Grendo S'orn
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Neimoidia - Koto-Si - Palais Royal

Première fois que le Neimoidien participait à un rassemblement du Cabinet Royal depuis le décès de sa fille, Shanka. Mais cette réunion d'urgence n'avait rien d'habituel. Cato-Neimoidia venait d'être sauvagement touché par un attentat criminel visant le Sénateur de la planète, Uthar Ozmac. Aussitôt la nouvelle diffusée dans les médias, le Grand Monarque du Commerce avait ordonné l'organisation d'une réunion d'urgence avec ses plus fidèles conseillers.

A bord de sa limousine privée censée le mener vers le Palais, Grendo réfléchissait à la meilleure façon pour tirer son épingle du jeu. Ne dit-on pas que le malheur des uns fait le bonheur des autres ? Le Neimoidien comptait bien en profiter pour proposer à nouveau un projet personnel. Malgré des débuts financiers difficile, le programme "Une Larve, un Neimoidien" était un franc succès, ce qui avait permis au politicien d'acquérir la confiance de certains conseillers influents mais à l'opposé de s'attirer la haine et la méfiance des autres. Vu la situation actuelle, aussi bien galactique que planétaire, Grendo ne voyait qu'une seule issue à ce problème : la militarisation de Neimoidia. Très bientôt, l'espace neimoidien en plus d'être une puissance économique incontournable sur le marché galactique, deviendrait une force militaire non négligeable, du moins c'est ce qu'il espérait ...

« Etant donné la gravité de cette attaque, je propose de passer outre le protocole et d'aborder immédiatement le problème. Général Monchar, que pouvez-vous nous dire au sujet de cet attentat ? Quelles sont les dernières nouvelles du Sénateur Ozmac ? » demanda clairement le Vice-Roi s'adressant au militaire qui se releva aussitôt pour lui répondre ainsi qu'au reste de l'assemblée.

« D'après nos dernières informations, le Sénateur Uthar Ozmac est en ce moment même en sécurité au sein du Palais Gouvernemental de Zara. Il souffre de blessures légères principalement sur le côté droit du corps mais ses jours ne sont pas en danger.
Concernant l'attentat proprement dit nous ne disposons malheureusement pas de beaucoup d'informations. Selon les récents témoignages, il s'agirait d'une course poursuite qui a débuté peu après le départ de la limousine du Sénateur Ozmac. Cinq ou six hommes, peut-être plus, ont tentés d'assassiner le représentant de Cato-Neimoidia avant de prendre la fuite à travers les rues de la Cité. Nos services sont en train d'analyser les images des caméras de sécurité de la ville afin d'obtenir un maximum d'informations sur les auteurs de cet attentat. Heureusement nos Forces de Sécurité ont pu appréhender l'un des terroristes et il a immédiatement été conduit dans un lieu sécurisé le plus proche pour y être interrogé. Je recommande de maintenir l'état d'urgence planétaire tant que ces individus n'ont pas été identifiés. »


Lors d'une telle situation, l'état d'urgence planétaire était nécessaire pour garantir la sécurité des hauts placés neimoidiens tout comme de la population mais le but principal était de faciliter la tâche aux Forces de Sécurité qui pouvaient enquêter sans trop de difficultés. Néanmoins cela impliquerait un ralentissement non négligeable du commerce sur Cato-Neimoidia, une catastrophe économique temporaire que de nombreux Neimoidiens n'étaient pas prêt à accepter.

« Vous n'y pensez pas ! Que faites-vous des répercussions sur la rentabilité de nos sociétés ?! Nous commençons à peine à ressentir les effets positifs de la modification de la route de Trellen par le Sénateur Grendo S'orn ici présent. Nous parlons ici de plusieurs millions de crédits perdu chaque heure passée sous l'état d'urgence. » s'exprima un membre de l'assemblée.

« Sauf votre respect, Conseiller Merratt, si ces terroristes s'attaquent la prochaine fois à nos industries et à nos sociétés, la hausse récente de nos investisseurs étrangers ne sera que de très courte durée. Il nous faut à tout prix mettre la main sur les auteurs de cet attentat. »

« Et mettre un terme définitif à l'existence de ce groupuscule duros. » déclara Grendo qui attira l'attention de ses pairs « Si mes sources sont exactes, l'individu qui a été arrêté sur Cato-Neimoidia est bel et bien un duros n'est ce pas Général ? » l'homme semblait hésiter à répondre mais acquiesça finalement « Il est donc assez facile de faire le rapprochement avec ce groupuscule qui sévit déjà depuis trop d'année sur notre territoire. En dix ans c'est pas plus d'une vingtaine d'attentats et de sabotages que Neimoidia et ses colonies ont dû subir et toutes les preuves obtenues ont menées aux mêmes conclusions : les duros. Ceux-là même à qui nous avons généreusement offert logement et place au sein de notre communauté. »

Un amalgame énorme car toute la population duros installée au sein de l'Espace Neimoidien vivait en parfaite symbiose avec les autochtones mais ce discours quelque peu extrémiste arrangeait bien le politicien qui comptait bien convaincre ses pairs du bien fondé de ses idées.

« Chers membres du Cabinet Royal, nous devons nous rendre à l'évidence, notre système de sécurité est loin d'être infaillible. A force de faire passer notre économie avant notre défense, voyez aujourd'hui le résultat, nous faisons face à un ennemi sournois, un adversaire qui est déjà entre nos murs. Se peut-être votre voisin, votre ami, une simple connaissance ... Il nous faut à présent poser de nouvelles priorités. Basée sur une économie forte évidemment, mais sur une défense tout aussi importante. Des moyens financiers plus important doivent être alloués aux Département de la Sécurité, de la Défense et de la Justice ! » mais il n'avait pas fini « Autorisons les perquisitions et la mise sous écoute sans mandat, une holo-surveillance régulière au sein des lieux publiques, la présence de militaires dans les rues. C'est tout notre système qu'il nous faut revoir ! Sans compter l'aggravation de certaines peines de prison qui selon moi est une absolue nécessité ! »

« Mais vous êtes fou Sénateur S'orn ! Nous ne sommes pas un Etat Policier ! »

« Précisément Conseiller Merratt, voilà pourquoi je comptais proposer à cette assemblée d'adopter des mesures d'urgence de militarisation de Neimoidia. »

« Absurde, les Neimoidiens ne sont pas des guerriers ! »

« Exactement, et bien que je respecte énormément notre armée organique, la militarisation doit se faire parallèlement avec la robotisation de nos moyens de défense. Des droïdes, voilà l'avenir de notre civilisation. » son intervention avait eu le mérite d'attirer des réactions assez vive, déjà certains conseillers criaient au scandal avant d'être interrompu brusquement par le Vice-Roi présidant la réunion.

« Silence ! Silence ! Je vous ordonne de faire silence ! » il se tourna ensuite vers Grendo « Comme toujours la moindre de vos interventions incite au débat si pas au conflit Sénateur mais je vais être très bref à ce sujet. Nous reconnaissons l'importance de modifier temporairement nos méthodes pour combattre ce fléau et nous débattrons bientôt sur vos propositions mais il est hors de question d'envisager une robotisation de nos moyens de défenses. Cette assemblée a déjà débattu à ce sujet par le passé et la réponse restera non ! » assis derrière lui sur son trône, le Grand Monarque acquiesçait la moindre de ses paroles. En plus d'être son porte parole, ses yeux et ses oreilles au sein du Cabinet Royal, le Vice-Roi semblait profiter aujourd'hui de la parfaite confiance du Souverain qui ne prit même pas la peine d'intervenir lors des débats. L'idée d'une plus grande militarisation faisait peu à peu son chemin au sein des esprits, mais Grendo était convaincu que la robotisation était aussi nécessaire. Avec ou sans l'accord de son Gouvernement, le Neimoidien passerait commande au près de ses alliés de Skako et de Colla car il voyait bien plus loin que le petit problème planétaire de Neimoidia ... Tôt ou tard la Guerre serait déclarée avec l'Empire peut-être même avec l'Espace Hutt et ce jour là, Neimoidia sera prête à participer aux combats.
Grendo S'orn
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Neimoidia - Koto-Si - Palais Royal

La réunion d'urgence venait de s'achever. Après de longues heures de négociations le projet de militarisation de Neimoidia était passé. Des réformes radicales et importantes en matière de sécurité étaient sur le point de voir le jour très prochainement. Grendo se félicitait d'ailleurs d'avoir été à la base de ce tout nouveau programme même si il avait du faire de nombreuses concessions pour contenter la majorité de l'assemblée. Mais pouvoir faire des compromis c'était ça l'art de la politique. Il regrettait pourtant le refus catégorique du Vice-Roi concernant la robotisation des moyens de défense de la planète. Un homme était si facilement corruptible, surtout un neimoidien, comparé à un droïde qui s'avérait être plus efficace, plus rapide et surtout plus rentable. Les autorités de Skako l'avaient bien compris eux, ils avaient investis des milliards dans la robotisation de leurs installations. Grendo lui même avait été très impressionné lors de son dernier voyage sur cette planète. Des industries parfaitement autonome sans la moindre intervention humaine ou organique.

« Général Monchar, pouvez-vous m'accompagner jusqu'à ma navette ? Je désire m'entretenir avec vous si cela ne vous dérange pas » demanda discrètement le politicien tandis que les autres membres du Cabinet Royal quittaient la Salle du Trône. Le militaire, quelque peu surpris, acquiesça néanmoins et suivit le politicien loin des oreilles indiscrètes, à travers les larges couloirs du Palais Royal « Aujourd'hui c'est une grande victoire pour les vôtres Général. Cela doit faire plusieurs centaines d'années si pas plus que le Département de la Défense n'avait disposé d'autant de fonds. Et j'espère que cela permettra de redorer l'image de notre valeureuse et courageuse armée. »

« Je dois avouer que cela me rassure en effet. Je craignais fortement que le Cabinet Royal refuse de nous octroyer le moindre crédit supplémentaire. Mais il semblerait que votre intervention ai porté ses fruits Sénateur. Je ne sais comment vous remercier ... » tendre une perche de cette taille était du pain béni pour le politicien qui savait très exactement comment se faire remercier.

« Vous pourriez peut-être me permettre de participer à l'interrogatoire de votre nouveau prisonnier ? J'ai suivi avec grand intérêt les enquêtes des Forces de Sécurité au sujet de ce groupuscule duros, peut-être pourrais-je vous être utile ? Qui sait ? »

Mais le militaire avait reçu des ordres strictes, une personne n'étant pas liée de près ou de loin à la sécurité intérieure ou à la défense ne pouvait être présent lors de l'interrogatoire d'un terroriste notoire. C'est donc immédiatement que Monchar déclina la proposition du neimoidien.

« Malheureusement c'est impossible Sénateur S'orn, les règles sont strictes et aucun civil ne peut participer à un tel interrogatoire. C'est la règle. »

« Général Monchar ... Navré de devoir insister mais ... Grâce à moi vous venez d'obtenir plus de moyens financiers que vous n'auriez jamais imaginé, peut-être serait-il possible de faire une exception aux précieuses règles ? » Grendo était prêt à tout pour parvenir à ses fins, et ce n'était pas ce vulgaire petit militaire de carrière qui allait l'empêcher d'accomplir le moindre de ses désirs.

« Bon ... très bien, mais que cela reste entre nous. Vous n'aurez qu'à me rejoindre dans deux heures au sein de la caserne principale des Forces de Sécurité de Kaantay. Le prisonnier y est en ce moment transféré dans la plus grande discrétion. Mais que les choses soient claires Sénateur, c'est moi qui dirigerai cet interrogatoire, vous ne serez que spectateur. Est-ce bien compris ? Le moindre mot et je vous ferai évacué sur le champs ! »

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Neimoidia - Kaantay - Caserne des Forces de Sécurité

Kaantay n'avait rien à envier à la célèbrissime Koto-Si. Le même style architectural, le même luxe, les mêmes bâtiments si ce n'est l'absence du gigantesque Palais Royal. Pourtant malgré sa ressemblance quasi identique à la capitale planétaire, Grendo n'aimait pas cette cité, pire il la détestait. Tout simplement car Kaantay était le repère de la famille rivale des S'orn depuis des années, l'influente famille Ten'Shi. Il ne s'était d'ailleurs jamais senti en parfaite sécurité au sein de cette ville, craignant à chaque coin de rue de se faire agresser par un voyou à la solde du Patriarche et actuel Conseiller à la Justice, Nute Ten'Shi. C'est donc avec une certaine appréhension que le Sénateur s'était rendu ici, préférant voyager à bord d'une navette lambda pour rejoindre la Caserne des Forces de Sécurité et participer à l'interrogatoire du prisonnier duros.

« Parles ! » un violent coup de poing avait suivit l'ordre craché par le Général Monchar « Qui sont tes complices ?! Où se cachent-ils ? » second uppercut en plein dans la mâchoire « Saches que tu ne sortira pas d'ici avant d'avoir parlé misérable crapule ! » et encore un dernier pour la route. Observant la scène derrière une baie vitrée teintée, le Sénateur S'orn appréciait la méthode forte employée par le militaire. Il regrettait pourtant de ne pas pouvoir lui-même interroger le prisonnier mais il n'avait pas encore dit son dernier mot.

Un fin filet de sang coulant de sa bouche, le duros était vraiment mal en point. De multiples blessures sur le visage, signe que l'individu avait probablement été tabassé avant son arrivée sur Neimoidia. Peut-être même avait-il des côtes cassées mais le politicien ignorait encore tout de l'état de santé du prisonnier.

« Je .. ne parlerai pas .. » répondit-il en crachant dans la direction de Monchar qui lui flanqua un ultime coup dans la figure mais le duros se mit à rire nerveusement « Vous ... vous fatiguez ... pour rien .. » une gifle cette fois et une deuxième en prime.

« Fumier ! Toi et ceux de ta race n'êtes que de la merde de scarabée géant ! Vous êtes la honte de notre espèce ! »

A ces mots, Grendo afficha un léger sourire en coin. Le racisme en vers la communauté duros était évidemment bien présent sur Neimoidia et inversement certains duros haïssaient les neimoidiens. Pourtant au fil des années et malgré la multiplication des tensions communautaires, les politiques avaient préféré prôner un certain "vivre ensemble". Un système pleins de bonnes intentions mais qui en pratique ne fonctionnait absolument pas.

« Il ne parlera pas ... » annonça Monchar au Sénateur S'orn en sortant de la salle d'interrogatoire pour rejoindre la salle d'observation « Ces Duros sont aussi têtu que des Eopies. »

« Peut-être n'avez-vous pas envisagé la bonne méthode Général .. » dit-il en fixant le prévenu gigoter sur la chaise à laquelle il était fermement attaché « Ce genre d'individu ne craint pas la mort. Vous pourriez le torturer durant des heures sans obtenir le moindre renseignement ... Libérez-le. »

Monchar haussa largement les sourcils « Comment ?! »

« Vous avez bien compris Général, libérez-le. »

« Hors de question qu'il foute un seul pied dehors ! Il restera ici et parlera ou mourra ! » répondit-il tout en haussant la voix pour se faire comprendre correctement.

« Réfléchissez une seconde. Ici il ne nous sert à rien. Dehors nous pourrons le suivre à la trace jusqu'à sa planque et jusqu'à ses complices. Je vous promet un beau coup de filet avant la fin de la journée Général. Imaginez un peu votre réputation, Pak-Pak Chanel clamant votre héroïsme dans cette affaire. Et pour que sa libération ne soit pas trop suspecte, vous n'aurez qu'à simuler une évasion. Rien de plus facile n'est ce pas ? »

Le militaire n'était pas du tout convaincu mais il fallait avouer que l'idée pouvait fonctionner bien que ce plan était risqué. Si l'individu parvenait à filer c'était la carrière du Général Monchar qui risquait d'être ruinée.

« Et si ce terroriste fait de nouvelles victimes ? »

« Comment appelle-t-on ça déjà ... ah oui, de simples dommages collatéraux. » lui répondit-il, un large sourire sournois sur le visage.
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ALERTE ! ALERTE ! Un détenu vient de s'échapper du secteur AX-380.B. Toutes les forces disponibles doivent se rendre dans le secteur concerné afin d'intercepter le prisonnier. Je répète : Un détenu vient de s'échapper du secteur AX-380.B. Toutes les forces disponibles doivent se rendre dans le secteur concerné afin d'intercepter le prisonnier.


Le message tournait en boucle depuis plus d'une minute à travers les longs couloirs de la Caserne des Forces de Sécurité de Kaantay. C'était le branlebas de combat. Hommes en arme étaient déployés en masse au sein des différents étages du bâtiment afin de sécuriser un maximum les lieux.

« Il vient de sortir de l'infirmerie mon Général. » indiqua un soldat neimoidien, le nez braqué sur les images des caméras de sécurité. A ses côtés, debout côte à côte, Monchar et S'orn observaient également le prévenu s'évader sans la moindre excitation.

« Dites aux troupes de cet étage d'évacuer et de rejoindre le réfectoire. Ca permettra à notre homme de filer en douce sans être dérangé. » mais Monchar était inquiet. Inquiet car il avait pris la lourde décision de faciliter l'évasion du prisonnier duros qui dans un élan de désespoir sans doute avait saisi sa chance. Ce qui lui semblait être de la négligence de la part de ses bourreaux était en fait prévu de a jusqu'à z. Le but final de cette manoeuvre étant de suivre à la trace l'individu jusqu'à mettre la main sur les membres du groupuscule duros. Un plan que Grendo lui-même avait proposé, risquant de ruiner la carrière du militaire mais également la sienne pour sa complicité dans cette sombre affaire « J'espère que j'ai eu raison de vous écouter S'orn ... sans quoi nous risquons tout deux de subir la peine de mort pour un acte de haute trahison »

Mais S'orn lui était convaincu que son plan allait fonctionner. Et vu l'état d'énervement du duros qui tentait par tous les moyens de fuir par l'une des portes de sorties d'urgence, l'individu n'était plus qu'à deux doigts de s'évader définitivement.

« Il vient de prendre le couloir 555-X60 en direction du hangar. Dois-je prévenir nos troupes sur place d'évacuer Général ? »

« Négatif, laissez ces deux soldats où ils sont et voyons comment ce duros va s'en sortir. Ne lui rendons pas la tâche trop facile non plus ça serait suspect. »

Arrivé au sein du hangar, le duros se plaqua contre un mur pour observer la situation. Plusieurs Dart de différents modèles étaient posés aux côtés de navettes de transport fraichement réparées. Une patrouille de deux soldats neimoidiens rôdait dans les environs. Les autres devaient sans doute rechercher le prévenu ailleurs. Hésitant quelques instant, le duros se décida enfin à agir. Marchant à pas de loup en direction du premier soldat qui lui tournait le dos, il l'agrippa par derrière avant de l'entrainer derrière plusieurs caissons en métal. Une prise forte qui avait permis de rendre le militaire inconscient un certain temps. Et de un. Ne restait plus que le deuxième.

« Il faut reconnaître qu'il a du talent » indiqua le Sénateur en se grattant le menton.

« Un peu trop à mon goût. C'est de l'entraînement militaire pas un vulgaire art martial de rue. Peut-être avons-nous sous-estimé la menace à laquelle nous faisons face aujourd'hui. »

Le duros s'était emparé du pistoblaster de sa première victime. Il attendit quelques secondes pour tirer en direction du second qui eu juste le temps de se mettre à couvert derrière la coque d'un vaisseau. S'en suivit alors plusieurs tirs entre les deux hommes. Puis une demande de renfort à laquelle Monchar répondit personnellement.

« Je vous envoie des renforts soldat. Occupez le un moment. Nous arrivons. » mais il n'en fit rien, aucun renfort ne serait envoyé, aucun soutien. Le duros devait s'enfuir.

Profitant d'un moment d'inattention de son adversaire, l'humanoïde à la peau bleu s'élança en direction d'un Dart avant de tirer une nouvelle salve puis entra dans l'engin et le fit démarrer.

« Ne reste plus qu'à le suivre à la trace Général. Un vrai jeu d'enfant. Ne vous inquiétez pas, tout se passera bien. »
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