Grendo S'orn
Grendo S'orn
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Deux semaines avant le Sommet Galactique pour la Paix ...

Coruscant - Sénat - Bureau du Sénateur Grendo S'orn

Du haut de son perchoir qui n'était guère plus qu'un cercle de métal précieux couronné d'un générateur de champ de stase, le Pylat à tâches rouges nommé Piou-Piou par son propriétaire, disposait d'une vue imprenable sur la planète-ville. Il faisait partie des biens les plus précieux du Sénateur Neimoidien qui n'hésitait pas à dépenser sans compter pour choyer au mieux ce petit animal. Graines de la lune d'Endor, vitamines spécialement créées par S'ornPharma Corp, même l'eau minérale était importée d'Alderaan réputée pour être l'une des plus naturelles et meilleures de la galaxie. Pourtant malgré ses efforts pour maintenir cet oiseau en bon santé, Piou-Piou déprimait ...

« Depuis combien de temps est-il dans cet état ? »

« Une semaine monsieur le Sénateur, il ne mange plus, ses plumes commencent à tomber, je l'ai même surpris il y a deux jours à se les retirer lui-même ... » lui répondit Lynn Ornfray, sa fidèle collaboratrice, caressant l'animal sur la tête du bout de l'index.

« C'est une catastrophe. » le pylat était délicatement posé sur son bras, le regard fuyant, son esprit était ailleurs « A présent il ressemble plus à un rat qu'à un véritable oiseau ... et dire qu'il avait un si beau plumage ... que t'arrive-t-il mon petit Piou-Piou ? »

« Peut-être devrions-nous changer ses vitamines ? »

S'orn haussa les épaules tout en roulant les yeux.

« Ne soyez pas stupide mon enfant, ses vitamines ont été spécialement conçues pour cet oiseau en particulier. Nos scientifiques font partie des meilleurs de la Galaxie, je n'ai aucun doute sur leur effet positif. »

« Ses graines alors ? »

Il soupira.

« Cet animal est mieux nourri qu'une vingtaine d'enfants de Tatooine et vous sous-entendez que la qualité de ses graines seraient la cause de son état ? Non, c'est autre chose. »

Soudain l'interphone de son bureau sonna laissant place une seconde plus tard à la voix de sa fidèle assistante, la jeune Loohy Quee : « Monsieur le Sénateur, nous venons de recevoir un colis qui vous est destiné. Votre chef de la sécurité vient de l'examiner, il ne présente aucun danger. Désirez-vous que je l'apporte dans votre bureau ? »

Le Neimoidien acquiesça nerveusement, son attention toujours porté sur l'état de santé de Piou-Piou. Lui qui était autrefois l'objet de toutes les convoitises parmi les Hauts-Dignitaires Neimoidiens, voilà qu'aujourd'hui il n'avait plus aucune plume, il était tout simplement laid, nu, mais surtout laid.

« Que personne ne voit cette ch-chose ... » dit-il à Lynn qui esquissa un léger sourire à cette remarque. La porte du bureau s'ouvrit ensuite laissant dévoiler la tête de son assistante. Celle-ci tenait entre ses mains, une cage, de la même taille que celle de Piou-Piou, mais plus belle encore. Un métal orné de pierres précieuses disposant également d'un générateur de champ de stase. Mais le plus incroyable ce n'était pas la cage proprement parlé mais bien ce qu'elle contenait. Un Pylat albinos d'un blanc pure, seul le bout de ses ailes présentaient un bleu très clair. Un animal extrêmement rare, pour ainsi dire impossible à trouver, pourtant celui-ci se dressait devant lui, fier comme un paon sur son perchoir, les yeux mi-clos. Face à une si belle prise, Grendo ne pu s'empêcher de s'approcher.

« Ma-gni-fique ! Splen-dide ! Une beauté sans égal ! Pro-di-gieux ! » s'écria-t-il en caressant l'animal qui se laissa faire naturellement « D'où sortez-vous cette divine créature ? »

« Il s'agit du présent dont je vous ai parlé tout à l'heure monsieur le Sénateur ... un cadeau du Sénateur Stryver de Coruscant. Il a joint un mot à celui-ci, il souhaite s'entretenir avec vous le plus rapidement possible. Dois-je lui formuler une réponse ? »

Stryver ... Kyle Stryver ... un individu que le neimoidien n'avait jamais eu l'occasion de rencontrer personnellement. Il l'avait croisé une fois ou l'autre dans les couloirs du Sénat, ils avaient même tout deux participé à certains Gala mais sans vraiment bavarder. Pourtant aujourd'hui, ce dernier venait de lui offrir un présent d'une valeur inestimable, Grendo s'attendait déjà à rencontrer un ultime sénateur lui demander une faveur, mais soit, il avait eu le mérite d'attirer son attention, la politesse voulait qu'il accepte de s'entretenir avec lui. Il acquiesça.

« Dites au Sénateur Stryver que j'accepte de le rencontrer dès demain matin. Mon emploi de la journée est assez chargé malheureusement.
Posez l'oiseau à côté de Piou-Piou. »
la jeune femme s'exécuta et posa la cage comme indiqué par le Sénateur. Le Pylat albinos tourna aussitôt la tête en direction de son congénère qui fit de même. Les deux oiseaux étaient désormais face à face.

« Comme c'est mignon, ils font connaiss... mais qu'est ce que... !!! »

Tandis que Grendo appréciait le si beau tableau de ses compagnons à plumes réunis, le Pylat Albinos n'avait pas attendu trois secondes avant de se jeter sur Piou-Piou. Coup de bec dans le cou, sur l'aile, il s'attaqua même aux pattes sous les cris incessant du Pylat à tâches rouges tentant de se défendre mais en vain. Lorsque le coup fatal fût porté, l'oiseau se remit sur son perchoir, le bec ensanglanté. Piou-Piou n'était plus ...

« La sélection naturelle ... l'éternel combat entre le faible et le fort ... » dit-il en observant son assistante toute affolée s'approchant de la cage « Je t'appellerai ... PIAF ! »
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Le puissant sénateur avait offert un magnifique présent à son congénère, en effet c'était un trésor récupéré sur la planète de Dathomir à la suite d'une expédition sauvage organisée par des mercenaire locaux, un présent très rare et très convoité. Un présent qui ne peut que faire plaisir à un sénateur aussi important que le sénateur Grendo S'orn. Ainsi, le Sénateur de Coruscant voulait s'entretenir avec lui pour parler affaires, mais pas n'importe qu'elle affaire, plutôt des affaires politiques. La place de Kyle dans la diplomatie était une place de choix, sénateur de la planète la plus puissante de la république il était d'une force de persuasion très importante de par sa place dominante dans le Sénat.


Le sénateur Grendo S'orn était un homme respecté par certain, craint par d'autres. Il était principalement connu pour sa grande réthorique lors des séances du Sénat ouverte. Sa place de sénateur de Neimoidia planète très puissante des colonies connue pour son avancé technologique spectaculaire. Grendo S'orn était sans nul doute la personne la plus influence du Sénat, prédestiné à la fonction de chancelier de la république, il était sans nul doute la personne la plus compétente pour régler les problèmes qui gangrènent la république.

C'est avec fascination que le sénateur de Neimoidia accepta sans nul doute une rencontre avec Kyle. Une rencontre des grands, une rencontre des puissants, une alliance entre les deux personnages ferraient d'eux, une puissance non négligente et pesante dans les décisions du Sénat.


Le jour était arrivé, c'est avec une certaine aisance que Kyle entra directement dans le bureau du sénateur, en tapant légèrement sur la porte.


- Bonjour monsieur le sénateur, j’espère que mon présent était à la hauteur de votre statut


Kyle faisait les cent pas dans le bureau du sénateur, les mains dans le dos, les mains croisées. Il s’immobilisa finalement, planté droit devant le sénateur.


- La république est en danger monsieur le sénateur, nous sommes devant une république menacée par l'art mystique des fameux Jedi, qui sans nul doute gangrène notre politique, j'accepte leur présences, je reconnaît leurs bravoures ainsi que leurs maitrises de certaines situations de crise, mais il faut le reconnaître, ils ne sont pas des politiciens.






Kyle marqua une pause, une pause de quelques minutes avant de se pencher sur le bureau du sénateur, avec insistance, le regard sérieux, la voix grave.

- Il faut laisser la politique aux politiciens, monsieur le Sénateur, il faut prendre le contrôle de la chancellerie, pour ensuite chasser les Jedi de la politique républicaine. Je veux vous soutenir, vous et votre parti politique, Coruscant veut vous soutenir. Il faut du changement.


L'humain se redressa, pour recommencer à faire des dizaines de pas dans le bureau du sénateur, de gauche à droite, les bras croisé, la tête en l'air.


- Nous avons eu des chanceliers Jedi, qui maîtrise la « force » le résultat est là, Absolument aucun n'a réussi à faire quelque chose de vraiment important ou de concret notamment pour conter l'Empire Sith qui nous menace chaque jour. Nous sommes occupés à régler les problèmes locaux qui ne devraient pas exister plutôt qu'annihiler le menace, véritable. Sommes-nous d'accord monsieur le Sénateur ?
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Neuf heure trente tapante, la porte de son bureau s'ouvrit. On pouvait de ce fait facilement admettre que le Sénateur Kyle Stryver maîtrisait l'art de la ponctualité, une qualité que Grendo appréciait fortement, une qualité trop souvent perdue par la plupart de ses homologues républicains malheureusement. Contrairement à eux, le Neimoidien était toujours à l'heure, parfois même en avance, mais rarement en retard sauf situation exceptionnelle. Pour lui la ponctualité était avant tout une marque de respect, un respect apparemment partagé aujourd'hui.

- Bonjour monsieur le sénateur, j’espère que mon présent était à la hauteur de votre statut

S'orn acquiesça tout en proposant à Stryver de s'asseoir face à lui, mais ce dernier préférait rester debout, soit, il pouvait le comprendre.

« Cette créature est d'une beauté incomparable. Vous deviez être bien informé pour connaître mes gouts en matière d'oiseau Sénateur, je ne peux que vous remercier grandement pour ce cadeau. » ce n'était pas tous les jours qu'on pouvait entendre le neimoidien dire merci, encore moins à un humain, mais il devait le reconnaître, ce Pylat Albinos lui faisait énormément plaisir « Mais trêves de bavardage, par ce présent vous désiriez attirer mon attention, vous l'avez, dites moi ce qui vous amène ? »

Ecoutant attentivement le discours du Coruscanti, Grendo remarqua immédiatement de quoi il s'agissait : la présence intempestive des jedi au sein du Gouvernement Républicain lui posait apparemment problème. Douloureux débat qui divisait les membres de la Rotonde. S'orn lui même s'était positionné et représentait l'un des plus fervents opposants à la présence de l'Ordre au sein du Sénat. De part des discours bien tranchés, une personnalité forte, le Neimoidien s'était fait pas mal d'ennemis surtout parmi les jeunes Chevaliers Jedi ou au près des adhérents du Mouvement loyaliste. Peu importe après tout il n'avait pas choisis une telle carrière pour se faire des amis, tout au plus des alliés, et ça il en avait.

- La république est en danger monsieur le sénateur, nous sommes devant une république menacée par l'art mystique des fameux Jedi, qui sans nul doute gangrène notre politique, j'accepte leur présences, je reconnaît leurs bravoures ainsi que leurs maitrises de certaines situations de crise, mais il faut le reconnaître, ils ne sont pas des politiciens.

« Exactement Sénateur Stryver, vous abordez un point important que je ne cesse d'exposer aux membres du Sénat : ils ne sont PAS des politiciens. Je reconnais l'utilité de leur Ordre en période de crise, ils sont pour ainsi dire les SEULS à pouvoir s'opposer à la menace grandissante des Sith, mais cela ne leurs donne pas le droit de nous priver d'un Gouvernement démocratique. Car c'est exactement de ça dont il est question ici Sénateur, des Jedi non élus démocratiquement par la population détiennent en ce moment même les rennes du Pouvoir. »

Les deux hommes semblaient plus ou moins d'accord sur la question, L'Ordre Jedi n'avait rien à faire en Politique. Il fallait l'éliminer et qu'il retrouve sa place de Gardien de la Paix. Point final.

- Il faut laisser la politique aux politiciens, monsieur le Sénateur, il faut prendre le contrôle de la chancellerie, pour ensuite chasser les Jedi de la politique républicaine. Je veux vous soutenir, vous et votre parti politique, Coruscant veut vous soutenir. Il faut du changement.

Grendo esquissa un léger sourire, voilà de quoi il s'agissait depuis le début, soutenir et rejoindre le Front Libéral Républicain. Intéressant ... très intéressant ... voir Coruscant s'associer au Mouvement serait tellement jouissif.

« Bien que je partage vos opinions Sénateur Stryver, obtenir la Chancellerie ne sera pas chose aisée. Certes Alyria Von a démissionné de ses fonctions, la place est donc vacante, mais aucun Parti n'a encore présenté son candidat. De toute évidence, les élections auront lieu après le Sommet Galactique pour la Paix, ce qui nous laisse très peu de temps pour une campagne électorale. Mais vu l'évolution incessante du FLR et l'arrivée de la resplendissante Coruscant parmi les nôtres grâce à vous, je ne doute pas que le Parti fasse partie de la majorité. »

Selon l'analyse des Médias, depuis sa création le Front Libéral Républicain avait fait une montée fulgurante sur l'échiquier Galactique. N'hésitant pas à s'accaparer des Mondes appartenant à d'autres Parti grâce à sa propagande diffusée sur les chaînes du Noyau et de la Bordure, le FLR s'était aussi assuré le soutien de nombreuses planètes importantes tels que Metellos, Neimoidia, Sullust, et bientôt Coruscant. Grendo espérait ainsi devenir un acteur incontournable dans la politique actuelle.

- Nous avons eu des chanceliers Jedi, qui maîtrise la « force » le résultat est là, Absolument aucun n'a réussi à faire quelque chose de vraiment important ou de concret notamment pour conter l'Empire Sith qui nous menace chaque jour. Nous sommes occupés à régler les problèmes locaux qui ne devraient pas exister plutôt qu'annihiler le menace, véritable. Sommes-nous d'accord monsieur le Sénateur ?

« Mon ami ... » lui répondit-il d'un ton calme avant de reprendre « ... sachez que la vision officielle du Parti est très claire concernant les points que vous venez d'évoquer, nous sommes CONTRE l'intrusion intempestive des Jedi dans la Politique Républicaine et POUR un arrêt total des négociations avec notre ennemi ancestral, l'Empire Sith. De provocation en provocation, de trahison en trahison, nous sommes loin d'être dupes, une paix véritable est tout simplement impossible, invraisemblable. A moins d'un revirement totale de la situation, l'Empire EST notre ennemi et RESTERA notre ennemi. » on pouvait facilement discerner l'agacement dans sa voix, un agacement lié au refus de ses pairs d'entrer en Guerre ouverte et immédiate avec l'Empire. Il s'agissait pourtant là de la seule et unique solution à tous les problèmes. Terminée l'hypocrisie, terminés les faux semblants, un camp contre l'autre et ce jusqu'à l'anéantissement de son ennemi ...

« Bienvenu parmi nous, Sénateur Stryver. » dit-il enfin en lui tendant la main. Cette poignée de main signerait le début d'une longue alliance entre la Capitale de la République et le Front Libéral Républicain dont l'évolution ne cessait de croitre de jour en jour, n'en déplaise à certains ...
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