Yawto Gust
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J'avais enfin quitté l'Astroport de Korriban, non sans difficulté. Moi qui me plaignais à Elom, c'était encore pire ici. Je ne sais pas si c'est le fait que l'Empire soit omniprésent ici ou quoi, mais l'ambiance est clairement différente. Pas grand monde de sympathique, j'ai dû attendre trois quarts d'heure pour ENFIN trouver un taxi qui veuille bien m’emmener à l'Académie, allez savoir pourquoi... Enfin, j'en avais enfin trouvé un. Et le chauffeur était pas trop bavard. Bonne nouvelle. Je n'ai aucune envie de parler ce que qui m'attend là-bas. Je me demande quel genre de tests on va me faire passer. Je me vois déjà avec moult guerriers en train de m'examiner sous tous les angles, et à me faire passer des aptitude aussi bien physiques que psychiques... Bon, peut-être que je me monte la tête un peu trop vite... Après tout sur Elom ça c'est pas trop mal passé à mes débuts.
Le trajet se déroule sans encombre. Je vois ça et là des brides de la population impériale; Pas si différents de ce que j'ai pu voir durant ma si petite existence. Mouais, je vois toujours le mal partout en fait. À vrai dire, j'ai toujours pris en horreur l'empire depuis ce qu'il m'a fait "subir"... Qui me dit que si j'étais né à l'autre bout de la galaxie, il me serait pas arrivé la même chose ? Après tout, les Zygerriens sont un peu partout dans la galaxie... Ouais, c'est plausible.
« Va falloir descendre mon p'tit gars. »
C'est le chauffeur du taxi qui me tire de mes pensées. Déjà ? Et puis quoi ? Il m'a pris pour un gamin à m'appeler comme ça ?
« Euh... Oui, merci. Je vous dois combien ? » Lui dis-je sur un ton hésitant. C'est fou ce que mes pensées et mes actes sont raccord.
« Ça va faire 180 crédits. » Queeeewa ?! Mais c'est SU-PER cher !
« D'accord. Tenez. Bonne journée. » Je n'ai AU-CUNE répartie.
Je débarque sur le parvis devant l'immense bâtiment qui s'offre à moi. C'est certain que ça change pas mal des lieux miteux dans lesquels j'ai pu vivre. Enfin... Miteux. C'est pas très sympa pour la pseudo-Académie d'Elom tout ça. Mais bon, c'est loin tout ça maintenant. Faut que j'oublie. D'après ce qu'on m'a dit tout du moins. Enfin, cet endroit me fait tout de même froid dans le dos. Au milieu de ces montagnes lugubre...
D'un pas hésitant, je marche en direction des grands escaliers, qui semblent mener à ce qu'y s'apparente à une entrée. Par très, très accueillante d'ailleurs. Bien que peu de monde ne soit présent, je sens quelques regards pointer vers moi. Quoi ? Vous'avez jamais vu un Zabrak gris, pas musclé pour un sou, sans tatouages, et avec des cheveux ?
...
Maintenant que je le dis, moi non plus j'y crois pas trop. Suis-je si différent ? Peu importe, je vais vite filer à l'accueil, je voudrais pas qu'un inconnu commence à me tenir la jambe. Je rabats le semblant de capuche que peut offrir mon écharpe, et continues d'avancer. Bientôt, je découvre un hall gigantesque. Je parcours des yeux l'étendue, à la recherche d'un quelconque bureau d'accueil. Soudain, j'apperçois une Besalisk qui me fait signe. Génial, encore le cliché de la grosse secrétaire moche ? Sérieux, vous avez pas trouvé mieux les mecs ? Je m'approche d'elle.
« Salut mon p'tit. Alors, tu m'as l'air un peu perdu. Je peux t'aider ? » Petit ? Nan mais sérieux, on me donne quel âge là ? C'est la deuxième fois en même pas... Dix minutes !
« Je... Je suis nouveau à l'Académie.
- C'est bien ce que je me disais, je peux avoir ton nom ?
- Gust, Yawto.
- Oulah, mais t'es pas tout jeune pour un apprenti. » Merci, je sais...
« Enfin... Quelqu'un devrait venir te chercher dans peu de temps. En attendant, tu peux suivre l'escalier derrière toi, et aller dans le dortoir 8. C'est là que tu seras assigné.
- Merci. Au revoir. » Dortoir ? Allons bon, maintenant j'aurais même pas ma chambre tranquille. Bonjour les soirées...
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Je hâte le pas vers mon dortoir afin de ne pas me faire crier dessus le premier jour : manquerait plus que je sois en retard. Je monte donc les escaliers, et débouche sur un immense couloir. Je commence à m'y engager, c'est assez vide. Étrange, tout le monde est à l'entraînement peut-être ? Pourtant les salles qui bordent le couloir semblent être dédiées à l'apprentissage : des droïdes pour la formation au sabre, des appareils de musculation... tout y est.
Alors que je me prépare à repartir, le son blaster m'interpelle. Je me retourne, et remarque une Zabrak. Elle est là, concentrée à contrer les tirs émanant de deux droïdes. Elle semble sérieuse, et appliquée à la tâche. D'à peu près mon âge je dirais, mais beaucoup plus musclée. Elle arbore de nombreux tatouages, contrairement à moi. Je reste bouche bée dans l’encadrement de la porte, à la regarder danser entre les lasers.
D'un coup les droïdes s'arrêtent, elle range son sabre, et se retourne vers moi, l'air un peu fâchée. Mince, elle m'avait vu depuis le début ? Faut dire que c'est pas comme si je m'étais caché...
« Tu fais quoi là ? J'te connais pas. T'es nouveau ? » J'arrive à articuler « Euh... Ouais. Désolé je voulais pas te déranger, je vais rejoindre mon dortoir.
- Non, non. Viens. » Son ton assuré me fait un peu hésiter « Non, non... Faut vraiment que j'y aille...
- Nan mais c'est bon, j'vais pas te bouffer. » Me lance-t'elle sur un ton - que j'espère croire - ironique. Je commence à avancer dans la salle, jusqu'à être à quelques pas d'elle.
Bordel, c'est fou comme j'aime avoir une volonté propre bien affirmée.
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Et une nouvelle journée qui s'annonçait au pays des larves insignifiantes.

Quoi de plus réjouissant et enrichissant pour mon développement personnel que de supporter encore un jour de plus la présence incommodante et la conversation dénuée d'intérêt de ces imbéciles à la cervelle atrophiée qui me servaient de camarades. Il était vraiment grand temps pour moi de quitter cet endroit dans lequel j'avais déjà passé bien trop de temps à mon goût. Et je l'aurais fait. Si j'en avais eu la possibilité. Mais ce n'était pas vraiment comme si j'avais réellement un autre point de chute possible.

Alors en attendant des jours meilleurs annonciateurs de perspectives plus alléchantes, je me noyais dans l'entraînement, espérant ainsi occulter - pour quelques heures au moins - à quel point chaque centimètre carré de ces foutus murs me faisait horreur. Finir chaque soir exténuée physiquement comme psychiquement était le seul moyen efficace que j'avais trouvé pour m'empêcher de songer trop longuement à ma situation actuelle, ainsi qu'à tout ce qu'elle impliquait de déplaisant. Mais j'avais beau m’acharner des jours durant, je sentais bien que je ne progressais plus depuis plusieurs mois déjà. Je stagnais au mieux, si je ne régressais pas.

Et j'en connaissais bien la cause. Il me manquait un élément essentiel à tout apprentissage digne de ce nom : un maître. Un vrai. Quelqu'un qui consentirait à donner de son temps et de son expérience pour me guider sur la voie que nous aurions tout deux tracé. Voilà comment je concevais ce que devait être une véritable instruction et ce n'était pas les cours risibles et éparses sur des notions basiques que nous dispensaient les instructeurs de l'académie qui allaient me permettre de combler cette déficience.

J'aurais certainement dû me consoler naïvement en me disant que que je finirais bien par attirer le regard d'un nouveau maître. Mais cela n'aurait été que me bercer de chimères aussi douces qu'illusoires. Quant bien même je parviendrais à me faire accepter par un seigneur, jamais celui-ci ne pourrait remplacer celui que j'avais perdu. Celui que l'Empire m'avait pris. Mon Père. Le seul fait de songer à lui suffisait à me faire frémir, de rage autant que de regret. Il ne restait plus rien de lui à présent, tout ce qu'il avait accompli avait été méthodiquement anéanti par l'Empire. Tout, hormis moi. Je demeurais son seul et unique héritage à présent. Et quel héritage… Plutôt que de fructifier, il ne faisait que se dilapider au vent, jusqu'à se perdre à jamais. Jusqu'à ce que je me perde à jamais. Mais je ne pouvais me résoudre à rester le témoin passif et apathique de ma propre déchéance. Ce n'était pas ce qu'il aurait voulu et je ne pouvais accepter que toute les années qu'il avait consacré à mon éducation ne restent que lettre morte.

Alors ce matin comme tout les autres, je mettais levée et j'étais partie m'entraîner. Après avoir longuement médité la veille, il me fallait aujourd'hui m'exercer au sabre et j'avais donc déniché une salle assez isolée, me garantissant ainsi une tranquillité relative. Pendant un temps du moins. D'aucun auraient pu croire que j'évitais mes semblables parce que je les craignais, mais rien n'était plus loin de la réalité. Je les évitais parce que les voir, subir la nuisance de leur présence, me forçait à affronter la fatidique vérité que je ne voulais pas avoir à accepter. Qu'aujourd'hui je ne valais plus mieux qu'eux. Et que le mépris que je leur réservais ne signifiait qu'une chose : que j'étais moi-même tout aussi méprisable.

Plutôt que de me confronter à cette réalité dérangeante, je préférais affronter de banals droïdes d'entraînement. Un exercice sans saveur pour quelqu'un qui avait connu tellement mieux, mais ce maudite machine avaient au moins le mérite d'être diaboliquement précises. Mais elles n'en restait pas moins des robots, dépourvus d'âme et de l'esprit d'initiative qui faisait toute la différence dans un combat. De simples victimes de leur programmation et donc inéluctablement prévisibles. Et pourtant je continuais inlassablement à parer leurs coups, dans une danse souple et répétitive qui aurait pu durer quelques minutes comme plusieurs heures. J'avais perdu la notion du temps.

Jusqu'à ce que je sente une présence dans la Force. On m'observait.

Je n'y prêtai toutefois guère attention de prime abord. Peut-être mon admirateur secret allait-il se lasser et m'épargner ainsi le déplaisir de sa présence. Mais il n'en fut rien. Lassée de feindre l’indifférence, je désactivai alors les droïdes et leur ballet incessant s’interrompit comme il avait commencé. Je me retournai alors vers l'observateur, laissant ma lame écarlate se rétracter tandis qu'un masque de détachement souverain se peignait sur mes traits.

L'individu qui se tenait à l'entrée de la pièce était un zabrak comme moi. Mais nos points communs s'arrêtaient là. Maigre et apparemment dépourvu de tout ce qui pouvait s'apparenter à un muscle, il ne me faisait pas l'effet d'être quelqu'un qui pouvait avoir survécu seul à l'académie plus de quelques jours. Ce qui ne voulait pas dire grand-chose. Certains cachaient bien leur jeu et je n'aurais probablement pas vécu jusqu'à ce jour si j'avais été de ces imbéciles qui se fient aux apparences. Non, on ne jugeait pas un homme à son physique, mais à ses capacités. Et c'était ce que j'allais faire maintenant.

Après l'avoir interrogé sur les raisons de sa présence ici, je l'invitai donc à me rejoindre, ce qu'il fit avec une réticence relative. Je m'approchai un peu à mon tour, demeurant toutefois à une distance de sabre, un règle de survie élémentaire que mon Maître m'avait inculqué dès mon plus jeune âge.

« Tu vas avoir besoin de ça. »

Que je lui indiquai en tapotant doucement la poignée de mon sabre laser du doigt, qui avait regagné ma ceinture. Histoire qu'il comprenne tout de suite que nous n'étions pas là pour converser.

« Comment tu t'appelles ? C'est que, vois-tu, j'apprécie de connaître le nom ceux que je vais écourter, pour pouvoir m'en vanter ensuite. Tu comprends ? »

Mes lèvres se peignait d'un sourire carnassier alors que je prononçais ces mots. Rien d'autre qu'un masque de plus. Si je l'affrontais et que je le vainquais, quel bénéfice en tirerai-je ? Aucun. Ni gloire, ni reconnaissance, ni même de satisfaction personnelle. Pourquoi donc est-ce que j'agissais ainsi, dans ce cas ? Eh bien…

Parce que je le pouvais, tout simplement.
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À chacun de ses pas vers moi, mon cœur se serrait un peu plus. Y'a pas à dire, elle est pas Zabrak pour rien. Son regard me traversait, glacial, mais à la fois moqueur, je crois. Puis elle repris un air plus sérieux, moins hautains.

Son large sourire ne laisse rien présager de bon. Et là elle me parle de ce dont je redoute : un combat au sabre. Et le pire, c'est qu'elle n'a pas l'air de rigoler. Je la toise du regard, tout en me remémorant le jour fatidique où j'ai décidé que je ne tuerai plus. Je vois encore ce Rancor, frapper de toutes ses forces. Nous en surnombre, bien que luttant pour nos vies, dans ce combat déloyal. Que nous avait-il fait après tout ? Rien. Voilà encore une fois une belle démonstration de cruauté des êtres conscients. Nous ne vivons que pour nous battre. Je regarde à nouveau mon interlocutrice. Tel un fauve prêt à bondir sur sa proie, elle m'analyse. Je la sens frémir d'impatience, comme si m'attaquer était un jeu, un besoin, même.

Ses mots concernant le duel qu'elle me propose - qu'elle m'impose ! - me laisse sur le visage un léger rictus. C'est donc ça l'académie de Korriban ? Si ça démarre comme ça, j'ose à peine imaginer ce qui m'attend plus tard. Je réponds tout de même à demi-mot, par politesse :

« Yawto. Et toi ? »

À ma grande stupéfaction, ma réponse était claire, intelligible. Je n’appellerai pas ça de la confiance en soi, mais plutôt de la colère. Aussi bizarre que cela puisse paraître, le peu de fois où je sors de mes gonds, je perds ma timidité habituelle. Mais bon, je suis encore loin de là. Je n'ai aucune envie que ça m'arrive ici et maintenant. Se faire remarquer dès le premier jour - même si pour le coup, c'est déjà un peu le cas - , non merci !

J'essaye de rassembler mes esprits pour énoncer une réponse compréhensible : « Franchement c'est pas nécessaire. Je vois d'une petite académie, à Elom. Je suis loin d'avoir le niveau pour un duel complet... » Je remarque que ma nouvelle "amie" s'impatiente. Elle crispe nerveusement sa main sur la poignée de son sabre, en avançant d'un pas. « Euh, nan mais sérieusement. En plus je dois vraiment rejoindre mon dortoir, on m'a dit que quelqu'un allait venir m'y trouver.
- T'aurais pas juste peur par hasard ? »

J'ai qu'une seule envie, c'est de répondre "si". Mais mon corps en décide autrement. Je fais un pas en arrière, comme pour me préparer à une attaque. Ma main droite défait l'accroche fermant la sacoche de mon sabre. « Puisque je vois qu'on peut pas discuter. On va le faire ce duel. » [HRP: C'est une citation de film, un tout petit chouille modifiée. Si tu trouves le film, t'auras une fraise tagada]

Je vois à son sourire plus serein qu'elle est satisfaite de ma réponse. Je sors donc mon sabre, de la taille de mon avant-bras, et laisse s'étendre le laser lentement, dans une douce mélodie. C'est assez paradoxal tout ça, quand j'y pense. Je déteste... Enfin, ce n'est pas que je n'aime pas me battre au final. C'est juste faire du mal qui me répugne. Alors, tant qu'elle ne tentera pas de me blesser, tout devrait aller pour le mieux. Je réfléchis un instant à la configuration de la pièce, puis ajuste la taille de mon sabre. Oui, je suis comme ça moi : la stratégie avant tout.

Je fais le vide dans ma tête, et essaie de me remémorer les pas que l'on ma enseignés jusqu'ici. En tout bon Sith, je devrais plutôt penser à laisser monter ma colère... Mais ce n'est pas une bonne idée, selon moi. Autant rester lucide pendant un combat, sinon je risque de me faire mal, mais aussi de blesser mon adversaire, chose que bien évidemment je préfère éviter.

Je regarde alors la jeune apprentie devant moi, d'un oeil amusé. Bon, certes, elle doit une peu être déstabilisé me concernant, vu tous les saut d'humeur qui m'habitent, mais après tout, j'en ai rien à faire. Alors pourquoi est-ce que je pense à tout ça ? Aucune idée.

« Quand tu veux. »
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« Rhaenys. Enchantée. »

Que je lui lançai d'un ton qui laissait peu de doutes subsister quant à la sincérité de mes paroles. Oh ce n'était pas spécialement contre lui. Je ne le connaissais pas après tout. Mais « enchanté » n'était juste pas vraiment le genre de mot qui pouvait s'échapper sincèrement de mes lèvres lorsque j'avais le déplaisir de me faire une nouvelle connaissance. Restait à espérer qu'il ait au moins quelques aptitudes au sabre, histoire que le temps passé en sa compagnie n'ait au moins pas été dilapidé en pure perte.

Enfin, pour le moment il ne semblait guère décidé à me donner ce que je voulais - à savoir un duel dans les règles de l'art – ne faisant pour l'instant rien d'autre que de s'inventer des excuses toutes plus pathétiques les unes que les autres. Allons bon… Quelqu'un l'attendait dans sa chambre… Et alors ? On aurait dit un gamin qui redoutait d'être en retard à l'école. Tsss.

Il fallut donc que je l'asticote un peu, mettant à l'épreuve ce qui lui servait de virilité pour que monsieur se décide enfin relever mon défi, déployant la lame de son sabre. Eh bien, c'était pas trop tôt. J’espérais sincèrement pour lui qu'il n'espérait pas que les autres apprentis de l'académie fassent preuve de temps de patience que celle qu'il déployait aujourd'hui envers moi. Sans quoi il risquait de connaître rapidement quelques cruelles déconvenues…

Je m'apprêtais presque à le prendre enfin au sérieux en le voyant régler sa lame avec application... jusqu'à ce qu'il me demande bien docilement de lancer les hostilités à ma guise. Bon sang...

« Quand je veux ? Es-tu sérieux ? »

Un sourire des plus sincère s'était – une fois n'est pas coutume – épanoui sur mes lèvres. Autant de naïveté venant de quelqu'un qui prétendait au titre de sith… S'en était presque désarmant ! Un peu plus et je l'aurais laissé filer dans son dortoir comme un gosse pris en faute. Mais cela impliquait que je me trouve une nouvelle source de distraction. Je m'étais lassée du ballet monocorde de ces droïdes.

« Et tu dis avoir été entraîné dans cette… académie d'Elom ? Que je repris donc, un pointe de doute planant dans l'écho de ma voix. Eh bien… Je te conseille d'oublier tout ce que tu y as appris, parce qu'il semblerait bien que toute ton éducation soit à refaire. Mais commençons d'abord par les bases. »

D'un geste souple, je me saisissais à mon tour de mon sabre, sentant avec satisfaction les aspérités de sa garde contre l'intérieur de ma paume. La lame se déployait alors, vrombissante, et nimbant mon visage d'une douce aura alizarine.

« Et donc, règle n°1 : ne jamais laisser à l'adversaire l'initiative de l'attaque. »

Joignant le geste à la parole, je me fendais vers l'avant, visant son flanc de la pointe de ma lame...
[Jet d'agilité (4) pour attaque au sabre sur Yawto -> et c'est foiré :')]
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Attaque de Rhaenys ratée !
Yawto Gust
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Son allure un peu sûre d'elle m'oblige à me concentrer à nouveau. De toute évidence, mon adversaire ne rigole pas, et doit certainement savoir manier le sabre; J'en ai d'ailleurs eu un assez bel avant-goût pendant que je l'observais. Alors quoi ? Elle me donne des conseils maitenant ? Ou serait-ce de la moquerie ?
La jeune Zabrak me donne un dernier conseil et fond sur moi. À ce moment précis, je devrais me mettre en garde, et prévenir toute attaque, mais seule chose qui me vient à l'esprit est d'éclater de rire : en voulant me foncer dessus, elle trébuche et fini à quatre pattes sur le sol. Visiblement, mon attitude ne lui plait pas beaucoup : elle me lance un regard haineux et se relève dare-dare.

Je lui lance d'un ton rieur « Bon, t'es prête ? ». Elle ne répond pas : est-ce qu'elle est gênée ? Elle m'en veut d'avoir attendu pour riposter ? Après tout, c'est un réflexe normal de rire quand une situation comique se déroulle devant soi, non ? Enfin, ce n'est pas le plus important. Je reprends un air pseudo-sérieux, faisant semblant d'oublier ce que je viens de voir.

Nous sommes désormais face à face, sabres en main, et suivons un cercle prêts à bondir. J'analyse ses mouvements, tentant de trouver une percée dans ses déplacements millimétrés. Elle est désormais beaucoup plus sur ses gardes. Je sens d'ici sa respiration. Elle est haletante. Serait-ce de la rage que je sens monter en elle ? Je regarde également toutes les subtilités de l'environnement qui pourraient m'aider à prendre l'avantage. Mon attention s'arrête sur les luminaires accrochés au mur. Il me semble possible de changer les angles des supports.

Ni une ni deux, je me concentre pour en faire tourner une afin d'aveugler mon adversaire. Avec un peu d'adresse (et beaucoup de chance) ça me laissera quelques ouvertures supplémentaires pour un petit instant.

[Télékinésie :  -20PF + Jet de Sagesse pour la réussite ECHEC CRITIQUE]

Au - quasi - même instant je fais tournoyer mon sabre dans la direction de Rharnys. Plus dans le but de la déstabiliser qu'autre chose, je songe déjà toutes les ouvertures que mon action pourra entraîner. Cependant, son sourire narquois me laisse perplexe : qu'est-ce qu'elle peut bien me préparer cette fois-ci ?

[Attaque au sabre : Lancer de dé N°2 REUSSITE POTENTIELLE]
[Tu le sens le combat de gros tardos ?]
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Télékinésie de Yawto ratée.

Attaque de Yawto réussie, Rhaenys peut se défendre avec un jet d'agilité si elle le désire.
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Ma première tentative s'était soldée par un échec dans les règles, qui avait au moins eu le mérite de faire rire mon adversaire. Ces réactions était décidément pour moi un mystère insondable. Mon erreur m'avait placée en position de faiblesse face à lui et il était resté, bien planté sur ses deux jambes à me regarder en riant. Comme un gamin se moquant de son petit camarade dans la cour de l'école. Il n'avait donc toujours pas compris qu'en se rendant sur Korriban, il pénétrait dans une cour d'une tout autre sorte…

Eh bien, tant mieux, la chute n'en serait que plus rude pour lui et ce n'était pas moi qui allait compatir à son malheur. Non pas que j'aie été vexée par sa moquerie évidente, il fallait bien plus qu'un rire et sa répartie digne d'un enfant en bas âge pour me piquer dans mon orgueil. Il faut dire que je le protégeais jalousement, il en fallait donc beaucoup pour m'atteindre. Et quand bien même quelqu'un y serait parvenu, sans doute n'en aurait-il même pas connaissance lui-même, se heurtant à l'impassibilité de mes traits qui en interdisait toute lecture.

Je me redressais donc prête à relancer les hostilités quand une ouverture se présenterait.

«  Je le suis et j'espère que tu l'es également. Si tu tombes je ne me contenterai pas d'en rire, crois-moi. »

Que je répondis à sa petite provocation puérile. J'accompagnais mes dires d'un sourire fielleux, suintant d'une confiance qui ne pouvait que lui faire craindre pour la suite des événements. Toutefois, je ne prenais pas l'initiative d'une nouvelle attaque, me contentant de tourner autour de lui tandis qu'il faisait de même. Jusqu'à ce qu'il se décide enfin à sortir de l'inaction, tentant une télékinésie qui échoua lamentablement, avant de se fendre en avant sabre à la main.

[Jet n°1 agilité (4) pour parer l'attaque au sabre + Jet n°2 sagesse (4) pour utilisation du pouvoir brouillard de l'ombre -> Réussite pour les deux]

Sa lame heurta la mienne avec fracas, ne parvenant pas à tromper ma défense et nous restâmes lame contre lame quelques instants, sans qu'aucun de nous ne parvienne à prendre le dessus sur l'autre.

« Bien tenté mais insuffisant. Enfin, on dirait que tu commences quand même à comprendre… C'est déjà ça. »

Que je lui glissai avant de forcer aussi fort que je le pouvais sur mon arme pour le faire reculer de quelque pas. Juste de quoi me laisser le temps d'appeler à moi la Force pour m'entourer d'un épais et opaque brouillard de l'ombre. Voilà qui ne manquerait sans doute pas de faire ravaler ses fins traits d'esprit à mon adversaire. Moi en revanche, l'ombre me seyait davantage que la lumière. 

« C'est déloyal, j'en conviens. Je ponctuais cette affirmation d'un doux soupir faussement compatissant. Mais après tout c'est toi qui a voulu m'éblouir par la lumière, alors pourquoi me retiendrai-je de t'aveugler par l'ombre. »

Et je tournais autour de lui, fendant les ombres à pas feutrés.
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Défense de Rhaenys réussie !

Brouillard de l'Ombre de Rhaenys réussi. L'agilité de Yawto est réduite à 2 pendant 6 posts.

Rhaenys : - 35 PF.


Posts avant fin du brouillard de l'Ombre : 6.
Yawto Gust
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Malgré l'échec encouru pour aveugler l'apprentie qui me fait face, j'essaye de dédramatiser. Ça fait un bon moment que je n'ai pas pratiqué, il faut que je me dérouille. Cependant, sa superbe parade me fait légèrement perdre mes moyens : son niveau est bien plus élevé que ce à quoi je pouvais m'attendre. En même temps, qu'est-ce que je pouvais espérer venant d'un élève de l'académie de la capitale. Une Zabrak en plus, être prédestiné au combat... Pendant que nos deux lames émettent un son strident, l'une contre l'autre, je croise son regard un instant. Elle rit intérieurement. Je le vois. C'est donc ce que ressent la majorité des gens lors d'un combat ? Son ton railleur et un peu hautain me rappelle qu'il ne vaut mieux pas que je rigole avec elle. Elle semble déterminer à ne plus me laisser une seule chance de m'en sortir.

Pas le temps de réfléchir, elle est déjà concentrée à faire, je ne sais quoi. Quand elle recommence à parler, une brume épaisse commence déjà à se former autour de moi. Je connais un peu cette technique : le brouillard de l'ombre. Lors d'un entraînement sur Elom, un professeur l'avait employé pour nous démontrer son efficacité. Je tente de faire le vide dans ma tête dans le but de me concentrer sur la dissipation de ce brouillard. Si je m'y prends trop tard, la brume sera beaucoup trop dense, et il sera trop tard pour la contrôler.


[Jet de dés pour tenter de dissiper la brume... ECHEC
Je crois que je joue au mauvais jeu en fait.]


Cependant, je n'arrive à rien. Est-ce que ma maîtrise de la force est beaucoup trop faible pour contenir celle de mon adversaire ? La différence de niveau est donc si importante ? Le temps que je pense à ça, le brouillard referme déjà son étreinte glacée sur ma peau. Instinctivement, je bondis en arrière afin de m'éloigner de Rhaenys. [Ici, j'utilise une action, on m'a dit que c'était bien pour t'obliger à claquer une action à la prochaine manche Razz]

Mes repères sont flous, je sens l'angoisse monter en moi. La Zabrak en face de moi peut surgir de n'importe où, et je n'aurai que quelques secondes pour l'apercevoir : dans cette mélasse, la maîtrise de la force ne me sera d'aucune aide maintenant. Tentant de percevoir le moindre mouvement de sa part, je regarde un peu partout autours de moi. Ça fait un bon moment que je n'avais pas été aussi "actif"... Ça m'avait pas manqué.

Pour répondre à ses moqueries, je tente de masquer mon appréhension, d'un air taquin « Ouah ! Mais c'est que finalement tu peux faire de l'humour ? J'ai failli croire que ce mot ne faisait pas partie de ton vocabulaire. Mais bon, j'admire ton effort. »

Si avec ça, elle est pas encore plus énervée, j'sais plus trop quoi faire. En général, faire tourner en bourrique mes adversaire m'a toujours aidé. Espérons que ça fonctionne également avec elle ?
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Jet de Yawto raté.


Posts avant fin du brouillard de l'Ombre : 5.


[hrp : Dissiper la brume ? :hum: Le brouillard de l'ombre ne se dissipe pas ; il peut être contourné avec Sens exacerbés ou Détection niveau 3, mais tu ne possèdes pas ces pouvoirs. Les descriptions des pouvoirs se trouvent ici : [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] ]
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Enveloppée dans la brume, les ombres insidieuses léchant mon derme de leurs délicieuses caresses, je me sentais enfin chez moi. Un sentiment presque oublié tant il m'était rarement donné de le ressentir entre ces murs… et que seul mon ultime refuge de ténèbres était à même de me donner. J'avais toujours chéri l'obscurité bien davantage que la clarté, toujours favorisé l'approche embusquée au choc frontal.

Des ruses de lâche en somme, mais nous n'étions pas sith pour faire cas de concepts aussi dévoyés que la droiture et la loyauté. Nous étions sith pour vaincre. Et tant que la victoire en était l'aboutissement, peut importait la voie empruntée. Voilà ce que m'avait enseigné mon maître, tout comme il m'avait enseigné à me draper de cette chape de brume, qui était à même de me tirer des situations les plus épineuses.

Je le voyais encore se fondre dans les ténèbres, ne faire qu'un avec elles et les plier à sa volonté implacable comme nul autre ne me semblait savoir le faire. Moi-même, je ne les maîtrisais que de façon bien piètre en comparaison de lui, mais cela suffirait pour maintenir mon adversaire dans la nuit la plus noire pendant encore quelques temps. Suffisamment pour que je tourne cet affrontement à mon avantage.

Le zabrak – si sa masse musculaire rachitique permettait réellement qu'on lui donne cette dénomination - semblait d'ailleurs avoir bien assimilé le danger, puis qu’après un tentative avortée, il avait battu en retraite, dans l'intention manifeste de me mettre à distance. Cela m'était égal. Qu'il retarde donc l'inévitable choc de nos lames si cela lui chantait, mon brouillard me donnait la maîtrise du terrain.

« Eh bien, on prend ses distances ? Fuir dans l'inconnu est rarement opportun, tu devrais le savoir. »

Je ne me pressais pourtant pas de le rejoindre, le laissant me narguer avec une souveraine indifférence. Sans doute espérait-il m'agacer jusqu'à ce que je commette une erreur, mais il se fourvoyait. Après tout, la raillerie n'était-elle pas le dernier apanage de ceux qui se savaient déjà vaincus ? Ma voix demeurait donc des plus sereine tandis que je m'adressais à lui.

« Et moi j'admire ta capacité à conserver ce ton railleur dans ta situation. Mais tu ferais mieux de garder précieusement ta salive. Tu en auras besoin pour supplier quand nous en aurons terminé. »

Et dans un vrombissement sourd de lame, je bondissais dans sa direction, lame en avant. Je ne cherchais toutefois pas à atteindre une zone vitale. Je n'avais bien entendu aucune intention de le tuer si je l'emportais. Cela ne m'aurait rien apporté et c'était de toute façon interdit par le seigneur Ladium. Mais ça, lui qui venait d'arriver ne pouvait pas le savoir, n'est-ce pas ?

[Sacrifice d'un jet pour aller au CAC, jet d'agilité (4) pour attaque au sabre -> Réussi]
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Attaque de Rhaenys réussie ! Yawto peut se défendre avec un jet d'agilité s'il le désire.



Posts avant fin du brouillard de l'Ombre : 4.
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L'angoisse me prend aux tripes. D'ordinaire j'évite le stress. Non pas que ce soit mauvais pour ma peau ou quoi... Encore dans ce genre de situations, je fais de l'humour. Je suis vraiment irrécupérable. Je commence à comprendre pourquoi les gens arrêtent de m'écouter. Je deviens vraiment lourd à certains moments. Tapie dans l'ombre, mon adversaire déclame quelques railleries à son tour. Visiblement, elle semble encore plus en confiance qu'auparavant. En même temps, elle a de quoi. Elle sait pertinemment que je ne peux rien faire dans cette obscurité dévorante.

De nouveau, le silence refait surface. Je suis seul au milieu de cet épais nuage. Je vois formes bouger de partout. Comme si mon ennemie se matérialisait partout autours de moi. Je tourne lentement sur moi-même, pour éviter un éventuel contournement de sa part. Je me avant tout qu'au moment où elle fondra sur moi, ce sera certainement trop tard. Je mise donc avant tout sur mes réflexes, mais surtout pour la chance pour me sortir de là. À priori, étant apprentie tout comme moi (enfin, je l'espère), elle n'arrivera pas à conserver son brouillard trop longtemps. Il faut donc que je réussisse à faire durer le combat.

[Jet de dé pour la défense]

Ces quelques secondes de réflexion ont apparemment laissé le temps à la Zabrak de planifier son attaque. J'entends déjà le son de sa lame faire vibrer l'air. D'où est-ce que ça vient ? Je n'arrive pas bien à le localiser. Au dernier moment, je comprends qu'elle vient de derrière moi. Je me retourne en vitesse pour essayer de parer, mais je comprends que c'est trop tard. Visiblement, elle ne voulait pas m'attaquer directement, seulement me faire une éraflure. Mais au dernier moment, je tente d'esquiver l'attaque et me prends son sabre de plein fouet dans le flanc droit. La douleur est insupportable. Je sens le laser brûlant me transpercer, passer à travers les muscles, jusqu'à ressortir dans mon dos. Je sens mes forces m'abandonner. À la tête de Rhaenys, elle ne s'attendait pas à une telle "réussite". Elle retire son sabre, beaucoup moins férocement qu'il n'est entré.

Je tombe à genoux sur le sol froid. Non, c'est moi qui ai froid. C'est donc comme ça hein ? Ça va finir ainsi ? J'avais pas fait long feu ici. Encore cet humour de merde... Mes mains fébriles tâtent mon ventre. Je ne ressens pas la douleur, pourtant une sensation bizarre entoure mon corps tout entier. Même à genoux, mon corps est trop faible. Je tombe en avant, une main pour me rattraper. Je finis donc à quatre pattes. C'est marrant, ça me rappelle quelque chose : le début du combat. Saleté de karma. Semblerait que tout est contre moi aujourd'hui. Finalement, je m'étale de tout mon long sur le sol gelé. Ma respiration se fait difficile. Je puise dans mes dernières forces pour me tourner sur le dos.

Je ne vois plus celle qui m'a vaincu. Elle attend quoi pour en finir ? C'est pas comme ça que ça se passe ici ? Je croyais que les plus faibles étaient éliminés... Après tout, j'aurai eu ce que je veux depuis que je suis petit : être enfin libéré de ce poids qui repose sur mes épaules. J'ai toujours été trop faible, ou trop lâche pour mettre fin à ça moi-même.

Je m'abandonne finalement au long sommeil qui m'attend, le corps encore entouré par le voile noir de ma libératrice.

J'entends déjà l'appel de la mort « Mais qu'est-ce que vous faites là ?! »

Quoi ? C'est pas encore le moment ? 'Fait chier !
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Ma lame avait rencontré une résistance. Nettement plus importante que celle que j'avais escompté. Eh merde. Dans une tentative des plus maladroites d'esquiver une assaut qu'il n'avait pas vu venir, cet idiot était venu s'empaler lui-même sur ma lame.

« Gunsos !* »

D'un geste de plus précautionneux, je retirais ma lame, laissant mon adversaire s'effondrer au sol. Si cet imbécile avait la mauvaise idée de me claquer entre les doigts, j'avais intérêt à me tirer très vite avant qu'on ne me prenne la main dans le sac…

« Mais qu'est-ce que vous faites là ? »

Trop tard. Mon brouillard de l'ombre se dissipant sous le coup de la surprise venait de révéler la stature haute de Darth Solaris, l'un des instructeurs de l'académie, qui contemplait mon œuvre d'une mine qui ne me disait rien qui vaille.

« Rien de plus qu'un simple entraînement amical, excellence. »

Je m'attardais mielleusement sur chaque syllabe de ce titre que je lui offrais sans que ce laquais de l'Empire ne le mérite. Je n'avais jamais eu beaucoup de respect pour le corps enseignant de l'académie, mais ce n'était toutefois guère le moment d'en faire étalage…

« Et ce que vous appelez un entraînement amical implique donc chez vous de laisser votre adversaire entre la vie et la mort, Velaryon ? Faites vous donc aussi peu de cas des instructions de Darth Ladium ? »

La menace planait dans chaque inflexion de sa voix, mais je ne me démontais pas, prête à argumenter ma cause.

« Oh, je n'avais pas l'intention de le blesser gravement, Excellence. Je comptais juste l'effleurer. Mais cet idiot a été tellement surpris qu'il est venu de lui-même s'empaler sur ma lame… A ce niveau-là de bêtise c'est de la sélection naturelle... »

Je pouvais voir l'hésitation sur son visage. Sévir ou laisser passer l'affaire pour cette fois ? Après tout, j'avais toujours été une élève de plus appliquée dans tous ses cours, qui ne lui avait jamais donné le moindre motif de mécontentement.

« Très bien. Je passe l'éponge pour cette fois Velaryon, mais que je ne vous y reprenne plus où tout cela parviendrait jusqu'aux oreille du gardien des mystères… Ce que vous ne voulez pas plus que moi, n'est-ce pas Velaryon ? Maintenant accompagnez donc l'aspirant jusque l'infirmerie. Et débrouillez-vous pour qu'il n'ait pas de séquelles. »

Je ponctuais ses paroles d'une légère inclinaison du buste, me pliant à sa volonté malgré tout le déplaisir que cela m'inspirait.

« Naturellement. Vous pouvez compter sur moi, Excellence. »

Et l'instructeur tournait les talons, me laissant seul avec un Yawto visiblement mal en point. Je m'approchais de lui pour le secouer légèrement, histoire de le tirer de sa torpeur.

« Allez mon grand, on se bouge. On va soigner les bobos. Ne m'oblige pas à te porter comme une princesse dans toute l'académie... Ta réputation ne s'en remettrait jamais. »

Fin


______
* Merde en zabraki.
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