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Coruscant. 8 h 55. Base des Forces Spéciales Républicaines.


Deran lâcha enfin les poids qu'il s'évertuait à soulever depuis bientôt une heure. L'entraînement physique qu'il s'imposait lui permettait de garder la forme, plus que cela, lui permettait de gagner du muscle et de l'endurance. Le commandant était content de lui. Une bonne journée se profilait à l'horizon, il était reposé, frais et dispo, et pour une fois, il allait pouvoir passer une journée tranquille à la base ou dehors. C'est dans ce genre de moments que l'on disait: Vive les permissions!! Après les événements récents sur Felucia, Deran avait pris du repos, mais pas autant qu'il l'aurait voulu. Le Corellien s'était casser le crâne pour entraîner de nouvelles recrues qui apparemment n'avait pas assez de plomb dans la cervelle... Ça lui rappelait ses années de jeunesse, du temps où il était insouciant et prêt à tout. Les choses avaient légèrement changés maintenant. Il était responsable. Il était commandant. Bon, il fallait pas dire qu'il était devenu hyper sérieux, c'était faux et ça ne collait pas avec un Corellien, mais c'est comme ça, on peut pas tout avoir. Il avait gagné en maturité, en force, en combat, mais pas autant en intelligence. Tout dépendait du sujet me direz-vous. Bref, toujours est-il qu'une fois ces jeunes années revenus à lui, il était maintenant confronté au présent dont l'objectif était de se détendre, de se reposer, et il avait bien l'intention de se livrer à une détente exceptionnelle. Il se leva, mit sa serviette autour de son cou, et sortit de la salle d'entraînement, croisant quelques uns de ses compagnons d'armes, et le personnel militaire affecté à la base. Il salua tout le monde d'un geste sympathique et détaché et ne tarda pas à se rendre dans ses appartements. Il rentra, balança la serviette sur un fauteuil et fila vers la salle de bain. Le Corellien ne tarda pas à se déshabiller et à faire couler l'eau chaude qu'il apprécia pleinement.


- Bon sang, que ça fait du bien...


Il n'eut même pas le temps de savourer pleinement cette phrase que des coups à la porte raisonnèrent. Au départ, il crut à une mauvaise blague, ça arrivait souvent, même à l'armée, mais lorsque les coups s'intensifièrent, il comprit que quelqu'un cherchait vraiment à l'emmerder et à briser son plaisir. Il arrêta l'eau, prit rapidement une serviette qu'il enroula autour de sa taille, se dirigea vers la porte qu'il ouvrit juste assez pour entrevoir une frêle silhouette alors que son corps était encore trempé. Il passa une main dans ses cheveux pour les ramener en arrière et finit par apercevoir une jeune femme devant sa porte. Il se retrouva donc devant une mignonne petite blonde qui tenait un dossier et un datapad et qui semblait très calme. Elle avait réunie ses cheveux en une queue de cheval qui lui arrivait jusqu'au cou, et était en tenue militaire, preuve qu'elle était de service.


- Euh... Oui?
- Commandant Sarlions, le général veut vous voir dans son bureau.
- Ça va pas être possible, je suis de repos aujourd'hui.


Et il ferma la porte. Le général? Mais bordel, c'était lui qui lui avait laissé son jour de repos et maintenant il lui reprenait, mais qu'il aille se faire foutre. Il entendit alors la blonde, véritable petite "gratte-papier", préposée au bureau du général sans doute, qui lui déclara, toujours derrière la porte:


- Il a dit que vous aviez intérêt à venir.


Deran se passa une main sur le visage. Vous avez intérêt à venir, et gnagnagna... "J't'en mettrais moi du vous avez intérêts...". Et ben voilà, la journée qui semblait avoir bien commencée allait finalement prendre la tournure décisive qui mènerait au panneau: Bienvenue pour votre journée pourrie. C'était pas la première fois qu'on lui faisait le coup, et, malheureusement, ce serait pas la dernière. Finalement, il se retourna, ouvrit la porte, et déclara d'un ton sec:


- Vous avez pas l'air d'avoir pigé, c'est lui qui m'a dit que j'étais en repos, ça m'étonnerait qu'il me reprenne mon jour.
- Et bien vous ne semblez pas avoir "pigé", pour reprendre vos mots, qu'il veut vous voir sur le champ!


Ouh... Elle a du répondant, d'accord. Deran la détaille une nouvelle fois. Bon, elle est pas prête à lâcher l'affaire, ça au moins, c'est clair. Le Corellien hésite pourtant encore. Lui claquer la porte au nez et faire comme si de rien n'était ou alors obéir aux ordres et... Et évitez que le général ne gueule, ne lui fasse un putain de speech, mouais, le mieux, c'est quand même d'obéir. La blonde ne l'a pas lâché des yeux et il finit par demander:


- J'peux terminer ma douche au moins?
- Je vous attendrez là.
- Vous voulez pas m'accompagner tant que vous y êtes?!!!


Et il lui claque la porte au nez. Une nouvelle fois. Bon sang... Cette fille l'a vraiment mise hors de lui. "Et il faut faire ci, et il faut faire ça, le général si, le général là...". Il retourna sous sa douche sans cesser de penser à cette fille qui était venue l'embêter. Il aurait dû rentrer plus tard, c'était sûr. Ou plus tôt pour se tirer avant. Pourquoi ça n'arrivait qu'à lui ce genre de choses bon sang? Pourquoi, une seule fois dans sa vie, il ne pouvait pas passer une journée tranquille? Si il y avait un dieu ou une force mystique quelconque dans cette galaxie, il était clair que Deran ne devait pas être apprécié de lui. Le commandant ne tarda pas à terminer sa douche, se sécha rapidement alors qu'il grommelait encore.


- Pour reprendre vos termes, imita-t-il d'une voix qui se voulait féminine, oh mais oui, vous comprenez commandant, vous n'avez pas "pigé" que le général voulait vous voir... mon cul que j'ai pigé. Il s'arrêta avant de balancer à haute voix. Connasse!!
- Il y a un problème Commandant? Demanda-t-elle, sans doute après l'avoir entendu.
- Non, non, un simple malentendu avec mes habits madame!! Puis, reprenant à voix basse pour lui-même, Hé bien sûr qu'il y a un problème pauvre tâche, tu viens me casser les burnes le seul jour où j'suis en repos, alors oui... Il y a un problème. Sensiblement il y a un problème.

Deran enfila rapidement son uniforme, des bottes noires et bien cirées et ne tarda guère à ouvrir une nouvelle fois la porte sur la blonde qui n'avait pas bougé d'un millimètre. Il referma derrière lui. Elle lui demanda si tout était en ordre et finit par le mener dans les couloirs... Sérieux, comme si il ne connaissait pas les couloirs qui le mènerait à la sort... Pardon, vers le bureau du général. Il la suivit donc, et finit par arriver devant le bureau du commandant, propre, ce qui était déjà pas mal, et en pleine forme... Et bien énervé, mais ça, il valait mieux éviter de le montrer. Finalement, il fût rapidement introduit dans le bureau qui n'avait pas changé. Un vaste bureau, propre, organisé, deux armoires de rangement et un petit buffet, rien de bien grand et luxueux. Le général, un peu rond, gris, n'avait pas vraiment changé non plus. Il était assis et semblait penseur,mais invita tout de même son subordonné à s'asseoir. Sympa, au moins on l'obligeait pas à rester debout. Deran prit donc l'un des deux sièges et s'assit sans le moindre commentaire attendant que le général prenne la parole en premier.


- J'éspère que vous apprécié ma secrétaire commandant et qu'elle n'a pas été trop désagréable.
- Voyons Général, non, bien sûr que non, je n'ai rien à redire...


"Et puis j'avais l'impression de vous avoir en version féminine, faut voir l'avantage.". Faux. Tout cela était faux. Deran ne l'avait pas apprécié, son ton hautain, sa présence inopportune, bref, que de choses qui le poussait à voir en cette jeune femme une vulgaire petite fonctionnaire au service du général venue là simplement pour le faire suer à lui. Bien sûr, passer ce petit résumé, elle était charmante, un peu trop souriante, et avait une grande gueule, sans aucun doute, mais ça vous l'aviez bien compris. Finalement, le général posa la question qui tue:


- Savez-vous pourquoi vous êtes ici?
- Vu que c'était censé être mon jour de repos, je vois que deux possibilités, soit j'ai commis une grosse connerie, soit vous allez m'annoncer une nouvelle qui ne me réjouira pas, dans les deux cas, c'est jamais bon.
- Vous êtes perspicace. Mais je n'ai pas vraiment le temps de faire de l'humour, et vous non plus. La sécurité intérieure vient de m'appeler, il y a deux heures de cela. Nous avons un problème, et pas des moindres.
- La sécurité intérieure, c'est quoi cette fois, une bombe volante en direction du sénat?
- Commandant, est-ce trop vous demander que de rester concentré pendant disons vingt minutes?


Oh l'enfoiré!! Au moins il était direct, et il tournait pas autour du pot, mais vingt minutes, c'est que ça devait être grave. Vingt minutes de pure concentration. Youpi!! Bon enfin... Il fallait bien essayer non? Deran hocha donc la tête, comme pour faire signe qu'il acceptait le délais et la général reprit:


- Il y a une peu moins de trois jours, les systèmes de sécurité administratif de Corellia ont découvert qu'il manquait des données. Ces données, vous vous en doutez, sont assez importantes. En plus de comportez diverses données sur la planète, elle contiennent aussi des fichiers en relation avec certains prisonniers incarcérés las-bas. Loin d'être notre premier problème, on s'est vite aperçu qu'une partie des données touchait à la sécurité de la planète
- C'est à dire?
- Tout ce qui concerne des données relatives sur nos forces militaires présentes sur Corellia, sur nos infrastructures militaires, publiques mêmes, des informations sur les chantiers navals militaire, des données sur des caractéristiques de nouveaux vaisseaux, de nouveaux armements, des données tactiques, des chiffres mêmes, le type qui a eu accès à ses données, et qui en a fait une copie, a pu avoir accès à tout cela. Pour l'heure, nous ignorons les données exacte qu'il a en sa possession, mais de toute manière, c'est un danger pour nous. Les SRR, vous vous en doutez là aussi, ont été dépêchés pour mener leur enquête et pour localiser notre homme. Ils l'ont donc localisé, et il est toujours sur Corellia. Nous ne savons pas encore de qui il est l'espion, un sith? Un Hutt? Un indépendant? Peu nous importe, les données qu'il a volé sont trop importantes pour que l'on puisse se permettre de les perdre.
- D'accord, donc vous voulez que j'aille fracasser ce type, et que je vous ramène un datapad ou un truc du genre où il aurait mis les données. J'me trompe?
- Oui... Et non. Vous allez y aller, mais pas pour le même boulot. Vous allez faire équipe avec l'un de nos mercenaires et...
- Quoi?!! Non mais vous déconnez ou quoi? On a pas les mêmes valeurs!!
- justement Sarlions!! Rasseyez-vous et écoutez-moi!! Gueula soudainement le commandant. Le mercenaire qui vous accompagne est un véritable assassin, il va se charger d'éliminer notre cible, vous, vous y aller pour deux raisons. Première raison, notre homme est entouré d'une petite garde personnelle, si cette garde devait intervenir, elle causerait beaucoup de mal à notre assassin, ce qui serait regrettable. Secondo, cet assassin ignore tout des données, VOUS par contre, vous savez tout, donc, vous me ramener ces données une fois le type mort, c'est clair?
- Et c'est aussi simple que cela? 
- C'est aussi simple que cela...


Corellia, planète ensoleillé, 13 h 50, place du Grand marché à Coronet City.


Deran était donc là, en tenue de civil, il possédait une longue veste bleu foncé qui lui descendait jusqu'aux mollets, et il avait un pantalon noir, tout ce qu'il y avait de plus normale sans oublier des bottes noires elles aussi et adaptées à tout types de terrains. Le commandant avait bien sûr prit le soin de garder deux blasters, dans son dos, cachés par la veste. Il avait ramené ses cheveux bruns en arrière laissant son visage à découvert. Les bras croisés, il attendait contre un mur. C'était le mercenaire qui devait le rejoindre, on ne lui avait donné aucune description, rien qui puisse l'aider à l'identifier, par contre, le mercenaire en question saurait le trouver lui avait-on dit... Bah c'est sûr, on avait dû donné au mercenaire une bonne description de Deran , avec un bon portrait robot si ça se trouvait... Pfff, non mais sans blague, pas un seul indice en plus, rien. Par contre, Deran savait où trouver l'homme en question. Il habitait dans le secteur bleu, réputé pour être LE quartier chaud par excellence de Coronet. Pas étonnant qu'il se soit mis las-bas, c'était normal. Lieu où les criminels pullulaient, où les casinos et boîte de nuit se comptait par centaine, le secteur bleu était aussi appelé secteur sauvage. Au moins, ça vous mettait bien d'ans l'ambiance. Par contre, restait à voir comment approcher le type en question. Il se trouvait qu'il allait parfois au casino, parfois sur une piste de dance, et ses habitudes étaient variés. Bien sûr, il était aussi à la recherche d'un vaisseau... Mais pour quelle destination, ça on ne le savait pas encore.


Deran attendait donc, presque avachi contre un mur, qu'un quelconque type vienne presque le réveiller. Bon, il fallait dire que Deran aimait Corellia. C'était sa planète natale, et il gardait toujours de bons souvenirs des quelques courses de speeder qu'il avait effectué ici après être revenus de quelques permissions ou de quelques voyages. Bon sang, c'était le bon vieux temps... Le commandant n'avait pas eu d'autres infos, si ce n'était sur quelques membres de la bande qui composait une petite garde qui ne lâchait jamais l'espion. Il y avait quatre types dont il valait mieux se méfier apparemment et qui ne lâchait pas leur maître, le tout était de pouvoir les repérer car ils avaient cette fâcheuse habitude de se fondre dans la masse pour pouvoir surveiller l'espion et le protéger sans se faire repérer, chose astucieuse qui allait rendre la mission plus difficile, après, tout cela dépendrait de ce que le mercenaire voudrait appliquer. Un homme s'approcha de Deran, grand, costaud, et avec une arme à la ceinture, Deran cru bien avoir à faire à son homme mais... Non, l'homme venait voir quelqu'un qui était juste derrière Deran. Ah putain, si au moins on lui avait fourni une petite description. Du genre la taille, ou le poids, bon le poids c'était pas trop utile remarque, ou alors l'habillage, enfin bref, quelques chose qui permette de l'identifier, parce que dans l'endroit animé qu'était la grand marché, allait trouver un type dans une population aussi cosmopolite que celle-ci? Ben bon courage, c'était perdu d'avance... C'était un peu comme chercher un gungan précis parmi cent gungans, ils se ressemblaient tous... Bon d'accord, c'était un peu exagéré, mais c'était l'image quoi. Là, rien, nada, RS, Que Dalle, vous pouviez crever... Aucune info sur la personne quoi!! Finalement, Deran se cala de nouveau contre le mur, sans lâcher le va et viens de la foule... Il fallait juste espérer que l'attente ne soit pas trop longue. On lui avait dit dans l'après-midi... C'était vaste, non pardon, en début d'après-midi... Ce qui dépendait du point de vue des gens à savoir quand se trouvait la fin d'après-midi. Heureusement qu'il pleuvait pas..." Et heureusement que j'ai pas à me coltiner une blonde comme l'autre idiote." Pensa Deran.
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Corellia, en voilà une de planète sur laquelle elle n'allait pas souvent. Assya préférait rester sur Corsucant. Non pas que de voir un peu autre chose la dérangeait, elle avait une certaine habitude de changer de planète au grès de sa vie, mais depuis son installation chez Johanna, sa vie avait changé. Elle se sentait plus en sécurité, elle sentait qu'elle pouvait enfin avancé. Et puis Corsuscant, elle connaissait, alors pour agir, c'était un avantage non négligeable. Cette fois, elle allait être un peu aveugle et elle n'aimait pas cela. Qui plus est, ce n'était pas la première fois qu'on lui faisait le coup.Lors de la dernière crise entre la République et l'Empire, on l'avait également envoyé sur une planète inconnue et en plus en compagnie d'un homme. Elle en avait encore des frissons. A croire sue son supérieur avait décidé de soigner le mal par le mal. Elle n'était pas contre en soi mais tout de même, un peu de douceur ça ne faisait pas de mal. Surtout si ses réflexes reprenaient le dessus, qu'est-ce qu'elle dirait ? Enfin, elle ne faisait que son travail et on l'avait contacté pour une mission sur Corellia. Alors la jeune femme s'était préparée comme d'habitude, soignant son apparence. Elle ne laissait jamais rien au hasard, le hasard c'était la mort assurée. Vêtements simple de civile, mais de couleurs foncés, noirs comme toujours, des cheveux remontés en cascade et pour une fois, elle ne les avait pas lissé. Des pupilles dans les tons légèrement vert-bleu et c'était fois, pas de couleurs. Elle laissait ses cheveux blonds-châtain lui encadrer le visage.

Hel avait pris une navette direction Corellia. Elle avait rendez-vous en début d'après-midi avec un homme, encore une fois. Un militaire à ce qui paraissait. Dans le message on lui en avait fait un bref portrait, mais surtout elle avait demandé à Johanna de lui fournir un peu plus que ces maigres informations. C'était qu'il fallait pas qu'elle se trompe de personne, on ne savait jamais. Dans la navette, elle avait vérifier discrètement ce qu'elle avait emmené avec elle. Son arbalète et ses armes de jet, évidement, son petit couteau fétiche qui ne la quittait jamais et puis un fil. On demandait de la propreté, de la netteté, à elle aimait ça quand elle recevait ce genre de demande. Elle pouvait exercer son arme avec toute la finesse qu'on lui connaissait.

Une fois arrivée, la jeune femme descendit de la navette et marcha jusqu'à trouver l'homme. Ses yeux scrutaient les moindres recoins de la place du marché de Coronet city. Pas question de s'arrêter, elle devait le trouver en circulant dans les rues comme n'importe qui d'autre. Se fondre dans la masse, elle savait le faire, faire en sorte que les autres ne la remarque pas plus pas moins que les habitants. Et finalement, elle finit par le trouver. Avachit contre un mur, là à attendre. Elle vit un homme s'en approcher et puis le dépasser. Elle rigola intérieurement en voyant sa réaction. Il avait dû penser qu'il s'agissait de lui, enfin d'elle. Elle avança vers lui, arriva à sa hauteur mais ne s'arrêta pas.

« Suivez-moi et faites comme si on se connaissait. » fit-elle avec un sourire légèrement forcé. Oui, cela ne l'enchantait guère de se retrouver à devoir faire équipe avec quelqu'un, surtout quand il s'agissait d'un homme. Sa mission c'était de tuer un type, est-ce que par hasard on ne lui faisait plus confiance ? « Vous avez des informations qui m'intéresse à ce qu'on m'a dit. On vous a donné sa localisation je présume, puisqu'on n'a pas jugé utile de me la fournir. Je vous écoute. Ah j'oubliais, moi c'est Katelyn, évidemment ce n'est pas mon vrai nom, vous vous en doutez. » Bien sûr qu'il devait sans douter, mais ce qu'il ne savait pas c'était que ce n'était pas non plus son nom dans ce milieu. Non pas qu'elle ne lui faisait pas confiance, mais un peu quand même et mieux valait rester prudente.
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Alors que Deran scrutait un peu la place comme si de rien n'était, il espérait que l'assassin bouge un peu ses fesses. Bon sang... Mais qu'est-ce qu'il lui avait pris de dire oui pour une foutue mission comme celle-là. A coup sûr, il y avait eu que lui de libre, résultat... Bah voilà, inutile d'en dire plus. Finalement, le commandant dût rester appuyer contre le pilier, plus par flemme que parce qu'il en était obligé. Sa longue veste commençait à lui tenir chaud, mais peu lui importait, pour l'heure, il voulait juste trouver son homme, aller faire le boulot, prendre les données, et se tirer au plus vite... C'était ce qu'il voulait, rien de plus. Finalement, une silhouette un peu frêle passa juste à côté de lui, silencieuse, discrète, et, d'une voix féminine, elle lui intima de la suivre. Deran manqua de tomber par terre. Bordel de... c'était une femme non? Il se dépêcha de la suivre en évitant de poser des questions. Bon sang... A chaque pas qu'il faisait, il ne pouvait s'empêcher de penser: "Une femme... Ils m'ont collé une nana pour tuer un type... Putaaaaiiin."Finalement, Deran la suivit. Elle commença par lui demander les informations qu'elle n'avait pas avant de se présenter. Pour la durée de cette mission, elle s’appellerait Katelyn. Hier, elle avait dût s'appeler Eve, demain elle s’appellerait Lydia. bref, autant dire que c'était un nom qui ne permettrait à personne de l'identifier. Il la connaîtrait sous ce nom, un autre la lui décrirait sous un autre nom. Deran préféra ne pas trop s'attarder sur ce problème et finit par déclarer:


- Le type que vous cherchez vit dans le secteur bleu de Corellia. Je pense qu'il est inutile que je vous dise que c'est l'un des quartiers les plus chauds de la planète, vous devez déjà le savoir. 


Deran s'arrêta, tentant de réunir toutes les informations dont il disposait, histoire de tout exprimer clairement et de ne pas répéter cent fois la même chose. Il n'avait pas vraiment beaucoup d'informations, mais il avait ce qui était nécessaire à la localisation de la cible sans trop de problèmes. Il finit par reprendre:


- Il se rends souvent au Casino le Blue Sky. C'est un amateur de jeu et de boîte de nuit, il aime d'ailleurs se rendre sur les pistes de danses de ce même casino. Il vit dans un immeuble en plein centre du quartier, non loin du blue Sky d'ailleurs. Je pense vous avoir tout dit.


Deran finit par détailler un peu la jeune femme. Elle était vêtue de couleurs sombres, le noir dominant toutes les autres couleurs, chose largement compréhensible, la nuit, elle pouvait ainsi accomplir ses œuvres sans mal. Elle avait de longs cheveux châtains ondulés qui entouraient son visage, visage que n'avait d'ailleurs pas pu apercevoir Deran. Sa veste flottant derrière lui, il marcha à ses côtés. Il ne pouvait voir qu'une partie de son profil. Mais sinon, rien. Elle avait une belle silhouette, quoique un peu frêle de son avis, mais elle semblait agile et délicate, du moins à première vue. Le commandant ne s'éternisa pas sur le détail de sa partenaire de travail. Il le sentait, cette mission risquait bien de prendre des drôles de tournures... Non mais, une femme... On lui avait collé une femme... Il espérait sincèrement qu'elle était efficace. Finalement, le commandant, plus par curiosité que pour la tester, finit par demander:


- Et maintenant? Puis-je vous demander comment on va s'y prendre?


Ben oui tiens... Comment allait-on faire. Non, parce que cela serait étonnant que le type veuille bien se laisser égorger facilement, sans faire d'histoire, quoique ça pouvait arriver. Un maladie incurable, des souffrances insupportables, et hop!! Finit. Mais bon, comme le type avait l'air d'avoir la santé... Autant dire qu'on était mal barré. Au fur et à mesure qu'ils avançaient, sans trop savoir où ils allaient, sans nul doute, Deran s'aperçut alors qu'il ne lui avait pas parlé des gardes du corps... bah, il lui expliquerait tout ça une fois sur place. inutile de la stresser, non? Le commandant suivit donc sans faire d'histoires avant de reprendre quand même:


- Non parce que bon... Autant que je sache ce que vous avez en tête, ça me permettra de me préparer... Au moins mentalement.


Il ferma alors son clapet. Elle devait être en train de réfléchir à un plan, une solution. Mais bon, le problème, déjà... C'est que Deran ne s'était pas attendue à une femme, après, attention, certaines étaient vachement forte dans leur job, même si c'était un job violents, et puis certaines... Certaines étaient moins fortes. Pourvu que le général ait sut ce qu'il avait fait, parce que Deran avait comme un doute après avoir vu la silhouette de la jeune femme. Elle n'avait pas vraiment l'allure d'une assassin, sauf peut-être dans ses mouvements agiles et simples? Mais sinon... Ah, elle avait la tenue, c'était déjà pas trop mal. Le commandant préféra se taire pourtant. Pour l'heure, il suivait la jeune femme, mais rien ne dirait qu'il la suivrait après. D'ailleurs, une fois le type mort, et les données récupérés... Ciao Baby, Asta la Vista. Enfin bref quoi, lui, il se tirer, il ramenait les données, et il prenait son jour de repos. Parce qu'il fallait souligner que là, deran travaillait un peu en dehors de ses heures, c'était des sortes d'heures Supplémentaires sauf qu'il ne disposerait pas d'une rémunération plus haute que d'habitude... Bon peut-être une prime, à voir, ça arrivait parfois, mais bon, c'était rare quoi... finalement, cette mission commençait bien... La suite risquait d'être plus intéressante tout de même, enfin, il fallait l’espérer. 
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Hel avançait dans la rue. Elle regardait tout autour d'elle, question de précaution. Elle voulait être certaine qu'on ne les suivait pas. Mais son autre problème à ce moment-là, c'était la tension qui régnait dans l'atmosphère autour d'eux. Elle esquissa un léger regard vers son compagnon de mission. Tien il ne semblait pas non plus ravi de se retrouver avec elle. Aurait-il préféré un homme, bien costaud de préférence qui faisait bien tueur sur son visage ? Un homme, un vrai, quoi !Sûrement, mais là était la force de la jeune femme. Si elle réussissait si bien dans son métier c'était justement parce qu'on la prenait pour une poupée de porcelaine tout à fait inoffensive. Elle trompait son monde et cela lui réussissait plutôt bien. Elle s'était toujours dit qu'elle arrêterai qu'à deux raisons. La première, lorsqu'elle aurait fait leur peau à tous ces pirates, ces criminels qui avaient touché de près où de loin la mort de ses parents. La seconde et bien lorsqu'elle ne serait plus maître dans son art de changer de peau. Un jour blonde, l'autre brune, un jour gamine-enfantine et le lendemain elle reprenait son âge. Changer de peau, se transformer en une autre c'était sa force mais avant tout un moyen de survie. Dans ce milieu il n'y avait que deux catégories de personnes, les chasseurs et les proies et il fallait réussir à se retirer avant de ne devenir la proie d'un autre chasseur plus fort que soit. Malgré tout, malgré tout ce dont elle pouvait faire pour changer son apparence, elle savait qu'elle ne pourrait jamais l'effacer. Son tatouage, c'était son point faible, la seule marque qui la différenciait ou plutôt qui reliait toutes ces identités.

Au fur et à mesure qu'elle marchait aux côtés de l'homme, Hel commença à se dérider légèrement. Ses muscles se détendirent bien que ses sens restaient en alerte. De temps en temps, elle regardait l'homme qui lui mettait facilement une tête voir deux de plus dans la vue. Autant dire qu'elle n'aimerait pas devoir l'affronter. Son seul soulagement était qu'il ne semblait pas être un adepte de la force enfin elle l'espérait. Elle commençait, par petit coup, à le reluquer à sa manière, détaillant ce qui serait des points forts et des points faibles lorsqu'il finit par cracher les premières informations sur sa cible. Hel cessa alors toutes activités parasitaires pour se concentrer sur les nouvelles informations.

« Oui, oui je connais ce quartier. Il est chaud.. chaud bouillant même. J'évite le plus possible de faire affaire dans ce coin d'habitude. Même les plus réputer n'aiment pas travailler par là-bas, cela devient vite n'importe quoi et une mission même très bien préparée peut virer aux cauchemars dit-on. »
répondit la jeune femme lorsque le soldat mentionna le quartier bleu de Corellia. Mais visiblement, ils n'avaient pas bien le choix. De toute façon, Hel ne refusait pas les contrats, surtout quand ils venaient de la République, c'était déjà suffisamment rare comme cela et au moins cela redorait un peu le blason de son organisation. Fallait dire que depuis un certain temps Alan faisait tout pour alors bon elle n'allait pas tout gâcher comme ça. La blonde s'attendait à ce que l'homme poursuive mais ce dernier marqua une pause. Elle s'arrêta dans sa marche et le fixa du coin de l’œil.Dire qu'elle était suspendu à ses lèvres n'était pas loin. Elle trépignait presque sur place en attendant qu'il reprenne. Le reste allait sûrement être la partie la plus intéressante pour elle. Finalement, l'attente en valait la peine. Le soldat venait de donner une information très croustillante à la jeune femme. Son cerveau avait eu tôt fait de retenir l’essentiel soit : casino le Blue Sky, piste de danse, jeu. Il ne fallait pas moins pour qu'un petit rictus de satisfaction apparaisse sur le visage de la tueuse. Cet homme venait se perdre dans ses filets presque tout seul. « Très intéressant, vraiment très intéressant » fit la jeune femme pour elle-même. Mais lorsqu'elle senti le regard de l'homme sur elle, ses traits devinrent plus durs.

« Je ne suis pas un morceau de viande pour votre quatre heure je vous signale ! » lança-t-elle sèchement avant de reprendre sa petite balade. Hel fit quelques pas et se décida à répondre à l'interrogation de son coéquipier de fortune.

« Si j'ai une idée en tête, oui évidement. Pour tout vous dire j'en avais même plusieurs. Il faut avoir au moins, un, deux ou trois plans de prévus. Pas plus en revanche parce que c'est une perte de temps et je déteste perdre mon temps. Je vais à l'essentiel. J'envisage des situations et je choisi, je m'adapte à ce que j'ai en face de moi le moment venu. Mais ce qui est le plus existant c'est qu'ils s'imaginent toujours qu'on ne sait rien d'eux. Ils pensent bien trop souvent qu'ils arrivent à cacher les données les plus intéressantes sur eux. C'est ridicule et leur ignorance me fascine tellement. Mais je dois dire que pour une fois je suis bien contente de ne pas avoir eu à faire tout le boulot. J'ai mené ma propre petite enquête mais le gros du travail ce sont tes supérieurs qui l'ont fait et c'est assez satisfaisant, ils font ça bien... Mais ce que je préfère et de loin, c'est tisser ma toile. Elle est si fine qu'ils ne s'en rendent même pas conte. Ils s'y approchent et s'y perdent si facilement. Et lorsqu'ils s'en rendent compte il est déjà trop tard. J'ai déjà abattu mes cartes. »

De petites flammes dansaient dans ses yeux alors qu'elle parlait. Non vraiment Hel n'était pas Assya. Enfin elle était Assya s'en l'être et s'était mieux ainsi. Un rire enfantin s'échappa de sa bouche et la tueuse reprit.

« Mais oui pour vous répondre je n'ai pas un plan mais plusieurs. Et quand à savoir lequel j'appliquerai je ne sais encore et ça vous n'avez pas vraiment à le savoir tout de suite. De toute façon ce n'aie pas vous qui tuerait cet homme. Laissez donc les criminels de mon espèce s'en charger. Efficacité et propreté tels sont mes mots d'ordres. »
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