemis sont tombés par-ci par là, ce qui risque de provoquer des représailles.
Petit à petit le cercle se ressert, et bientôt il arrivera à nos portes. Si ce n'est pas maintenant, ça pourrait être demain... Surtout que des failles ont été trouvée. Toutefois aucun mouvement significatif n'a été détecté. Je vous demanderais quand même une attention toute particulière à votre environnement. Maintenant reposez-vous, ça sera probablement la dernière nuit calme. »
.
Tout d'un coup c'est un brouhaha intense qui se fait entendre, et au milieu de celui-ci des voix s'élèvent en demandant la présence de certaines entités, « Jesaëlle Vertigen ! Sh.. Shr... Shraa Hungraénashka !... », hurle une voix grinçante à travers la foule. Tout ce que tu arrives à faire c'est soupirer et rouler des yeux. Pourtant c'est pas bien compliqué : Shraa Hungae'Nasra. Mais sans hurler à ton tour ton identité tu essayes de te frayer un direction de la voix, « Shraa. », te présentes-tu simplement, « AH. Bien. Regardez bien vous deux. Nous nous trouvons ici. Votre zone est celle-ci. Votre vaisseau est ici. Vous avez demain pour évacuer toute cette zone en direction de la ville de Mos Eisley. Puis trois jours pour acheminer les habitants jusqu'au spatioport. A partir d'ici une équipe prendra en charge les habitants pour les diriger vers d'autres planètes. Mais attention... la ville n'est pas sûre... Bien ! Maintenant, reposez-vous. Demain le lever se fait tôt. Vous partirez un peu avant que les soleils ne se lèvent. », Un fois son pitch fini la bonne femme appel un nouveau groupe en se désintéressant totalement de vous. Si tu as bien compris la zone qui est assigné à votre duo est juste... Énorme ? Et elle se trouve proche des mines d'exploitation de la ville, où votre vaisseau se trouve caché. Bah ma foi... Ça t'a l'air bien casse-gueule.
En attendant tu es bien obligée de parler avec Jesaëlle, « Bon, je propose qu'on aille sous la tente discuter de ce qu'on a à faire demain à l'aube... Je connais Mos Eisley... Et quelque chose me dit que ça va être moins simple que ce qui a écrit sur le papier. », dis-tu à ta coéquipière. Avec ce que tu viens de dire tu sens que tu vas encore avoir des questions, vu la réputation de la ville où vous devez vous rendre pour atteindre le spatioport.


Anasthasia Our
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Anchorhead,

Les deux soleils se couchent calmement sous les dunes du désert laissant les rayons de lumière danser entre les objets. Et la ville commence à prendre une ambiance irréelle. Les ombres semblent prendre vie, des formes étranges se découpent dans les rues et le temps semble suspendu dans les mains d’un magicien.

Dans cette ambiance fantasmagorique toutes les têtes sont tournées vers la tente de commandement de la République.

Enfin presque car une jeune femme médite sur une caisse de munitions, adossée à la tente de commandement. Une silhouette habituelle pour Tatooïne, des habits rustiques assez légers pour supporter la chaleur mais couvrant intégralement le corps pour éviter les morsures du vent et du soleil. Un sac de pièces de récupération servant d’accoudoir, un vieux pisto-blaster assez rouillé pour y réfléchir à deux fois avant d’essayer de tirer avec et assez de poussière pour identifier une personne venant de crapahuter dans les dunes. Mais des petites touches apportent une touche d’originalité à ce tableau monotone. Un tanto glissé entre les épaules, se dissimulant dans des boucles de cheveux noirs cascadant tout autour. Un visage dissimulé sous un foulard opaque. Des lunettes sombres visées sous un chapeau à large bords…. Un peu étrange même pour une ferrailleuse à l’esprit brulé par le soleil, mais pour un déguisement à l’arrache je ne le trouve pas si mal.

Je profite de cette brève accalmie pour retrouver un peu de calme et régénérer les réserves de Force pour la journée prochaine qui s’annonce mouvementée. Autour de moi, une ambiance lourde recouvre la ville et alors que les plans s’organisent, les yeux se tournent vers les stratèges qui préparent leur prochain mouvement.

Notre joueur dans la tente de commandement est au centre de nos équipes d’évacuation
distribuant les ordres, les conseils tactiques et les encouragements alors que
la population inquiète se presse pour essayer de voler un peu de réconfort en
écoutant les militaires.

Dans les dunes, je devine qu’il se passe exactement la même chose, les plans pour nous
capturer et faire tourner au vinaigre toute notre opération. Et avec tout cela les grands remerciements aux services stratégiques de la République qui dans leur grande habitude cache la majeure partie des informations qui pourraient être utiles : la vrai raison de cette opération foireuse par exemple.

En me posant cette question mon esprit divague, et je me remémore le début de cette
mission.

-Transport de la république-

"Interdiction de vous raser avant nouvel ordre. Et arrêtez de me regarder avec des yeux de Bakou frit. On ne va pas parader mais en opération spéciale. D’ailleurs c’est quoi cette putain d’armure ?"

« Un modèle réglementaire d’amure commando Chevalier. »

« Bi biiiiii tu bi biiiip » Un petit Droid astromec lance une petite trille en réponse.

Oui je suis peut être aveugle mais pas complétement sotte, c’est trop propre. Trouvez-moi des frusques pour dissimulez un peu tout ça, foutez de la graisse et de l’huile de moteur par-dessus les servomoteurs pour leur donner l’impression de fuir. Dernière chose, en partant n’hésitez pas à prendre avec quelques bouteilles d’alcool pour parfumer quelques chiffons. Et en sortant de ce transport vous prendrez la tête que vous avez quand votre voisin vous crache dans votre bière. Si tout le monde respecte ces consignes on va peux être réussir à passer sans trop de casse.

- Mon esprit zappe rapidement la première partie du trajet assez monotone, pour m’attacher à l’arrivée plus sportive alors que les différentes équipes se sont dispersées dans le désert -


Cette planète est un véritable four, la chaleur est tellement intense que les tornades de sables en seraient presque agréables si elles n’étaient pas un danger encore plus mortel.

« Vous pourriez éviter de marcher au pas ? Ça vous détend peut-être mais cela ne donne pas un aspect naturel à notre petit groupe.
D’ailleurs laissez-moi prendre un peu d’avance, je pars environ un kilomètre devant et on reste en contact radio, je vais essayer d’explorer un peu devant nous. »


L’oreillette collée dans l’oreille je prends un peu d’avance et je force un peu le pas.

Ici, pas de soucis de couleur à deviner ou de surcharge d’informations. Juste un désert vide, des reflets qui aveuglent certainement les « normaux » et les quelques traces de vies se distinguent facilement dans ce vide.

« Observateur devant vous à 2h mais il est encore trop loin. Si vous obliquez pour passer au pied de la dune à vos 9h, l’obstacle devrait nous permettre de passer sans encombre. »

Tel des serpents nous avançons en sinuant entre les dunes. Parfois obligés de revenir un peu sur nos pas pour éviter une zone trop bien défendue. A chaque fois je transmet aux groupes voisins les positions des guetteurs ennemis et je commençais même à me demander si nous n’allions pas être obligé à nous frayer un chemin au sabre laser, quand soudain la fourmilière se trouve totalement retournée...
« Les enfants, un groupe à 3h hors de portée à visiblement réussi à être aussi discret qu’un troupeau de Bantha en rut . Sortez un communicateur pour les prévenir de se replier car ils vont avoir du grabuge. Par contre pour toutes les autres équipes dans ce secteur nous avons un créneau sur la porte Nord de la ville. Il y a juste un type qui a été laissé derrière, ça c’était la bonne nouvelle. La mauvaise il est dans une position parfaite, impossible à contourner et je suis prête à parier qu’il a une batterie de capteurs de mouvements avec lui. J’y vais seule, je vous recontacte dès que possible quand le chemin est ouvert. »
Je fais disparaitre mon oreillette, je réajuste mon barda pour qu’il soit bien visible de loin et je reprends la route. D’un pas régulier j’avance en plein milieu du chemin tout en faisant mine de fouiller du regard les côtés du chemin.
Un peu plus tard je fais semblant de souffler un peu avant de reprendre ma route, en me demandant si je n’avais pas fait tout ce cinéma pour un type en train de dormir
« Halte, on passe pas »
Je lève la tête vers la personne qui m’interpelle si brusquement.
« Ok, ok…. »
En voyant le blaster braqué sur moi
« Bordel, non seulement tu cherches à me faire avoir une crise cardiaque mais en plus tu menace de me cramer, t’as rien de mieux à faire que braquer des ferrailleuses. »
Tout en parlant je fais glisser mon sac au sol.
« Casse pas les couilles j’ai rien que tu pourrais piller, si tu cherches à revendre le matos tu vas te faire arnaquer par les revendeurs et plus personne ne voudra vous vendre des pièces si vous commencez à piller les ferrailleurs. »
« T’es peut être forte en causette mais on passe pas »
« Ne dit pas de conneries, vous faites montez les prix avec votre siège, je me fais un peu de bénef et je t’en reverse un peu à la sortie. Tout le monde il est heureux et tu continues à bien faire ton boulot. On peut même rester en contact pour le refaire à chaque fois que tu fais un sitting. T’es quand même pas le seul soldat qui n’aime pas se faire un peu de blé. En plus si vous vous fâchez avec les ferrailleurs vous ne trouverez plus aucune pièce au marché noir. Mais si tu préfères commander tes pièces à Nar Shada.»
Il fait mine de réfléchir, mais entre la chaleur et sa vivacité d’esprit…. Au moins il ne me braque plus.
« T’as peut être la langue agile mais je ne vais quand même pas faire un arrangement, alors que je ne te connais même pas, fait voir ta tronche. »
Ahhh il veut se la jouer ça……
« T’imagine même pas ce qu’elle sait faire mais tu me déçois, je t’imaginais plus tactile. »
D’une main je glisse sous ma tunique pour faire apparaitre une petite colline parfaitement laiteuse surmontée d’un petit mamelon parfaitement framboise.
« Pour se détendre se regarder dans les yeux, franchement j’ai plus six ans moi je préfère les détentes d’adulte. Mais je te préviens, une petite affaire pour se faire plaisir et signer le deal pourquoi pas, mais je ne m’occupe pas de tes copains si ils veulent mater ils se la font [g] discret [/g]. »
Ai-je réussi à le convaincre ? Rien n’est moins sûr. Aussi je laisse mon sac de côté est je laisse mes armes de côté. Avant de commencer à avancer lentement vers lui en retirant mon coupe-vent.
Grésillement….(il se penche vers la radio)
" Renzi, ton p’tain de bricolage merdouille encore une fois, je bascule la batterie de la radio sur les senseurs. Je vous recontacte si j’ai des clients, OUT."
"T’inquiète pas poulette j’ai le temps de m’occuper de tes fesses, mais n’espère pas te casser en douce."

Je sens son halène fétide alors qu’il se rapproche de moi.
Je vais lui vomir dessus, le lavage c’est en option ?
Je commence à me renforcer via la force pour ne pas rater mon coup et alors qu’il arrive à ma portée il se colle à moi en me tâtant les fesses d’une main alors que de l’autre il me sort de jolies menottes.
« C’est bien ferme, on va bien s’amuser. Regarde j’ai même des bijoux pour toi, tu ne pensais pas te tirer en me piquant mon flingue quand même. »
« Je vois que tu commences enfin à avoir des idées originales pour se détendre. »
Je glisse ma cuisse pour frotter son entre jambe
« Par contre j’espère que tu sais défaire un soutien-gorge tout seul si tu sors tes jouets sexuels de suite. Je vais avoir du mal à t’aider. »
Mais je ne le laisse pas réfléchir tout à sa distraction je lui balance un grand coup de tête dans le nez suivit d’un bon coup de genoux dans les bijoux de famille.
« Donc t’aime le SM ? »
Il tombe au sol comme une pierre pendant que je ramasse son blaster.
« Par contre je suis une quiche intergalactique en nœuds »
Et je lui donne un grand coup de crosse pour qu’il arrête de se tortiller.
« Donc pas de bondage, viens je te colle les menottes comme cela tu ne les perdras pas. »
Bordel, il pue tellement que je comprends pourquoi ils l’ont laissé derrière eux.
Je lâche quelques tirs dans la radio, avant d’aller reprendre mon barda et mon communicateur.
« GO, GO, GO observateur au pays des rêves et le reste des patrouilles et hors de portée. Au pas de course, le dernier en ville paye la tournée. Faites passer le message on à un couloir momentanément clean.»
« Chevalier Our ! » (de la tente)
Je reviens brusquement à moi alors qu’un garde m’interpelle, sa tête ne me dit rien. Mon esprit arrête de divaguer et je repends contact avec la réalité. Le froid de la caisse, les courbatures de la marche toutes ces parties de votre anatomie qui ne prenne vie que quand on les sollicites.
« Qu’est-ce que tu fou là, recule va dans la foule comme tout le monde. »
Un garde me regarde visiblement méfiant quand à ma présence ici, alors que l’on m’appelle dans la tente.
« CHEVALIER OUR, elle est partie où ? » (de la tente)
J’ignore le commando visiblement persuadé que je suis une gitane un peu trop curieuse en sautant de la caisse et j’avance dans la tente de commandement en répondant alors que le garde n’est plus qu’a quelques centimètres de moi pour me retenir.
« Chevalier Our au rapport, sir »
« Aucune perte dans votre section aussi pour le reste de ma mission ils peuvent se débrouiller sans vous. Je vous transfert dans l’équipe du chevalier Jesaëlle Vertigen et de son padawan. Ils n’ont pas eu votre chance et votre aide ne sera pas du luxe. »
« Aye Aye sir »
Le garde se cristallise sur place et s’éloigne un peu l’air embarrassé. Je l’ignore royalement en cherchant des yeux mes nouveaux compagnons. Ils viennent sans doute de sortir un peu plus loin deux femmes sont visiblement en train d’avoir une discussion agitée.
Je m’apprête à sortir quand je croise le regard du sergent de mon ancienne section.
« C’était un plaisir de travailler avec vous sergent, tenez un dernier cadeau. »
Je lui tends un spray dégraissant spécial huile de moteur.
« Pour la suite de la mission, vous débarrasser du déguisement que je vous ai imposé peut être une bonne chose. Enfin c’est à vous de voir, bonne chance à vous. »
Je rends le salut au gradé et je sors de la tente, heureusement, je n’ai pas à chercher vraiment longtemps, deux femmes Jedis sont dans une vive discussion.
« Bonsoir mesdames, Chevalier Our, je viens d’être détaché dans votre escouade. Ravie de faire équipe avec vous. »
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[MISSION] SECOURS A ANCHORHEAD
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]

FT. ANASTHASIA OUR

735 MOTS
DIALOGUE EN #DC143C
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Peut-être que tu aurais dû aligner moins de mots à la suite. Tu te sens d’un coup comme énervée, ou quelque chose comme ça. Tes cœurs s’emballent de nouveau. Tu te demandes bien comment ça va se passer ce périple vers la ville de Mos Eisley avec ton maître de substitution. Probablement que ça promet d’être explosif, et cette perspective te fait peur. T’as pas envie de craquer. T’as pas envie que ça dérape. Mais l’autre a pas vraiment l’air de comprendre les choses comme ça, et ça t’angoisse, ça te frustre, ça te met en rogne. On dirait que son monde est parfait, que la douleur n’existe pas. Pourtant elle voit bien que vous n’êtes pas au beau milieu d’un conte de fée.
Enfin bon, pas le temps de dire autre chose qu’un nouveau personnage s’ajoute à votre environnement, l’air de rien, « Bonsoir mesdames, Chevalier Our, je viens d’être détaché dans votre escouade. Ravie de faire équipe avec vous.», s’exprime la nouvelle à peine plus petite que toi mais surplombant Jesaëlle. Alors que tu te tripotes la plaie faite sur ta lèvre inférieure tu la fixes ne sachant que faire de cette situation, ma foi, tombant là comme un cheveu sur la soupe. La seule chose que tu arrives à te dire sur l’instant c’est que l’organisation n’est pas des plus parfaite en ces lieux, mais de toute façon, t’as l’impression qu’on fait avec les moyens du bord ici, étant donné le résultat de l’infiltration au sein de la ville.
Au bout de quelques instants tu arrêtes de toucher ta bouche et tu clignes des yeux avant de réagir, « Euh… Bonsoir. Shraa... », te présentes-tu simplement. Tu allais présenter ta coéquipière qui n’avait pas l’air très réactive, mais une voix stridente arrive proche de vous, comme celle de toute à l’heure, elle te coupe, « Jesaëlle Vertigen ! Vous êtes finalement assignée au camp pour aider les blessés arrivants. On vous attend dans la tente du fond ! Venez ! », et la voix repart avec ton ex-maître de substitution, te laissant là, seule avec la nouvelle.
Voilà des événements s’enchainant à la vitesse éclaire, te laissant bête et plantée là. Bon…

Les mains levées en l’air, décrivant ton incompréhension, tu regardes l’autre partir, puis tu soupire en laissant tomber tes bras avant de porter ton attention sur le dit Chevalier, « Bon et bien je crois qu’on va devoir faire équipe… Allons donc sous la tente… », proposes-tu à la nouvelle arrivante.

* * *


D’autres personnes ont déjà pris place dans les boxes existant sous la tente. Du coin de l’œil tu essayes de voir si ta place est toujours tienne et par chance c’est le cas. Tu te poses sur le lit de fortune et grinçant et tu cherches dans ton sac un morceau d’éclat de miroir pour voir l’ampleur des dégâts. Effectivement tu ne t’es pas ratée, tu as bien la lèvre déchirée. Oh pas de beaucoup, rien ne nécessite une intervention, mais C’est bien ma veine…

« Bon ! Je vois que l’organisation n’est pas leur fort, dis-tu en posant ton miroir de fortune dans ton sac, Je sais pas si on vous a fait un petit résumé ou quoi, mais en gros on a des gens à mener jusqu’à Mos Eisley. J’crois qu’on a une quinzaine de bonhommes. Les mener jusqu’au vaisseau en traversant la ville c’est une chose. Mais sortir de la ville avec le vaisseau ça en est une autre. Et j’ai pas tellement envie que ça se transforme en bataille spatiale… Surtout que je ne suis pas très douée avec ce qui est les trucs volants. », résumes-tu globalement. En vrai, ce n’est pas que tu es particulièrement mauvaise avec les machines volantes, mais disons que tu n’y a jamais vraiment prêté attention. Tu penses savoir vite fait comment ça se pilote, au pire vous improviserez. Secrètement tu pries pour que vous ayez un pilote à disposition, ou alors un gusse à escorter qui sache comment faire.
Jetant un coup d’œil à ta nouvelle coéquipière tu continues, « A partir de là-bas ça va se corser. Je connais Mos Eisley, et je doute que ça soit encore des tendres qui peuple la ville. Enfin bon… Des questions ? ».
Maintenant le temps serait de peut-être dormir étant donné que la température baisse. Demain le levé se fait tôt, et il serait bon que vous soyez opérationnelles.


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Je regarde silencieusement la jeune Padawan expliquer la situation de son point de vue. Ce qui est un exploit louable comme elle est en train de se charcuter avec entrain. Je laisse glisser quelques minutes en me demandant intérieurement par quel bout je vais bien pouvoir prendre contact avec cet animal sauvage.

« Intéressant,
Vous auriez pu demander à un infirmier de vous poser quelques points de suture ou même utiliser votre Force pour fermer cette blessure, voir les deux. Etrange choix, vos cours ne sont pas là que pour vous occuper pendant les soirées d’hivers.
Sauf si vous ne cherchiez inconsciemment ou non, qu’à vous faire souffrir pour vos erreurs. Mais ce genre de processus d’éducation fait plutôt partie d’une école philosophique opposée drastiquement à la nôtre demoiselle. »


Sautant du coq à l’âne.

« Sinon, sécuriser et ouvrir le passage cela ne va pas être simple. Surtout que la république apprécierait que nous semions assez de discorde dans le camp adverse pour lever la pression sur Anchorhead. »

Avant de revenir au coq.

« Mais avant tout vous allez commencer à m’expliquer ce que vous avez fait pour énerver le chevalier Vertigen. Commencez par le début, prenez la position du lotus est essayez de vous relâcher. Je veux les faits, chassez vos émotions et sentiments qui vous parasitent. »

(…)
J’écoute les paroles sortir de la bouche de la jeune femme et je prends la même position qu’elle en récupérant mon bâton de marche.

« Attention à ta respiration »

- Appuyant le bâton contre son épaule. –

« Relâche tes muscles »

- Appuyant le bâton sur la tête de Shraa. -

« Calme ton débit de parole, le passé est mort rien ne le fera changer. Observe-le calmement pour analyser tes actions. »

- Et tapotant sur la main.-

« Et on ne crispe pas ses mains. »

(…)
Bientôt elle se détache assez pour se retrouver en méditation et je ne la dérange plus. Je laisse les mots couler puis le calme s’installer peu à peu quand le flot d’explication commence à se tarir. Certaines blessures ont besoin de silence pour se soigner.
Enfin, quand le moment semble opportun je brise le silence.

« Il ne faut jamais regretter les choix pris sur le champ de bataille, chaque seconde peux y faire la différence. Louper une opportunité c’est parfois à peine un battement de cœur et avoir peur d’agir est souvent le début de la fin.
Mais cela ne doit pas t’empêcher d’analyser tes gestes et tes erreurs. Pas pour te punir mais pour analyser, comprendre ce que tu aurais pu faire de mieux.»


Soupir

« Connaitre ses limites c’est bien les dépasser c’est encore mieux. Votre inquiétude pour les engins volants….. Inscrivez-vous au cours de l’académie. Je peux même le faire à votre place, il n’existe aucun obstacle qui résiste à un travail acharné.
Retrouvez votre Force la nuit va être courte. »

(….)

Alors que la nuit vont bientôt laisser la place à un duo de soleils flamboyants une petite troupe se regroupe.

« Nous allons prendre un peu d’avance sur vous pour ouvrir la marche. Au fur et à mesure vous prendrez vos positions préétablies pour sécuriser la route et établir un réseau de surveillance sur le couloir d’évacuation et éviter de nouvelles infiltrations.
Le secteur devrait normalement être évacué de toute présence civile. Néanmoins, il y a toujours des têtes brulés qui ne veulent pas quitter leur foyer aussi toute présence n’est pas à priori hostile. »


Montrant un boitier et en donnant un modèle identique à Shraa

« Mais on va tout de même vérifier la présence d’armement et le confisquer. Ils pourront toujours venir chercher leur armement plus tard.
Une fois le périmètre établi à premier groupe de fantassins déguisés en civils feront le premier test. Si tout se passe bien ils renforceront la tête de pont dans les mines. Ensuite on évacue tous les civils.
Une fois en place, si vous hésitez sur l’hostilité d’une cible, basculez sur assommant mais aucun tir de somation. Rebasculez en force maximale immédiatement ensuite. Une fois les positions établies nous viendront vous appuyer en cas de besoin.
Rapport toutes les deux minutes à votre capitaine.
Que la Force soit avec vous. »


J’avance dans l’avenue déserte avec Shraa qui emboîte mon pas. A travers mon voile je scrute dans la pénombre, étage par étage chaque bâtiment avant de passer au suivant.

« 30, R.A.S
31 R.A.S
32 R.A.S
33R.A.S »

Au cœur d’un immeuble translucide j’aperçois une poignée de plantes vertes colorant mon spectre monotone de gris et le chatoiement rubis inégal de deux formes de vies humanoïdes.
" 34 un adulte et ….. un enfant au troisième étage, ou une personne grièvement blessée difficile à voir d’ici. Tu peux vérifier Shraa ? Reste sur tes gardes.
35 et 36 R.A.S
Dès que Shraa fait son rapport vous pourrez prendre position dans le début de l’avenue.
Une serre me brouille la vue d’une partie de l’immeuble 37, je vais l’inspecter de plus prés."

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J’avance vers l’immeuble en prenant une autre rue et je coupe par une maison mitoyenne. Je grimpe au premier étage et j’observe ma cible. Un guetteur en train de fumer au pied de l’immeuble, j’ai du mal à voir sur lui mais un fusil blaster est posé juste à portée. Je calcule rapidement les différentes approches. Impossible d’avancer discrètement, et un bluff ne passera jamais. Et vu mon angle d’attaque, l’assommer me semble périlleux. Navré voisin il faut encore que je progresse dans mon art, mais en attendant, ta clope va te tuer. J’ouvre avec lenteur la fenêtre en faisant bien attention de ne rien déranger avant de regarder de nouveau à travers le mur : c’est bon il n’a pas bougé. Je me recule et je saute, alors que le ronronnement de mon sabre se déclenche. En me réceptionnant un cadavre touche le sol. Bordel, peu mieux faire heureusement que ce pauvre bougre a amorti mon saut, j’avais pris trop d’élan. En plus j’ai un peu de sang sur mes vêtements.

Mes mains commencent à voler sur le cadavre : papiers, commlink.. je fourre le tout en vrac dans une poche sans prendre le temps d’y faire attention. Je récupère de la main gauche le fusil blaster : puissance max, 4/5 de charge, bricolage rustique mais arme solide, pas de doute sur la provenance. Je l’accroche dans mon dos et j’entre dans l’immeuble quasiment abandonné pour me glisser dans la cage d’escalier. Un petit bâtiment de centre-ville, d’à peine trois étages et plutôt bien entretenu. Malgré l’évacuation la cage d’escalier et propre et les traces de vies sont omniprésentes. Mots, dessins, vélo entreposés aux paliers. Je grimpe rapidement à l’avant dernier étage les yeux fixés vers le dernier étage où je vois les formes de vies en train de bouger. Deux cibles sur les fenêtres de la rue, une à une table je ne comprends pas ce qu’il est en train de faire. Le dernier est en train de se reposer certainement celui qui a pris la dernière garde. Tout à mon observation de leurs mouvements et au calcul de ma trajectoire, je ne prends pas attention au piège le plus traitre qu’il existe dans cette galaxie.

Cui cuicuiucui, frrrrrrrrrrrr, miaou….

Un petit parc à enfant lançant sa musique animalière comme je viens de passer juste devant son capteur de mouvement. Et en même temps j’entends la chaise qui racle le sol. Putain

-Fort- « Kalina récupère tes doudous rapidement on n’aurait jamais dû revenir, viens on doit prendre la prochaine navette ma fille. »
Le type de la table descend l’escalier. J’ouvre la fenêtre en tirant les rideaux et je me plaque contre le mur. Ok, c’est l’astuce la plus vieille du monde mais normalement ce connard vient buter une mère et sa fille. . Alors que le mercenaire rentre, il pointe son blaster à silencieux sur la fenêtre mais déjà ma lame s’enfonce dans sa trachée, alors que ma main libre lui bloque le bras. Je viens de repasser sur mon épée courte et d’un geste du poignet je fais tourner ma lame pendant qu’il fait ses derniers gargouillements. Dans un dernier spasme un tir part dans le mur. Alors qu’il tombe au sol je suis déjà en train de le fouiller, je récupère de nouveau une poignée de papiers, une grenade et le range le pistolet à la ceinture. Je nettoie mon épée sur le cadavre et je me lance à l’assaut du dernier étage, en marchant lourdement dans l’escalier. J’essaye de reproduire le pas lourd et lent du mercenaire. Je résiste à l’envie de charger à toute allure pour rentrer dans cette pièce comme une tornade. Une pièce toute en longueur, sauter me semble compliqué et utiliser la Force serait dommage. Je prends le fusil et je fais sauter la sécurité.

J’entre lentement dans la pièce, mais avant d’ouvrir la porte j’avais déjà commencé à viser et les deux observateurs se prennent la rafale dans le dos avant de tomber au sol dans une pluie de sang et de verre cassé. Le fusil se pointe sur le type en train de sauter de son lit.

«Lève les mains lentement et tu vas me servir de courrier, dans toutes les autres solutions je te mangerais le cœur à toi de choisir mais il y a déjà largement de quoi bouffer ici. Assis toi sur cette chaise et grouille toi on ne va pas y passer la journée. » Je sors une lanière en plastique et je lui attache les bras sans faire dans le chichi.

« Je ne sais pas comment vous avez réussi à déranger les limaces à ce point pour les obliger à me payer, mais franchement vous faites chier. Devoir m’infiltrer au beau milieu des tantouses en robes, ‘tain. » Crache au sol.

Tout en parlant je commence à tirer les corps vers mon prisonnier. Je fais rapidement le tour de la pièce et je trouve ce que je cherche et je prends la vibrolame à la ceinture de l’un des cadavres. La peur me serre le cœur alors que je prends l’arme en main et une vieille ennemie intime se réveille au fond de mes tripes.

Egorge moi tous ces porcs, et on rentre à la maison tu perds ton temps. Tu t’emmerdes pour des animaux à peine digne d’un abattoir. Je rejette cette idée, je sais bien que ce n’est pas si facile. C’est juste un aveuglement simpliste et je ne leur en veux pas vraiment. Tels des rapaces ils viennent se nourrir des proies sans défenses. Mais je sais que là je vais faire une horreur, je ne veux pas lui faire de mal mais il faut le convaincre car je n’ai pas envie de massacrer des familles.

Ma lame plonge dans la poitrine du cadavre, elle tourne, fouille un peu. Je sens la cage thoracique céder mais j’ai trouvé ce que je cherche. Je plonge la main dans la poitrine et je saisis le cœur avant de l’arracher.
« C’est encore meilleur si l’animal est vivant, mais que veux-tu… »

Je lance le cœur sur la table, en prenant soin de largement l’éclabousser. Alors que le pauvre guerrier des dunes hurle comme un forcené.
Tu vomiras après repense à la froideur des seigneurs.

« Je prendrais un taser pour ramener un peu de bétail.
Alors tu vas me chanter les plans de ton clan et ensuite je te laisse le choix :
Soit tu causes et je vous laisse piller pénard la ville et vous vous casez !»


Lève la main pour couper son interlocuteur.
« Ouai, je sais que le clan majeur doit vous tenir par la peau des couilles, tu me donne un max d’info et je bouffe ses femmes et je te laisse les tiennent.
Je suis pas sympa ?. »


Essuie le sang de ses bras sur les morceaux de tissus propres du cadavre et du prisonnier.

« En plus, comme ton clan ca plutôt bien s’en tirer, sauf si j’en croise encore, évidement. Vous devriez monter en grade.
Allez, j’ai pas toute Ta vie, CHANTE bel oiseau.»


Je le fixe droit dans les yeux et j’appuie de la Force pour qu’il me dise toute la vérité et rapidement je commence à mieux comprendre la situation dans le geyser de mots qui sortent de sa bouche.

« Tu vois, allez casse-toi, garde ton flingue, mais je garde la grenade. »

Je regarde le cabri s’enfuir, il court comme un dératé, ratant des marches. Et instinctivement je vomis mon petit déjeuner. « Navré les gars, mais je n’ai pas envie de tuer vos femmes et vos enfants, et vu la hargne de vos clans, c’était la solution la moins douloureuse. »

Je règle la grenade avant de la placer sur les corps et je sors du bâtiment.
« Sergent, mines deux blocs après mon bâtiment… »
« Vous êtes où ?... »

--------------Baaaouuum------------

« Discret pour un Jedi »

« Routé dégagée, pas d’embuscade mais un groupe mobile aux coordonnées X456-4er / Y 4831-a normalement ils devraient changer leurs plans pour juste piller un peu.
La route parallèle n’a pas d’embuscade pour éviter les mines ne perdez pas de temps mais marquez la position. Comment va la padawan ? »

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Quel plan de merde, franchement l’évacuation d’Anchor Head avec trois marioles et une poignée de piétaille. On a les moyens d’évacuer que les familles les plus exposés et elles vont finir dans un bloc crasseux de Corruscant : super. D’un autre côté, ceux qui restent vont se faire piller violer et questionner. Alors la peste ou le Choléra ? Franchement cette mission c’est vraiment mère Theresa (ouai, la femme de Priscina II qui sacrifie sa vie pour les pauvres) fait du commando. A force d’éviter de faire des victimes on se dirige droit sur un vrai carnage. J’en ai marre je ne suis pas venue respirer du sable pour laisser souffrir autant d’innocents.
J’arrête de marcher et je porte la main à mon commlink.

« Sergent, je vais essayer de désorganiser les groupes de l’intérieur. »

« C’est pas le plan »

« Si un Jedi suivait un plan, vous auriez encore tous vos cheveux, et je ne suis pas venue ici pour créer des réfugiés de guerre. Je vous ai dégagé la voie, je vais en solo de mon côté.»
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image] Je coupe le commlink avant de me faire insulter, je sens au ton de sa voix qu’il est autant d’accord avec mon point de vue que l’envie de m’étrangler pour désobéissance. Mais bon, moi, je ne me suis pas engagé dans l’infanterie. Je fais rapidement demi-tour pour revenir sur les lieux de l’explosion. LA grenade à soufflée le dernier étages expulsant des débris à la ronde mais heureusement les dommages s’arrêtent là. Je me penche sur la sentinelle et je commence à m’accaparer ses équipements. Bon, ma tenue faisait déjà locale, le casque est en bonne état, le plastron est mort mais en rajoutant quelques piéces d’armures et son arme à la ceinture j’aurais l’air d’une vraie bouseuse qui vient de se prendre une grosse mandale au vu des traces de brulures. . Mes mains volent alors que je modifie ma tenue en déshabillant le cadavre. J’essaye de perdre le moins temps possible. J’accroche le masque dans le dos et je prends la direction d’une des maisons. Je parcours les pièces rapidement avant de m’arrêter à coter d’une prise. Le réseau de puissance n’est pas coupé cela va m’éviter de griller mes batteries. Je pose mon sac à terre pour en sortir un amplificateur d’antenne. Je le branche sur le secteur et le couple au commlink.



J’ai beau ne pas être une as de la bricole les branchements de modèles standard c’est quand même pratique. Il doit y avoir assez de portée pour un simple vocal. Je vérifie que la communication est bien cryptée et je porte le micro à mes lèvres :

« On passera sur Bespin II, je répète Bespin II »
Une sonnerie de réveil me répond :

« biip biip biip »
On passe au plan B, il faudra que je reste à l’écoute quand il va me recontacter en vol. Je pensais garder cette carte dans la manche pour m’évacuer en cas de stress, mais finalement cela va me servir à finir cette mission. Et si cela foire je vais me retrouver sacrément dans la mouise.
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[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]Je monte sur le toit de la maison et je commence à sauter de toit en toit. Au centre-ville les bâtisses sont approximativement du même gabarit et les blocs assez rapprochés un peu comme pour se blottir les uns contre les autres pour lutter contre les tempêtes de sables. D’ici les lignes de la république sont assez éloignées, je ne devrais pas croiser de patrouilles et les Tuskens doivent être sur les abords de la ville. Je continue à me glisser dans la ville silencieusement, et je commence à me glisser dans les ruelles. Je suis sur les abords extérieurs et la ville se fait bien plus basse. L’absence de vie dans ces rues me donne une légère impression de courir devant une calamité, une impression de fin du monde imminente.


Je m’arrête brièvement pour reprendre mon souffle en refaisant le point. Derrière moi, cela semble bon. Et il doit certainement avoir un groupe ennemi sur mes 10h. Je recommence ma course et je vise les locaux d’une petite cantina, l’un des rares bâtiments disposant d’un étage, de plus l’antenne relais posé sur son toit dispose d’une plateforme d’entretien, idéal pour l’observation. Je ne perds pas de temps à foncer à travers le bâtiment que j’ai vu désert et je me retrouve rapidement au pied de mon objectif. Je fixe mon déguisement, et je commence mon ascension, pas à pas le plus discrètement possible.

Chaque pas me semble prendre une éternité, Je déteste jouer au chat, avancer pas à pas comme si chaque marche était en sucre alors que cette démarche fait de moi une cible parfaite si jamais on cherche à me viser. Des gouttes de sueurs me glissent dans le dos chatouillant ma colonne vertébrale et je commence à réciter mentalement les préceptes de méditation pour me calmer un peu.


Enfin, je prends pied sur la plateforme et je m’y plaque au sol pour passer inaperçue le plus possible, je m’approche du bord et j’observe mes ennemis. Je puise un peu dans ma réserve de pouvoir pour renforcer mes sens et je commence à distinguer des schémas dans ce petit camp. Femmes et enfants au centre, le matériel et les hommes sur l’extérieur. Je continue à observer silencieusement sans bouger et je me retrouve un peu perdue. Ils sont au bord de la ville, si ils cherchent à piller la ville pourquoi ne pas commencer à piller avec les femmes et les enfants pendant que les hommes sécurisent le quartier. Je n’ai jamais entendu parler de guerriers des sables cherchant à occuper une position stratégique, la ville en elle-même leur ai totalement inutile. Je continue mon observation silencieuse alors que mon cerveau continue de tourner sur mes quelques brides d’informations. Et je me rends compte petit à petit qu’il doit y avoir un énorme malentendu dans cette situation, car personne dans cette histoire réagit comme il devrait. Je l’ai sur le bout de la langue, je sens que ce n’est pas loin, réfléchit avant de finir vaporisée. Femmes et enfants qui restent dans les camps sans piller. Des guerriers qui agissent comme si ils voulaient envahir que piller. Putain il me manque quelque chose je suis sûr de louper un indice. Et pourquoi ils n’ont pas placé de détecteurs autour de ce camp alors qu’au nord il y en avait sur un simple point de contrôle. Et là j’ai l’impression de me prendre un énorme coup dans les entrailles. C’est pas leur genre… Je fais rapidement défiler les articles que j’avais lus avant de venir sur les coutumes de ces tribus nomades. Et un groupe de cette taille aurait forcément des Banthas, ils ne les auraient jamais laissé en arrière. A toute vitesse je commence à me faire une idée de ce qui est en train de nous tomber dessus et on fonce droit dans un énorme piège. Putain on va se faire … J’ai arrêté de les observés tout à mes réflexions, mais quand une tache colorée me passe devant les yeux je reviens immédiatement à la réalité. Un Tusken est en train de grimper l’échelle, merde.
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Soit je me suis fait griller, soit nous sommes deux à penser que c’est un excellent point de vue. J’observe ses mouvements à travers la plateforme et je me concentre en attendant le bon moment. Là main et pied en train de chercher les barreaux suivants, c’est le moment où il est le plus déséquilibré. Je relâche la pression et je le pousse grâce à la force et tel un guerrier maladroit déséquilibré par une rafale il décroche et tombe sur le toit de la cantina dans un bruit mat. Je n’attends pas, immédiatement je saute sur lui, j’utilise encore une fois la télékinésie je veux faire d’une pierre deux coups mais je n’y réussi que partiellement. Je ralenti ma chute grâce à la télékinésie en poussant sur le Tusken qui effectivement se trouve projeté au mur et sera visiblement sonné pour de bon. Par contre j’ai assez mal calculé le saut et la poussée et si j’ai diminué ma vitesse, je me reçois assez mal. Aie, vache je commence à faire n’importe quoi, ce n’est pas le moment. Je pose ma main sur ma jambe qui vient de lourdement me recevoir et je me relève doucement. Pas le temps de faire la chochotte, des vies sont en jeux Je descends du toit et je fonce à travers rue, sabre éteint à la main. De l’autre j’arrache ma capuche et je lance mon masque de Tusken au loin. Non ce n’est pas ce jour que j’irais dans un camp Tusken pour verser le sang. Ils se sont faits baisées de la même manière que nous. J’essaye d’arracher ma cape sale de Tusken mais l’attache fait de la résistance. En prenant soin de ne pas me décapite toute seule comme une grande je la fait sauter au sabre. Mince, j’ai oublié de rebrancher mon commlink.

« Sergent, toute cette opération n’est qu’un putain de traquenard. »
« J’ai pas à … »
« J’arrive par la porte sud, passez le mot à vos collègues. »

Je coupe la conversation car je n’ai pas de temps à perdre. En même temps je lance le vrombissement de mon sabre. Je n’ai pas l’intention de transformer qui que ce soit en sashimi mais il faut bien avouer que comme flambeau c’est assez voyant. Je fonce à travers les rues, mais ce coup-ci je fonce vers le centre-ville heureusement je n’ai pas trop de soucis. J’ai touché dans le mille, j’en suis sur maintenant normalement j’aurais dû galérer comme pas possible pour revenir par ce vecteur, mais comme je m’approche des positions des faux Tuskens ils doivent certainement garder leurs distances pour ne pas trop se faire remarquer par eux. D’où ce no-mans land, il n’y a pas deux camps mais trois en fait. Les petits bâtiments de périphérie laisse leur place à des bâtisses plus imposantes à 2 où 3 étages. Je m’adosse à un mur tout en reprenant ma respiration. Heureusement que j’ai une bonne constitution mais il va me falloir faire plus souvent des trails. Avec le stress, je ne sens plus trop les douleurs de ma jambe mais à la fin de cette journée, je sens que je vais le payer. [color=#ffccff]Allez un dernier effort nos lignes ne sont qu’à deux pas. Je marche assez rapidement, mais je reprends uniquement à la marche en tenant horizontalement et au-dessus de ma tête mon sabre.

« JEDI EN MISSION, on fait gaffe avec les tirs amis »
Tir de semonce qui font voler la poussière devant moi et j’arrête ma course en éteignant le sabre. Je n’entends pas trop les différents soldats, je fais savoir qu’il me faut absolument voir le Major tout de suite et cela tombe bien car c’est précisément à lui qu’ils vont escorter l’ennui sur patte que je suis. Je marche dans leur pas et j’essaye de reprendre mon souffle pendant ces quelques minutes de relâchement.
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J’arrive au cœur de la ruche, certes au vu de l’opération il y a assez peu de moyens mais les soldats se donnent à fond pour pallier les manques. Et le commandant de cette jolie petite troupe domine son monde avec sa voix de stentor, qui raisonne assez loin et semble seul tenir l’organisation de cet ilot contre le chaos sur ses épaules.





Suivant une ligne sur sa carte d’état-major

« Envoyez moi un soldat au secteur 03 bâtiment 22, qu’il se poste en observateur sur le toit, il faut absolument que l’on ne se fasse pas contourner.
Et le barrage est ? »


Il semble écouter une réponse grésiller dans son oreillette.

« Parfait je vous laisse ma migraine viens d’arriver. »

Je sens sa présence se tourner vers moi et je me doute du regard plein de reproches en train de se poser sur mes épaules.

« Deux minutes »

Le ton est froid presque clinique. Et en une poignée de mots il résume parfaitement ses pensées : j’ai autre chose à foutre que vos conneries alors si vous ne m’expliquez pas ce bordel rapidement je vous attache au fond d’un speeder. Je m’approche silencieusement de la carte d’état-major et je devine par transparence les motifs qui y sont rapportés. Aux différents pions posés sur la carte je devine les positions actuelles. Ma main hésite un peu avant de se poser sur le secteur que je viens d’éclairer.

« Après avoir dégagé la route pour notre tête de pont j’ai éclairé ce camp ennemi suite à une intuition. » Toute concentrée sur mon discours certains verbes me viennent naturellement. Intuition en un mot le résumé qui fait que les soldats nous apprécient et nous haïssent sur le terrain. Une intuition vous sauve aussi rapidement la vie qu’il fait foirer vos plans minutieusement préparés.

« Les Tuskens ne pillent pas et se battent comme si leur honneur était en jeux. Ils sont prêt à faire des sacrifices et ne semble pas agir comme les raiders qu’ils devraient être : lancer un raid, tester les défenses et se replier si la résistance est trop forte. » Je laisse quelques secondes pour que le major digère les informations alors que mes doigts volent vers un autre secteur.

« Ici et là, j’indique deux positions délimitant le groupe sud de nos attaquants. Peu de troupes mais des éclaireurs avec des détecteurs modernes pour interdire la zone. Et ce groupe dispose de plus de matériel. C’est le hic qui nous a fait tant de mal lors de la première partie de cette mission.» Ma main se pose sur la position estimée du camp sud ennemi.

« Mais les renseignements ne se sont pas totalement foirés. Les vrais Tuskens sont venus avec tous leurs campements mais pas leur bêtes de sommes, étrange non ?
Pour moi le groupe sud et un groupe de mercenaire déguisé. Les détecteurs sont autant là pour nous que pour éviter au vrai Tuskens d’approcher. C’est bien pour cela que les éclaireurs ennemis sur les positions de frontière entre les groupes ne sont pas en tenue traditionnelle. Cela explique aussi les techniques de guerre mobile et modernes des soldats qui attaquent par le sud et les raids traditionnels qui nous mettent sous pression au nord.»
Je reprends un peu mon souffle en réfléchissant que mes mots suivants.

« Ils ont certainement utilisé un stratagème quelconque pour voler une partie des troupeaux des nomades. Je ne serais pas étonnée que l’on vienne de passer une cérémonie réunissant plusieurs tribus. Ils savent bien que personne ne serait assez con pour venir les emmerder, ils tiennent assez bien le désert pour causer plus de dommages que le prix d’un Bantha.
Ensuite ils viennent les stocker chez nous et ils n’ont qu’à venir attendre que les Tuskens fassent tout le travail à leur place.»
Je me tourne vers le commandant.

« Bon j’ai quelques questions à poser, il me semble avoir croisé de grandes bétaillères quand j’étais arrivée. Je n’y avais pas porté plus d’attention que cela mais c’était une erreur. Je vous laisse ici à tenir la boutique et vous me laissez une poignée de gardes pour faire le flic ? »
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Escorté par trois soldats je traverse le campement. Avec la plupart des soldats occupés il rassemble presque exclusivement les habitants de la ville réfugiés ici. Les regards a la fois pleins de peur et cherchant des informations sur ce qu’il se passe à l’extérieur, mais moi comme tous les autres visages qu’ils ont croisés avant son bien trop préoccupés pour rester à tout leur expliquer. Et de toute façon quoi dire ? Qu’au mieux en suivant ce magnifique plan, ils se vendront eux même sur Corruscant pour avoir de quoi manger ?

J’avance vers les barges de transport, de simples plateaux munis de puissants champs anti-grav et de répulseurs. Les animaux sont à peine maintenus par une clôture électrique, si vraiment ils cherchaient à s’énerver ce serait un drame.

« Le propriétaire de ce truc !! »
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]  Non loin d’un des chariot anti-grav un homme assez baraqué se tourne vers nous.


« Écoutez j’ai déjà expliqué à vos collègues que ces animaux valent bien plus chère que vous pourriez le croire, il faut bien avoir une ch… » J’avance sur lui, armé de mon plus éclatant sourie.

« Oh, mais je suis tout à fait d’accord avec vous. Ces animaux n’ont pas de prix. Inutile de changer quoi que ce soit. » Alors que j’avance à sa hauteur, je bouge légèrement ma main pour discrètement faire glisser le sabre et quand je tends le bras, la lame bourdonnante de la lame se déclenche à quelques pouces de sa gorge.

« Tu bouges, tu meurs, passez lui les menottes pendant l’inspection si tous se passe bien on te relâche, no stress, je ne veux juste pas prendre de risque.» J’attends immobile que les menottes réglementaires lui soit passé avant de continuer.


« Et par terre, tout de suite jambe au plat sur le sol, j’ai déjà assez courut, je commence à devenir soupe au lait. »


« Ecoutez c’est inadmissible, je suis un simple marchand vous êtes pire que… »

« Ferme là, et regarde »
Je lui montre les animaux.
« Alpha tu vérifies les animaux, Béta tu restes en position de couverture, theta tu me fou ce type à poil tu te fais pas chier tu utilises ta lame de service, si il bouge trop j’espère pour lui que les bouts en moins lui repousseront. » Je me tourne de nouveau vers mon marchand qui’ n’en n’a visiblement pas la carrure. Et je commence à sentir la pression de la population. Devant notre étrange et tapageur manège nous sommes au centre de l’attention d’une grande partie des habitants qui ont formé naturellement une arène autour de nous.

« Tu vois on va vérifier tes bêtes. C’était franchement un sacré plan. Tu savais que l’on allait débarquer à l’arrache, que les commandos allaient faire leur travail et que vous ne pourriez pas cacher des armes ou des explosifs. Par contre de simple bêtes, des cibles invisibles qui allaient tous nous tuer alors qu’elles étaient sous nos yeux.» il commence à se trémousser en voyant le soldat inspecter attentivement sous les poils des animaux, passant doucement la main sur leur peau quand soudain il semble réagir.

« Vous aviez raison la marquage voyant au cou et récent mais par contre un symbole en Tusken plus ancien et visible sur la croupe. Mais avec la repousse des poils il est bien dissimulé. » Un grand froid commence à s’installer sur la place de la ville alors que le soldat lance son observation. Mon marchand semble pris de bougeotte mais ma lame se rapproche de nouveau de sa gorge.

« T’as la bougeotte ? Pourtant je ne te fais pas beaucoup d’effet visiblement étrange cette envie de te sauver. » Criant « Qui ici à jamais entendu parler d’un Tusken vendant ses bêtes. »

« Cette bête aussi à un marquage identique. »

« Celle-ci aussi… »

Un vieillard semble prendre son courage a deux mains pour dire ce que tout le monde pense tout bas. « Un Tusken se ferait tuer à la place de ses bêtes. » Petit à petit la foule passe du silence au murmure, un vent semble souffler sur les têtes et le murmure fait place à la fureur alors que les premières invectives commencent à être lancées.

« Ouai et alors t’as qu’à m’envoyer en prison la bigote, tu veux faire quoi il vont être rapidement là pour me libérer alors rend toi, vous avez déjà perdu.»
Sous son insolence la foule commence à réagir et je sens les soldats qui m’accompagnent un peu apeuré par la tournure de la situation. Clairement ce n’est pas une poignée de blasters qui peuvent stopper une foule en colère.

« SILENCE, je m’occupe de vous sauver la peau et ensuite vous me lancerez vos reproches. »

Se tourne vers le mercenaire déguisé en marchand.
« Comme beaucoup de personne tu penses à tort que nous sommes que de pacifiques prêtres en bure. Mais servir l’harmonie et la logique ne signifie pas être une débile.
Tu ne seras pas jugé par la république car la république n’a pas son mot à dire sur cette planète.  Les locaux respectent le territoire des indigènes et leurs lois s’appliquent donc à leur territoire et à leurs possessions. Vous avez commis un vol envers les tuskens, vous serez jugé par eux.
Et quand je parle des Tuskens je ne parle pas de vos petits amis.  »
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(…)
Les barges s’avancent lentement dans les rues, les animaux regardant curieusement le lourd convoi s’élancer dans les rues. Les véhicules de transport dans une plainte continue de turbines âgées se plaignant d’un tel traitement prennent clairement la direction du désert. Je suis assise à côté du pilote da la barge afin de le couvrir, je l’aurais bien fait moi-même mais la tâche est complexe. La charge nécessite un paramétrage régulier des moteurs en fonction du terrain pour éviter l’accrochage. Car avec un tel poids le moindre accros causerais la perte totale des plateformes. Seul élément original le cavalier tout nu accroché par de solides cordes à un animal avec un panneau voleur bien visible autour du cou. J’essaye de transmettre un sentiment de calme à ces animaux mais je suis bien plus familière avec l’odeur du sabre qu’avec la bouse de Bantha fraiche alors même si je me suis déjà entrainé à ce genre de chose je ne sais pas vraiment si mes actions sont d’une quelconque utilité, mais pour l’instant : ça passe.
Les maisons denses laissent place à des structures plus éparses et le désert se fait de plus en plus présent. Déjà au loin, je devine les formes de vies se regrouper, on attire du monde.

Ce qui m’embête le plus dans cette histoire c’est que maintenant ils auront l’idée de revenir ici. La prochaine fois ils viendront plus nombreux, avec plus de tribus et plus de fusils. Et ce jour-là nous auront un pillage en règle. Le véhicule continue d’avancer et je fais du regard le tour de notre petit convoi. Je n’aime pas l’idée de le donner en pâture aux indigènes, ils vont se comporter avec lui de manière ignoble, mais ce qu’il à fait était vraiment…. Difficile de démêler les histoires aussi complexe mais je ne voyais logiquement aucune autre solution pour régler notre problème rapidement et le plus pacifiquement possible. Si en plus on devait avoir à gérer une foule en colère…

« Je vais tous vous dire »

« T’es juste un pion, si t’étais malin tu aurais deviné que t’étais un pion sacrifiable. A ta place je me serais cassé rapidement de cette planète. Les informations que tu as ne valent pas un sou. »

« Salope de Jedi »

« Je ne peux pas vraiment t’en vouloir de penser une telle chose, la seule chose que je peux encore faire pour toi c’est de passer un message à des amis ou de la famille. »

(…)
« Rien, et bien dans ce cas affronte courageusement la loi du désert et ils seront peut-être indulgent. Si tu te montres faible tu les exciteras encore plus. »

Je regarde au loin la petite foule qui se masse derrière une ligne de crête.
« C’est bon, commence à pivoter de 90° » Le véhicule et sa remorque tourne avec lenteur pour se présenter petit à petit de flanc.

« Abaisse les barrières et coupe les champs on relâche » Le transport se pose lentement sur le sol et la clôture électrique du côté des Tuskens s’éteint et s’abaisse. Je passe du côté opposé en ramassant en système de sonorisation. Comme on pouvait s’y attendre ces animaux sont assez grégaires aussi on risque d’attendre un bail.
Mon doigt glisse sur l’allumage, je pousse le volume à fond et bientôt résonne l’enregistrement du hurlement d’un Dragon Krayt. La décharge sonore deviens presque une décharge physique, à l’œil nu on voit la réaction instinctive des Banthas qui prennent vies et commencent à foncer dans la direction opposée, droit sur les Tuskens.


« Allez on pli les gaulles et on se casse à la quatrième vitesse. J’ai l’impression qu’ils ont du travail sur les bras. »[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
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(Pendant ce temps-là, a Veracruz)
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image] Les soleils de Tatooine irradient de milles feu sur le désert et la barge de luxe Hutt. Elle nécessitait quelques réparations : les antennes de communications avaient grillés plusieurs bobines sous l’usure impitoyable du désert et une partie des circuits électriques principaux avaient nécessité une révision complète. Seuls les circuits de puissance principaux n’avaient pas eu besoin de retouche. Mais les travaux arrivaient à leur fin et si le propriétaire n’aurait certainement pas risqué sa graisse dans cet esquif. La louer par contre…




Les soleils de Tatooine irradient de milles feu sur le désert et la barge de luxe Hutt. Elle nécessitait quelques réparations : les antennes de communications avaient grillés plusieurs bobines sous l’usure impitoyable du désert et une partie des circuits électriques principaux avaient nécessité une révision complète. Seuls les circuits de puissance principaux n’avaient pas eu besoin de retouche. Mais les travaux arrivaient à leur fin et si le propriétaire n’aurait certainement pas risqué sa graisse dans cet esquif. La louer par contre…

Ainsi tout en glissant entre les dunes du désert une poignée de riches actionnaires en mal de sensations fortes se prélassaient dans les salons luxueux. Alors que petits fours et rafraichissements étaient servis accompagnés de musiques et de danses enivrantes. Une foule de discret petits Droids finissaient le travail dans les coursives inférieures et supérieures de l’esquif. De plus faible tonnage que la barge personnelle DU Hutt de la planète les équipements par contre n’y sont que de peu inférieurs. D’ailleurs le droid astromec avait passé un certain temps couplé aux antennes de communications afin de changer les bobines et rééquilibrer les antennes. Et ceux sans compter les nombreuses séquences de tests entre l’antenne relais le pont et les différents organes du vaisseau. Et au détour d’une de ses séquences un petit sursaut électronique en entendant parler de Bespin II sur une ligne de communication qu’il était en train de suivre.
La barge se dirigeais vers une ville soit disant encerclée par des tribus locales. L’occasion idéale pour observer des habitats typiques du désert ainsi que des indigènes locaux sur le pied de guerre. Le sujet était d’ailleurs en train de faire fureur entre de danses du ventre.
Ce sont vraiment des humains où justes des bêtes féroces ?
Sont-ils cannibales ?
Certes des chasses et divers lieux communs avaient été prévus par les organisateurs mais pourquoi payer pour organiser un spectacle si vous pouvez avoir un vrai bain de sang gratuitement. Ainsi le bâtiment avait rétracté ses voiles afin d’inciter le personnel à rester sous la protection de la coque du vaisseau et le canon de poupe avait été sortis. Les droids personnels du propriétaire venaient d’ailleurs de finir la révision des circuits de tirs.
La ville apparaissait petit à petit et les jumelles n’étaient plus obligatoires pour observer la scène. Sagement en retrait le navire des sables continuait sa route passant à l’écart.
Sur son antenne le droid Astromec aurait largement souris s’il disposait d’une bouche. Avec toutes les révisions en cours dans le bâtiment la plupart des protocoles de sécurités étaient au plus bas. Et les virus avaient fait des ravages. Et comme la plupart des logiciels malveillants avaient été installés en interne leur protocole d’effacement rendrait le travail propre et sans bavure. Il avait beau être un droid il aimait le travail bien fait. Si vous bâclez la réparation d’une suspension de speeder a chaque fois que vous allez passer à côté vous allez vous dire : ce n’est pas beau comme travail. Alors que si c’est parfaitement propre…c’est mieux. L’expliquer était un peu ardu, mais il avait ce vague instinct. Peut-être lié au fait de ne jamais être remis à jours par sa maitresse. D’ailleurs en parlant d’elle…

« Si tu veux allez sur Bespin c’est tout de suite au sud et vers 10heures. »
Dans une réaction en chaine électronique la turbine avant tressaute immédiatement suivie par une baisse de régime des boucliers avant. Le poste de commandement lui commence à recevoir la trace du tir fantôme qui vient de faire cabrer le bâtiment. Suivis rapidement d’un autre tir de la même puissance. Alors que le bruit de la turbine poussé a faire de brusque changements de régimes font vibrer le bâtiment.

L’équipage réduit du bâtiment réagit avec célérité. Ils hésitaient à ouvrir le feu car si leurs clients étaient Friant de chair fraiche, participer revenait à choisir un camp. Par contre si quelqu’un était assez bête pour leur chercher des noises c’était tout bénef. Ils n’avaient pas lassez de personnel pour monter voir de visu mais ce n’était pas utile dans un engin aussi automatisé. D’un geste les turbines passaient en plein régime et les pulsations qui secouaient le véhicule commencèrent à se calmer. Et alors que le commandant partait calmer les passagers en leur demandant de venir à l’avant assister derrière les volets blindés au feu d’artifice. L’artilleur entra rapidement les coordonnés des deux véhicules massif qui se trouvait dans la direction probable des tirs. Sous ses ordres le canon principal passa à la puissance maximale et rapidement les tirs d’artilleries commencèrent à pilonner les blindés ennemis. Jouant un peu au chat pour faire durer le spectacle les tirs continuèrent sur le camp ennemi, mais plus comme un enfant voulant de venger de fourmis que dans un but particulier de destruction. Ravis du carnage effectué la barge continua sa route, au loin un autre spectacle encore plus intéressant des indigènes en train de capturer un troupeau de Banthas.


Anasthasia Our
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L’ambiance vient de changer assez brutalement. La musique stressante, la tension des camps en train de s’observer en chiens de faillance. Tout cela vient de s’envoler, le stacato des blaster et les vrombissements des speeders recouvrent désormais l’ambiance. C’était prévisible, un tout ou rien, soit les mercenaires allaient décrocher avec leur plan qui tombe à l’eau soit ils avaient un plan B.
Une fois les Banthas relâchés je m’étais empressé de revenir le plus vite possible et j’avais bien fait. Nombre de petits speeders avaient commencés à rugir aux quatre coins des dunes. Les nuages de poussières soulevés par les turbines donnaient une impression irréelle de petite tempête qui allait nous tomber dessus. Et outre l’aspect esthétique de la manœuvre j’imagine que la petite couverture causé par ce nuage de poussière n’est pas pour leur déplaire. Le commandant avait rapidement réorganisé ses troupes, ce n’est pas comme si il craignait depuis le début de cette histoire un assaut en règle de la ville. Un coup de grosse en caisse en réponse à cet orchestre de cuivre. Une série d’explosions dans notre camp, il venait de déclencher les charges de démolitions destinés à faire ébouler des maisons et obstruer les principales rues de la ville. Désormais le périmètre défensif était complet. En courant pour prendre position sur les barricades les plus proches du camp ennemi j’avais pu deviner que le commandant avait eu le même raisonnement que moi. Si les unités mobiles allaient nous en faire baver à 360° il y avait peu de chance que les mercenaires nous approchent avec leur troupe en passant par les zones occupées par les Tuskens. Il ne manquerait plus qu’une provocation pour que nous nous retrouvions avec des alliés, dommage.

Alors que cette dernière phrase tourne dans mon esprit, je me dis que c’est peut être une bonne idée… combattre le feu avec le feu en employant les mêmes armes. Mais malheureusement plus j’y réfléchis plus je trouve cette idée détestable, je m’en veux déjà assez de ne pas avoir découvert cette manœuvre plus tôt inutile d’en rajouter. Alors que j’arrive sur la barricade je vois des tirs épars s’écraser sur les murs de fortunes, les soldats à couvert ripostant en retour. Je m’y attendais c’est toujours comme cela après une longue attente et beaucoup de stress.

« A couvert, laissez les tireurs positionnés en hauteur faire leur job. Si un véhicule approche les snipers communiqueront sa position et on le mitraillera. Les tirs servent uniquement à donner une idée de notre effectif, alors si vous tirez je veux voir une moto sauter. » Je prends position derrière la barrière en choisissant un endroit où la présence des matériaux me permet de voir assez bien à travers. Je continue de donner des ordres, mon poste d’observation au niveau du sol est un assez bon complément aux snipers positionnés en fait j’arrive à mieux voir les motos longeant les murs permettant aux tireurs de préparer les tirs contre les motos surgissant de leurs angles morts.

Un peu le sentiment de se battre contre une nuée de guêpe, malgré une poignée de frelon sur le carreau, l’impression de n’avoir que trop peu marqué de point se fait de plus en plus vif.

« Du mouvement au loin mais le nuage est trop dense par contre la forme semble assez lourde. » A les passes d’escrimes dissimulent une botte ! Trop loin pour moi aussi surtout au niveau du sol. Je jette un coup d’œil au sergent présent sur la barricade et quand il croise mon regard il comprend que je vais me la jouer de nouveau solo. Ce n’est pas comme si nous avions le choix de toute façon étant donné les commandos envoyés sur le terrain je sais parfaitement que nous ne disposons pas d’armes lourdes. Alors je commence à courir à travers les bâtiments. Je perds beaucoup de temps en vérifiant à chaque fois que je m’élance si des ennemis ne sont pas présents mais je progresse. J’arrive dans un bâtiment à étage qui longe l’avenue principale de la ville a quelques blocs de la barricade de la république pour voir émerger la forme d’un camion anti-grav vulgairement bricolé. Une poignée de carcasses ont étés ajoutés à l’avant pour former un blindage de fortune. Seul point positif dans toute cette histoire : le véhicule penche vers l’avant, je ne sais pas ce qu’il a dans le ventre mais la charge ne doit pas être lourde. Un dernier regard sur la crête des dunes : Bordel, je n’arrive pas encore à distinguer la barge de plaisance.
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D’abord rien que de très prévisible : une dizaine de commandos lourdement armés se postant en position défensive autour du véhicule. Assez confiante mon sentiment passe aux doutes quand je vois un étrange droide en sortir. Une sorte de caisse sur chenille surplombé d’antennes de diverses formes commençant à pivoter alors qu’il émerge. N’étant pas doué en technologie je ne comprends pas vraiment ce que ce truc fou là. Mon scepticisme augmente d’un cran en voyant une poignée de techniciens commencer à virevolter autour de cet étrange droide, car son importance dans les plans ennemis semble claire. Mais à la vision des quatre boules métalliques qui apparaisses pour se mette en position d’attente, la peur commence à me faire frissonner alors que j’additionne les indices dans ma tête. Bordel, des Droides de combats et un contrôleur de drones mais ils ont gagnés au galaxie-million où quoi ? Putain ça pue l’appel à un ami qui vous veut du bien. . Le commando ne se rue pas de suite au combat comme je le craignais, chaque robot, semble en attente d’ordre gardant une position de garde pendant que les techniciens bidouillent des derniers ajustages. Mais alors que je m’apprête à parler dans le communicateur je frise un instant en apercevant un second camion identique qui s’approche de ma position.



« 4 droides de combat lourd et leur contrôleur et 10 soldats lourdement armés, seconde vague en approche. » Je sens une certaine froideur dans les communications car tous les soldats sont des professionnels et comprennent parfaitement ce que cela sous-entend (sauf connerie sortie du chapeau, ça va être compliqué pour rester polie). Moi-même je suis assez d’accord avec cette vision des choses. Même si je sautais maintenant dans la mêlée, avant que la seconde vague ne soit opérationnelle je ne ferais que me faire plomber. Jamais je ne pourrais tenir face à une telle escouade, le volume de feu et juste disproportionné contre une cible isolée. Pourtant je continue de chercher des solutions mais là mon imagination me fait défaut. Je continue de me creuser la tête, tant et si bien que je ne me rends même pas compte que j’entends enfin le grésillement de parasites que j’attendais sur le canal que je surveille. Alors, je commence à ramper de l’autre côté du bâtiment pour essayer d’apercevoir les dunes au loin. Et oui la forme étrange tant attendue, même si j’ai du mal à la distinguer précisément trône au sommet d’une crête de sable. On ne va peut-être pas tous y passer.


« Si tu veux allez sur Bespin c’est tout de suite au sud et vers 10heures. » La réponse et quasiment immédiate. Oui les camions doivent être dans les 10h de la barge, et c’est officiel je lui offre de l’huile prémium dès mon retour. Le véhicule semble s’arrêter et après un léger moment de flottement un son caractéristique se fait entendre : Le chuintement caractéristique d’un canon de ligne en train de transformer l’air proche en plasma suivi du hurlement métallique et humain au point d’impact. Les premiers impacts font vibrer le bâtiment ou je me trouve perchée. Plaquée au sol je sens le bâtiment souffrir sur ses fondations et je ressens une vague de chaleur me passer au-dessus de la tête. Je reprends les préceptes de la méditation en attendant la fin de l’orage, de toute façon si la grêle me tombe dessus, à par prier, il n’y aurait pas grand-chose à faire. Un sentiment mêlé m’envahit en pensant que j’ai peut être programmé moi-même mon exécution à distance. A côté de moi les coups de marteaux continuent de tomber allégrement et je me rends compte du côté stressant et destabilisant de devoir attendre au cœur de la mêlée. Mais bientôt je sens le son s’atténuer un peu, visiblement les coups tombent légèrement plus loin. Alors je me redresse pour observer les alentours.


Le second camion est ouvert en deux, un premier coup de laser à proprement perforé le véhicule comme si il était en carton fondant ensemble carlingue et cargaison. Et déjà un second coup de marteau continue le travail. Laissant l’épave se faire broyer je me rapproche de la première vague. Au pied du bâtiment, le premier camion est totalement pulvérisé. La carlingue encore fumante et le sable partiellement vitrifié aux points d’impacts. J’observe la scène de désolation de mon perchoir. Les soldats ont étés soufflés par les explosions et le contrôleur de drone semble avoir fondu dans un mélange informe avec ses techniciens. Je n’ai pas le temps de penser à l’horreur de la situation car un des derniers drones de combat semble encore en activité. Pointant ses senseurs vers la barge Hutt il semble attendre qu’un ordre vienne. J’analyse rapidement la situation mais de ce point de vue j’ai du mal à estimer la situation des soldats encore en vie, néanmoins je n’ai pas réellement le choix. Alors je me concentre et je saute dans le vide en coordonnant mon saut avec le tonnerre d’un coup de canon.
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Le vent souffle mon visage mais je ne fais qu’un avec mon sabre. J’étends mon aura à mon arme et à mes jambes et la lame cyan devient une extension de mon corps. Avec ce nouvel appendice je me réceptionne dans un éclat lumineux alors que la dernière des sentinelles métalliques s’éteint dans une gerbe d’étincelles. Mais alors que je reprends mon équilibre ma lame se met déjà en position de garde alors que je commence à visualiser mieux mon environnement. La plupart des cibles proches semblent totalement inconscientes. Par contre sous le bâtiment que j’occupais 3 formes de vies semblent conscientes. Droguée par l’Adrénaline je ne fais plus attention à ma jambe fatiguée. Je m’élance à couvert. Passant par l’embrasure d’une porte soufflée par l’explosion je vois de suite une forme en embuscade derrière un mur de plâtre. Légère hésitation sur l’angle d’attaque mais je privilégie un coup large et mon ennemi se trouve obligé de se jeter au sol alors que ma lame le surprend en transperçant la paroi comme du papier dans une gerbe de feu. Je ne lui laisse pas de répit et alors qu’il se relève je le tiens en joue du bout de ma lame.
Jaune « Au sol, face contre terre, 2 secondes où tu meurs. »
Son regard se porte sur la couleur de ma lame et remonte jusqu’à mon visage instinctivement mais il obéit. Un sentiment bref de soulagement alors que je vérifie les deux autres formes de vies qui ne semblent pas faire attention à nous pour l’instant. De ma main gauche je dégage un patch de ma ceinture et je colle contre la nuque du soldat.
Jaune « Tu vas être pris en charge par mes collègues. » Je vois la drogue commencer à faire effet et alors que je le sens s’évanouir je lui attache d’une main ses mains avec des menottes en plastiques auto-serrantes. Bordel ils font quoi les deux zigotos ? Du bout du pied j’éloigne l’arme qui traine désormais au sol et je m’élance vers le petit groupe. Ma lame vrombit alors qu’une question commence à me turlupiner.

Pourquoi personne ne parle ? Mais je ne me laisse pas le temps d’approfondir ce mystère, je me rue comme un ouragan sur le groupe que je cible pour m’arrêter net devant une scène imprévue. Une technicienne grièvement blessé soigné par un soldat qui a lui-même le bras en écharpe. Leurs regards inquiets se tournent vers moi au moment où je m’arrête coupé dans mon élan. Sans un mot la lame toujours allumée je porte la main à mon oreille pour vérifier mon écouteur. Allumé, il semble en fonction, merde, qu’est ce qui ne fonctionne pas. Je me creuse rapidement la cervelle, pour me rendre rapidement compte en remontant le cours des événements que je n’ai pas entendue un son depuis le fracas des explosions. Alors tout en gardant en joue mes deux blessés je commence à pousser lentement la force pour me soigner les oreilles. Je n’ai clairement pas le temps de faire un job propre et finis aussi je me contente d’arrêter quand je commence à réentendre un peu. Et le silence se fait vacarme. Les interrogations diverses sur la troisième faction embrasant le canal de communication, sans compter le fait que je ne répondais pas aux appels.
« Chevalier Our, une explosion de proximité m’a rendue un peu dur de la feuille. L’artillerie de bombardement est alliée. Envoyer moi rapidement des renforts afin de prendre en charge la poignée de blessés et de prisonniers. De plus c’est le moment ou jamais d’organiser une contrattaque contre le camp ennemi qui va bientôt se faire bombarder. »
Je me tourne vers mes deux prisonniers en lâchant une paire de menottes au soldat debout.

« Si tu t’attaches correctement je soigne ton amie. »
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(…)

Debout dans le camp ennemi, j’ai plus l’impression de faire partie d’une équipe de sauvetage que d’un assaut en règle. Certes, il y avait un dernier noyau de fidèles partant pour un baroud d’honneur. Mais entre notre nombre et la menace de faire ré-intervenir l’artillerie (Même si c’est un pieu mensonge) l’attaque a été de courte durée.
Je porte la main à mon flanc pour calmer la douleur avant de continuer à découper une carlingue au sabre-laser afin de dégager une victime. Bon juste un petit malin qui malgré ses blessures voulait se plomber un Jedi. [i] Je manque vraiment de vivace, il va falloir travailler la finesse de mes gestes si je ne veux pas y passer un jour. [i] Je recommence mon travail en me concentrant pour aller plus vite.

Le camp a été dévasté par l’artillerie mais entre la peur de se faire poursuivre par la barge, les Tuskens qui maintenant retournent dans leurs collines et la vitesse de notre attaque… Cette victoire nous permettra quand même de mettre la main sur du matériel. Autour de moi les commandos de la république s’organisent rapidement. J’ai entendu que les détecteurs ennemis étaient déjà en train d’être réinstallés en ville. Les quelques véhicules rapides capturés épaulés par les speeder de la ville nous permettent même de faire nos propres patrouilles afin de récupérer les soldats perdus. Et j’ai entendu que les autres Jedis étaient partis persuadés des vendeurs d’esclaves de relâcher nos collègues. Moi je continue à aider les soldats en commençant à me demander que faire maintenant. Un sentiment de victoire en bouche mais l’ombre du match retour plane encore au-dessus de ma tête.

Les Tuskens ne vont pas nous laisser nous en tirer à si bon compte maintenant qu’ils ont goutés une nouvelle proie sentis sa peur et vu que c’était possible. Ils vont revenir. Pas demain, ni dans la semaine enfin je ne suis pas aussi pessimiste que cela mais après avoir discuté entre eux, ils risquent de monter une véritable attaque organisée. Et ce coup-ci ce ne sera pas un traquenard pour nous.

Je navigue entre les décombres avant de retomber sur mon vieil ami :

« bi du biii bi biiidiiiiii »

« Oui, c’est toi le héros, t’as chute dans le sable c’est bien passée ? Superbe travail de ta part, t’es une vrai terreur. Dès que l’on rentre n’hésite pas à demander si tu veux des pièces neuves. Tiens au fait, tu pourrais me faire un décompte du matériel capturé ? »
Un peu plus tard, j’ai enfin terminé d’organiser mes idées et je n’ai plus qu’à aller les partager avec le commandant de notre petite force d’intervention. Mon idée est assez simple, si on ne fait rien les habitants ne seront toujours pas en sécurité. Un rapatriement serait difficile et je ne suis pas sure que la République se montre très généreuse en ces temps difficile, alors il faut nous débrouiller seul.

Au final entre les blasters, les speeders et les armures encore en état de fonctionner plus une partie de notre dotation, il y a assez de matériel pour organiser une petite milice. Les habitants ont déjà tous pris en main une arme, avec un peu d’entrainement et d’organisation elle pourrait même être efficace. En faisant travailler les habitants et nos prisonniers, ont peux rapidement terminer le projet de périmètre défensif en y intégrant les bâtiments. Et réutiliser les barges d’animaux, en les blindant d’un côté et en les lestant, ils font d’excellentes portes de villes. Bref réutiliser cette idée des mercenaires.

- Je regarde le terrain autour de la ville. –
Oui avec un peu de travail et un bon stratège, on pourrait donner un vrai bouclier à cette milice. La zone est propice à un siège si la ville est bien préparée.
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La petite troupe se dirige vers le statioport des navettes le cœur léger. Même si cette aventure avait franchement mal commencé nous sommes tous plus ou moins heureux du dénouement de cette histoire. Certes les habitants que nous avons laissés derrière nous ne vont pas avoir la vie facile, mais la vie n’est pas facile sur cette planète et actuellement elle ne l’es dans aucune planète de cette galaxie. Mais ce sont des personnes joyeuses et coriaces qui auront désormais de quoi défendre leur ville. Certains des mercenaires ont d’ailleurs voulut rejoindre les habitants d’autres ont étés heureux d’avoir étés revendus à leur compagnie de mercenaire. Bref, ils auront tous étés utiles d’une manière où l’autre pour cette communauté.

Après, je pense que nous revenons tous aussi avec notre lot de regrets. D’actions que nous aurions aimés voir se dérouler autrement. D’illumination plus rapide de se sac de nœud qu’avait été ce siège. Heureusement, le pazak et les tords boyaux distillés sur cette planète sont idéals pour lancer des fêtes endiablés et oublier ces moments difficiles. Comme toutes les planètes rudes, les habitants savent vraiment faire la fête, à tel point que je me demande si le capitaine a vraiment réussi a remettre le grappin sur tous ces gars. Il m’avait semblé avoir vu deux, trois demoiselles fortement accrochés à certains.



Un léger sourire flotte sur mes lèvres en pensant à cette idée, c’est toujours beau de voir comment la vie s’accroche autant sur ces sols stériles. Plus il est difficile d’y survivre plus la vie déploie des forces incommensurables pour y résister.
Et plus elle en devient magnifique. Et pourtant dans cette cohue je reconnais sur ma droite la rue qui mène au marché des esclaves. D’ailleurs un certain nombre de passant sont justement aux services de maitres divers courant faires les taches diverses. Et en échange ils sont prêt à rémunérer leurs services à la pègre ce qui fait un équilibre de la terreur.
Oui la vie survie toujours mais si elle n’en n’est que plus belle que ces épines sont douloureuses.
Le hangar et devant nous et je m’apprête à quitter ce sable omniprésent pour retrouver l’atmosphère pressurisé de la navette. Je me vois déjà en train de me noyer dans la douche. D’étaler de la crème sur mes coups de soleils et d’enfin pouvoir dormir sans sable qui me griffe de quelque part : le luxe !

Et pourtant un petit sentiment de regret à quitter ce caillou inhospitalier.
« Bi biiiibbib bibbibi biiiii bib i bibi »
Je regarde un petit moment mon compagnon qui lance des trilles joyeuses en retrouvant une surface métallique sous ses roues.

« Certes, tu ne vas plus t’y bruler les circuits mon ami, et dès que nous serons rentrées tu auras le droit à une belle révision. Mais tu as tort cette planète n’est pas si désagréable que cela.»
Je me retourne une dernière fois pour admirer les soleils en train de rayonner dans le ciel et je prends la passerelle menant à la navette.
« Allez, le voyage retour va être long nous aurons tous le temps d’épiloguer dessus ensemble en rédigeant le rapport pour le temple viens T3. »

FIN
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