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UN VERRE A LA LUNE !
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FT. LA POPULACE

1325 MOTS
DIALOGUE EN #DC143C
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Bonne nuit peuple du jour. Fermez vos yeux fatigués et sombrez paisiblement dans les abysses du sommeil. N'attendez plus et laissez vous aller sur les chemins de la psyché profonde. Regardez autour de vous toutes ces formes et ces couleurs nouvelles, abstraites. N'aillez crainte, vous êtes l'unique maître de votre palais mental, le seul instigateur des ondes fantaisistes. Du royaume du rêve vous êtes le roi. De l'empire du cauchemar vous êtes l'empereur. Oui, vous, créature vivant sous les photons solaires, vous êtes le saint puissant de vos contrées brumeuses s'instaurant dans le creux de votre esprit. N'aillez plus crainte de vos troubles enfouis, d'un souffle vous pourrez tout balayer et regagner votre marche paisible sans plus vous soucier des ombres planantes au coin de votre regard...
Pendant que votre corps se détend, d'autres se tendent et s'activent à fuir un Temple trop calme, pour rejoindre les limbes colorés des tréfonds des ténèbres. Paradoxe étrange et déposant un profond malaise dans les corps innocents, mais les aventureux à l'esprit encore flou n'y font guère attention.



Les étoiles en cette nuit tâchent le drap nocturne. Tu attends que le monde aille s'enfermer dans les prisons douces que sont les lits avant de discrètement t’éclipser des remparts du Temple. Comme toujours, depuis de longues années, tu guettes le bon moment pour prendre les chemins dallés qui te mèneront jusqu'à un transport te permettant de te rendre à Iziz. Et puis, comme toujours, depuis de longues années, tu iras prendre l'air dans le labyrinthe de la ville, pour au final tomber sur le quartier chaud et animé qui prend place lorsque la nuit est bien entamée. C'est là-bas que tu arrives le mieux à te vider la tête, à ne plus penser à rien... à être plus ou moins calme. C'est en dehors des sentiers Jedi, les chemins définis de la spiritualité, que tu arrives le mieux à te contrôler. Curieux paradoxe tu dois bien te l'avouer, mais c'est comme ça...
Une capuche sur la tête, de simples vêtements noirs cachant plus ou moins ton corps, tu te faufiles dans les tâches de peinture noire de la soirée, te fondant dans le décor pour rejoindre un transport sûr. La ville n'est pas loin, heureusement. Quelques centaines de mètres tout au plus. Passant par les voies aériennes, tu arrives à bon port comme à chaque fois, toujours cachée dans l'obscurité. Quand tes deux pieds touchent enfin le sol, tu jettes un rapide coup d'oeil aux environs pour vérifier qu'il n'y ait pas une présence indésirée... Vaguement tu sens quelques substances, mais rien qui ne t'affole.

Vite tu t'engouffres dans les ruelles d'Iziz, là où le peuple est endormi. C'est tellement calme, tellement serein. Tu peux enfin respirer pleinement, prendre de grandes bouffées d'air urbaines sans que personne ne puisse venir t'importuner. Un léger sourire se dessine sur tes lèvres pourpres, et pour profiter encore plus de l'instant tu ralentis le pas, fermes les yeux sur ton noir intérieur... et expire avant de redécouvrir le tableau stellaire. Bordel, que t'aime ça te purifier les poumons avec les vents de nuit. Que t'aime ça sentir les brises de l'ombre qui se faufilent au creux de ta capuche pour te lécher la nuque...
Quelqu'un arrive. Surprise tu te colles au mur, et ton corps se crispe...Mais tu ne vois rien. Toutefois, tu ne t'attardes pas plus et reprends ta route dans les ténèbres, discrètement.

Au bout d'un moment des odeurs épicées arrivent jusqu'à ton nez, dégageant sans scrupule celles neutres de la nuit. Tu vois de la lumière, tu vois des courbes sinueuses qui bougent, ça sent l'alcool, la sueur, des trucs que tu n'arrives pas à identifier...
Ton pas se fait plus sûr de lui, moins feutré. C'est là, dans cette rue, que tout commence ce soir. Et puis au petit matin, quand l'aube se lèvera, tout s'arrêtera...
Bien vite tu te retrouves au milieu de la foule aux entités souvent informes et aux tissus cachant que trop rarement les corps. Il y a beaucoup de choses que tu ne reconnais pas, après tout, ça fait un moment que t'es pas passée par ici. T'avais pas le temps, ni vraiment l'envie. Et puis la Grande-Tante avait pas trop la forme, tu devais faire attention à elle... Mais là, t'en pouvais plus de rester enfermée entre les remparts du Temple, t'avais besoin de changer d'air... Les fluides étaient beaucoup trop sains, ça te prenait à la gorge, grignotait tes humeurs. Fallait que tu changes d'environnement, fallait que ça soit moins sage... Toutefois, c'est loin d'être comme sur Nar Shaddaa, même si la rue où tu te trouves, la principale, est pas mal au niveau mauvaise fréquentation. S'il advenait que ta Grande-Tante apprenne où tu te fourres, tu donnes pas cher de ta peau... Mais tu préfères ne pas penser à ça pour le moment. Faut que tu te vides l'esprit de toutes ces choses qu'on s’évertue à t'apprendre depuis ton plus jeune âge : être bien sage.

Te faufilant entre les diverses espèces aliens et quelques humains, voilà qu'on t’accoste avec la politesse des lieux, « Hum, voilà une bien jolie Zabrak... Hum, Ça fait longtemps qu'on ne vous a pas vu... Voulez-vous jouer ? », sur le moment tu ne dis rien, tu t'arrêtes net, posant juste ton regard, froid, sur le petit être ayant osé t'adresser la parole. Mais bien vite un léger rictus amusé et furtif se dessine sur le coin de ta bouche, c'est un Toydarien que tu connais bien, « Zekk... Toujours là. Ouais, aller, toujours les mêmes règles ? », sur les derniers mots tu t'approches de la caisse qui sert de tableau et tu prends place sur un sceau retourné servant de chaise, « Oui toujours Zabrak. Aujourd'hui c'est avec de la Corvani. », te répond l'alien avant de reprendre en défiant le brouhaha de la nuit, d'une voix forte à la populace se trainant dans le flux de la rue, « Approchez, approchez ! Venez défier ou parier sur la constitution d'une Zabrak ! Si vous la faite suffisamment boire, peut-être qu'elle vous suivra jusqu'à dans votre lit ! ». Tu soupires et fronces les sourcils quand il annonce la potentielle récompense - qui ne restera d'ailleurs que potentielle -, mais bien vite des curieux arrivent sur le stand clandestin, certain pour parier, d'autre juste pour regarder. Toi tu laisses toujours ton visage caché par ta capuche, laissant juste voir le bas de ton minois et tes bras tatoués d'arabesques complexes. Tes coudes sont posés sur le bord de la caisse en bois, là où à côté trône en même temps une bouteille pleine de Corvani et deux jeux de shot.
Au bout d'un certain temps quelqu'un vient s'assoir en face de toi. Le regard concentré sur tes mains croisées tu ne vois pas qui est là, tu sens juste la présence. « Oh... Un courageux... Hum... Hin hin... », Le Toydarien se met du côté de la bouteille et dispose les verres devant vous, puis en remplissant ceux-ci il place un compliment provoquant à l'intension de l'autre joueur, «... C'est l'une de nos meilleures joueuses... Enfin bon !, il frappe dans ses mains et annonce bien fort les règles, Si vous ne savez pas dans quoi vous vous êtes embarqués, ou que vous avez oublié, c'est très simple. Buvez à tour de rôle, et tenez le plus longtemps ! », relevant ton visage neutre tu souhaites, « Bonne chance. », à ton adversaire.

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"Jayce ?"


      Allongé sur mon lit, je fixe le plafond, sans ciller. Je ne suis pas sorti, je n'ai pas dormi, ni même parlé depuis que nous sommes rentrés de Tatooïne. Je ne peux pas. Mon esprit se ferme, je crie, j'hurle, je pleure, j'enrage, mais je ne le montre pas. Je n'ai plus le droit d'être faible, je ne peux pas me permettre d'afficher ma peine.
Alors je reste là, allongé sur le dos, les mains crispées derrière la tête.


"Jayce, tu es là ? Je peux rentrer ?"


      La voix de ma soeur sonne faiblement au travers de la porte. Non, Sonja, ne rentre pas. Je lutte contre moi-même. Laisse-moi le temps ... Mon esprit parle, mais ma bouche se tait. J'entends la porte s'ouvrir et se refermer, des bruits de pas se rapprocher. Elle pose sa main sur mon épaule.


"Ça fait deux jours que tu n'es pas sorti de ta chambre. Tu as mangé au moins ?"


      Elle s'inquiète pour son petit frère. Nous sommes les deux derniers Mediàan, maintenant. J'essaie d'articuler une phrase, de lui donner une intonation forte ; mais elle sonne faible et brisée.



"Laisse-moi ...
- Jayce, ça ne sert à rien ce que tu fais. Je sais ce que tu ressens, mais tu te fais du mal en luttant contre toi-même. Accepte tes sentiments plutôt que de les combattre, sinon tu ne t'en débarrasseras jamais."


      Je couvre mes yeux avec mon avant-bras alors qu'une expression amère se dessine sur mon visage. Petit à petit, je sens cette boule dans mon ventre, qui grossit, grossit ... et j'éclate en sanglots. Tout se bouscule dans ma tête, je n'arrive plus à faire le point. Je me redresse brusquement en me prenant la tête entre les mains.



"Elle les a tous tués", je répète en serrant les dents à m'en briser la mâchoire. "Je veux qu'elle souffre, je veux la voir mourir !"


     Ma gorge se bloque et me fait mal. Je tremble de rage. Sonja passe ses bras autour de moi, sa main se pose sur le haut de ma tête. Sa présence m'apaise. Et je pleure sur son épaule. Comme une merde.


"Je veux qu'elle paye pour ces meurtres, Sonja. Je veux qu'elle paye ...
- Elle paiera. Je te le jure. Elle paiera."


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Je me réveille, les paupières encore humides. Sonja est partie, mais elle a laissé quelques fruits sur ma table de chevet. La nuit est tombée sur Iziz, et j'ai besoin de me changer les idées. J'enfile ma veste de pilote beige, mes bottes, puis je sors en emportant les fruits.
J'évite les regards des curieux dans le temple, me faufile discrètement dehors. La fraîcheur de la nuit m'apaise. Décidé à oublier mes malheurs, ne serait-ce que l'histoire d'une nuit, j'avance d'un pas rapide pour atteindre les artères des quartiers nocturnes et festifs d'Iziz. Bien que l'heure ne soit pas excessivement tardive, la viande saoule foisonne : des Twi'lek ivres mortes me tournent autour, comme des vautours à l'affût d'une carcasse à dépouiller. Dans une ruelle proche, deux individus se battent en beuglant, dans une autre se déroule un commerce pas franchement honnête.
Au milieu de cette agitation fiévreuse, je repère une silhouette à la démarche assurée, le visage caché sous une bure noire. Une sensation de déjà-vu me pousse à la suivre dans la rue suivante. Je la vois s'asseoir en parlant à un Toydarien à l'air vicieux, qui annonce alors le début d'un jeu d'alcool. Je devine alors les excroissances d'une Zabrak et mon déjà-vu se précise : c'est une padawan du temple.
Personne ne semble vouloir la défier. Elle trône sur un sceau retourné.
J'aime les défis. Ce ne serait pas la première fois que j'ai un trou après une bonne cuite, après tout. Et j'ai besoin d'une bonne cuite. Alors je prends place face à elle, tout en essayant de capter son regard. Les règles sont simples : boire plus que l'autre.
Le Toydarien me glisse une petite douceur alors qu'il installe les verres devant nous.



"C'est l'une de nos meilleures joueuses ... Enfin bon !"


Tant mieux. Si je dois gagner, autant rétamer les meilleurs. Enfin une collègue de beuverie au sein du temple. J'essaie toujours de capter son regard, curieux de découvrir son identité. Le petit vicieux, lui, disparaît de mes préoccupations.


"Bonne chance."


Les verres s'enchaînent et la première bouteille de Corvani descend presque trop vite.
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FT. LA POPULACE

805 MOTS
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Tes yeux d'ambres, barrés de noir, se lèvent enfin sur celui qui ose le défi fort complexe de ta battre à un jeu bien connu des bas-fonds pour se faire de l'argent facile. En même temps tes bras accoudés se détendent, prenant de la place sur le cube bancal qui vous sert de table. Tu ne te fais pas petite, non ; tu t'imposes. T'as pas envie de laisser planer l'idée que t'es une inconsciente qui test un petit jeu comme ça, t'es pas une débutante loin de là. Alors tu te montres fière et sûre de toi. D'ailleurs, vite fait tu arrives à capter le chuchotement indiscret de quelques entités prononçant ta seconde nomination, qui forme une petite foule autour de toi et de l'autre. Un autre que tu connais... Alors un peu surprise ton arcade sourcilière se lève et un léger rictus interrogatif étire le coin de tes lèvres rouges, découvrant à peine une canine pointue et blanche. Son visage t'est familier, son accoutrement beaucoup moins... Mais malgré ça et la gueule peu jouasse qu'il tire ce soir, tu reconnais bien là Jayce Mediàan, « Ça fait longtemps que je t'ai pas vu... », lui dis-tu d'un ton bas, pour que seul lui puisse l'entendre. Effectivement, tu te faisais la réflexion il y a un petit moment de ça déjà de ne pas croiser le padawan sur les chemins du Temple. Pas que tu sois hyper pote avec ce type, mais bon ; vous avez le même âge, tu l'as vu arriver au Temple quand t'étais gosse, et plusieurs fois vous vous êtes retrouvés confrontés l'un à l'autre... De temps en temps il y eu des discussions futiles, et surtout, bordel... il était doué et vachement volontaire, un adversaire... Un vrai. Pleins de paramètres qui ont réussi à te marquer.

Devant vous le Toydarien vous sert dix petits shots dans un premier temps tout en ricanant. Quand il pose enfin la bouteille et retourne voir le public qui balance des billets, des pièces et des bourses pleines pour les paris tu glisses un, « Qu'est-ce que tu fous là ? », calme et pour le moins, très intrigué. Au fond de toi, tu espères qu'il n'est pas de ce genre de mec balance et raconte anecdote, sinon tu te retrouverais vraiment dans de beaux draps. Depuis presque trois ans tu n'as jamais eu de problème avec tes frasques folles et tu n'as pas envie d'en avoir maintenant, tu as autre chose à faire... Mais bon, s'il te balance, il se balance aussi, et il n'a pas l'air d'être le dernier des idiots... et il n'a ni l'air d'être en état de faire le bâtard. Shraa, t'es pas une flèche en relation humaine ou même extraterrestre, mais faut dire que là, il a pas l'air aussi gaillard que les autres fois où tu l'as vu... Mais tu décides de ne pas relever, après tout, ce ne sont pas tes affaires. C'est peut-être la lumière artificielle qui fait ça ?

« Approchez, Approchez... Mesdames... Oh jolies demoiselles... Et Messieurs ! Approchez, pariez ! Les jeux vont commencer ! », Zekk vous annonce, il fait le show et il essaye de draguer de la twi'lek sèche. Celui-ci te jette un rapide coup d'oeil, et à ça tu hoches la tête, pour doucement laissais tomber dans ton dos la capuche de toile sombre qui cachait ton visage. Maintenant à la vue de tous tu laisses apparaitre un chignon serrant tes cheveux noirs et ton visage n'affichant qu'une masque de neutralité. « A votre gauche, une Zabrak ! Elle ne vous est pas étrangère ! », présente le Taydorien et tu peux entendre dans les rangs le vent de ton nom scandé haut et fort, mais cela se calme vite car Rekk reprend, « Et à votre droite... Courageux... Un humain bien charmant !... C'est à vous chaire fraîche ! J'espère que vous avez soif... Hinhin... », à peine l'ouverture fini que des couinements non contenu de jeunes femmes bavant sur ton camarade de beuverie t'agresse les oreilles.
Avant de prendre le tout premier verre tu précises, « Au fait... ici c'est : Andromias... Si tu utilises autre chose... Je te pète ta petite gueule d'ange... », au moins les choses sont posées. Tu préfères ne pas révéler ton premier prénom au peuple de la nuit... C'est tout une histoire de sécurité.
En attendant, tu prends un shot de l'alcool, le lève à l'intention de l'autre, « Santé ! » et le bois.
Ça fait du bien... Bordel !
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