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FT. UN COURS

577 MOTS
DIALOGUE EN #DC143C
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Tu étais là depuis le début du cours, mais pourtant pas très présente, la tête baissée. T'écoutais d'une oreille distraite ce que disait la maîtresse d'arme qui vous prenait sous son aile, et puis au creux de ta tête tu ressassais les choses que tu n'avais pas vécu, que tu n'avais fait que voir à travers des écrans, que tu n'avais écouté qu'à travers des ondes.
Ce matin est difficile pour toi, et probablement pour les autres aussi. Tu sais que y'en a qui sont allez là-bas. Mais pas toi. Ton maître ne voulait pas. Tu te sens tellement inutile... Toi, t'as dû rester comme un animal sauvage entre quatre murs. Elle voulait que tu restes auprès de ta soeur, que tu t'en occupes, que tu la rassures. Pourtant c'est pas ce que t'aurais dû faire. T'aurais dû te détacher de ce lien étroit que créer le sang, t'aurais dû prendre les armes. C'est bizarre... Mais t'as dû rester bien sagement au Temple à comptabiliser les litres de liquide carmin qui se déversaient plus loin dans l'univers.
Alors t'as pas répondu à la question, pourtant simple, de votre enseignant. D'habitude t'es réactive, tu te secoues un peu, mais là non, tu réagis pas des masses. T'attends. Encore.

Du coup quelqu'un d'autre trouve la réponse, forcément, c'est normal. D'habitude quand ça arrive t'es un peu remontée, tu ronchonnes. Mais là non, tu dis rien, tu t'en fiches, tu fais pas de vague. Même quand la parole se veut tintée d'humour, tu ricanes même pas. C'est peu dire que l'heure est grave. T'as vraiment du mal à te changer les idées en ce moment. Tes humeurs sont fragiles, y'a plus vraiment de logiques... Des trucs te tracassent...

Lorsqu'il vous est demandé de passer à la pratique et d'entrer en état de méditation mobile, tu dois t'avouer que l'idée te semble actuellement peu possible, mais tu fais un effort.
Te positionnant d'une façon convenable pour exécuter la chose, tu fermes les yeux en essayant de chasser les visions parasites. Tout te dérange autour de toi. Tout. Les respirations, les craquements, les mouvements... Tu as l'impression de tout ressentir mille fois, et à la chaîne. Mais ce n'est pas la Force, non, c'est autre chose. C'est violent, triste... effrayant...

[Jet de sagesse Échec (4) pour entrer en méditation mobile]

Tu n'arrives pas à sentir la Force en toi. Tu sais que c'est là, mais ça te semble si loin. A la place tu sens juste cette étrange sensation froide qui s’immisce dans chacune de tes cellules. Tu sens que peu à peu tes coeurs s’emballent. T'as dans la tête comme des millions de soldats qui courent. Ça s'affolent. T'as l'impression que ça hurle.
Non !
Tu peux pas tenir plus longtemps tes yeux s'ouvrent, tu te retournes et tu te prends le crâne entre les mains. Dans le regard t'as comme une valse d'étoiles, sur le front la sueur coule. Du bout des doigts tu touches la racine de tes cheveux...

[Jet d'agilité Échec (5) pour éviter un obstacle]

T'as l'air sonné, t'as pas le temps réagir... Quelque chose percute tes genoux, « Gunsos ! ...* », et tu n'as pas d'autre choix de retrouver ces articulations à terre, tes mains soutenant ton buste.


* "Merde" en Zabraki.
[HRP : On m'a dit que je pouvais venir ;w;]




Le Masque de la Force
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Jet de sagesse et d'agilité de Shraa raté!
Luke Kayan
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Luke faisait tous les efforts possibles pour ne pas calquer son aura sur celles des autres. Surtout pas celle d'Alyria ou de Joclad pour l'instant plus actif. Habitué depuis tout petit à "tricher" ainsi pour économiser de l'énergie, se concentrer sur autre chose que son chemin, le Jedi avait l'habitude de faire les exercices ou de marcher en suivant ses camarades. D'ailleurs au Temple, l'image que l'on avait du jeune homme avec son maître était celle d'une ombre fidèle à sa silhouette de toujours. Les mêmes pas, un peu en retrait, tant par respect que pour une question pratique et par caractère. Luke était discret, y compris malgré son aura lumineuse, parfois trop forte à son goût, faisant de lui un piètre utilisateur du pouvoir de dissimulation.

Aujourd'hui néanmoins, le blond avait décidé d'éviter ce genre de "vol de point de vue", cela avait son sens dans la vie réelle, comme après le permis de vol où l'on se permet des arrangements bien pratiques de lois parfois trop théoriques, mais pas pour cet examen. Parfaitement, un examen. Depuis toujours, le chevalier avait compté les exercices comme tel, ce qui le stressait effroyablement lorsqu'il était petit, mais l'obligeait aussi à repousser ses limites. Avec la Force néanmoins, il était plus tranquille qu'aujourd'hui après des échecs qui le rendaient moins sûr encore.

Loin de se lamenter cependant, Luke avait enfin réussi à retrouver un semblant de calme. Il n'était plus qu'un nuage gris clair, encore embaumé de ce halo de tristesse qui le suivait depuis Makem Te, mais plus vaillant, et ironiquement le concernant, l'oeil plus vif. Autour de sa personne, le petit garçon aux mots et au comportement de gosse de la rue essayait de faire de son mieux. D'une légère onde, le jeune homme l'encouragea. Il aimait particulièrement ces enfants sortis d'un contexte difficile quelqu'il soit qui essayaient de s'en sortir. A ses yeux, bien qu'il apprécie tous les Padawans du Temple, ces derniers étaient les plus méritants.

Joclad pensait-il pareil ? En tout cas, comme un bon enseignant, il se rapprocha de lui, probablement pour l'aider. Luke ignorait les détails, mais il sentait la Force courir entre eux, évitant les obstacles. Ceux de l'âge, d'éducation probablement différentes, d'idées peut-être, mais surtout, les vrais obstacles, ceux de l'exercice. Le garçon avait réussi, au contraire malheureusement d'une fille pas très active au début du cours. Maladresse, manque de savoir faire ou d'attention ? Elle aurait le droit à d'autres chances de toutes manières, elle était là pour ça, contrairement à lui sensé montrer l'exemple.

L'esprit pourtant plus tranquille malgré la tension qui galopait toujours dans ses veines, le jeune homme se centra sur la Force, évitant que son esprit s'entrechoque avec celui des autres, au risque de suivre facilement leur courant. Il voulait guider sa propre vague, toucher les obstacles durs et sans âme de son propre filament de Force. C'était d'ailleurs le plus difficile pour lui, les choses sans vie, à l'aura éteinte à laquelle la sienne ne pouvait pas s'accrocher, tout juste l'érafler.

Maintenir la méditation tout en se mouvant était un véritable défi, mais au moins il retrouvait la passion de l'étude, et cette dernière surpassait ses habituelles inquiétudes de ne pas être à la hauteur. Sa préoccupation était plus saine, il n'était plus qu'un étudiant, surpris d'effectuer un exercice très peu travaillé auparavant. En effet, si le jeune Jedi savait comment méditer ou éviter des obstacles, il n'avait pas fait les deux en même temps, probablement par manque de temps. Sa situation atypique l'y avait poussé de toutes manières. Son ré-apprentissage des choses que les autres possédaient de manière innée comme de simples déplacements dans les couloirs, certains exercices étaient passés à la trappe.

Bref, aujourd'hui était donc une merveilleuse "première fois" pour le Hapien, ravi d'endosser ce rôle de "Grand Padawan". Son aura s'éclairait, ses muscles se détendaient, il touchait du bout de la Force son objectif, le fameux point de rupture qui se trouve en toute personne et en toute chose. Des lignes aussi fines qu'une toile d'araignée convergèrent dans son esprit, l'obstacle étant le centre. Sans trop se poser de question sur ces "images" incongrus qui lui sautaient au visage. Son cerveau suivait le fil, et son corps suivait son esprit. Les jambes du chevalier se délièrent et il sauta sans même s'en rendre compte par-dessus l'un de ces maudits obstacles qui lui avaient tant de fois coupés le souffle en plein élan, peignant sur sa peau d'Hapien aussi beau que fragile, bleus, égratignures et plaies en tout genre.

Mais tandis qu'il se redressait, à l'orée d'un sentiment de contentement qui s'épanouissait dans sa poitrine, la Force le prévient d'un nouveau choc éminent, bien plus repérable cette fois car vivant. Comment ça vivant ? A peine relevé, Luke ne disposait pas de l'impulsion nécessaire pour sauter ou même esquisser un pas de côté. Parant au mieux, il lutta contre son instinct qui l'aurait lui, encouragé à balancer la charge dangereuse d'un bon coup télépathique dans les dents contre le mur et ouvrit les bras... Pour se retrouver à demi en vrac par terre -ses jambes avaient été littéralement balayées- avec un corps de jeune fille calé contre lui. Ses côtes émirent un signal intense de douleur que le Chevalier tu courageusement. Merci mademoiselle pour votre coude.

- Quelque chose me dit que vous n'étiez pas prévue dans la série d'obstacles vous.

Précisa gentiment le concerné, quoique le souffle un peu court. On n'avait pas idée avec sa carrure de tenter un rattrapage non plus, mais bon, il avait au moins évité une rencontre à deux contre le mur. Était-il tout à coup et enfin un héros ? Époussetant ses habits comme il le pouvait, l'aveugle se redressa pour de bon cette fois et tendit sa main dans le vide, dans la direction approximative du corps de la Padawan. La queue de cheval défaite, Luke continua sur sa lancée dans l'espoir de minimiser le spectacle, chose légèrement difficile étant donné le grand BAOUM que l'union de leur groupe musical de choc improvisé avait crée.

- Ceci dit, c'était un ajout improvisé intéressant à l'exercice. Bien pensé Mademoiselle. Allez, recommencez, mais plus calmement cette fois. Videz votre esprit.

Le côté enseignant réveillé depuis un an déjà reprenait le dessus, même si son ton tenait plus de l'encouragement que de l'ordre. Le Hapien savait parfaitement où était sa place et quelle était celle d'Alyria ou de Joclad.

[HJ: désolé c'est minable Sad Mais 9 h de voyage, 4 h de dodo, me pardonnerez-vous ? :) ]

[Jet d'agilité pour éviter les obstacles.
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Jet d'agilité de Luke réussi!
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L’entrée en état de méditation mentale semblait avoir été un succès pour la majorité des jeunes padawans ou chevaliers présents, à quelques exceptions près tout à fait normales, ainsi que le petit exercice d’équilibre initié par Joclad, un classique pour tester les réflexes affutés par la Force et pratiqués quotidiennement par les bretteurs aguerris spécialisés dans les formes les plus acrobatiques comme l’Ataru notamment … Ce qui faisait qu’Alyria connaissait à peu près par cœur toutes les stances possibles et imaginables des hologrammes, et ce même si l’algorithme définissant leur parcours parvenait souvent à la surprendre par tel ou tel petit ajout. Parfois, elle l’admettait de bon cœur, la technologie avait du bon.

Doucement, la maîtresse d’armes diffusa dans l’atmosphère une aura de calme et de sérénité pour aider les plus récalcitrants à parvenir à l’état souhaité, mais aussi les plus éprouvés par cette épreuve en laquelle consistaient des retrouvailles avec son être le plus profond, le plus intime. Oh, que le padawan Valkizah ne se fasse pas de soucis, elle n’avait pas eu besoin de lire dans ses pensées pour subir de plein fouet les réminiscences qui tenaillaient le garçon, son esprit alerte pouvant difficilement échapper à l’onde pure émanant du garnement tandis qu’il évacuait de sa tête ses souvenirs récents pour se transcender dans la Force. Bien qu’elle éprouvât des difficultés à l’accepter, c’était hélas cela, être un jedi : se voir confronté trop jeune à des événements facilement traumatisants. A son avis, envoyer des apprentis aussi jeunes en plein milieu d’un théâtre d’opération comme Félucia ou Makem Te relevait de l’inconscience, cependant, il ne lui appartenait pas de décider. Sans doute que les chevaliers et maîtres responsables avaient jugé pouvoir emmener des enfants et des adolescents sans crainte au moment où ils avaient choisi d’intervenir …

Plongée dans la Force, elle ressentit plus qu’elle ne vit le choc entre la cathar et le Chevalier Kayan, constatant la trajectoire dévissée de la padawan et ayant ses jambes portées ver le duo sans même s’en apercevoir. Un mince sourire se dessina sur son visage tandis qu’elle entendait le trait d’humour de l’ancien apprenti de Maître Don : au moins, l’incident ne l’avait pas déstabilisé, au contraire même, à en juger par son parcours sans faute. S’approchant de Loreline, Alyria se pencha vers elle, regardant rapidement à travers la Force s’il n’y avait pas de petites blessures, insufflant tranquillement l’énergie mystique dans la jeune fille avant de souffler :

« Le Chevalier Kayan a raison. Tu peux recommencer, le début était parfait. Mais n’oublie pas que comme la nature, l’environnement de cette salle peut être traître. La Force doit te servir à anticiper les changements pour augmenter tes réflexes.

Sers-toi de la méditation mobile pour ressentir ce qu’il y a autour de toi et tracer un chemin à parcourir. Ce sera plus efficace de cette façon, surtout pour quelqu’un qui a les ressources physiques pour réussir ce type d’exercice. Je me trompe ? »

La cathar avait un don inné pour ce genre de petites acrobaties, ce n’était pas dur à deviner. Pour autant, cela ne voulait pas dire qu’elle était avantagée, car cela amenait à se reposer sur ses aptitudes propres et donc à ne pas utiliser à bon escient le reste de ses capacités. Pour triompher de ces routines sportives, il ne fallait pas seulement allier un esprit éclairé à un corps sain, mais être à même de sentir le danger, le changement … En un mot, développer cette intuition si chère aux jedis et aux bretteurs en particulier, qui pouvait changer le cours d’un combat d’une brève inflexion du poignet dictée par un mélange entre l’habitude, l’expérience et la faculté de lire au-delà des apparences.

Se dirigeant vers l’autre padawan ayant échouée, Alyria lui tendit une main secourable pour l’aider à se relever, avant de l’examiner également à travers la Force, puis elle lui insuffla une énergie bienfaisante destinée à soigner ses petites écorchures et à la tranquilliser. Manifestement, la jeune zabrak avait du mal à tenir longtemps en méditation mobile, ce qui rendait forcément la réussite de l’exercice difficile. Il allait falloir lui montrer le chemin pour accéder à cet état si particulier.

« L’exercice n’est pas fait pour être réussi en dehors de l’état de méditation mobile, padawan. Essaye de chasser ce qui te préoccupe de ton esprit en te concentrant sur un fait simple, comme le rythme de ta respiration, par exemple.

Après seulement, étends ta conscience au reste en conservant un point d’appui, une bulle de sécurité vers laquelle te replier. Le contact avec d’autres esprits peut parfois suffire à se déconcentrer. »


Sachant pertinemment que tout cela ressemblait plus à des mots qu’autre chose, elle ajouta :

« Je vais te guider la première fois. Cela te donnera l’impulsion nécessaire. »

Doucement, la trentenaire entoura l’esprit de la padawan avec le sien, sans forcer pour qu’elle ait le temps de s’habituer à sa présence, avant de commencer à entrer en méditation elle-même, tentant de montrer à la jeune femme les inflexions de sa conscience qui épousait le rythme lent de sa propre respiration, pour s’éclaircir peu à peu et accéder à un état différent, supérieur auraient dit certains même. Jamais elle ne s’imposait à sa cadette, restant en lisière, mais attentive à créer les conditions favorables pour un succès. Et quand elle sentit que la zabrak atteignait peu à peu les rivages de la Force, elle coupa la connexion, la laissant en paix avec la Force, avant de revenir sur ses pas et prodiguer les mêmes conseils à ceux en ayant besoin.

Observant la petite foule, elle put enfin trouver un moment où les jeunes gens étaient tous les pieds sur le sol, et claqua dans ses mains pour attirer leur attention. Une fois certaine qu’ils avaient tous stoppé leurs actions en cours, la demi-echanie se racla la gorge avant de déclarer :

« Bien, comme vous l’avez constaté, l’exercice donné par le Chevalier Draayi était fait pour échouer si votre méditation mobile n’était pas assez fluide. En l’état actuel de vos capacités, vous ne pouvez pas vous dépêtrer de ce type d’obstacles mouvants sans une aide extérieure, peu importe que vous soyez naturellement agile ou pas. En cela, vous êtes tous égaux. Et même avec des années d’entraînements intensifs, il arrivera toujours un moment où vous serez bloqués par votre corps.

C’est précisément pour cela que l’on parle d’art jedi. Si j’ai insisté tout à l’heure sur le premier mot, il est tout aussi important de ne jamais oublier le second. Techniquement, on peut apprendre à une personne non-sensible à la Force à se servir d’un sabre laser. Elle pourra être douée, même, avec l’entraînement adéquat. Mais il lui manquera quelque chose qui nous permet de sentir instinctivement l’effet gyroscopique de cette arme si particulière et ne pas se blesser avec, d’agir avec un dixième de seconde de moins, et de pousser nos aptitudes physiques de façon théoriquement hors de nos portées naturelles.

Certaines formes de combat, mais j’y reviendrais, sont plus gourmandes que d’autres en ce qui concerne l’utilisation de la Force. L’Ataru ne se maîtrise qu’avec une connexion particulièrement affûtée. D’autres moins, mais requièrent d’autres méthodes de travail et de sacrifices pour en découvrir la plénitude. Toutes nécessiteront de se plonger, à un moment ou à un autre, dans quelque chose qu’il serait impossible d’atteindre seul. »


Son regard vert se posa sur Kolin, et elle continua, sa voix ayant pris une tonalité plus grave :

« C’est notre force, et notre faiblesse, car cela oblige chaque jedi à accepter pleinement des souvenirs et expériences qui peuvent le ronger. C’est en parvenant à les intégrer en nous, en accédant à cette tranquillité d’esprit que le côté lumineux trouve sa force, justement. Elle n’est pas immédiate, mais s’attache à surmonter les obstacles.

Et avec l’esprit clair, vous pouvez frapper au but, anticiper les mouvements de l’adversaire, jouer d’un environnement qui sera votre allié, comme de votre corps qui formera un tout avec votre esprit … Et votre sabre. »


Pour appuyer ses dires, ses doigts se posèrent sur son sabre fétiche, et sa garde courbée vint bientôt se caler dans sa main droite tandis qu’une lueur mauve illuminait ses cheveux roux et les traits de son visage :

« Pour la suite, je vais vous répartir par groupe de deux, et s’il y en a qui se retrouvent seuls, le Chevalier Draayi ou moi-même leur serviront de binôme.

L’objectif est simple, car il vise à reproduire un des mouvements que vous avez dû produire pour vous dépêtrer des obstacles précédents. Plus précisément un kata emblématique de la forme IV, l’Ataru, à savoir celui de la Rafle du Chauve-faucon. Je vais vous la montrer rapidement avec le Chevalier Draayi, mais vous n’aurez sans doute pas trop de mal à la reconnaître. »


Se plaçant en face de Joclad, Alyria lui adressa un rapide signe de tête pour lui dire de se tenir prêt, avant de s’élancer, appelant mécaniquement la Force à elle de façon à présent totalement instinctive, mue par l’habitude, de s’élever dans les airs et d’abattre dans une rotation sur elle-même son sabre sur celui du jeune homme, depuis les airs, avant de se propulser en arrière avec vivacité pour retomber plus loin sur ses deux jambes.

« Evidemment, le but est également pour celui qui n’effectue pas ce kata de se servir de la Force pour anticiper l’endroit où son partenaire va frapper, et ainsi être à même de se défendre efficacement.

Je passerais dans les rangs avec le Chevalier Draayi pour répondre à vos questions, s’il y en a. »


Et elle désigna les binômes, essayant de les former en fonction de la réussite des concernés jusqu’à présent, mais aussi avec à l’esprit l’expérience et le caractère des uns et des autres. Ainsi, le Chevalier Kayan, toujours si calme, serait un excellent partenaire pour le bouillant Padawan Valizah, tandis que les deux jeunes filles ayant eu du mal avec l’exercice précédent pourraient s’entraîner ensemble pour progresser.

A eux de jouer.

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FT. UN COURS

925 MOTS
DIALOGUE EN #DC143C
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Tu ne sais pas vraiment pourquoi t'es venue aujourd'hui. T'aurais très bien pu sécher, aller faire autre chose. Après tout, ce n'est pas comme si tu l'avais déjà fait mainte et mainte fois. D'ailleurs souvent pour la même raison : trop de peuple, trop de monde. T'as l'impression que plus les jours passent, moins tu supportes la compagnie des autres entités, moins tu supportes d'être enfermée entre les remparts du Temple. Ça te prend la tête, ça te rend malade.
C'est peut-être pour ces raisons-là que tu n'arrives pas à t'empêcher de faire des conneries. C'est le seule moyen qu'il y a pour que ton Maître te punisse et t'envoie sur tu ne sais quelle planète pour réaliser des travaux d’intérêt général. Dans ces moments d'entrave et de corvée, c'est les seules moments où tu te sens libre, paradoxalement, où tu découvres de nouvelles choses.


En attendant tu essayes de reprendre tes esprits qui ont été un peu violenté en quelques minutes seulement, et tu acceptes la main qu'on te propose, chose rare. T'es pas vraiment le genre de personne qui se laisse caresser doucement par les intentions délicates, mais t'as pas vraiment la force de faire de vague actuellement, donc tu fais, et tu ne dis rien. « L’exercice n’est pas fait pour être réussi en dehors de l’état de méditation mobile, padawan. Essaye de chasser ce qui te préoccupe de ton esprit en te concentrant sur un fait simple, comme le rythme de ta respiration, par exemple. Après seulement, étends ta conscience au reste en conservant un point d’appui, une bulle de sécurité vers laquelle te replier. Le contact avec d’autres esprits peut parfois suffire à se déconcentrer. », les mots de l'instructeur te touchent et tu hoches la tête. Mais tu dois avouer que c'est plus facile à dire qu'à faire. Pour suivre ses conseils tu prends une grande inspiration en fermant les yeux, essayant de te focaliser sur celle-ci qui s'extirpe de ton corps tout doucement. Tu aimerais que ça soit plus simple mais tu sens tes coeurs battre de façon assez chaotique actuellement. Rien de dangereux pour toi, mais tu dois avouer que ça te donne un peu la nausée. « Je vais te guider la première fois. Cela te donnera l’impulsion nécessaire. », à ces mots tu te sens un peu mal à l'aise, mais t'as pas beaucoup le choix si tu ne veux pas être à nouveau en échec. T'es pas idiote à ce point, bien que l'envie de fuir en grognant est bien présente.

La sensation qui se propage en toi te semble tellement bizarre. T'aime vraiment pas ça, t'as l'impression qu'on s’immisce vraiment dans ton intimité. Et tu as horreur de ça. Tu sais que la maître d'arme y va doucement, tu sens bien qu'elle ne veut pas te brusquer, mais c'est plus fort que toi, tu te braques un peu, tu es méfiante. Toutefois ta respiration arrive à se calmer peu à peu et tu acceptes petit à petit que l'autre reste en lisière de ton espace intérieur. Jamais elle n'essaye de franchir les murs que tu as créé, c'est à peine si elle les effleure.
Au bout d'un moment tu entends comme des vagues qui se brisent au loin. Tu sens que c'est la Force qui arrive, tu sais que les Flux sont proches, très proches. Tu te dis que si tu bouges un peu, peut-être que ta peau pourrait l'effleurer cette état supérieur. Puis petit à petit l'autre se retire et tu sens une nouvelle chaleur prendre possession de tes sens.

C'est bon tu y es.

Tu sens que tout est plus clair, plus limpide. Tu as l'impression de tout ressentir mieux et avant ce ça ne se passe. C'est un peu perturbant, un peu parasite, mais ça n'a rien d'effrayant ou de malsain. Alors tu essayes les exercices précédents, réussissant des fois, échouant d'autres, jusqu'au moment où un obstacle te déconcentre vraiment et te fasse sortir de ton état de paix...

Assez vite votre instructeur reprend la parole pour tout le groupe classe, ce que tu écoutes attentivement. Au bout d'un moment sa voix se fait plus grave et tu ne peux t'empêcher d'avoir l'impression que c'est ta Grande-Tante qui te parle. Ses mots sont les mêmes.
Elle vous explique aussi la suite des opérations, donnant par la même occasion des exemples et des énièmes explications.
Tu sens que t'es un petit peu plus à l'aise, un peu plus confiance - malgré un bleu se formant sur ta cuisse gauche -. En tout cas tu es plutôt contente d'avoir à affronté quelqu'un et de passer enfin à ce que tu considères comme la pratique.

Maître Von te met en face d'une certaine Loreline à laquelle tu n'adresses aucun signe amical, sauf peut-être la salutation conventionnelle avant de commencer un combat. Tu essayes de te concentrer et de retrouver les vagues lointaines de la Force tout en ouvrant ton sabre laser laissant apparaitre une lame rubis. Lorsque tu touches du bout de ton esprit cette chaleur synonyme de la manifestation forceuse, tu te lances sans attendre sur ton adversaire en tentant d'exécuté les mêmes pas précédemment vu : la Rafle du Chauve-faucon.

[Jet d'agilité Réussite (3) attaquer Loreline]





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Attaque de Shraa réussie!

Loreline peut se défendre avec un jet d'agilité si elle le souhaite!
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« […] surtout pour quelqu’un qui a les ressources physiques
pour réussir ce type d’exercice. Je me trompe ? »

- Jedi Master Alyria Von


Leçon d’Ataru : Rafle Chauve-faucon
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Pour une rare fois dans son existence, Loreline n’eut pas de réponse à fournir à Kayan ou à la maître d’arme. Sa voix avait pourtant l’habile habitude de fournir des réponses les plus simples, rapides et directs dans de telles situations. Un simplissimes « oui » ou « non » était donc naturellement à sa portée.

Devant cet événement spectaculaire, elle ne réagit même pas de sa propre réaction…. Devenait-elle plus sage ? Était-ce la fatigue qui l’entrainait sur cette voie ? Ou alors la présence de tant d’utilisateurs de la Force? Peut-être la touche spirituelle de la Maîtresse ? Peu importe la raison, Loreline venait de faire la découverte de l’art de la réflexion à cet instant…. possible aussi qu’elle se soit cogné la tête ….

Elle fit signe à la Maîtresse d’armes que cela allait, ce relevant pour reprendre l’exercice. Les pieds toujours dans les airs, les mains servant de pied et les yeux fermés, elle refit le trajet qu’elle avait entrepris quelques instants plutôt

Code:
 Jet d'Agilité - Déplacement par méditation mobile : Réussite

Cette fois ce fut diffèrent; la progression se fit de nouveau sans encombre pour l’allée, mais les mouvements étaient plus gracieux et se fondaient maintenant dans l’environnement. Elle alla même à sauter sur quelques objets de passage pour l’aider à progresser plus vite. La différence était marquante, et dire que pour cela elle avait eu à trouver une simple réponse : les obstacles n’étaient pas des obstacles. Voilà qui était réellement hors du commun pour elle.

Une fois le parcours effectué, elle se releva sur ses véritables pieds et se passa quelques coups de mains dans les cheveux pour les replacer un peu aléatoirement. Elle ouvrit les yeux sur la salle et put voir la progression des différents participants au cours. Elle était loin d’avoir fini l’exercice la première, mais cela ne l’importait pas pour une fois. Elle se sentait calme, parfaitement calme.

Sujette à un doute sur son état d’esprit, elle refit le parcours, sur les pieds cette fois. Le résultat ne changea pas et fut très naturel : comme d’une seconde nature, même plus que cela.

C’était étrange, être si calme, mais elle ne détestait pas cela….

La suite du cours s’enchaina, et cette fois Loreline porta une attention aux instructions, délaissant son capuchon qui vint rejoindre le dos de sa tunique. Il fallait aussi féliciter le sujet choisi; l’Ataru étant l’une des formes qui savait susciter un certain intérêt chez la padawan.

Le mouvement du rafle du chauve-faucon nécessitait plusieurs mouvements acrobatiques, heureusement rien de trop compliquer pour elle. On lui avait pourtant déjà mentionné que cette forme de combat nécessitait une constante utilisation de la Force. Peut-être était-ce le cas uniquement dans une utilisation plus avancée. Si tel était le cas cette leçon était littéralement du type « je vous montre le mouvement de base et plus tard les mouvements intéressants ». Exactement le type de leçon qui ferait reprendre sa place sur sa tête à son capuchon très rapidement.

C’est étrange d’être si calme.

Pour la pratique, on lui assigna Shraa comme partenaire de dance … une Zabrak dont elle ignorait l’existence jusqu’ici. Dans les faits, Loreline se nota de continuer de l’ignorer par la suite. Elle n’en avait pas contre la Zabrak vraiment, juste que de ce rappelé d’un visage prend de l’énergie …. et elle préférait faire autre chose avec. Elle n’en avait vraiment pas contre la Zabrak ! Dans les faits, tout les padawans du cours avait subit ce même traitement de la part de Loreline, tous sauf une : Wen Janto. C’était la seule du groupe que Loreline faisait l’effort de ce rappelé.




Prenant initialement son temps, Loreline rejoint finalement Shraa pour la confrontation. Simple salutation sans importance entre les deux. Au départ, la cathar pensait qu’elles allaient utiliser des sabres d’entrainement, mais la Zabrak sortit son propre sabre. Une initiative que Loreline suivit sans y opposer un quelconque questionnement.

Loreline fut toutefois la première à activer son sabre révélant l’imposante lame blanche de près d’un mètre et demi. Comme chaque fois qu’un ajustement lui était fait, l’arme cracha quelques étincelles d’énergie, signe de l’excellente manufacture qu’il était fait (en somme, de qualité très douteuse). L’étape d’après fut de se mettre en position défensive et d’attendre le mouvement de la Zabrak pensive.

L’attente ne fut pas tellement longue et un sabre soudainement rouge prit place dans l’arène. Qu’est-ce que cela voulait dire ? Y avait-il des jedis utilisant de tels cristaux ? Était-ce simplement possible pour un jedi de s’harmoniser avec une telle arme ? Trop de question en une même session. C’était pourtant simple, la dernière fois qu’elle avait vu une telle arme cela avait été un désastre. L’image du brouillard d’ombre qui avait suivi la dernière fois saisit l’esprit de la cathar. L’instant d’après, elle put voir la Zabrak s’élancer dans les airs fondant en tourbillonnant vers elle. D’un geste tenant plus du réflexe, Loreline se positionna pour parer.

Code:
 Jet d'Agilité – Défense contre l’attaque de Darth Shraa

Au moment où les deux l’armes s’entrechoquèrent, son sabre laser s’éteignit laissant tout le chemin au sabre laser de Shraa.

Une perle de sueur fit son apparition sur le front de la cathar qui dans un dernier mouvement se propulsa vers l’arrière. Elle ignorait les dégâts qu’elle avait pu subir. Elle tenait encore debout et son sabre était toujours dans sa main. Shraa l’avait peut-être finalement raté. Il fallait contre-attaquer avait que la Zabrak ne fasse apparaitre un brouillard de l’ombre.

Réactivant la lame de son sabre laser, Loreline se lança dans une attaque semblable à celle de son adversaire.

Code:
 Jet d'agilité : A wild Loreline appeared and attacked Shraa !







Résumé:
Jet d'Agilité - Déplacement par méditation mobile : Réussite
Jet d'Agilité - Défense : Échec
Jet d'Agilité - Attaque : Réussite
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Entrée en méditation mobile de Loreline réussie!

Défense de Loreline contre Shraa ratée! Loreline perd 19 PV!

PV de Loreline: 49/68

Attaque de Loreline réussie! Shraa peut se défendre avec un jet d'agilité si elle le désire.
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Wen constata qu'elle s'était retrouvée seule. Tant pis, elle allait devoir prendre Alyria pour cible, ce qui ramenait en elle des souvenirs de leur première rencontre, dans cette salle d'entraînement. Wen peu sûre d'elle n'était pas certaine de ses capacités au sabre, avec son corps menu, ses gestes maladroits et son manque de force physique. Alyria avait su trouver les mots pour lui redonner foi en son avenir, l'avait aidé à trouver une technique de sabre qui lui correspondait. Le Niman, la forme d'équilibre, mélange de tous les styles, adaptés à ceux qui maîtrisaient la Force et qui n'étaient pas assez agiles pour se lancer dans l'exigence de l'ataru.

Mais bien évidemment, ce fut un geste de l'Ataru qu'il lui faudrait répéter. Wen sentit un zeste d'inquiétude assombrir fugitivement son esprit. La démonstration du maître Von était impressionnante. Elle s'était élevée dans les airs en ce qui semblait être un acte facile, normal, habituel. L'attaque s'était faite avec fluidité et précision. La maîtrise du sabre d'Alyria se lisait même dans les katas les plus simples, les plus basiques, dans la perfection du mouvement du poignet, la seconde idéale pour frapper. La jeune nautolane doutait d'arriver un jour à un tel niveau, mais elle pouvait s'efforcer d'attaquer l'exercice avec sérieux.

Avant de passer à l'acte, Wen jeta un coup d'oeil à Loreline. Elle avait désignée contre une jeune padawan à la peau écarlate qu'elle ne connaissait pas. La zabrak avait plus ou moins le même âge que Wen, elle parlait peu. La nautolane avait vaguement entendu son nom à la volée. Shraa… Shraa fut la première à se lancer. Elle parvint à effectuer le geste avec souplesse et justesse. Wen l'envia un peu. Elle devait être douée au sabre et aux exercices physiques. Loreline parvint à entrer en méditation mobile mais elle échoua à détournée l'attaque de son adversaire. Wen constata cependant que la jeune cathar réussit gracieusement le chauve-faucon.

Elle inspira et expira. Elle n'allait pas rester là. Wen n'avait pas quitté son état de méditation mobile durant ce temps. Elle trouvait la sensation agréable, comme si elle flottait dans une forme d'existence plus aérienne. La nautolane se plaça devant Alyria. Elle sourit doucement vers la maître-d'arme en s'abaissant légèrement en guise de salutation polie.

- J'ai l'impression de revenir quelques années en arrière, murmura-t-elle tandis que deux fossettes amusées se dessinaient sur ses joues. J'espère que je ne vais pas rater.

Elle se mit en position, s'assura d'être bien ferme sur ses appuis. Une position d'Ataru, agressive, qui laissait quelques failles pour les guerriers peu vigilants, ou pas assez rapides. Wen visualisa de nouveau les mouvements, les décomposant pour en comprendre l’exécution. Une dernière expiration et elle s'élança.
[jet d'agilité – attaque du chauve-faucon sur Alyria]
Réussite !

Wen se sentit s'élever, presque au ralenti. Elle avait l'impression qu'une autre personne avait pris possession de son corps pour parvenir, même si l'éxecution n'était pas parfaite, à effectuer la redoutable attaque du chauve-faucon. Elle frappa. Puis elle toucha à nouveau sol, qui lui sembla bien peu stable sur ses pieds, avant de s'élancer d'un bon de Force en arrière non sans une certaine agilité, afin de se maintenir hors de portée de son adversaire. Il ne lui faisait aucun doute qu'Alyria était parvenue à parer sans problème.

Mais elle était cependant heureuse. Elle était parvenue à réussir l'exercice du premier coup. Elle avait eu un bon feeling avec la méditation mobile, peut-être était-elle après tout capable de devenir une bonne bretteuse malgré ses handicaps. Elle lança un sourire radieux à Alyria, ses immenses noirs écarquillés par la surprise.
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Attaque de Wen réussie!

Alyria peut se défendre avec un jet d'agilité si elle le désire.


Kolin Valkizath
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La fin de l’exercice fut chaleureusement accueillie par un Kolin transpirant et tâchant de retrouver la pleine mesure de ses sens à mesure qu’il laissait la Force s’écouler par les pores de sa peau. La présence d’Alyria si lumineuse et puissante l’avait presque aveuglé, la Force l’irradiait totalement à moins que ce ne soit l’inverse. Le garçon s’enorgueillit d’avoir réussi seul l’exercice et du premier coup en dissimulant un sourire de fierté. Qu’importe le mépris des autres, il progressait. Joris aurait été fier de lui.

Guère doué en classe, le Coruscanti négligé trouvait au cœur de l’action son terrain de jeux.

Les explications d’Alyria lui parurent à nouveau très longues et complexes, bien trop techniques pour un cerveau limité comme le sien. Il se laissa distraire laissant lentement ses pensées vagabondes quitter la salle d’entraînement vers son onirie d’enfant. Il ne fut ramené à la réalité que par le regard brillant de la Maître d’armes et il comprit que sa dernière remarque lui était destinée. Il ne cilla pas. À quoi bon s’en formaliser, il avait accepté de se plier aux règles de l’exercice en sachant à quoi s’attendre. Sa tête était un livre ouvert comme celle de tous les padawans et les initiés. Il avait beaucoup de mal à l’accepter, drapé dans son orgueil de jeune terreur parmi les padawans.

La suite de l’exercice allait un cran plus loin. L’humain chercha sur son datapad les informations sur l’Ataru après avoir suivi avec intérêt la démonstration de la rafle faucon. Cette forme lui plaisait bien. Comme à presque tous les ados d’ailleurs, acrobatique, sexy, élégante, il fallait être bête pour lui préférer le Masashi ou le Soresu surnommé affectueusement par Kolin comme les formes de l’assommoir.

- Salut.

Tenta Kolin placé en face du Chevalier. C’était un Chevalier, Alyria l’avait mentionné aux détours d’une de ses très verbeuses diatribes. Le garçon se sentit mal ; pourquoi le plaçait on face à un Jedi bien plus expérimenté que lui. Un test supplémentaire ou un malencontreux tirage au sort ? Dans tous les cas le miraculé ne comptait pas se défiler. Il n’était pas beau joueur et pire encore, très mauvais perdant.

L’homme qui lui faisait face était aussi un padawan en ce moment, en partageant le cours de gosses il en devenait un même titre que lui et Kolin décida de le considérer comme tel avec sa légendaire retenue et son aplomb habituel.

- Pourquoi t’es ici ?

Un regard un peu plus appuyé sur son adversaire lui dévoila sa grande beauté gelée. L’inspection visuelle lui apprit avec stupeur qu’il était aveugle. Dans la cour des miraculés au bloc CZ-345, un vieil aveugle au crâne dégarni et aux vêtements sales avait l’habitude de mendier. Taquins au départ, Kolin et Joris s’amusaient à lui jouer des tours sans méchancetés mais, avec le temps, ils avaient fait sa connaissance, depuis ce jour le gamin arrivait à reconnaître les malvoyants et gardait un bon souvenir du vieillard.

Chassant cette pensée de son esprit. Il fit un grand geste en croisant les bras face au visage Luke pour s'assurer qu'il ne faisait pas fausse route.

- T’es vraiment aveugle comme une chaudière ou c’est pour le cours, si t’es vraiment biglouche, je pense qu’on est au même niveau, ça me va finalement.

La phrase avait été dite sans malice mais, comme tous ceux qui avaient l’habitude de parler avant de réfléchir, Kolin se rendit compte qu’il avait été peut être légèrement maladroit et se rattrapa promptement en espérant que ni Alyria ni Joclad n’ait entendu. Son teint rougit quelque peu.

- Heu, j’voulais pas dire ça, t’sais c’est pas grave si t’es vraiment aveugle, j’veux dire ça pourrais être pire tu pourrais être aveugle et muet quoi. Mais bon tu s’rais pas Jedi, encore qu’au dortoir y’en a qui gagnerait vach’ment à être muet. Bon, t’sais quoi laisse tomber. On y va !

Jet d’agilité pour attaquer Luke = succès]


Se rappelant des mouvements, il se mit en position et entra en communion avec la Force, cherchant à l'attirer vers lui et s’élança avec dextérité. Il se sentit spectateur de son propre corps en s’élevant dans les airs sabre en avant. Un regard d'acier plus tard, il entreprit de frapper au niveau de l’épaule gauche du Hapien. Le coup porté, il retomba avec la grâce d’un félin sur ses pattes et mue par son agilité de toujours il fit un vaste pas en arrière pour se remettre hors de portée. Particulièrement souple et agile, depuis toujours, Kolin avait su tirer avantage de cet attribut. Il maîtrisait bien son corps, connaissait ses limites et ses capacités.
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Jet de dés de Kolin Valkizath réussi, Luke Kayan peut se défendre avec un jet d'agilité.
Luke Kayan
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[HJ: Jet d'agilité pour faire le kata du chauve-faucon en espérant que ça ne soit pas simplement la kata-strophe du Chauve tout court... Si Luke passe son sabre trop près de ses chers cheveux + un autre jet pour l'attaque]

Brûlant,

Comme un feu de joie, comme son sabre-laser qui venait d'érafler moqueusement les flancs de Luke. Kolin était doué. Le chevalier avait paré, lui aussi habile, surtout lorsqu'il s'agissait d'utiliser la Force, néanmoins son sabre-laser comme toujours à la traîne n'avait pas suivi le geste, et si la figure avait bien été réalisée, la parade avait été presque vaine. Se massant légèrement, Luke reprit contenance, son visage en apparence impassible semblait apte à choisir la colère ou l'indifférence, mais certainement à l'amusement pour ceux qui le connaissaient... Ou croyaient le connaître à travers les stéréotypes dont on l'affublait -à raison dans certains cas.-

- Et bien, maintenant tu sais pourquoi je suis là. Tu as répondu seul. Bien joué.

Quoique son égo déjà pas très en forme soit un brin abîmé, le Chevalier su accepter cette première défaite avec grâce. Il esquissa un petit salut en guise de respect pour son adversaire si vif. Lorsque sa tête se redressa, ses yeux fixes mais encore habités de vie étaient rieurs.

- Plus myope qu'une limace de Durabéton des souterrains pollués de Coruscant, je crains que mon cas soit désespéré. [Ben ouais, j'ai fait des recherches et tout quoi pour la super référence]

Avoua le Hapien sans complexe, faisant référence à ces petits gastéropodes qui infestaient les constructions de Coruscant, même si au final, ces bestioles avaient une paire d'yeux ou non [mes recherches ne sont pas allées jusque là, ne poussons pas la limace du haut des grattes-ciels]

- Oh des fois je pense qu'être muet serait un cadeau. Tu sais, ce genre de situation où l'on regrette tellement d'avoir dit ce qu'il ne fallait pas. N'as-tu jamais connu ça ? Et bien moi, il y a des jours où j'aurais aimé ne jamais savoir parler.

Luke n'était pas comme Kolin enfant, il n'avait aucunement son éclat même si son très haut taux de midichloriens le faisait en quelque sorte briller... Pareillement que ses soucis avec le sabre-laser que sa cécité n'excusait pas d'ailleurs. Renfermé dans son triste passé sans pour autant se plaindre, il n'avait pas eu la force de faire comme le petit garçon qui le combattait présentement, aller de l'avant, sourire édenté aux lèvres. Au fond, le "grand" chevalier admirait le "petit" Padawan, apprenant de lui et se ressourçant bien malgré lui. A coups de blagues le gamin savait gommer ses complexes. Le tout était de faire de son mieux en se félicitant que la jeune génération soit meilleure que lui, sans compter que ses résultats n'étaient guère surprenants. Luke n'avait jamais été un bretteur dans l'âme, il revenait de très loin avec l'épée de lumière que, petit, il jetait au sol avant de s'enfuir de la salle de classe. L'ataru n'était pas fait pour le jeune Jedi malgré sa silhouette fine et souple. La placide forme III, autrement dit "assommoir" lui convenait mieux bien qu'il ne soit toujours pas bon en l'exerçant, seulement un peu moins... Désespéré.

- Tu as raison, certains cas désespérément désespérants devraient naître muets et le demeurer.

Soupira le Chevalier en songeant à quelques personnages hauts en couleur bien pénible comme ce sénateur sur Naboo, persuadé de devoir être protégé. Au final il avait raison puisqu'un apprenti Sith avait infiltré sa villa, mais son arrogance avait réellement fatigué le Padawan, au point de le faire sortir de ses gonds, une fois n'est pas coutume. Son maître l'avait vu pour la première fois se rebeller réellement, questionner son devoir de Jedi qui, disait-il, ne se trouvait pas du côté des "petits fours". Aujourd'hui, la voie de Luke l'avait finalement rattrapé, il était un de ces Jedis consulaires qu'on traitait souvent de somnifère -d'ailleurs l semblait avoir gagné ce surnom sen exclusivité-, petite fourmi réussissant discrètement mais échouant avec fracas. La justice n'existait pas, y compris au sein de la vie de jeunes Jedis comme lui qui se tourmentaient à l'idée d'être inutiles.

Néanmoins volontaire, le blond n'allait pas se servir de l'éternelle excuse du manque de talent pour se soustraire à son devoir. A son tour, il leva vaillamment son sabre-laser pour préparer son attaque. Le calcul du saut fut bond, même étrangement précis pour un aveugle, car il avait intégré "l'aura" de Kolin à son répertoire, faisant fi du reste de la classe. En revanche comme toujours, son maniement du sabre-laser gâcha une partie de l'effort, le rendant probablement moins spectaculaire qu'il avait pu l'être lors de l'utilisation exclusive de la Force. D'un mouvement du poignet vif, le Jedi esquissa le mouvement adéquate avec son arme qui passa toutefois un peu trop près de sa personne. Pas besoin d'ennemi s'il avait un sabre en main, il saurait bien se tuer seul un jour. Peu importe, ce ne serait pas aujourd'hui apparemment. Le retour en arrière comprenant un atterrissage au point exact où il avait entamé son saut rattrapa peut-être la performance qui restait néanmoins médiocre. On pouvait tâcher de s'améliorer mais pas aller contre sa nature.

Serein et plutôt curieux de voir ce qu'auraient la langue et la lame de Kolin en réserve, le jeune Jedi se mit en garde, passif. Il n'allait pas faciliter la tâche à son adversaire mais pas non plus jouer les mauvais perdants. Son esprit commençait à délaisser la brume qui l'avait envahi. Ce ne serait bien sûr pas si simple de la déloger, mais bien que ce ne soit que pour ce cours peut-être, Luke était heureux de retrouver son habituel caractère. Au fond de son être nageait la culpabilité, rôdant sournoisement. Il ne devrait pas se sentir "bien", pas après un tel échec sur Makem Te, il n'en avait pas le droit, cependant, c'était nécessaire pour redevenir opérationnel et se rattraper un jour, qui sait. Kolin avait besoin d'un adversaire en forme pour continuer de s'améliorer et sûrement le devancer.

Un sourire gentiment moqueur effleura les lèvres du Chevalier, il était trop "vieux" et trop "sage" pour provoquer Kolin via quelques blagues puériles. L'effet serait désolant sortant de ses lèvres là où il était amusant de celles du gamin. Pour autant, l'onde de Force qui vint chatouiller son ce dernier n'en disait pas moins. Kolin n'avait pas intérêt à faillir, il n'avait pas l'excuse de lunettes cassées, lui.
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Défense de Luke ratée! Luke perd 9 PV

PV de Luke: 61/70.

Attaque de Luke réussie, Kolin peut se défendre avec un jet d'agilité s'il le désire.

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A sa manière, la Force venait de lui ouvrir un passage amusant pour la suite de ce cours en laissant Wen seule. Avec un mince sourire, Alyria vit la jeune nautolane s’avancer vers elle avec plus d’assurance que plusieurs mois auparavant. Pas de doute, la jeune femme avait grandi, mûri, loin d’elle et du Temple, au cours de son périple dans les corps comme elle le lui avait suggéré. Si la trentenaire en avait eu un aperçu lors de sa visite sur Coruscant, ayant été le témoin privilégié de ses nouvelles capacités de compréhension de la Force, plus particulièrement dans son aspect curatif, voir la padawan dégager une aura plus tranquille lors de son exercice le moins aisé était encourageant.

« En effet, il y a une certaine familiarité … Mais comme la dernière fois, je ne doute pas de ta réussite. »

Tout en scrutant les alentours, la maîtresse d’armes laissa Wen se préparer pour réaliser l’exercice. Au fond, elle n’avait fait que dire la vérité. Tout comme le Chevalier Kayan, la nautolane avait cette facilité pour appeler la Force à son secours qui était un avantage certain, et que gâchait un cruel manque de confiance en ces capacités. Alyria l’avait souvent vu, d’abord chez les jeunes de son âge quand elle-même n’était qu’une apprentie, puis chez ses pairs chevaliers fraîchement adoubés, et enfin chez ses propres élèves. Or, contrairement à ce que beaucoup croyaient, la puissance brute n’avait jamais suffi, et un bretteur se définissait avant tout par son contrôle, surtout dans des formes comme la IV, la II, la III … Pour le hapien comme la nautolane, la difficulté n’était pas tant de comprendre cela que de l’appliquer, de ne pas s’appesantir sur ses propres faiblesses pour augmenter ses forces et agir en conséquence.

Cela, par exemple, la padawan Shi’va l’avait admirablement compris, de même que la jeune zabrak qu’elle avait aidée précédemment. Chacune dans un registre complètement différent, elles ne s’embarrassaient pas de doute ou de fioritures mais se reposaient sur leurs acquis en les transformant au gré de ses consignes, adaptant leurs techniques favorites avec une certaine réussite. Quant au padawan Valkizah, nul doute que sous ses airs bravaches se cachait un esprit ingénieux qui avait cet instinct propre à réaliser des exercices, sans forcément appréhender dans leur globalité les étapes pour y parvenir. En un sens, et de façon fort simple, Alyria l’aurait bêtement qualifié de doué. Parfois, il ne servait à rien de tourner autour du pot. Dans l’ensemble, ces observations signifiaient simplement que les jedis assemblés ici, jeunes ou moins jeunes, apprenaient et surmontaient l’épreuve demandée, la maîtresse d’armes étant particulièrement fière de constater qu’aucun n’avait échoué dans sa tentative de répliquer son kata de la rafale du Chauve-faucon. Certes, quelques défenses laissaient à désirer, mais l’ensemble demeurait plus que satisfaisant. Pour une première approche, c’était même très encourageant.

Wen venait de s’élancer, son esprit furetant dans toute la salle lui signalant sa prise d’élan. Imperturbable, sa lame mauve s’éleva, son bras pivotant vers le haut pour rencontrer l’arme de la padawan et le dégager doucement dans un mouvement sec, rapide, presque millimétré, tant elle avait l’habitude de répéter et contrer cet enchaînement depuis son enfance au Temple. Elle observa avec satisfaction la jeune fille conserver sa concentration et se désengager avec fluidité pour retomber sur ses deux pieds à quelques mètres de sa propre position. Avec un petit signe de tête, Alyria la félicita :

« Excellent. C’était une très belle rafle du Chauve-faucon. »

Certes, l’expérience avait fait que la maîtresse d’armes n’avait guère eu de mal à parer son attaque. Néanmoins, l’ensemble était très bien exécuté, et elle était prête à parier que contre un autre élève de la salle, cette dernière aurait fait mouche. La trentenaire salua sa jeune partenaire, s’excusant, et se dirigea à nouveau vers le centre de la pièce, frappant dans ses mains, ou plutôt ses gants, pour signifier la fin de l’exercice et réclamer l’attention de tous.

« Bravo à tous, j’ai vu que vous aviez tous réussi très rapidement à effectuer cette attaque emblématique de la forme IV. Je reviendrais dans un cours prochain sur les différents types de défense à adopter en cas de fente haute, mais j’ai d’ores et déjà pu constater que la plupart d’entre vous disposait de bases solides, à défaut d’être parfaites.

Nous allons donc pouvoir continuer à exploiter la méditation mobile dans une vocation offensive. »

Sur ces paroles, la jedi laissa l’assemblée souffler et reprendre des forces, fendant la petite foule pour se diriger vers le coin qui avait servi précédemment au parcours d’obstacle. Pianotant sur la console, elle chercha un moment dans les programmes avant de trouver son bonheur. Elle appuya sur l’écran et immédiatement, le sol s’abaissa, disparaissant presque, tandis que des poteaux apparaissaient, dans une configuration qui ressemblait à s’y méprendre à celle que Leto Vorkosigan avait utilisé lors de leur duel amical. C’était comme si une douve hérissée de pics venait de prendre place dans la salle d’entraînement.

D’un bond souple, la trentenaire atterrit sur l’un des poteaux, puis une fois sûre d’avoir l’attention de chacun, elle déclara :

« L’étape suivante sera nettement plus complexe. Jusqu’à présent, vous avez utilisé la méditation mobile pour vous jouer d’un environnement hostile, ou pour voir où frapper correctement en décuplant vos capacités naturelles.

Maintenant, je vais vous demander de faire les deux. »


Faisant signe au Chevalier Draayi de la rejoindre, elle s’éloigna de quelques sauts, se fixant finalement sur un poteau éloigné, avant de continuer :

« Cet environnement est traître, mouvant … C’est un excellent test d’équilibre et de concentration. Restez focalisés sur vos mouvements d’attaque, et vous chuterez. Ne soyez attentif qu’à votre équilibre, et votre assaut ne portera pas.

Ce qui compte, c’est l’harmonie du corps. Vous ne devez aucunement dissocier votre corps de votre bras armé. C’est un ensemble qui se meut dans les airs et sur ces poteaux, et non différentes parties compartimentées.

Vous n’êtes ni une arme, ni un corps sans esprit. Vous ne faites qu’un avec la Force, et c’est en cela que vous devez puiser pour vous projeter en avant.

Comme ceci. »


Alyria s’élança, toucha de son pied le poteau suivant et força sur ce dernier pour se propulser dans les airs, abattant son sabre sur le Chevalier Draayi avec souplesse, avant de s’éloigner d’une légère pirouette pour atterrir quelques mètres plus loin, toujours sur le même pied.

« A vous de jouer. »

Spoiler:

Consignes pour le tour suivant:
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Défense d'Alyria parfaitement réussie!
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TU ES UN ÉCHEC | COURS |
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FT. UN COURS

986 MOTS
DIALOGUE EN #DC143C
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Tu dois l'avouer, pour le coup t'es plutôt fière de toi. Sans aucun mal tu as réussi l'acrobatie demandé. C'était fluide et précis. Rien de plus, rien de moins, c'était ce qu'on t'avait demandé. Quand tes pieds avaient quitté le sol de l'arène toute la pression qui compressée tes coeurs et tes poumons s'est comme envolée, volatilisée avec l'impulsion que tu as donné à ton corps, concentrant toute ta crispation dans tes muscles. Alors t'as entendu une sorte de chant marin raisonner dans tes oreilles, comme des vagues qui se brisent sur des falaises rocheuses. Pourtant ce n'était pas particulièrement violent. La sensation que tu as pu ressentir est indescriptible par des mots ou même des signes... C'était chaud et en même temps froid, et surtout très rassurant et apaisant. Du coup un fois en haut, tu voyais comme tout, tu savais parfaitement où aller, où frapper, et tu as fondu sur ta partenaire de jeu - car oui pour toi c'est un jeu - et tu aurais pu la trancher deux. Sauf que tu ne l'as pas fait. L'autre - Loreline c'est ça ? - a eu suffisamment d'esprit pour parer ton coup. Toutefois le choc de ton arme contre la sienne fit que la lame blanche s’éteignit, et dans un dernier réflexe tu fit de même, « Hey Miss, t'inquiète je te ferais pas de mal... », dis-tu tranquillement à la Cathar. Dans le fond c'est vrai que tu n'es pas là pour infliger des blessures au peuple, mais en attendant, voilà qu'elle se retrouve avec la manche de sa bure ouverte en deux, ce à quoi tu essayes de répondre un, « Désolée... », à demi-amusé qui se perd dans un souffle. Ta partenaire n'a pas chaumé et la voilà qui contre-attaque déjà avec force.
Ni une, ni deux, ton sabre rouge jaillit de nouveau pour venir parer le coup de la padawan. Bordel... C'est qu'elle a mis de la force dans son attaque. Elle est vraiment pas très grande, et elle a pas l'air bien épaisse, mais elle a de la ressource, et ça, ça te plaît. Une adversaire digne de ce nom ? Toutefois tu ne te laisseras pas faire. En usant de ta force physique tu repousses la Cathar tout en laissant échapper un léger grognement d'entre tes lèvres ; c'est pas tout mais sa lame te semble pas fofolle et elle t'a brûlé le haut de tes phalanges. Fermant ta propre lame tu observes ensuite ta peau rouge s'étant légèrement noircit et tu lances un regard tout aussi noir au chaton. Tu aimerais bien dire quelque chose, lancer peut-être un pique cinglant, mais votre professeur demande votre attention.

Petit à petit les vagues de la Force se font lointaines, elles quittent le rivage de ton esprit et l'état de sérénité se dissipe complètement. « L’étape suivante sera nettement plus complexe. Jusqu’à présent, vous avez utilisé la méditation mobile pour vous jouer d’un environnement hostile, ou pour voir où frapper correctement en décuplant vos capacités naturelles. Maintenant, je vais vous demander de faire les deux. », vous explique simplement Maître Von. Ça a le mérite d'être clair. Mais toi ça ne te plaît pas vraiment alors tu soupires. Pourtant tes plutôt une gonzesse agile, ton corps tu peux en faire un peu ce que tu veux, mais t'es pas trop dans le délire " faire deux choses en même temps ", soit tu tapes, soit tu te casses pas la gueule lamentablement. M'enfin, t'es là pour apprendre, même si aujourd'hui tu y vas un peu à reculons. T'as des idées noires...
Au dessus de plusieurs tête tu peux voir que votre instructrice a modifié l'environnement pour l'exercice. Comme la plupart des autres, sauf peut-être quelques petits qui chahutent, tu t'intéresses au duo qui essaye de vous enseigner quelque chose. Lorsque Maître Von s'occupe de la morale tu ne peux pas t'empêcher de penser aux vieilles doyennes de la famille ; elles vous disaient toujours ça à tes frères, tes soeurs et toi. Au bout d'un moment t'as intégrer, même si des fois t'as du mal à l'appliquer... T'es pas une arme et t'as un cerveau.
En attendant tu te délectes de voir les corps se mouvoir. Tu trouves ça tellement beau que ça te force à faire les choses biens.

« Bon la Cathar, on y retourne ! », hèles-tu ta partenaire de fortune en te lançant sur le nouveau terrain...
Tu sautes un peu plus loin, là où il y a moins de monde et tu essayes d’appeler de nouveau la Force à toi. Plus tu te forceras à le faire, plus ça arrivera vite. Dans ta tête tu te fais la remarque que tu devrais t'obliger à faire cet exercice de façon un peu plus assidue. La méditation c'est bien joli, mais ça ne fait pas tout... En attendant tu arrives à entendre de nouveau les vagues se briser sur les hautes falaises de ton esprit. Tes coeurs ralentissent peu à peu et tu sors ta lame face à ta partenaire. Tes yeux jaunes cerclés de rouge captent ceux de la Cathar, tu essayes de t'y plonger profondément pour mieux comprendre. Tu sens que la Force te guide petit à petit, elle t'indique ce que tu dois faire. Tu as comme l'impression de marcher sur l'eau, tes mouvements, tes sauts, tes pas se font fluides et tu fonds sur Loreline pour lui porter un coup aérien, puis tu finis rapidement par retourner avec légèreté sur une poutre plus éloignée, perchée sur ton pied droit, le sabre dans la main gauche. Wow. C'était court, mais intense...

[Jet d'agilité Réussite (3) attaquer Loreline]
[Jet d'agilité Réussite (4) rester en équilibre]





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Attaque de Shraa réussie !

Jet d'agilité pour garder l'équilibre de Shraa réussie ! Elle reste debout!
Kolin Valkizath
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Kolin sourit bon gré mal gré aux répliques de Luke qui venait littéralement de lui clouer le bec. Il se sentit bête dans sa maladresse et, légèrement pourpre de son trop franc parler. Un sourire vint toutefois se parer à la commissure de ses lèvres quand le Chevalier évoqua les limaces de Durabéton, une espèce que Kolin connaissait bien tant elles étaient représentées dans les blocs d’habitations de la Cour des Miraculeux et pourrissaient la vie de des locataires des appartements miteux.

Satisfait de la réussite de son attaque il ne dit rien ayant vu que son sabre d’entrainement avait fait mouche. Il ne montra pas sa satisfaction d’être parvenu à toucher un Chevalier de plus de dix ans son ainé dans l’utilisation des arts Jedis. Comme pour illustrer sa nouvelle résolution il se passa un doigt sur la bouche tout en mimant un cadenas qu’on verrouille avant de s’incliner légèrement.

Relevant le défi il se mit en garde et observa Luke attaquer droit sur ses appuis. La hardiesse et la vélocité de son adversaire le surpris et il ne parvint pas à soulever son sabre assez rapidement pour parer le coup. Avec l’élan et le coup qui le toucha aux côtes il perdit l’équilibre et chuta en arrière ressentant une vive douleur au niveau de ses côtes flottantes là où le sabre du Hapien avait frappé doublé d’une violence blessure dans son amour propre. Un petit cri aigu s’était d’ailleurs échappé comme un gazouillement d’un oiseau attrapé au vol par un prédateur bien plus gros que lui.

- Blast !

L’onde de Force envoyé par le Chevalier mutique acheva de faire grogner Kolin qui tout en se grattant la tête posa un regard incrédule sur Luke. Après tout ce temps au Temple, comment avait t-il pu être assez naïf pour croire que la vue était le seul paramètre à prendre en compte lors d’un combat ? Et pie, comment avait t-il pu croire qu’on avait accordé le rang de Chevalier à Luke par pitié pour sa cécité ?

- J’crois que j’devrais arrêter de dormir en cours.

Avoua le garçon comme une excuse déguisé pour ne pas trop égratigner son ego malmené. Il allait reprendre le parole mais fut – heureusement – coup par l’intervention d’Alyria.

Plus d’humeur à écouter le gosse ne parvenait pas à quitter du regard son adversaire du jour, n’écoutant pas un traître mot de ce que la Maître Jedi avait à dire. Tout ce qu’il entendit fut un brouhaha indistinct. Frustré et totalement immature, Kolin en voulait à tout le monde pour son échec, c’était bien plus simple d’accuser les autres que de se remettre en question après-tout !

Peut-être avait t-elle fait exprès de ne divulguer suffisamment d’information pour que Luke puisse le battre à plate couture. Peut-être même couchaient t-il ensemble lors des réunions des hauts gradés ! Le complot était évident, ils étaient de mèches ! Peut-être même Loreline était-elle leur fille adoptive, arrachée à ses parents à la naissance pour servir leurs désirs personels.

C’est donc un Kolin boudeur qui observa la Maître d’armes réussir parfaitement son attaque sur les poteaux ; dans un autre contexte il l’aurait traité de prétentieuse, mais son intuition lui murmurait que ce n’était pas une bonne idée.

- Vous vous connaissez depuis longtemps Maître Alyria et vous ?

Demanda Kolin le plus naturellement possible à Luke espérant trouver des réponses à ses questions forçant le trait pour ne pas avoir l’air accusateur. Ne pouvant s’ôter l’image de la tête d’un Luke et d’une Alyria enlacé, s’embrassant langoureusement d’un long et sauvage baiser dans lequel Luke arrachait les vêtements de son amante.

- Prêt ?

Les deux Jedis s’éloignèrent du reste du groupe. Sabre en main, concentré fit appel à la Force pour entrer en méditation mobile sentant son manteau de Force l’envelopper tout entier, connecté et en osmose avec la Force il s’élança avec la souplesse d’un chat et prit appui avec son pied gauche sur l’un des poteaux pour aller frapper Luke au niveau de l’épaule. Les yeux fermés il donna une impulsion de reins se sentant soulever par la Force pour atterrir en équilibre sur le pied droit en haut du poteau adjacent.

Sentant le contact dur sous sa plante, il perdit toute concentration laissant son esprit vagabonder en se rappelant Hel-Karn et ses attaques démentes sur Félucia. Dans son esprit brouillé, il se vit mourir par le rancor qui les avait attaqués lui et Kanien. Il ne parvint pas à garder maintenir son équilibre et chuta au sol lourdement. Penaud, il s’écroula avec fracas au sol poussant un grand juron peu flatteur pour les femmes pratiquant le plus vieux métier du monde.

Les yeux clos, il se rendit compte que sa première supposition était infondée. Le problème venait de lui, ni Luke ni Alyria n’étaient à blâmer. Pourtant difficile à faire douter Kolin eut un profond ressentiment, était t-il incapable de devenir Jedi ? Son niveau n’était pas suffisant, il en était le seul responsable. D’interrogation en interrogation le garçon perdit toute confiance en lui. Confiance qui était usuellement son mat de cocagne, le rempart sur lequel se brisait les épreuves et les difficultés qui l’avaient accompagnés toute sa vie. Luke était sans doute bien plus doué, mais s'il était aussi doué que diable fichait il ici ?

- Ca va j’ai rien, j'ai rien !

Grogna-t-il agacé.

- La Force se fout de ma gueule, cette petite tchoupa. Je n’arrive pas à me concentrer, y a toujours de trucs bizarres dans ma tête.

Avoua t-il résigner en se remettant en garde pour que Luke puisse à son tour

- Prend pas de gants, attaque à fond !

Dit t-il dans un regain de combattivité en se mettant en garde.


Le Masque de la Force
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Defense de Kolin ratée ! Kolin perd 17 PV!
PV de Kolin : 44/61

Attaque de Kolin réussie !

Jet d'agilité pour conserver son équilibre ratée ! Kolin tombe !
Luke Kayan
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[HJ: Jet d'agilité: Défense face à l'attaque de Kolin
Jet d'agilité: Attaque sur Kolin
Jet d'agilité: Atterrir sur ses pattes correctement

Les dés ne se sont pas lancés la première fois.... ]


Moins insolent, Kolin semblait coupé dans son élan, détail qui surpris légèrement Luke dont ce n'était pas l'objectif. Probablement souhaitait-il se concentrer d'avantage après que le Hapien l'ait touché. D'ailleurs, la réponse ne tarda pas à fuser, se transformant en "vengeance". L'épaule endolorie faute d'avoir su ramener son sabre-laser suffisamment vite, Luke grimaça légèrement en se la massant. Il n'était pas encore un maitre d'armes malgré son étrange réussite auparavant. Certaines mauvaises langues lui rappelleraient dans ce cas précis qu'il combattait un gosse d'environ 12 ans ayant tout juste rejoint les rangs Jedis, les autres se souviendraient surtout du véritable niveau de Luke au sabre et encensaient son exploit. Honnêtement, le concerné ne savait pas quel point de vue était sensé être le plus valorisant, mais il avait fini par accepter en partie cette grande faiblesse qui était sienne. Ne pas réussir à dépasser ses limites le faisait encore se sentir impuissant parfois, y compris plus souvent qu'il n'en avait réellement conscience, néanmoins, en retrouvant son calme, le jeune homme venait enfin d'emprunter le chemin de la paix. Ce n'était qu'un prémisse évidemment, mais celui-ci le soulageait déjà, rendant son sourire plus facile après une nouvelle défaite contre Kolin, agile comme un chat qui venait de toucher son épaule.

- Hum. Dormir en cours. Il me semble que ça m'ait arrivé une fois, en cours théorique de sabre je crois... Mais j'ai une excuse, le professeur enchaînait dessins au tableau puis démonstrations.


Le professeur de l'époque, un jeune Mon Calamari fougueux, un brin impatient voir arrogant ne se lassait pas de conter ses exploits au sabre-laser. C'était toutefois un Chevalier passionné et juste, après avoir puni sévèrement le jeune Jedi qui avait failli devenir sourd à force de cris, il était aller le voir dans sa chambre pour lui réexpliquer tous les mouvements. Le concerné n'avait rien compris tant l'enseignant était maladroit, attrapant ses mains et les faisant gigoter un peu brutalement dans le vide, mais l'attention avait apaisé le Padawan. Depuis lui et le Mon Calamari s'entendaient relativement bien, ils avaient même pris un café ensemble une fois dans la cantine.

- Bien sûr que je connais Maître Von, c'est une figure reconnue ici, une maître d'armes dont on ne peut ignorer le palmarès. Nous avons discuté plusieurs fois, sans compter qu'étant l'ancien apprenti de Maître Don, j'en étais plus proche que d'autres.

Le hasard avait réuni l'ex Chancelière et Luke plusieurs fois, mais ils ne se connaissaient pas tant que ça non plus, contrairement à ce que pouvait laisser penser ses paroles enthousiastes. Admiratif face à l'aura de son aînée, le chevalier avait mis l'accent sur la connaissance du charisme et de la réputation d'Alyria d'avantage que sur leur relation. Il se sentait honoré d'avoir pu côtoyé les membres éminents du Temple, ne serait-ce qu'en frôlant leur aura à l'époque, alors qu'il attendait sagement que Saï sorte d'une session où qu'il l'accompagne pour un débat sans trop d'importance. Au détour d'un couloir et un bonjour plus tard, le Hapien avait déjà eu le temps de consulter la Force pour effleurer l'esprit des Grands que Saï visitait presque quotidiennement. Au fond, lui, Alyria et d'autres se "connaissaient". Ils étaient à ses yeux des présences immuables de l'Ordre, ils étaient l'Ordre.

- Kolin ?

La chute de son cadet l'avait surpris, et le Hapien allait s'enquérir de sa santé lorsque le garçon pris les devants. Alors que les autres s'entrainaient autour d'eux, emplissant la salle de bruits en tout genre, il lui sembla percevoir une pointe de colère et d'amertume. Les paroles de ce dernier confirmèrent ses doutes. Luke baissa sa garde et ses traits se détendirent. Les auras des Jedis, apprentis comme Chevaliers et maître, actifs rayonnaient.

- Je ne suis pas sûr de désirer savoir ce qu'est une "tchoupa"-Commença Luke qui n'avait hésité à prononcer ce mot inconnu, sûrement peu flatteur.- mais... Si tu as plein de choses dans ta tête, ne t'étonne pas que la Force te fasse défaut. Elle est jalouse de notre attention et notre énergie. Lorsque tu veux faire appel à elle, détends-toi, concentre-toi et délaisse tout ce à quoi tu penses, tes soucis, ton passé, tes inquiétudes, mêle ton essence à la sienne.

Luke rassembla la Force comme un "liquide" dont on inversait la tendance normale à couler vers le bas. Comme il s'agissait de contrarier la gravité, il fallait le faire avec tendresse et patience. Le placide "flux" domestiqué récupéré deci-dela, remonta dans son corps pour jaillir en-dehors avec une certaine douceur. Comme un petit chat curieux, à nouveau il se sépara en différentes sources pour explorer les alentours et rapporter à leur "lanceur" les moindres mouvements. Lorsque l'aura de Luke envoyée en éclaireur toucha celle de Kolin, le Hapien envoya une onde sans danger vers ce dernier; volontairement exagérée pour montrer l'exemple à l'apprenti, le Chevalier reprit la parole.

- Pas besoin d'utiliser la puissance brute. La patience suffit. Prêt ?

Honnête tout comme Kolin l'avait été en le prévenant de son attaque à venir, le blond leva son arme. Repérer un poteau était une chose compliquée car inerte, il n'émettait pas de présence particulière comme Alyria, Joclad, Loreline, Shraa, Wen ou encore Kolin possédant leur propre empreinte, unique, dans la Force. Il lui restait toutefois ses oreilles, plus aiguisées que celles d'un proche-humain moyen pour cause d'entraînement -même s'il n'en arrivait pas au niveau des espèces proches-animales.-. C'était triste à dire pour Kolin, mais sa chute avait donné une multitude d'indices à Luke qui l'avait désormais situé plus précisément, sans parler de leur parcours spécial. Prenant appui sur un poteau précédemment repéré d'un frôlement de la main, le Jedi sauta, il feinta sur l'épaule droite pour en réalité glisser vers la hanche contraire de son adversaire.

Toujours aidé de sa fidèle Grande Amie, le blond ralentit sa chute et atterrit parfaitement au sol. Sa cécité lui causait parfois de gros ennuis avec ce dernier. Ils avaient tous deux une histoire de longue haleine. En revanche, s'il utilisait la Force à temps en plus de son expérience, le Jedi arrivait à bien calculer les distances. Pour le moment, les circonstances étaient avec lui, même si son épaule le cuisait toujours, rappel inutile du talent de Kolin dont il ne doutait pas.
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Défense de Luke Ratée. Il perd 9 PV

52/71

Attaque de Luke réussie, Kolin peut riposter avec un jet d'agilité s'il le souhaite

Atterrissage de Luke parfaitement réussi.
Dalla Tellura
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Dalla n'avait pu retenir un petit sourire amer quand le chevalier Draayi avait dit qu'ils devaient être apaisés quand ils maniaient leurs sabres. Elle était précisément tout le contraire, et plus elle essayait de le changer, plus les choses empiraient. Jusqu'à récemment, elle avait pensé qu'elle était complètement incapable de sang-froid au cœur de l'action. Pourtant, sur Félucia, il lui avait semblé être restée plutôt calme, même quand un astéroïde risquait de lui tomber sur la tête. Preuve qu'elle était capable de sang-froid. Restait à en être capable un sabre à la main.

Mais le premier exercice ne nécessitait pas l'utilisation d'un sabre. Il avait en fait plutôt l'air sympathique. Méditer, c'était dans ses cordes.
Elle ferma les yeux, se concentrant d'abord sur elle-même, puis détachant son esprit pour le tourner vers l'extérieur. Elle entendait des pleurs. Elle ouvrit les yeux d'un air stupéfait. Non, personne ne pleurait. Elle ferma de nouveau les yeux... pour se retrouver face aux Féluciens démunis, qui patientaient désespérément pour quelques médicaments.
Non, non, songea Dalla. Aller de l'avant, ne pas ressasser le passé !
Les dernières fois qu'elle avait médité, bien sûr, elle avait repensé à leur avancé vers l'abri, pour se rappeler de la détresse des civils, du sang-froid su chevalier Belluma, pour ne pas oublier tous ceux qui avaient péri. Mais maintenant toutes ces image revenaient sans qu'elle l'ait voulu. Ce n'était pas cela la méditation !

Dalla respira à fond pour se reprendre.
Elle ne regardait pas les autres, elle tentait de garder son calme. Une partie de son esprit lui disait qu'elle risquait de paniquer, que la médiation était plutôt son fort, que si elle ne réussissait pas cela, autant quitter le cours tout de suite.

Les paroles du chevalier Draayi [je m'inclus dans l’exercice donné à Avanna] l’aidèrent un peu à se rasséréner. Elle n'était pas la seule à avoir raté. Elle jeta un rapide regard à Kolin. Il avait l’air bien pâle, mais au moins, ils semblait remis de ses blessures. Elle était contente d'avoir pu l'aider sur Félucia.

Dalla ferma de nouveau les yeux, et décida cette fois d'affronter ses souvenirs de Félucia. Elle les convoqua dans son esprit, puis après les avoir envisagés un instant, elle tenta de les mettre de côté. Elle n'était plus sur Félucia, mais en cours, sur Ondéron. Elle devait se concentrer sur le présent, parce que c'était la clef de l'avenir. Elle sentait le léger frottement de son bracelet sur son poignet, d'autant plus perceptible qu'elle n'y était pas encore habituée. Mais il y avait aussi le frottement de ses vêtements sur sa peau, de ses doigts contre sa paume, de l'air autour d'elle…
Elle sentait confusément aussi les autres personnes dans la pièce. Kolin, qui semblait troublé, Luke Kayan, l'ancien padawan de Maître Don, qui semblait assez démoralisé, et tous les autres, concentrés sur… quoi ? La pièce ?

Dalla ouvrit les yeux pour voir ce que la pièce avait de si intéressant, puis elle comprit que ceux qui avaient réussi la méditation mobile essayaient maintenant de bouger en transe. C'était finalement assez logique, puisque cette méditation était mobile. Elle se replongea dans un état de transe, et essaya de faire un petit mouvement. Elle ne s'écroula pas par terre, et décida que c'était un très bon début. Comme Maître Von reprenait la parole, elle rouvrit les yeux.
C'est alors que les choses sérieuses commencèrent. Maître Von leur montra le mouvement qu'ils devaient faire, et Dalla se sentit de nouveau toute paniquée. Sauter, tourner, frapper, re-sauter. Ouah. Elle n'y arriverait jamais.
Dalla tenta de se faire toute petite pour se faire oublier. Elle regarda désespérément les autres effectuer l’exercer, sans bien savoir si elle cherchait à mieux comprendre le mouvement en le voyant exercé plusieurs fois, ou si elle espérait voir quelqu'un échouer pour se sentir moins minable.

Mais la zabrak s'en tira très bien, et Wen et Kolin réussirent alors qu'ils étaient face à de vrais jedi ! Elle aurait dû être contente pour eux, mais elle se sentait simplement paniquée.

Dalla aurait bien aimé disparaître sous terre quand Maître Von les félicita. L’exercice suivant semblait encore plus dur, mais cette fois, elle devait vraiment se forcer ! Elle était venue pour apprendre, non ?

Elle se dirigea piteusement vers le chevalier Draayi, qui était plus ou moins le seul à pouvoir lui servir de partenaire.

-Chevalier ? Vous pouvez m'aider pour l’exercice ? Je veux dire… Je veux bien essayer de vous attaquer, mais ça risque d'être compliqué…

Qu'est-ce qu'elle devait avoir l'air cruche !

-Je suis pas très bonne au sabre, et j'ai aucun sens de l'équilibre…

Elle s'approcha la gorge nouée des terrifiants pics, et s'y hissa avec difficulté.

-Euh, j'y vais ?

Elle sauta sur un autre pic, et se sentit basculer en avant.

-Aaaah ! fit elle en faisant de grands moulinets avec les bras pour ne pas tomber.

Elle réussit à se redresser dans un équilibre précaire. Elle n'avait même pas lâché son sabre ! Elle souffla un grand coup, puis sauta sur un autre pic. C'était déjà un exercice pas évident pour elle, alors elle s'accorda un peu de temps pour s'y habituer. Mais elle finit par sentir qu'il était temps qu'elle se lance. Le chevalier Draayi allait finir par s'impatienter.

Elle devait se concentrer sur ses pieds, son sabre, son adversaire...
Maître Von avait dit qu'il y avait deux trucs à ne pas faire, non ?

[jet d'agilité pour attaquer : échec]

Dalla n'eut pas vraiment l'impression que son cerveau était aux commandes. Malheureusement ce n'étaient pas non plus ses tripes ou son instinct. En fait, après coup, elle se dit que rien n’était au commandes de son action, et que c’était peut-être ça, le problème.
Elle avait plus ou moins sauté, et plus ou moins frappé, plus ou moins dans la direction du chevalier, mais elle n'avait senti aucun choc contre son sabre.


[jet d'agilité pour ne pas se casser la gueule : échec]

Et comme son corps partait dans la même direction que sa lame, elle se rendit compte qu'il fallait aussi assurer son équilibre après avoir frappé -ou essayé de frapper.
Elle gigota vainement, utilisant bras, jambes et Force pour essayer de réattérir sur un pic, mais son centre de gravité était déjà tombé plus bas que leur sommet.

Elle réussit pas miracle à accrocher son bras à un pic, et se retrouva suspendue, les pieds dans le vide, une main crispée sur son sabre, l'autre au sommet du pic.

-Euh... Au secours ?
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