Le Masque de la Force
Le Masque de la Force
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Horus : Amélioration des capacités



Attaque d'Horus : 3 (réussie) +3
Horus : - 5PF


Maalya doit se défendre.
Arkel Valhöll
Arkel Valhöll
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Enfin il pouvait quitter cet astroport si éloigné de sa Padawan, et sans attendre, dès que Saï Don eu terminé sa phrase il ralluma les moteurs de la navette. Le vaisseau se souleva d'un bon mètre et prit la direction dans laquelle étaient partis Horus et le Maître qui le suivait discrètement.

La navette volait à une bonne dizaine de mètres du sol prenant une vive allure une fois qu'ils s'étaient éloignés de l'astroport. Horus n'était pas si loin mais il préférait se rapprocher des deux enfants, pour les ramener au plus vite sur Ondéron.

Alors qu'ils arrivaient en vue d'une navette le jeune chevalier mit en marche la radio cherchant à contacter la navette que Saphira avait utilisé pour quitter son kidnappeur. Un crépitement se faisait entendre à l'extérieur de la capsule de survie puis la voix d'Arkel fut claire et assez forte.


"Siths je vous conseille de nous laisser récupérer immédiatement les deux enfants, le Jedi présent n'est qu'une avant garde"


Il y avait peu de chance que ça marche mais il ne fallait pas délaisser la moindre chance.
A cet instant les deux autres personnes présentes avec Arkel devaient certainement ressentir une douleur que leur faisait ressentir la Force suite au décés d'Octavien. Le jeune chevalier n'avait pas encore l'affinité suffisante pour ressentir cela et rapprochait le vaisseau sans se douter du maccabre spectacle qui les attendrait. Lui sentait juste les problèmes qu'avait maintenant Horus pour se controller.

Enfin ils n'étaient qu'a une centaine de mètres et se rapprochaient rapidement pour se poser à quelques mètres de la capsule le plus près possible de Saphira qui se trouvait maintenant contre Horus, ce dernier ayant le sabre de sortit.
Saï Don
Saï Don
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Si la Force avait pu émettre des sons, c’est un cri déchirant que l’on aurait pu entendre sur Korriban à ce moment-là. Une âme jeune rejoignait la Force d’une manière brutale, sous les yeux de son maître dont le désarroi résonna jusqu’au cockpit du vaisseau des Maîtres.
Peu après l’annonce du Chevalier Valhöll, l’appareil fut visible pour les sith, apparaissant comme preuve de leur avertissement. Jacen, Arkel et le vieil homme purent enfin distinguer les quelques personnes présentes. C’est alors qu’ils comprirent.

Octavien venait de
mourir.

Saphira, évanouie, n’avait probablement rien vu, et c’était mieux ainsi. Mais Horus, le maître même de la jeune victime, n’oublierait certainement jamais cet instant, de toute sa vie. Déjà, l’on put voir les lames de son sabre illuminer la scène.
Après quelques secondes d’un silence pesant dans le cockpit, Saï se tripotait nerveusement les mains.

- Posons-nous, Arkel, vite, déclara-t-il d’une voix contrôlée.

Récupérer Saphira en vie devenait la priorité absolue. Ils ne pouvaient plus rien faire pour le pauvre Octavien, qui avait payé à l’extrême le prix de son insouciance. Comment tout cela avait-il pu arriver ? Était-il si facile pour les sith de prendre la vie de leurs padawans ?
Mais ce serait différent pour Saphira. Il n’y avait plus un instant à perdre. Il fallait la récupérer, si possible avant qu’elle n’ait l’occasion de découvrir à quelques mètres d’elle le cadavre de l’un de ses confrères. La jeune fille avait probablement vécu des choses difficiles sur sa planète natale, dans la rue… Mais même les adultes les plus endurcis ne pouvaient en supporter trop. Comment ferait-elle pour accepter, avec un tel spectacle sous les yeux ?

Nerveusement, Saï déboucla sa ceinture puis se leva. Il n’y avait pas beaucoup de place dans ce vaisseau. Il fit trois pas en direction de la sortie, et attrapa d’une main une rambarde de métal froid. Dès que la porte s’ouvrirait, il serait dehors. Il chercha le regard de Jacen, espérant lui insuffler de sa propre détermination.
Car sauver Saphira ne serait peut-être pas le plus difficile. Il faudrait soutenir Horus… L’empêcher de devenir fou de douleur. Qui savait comment il allait réagir ? Même les plus grands maîtres Jedi, et Saï en savait quelque chose, pouvaient se montrer parfaitement imprévisibles sous le coup d’émotions aussi fortes...
Invité
Anonymous

-Non, non, pas par là !


Kerradas flanqua une petite tape sur l’arrière du crâne du pirate qu’elle avait emprunté au spatioport. Docile, l’homme fit demi-tour et s’engagea dans la direction que lui indiquait la chadra-fan.

Influencer l’esprit d’un personnage comme Dar Shennir n’était pas quelque chose de difficile. A tout prendre, le pirate n’avait guère d’autre ambition dans la vie que de se marcher les jambes légèrement arquées en jetant des regards mauvais aux types qui croisaient son chemin. Ca, et manger de la bonne nourriture. Et vu sa carrure, le regard mauvais lui permettait généralement d’obtenir pitance, et il s’en contentait bien. A vrai dire, Dar n’était pas du genre à aimer la violence. Et quand bien même il l’aurait été, il n’aurait pas eu l’intelligence de s’en servir correctement. Généralement, lors d’un acte de piraterie, il préférait fixer les victimes d’un œil torve en attendant qu’elles meurent. Après tout, tout le monde mourrait un jour. Particulièrement dans les abordages sans pitié et les extorsions de fond musclées.

Autant dire que maître Salyar n’avait pas eu besoin d’un recours immense à la Force pour convaincre le grand homme de lui servir de porteur. Perchée sur l’épaule du géant au crâne rasé et à la barbe fournie, elle oubliait les aléas de la marche dans les ruelles malfamées lorsqu’on était un être de petite taille et se concentrait sur maître Vahalor et la présence tenue des padawans captifs. Elle avait laissé une avance raisonnable à Horus afin d’éviter les soupçons, et Dar Shennir lui paraissait être un moyen de transport agréable.

-A droite ! Je t’ai dit à droite !

Sauf quand, soudain, il prenait le temps de réfléchir à la situation. Et comme il n’était pas très doué pour combiner marche et réflexion, il avait tendance à dériver de sa course et à aller se perdre pensivement dans le décors. Heureusement, Dar avait l’attention d’un enfant, et Kerradas n’avait besoin que d’une injonction pour le rappeler à l’ordre.

Lorsqu’elle sentit que quelque chose n’allait pas. Elle avait parcouru un certain chemin à dos de pirate et avait sciemment perdu de vue Horus, se fiant à la Force pour le rejoindre avec les padawans, quand un sentiment d’urgence lui fit dresser les oreilles sur la tête. Non loin, elle pouvait sentir la Force s’agiter, une concentration de Côté Obscur en action dans lequel luisaient faiblement les petites lueurs des padawans et celle, plus forte, d’Horus.

Passant machinalement une main sur la crosse de son sabre laser, Kerradas sauta de l’épaule de Dar pour atterrir sur le sol poussiéreux de Korriban.

-Je descends ici, merci mon grand!

Fouillant dans sa toge, elle en sortir une barre énergétique de survie qu’elle propulsa dans les larges mains calleuses d’un Dar Shennir étonné mais ravi. Et, tandis que le colosse ne prêtait déjà plus attention à l’étrange petite créature poilue qui lui avait donné à manger, cette dernière se faufilait déjà à la suite d’Horus.

Et lorsqu’elle arriva en vue du drame qui se jouait, elle ne put rien faire pour l’arrêter. Devant ses yeux horrifiés, elle put voir Octavien s’écrouler et le sabre d’une sith se dégager vivement de sa chair après l’avoir transpercé. La mort du garçon, instantanée, se propagea dans la Force comme le crissement d’une craie sur un tableau noir, et les oreilles de la chadra-fan se replièrent en un réflexe bien inutile.

Elle n’eut pas le temps de pleurer cette mort qu’un nouveau sentiment fusa dans l’atmosphère : Kerradas sentit la colère de Vahalor se déverser dans la Force avec violence. Avec rage, le maître du padawan assassiné se jeta en avant, assaillant la sith meurtrière de coups de sabre, en appelant à la puissance de la Force. Non loin, le corps sans connaissance de l’autre padawan, Saphira la twi’lek, était étendu sur le sol. Encore en vie.

Et c’est sans doute ce qui sauva maître Vahalor. La survie de la padawan avait dû percer la colère et la tristesse qu’il éprouvait à la mort de son propre élève, lui permettant de les mettre de côté pour permettre à leur mission de réussir. Horus, comme aucun des autres jedi présents, ne pouvait prendre le risque de laisser un autre padawan mourir.

Focalisée sur cet objectif, Kerradas bondit hors de l’ombre, se réceptionnant après un habile saut périlleux aux côtés d’Horus et de Saphira, prête elle aussi à contrer la moindre offensive qui pourrait cibler la jeune fille. D’un geste, le sabre laser de Salyar se retrouva dans sa petite main fermement serrée, et une lame d’énergie bleue en jaillit. Dos à maître Vahalor, afin de maintenir Saphira entre eux deux, la jedi toisa les sith qui se trouvaient là, attendant de voir ce qu’ils allaient faire.

-Je suis désolée d’être arrivée trop tard… murmura-t-elle autant pour elle-même qu'à l'attention d'Horus. Puis, avec assurance, elle se dressa de toute sa petite taille, s’adressant aux siths :

-Aucun d’entre vous ne fera du mal à cette enfant !

Et tandis qu’elle se préparait à contrer toute attaque dirigée contre l’un des trois jedi présents, elle pouvait sentir les autres –Saï, Jacen et Arkel- se rendre à leur rencontre.


Vite, se surprit-elle à espérér, tandis que leur vaisseau, piloté par Arkel, surgissait sur la scène du drame…
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