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C'EST A LA PELLE QUE JE ME CULTIVE
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FT. LHAZYR FEY'TWA

741 MOTS
DIALOGUE EN #DC143C
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Une nouvelle journée défile dans le temps limité des entités vivantes. On se lève pour la plupart , on se lave pour les plus propres, on mange pour ceux qui ont l'estomac réactif, puis on part, on vaque à ses occupations. Souvent rien de bien fou, la plupart du temps quelque chose de redondant, de peu passionnant. Puis après c'est la fin du jour, le soleil se cache, et les sages se couchent. C'est ça encore et encore. Toujours et toujours... Tous les hier, tous les aujourd’hui, tous les lendemains se ressemblent. Sans arrêt le même schéma. On replay les journées de façon robotique, mécanique.
Ton quotidien Shraa c'est le temple Jedi depuis maintenant dix ans. En face de ton assiette de déjeuner, t'es là à fixer son contenu sans vraiment le voir, ni vraiment le sentir. Tout autour de toi c'est le chaos total; ça discute, ça chahute. T'as pas la foi de ronchonner. T'as pas la foi de taper le scandale ce midi. D'ailleurs, comme tous les autres midis - à quelque chose près -. T'es là, au milieu de la populace forceuse, et tu te fascines pour ce qui trône devant toi. T'es lente, t'es complètement aliénée par la fin de matinée. Tous ces cours qui se succèdent, ces heures passés à écouter chevaliers et maîtres débiter théories et grandes histoires, tout ça au milieu des autres... Au bout d'un moment ça te lobotomise le cerveau, celui-ci saturé d'information. Et c'est comme ça depuis le début. Toujours et toujours...
Le quotidien de ton enfance te paraissait tellement plus fantastique, avec tellement de rebondissants épiques... Mais t'es plus une enfant, pour ton peuple ça fait un petit moment que t'es une adulte, et pour les Jedi aussi. Ton enfance, ici, on te l'a stoppé net. Comme ça, un grand mur dans la face. Maintenant tout ce que tu connais, c'est les théories, les apprentissages, la méditation, les entraînements... Et bientôt la guerre. T'as beau ne pas être allée à Makem Te. T'as beau pas avoir vu le sang pour de vrai, mais juste à la télé... Y'a un truc. Et ça, ça te plombe encore plus les humeurs déjà bien au fond de tes tripes, trempant dans l'acide de ton estomac. D'ailleurs, t'as pas très faim.

« Je me taille les gars. », alors que la plupart du peuple du Temple reste manger, toi tu t’éclipses des lieux, laissant au passage un petit signe à ta jeune soeur plus loin dans la salle. Faut que tu ailles te défouler. T'as l'impression d'avoir pleins de fourmis parcourant ton corps, et surtout, un belle armée qui grignote ton cerveau.
Tu prends la direction du centre d'entraînement, évitant soigneusement les rencontres. Là, tout de suite, t'as envie d'être tranquille, tu veux pas te prendre la tête. Dans deux heures environs - si tu te plantes pas - tu dois reprendre avec un autre cours théorique et tu sens que si tu ne vas pas faire quelques prises et étirements, tu arriveras pas à rester concentrée. Et encore moins sereine.
Dans la semaine, t'as failli briser le bras d'un gars qui se la racontait trop et t'as cassé le nez d'un autre, un humain stupide, se moquant ouvertement de ton physique... Petit con... Rien que l'idée te froisse.

Il semblerait que tu ne sois pas la seule à avoir eu la présence d'esprit de mettre la pause déjeuner à profit pour quelques emballements libérateurs. Avant que tu ne fasses acte de ta présence dans la salle, les discussions entre les groupes de padawans semblaient animées, mais tes fréquences ont fait cesser toute activité, « Quoi ?! Vous avez un problème peut-être... », de ton naturel très agréable tu questionnes les autres, mais ceux-ci détournent rapidement le regard sans quelques ricanements et retournent dans leur bulle. Toi, tu t'enfermes dans la tienne et tu vas te saisir d'un bâton d'entraînement dans l'optique de défendre tes bases dans la forme II, le Makashi.
Ta Grande-Tante exige de toi depuis plusieurs semaines des enchaînements élégants et distingués... Et moins dans la force brute comme tu en as l'habitude. Chose qui pour toi, reste un concept très abstrait... Mais il faut bien s'y mettre.

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Dure, dure, dure journée. Ooooh, oui. J’avais passé la matinée à mener mon cargo jusqu’au Temple, puis subis toutes les procédures d’atterrissage. C’était… Agaçant ! Oui, agaçant qu’après toutes ces années à venir pour le ravitaillement du Temple, on me demande encore des centaines de numéros de séries pour m’authentifier. « C’EST MOI, PUTAIN ! », ça devrait suffire ! A la rigueur, je veux bien remplacer « MOI », par mon nom... Et puis sans blague. Si jamais je repartais sans avoir livré les vivres de l’Agricorp, c’est quand même pas moi qui serait le plus emmerdé. Ah ! Plus de croissants pour les padawan. Té ! Je donne une semaine à l'Odre Jedi sans pains au chocolat, et après, c’est l’exode sur Bandoomer.
Et bien sûr, une fois que j’ai mon emplacement. Il faut décharger, hein ! Comme si j’en avais pas déjà plein le dos. Après avoir donné les codes, je fichais un grand coup de patte dans la porte de la soute de mon cargo. Pourquoi ? Parce qu’un gros malin avait fait une ouverture par le haut, et que je mesure 1m54. La porte finit tout de même par tomber face à mon manque de conventions. Et là nous assistons à ce que j’appelle « Genèse d’un productivisme intelligent » :

Etape un : je décharge. Une caisse, deux.. Et puis au bout d’un moment, assez rapide, je suis pris d’une crise de flemme. Et je cède à la honteuse facilité interdite aux bon Jedi, mais pas à moi :
Etape deux : J’utilise la Force pour faire léviter les caisses jusqu’au chariot sur répulseurs. Sauf qu’au bout d’un moment, j’ai une crampe à ma concentration. Normalement, j’ai toute l’après-midi pour faire ça, puis faire l’inventaire avant de porter tout ça aux entrepôts du Temple. Sauf que, soyons sincère, je suis trop intelligent pour ça. Aussi vais-je voir un Jedi au poste de surveillance du hangar ;
Etape trois : « Ici le contremaître Fey’twa de l'Agricorp aux novices et padawans qui sont en consigne. Vous avez pour instructions de venir au hangar n°9 pour participer à un déchargement, après quoi vous reprendrez vos punitions respectives. » lancé sur les fréquences particulières des padawans et novices punis.

Voici en trois points la démonstration de ce proverbe d’une grande sagesse : « L’efficacité nait de la paresse ». Vous en doutiez ? Voici la définition de l’efficacité : accomplir le plus de chose possible avec le moins de moyens possibles. C’est l’ambition de tous les flemmards. Il ne faut pas être un bourreau de travail pour être inventif. Jamais. Hein ? Et si on me le reproche ? J’aide à la formation Jedi : ces padawans, s’ils avaient été réellement à niveau, auraient eu la lucidité de comprendre que je détournais honteusement leurs punitions respectives à mon avantage. Et ceux qui ont compris ne sont simplement pas venus.

Résultat : j’ai déchargé en 30 minutes, et j’ai toute l’après midi pour flâner dans le Temple. Oh, j’suis pas chien, j’ai filé quelques rations à mes p’tit bras et j’les ai remercié, hein, faut pas… Ah si en fait, j’suis Bothan, donc j’suis complètement chien. Mais j’ai quand même été sympa avec eux.


J’retournais donc dans mon cargo, attachais le harnais qui retenait ma pelle dans mon dos, et j’allais de suite au mess. Eh, et moi, messieurs les padawans, je mange au mess des Chevalier. Jedi raté, peut-être, mais j’ai terminé ma formation, MOI. Je saluais quelques connaissances, prenant de quoi m’faire un p’tit casse croûte, et je sortais de là. Un lieu bruyant, trop pour un fermier comme moi, surtout que ces bruits-là, mastications et paroles, n’avaient rien d’agréables. Une fois ma besace gonflée avec de quoi nourrir quatre ou cinq humains, j’allais donc ailleurs.
Tien... Pourquoi pas brimer quelques praticiens du sabre ? Y’avait longtemps que je n’avais pas raillé un padawan, pour finir, après son défi, par lui coller ma pelle dans les dents.
Qu’on se le dise, je suis pas retord... Et au fond, j’aime beaucoup les Jedi, et j’les respecte. Mais je prends un malin plaisir à les prendre en faute, et à justement frapper dans ces défauts. En quelques phrases, ils en viennent à considérer avec hauteur et mépris Bandoomer, et pire encore, les padawan qui ont été envoyé là-bas, car inaptes aux Epreuves. Et je vous assure que ça a une saveur particulière de leurs faire sauter les dents pour leurs rappeler que c’est certainement pas le fait de savoir peter plus haut que leur cul qui fera d’eux des chevaliers Jedi. Si jamais je perds ? « Eh, moi je suis qu’un fermier, heureusement que t’as gagné, mon pote ! »
Mon avantage sur vous, Jedi ? Moi, on me demande plus d’être parfait.


Bon, bon, je noircis le tableau, c’est vrai ! Toujours est-il que j’arrivais à la salle suscitée, un sandwich à la main, et en sandales, avec ma tenue de fermier de l’Agricorp. Plus touriste que ça, t’es viré. Et là, sur quoi je tombe ? Shaa Huga Nara.. Hugué.. ? Hougua.. ? Shraa, quoi. Je l’aimais bien, elle. Elle avec un caractère pas facile, c’était un zabrak.. Bref, atypique ce qu’il faut pour que je puisse passer de bons moments avec. Je l’avais rencontré sur Bandoomer. Suite à une énième connerie, on l’avait envoyé là-bas pour tâcher de prendre exemple sur les cycles calmes et mesurés de la nature. Alors non, j’vous vois venir. Sur Bandoomer, lorsqu’on me confie un padawan qui déconne, j’suis sérieux. Mais y’a un moment donné ou même moi j’suis obligé d’admettre que ma nature et les petits oiseaux, ça l’intéressait pas des masses. Donc j’avais fait de mon mieux, avant de la renvoyé avec un rapport mitigé.

Je tirais donc mon blaster de son holster à ma ceinture, et vérifiais qu’il était bien toujours en énergie minimale. Ainsi, Shraa n’aurait pas à souffrir de ce que j’allais faire, sinon quelques brûlures invisibles et passagères sur l’épiderme. Eh oui, je lui tirais dessus. Trois fois.
Vu la distance, elle n’aurait aucun mal à esquiver ou même parer les tirs. Et je m’avançais, rangeant mon arme. C’était à peine si je ne parlais pas la bouche pleine.

« Eh’l Shraa ! Comment c’t’y qu’tu va bien, p’tiote ? J’allions pas pour t’troubler eul’dans l’caf’tière, mais j’pouvions pas résister eul’ vonl’té d’te dire l’salut et t’d’m’ander quoi, té. Oh-éh, c’est-y pas qu’t’aurais grandis, tien ? »

Cet accent provincial était irrésistible de bonne humeur, même si on n’y comprenait rien. Ça et ma bouille de bothan tout adorable, j’avais coutume de mettre toutes mes chances de mon coté. D’un autre coté.. Shraa savait parfaitement que je parlais le Basic, et avait déjà eu l’occasion d’apprécier l’étendue de mon côté joueur. Pas méchant, mais parfois trop… Chatouillant.
Pardon ? Les regards stupéfaits des autres novices et padawan ? Mon pote... On s’en s’coue les reins !

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FT. LHAZYR FEY'TWA

960 MOTS
DIALOGUE EN #DC143C
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« Ici le contremaître Fey’twa de l'Agricorp aux novices et padawans qui sont en consigne. Vous avez pour instructions de venir au hangar n°9 pour participer à un déchargement, après quoi vous reprendrez vos punitions respectives. », alors que tu étais en pleine méditation, que ton souffle se faisait plus calme, plus mesuré, une voix grinçante électronique sort un peu étouffée d'en dessous quelques tissus de ta bure de padawan, stoppant net tes élans sages. Ton visage qui était serein se froisse lorsque le bip de la fin de message retentit. Sourcils froncés, tu lâches un petit grognement de mécontentement et soupire à cette interruption très contrariante.
T'es encore sur la fréquence des "punis" de ton comlink. Comme souvent d'ailleurs. Encore quelque chose qui ne change pas. D'ailleurs, tu te mets dans de tels draps, tellement souvent, que la hiérarchie oublie le plus clair du temps de te virer de ces fréquences quand tu n'as rien à te reprocher - mais cette semaine encore, tu as encore fait des tiennes, à ton humble avis la sentence va vite tomber -. Mais tu décides de ne pas répondre à l'appel, tu penses que quelques idiots se feront avoir par Fey'Twa, que tu ne connais malheureusement que trop bien, tout comme certaines de ses magouilles grossières pour en faire le moins possible. Tu te souviens de certaines heures passées à l'agricorp, réduite à l'état d'esclave... Mais bon, ça te fait les pieds un temps... Juste un temps toutefois...

Ce petit désagrément passé, sous le regard quelque peu jugeant et amusé des autres padawan sur les lieux, tu reprends tes enseignements. Une nouvelle fois tu essayes au mieux de reprendre un semblant de paix intérieur, un exercice qui te prend d'ailleurs un certain temps en vue de ton tempérament relativement explosif et peu enclin à la sérénité.
Les yeux fermés, tu t'essayes à quelques pas, quelques levés de jambes et fentes strictes dans l'air. Au moment où ton bâton d'entraînement touche une énième fois le sol pour finir un mouvement, trois bruits striants se font entendre à tes oreilles. « Wow ! », tu ouvres les yeux et de peu un faisceau de lumière venait s'écraser en plein dans ta face si tu ne l'avais pas évité. Un second frôle un morceau de peau nue de ton bras, laissant une légère trace et une sensation de brûlure, et pour finir, un troisième OVNI passe au dessus de ta tête alors que tu te baisses...
Tu sens le rouge monter, semblant donner un reflet encore plus écarlate à ta peau, « Bordel ! C'était quoi ça ?! », lâches-tu très irritée. De nouveau tendu de toute ta taille, tu vois enfin d'où vient l'attaque.

Devant toi s'avance un petit être plein de poils, ressemblant à un touriste paysan, « Eh’l Shraa ! Comment c’t’y qu’tu va bien, p’tiote ? J’allions pas pour t’troubler eul’dans l’caf’tière, mais j’pouvions pas résister eul’ vonl’té d’te dire l’salut et t’d’m’ander quoi, té. Oh-éh, c’est-y pas qu’t’aurais grandis, tien ? », te lance-t-il. Devant un tel dialecte et un culot très osé, tu restes sans voix, arrivant juste à cligner des yeux en haussant les sourcils. Les informations ont vraiment du mal à arriver jusqu'à ton cerveau, celui-ci déjà bien saturé. Face au petit être se rapprochant tu as un peu de mal à décoder tout ce qu'il te raconte, jusqu'au moment où tu plantes ton regard jaune fichu au milieu d'un masque noir tatoué, au creux de ses yeux bleus pétillants de bonne humeur, « Contremaître Fey'twa... », c'est nerveux, mais tu ne peux t'empêcher de laisser transparaitre un peu de moquerie dans ta voix hachée par l'exaspération. Lui ici... Alors comme ça il a déjà réussi à se soustraire à ses corvées, tss...

Tes coeurs sont battants, tu pourrais presque sentir ta cage thoracique tremblait d'agacement. Comme souvent, pour encore ne pas changer, t'es pas de la meilleure des humeurs. Là, tout de suite, t'es une boule remplit d'énergie infernale qu'on a contenu toute une matinée, et t'as tout sauf envie qu'on t'emmerde... Et faut qu'un gnome de Bothan vienne faire le malin - en sachant que tu as quelques petites affaires à régler avec ce personnage -.
Ton visage se déforme en une grimace mi-sourire mi-tu-ne-sais-quoi avec les cils volants. Là, c'est bon, t'es plus que sur les nerfs, et un coup de bâton d'entraînement part pour faucher Fey'twa, ce fameux surveillant que l'on t'assigne presque systématiquement quand tu pars faire pousser de la salade.

[Jet d'agilité Réussi (4) pour faucher Fey'twa avec un bâton d'entraînement]


« Peut-être qu'c'est le cas, qu'j'ai pris quelques centimètres... Mais vous... Toujours aussi petit. », tes paroles sont faites d'acide lorsque ton arme cogne les genoux du touriste pour le faire tomber. Même si tu es d'une humeur peu amicale aujourd'hui, tu as tout de même fait en sorte de ne pas faire de mal à l'invité surprise... Même si l'envie ne te manque pas.
Le regardant de haut, une main sur une hanche et l'autre tenant le bâton qui te soutient tu laisses un rictus amusé sur tes lèvres, « Qu'est-ce qu'un paysan vient faire ici comme ça alors ? Outre prendre des nouvelles de ses esclaves ? », tu sais que le sujet de l'esclavage peut-être sensible pour certain, mais franchement, tu t'en bats sincèrement les reins. Même, du coin de l'oeil tu vois un padawan tirer une sale gueule à tes mots... Peut-être des souvenirs douloureux ? Tant mieux.

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Attaque de Shraa réussie!

Le pelldawan peut se défendre avec un jet d'agilité s'il le souhaite!
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(Jet 1 d'esquive, sur une agilité 4 : obtenu 4 (différence de 0 avec l'attaquant))

Soyons nets, je l’avais pas vu venir. Je connaissais le caractère désagréable de cette padawan, et je savais aussi qu’en aucun cas elle n’avait pu apprécier ces séjours sur Bandoomer. Mais ma responsabilité n’avait été de lui faire regretter son séjour. Mais de lui enseigner ce que c’était que le rythme de la nature et quelles leçons en tirer. Sans avoir envisager d’en faire une élève assidue, j’étais tout de même surpris qu’elle garde un souvenir aussi acide de moi. Bien entendu, mon introduction n’avait rien pour la mettre de bonne humeur, et j’attendais effectivement une pique, ou bien un coup de bâton sur le crâne, que j’aurai reçu sans m’en défendre, c’eut été de bonne guerre. Mais là.. L’agressivité qui se dégageait d’elle m’avait frappé bien avant son bâton, et j’en étais désarmé. Ou presque.
Ma main avait, dans un réflexe défensif, trouvé le chemin de ma pelle pour la poser en contre. Rendu désordonné par mon étonnement, la parade fut largement incomplète. Plus que pour opposer du bois à son bâton, j’étais trop mal placé pour encaisser son coup. Ma seule option fut de me ramasser au sol, posant un genou à terre tandis que mon arme se posait elle aussi tranche contre sol pour opposer un barrage efficace. C’était un coup de semonce, et ma position de vulnérabilité ne fut pas explosée. Et puis très sincèrement. Elle voulait me mettre à terre, elle m’avait mis à genou. Si j’avais voulu montrer plus de vulnérabilité à son assaut, j’aurais du mal. D'autant qu'elle avait parfaitement du sentir qu'opposer ma force à la sienne m'avait été douloureux, les bras légèrement engourdis.

Mais je me relevais, comme si de rien était. Seul mon pelage réagissait, ondulant d’une manière chaotique. On aurait pu le croire agité par le vent, mais en intérieur, le doute n’était pas laissé : c’était bien une réaction à mes nerfs.

« Petit paysan. Je me vois mal contredire ces deux états de fait, Shraa. Mais je dois dire que j’espérais mieux de toi. Enfin.. Il faut croire que le paysan petit fait toujours un meilleur Jedi qu'une sale gosse capricieuse.. »

Plus que son acte, c’était son agressivité que j’avais très mal pris, et que je ne pouvais pas laisser passer. Pour elle, d’abords, car elle avait visiblement besoin de se défouler. Et ensuite, par orgueil, c’est vrai. J’avais envie de la recadrer. Par ailleurs, elle m’avait contraint et forcé à lâcher mon sandwich pour éviter de faire office de serpillère. Je me redressais, et shootais vaguement dans ma besace pour l’envoyer au loin. Sans garde, des préavis ni rien, j’attaquais, pleine sauce. Ma taille me conférait un avantage que j’utilisais au maximum, surtout face à quelqu’un qui me dominait à ce point : je pouvais me mouvoir avec une aisance toute particulière autour de ses appuis et même sous sa garde, tandis qu’elle avait un effort supplémentaire à faire pour me toucher, à savoir baisser ses coups et donc ouvrir un peu plus ses défenses chaque fois qu’elle frapperait. Et en esprit de faire de cet avantage un argument décisif en combat, j’usais de l’Ataru. Je sautais autour d’elle, distribuant des coups à la pelle, me faisant le plus petit et invisible possible. Un style de combat aussi agaçant que je pouvais l’être, agrémentant cette danse de quelques remarques bien senties.

« C’est ça ton « Makashi » ?! Ou est ta méthode ?! Ma moissonneuse est plus agile que toi ! »

Et de recommencer de ci, de là, dans une guérilla au duel. La vérité était bien loin d’être aussi reluisante que mes piques. Shraa me surclassait en force, et je ne pouvais pas me permettre d’être bloqué à la légère. Dès qu’elle aurait une prise son arme, je perdrais l’échange, ce qui impliquait d’être coupé dans mon élan et mes mouvements. Si j’appuyais trop un coup, c’était l’initiative d'avoir engagé le combat que je perdrais, et face à elle, c’était la promesse d’une sacrée volée. Le combat se poursuivit donc, ponctué de "Clonk !" et de d'autres bruits insolites issus des chocs entre le métal de ma pelle et son bâton.

« Indisciplinée. Enragée. Une petite padawan en pleine crise d’adolescence qui ne supporte pas la vie au Temple, buuuuuh ! »

Par ailleurs, ces moqueries n’étaient pas gratuites. J’étais de l’Agricorp. Bretteur, certes, dans ma formation, ça avait été mon point fort. Mais mes années à observer et faire symbiose avec la nature m’avaient habitué au calme, et à la sérénité. Paisible. Shraa était tout sauf cela, et plus j’arriverai à l’énerver, plus je serai en mesure de lire ses mouvements en observant sa colère. Soit elle s’en rendrait compte, et cela déboucherait sur un duel bien plus agréable. Soit non, et son manque de contrôle la trahirait. Et j’étais déjà préparé au pire des cas.
Toujours était-il que mon agaçante manie de refuser le duel pour tourner autour en essayant de porter un coup n’était pas suffisante. Shraa suivait le rythme et la cadence avec des réflexes typiques de ceux de sa race. Elle était loin d’être la novice geignarde que je la narguais d’être. Il fallait poser les bases : je n’étais pas certain que le temps joue en ma faveur. Et pour tenter une prise, il fallait casser la routine que je lui avais imposé pour la surprendre.

« Esclave ? Pour s’en plaindre.. »

Je bondis encore une fois, beaucoup plus loin cette fois, atterrissant accroupis. Non.. Pas accroupis. Je ramène mes pattes sous mon corps, proche du sol au possible. Mon bras armé garde la pelle dans mon dos, préparant l’assaut.
« Il faudrait déjà que tu ais la volonté de te liberer.. »

La position devient trop flagrante pour qu’on ignore mon intention. Ce n’est pas un énième bond pour relancer le combat qui se prépare. C’est une course. Alors même que je lui laisse l’infime seconde pour réaliser cela, je charge. Le bruit désagréable de ma pelle raclant le sol se fait entendre sur les quelques mètres qui me sépare d’elle, faisant sentir que le coup est armé.

« .. de tes émotions au moins, et du reste ensuite ! »

(Jet 2 d'attaque à la pelle, sur une agilité 4 : obtenu 3)
Le coup est porté.. Mais pas celui qu’elle pouvait attendre. Mon assurance, ma volonté, toute mon aura focalisée contre elle. Une harmonie parfaite, bouclée en une flèche de détermination pour tâcher de la faire flancher. Une hésitation. Je ne demandais qu’une micro hésitation, et mes chances se décupleraient. Enfin, ayant confronté ma résolution calme à la sienne, j’assénais le coup. Ma pelle décrivit un large arc de cercle, visant son menton du plat, balayant l’air du sol jusque vers sa tête. Au même moment, mon appendice cauda tachait de sa saisir de son bâton, s’enrouler autour pour défaire sa garde et la tirer de côté pour ménager une faille. J’aurai du mal à la faire décoller, vu son gabarit. Mais si le coup portait en toute son efficacité, je pouvais m’attendre à l’affaler. Au reste.. La leçon de morale était pensée. J'avais souvent été frustré, lorsqu'on voulait encore faire de moi un chevalier. L’énervement ne m'avait jamais été d'aucune aide..

Sans attendre je me dégageais pour recentrer ma garde. Je n’étais pas Jedi, et de tels efforts de concentrations me coûtaient mentalement pas mal. Mais je me devais de poser les bases immédiatement, je voulais l’aider avec ce combat, et donc il fallait s'y donner à fond. J’étais calme, certes. Mais elle m’avait fichu de mauvaise humeur. Elle avait l’avantage d’être un zabrak, je n’avais donc pas à la ménager. Ma crinière alors se soulevait au rythme de mon cœur, donnant à mon visage une envergure un peu plus impressionnante.

Certains padawans se sont arrêtés pour observer le duel d’entraiment. D’autre s’en sont éloignés pour ne pas s’y faire prendre. Mais mon intention était nette : cela resterait un duel d’entrainement. Je ne la laisserai pas s’emporter plus.



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Défense de Lhazyr presque parfaitement réussie.

Lhazyr : - 1 HP.

Attaque de Lhazyr réussie. Shraa peut se défendre avec un jet d'agilité si elle le désire.


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FT. LHAZYR FEY'TWA

956 MOTS
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Shraa, tu agis toujours sous les coups réguliers et martyrisant que le sang assène à tes vaisseaux sanguins. Mille fois le liquide fait le tour de tout l'univers de ton essence, et mille fois plus tes coeurs battent, toujours, encore et encore. Tu es un être de pulsion, une entité qui vie par la passion du fluide fait de rubis liquide. Tout ton corps transpire cette ardeur violente qui s'agite en toi, il se meut avec la grâce impétueuse de tes tendances, en des courbes rondes et en même temps tonnantes. Ta stature est faite de feu qui crépite et rugit constamment, le calme n'enveloppant que très rarement la frénésie de ton tempérament.
Tu sais que c'est mauvais, que les pensées qui traversent ton esprit ne se doivent pas être mesquines, mais c'est plus fort que toi, tu ne peux pas ne pas savourer un instant la minuscule victoire de voir un de tes bourreaux de punition en fâcheuse posture face à ta force et un genou à terre. A ceci on pourrait croire que tu lui voues une certaine haine, mais loin de toi cette idée. Ce n'est pas non plus ton meilleur pote, mais ce n'est pas non plus un parasite dans ton chemin de vie... Tu l'as juste un peu en travers de la gorge pour la dernière fois, pour le rendu " mitigé ". Ah ça oui, tu l'as vraiment mauvaise... Ton Maître t'as bassiné pendant des jours avec ça, et ça n'a pas arrangé ton comportement... Mais bon avouons le, tu l'avais bien mérité : tout une parcelle de salade brûlée parce que tu avais malencontreusement oublié de les arroses...

Le Bothan se remet sur pied comme si de rien était, « Petit paysan. Je me vois mal contredire ces deux états de fait, Shraa. Mais je dois dire que j’espérais mieux de toi. Enfin.. Il faut croire que le paysan petit fait toujours un meilleur Jedi qu'une sale gosse capricieuse.. », dit-il calmement, ce qui efface instantanément le rictus impertinent qui était accroché à tes lèvres. Tu n'oses rien dire, car tu sais au fond de toi - très au fond - que celui-ci a raison sur toute la ligne. Lui aussi sait mettre en avant les états de fait, alors tu ne lâches qu'un petit grognement bougon et ta main se crispe sur ton bâton. Te voilà maintenant très froissée... Même si tu restes assez partagée entre la vérité et tes états volcaniques... Du coup tu affiches juste une mine vexée.

Alors que tu soupires, sans que tu ne puisses rien faire, un premier coup vient frapper dans ta cuisse, puis un autre dans ton mollet. « Hey ! ... », tant bien que mal tu te laisses aller à la provocation du paysan, ne réfléchissant aucunement à ses intentions. Tu arrives assez convenablement à parer ses coups, mais l'élégance n'y est clairement pas, en plus d'être assez mal à l'aise avec le jeu de pelle de ton adversaire. D'ailleurs, celui-ci ne manque pas de te piquer avec cela, « C’est ça ton « Makashi » ?! Ou est ta méthode ?! Ma moissonneuse est plus agile que toi ! », ce qui a le don de faire bouillir encore plus ton énergie féroce au creux de ton ventre vide - qui gargouille -. Tes coups de bâton se font plus violent, plus farouches. Clairement, tu cherches à lui mettre un coup qui lui couperait net le souffle, mais malgré tes tentatives, le bougre se défend bien.

Fey'twa renchérit sur ton comportement indiscipliné et enragé, en ajoutant que tu n'étais qu'une padawan en pleine crise d'adolescence. L'idée présentée de la sorte te déplait fortement, mais encore une fois, tu ne sais que trop bien qu'il a raison. Mais tu t'en fiches, l'enfance qu'on t'a coupé net sous le pied, tu essayes d'en sortir quelques morceaux en faisant comme tu peux... Tu en connais les conséquences, ou du moins, plus ou moins...
Et puis la suite, tu connais déjà. Grande-Tante te sort le même discours à chaque fois quand tu rentres d'une énième punition, parce que tu as fait une énième connerie. Mais bon, jusque là tu n'as encore jamais tué personne, alors tu considères que ce n'est pas bien grave... Même si tu comprends qu'elle veuille que tu te calmes par les temps qui courent...
« Oui, bon, ça-... », tu n'as pas le temps de finir ta phrase que le bout du plat de la pelle de l'agriculteur vient frapper le bout de ton menton, giflant ton os facial. « Aïe ! Hé oh ! Mais on va se calmer ! », et sur tes mots tu assènes un coup en direction du visage du Bothan. Oeil pour oeil, dent pour dent, comme on dit...

[Jet d'agilité Réussi (4) pour frapper Fey'twa au visage avec le bâton]


Tout te semble aller trop vite. Tu es venue au centre d'entraînement pour essayer de prendre sur toi et de tranquillement t'essayer au Makashi comme te l'a demandé ta tante, « Je suis de mauvaise humeur et faut qu'on vienne me chercher des noises ! On se calme ! », la demande que tu fais est dès plus ironique si l'on te connait, « Et vous, là ? Vous pouvez regarder ailleurs si j'y suis ?! », lâches-tu à l'attroupement qui s'est fait autour de vous.
Pour une fois, pour changer, tu allais faire ce que ton Maître t'avait demandé depuis un moment, et faut que ça soit à ce moment là précisément qu'on te provoque.

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Shraa encaisse le coup de pelle (... !)
Shraa : - 12 HP.

Attaque de Shraa réussie. Lhazyr peut se défendre avec un jet d'agilité s'il le désire.


[PS : Dégâts intrinsèques :
- du bâton : 6.
- de la pelle : 8]

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(Jet de défense sur une agilité de 4. Obtenu : 4. Différence de 0 avec l'attaquant)

Préparé à recevoir un contre-coup, puisque j'avais arrêté de gigoter pour pouvoir me placer en vue de porter le mien, ma pelle fut apte à répondre au bâton. Dès lorsque je ne l'avais pas mise au sol -et sincèrement je ne m'y attendais pas-, il fallait compter avec sa hargne de me rendre les points marqués. Mais encore une fois, mon arme s’imposa entre sa cible et son bâton. Ou presque. La violence de ses coups était suffisante pour que je sois presque incapable de bloquer complètement, amortissant grandement un choc qui vint tout de même vaguement chercher ma tempe et y créer une douleur certes vive, mais sans réel dommages gênants au long terme pour la suite que j'envisageais.

Enfin.. On va dire que c’était peu cher payé pour qu’elle en vienne elle-même à demander la trêve. Aussi baissais-je ma pelle. La baisser mais pas totalement. J’étais loin d’être un Jedi, aussi ma capacité à faire confiance était aussi tordue que moi.. Donc l’embout de mon arme se trouvait juste sous ma patte. D’une unique pression, je pouvais me remettre en garde, ou envoyer le métal en contre d’un assaut se voulant surprise.

« MOI, je suis de mauvaise humeur. Toi, t’es timbrée. »

On aurait pu croire à une attaque virulente. Mais le ton manquait tellement de sérieux qu’on pouvait carrément associer ça à un compliment. De fait, j’en tenais une sacrée couche donc j’appréciais qu’elle soit plus de mon côté de la ligne que du côté des emmanchés du fondement. N’empêche que.

« J’ai un humour de merde, soit, mais c’est quand même toi qui m’a attaquée, ma grande ! »

Sous ce même ton léger, je laissais sous-entendre que même si ma taquinerie au blaster était de très mauvais gout, ça n’était rien d’autre qu’un geste idiot motivé par une intention tout aussi idiote et éventuellement drolatique. Elle, elle m’avait frappé avec une agressivité à peine contenue. Je grossissais peut-être le trait, parce qu’après tout, j’étais plus habitué à ressentir les émotions des géraniums et des reeks. Donc j’avais peut-être vu de la méchanceté et de l’agression là où il avait juste.. Une incapacité à gérer l’agressivité. N’empêche que, j’ai le droit d’être de mauvaise foi.

« M’enfin, si tu veux vraiment t’améliorer… Attend, une seconde. »

Je me concentrais un instant, et lançait ma pelle. La situation n’était pas au combat, aussi avais-je pris le temps de bien faire. Mon arme décrivit un bel arc de cercle, trop excentré pour que Shraa puisse se sentir concernée. Par contre, tous les padawans eurent largement le temps de comprendre que le beau mouvement de mon arme les visait eux, et reculèrent. Je visais mal, mais suffisamment bien pour qu'ils comprennent qu’ils avaient tous intérêt à retourner à leurs affaires, fautes de quoi en plus de la grande à forte gueule, ils auraient le petit teigneux sur le dos. Maîtrisant vaguement mon lancer. Enfin, maîtrisant vaguement la Force en général… Je dus bondir pour choper mon arme au vol, sinon quoi elle aurait surement terminé au fin fond de la salle d’entrainement en revenant vers moi.

« Je disais donc.. Si tu veux vraiment t’entrainer au makashi, j’peux te filer un coup d’patte. Mais seulement si t’as envie d’être sérieuse, sinon ça risque de se terminer en coup de pelles gratuits. Si malgré ça t’es disposée à accepter mon aide.. Sache que.. »

Je la pointais du doigt. Le bref échange que nous avions fait était suffisamment éloquent pour que j’en puisse tirer certaine conclusion.

« Ca sert à rien c’que tu fais. Les kata de la forme II, tu les connais. Pratiquer à vide sans personne pour te taper sur les doigts, c’est inutile, et personne ici ne connait suffisamment la forme pour te donner cette leçon. »

La différence était saisissante. J’avais 23 piges et bouclé ma formation, c’est-à-dire que même si j’avais choisis de ne pas passer les épreuves, j’avais eu le temps de boucler un certains nombres de chose, d’autant plus que j’avais clairement décidé de consacrer mes heures de pratiques de la Force à l’escrime. La méditation, c’est chiant. C’était donc un ton assuré et presque pro qui était donné, mettant en avant une supériorité de pratique et d’expérience pour essayer de l’aider.

« Par contre, je suis suffisamment doué pour être ton adversaire, et te dire si oui ou non tu as la grâce et la maîtrise totale de ton arme et de tes enchaînements, nécessaires au Makashi. Je suis un adepte de la forme IV. La force au détriment de la justesse ne te serviront à rien contre moi. »

Foncer tout droit et taper contre un utilisateur de l’Ataru, c’était inutile, puisque l’essence même de ma forme de combat c’était de ne jamais être devant. Le Makashi, la forme du duel, saurait, si elle l’utilisait bien, me contraindre et me forcer à entrer dans ses prises, tout en ayant la maitrise totale du périmètre pour anticiper chacune de mes cabrioles. En théorie. Après. Déjà que je peinais avec les arcanes complexes de l’Ataru, si on comptait que le Makashi était réputée la forme la plus dure, et que Shraa était encore plus jeune et plus indisciplinée que moi...

« Donc si ça te branche… Tu prends trois minutes pour te calmer, histoire d’être maître et consciente de chacun de tes mouvements. Et puis on s’tente un p’tit combat histoire que t’ais l’opportunité de me corriger de la plus belle des manières... ! »

Elle avait pu constater que je pardonnais très peu l’erreur, donc si elle voulait s’engager par-là, elle avait tout intérêt à mettre les chances de son côté. Et donc prendre le temps d’avoir le calme nécessaire à l’excellence du sabre. Ou du bâton. Ou De la pelle. Par chez moi, on se mit en garde. Garde basse, paré à l’accueillir.

« Seul un Sith ou un mauvais Jedi attaque dans la colère et avec agressivité. Même si t’as un caractère de Reek, t’es ni l’une, ni l’autre. »

Et comble de la maturité, je lui tirais la langue. Les rares ou j’avais réussi à captiver Shraa, c’était en étant tout sauf académique et chiant. La mettre au défi, l’amuser... Jouer sur sa fierté ou l’humour pour rendre ludique et passionnant une formation qui était chiante. De manière générale, la seule chose qui m’avait permis de survivre à la monotonie de ma vie d’initié, c’était bien d’avoir toujours su prendre la vie du bon côté.

« Et si tu m’avoines la tronche bien comme il faut, j’te file un sandwich ! »

J’avais pas envie de lui tenir trop rigueur de sa conduite désagréable et agressive, surtout que je l’avais un peu cherché. Et comme je pouvais lui rendre service en plus de faire un peu de sport.. Autant essayer d’être de bonne volonté. Et adorer prendre un padawan en défaut n'implique pas qu'on a pas un bon fond.

« C'ty pas g'nial comme rangement d'faire ? J'soyons pas s'per s'pa ? »

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Défense de Lhazyr presque parfaitement réussie.

Lhazyr : - 1 HP.
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C'EST A LA PELLE QUE JE ME CULTIVE
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FT. LHAZYR FEY'TWA

1121 MOTS
DIALOGUE EN #DC143C
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Tu as les coeurs qui battent la chamade. Tout deux hurlent au centre de ta cage thoracique, à l'unisson, ils chantent la guerre que tes ardeurs livrent. Tes poumons se remplissent et se vident à la même vitesse que les salves de sang qui s'engouffrent dans tes muscles de vie. Ca ne montre pas chez toi une fatigue quelconque, bien loin de là, ça ne fait que commencer. C'est juste un agacement profond, comme la douleur courte mais fulgurante d'une griffure profonde dans la chaire... Comme celle à ton menton où perle des gouttes de rubis liquide...
Plantant ton regard jaune dans le bleu du Bothan, tu passes ton bâton de combat derrière ton cou et laisses reposer tes bras dessus. Tu soutiens celui-ci en silence, mais il brise le calme étouffant qui c'était formé dans la salle, en te lançant un nouveau pique, léger, sur le ton de la rigolade. Mais ça te fait pas rire. Tu demandes une trêve, un instant. Tu n'as pas envie d'aller plus loin pour une simple broutille. Tu trouves cela finalement peu intelligent, et actuellement tu es suffisament dans la merde pour ne pas en rajouter une couche. Quelques instants tu fermes les yeux et essayes de reprendre un semblant de respiration posée, ce qui n'est pas chose aisée étant donné ton état torrentueux.
Franchement, les longues matinées, ça t'enrage vraiment.
« La bonne blague... Effectivement vous avez vraiment un humour à chier... C'est pas moi qu'ai provoqué tout ça... », grognes-tu en regardant le sol. Dans le public qui c'est formé autour de vous, et qui d'ailleurs ne semble pas vouloir partir, tu peux entendre de vagues chuchotements et rires vaguement dissimulés. Certains approuvent, d'autres non. « M’enfin, si tu veux vraiment t’améliorer… Attend, une seconde. », reprend-t-il en essayant de faire reculer les curieux. La tentative fut plutôt un succés, ils contestent, et la plupart retournent dans leurs coins, vaquer à leurs occupations, toutefois, d'autres restent proche, faisant semblant de ne pas s'intéresser à vous... Soit.

« Je disais donc.. Si tu veux vraiment t’entrainer au makashi, j’peux te filer un coup d’patte. Mais seulement si t’as envie d’être sérieuse, sinon ça risque de se terminer en coup de pelles gratuits. Si malgré ça t’es disposée à accepter mon aide.. Sache que.. », tu t'intéresses maintenant au Bothan, tournant toute ton attention vers lui. Encore une fois tu hausses les sourcils lorsqu'il te pointe du doigt, adoptant une position plus décontractée tout en le toisant, « Ca sert à rien c’que tu fais. Les kata de la forme II, tu les connais. Pratiquer à vide sans personne pour te taper sur les doigts, c’est inutile, et personne ici ne connait suffisamment la forme pour te donner cette leçon. », à ses mots tu laisses ton visage de marbre et laisses ton regard au sol, encore une fois, comme une enfant qu'on gronde. Hum... Mais tu écoutes. Tu entends bien ce qu'il a à te dire. Shraa, tu es une personne bien têtue, un héritage de ton espèce certe, mais tu souhaites vraiment t'améliorer, tu veux vraiment devenir meilleure. Tu sais que la forme II est une forme de combat difficile et ambitieuse... Et c'est pour ça que tu veux y arriver. Pour satisfaire tes propres aspirations.
Tu fais des ronds au sol avant de dire, « Hum... Ok. Je me calme... » désolée... mais le dernier mot ne franchit pas tes lèvres. Tu n'as pas l'envie de te ridiculiser pour chose sûre, mais si tu pouvais lui mettre une raclée en règle, et en même temps apprendre... C'était le bon plan. Alors sans attendre tu descends le bâton de tes épaules, tu lui tournes le dos et met ton arme de bois en garde devant ton visage. Les yeux fermés, tu visites ton palais intérieur ravagé par l'agressivité, tu prends une grande inspiration et tu fais un peu de ménage dans tout se bordel. « Seul un Sith ou un mauvais Jedi attaque dans la colère et avec agressivité. Même si t’as un caractère de Reek, t’es ni l’une, ni l’autre. », lorsqu'il te dit ça, ton dos se raidit instantanément. Tu es plutôt flattée par ce qu'il t'avance, mais en même temps, de sales histoires de famille remontent des abysses de ton esprit. Tu essayes de ne pas laisser paraitre ton stresse surgissant, mais ton palais vient de se prendre une grosse secousse qui fissure ses fondations... Comme tu peux, tu colemates les bréches, tu essayes de faire le vide, de te dire que ce n'est rien.
Telle une épée, tu tiens ton manche de bois et tu places ton autre main, la droite, dans ton dos.
« Et si tu m’avoines la tronche bien comme il faut, j’te file un sandwich ! », aussitôt tu te retournes et tu laisses de nouveau surgir un petit sourire sur tes lèvres alors que ton visage est barré de bois, « Parfait, ça me va... En garde. », et tu salues ton adversaire.

Dans l'espace tu dessines devant toi une ligne droite invisible que tu essayeras de maintenir tout le long de l’exercice. Tu n'aimes pas l'échec et les choses mal faites, alors comme tu peux, tu te souviens de ce qu'on t'a appris et tu essayes d'appliquer cela avec soin. Toi, tu veux viser l'excellence... tu ne supporterais pas de rester dans la médiocrité.
Regardant la poitrine de la courte silhouette se dessinant devant toi, tu avances d'un pas, puis deux, et tu fais honneur à la forme II et son offensive... Un premier coup part, puis un second... Un troisième... C'est le chant des matières qui s'élève dans la salle d'entraînement. Tu essayes au mieux de sentir ton corps, oublier l'environnement, et juste suivre ta ligne de combat afin de neutraliser ton obstacle.
La forme Makashi demande une grande concentration, une grande rigueur, une fine élégance et une précision supérieur. Autant de points que tu as de mal à acquérir et d'autres que tu tentes de mettre en oeuvre comme tu peux, ceci restant incompatible avec ta nature... Mais c'est un défi. Et tu aimes les défis.
Tu laisses le métal de la pelle et le bois de ton bâton s'entre-choquer quelques instants, essayant de comprendre le fonctionnement de ton partenaire de combat, et, lorsque tu vois enfin une ouverture, un de tes genoux se pose au sol et tu tentes une attaque en direction de l'épaule de Fey'twa. Un coup d'estoc.

[Jet d'agilité Réussi (1) pour frapper Fey'twa à l'épaule droite avec le bâton]


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Attaque de Shraa réussie!

Lhazyr peut se défendre avec un jet d'agilité s'il le désire!
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(Rand de défense sur une agi de 4. Obtenu : 3. 2 de différence avec l'attaquant)

Tout était parfait. Elle s’était rendue à mon souhait. Bien sur, avec pas mal de mauvaise foi, et en restant désagréable au possible. Mais cela importait peu. J’étais moi-même d’une extravagance outrancière, donc j’étais mal placé pour reprocher son petit caractère à notre amie Zabrak !
Bref. Tout ça pour dire que je commençais à sentir l’agressivité de ma crade baisser pour laisser place à un peu plus de calme. Le calme impliquait la maîtrise et le respect de la méthode. On allait commencer à aller quelque part. Et elle eut tôt fait de me donner raison. Je saluais, me mit en garde. Une garde basse et défensive, j'attendais qu'elle me montre sur quelle partition elle comptait jouer, et à quelle musique j'allais devoir m'accorder. Erreur. Lorsqu’elle attaqua, ses coups fusèrent d’une manière bien moins prévisible. Je fus forcé de m’en remettre à mon unique expertise, posant des parades beaucoup plus sèches et courtes, n’ayant plus la largesse que j’avais quand je ressentais chacun de ses coups au moment même où elle les armait. Et pour une obscure raison surement pédagogique. J’étais resté devant. Je prenais la mesure de chacun de ses coups et analysait la teneur de son escrime, très bien. Sauf qu’en Ataru, c’était idiot de rester là. Bah oui. Lorsqu'on est un Jawa, on reste pas devant un reek qui charge juste pour étudier la cinétique d'une charme d'un ruminant. Et j'étais pas armé pour endurer de front le talent de la Zabrak lorsque celui-ci s'exprimait sans maladresses.
Plus elle frappait, plus elle gagnait du terrain, me forçant à reculer sous l’adresse et la force conjugués de ses assauts. Jusqu’à ce que mon manque de mobilité lui permette de placer sa botte. Elle se fendit, allongeant son estoc qui vint beaucoup trop rapidement vers mon épaule, me forçant à quelques manœuvres désespérées pour dévier le coup.
Agile, je shootais dans le cul de ma pelle, de côté, pour faire tournoyer mon arme, et chasser de côté à l’aide du tourbillon la pointe du bâton qui promettait de bien me faire du mal. Trop lent. Trop faible. Le bâton se mit à vibrer, son avancée légèrement entamée, mais sans pour autant être stoppée. Je sentis l’arme s’enfoncer dans mon épaule. Puis mon épaule reculer, et moi avec.

« Urrrrrf ! »

Le crissement de mes griffes sur le sol fut l’éloquence même de l’efficacité de la frappe. Genoux plié, posé de côté pour mettre en arrière ma douloureuse épaule, je jouais de ma taille, de ma morphologie et d’équilibre pour rester debout. Il faut le reconnaitre, je payais parfois cher mon opiniâtreté. Ma pelle n’était clairement pas faite pour des défenses rapides. Souvent l’instrument était maladroit, ou, mal placé, laissant l’arme adverse riper de manière trop aléatoire pour que je sois en sécurité. Mais bon.. On n’avait pas voulu me donner de sabre, alors j’étais le Pelldawan.

« Aïe ! »

La distance prise lors du coup m’autorisait cette détente. Mais dès lors que la douleur se dissipa, je fus en garde. Près à relancer. Sauf que cette fois, on danserait à MON tempo. Et non, je n’allais pas m’excuser derrière des « Oui mais c’était pour elle que j’étais dans cette posture ». Niet, j’avais été con, et j’avais pris la punition de ma bêtise. Je grattais deux fois le sol de ma patte, vieux réflexe. Avant de me ramasser sur moi-même pour me détendre d’un coup, et bondir. J’arrivais sur le côté de Shraa, et bougeait immédiatement, lâchant un coup sur mon flanc pour tâcher de l’atteindre. Et je recommençais chaque fois. Frappant alors que je repartais pour ne jamais lui laisser l’opportunité de m’imposer son rythme en blocage. Et la clef de ce style était la rupture de rythme, ou le dépassement. Pour le moment, je donnais dans la rupture. Tantôt je frappais deux ou trois fois dans un enchainement. Et tantôt je ralentissais. Le but était de conditionner sa défense à un rythme mental... Puis de mener un contrepied pour porter le coup.

En tout cas, Shraa pouvait lire sur mon visage que je m’éclatais. Membre de l’Agricorp, je n’avais pas de tels échanges tous les jours, et me mesurer à elle était véritablement un délice. Mais certainement pas au point d’en oublier d’être sérieux.
Dans un bond, j’imposais un coup lâche, évident. Et le contre ne se fit pas attendre. Là-dessus je bloquais son arme, usant d’un avantage racial indigne. Une fois le bâton contre la pelle. Ma queue fendit l’air et chassa l’arme sur le côté. Et d’une rotation du poignet, j’envoyais le plat de ma pelle contre son ventre en voulant profiter de la faille dégagée, espérant porter un coup direct.

(Rand d'attaque sur une agi de 4. Obtenu : 1)

Shraa avait le loisir de concevoir cette escrime peu orthodoxe. J’étais certes de l’Ataru, mais mes feintes étaient plus fonctions de mes côtés sournois que d’une réelle doctrine de sabre. Au fond, c’était une bonne leçon, on finit toujours par avoir une escrime qui nous ressemble... En tout cas, si elle voulait un témoins de son efficacité.. Elle m'occupait suffisamment pour que je ferme ma gueule et ne me déconcentre pas pour quelques vannes en pleines passes.

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FT. LHAZYR FEY'TWA

698 MOTS
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La pièce n'est ni lumineuse, ni sombre. Elle n'est qu'un espace vaporeux, aux courbes et aux angles indéfinis. En cet instant ton esprit est prisonnier des tumultes de l'adrénaline qui prend place dans chacune de tes entités mouvantes se reproduisant dans tout ton corps. Ta concentration est telle que tu pourrais presque entendre la duplication exponentielle de tes cellules. Cela ressemblerait à un bruissement, comme celui que l'ont peut percevoir dehors, lorsque le vent passe entre les feuilles des arbres. Mais il serait continu, incessant, comme la frénésie qui prend tes membres en combat...
Tu ne vois rien d'autre que ta cible, et c'est là que le bout de ton bâton de combat vient se planter. Il touche, pousse, il essaye de transpercer. Mais cela reste un coup imparfait car ton adversaire assez réactif arrive à le repousser d'un coup de pelle, t'obligeant à te relever agilement pour ne pas perdre ton arme. Tu restes toutefois plus ou moins satisfaite de ton action, qui a eu quand même quelques effets intéressants. De plus, tu as le plaisir d'entendre un petit soupire de douleur, et cette simple, délicate, délicieuse onde dans l'atmosphère te laisse un frisson léger sur le long de ta colonne vertébrale...

Alors que ton souffle est devenu court à cause de tout ces enchaînements, vous vous laissez quelques secondes avant de reprendre, mais tu ne peux défaire ton regard d'ambre de ton adversaire, laissant par la même occasion un léger rictus de satisfaction sur tes lèvres. Te redressant de toute ta stature, tu perds ta garde et tu t’apprête à dire quelque chose, mais le Bothan ne t'en laisse pas l'occasion et repart à la charge. Cette offensive, jusque là molle, te surprend. Un « Gunsos... !* », s'échappe de ta bouche et trop vite, et surtout très mal, tu pars le premier coup de Fey'twa.
Shraa, tu te sens un peu perdue face à un tel retournement de situation, et tu sens que les fondations de ton temple mental, déjà fragiles, se fissurent de plus en plus. Tu pensais avoir colmater les brèches, mais il n'en n'est rien, tu as été idiote de croire à un tel mirage... Tu sens tes coeurs qui s'emballent peu à peu, affolés. Rapidement, tu as de plus en plus de mal à voir où ton adversaire veut en venir, tapant vite en des lieux diverses et souvent claquant sur tes doigts ce qui t'arrache de temps en temps quelques grognement-couinement.

Au bout d'un moment le calme revient et tu as perdu ta ligne, le Bothan l'aillant délibérément troublé, saccagé, « C-... C'était quoi ça ?! », demandes-tu, agressive. Tu n'aimes pas du tout la tournure que prend la chose. Pourtant cela partait bien... Mais l'autre ne répond pas. D'un bond il reprend, et voilà qu'il vient bloquer ton bâton d'entraînement avant de l'envoyer valser avec force en direction du comité qui s'est de nouveau formé autour de vous. Bordel ! Bordel ! Bordel ! penses-tu. Mais pas le temps de réfléchir plus, tu vois Fey'twa armer sa pelle pour te l'envoyer en plein dans ton estomac - qui gargouille à ce moment là de façon peu discrète -.

[Jet d'agilité Réussi (2) pour esquiver le coup de pelle de Fey'twa]


Heureusement pour toi, sous le coup de l'adrénaline - et surtout de la chance -, tu esquives la plat de sa pelle - qui t'aurait probablement plié en deux - en pivotant ton corps sur la droite, la laissant passer juste devant toi. D'ailleurs le bruit qu'elle laisse sur son passage n'a rien de très rassurant, et tu te trouves bien heureuse de ne pas t'être pris la pelle d’affront. Joli... Mais tu ne la laisses pas filer. Furtive, tu agrippes le manche de l'arme ridicule, neutralisant l'objet avec force. Dans un nouveau mouvement en direction de Fey'twa, toujours la main enserrant le bois, tu plies ton bras pour ficher ton coude, bâtarde, dans sa mâchoire. Voilà que tu oublies déjà ton Makashi...
S'il veut jouer à ça... Jouons.

[Jet d'agilité Réussi (2) pour frapper Fey'twa à la mâchoire avec le coude]



* "Merde" en Zabraki.

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Défense de Shraa parfaitement réussie.


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La danse fonctionne bien.. Je marque la ligne, je la démolis, je frappe.. L’enchainement est simple, mais la botte prend, et à la fin de la passe… JE TOUCHE ! Je m’imagine en train de faire le tour d’honneur face à un publique de padawan en délire. Puis je reviens vers Shraa, pliée en deux, je lui propose ma main, et je reçois une putain de baffe qui décuple l’effet enivrant de ma victoire.
Et merde !

Le coup ne s’arrête pas. Mon bras s’allonge tandis que dans mon élan, je suis bien forcé de me fendre. Et elle est suffisamment douée pour comprendre que c’est là qu’il faut agir. Tout partait si bien.. Ma queue chassait le bâton et je dégageais l’accès jusqu’à son ventre et je la mettais au tapis, fin de partie ! Mais non. Une pression sèche m’indique qu’à présent mon arme est bloquée, et au bout, y’a une zabrak qui me déteste. Je n’ai pas le temps. Je ne peux pas abandonner mon arme, mais je ne la dégagerai pas à la force. Il faut donc accepter la situation. Improviser.

Shraa pouvait lire sur mon visage un calme malin. Au moment où son coude armait, ma main descendait vers ma hanche. Alors qu’elle descendait son coin de bras, un bruit étrange put se faire entendre. C’était un pari. Et j’étais joueur. Un bruit étrange. Un bruit de vieux blaster, avec un barillet pour choisir le mode. Tout en posant la patte sur le manche de l’arme, j’avais, du pouce, fait tourner le barillet pour changer de mode. En gros, j’avais 4 modes dessus. Le mode paralysie. Le mode « Je suis gentil ». Le mode létal, et le mode « Je suis un enfoiré ». Le mode « Je suis un enfoiré », qui sera, vous vous en doutez, le mode choisi, est très simple. On diffuse l’énergie du tir pour en faire des réelles décharges qui font mals. En gros, c’est comme de petits coups de foudre. C’est le mode parfait pour les entrainements et les actions punitives. Ca rappelle que normalement, tu aurais dû perdre ce que ça a touché, sans pour autant pénaliser bien longtemps.

Et bien sûr, le blaster quittait son holster tandis que je rentrais ma tête dans mes épaules. Au moment même où je conjuguais ces gestes, je compris que j’étais trop proche. Lorsqu’elle avait terminé d’armer son coup, et que j’étais donc en mesure de tenter de l’éviter, il était trop tard. Je fermais les yeux, acceptant la douleur et centrais mon énergie ailleurs. Le choc fut rude. Shraa était une zabrak, elle venait littéralement de m’éjecter. Ou aurait dû.
(Jet de défense sur une agilité de 4. Obtenu : 5. Raté)
J’avais perdu le pari, sur toute la ligne. Le craquement entendu signifiait clairement qu’elle m’avait envoyé le bas de la mâchoire contre le haut, et que ma tête volait en arrière. Mais elle sentit toute la brutalité de son coup se retransmettre dans son bras tandis qu’au moment même où j’étais éjecté, j’accrochais la pelle. La pelle qu’elle n’avait pas lâchée.
Quitte ou double.

Je voyais des chandelles partout. La douleur m’incendiait la tête, et mon corps demandait grâce, menaçant de céder aussi bien sur ses appuis que sur la prise à l’arme. Je sentis le manche glisser entre mes doigts. Lentement... Puis une sensation irrita mon inconscient. Je mâchais un truc pas bon. Croc. Cette irritation me rendit, dans la deuxième seconde du choc, à l’action. Le genre de détail idiot sur lequel l’attention pouvait se focaliser pour redemarrer. Ma patte s’arrêta dans la hanse de l’arme, et je tirais un coup sec pour m’y accrocher, forçant Shraa à abandonner ou avancer d’un pas. Et là, je lui crachais une molaire au visage, avant d’éructer :

« Yeeshpekai, Shrounette ! »

Malgré le sang qui pissait de mes naseaux et de ma gueule. Malgré ma voix d’outre-tombe. Malgré le concert de protestation des os et muscles de ma tête... Je lui vomissais un sourire sournois et heureux dessus. A cet ultime instant, elle pouvait comprendre l’intensité de l’echange et le plaisir d’avoir un adversaire de sa taille. Pas trop faible, pas trop puissant.. Juste ce qu’il fallait pour bien donner et bien recevoir des beignes, et de jouir de chaque rebond du combat. Et après cette punch line volée à un célèbre héros de holofilm, je lui allumais sa race. Sévère.

Mon doigt pressa la gâchette. Une fois. Deux fois.. Trois fois. La première tira un hurlement.. Du fond de la salle. Tirant à bout portant mais avec une présence d’esprit toute relative, j’avais visé à coté, et un padawan s’était pris un tir. L’innocence était toujours le premier dommage collatéral. Tant pis. Les deux autres tirs en revanche furent cadrés pour toucher mon adversaire. Au torse, encore.
(Jet d'attaque sur une dextérité de 3. Obtenu : 1.)

Et enfin on bouclait l’action. Quoi ? Cinq secondes ? J’avais pas tout bien réalisé. Ouais... Cinq secondes plus le gros blanc avant, lorsque Shraa m’avait percuté la tête au coude. J’avais raccroché, tiré, et à présent. A présent je tirais à nouveau, la pelle cette fois, pour forcer Shraa à la tenir à la base de la partie métallique. Puis, tenant l’anse, je fis vriller l’arme pour la forcer à lâcher, douché d’une autre rafale au blaster, tirée au sol pour la forcer à reculer.
Même si j’étais super content du combat, il fallait faire une pause. Une pause éventuellement pour qu’elle se calme.. Mais surtout pour que je prenne le temps de souffler. J’avais des nausées et la tête qui tournait. Je me forçais à rester attentif au prix d’un putain de malaise. L’action retombée, l’adrénaline avait foutu le camp. Il restait juste ce qu’il faut pour que je n’aille pas assez bien pour continuer, mais juste assez pour que je ne me repose pas. 8 secondes.. Pas plus. Juste le temps de vérifier que le haut est en haut, le bas est en bas. Et après je sais dans quel sens faut gerber.

« Much’tempsh, shui sh’conde, s’shi ch’toi. »

L’air sifflait étrangement dans ma mâchoire, rajoutant un défaut de prononciation à mon putain d’accent. Bah.. La molaire en moins quoi, le temps de s’habituer...

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Défense de Lhazyr ratée !

Lhazyr : - 4 HP.

Tir de Lhazyr réussi, Shraa peut se défendre avec un jet de dextérité si elle le désire.
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C'EST A LA PELLE QUE JE ME CULTIVE
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FT. LHAZYR FEY'TWA

807 MOTS
DIALOGUE EN #DC143C
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Tu n'as aucune pitié pour ce genre de personnage aux lois légères. Tu grognes, tu souffles, on dirait un volcan sur le point de cracher sa lave brûlante. Quand ton coude vient à la rencontre de la mâchoire du Bothan tu prends comme une décharge électrique dans tout ton corps qui fait réagir les épines qui parcourent tout ton dos sous ta bure. Si on y fait un peu attention, on peut voir les sommets déformer le tissu. Le contact est intense, il est délicieux, délectable. Une moue joueuse et mesquine prend place sur ta bouche, te moquant un peu tu laisses sortir un ricanement. Ton coup puissant sonne ton adversaire, mais certainement pas assez pour le faire lâcher son arme drôlesque. Et toi, trop énervée par ce personnage borné tu ne lâches pas le manche de la pelle, trop crispée, et rentrant petit à petit dans une rage brûlante. Malheureusement pour toi, et heureusement pour lui, Fey'twa avait encore suffisamment de présence d'esprit et celui-ci tira un coup sec sur sa pelle, te surprenant et t'obligeant à t'avancer... Tu aurais peut-être mieux fait de reprendre tes distances, car avec ça tu viens de te prendre en plein dans le visage, sous l'oeil, une molaire ensanglantée, « Yeeshpekai, Shrounette ! », éructe-t-il dans une langage très approximatif qui n'arrive qu'à te faire répondre un Hein ?! d'incompréhension. Dans l'ignorance tu ne sais pas trop quoi faire de tout ça. Tu es partagée entre la colère que provoque chez toi les agressions bâtardes de ce type et la volonté de bien faire. Surtout que celui-ci semble montrer ouvertement son amusement, ce qui a pour effet de faire ricaner quelques essences de l'assemblée et laisser parcourir des chuchotements.
Tu n'as pas le temps de réfléchir qu'une nouvelle botte sournoise prend place chez l'autre. Encore son Blaster ! Judicieusement tu arrives à éviter le premier tir qui va arracher un hurlement à un membre du public, te signalant que ça ne devait guère faire du bien et qu'il serait judicieux de ne pas s'en prendre un...

[Jet de dextérité Réussi (2) pour esquiver les coups de Fey'twa]

Il t'a juste suffit de te coller à la pelle pour éviter les deux autres coups de la salve en direction de ton torse. Déjà que tu as mal à l'estomac à cause de la faim, tu n'as pas envie, en plus d'ajouter une autre douleur. Malheureusement pour les moins réactifs se trouvant derrière toi, c'est eux qui ont droit aux lasers. Du coin de l'oeil tu les vois tordus à terre. Effectivement, ça n'a vraiment pas l'air de faire du bien...
Une nouvelle fois l'agriculteur tire sur sa pelle, faisant en sorte de faire glisser ta main jusqu'à la tête de l'objet, puis la fait vriller pour que la lame vienne taper dans ton poignet afin que tu lâches enfin son arme. Ça réussi, et il lance une nouvelle salve de tir au sol pour te faire reculer. Pour le coup tu ne te fais pas prier...
Voyant furtivement où se trouve ton bâton d'entraînement tu te jettes sur celui-ci tout en commentant, « Je comprends mieux pourquoi vous n'avez pas passé les épreuves... vous vous battez de façon bâtarde... Rien d'un Jedi... tout au plus un vulgaire mercenaire. ». A tes mots les padawan vous observant font mine d'êtres outrés par tes paroles, ce qui te fait rouler les yeux et soupirer.
Le Bothan ne fait rien et tu t'avances tel un prédateur vers lui. Ton pas est lent, ton dos est droit. On pourrait croire à un mec de l'inquisition avec ta stature, mais non, t'essayes juste de reprendre ton souffle et t'es à cran. Là, tu veux juste lui mettre une bonne correction, « Much’tempsh, shui sh’conde, s’shi ch’toi. », baragouine Fey'twa, « Mais putain je comprends rien à ce que vous me racontez... », réponds-tu agacée. Levant ton bâton, tu le laisses tomber sur l'articulation de son épaule. Si tu avais fait ça au sabre laser... Probablement que tu n'aurais eu aucune pitié à lui disloquer le bras. Mais là, tu espères juste que ça lui fasse bien mal.

[Jet d'agilité Réussi (4) pour attaquer au bâton l'épaule de Fey'twa]

Sur ce coup se voulant chirurgical, tu recules, l'observant avec détail, de longues secondes. La salle est maintenant silencieuse, la pression redescend un peu, presque à en devenir lourde. Tu es en position, prête à attaquer une nouvelle fois... Mais finalement tu n'en fais rien, te redressant, baissant ta garde, « Bon. Stop. J'ai faim... », tu tends ta main vers ton adversaire, essayant d'être mature dans la forme, en espérant que l'autre le soit aussi... Sinon... tu te ferais un plaisir de lui briser les pattes.

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Défense de Shraa parfaitement réussie !

Attaque de Shraa réussie, Lhazyr peut se défendre avec un jet d'agilité s'il le désire.




PS / Saï : il y a eu une erreur sur la modération de jet au tour précédent, c'était avec un jet de dextérité que Shraa devait se défendre mais vu le niveau de sa défense, elle était réussie quand même donc pas d'inquiétude. J'ai corrigé le précédent post du MJ malgré tout.
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(Attaque encaissée plein pot)

Non. Il n’y a aucun moyen d’esquiver ça. Pas en l’état. Je n’en suis pas capable... Et sincèrement, je n’en ai pas envie. Pas envie parce qu’a l’instant ou elle avait armée son coup, que déjà je savais irrémédiable... Je savais qu’elle allait pousser ce petit duel dans des proportions nouvelles.
Tandis que la douleur me vrille l’épaule dans un cri qui traduit parfaitement ma souffrance, je sens la colère qui monte en moi, en échos à ce geste. Déloyal... Indigne... Et qui appel à des représailles.
Je n’étais pas tombé... Non.. J’étais resté à genoux, fort de ma constitution, j’encaissais. Pas sans mal, bien sur.. Déjà que j’avais reçu un coup sur l’endroit. Les poings aussi serrés que mes yeux fermés. Ma fourrure ondulait, trahissant l’intense douleur et émotion qui m’animait.. Jusqu’à ce que je fasse le vide.. Mon maître m’avait appris ça au cours des nombreux duels qui s’étaient mal terminés pour moi. Faire le vide aux moments les plus critiques pour s’astreindre à la stricte réalité, se libérer de la douleur pour retrouver ses capacités. Et ensuite reprendre pied dans le monde. Cinq petites secondes de méditation.
Lorsque je rouvris les yeux, l’élancement et la douleur me reprirent. Mais ils étaient tolérables. A vrai dire, je n’en attendais pas moins d’un coup porté sans parades par une Zabrak. J’avais, en définitive, de la chance de ne pas avoir un os fracturé ou l’épaule démise.
Le regard que je jetais à la Zabrak valait tous les avertissements. Il voulait dire « Je ne suis pas un chevalier. ». Un grognement rauque, animal, typique d’un Bothan monta du fond de ma gorge, tandis que je râlais, en me redressant :

« Tu oses ?! »

Ma pelle siffla. Lentement, beaucoup trop. Le coup remontait avec une flemme calculée, afin qu’elle puisse retirer sa main et se remettre en garde. Car j’étais loyal, MOI. Je sautais sur mes pattes. La douleur m’incendiait les membres. Une douleur qui me forçait à l’excellence ou à l’echec. Je n’abandonne jamais. JAMAIS ! La danse reprend, plus violente que jamais. Cette fois, l’adrénaline et la rancœur me poussent au plus fort.. Ca.. Et d’autres arcanes. Mon Maître m’avait déjà dit que le Juyo était la pire et la meilleure des formes pour moi. La pire, parce qu’elle requérait une discipline que je n’avais pas.. La meilleur car j’énervais presque n’importe qui, et que le Juyo savait se jouer des émotions adverses pour gonfler sa puissance. En cet instant, Shraa était tout sauf sereine, malgré son effort. Et ma rancœur était fonction de sa colère.. Même en étant un novice arriéré de cette forme, les bases théoriques me suffisaient pour sentir affluer en moi un soutien de la Force pour appuyer mes coups et compenser la douleur qui tendait à bloquer la fluidité de mes katas. Tout ce qu’il fallait pour surprendre. Car cette fois, j’attaquais de face, enchainant les prises agressives et directes, sans craindre la force de mon adversaire. C’était mon état qui me faisait jouer ainsi, d’une virtuosité bancale et improvisée, mais néamoins effective. C’était le total inverse de l’ataru, et j’entendais en profiter.
J’étais d’un naturel calme et insouciant. Et je n’en voulais pas à Shraa. Mon ébullition ne durerait pas, et avec elle s’effacerait ma capacité à m’appuyer sur les sentiments qui hantaient ce duel, trop novice que j’étais pour exploiter réellement le Juyo sans une béquille pour m’y aider. Aussi frappais-je, encore et encore, cherchant volontairement son bâton pour malmener ses bras et sa défense, usant de l’initiative. La pelle n’était pas une masse, mais rien ne m’empêchais de marteler ses appuis jusqu’à la douleur. Le sang coulait de ma bouche, toujours, la faute à cette dent tombée, chaque once de douleur augmentant toujours mon éveil, et me donnant toujours un côté un peu plus fou.

« Oh ça oui, tu vas déguster ! »

Je prends ma pelle a deux mains, et frappe de haut en bas, avec force, avant d’enchainer, pliant les genoux pour tromper sa garde placée en hauteur, avant de frapper pleine force, du plat de la pelle néanmoins, dans ces côtes. (Jet d'attaque sur une agilité de 4 : obtenu 3.)
Mais je ne m’arrête pas. Que la pelle ait touché ou non, cela n’arrêtera pas mon mouvement. Au mieux, Shraa serait expulsée sous l’impact, au pire, forcée de reculer. Et je la savais parfaitement capable de s’en sortir à ce compte.. Mais je n’arrêterai pas. Pas maintenant. Lui apprendre ce que c’était l’empire sur soi, sans forcément perdre en détermination.

Je posais une main devant moi, dans un signe de méditation, deux doigts levé, deux doigts repliés, le pouce pour fermer. D’un coup, la rancœur, réelle mais maintenue avec des artifices mentaux, s’apaisa, laissant place au calme et à la concentration nécessaire pour user de la Force.

« Tu veux une sauce Jedi ? Alors attrape ça, NOVICE ! »
(Jet de lancer de pelle sur une sagesse (ou intel, j'sais plus, mais osef, j'ai le même score) de 2 : obtenu 2.)

Mon bras libre, sous l’impulsion d’une Force maitrisée, balança ma pelle dans un arc de cercle parfait et contrôlé. Ma pelle était l’extension naturelle de mon bras, mon sabre laser à moi. Donc en maitriser le vol était relativement plus simple que n’importe quelle technique de Force appliquée. J’avais toujours été nul en Force. Mais ça, c’était MA Pelle. Et ma pelle, je la met ou je veux, y compris dans ta face !
L’arme avala à une vitesse folle la distance qui me séparait de Shraa, le plat de pelle visant clairement son visage, cette fois. Ce n’était pas de la cruauté, et ce n’était plus de l’énervement. C’était une pédagogie particulièrement grinçante et rancunière, et si possible, douloureuse. Qu’elle s’en défense ou pas.. Lorsqu’elle serait en état de charger... Ma pelle serait à nouveau dans mes mains, attirée après le choc, comme le veut le dernier acte du kata de lacer de sabre. De pelle, en l’occurrence.

« Ca va être à mon tour de te faire tout le menu.. »

Blaster à sa place, garde remontée, agressive, typique d’un ataru retrouvé... Le seul tic, invisible, c’était ma langue qui passait nerveusement dans le trou à présent très évident à mon esprit, dans ma mâchoire. Au moins m’y étais-je fais.. Parlant à nouveau normalement, sans sifflement.

« Ou tu veux peut-être abandonner... ? M’est avis que ce serait plus sage, tu auras plus d’emmerdes que moi si un maître te pince ici, comme ça.. »

La menace était à peine voilée, et fair-play. Sincèrement, Shraa pouvait se faire taper sur les doigts si on jugeait de visu de son comportement face à moi. Et puis si elle se désistait, c’était la gloire ! Et ça m’éviterait de me battre avec cette épaule qui me lance..

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FT. LHAZYR FEY'TWA

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Shraa ça doit déjà bien faire une heure, peut-être une heure et demi que t'es là à t'agiter contre le Bothan. La sueur coule le long de ton front et tu sens tes cheveux humides, quelques gouttes viennent se loger dans ton dos, glissant contre tes excroissances, de l'une à l'autre, ton travail physique dégouline. T'as beau toujours avoir une certaine rage au creux de ton ventre, tu voudrais surveiller l'heure pour éviter d'être en retard à ton prochain cours et tu dois avouer que tu en as un peu marre car la faim te rappel de plus en plus à l'ordre. L'idée de faire une petite syncope pendant les enseignements ne te plait pas des masses.

Tu pensais que Fey'twa, en adulte responsable, et vu le coup qu'il c'était pris dans l'épaule, allait se relever et prendre ta trêve de bonne guerre, mais pas du tout, il revient à la charge avec un nouveau jeu de coup qui te prend au dépourvu.
Au début tu te moques doucement de son mécontentement, plutôt fière de toi, mais la suite t'est déplaisante. Tu n'étais pas prête. Pas en garde. Et voilà que tu dois à la va vite reprend le duel mesquin, reconnaissant il te semble la forme Juyo, une technique qui est fort désagréable à contrer. Effectivement t'as du mal à supporter, tes yeux jaunes s'écarquillent, du regard tu essayes de comprendre, de suivre.
T'as pas vraiment le choix, tu dois reculer. Un pas, deux pas, trois pas, quatre... cinq, six, et plus encore. La foule formée autour de vous est divisée en deux clans. L'un pour le Bothan, l'autre pour la Zabrak. Et là ça encourage, ça siffle, ça ricane. Vous avez beau essayé de rendre les choses tranquilles, il n'y a rien à faire, tel une vague, le peuple trop curieux revient toujours. Alors tu te sens comme un lion en cage, un animal de foire. Vous êtes des animaux féroces, vous êtes dans une cage imposante, et vous mettez à l'épreuve le corps de l'un et l'autre. Les règles sont pourtant établies, mais il est tellement amusant de s'en défaire de temps en temps pour griffer plus fort l'autre.
Tu sens ta bouche de plus en plus sèche et ton corps de plus en plus humide. Tes membres se plient, tes bras se tordent, tu n'as plus le dessus et tu fatigues, « Hey Doucement !... Je voulais juste qu'on... fasse une.. pause ! Bordel, ça fait mal ! », tu viens de te prendre un violent coup sur les doigts, par en haut, et voilà qu'agile le Bothan se dérobe ensuite plus bas, là où ta garde n'est plus...

[Jet d'agilité Échec (1) pour esquiver les coups de Fey'twa]

Mais tu n'as pas le temps de faire un quelconque mouvement que tu te prends un violent coup de pelle en plein dans les côtes. Ton souffle se coupe, tu as l'impression que tout l'oxygène logé dans tes poumons vient de se faire la malle. T'as aussi l'impression que la moindre matière osseuse raisonne, et ta vue se brouille d'un coup. Par réflexe et sans vraiment le choix, ton échine se courbe et tu grognes de douleur. Putain... Il m'a pas râté...
Puis t'arrives plus à réfléchir comme il faut. T'es énervée. Contre tout. Contre toi... Et les coups pleuvent. Du coin de l'oeil tu vois ton adversaire faire un appel de la force. Bordel... Et dans un dernière espoir, même si t'es pas une lumière, tu essayes un champ de force pour te protéger.

[Jet de sagesse Echec (4) pour un bouclier de force]

Mais tu échoues...
La pelle de Fey'Twa vient à la rencontre de ton visage et te voilà au sol, un goût de sang dans la bouche. Tu sens comme une ouverture dans ta joue. C'était... Violent, puissant... Là tout de suite, tu sais pas si t'as mal ou si ça te fait plaisir. Là tout de suite t'es juste contente de plus à avoir à te débattre parce que, un court instant, médiocrement, tu as baissé ta garde parce que tu as cru à un calme nouveau. Mais t'as plus la force, « Ou tu veux peut-être abandonner... ? M’est avis que ce serait plus sage, tu auras plus d’emmerdes que moi si un maître te pince ici, comme ça... », et l'autre en joue bien il faut croire. Ça t'agace. Ça t'agace beaucoup. T'aimerais te relever et reprendre, mais tu sais que tu serais trop lente. T'es sonnée. T'as mal aux côtes, et tes coeurs font un truc bizarre qui te fait terriblement mal et qui t'empêche de respirer correctement. D'ailleurs ça s'entend, un drôle de bruit sort de ta gorge quand tu respires.
La salle se tait. Elle attend une réponse.
D'un côté ton égo te hurle de mettre encore à l'épreuve ton corps meurtri, et de l'autre la voix de la sagesse te somme à la réflexion pour prendre une décision juste.
Tu fermes les yeux, ton bâton d'entraînement roule, ton est dos au sol. Il est froid... Qu'est-ce que c'est agréable.
Après tout, il y aura d'autres occasions, tu dois apprendre à échouer. Tu le dois. Tu sais que tu détestes ça, que tu veux toujours toucher plus haut... Mais tu sais également que ceci te met en danger. Souvent... Trop souvent... A trop vouloir faire tes preuves tu oublies tes limites.

Au bout d'un moment ton poings se lève, en signe de soumission, « Vous avez gagné... J'abandonne, les mots ont du mal à passer mais tu l'as dis, je préfère la voie de la sagesse... », et tu dois admettre qu'il à raison, tu risques des ennuies si tu fais trop la maligne.
Tu baisses le poings et prend une grande inspiration.
La foule s’exclame.
Putain. T'aimerais tellement qu'elle soit pas là. Tu sens la honte monter et une profonde haine contre toi-même.

Tu as encore beaucoup à apprendre.
T'es encore faible.

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