Evadné Publius
# Bis Repetita [PV] - Mar 5 Jan 2016 - 8:14
Vérägan Publius faisait les cent pas dans la serre entretenue par sa fille. L’air y était, selon lui, quasi-irrespirable. En fait, il avait juste quelque chose contre les plantes. Il n’avait jamais été un fervent défenseur de l’écologie. Lui, c’était l’industriel. Oh, on épinglait encore bien la SteCo (Stellaire Compagnie, son entreprise de transport.) pour des soucis de pollution au niveau de certains modèles de vaisseaux. Et à vrai dire, il s’en fichait.
Evadné venait enfin de faire son apparition…empêchant son père de tourner en rond. Elle était, comme à son habitude, d’une beauté éblouissante. Sa robe d’un rose pâle mettait discrètement ses courbes en valeur et s’alliait à sa peau pâle. Un sourire radieux et poli en apercevant son paternel.
« -Monsieur Publius » salua-t-elle après une brève inclinaison de la tête.
« -Evadné. Je savais que tu serais ici. Tu as tout un étage pour toi seule dans cet immeuble luxueux, et tu t’enfermes dans cette terrasse irrespirable.
-Nous pouvons aller dans le bureau, si vous le souhaitez,proposa-t-elle toujours aussi poliment.
-Non, je suis assez pressé, trancha-t-il d’un ton sec. »
En réalité, la toute blonde sentait de la nervosité chez son géniteur. Une nervosité qui s’apparentait étrangement à de la crainte. Il portait une robe de sénateur assez austère d’ailleurs, toute sombre et qui dénotait bien son côté sévère et antipathique. Une broche représentant les insignes de la Stellaire Compagnie était soigneusement épinglée à son col. A savoir qui est-ce qu’il représentait vraiment ? Le peuple de la République ou les intérêts ?
« -J’ai fait une demande au Temple Jedi afin d’assurer ta sécurité quelques temps. Tu sais que je n’aime pas ces loustiques. Mais ils me paraissent être les seuls capables de te fournir une protection et de trouver celui ou celle qui chercherait à te nuire. J’ai appris qu’ils avaient un instinct de ce genre pour repérer ce que nous ne voyons pas.
-Encore…mais pourquoi ?
-Tu n’as pas besoin d’en savoir plus. Tu seras aimable avec le délégué de leur Ordre qu’ils daigneront bien te désigner. C’est l’affaire de quelques temps, guère plus. Le temps qu’une enquête concernant ce pro-Aarguien se boucle. »
Et il n’allait pas lui expliquer que depuis l’affaire Janos – contre qui il avait pris parti, il recevait régulièrement des lettres de menaces de mort, visant spécialement sa seule et aimée progéniture. Dans ces lettres répétées, on lui désignait Evadné comme « un joli oiseau. Si heureuse. » et on menaçait ensuite : « A-t-elle la moindre idée de ce qu’il va lui arriver ? ». Ces mots avaient glacé le père aimant qu’il était.
« -J’ai soutenu ce blocus pour des raisons qui me sont propres. Et l’avenir a démontré que j’ai eu raison de miser sur le cheval de la République. Mais je ne le paierai pas du prix de ta vie. Tu feras tout ce que le Jedi te dira. Tout. Si j’apprends que tu t’es mise en danger ou que tu n’as pas écouté des consignes incombant à ta sécurité, je te sanctionnerai. Est-ce que nous nous comprenons, jeune fille ?
-Oui, Monsieur.
-Bien, »
Il s’approcha doucement pour plaquer un baiser paternel contre le front doux de son héritière. Ce serait la seule marque de tendresse qu’il se permettrait pour ces retrouvailles éclaires. Habituellement toujours en déplacement et suivant la progression d’Evadné de loin, il ne prenait jamais le temps de passer la voir afin de lui démontrer son intérêt pour elle. Concernant la demoiselle, elle prit cette considération comme le rare honneur que c’était, et remercia son père. Si bien élevée, vous dit-on.
« -Comment vont vos poumons, Père? »
Elle venait de l’arrêter sur le chemin de la sortie par cette simple question. Une toux rauque surgit de la gorge du cinquantenaire qui se contenta d’hausser les épaules et de balader sa main dans les airs, comme il allait envoyer balader la question.
« -Bien, bien, je vois un médecin pour ça.
-J’ai une plante qui…
-Bonne journée, ma fille. »
Et il s’en alla sans plus de cérémonie, content d’avoir réglé cette affaire. Elle se demanda quoi faire l’espace d’un instant, abandonnée par un père qui était reparti. Alors, la jeune femme remit simplement ses gants de jardinage et retourna à ses plantes, accablée par un début de tristesse. Toutefois un bruit perturba sa tranquillité. Parmi les pousses exotiques au fond de la serre, un froissement de feuilles et une légère brise, peu naturel en ce lieu. Evadné fixa un court moment l'endroit avant de reculer lentement, incertaine et quand une ombre émergea, elle sursauta de surprise et se dépêcha de regagner l'intérieur de son appartement, dans le but de fuir.
Evadné venait enfin de faire son apparition…empêchant son père de tourner en rond. Elle était, comme à son habitude, d’une beauté éblouissante. Sa robe d’un rose pâle mettait discrètement ses courbes en valeur et s’alliait à sa peau pâle. Un sourire radieux et poli en apercevant son paternel.
« -Monsieur Publius » salua-t-elle après une brève inclinaison de la tête.
« -Evadné. Je savais que tu serais ici. Tu as tout un étage pour toi seule dans cet immeuble luxueux, et tu t’enfermes dans cette terrasse irrespirable.
-Nous pouvons aller dans le bureau, si vous le souhaitez,proposa-t-elle toujours aussi poliment.
-Non, je suis assez pressé, trancha-t-il d’un ton sec. »
En réalité, la toute blonde sentait de la nervosité chez son géniteur. Une nervosité qui s’apparentait étrangement à de la crainte. Il portait une robe de sénateur assez austère d’ailleurs, toute sombre et qui dénotait bien son côté sévère et antipathique. Une broche représentant les insignes de la Stellaire Compagnie était soigneusement épinglée à son col. A savoir qui est-ce qu’il représentait vraiment ? Le peuple de la République ou les intérêts ?
« -J’ai fait une demande au Temple Jedi afin d’assurer ta sécurité quelques temps. Tu sais que je n’aime pas ces loustiques. Mais ils me paraissent être les seuls capables de te fournir une protection et de trouver celui ou celle qui chercherait à te nuire. J’ai appris qu’ils avaient un instinct de ce genre pour repérer ce que nous ne voyons pas.
-Encore…mais pourquoi ?
-Tu n’as pas besoin d’en savoir plus. Tu seras aimable avec le délégué de leur Ordre qu’ils daigneront bien te désigner. C’est l’affaire de quelques temps, guère plus. Le temps qu’une enquête concernant ce pro-Aarguien se boucle. »
Et il n’allait pas lui expliquer que depuis l’affaire Janos – contre qui il avait pris parti, il recevait régulièrement des lettres de menaces de mort, visant spécialement sa seule et aimée progéniture. Dans ces lettres répétées, on lui désignait Evadné comme « un joli oiseau. Si heureuse. » et on menaçait ensuite : « A-t-elle la moindre idée de ce qu’il va lui arriver ? ». Ces mots avaient glacé le père aimant qu’il était.
« -J’ai soutenu ce blocus pour des raisons qui me sont propres. Et l’avenir a démontré que j’ai eu raison de miser sur le cheval de la République. Mais je ne le paierai pas du prix de ta vie. Tu feras tout ce que le Jedi te dira. Tout. Si j’apprends que tu t’es mise en danger ou que tu n’as pas écouté des consignes incombant à ta sécurité, je te sanctionnerai. Est-ce que nous nous comprenons, jeune fille ?
-Oui, Monsieur.
-Bien, »
Il s’approcha doucement pour plaquer un baiser paternel contre le front doux de son héritière. Ce serait la seule marque de tendresse qu’il se permettrait pour ces retrouvailles éclaires. Habituellement toujours en déplacement et suivant la progression d’Evadné de loin, il ne prenait jamais le temps de passer la voir afin de lui démontrer son intérêt pour elle. Concernant la demoiselle, elle prit cette considération comme le rare honneur que c’était, et remercia son père. Si bien élevée, vous dit-on.
« -Comment vont vos poumons, Père? »
Elle venait de l’arrêter sur le chemin de la sortie par cette simple question. Une toux rauque surgit de la gorge du cinquantenaire qui se contenta d’hausser les épaules et de balader sa main dans les airs, comme il allait envoyer balader la question.
« -Bien, bien, je vois un médecin pour ça.
-J’ai une plante qui…
-Bonne journée, ma fille. »
Et il s’en alla sans plus de cérémonie, content d’avoir réglé cette affaire. Elle se demanda quoi faire l’espace d’un instant, abandonnée par un père qui était reparti. Alors, la jeune femme remit simplement ses gants de jardinage et retourna à ses plantes, accablée par un début de tristesse. Toutefois un bruit perturba sa tranquillité. Parmi les pousses exotiques au fond de la serre, un froissement de feuilles et une légère brise, peu naturel en ce lieu. Evadné fixa un court moment l'endroit avant de reculer lentement, incertaine et quand une ombre émergea, elle sursauta de surprise et se dépêcha de regagner l'intérieur de son appartement, dans le but de fuir.
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