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C’était une belle journée. Au Temple Jedi, Tore laissait libre cours à ses pensées tandis qu’il déambulait dans les couloirs et les jardins des lieux. Il avait réintégré officiellement l’Ordre depuis peu de temps, et pourtant il reprenait déjà ses habitudes d’autrefois. Il aimait tout particulièrement la méditation pour la paix qu’elle apportait en lui, ainsi que pour sa faculté à penser à tout et rien à la fois. C’était d’autant plus véridique aujourd’hui de dire qu’il aimait s’adonner à cette activité qu’il avait traversé nombre d’épreuves ces dernières années. Peu à peu, la vie reprenait son cours pour le Whiphid, entre les séances de maitrise de la Force et les entrainements au sabre laser – qu’il s’était reforgé soit dit en passant. Cette journée était calme et apaisante, chose que Tore n’avait pas connu depuis bien longtemps, quand bien même il était encore Chevalier sur Ondéron.

Mais toute chose à une fin. Et cette fois-ci, Tore déplora qu’elle advienne si tôt. Il en était pourtant ainsi, son nouveau rang lui imposait de prendre ses responsabilités et de répondre présent lorsqu’on le lui demandait. Ce fut Maitre Thosscon Sodervall qui vint le trouver au milieu des arbres et des bosquets des jardins du Temple. Comme toujours, il abordait les Jedi qu’il ne connaissait que peu de manière assez lointaine mais malgré tout décontractée et agréable. Il ne donnait pas facilement sa confiance, et Tore comprenait très bien quelle défiance le Falleen pouvait bien avoir à son encontre. Cependant, Maitre Sodervall ne se déplaçait pas jusqu’à lui pour échanger quelques politesses ou même débattre sur quelques sujets que ce soient. Il était là pour lui confier une mission prioritaire de la part du Conseil Jedi.

« Votre mission consiste à vous rendre sur Corellia. Nous y avons là un collaborateur de longue date, un Togruta du nom d’Ahson Ten. Il nous a déclaré dans un rapport récent avoir reçu des menaces de la part d’adeptes du Côté obscur. Nous protégeons nos alliés, Maitre Ae, et pour sa loyauté envers notre Ordre, Ten doit être mis en sécurité par les Jedi. »

Tore acquiesça d’un hochement de tête volontaire et lui fit part de son accord par un simple « Très bien, Maitre ». Cette mission ne semblait pas présenter de problème majeur si les Jedi étaient assez rapides pour mettre le Togruta en sécurité avant que ses ennemis ne se mettent à l’œuvre. Les Sith n’étaient pas connu pour faire dans la finesse avec les Jedi, alors que dire lorsqu’il ne s’agissait que de l’un de leurs informateurs. Ten aurait besoin d’aide rapidement. Maitre Sodervall remit à Tore le bloc de données contenant les détails de la mission et les identifiants nécessaires pour l’accès au vaisseau qui l’emmènerait sur Corellia. Il parcourut rapidement les informations fournies pendant que Maitre Sodervall lui souhaitait bonne chance et tournait les talons. Mais avant que Tore ait pu terminer sa lecture rapide et que le Falleen se soit éloigné, ce dernier se retourna.

« Un dernier détail, Maitre Ae. Vous serez accompagné de la Padawan Shi’va – vous trouverez sa fiche sur le bloc. Veillez sur elle ! »

C’était la première fois qu’il se retrouvait avec un Padawan lors d’une mission. C’était même la première fois qu’il était en charge d’un Padawan en dehors du Temple. Il avait déjà accompli des missions pour l’Ordre, mais toujours en compagnie de Maitres ou de Chevaliers. Jamais il n’avait participé à la formation d’un Padawan à ce niveau – tout au plus s’était-il retrouvé à mener une séance au Temple quand il y avait eu besoin. C’était donc à la fois un honneur pour lui que de se voir confier une telle responsabilité, mais il éprouvait également une certaine appréhension. Car même si la mission pouvait se dérouler parfaitement, ils n’étaient pas à l’abri de se retrouver face à face avec des Sith. Cependant, cette hésitation ne fut que de courte durée. Tore ferait comme il avait toujours fait et tout se passerait très bien. C’était avant tout une question de confiance, et Tore avait confiance en lui et en la décision du Conseil.

A l’heure du départ, Tore attendit la jeune Loreline Shi’va aux abords de la zone d’embarquement du Temple, d’où ils partiraient pour l’astroport d’Ondéron puis Corellia. Entretemps, il avait appris tout ce qu’il pouvait sur sa future Padawan, tant sur ses capacités que sur son parcours personnel. S’il avait bien conscience que celui-ci s’était révélé difficile et cruel envers la jeune Catharienne, il ne doutait pas qu’elle surmonterait les difficultés de cette mission à ses côtés. Ou alors peut-être était-ce simplement ce qu’il espérait intérieurement… Quand la petite féline arriva, Tore l’accueillit comme il l’aurait fait pour n’importe qui : chaleureusement.

« Bonjour Loreline. Je suis le Maitre Tore Ae. Le Conseil m’a chargé de t’accompagner pour cette mission. »

C’était probablement inutile de le préciser, puisqu’il était certain que les Maitres s’étaient eux-mêmes déplacés pour placer la Padawan sous l’aile de Tore compte tenu de sa situation particulière. Ils échangèrent quelques mots avant de se diriger vers le transport, Tore ne doutant pas qu’ils auraient tout le temps voulu pour discuter une fois en hyperespace. C’était même une étape nécessaire pour qu’ils apprennent à se connaitre et à se faire confiance l’un l’autre. Néanmoins, Tore préféra ajouter qu’il n’avait « aucun doute sur notre future réussite dans cette tâche » afin que tous deux puissent quitter Ondéron avec un état d’esprit positif.
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Corellia ... Corellia ... Corellia ... Bon, cette fois-ci, j'avais pris mes renseignements... Je ne voulais pas avoir le même ... Étonnement que sur Tatooine ... Si si, je vous jure, j'ai bien appris ma leçon cette fois ! Et il fallait bien la connaissance est le vrai nerf de la guerre, n'écoutez pas ceux qui vous diront que ce sont les soldats, et encore moins ceux qui prétendront que c'est l'argent ! On ne peut pas se fier aux hommes ... Ou autres aliens, ne jurant que part l'argent ! Et c'est bien pour cela que ces derniers temps je ne fais que "fréquenter" ce genre de personnages ... Pourquoi ? Si vous saviez ce qu'il faut faire pour avoir des bâtons de la mort de nos jours ... Il faut empiler des cada... Hum, je veux dire ... Il faut connaitre les bonnes personnes !

Je descendais lentement de la navette qui venait de faire le trajet Nar Shadda-Corellia, jouant avec l'un de ces bâtons colorés, le faisant passer rapidement entre mes doigts ... Mais il vaudrait peut être mieux que je le range ... Pour les gamins influençables ? Et puis quoi encore ... Non ... Nous sommes dans la république ici ... Et de ce que j'en sais ... Ce genre de psychotropes n'est pas trop apprécié par ici ... Je me demande pourquoi ... Peut-être parce que leur ... Comment déjà séna ... séne ... Sénescent ... Un truc du genre non ?... Ah non ! Sénateur voilà ! Bon ... c'est plus ou moins pareil au final ... bref ... si les vieux croulants se trouvant là-bas essayaient, je suis sûr qu'ils les légaliseraient ! Hum ... Les conséquences ? Si vous vous prenez la tête sur tout aussi ...

À la sortie du terminal, une tendre voix féminine répéta en diverses langues le nom de la ville dans laquelle nous venions d'arriver, Doaba Guerfel. Jolie petite cité typiquement Corellienne située en plein cœur des montagnes... c'en était presque sain ... Je détestais ça ... Cet air pur ... Cet horizon d'une nature en plein dans ses droits... ce lieu était émétique ... Sincèrement ... Au lieu de faire faire semblant de respecter l'environnement, amusez-vous un peu que diable ! Faites un homme de paille géante au milieu d'une plaine et dansez, droguez-vous, et aimez-vous ! – ce terme n'est là que pour être ... Propre ... au cas où vous ne l'ayez pas compris-

Oh ? Pourquoi je suis Corellia ? L'argent ! Quelle belle ironie ce serait n'est-ce pas ? Cela rendrait la situation extatique pour vous non ? Mais non, je suis désolé, cette satisfaction n'arrivera mes chers voyeurs ! Non, j'ai entendu dire que des siths étaient à la recherche d'une allié des jidai, et cela grâce à des "amis communs" présents sur Nar Shadda. Les Hutts souhaitant aussi ces renseignements, ils cherchaient un free-lance pouvant assurer deux choses ; le contact final avec les siths – la pègre leur avait donné rendez-vous sur la planète sans pour autant trop en dire, après tout, les rois des bas-fonds de la galaxie voulaient aussi ces renseignements – et quelqu'un prêt à affronter les jidais ... ou un sith en cas de désaccord ... Ce qui est problématique ... C'est qu'un guet a pan nous sera tendu et donc ces limaces gluantes n'auront rien ... Mais moi si ...

Ne me regardez pas comme ça ... La duplicité est monnaie courante dans ce "secteur d'activité" non ? Mais je devrais leur rapporter un souvenir ... Je n'ai pas vraiment envie que ma tête aille orner un des palais de Nal Hutta, bien que je dois avouer que j'apprécie particulièrement les marécages ... C'est ... Pittoresque dirons-nous. Le seul problème était l'odeur ... mais je suis quasiment certain que si nous exilons les hutts, ou que nous les tuons, notre odorat n'aura plus à pâtir de cela ...

Le rendez-vous avait été fixé dans un bar – ça vous étonne peut-être ? – presque miteux, dont l'entrée se trouvait dans une ruelle lugubre, se situant non loin du centre de la ville. Il était bondé, et surement par les pires crapules de Corellia ... Je me sentais presque si Nar Shadda ici ! Enfin je respirais ! L'odeur flottante mêlant fumée de bâtons de la mort et vapeur d'alcool ... Les wookies essayant d'étrangler un devaronien car ce dernier venait de le battre au dejarik ... Les parties de Sabacc où aucun des joueurs n'avait de remords pour tricher ! Ahaha ! C'était sublime ... Tant de chaos !

Je m'installais au bar, attendant mon partenaire ... Je présume qu'il n'aurait pas de mal a me retrouver, étant le seul de l'assemblée a porter un sabre laser ... Je ne sais pas si le laisser visible était réellement une bonne idée, après tous, parmi les Corelliens sont réputés pour avoir le sang chaud et être des francs-tireurs ... Des gens potentiellement sympathiques... Sang ... Ma jambe s'agitait frénétiquement ... Non ... Je devais me retenir ... Du sang ... Tellement de personnes à ma portée ... Ca ne serait pas sage ... Je ne devais pas attirer l'attention ... Et puis de toutes façons, je pouvais attendre ... Nous devions faire parler quelqu'un ... il se trouve que j'avais déjà quelques idées ... Je dois me contrôler ... Bientôt ... Le sang des jidai sera rependu ... Mais ils ne mourront pas ... Non, je ne les laisserais pas partir si facilement ! Ça serait trop simple ! Trop classique ! ... Qu'est-ce que tu fous chien de l'empire ? Aliéné par des rêves de soumissions à une catin trop fière pour attaquer de front une république à l'agonie ... C'était peut-être ce ... les siths suivant aveuglement l'empire sont peut-être masochistes et ils rêvent de passer par le fouet ?

Hu ... restons courtois ...

Loreline Shi'va
Loreline Shi'va
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[Loreline] Bonjour Maitre, c'est un plaisir de me joindre à vous pour cette mission. Tel que requis, un vaisseau nous attend à l'astroport. Je me suis chargée des modalités pour notre départ.

La padawan catharienne s'était présenté au pas de course à la zone d'embarquement. Un peu à la manière d'un animal demandant la porte pour sortir, il n'y avait pas de doute sur son excitation quant 'à ta cette mission. Habillé de la traditionnelle bure Jedi, Loreline y avait ajouté un sac d'expédition qu'elle trainait sur son dos. Fait depuis des lunes et qui attendait patiemment un nouveau départ, c'est avec rapidité qu'il s'était retrouvé sur le dos de la padawan. Il contenait des rations, gourdes d'eau, couverture, linge de rechange, lampes et un petit kit de premier soin. Le nécessaire vital pour toute mission d'aventure !

Elle ne connaissait que très peu sur le Maitre Jedi qu'elle allait accompagner. Le récent retour de Tore Ae, mêlé au rumeur parmi les padawans et initiés, donnait l'impression qu'il était hors de porté. De même que la stature imposante du Whiphid impressionnait et même terrifiait certains jeunes.

Pour Loreline, l'impact se matérialisa dans son esprit en s'assissent au côté du mètre dans le airspeed qui les apporterait à l'astroport. Être assise à ces côtés, avec les moments de silence que cela entrainait, était une expérience des plus étrange. Elle se surprit même à s'imaginer possédant ce 2mètres de hauteurs et maniant un imposant sabre laser de près de 3mètres: de quoi faire rêver son imagination.

Sorti de sa rêverie passagère et bien installée aux commandes du airspeeder, elle y activa les réacteurs permettant à l'engin de s'élever de quelques centimètres avant de ce mettre à avancer dans les airs.

L'accélération fut soudaine et brutale avant de redevenir convenable. Difficile de dire si cela tenait de l'inexpérience de la padawan, de l'excitation du moment ou simplement de la personnalité de la petite conductrice, mais une chose était sur: Loreline était aux anges.

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Le airspeeder couvrit rapidement la distance séparant le temple Jedi de l'astroport d'Isis. Le petit engin descendit du ciel en suivant une trajectoire oblique révélant une vue magnifique sur les abords du port. Les réacteurs émirent un dernier rugissement avant que les systèmes anti gravité ne prennent directement le reliait un stabilise le airspeeder à l'entré du port. Un droïd-portier vint les saluer et prendre la garde du véhicule.

Loreline en profita pour disparaitre un instant, pour réapparaitre un moment plus tard, faisant signe à Tore Ae de la suivre. Elle le mena jusqu'au quai 15 devant un vieux modèle Defendeur. Nul doute que le vaisseau avait connu son lot d'aventure au courant des dernières années.

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- Defender Class, matricule 166978-B, en service depuis 252 ans -

[Loreline, compatissante] Il est peut-être un peu vieu, mais il nous rendra à bon port et c'est surtout le seul vaisseau de disponible. Tout le monde à bord !

Avant même t'entendre une réponse, elle s'était déjà élancé à grimper la passerelle d'embarquement et à appuyer sur les différents boutons sur son passage. Sous ce rythme le vaisseau prit rapidement vit, éclairage, réacteur et autre module se mettant en marche sous cette valse inhabituelle. Le tout ce termina au poste de commande où la petite Shi'va prit place au poste de pilotage entamant la séquence de décollage.

Elle entendit toutefois l'arrivé de Tore Ae avant de lancer la dernière commande.

[Loreline] Maître, tous les systèmes sont au vert. Nous sommes prêts pour décoller. En attente de votre commande !
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Elle se trouvait dans un de ces romans d’aventures que l’on pouvait acheter pour quelques crédits sur son datapad, Yana en était maintenant sure.

~~~~~~

Pourtant tout avait commencé de manière tout à fait innocente, dans un bar sur Nar Shaddaa où elle avait décidé de passer la soirée, et peut être même se trouver un en-cas pour la nuit pour faire un euphémisme. L’austérité de Korriban était légèrement agaçante à la longue pour elle. Il lui fallait s’amuser, du son, de l’alcool, du bon temps quoi.

Et puis, une simple remarque quelque chose qu’elle entendit en passant lors d’une de ses danses.

« Alors ton cousin, toujours à bosser au Temple sur Onderon ? »

Et ça, c’était intéressant. Elle était curieuse malgré tout, et malgré son manque d’animosité flagrante contre les Jedi, ils étaient son ennemie dans cette guerre froide, et il serait toujours bon d’en apprendre plus sur eux.

Elle décida de fouiller un petit peu plus l’affaire, se renseignant discrètement auprès du barman afin d’identifier le Togruta qui avait été la cible de ce commentaire, un certain Ranak Ten qui avait de la famille sur Corellia. Cela lui suffisait pour commencer à creuser.

Et elle n’avait aucune intention de demander la permission à ses supérieurs. Après tout, si elle réussissait, ça lui permettrait d’avoir des informations sur les Jedi et même de gagner un peu d’estime auprès des maitres sur Korriban. Et si elle échouait, son échec ne poserait aucun problème à l’Empire. Parce qu’elle comptait bien leur ramener ces informations.

~~~~~~

Elle prit la peine de bien préparer son voyage et paya comptant pour être sûre de ne pas être ennuyée à son arrivée sur la planète. Après tout, elle se trouvait en plein milieu de l’espace républicain, et malgré l’absence d’appartenance à l’Empire ou de toute opération criminelle qu’elle aurait entreprise à bord du vaisseau, elle l’avait tout de même acquis en tuant son propriétaire. C’était le genre de détails qui avaient tendance à revenir vous mordre l’arrière train au moment où on s’y attendait le moins.

Le trajet jusqu’à Corellia fut long, mais elle en profita pour essayer de se centrer et de mieux contrôler ses émotions. Elle n’avait toujours pas trouvé de méthode bien précise de contrôle émotionnel Sith, mais elle ne désespérait pas de trouver ça un jour. Après tout, le potentiel d’une telle méthode une fois maitrisé était faramineux et il était quasiment certain que des anciens Seigneurs Sith l’avaient développée et ensuite employée.

Malgré son hésitation, elle ne rechigna pas non plus à s’entrainer à ressentir de la colère. C’était une émotion tellement étrangère pour elle qu’elle avait réellement besoin d’un entrainement pour pouvoir l’utiliser en combat dans les conditions usuelles. Et après tout, c’était mieux que de trainer et ne rien faire pendant plusieurs semaines. Enfin, il ne fallait tout de même pas ignorer l’entrainement physique, après tout ce serait plutôt cocasse pour elle de se retrouver à enfin arriver à maitriser la Force et ne plus être capable de se battre au sabre laser.  Puis pour être honnête, elle préférait tout de même le combat au sabre.

~~~~~~

L’arrivée sur Corellia se fit sans encombre, et elle sortit de son vaisseau portant une tenue presque normale, ou plutôt bien plus sage pour elle que la normale. Un haut sans manches mauve lui recouvrant la poitrine et une petite partie des épaules, et pour le bas du corps une jupe longue composée de nombreuses lanières de tissu de la même couleur recouvrant un pantalon violet moulant lui permettant une capacité de déplacement optimale. La jupe était légèrement encombrante mais elle cachait parfaitement son sabre laser qui passait inaperçu sur le pantalon qui était presque de la même couleur lorsque les lanières par malchance ne le dérobaient plus à la vue.

Le fait qu’elle adorait le mauve et le violet n’avait absolument rien à faire avec son choix bien entendu.

La suite fut assez rapide. Une visite dans les quartiers chauds de la ville, dans les bars mal famés et les bordels du coin fut rapidement concluante. Yana se fit passer pour une prostituée que le Togruta avait dupée et volée pendant son sommeil. Normalement ça ne serait pas passé aussi facilement comme excuse, mais les filles pouvaient reconnaitre une des leurs et au bout de quelques heures avaient une adresse, des encouragements et leur ‘gardien’ lui avait fait une proposition de rester travailler avec lui après coup.

Elle l’avait remercié avec un petit sourire et quitté la maison close, relativement fière d’elle-même.

~~~~~~

Elle n’alla pas de suite contacter l’ingénieur mais plutôt elle commença à le cuisiner à distance. Après tout, les menaces et la violence ne marcheraient sans doute pas sur un indic pour les Jedi, ces gens-là étaient habitués à ce type de périls et savaient leur résister. Non, elle décida de frapper dans sa tête, dans ses émotions. Induire en lui une peur maladive, telle qu’il lui avouerait tout pour que ça s’arrête.

Elle commença donc avec des messages enfantins, parmi lesquels : ‘Je te vois.’ , ‘Dis, monsieur, est-ce que tu as peur du noir ?’ , ‘Dis, monsieur, ils sont où tes amis Jedi ? Je peux venir jouer avec toi à leur place si tu veux.’, ‘Vous savez que ce n’est pas bien de parler hein monsieur ? Si vous parlez aux Jedi, je vais être trèèèèèèès mécontente :-(.’ , tous précédés de trois coups frappés à la porte de son appartement, à n’importe quelle heure du jour et de la nuit.

De plus, elle surveillait grâce à son empathie la position et l’état de conscience de l’occupant de l’appartement et avait fait attention à toujours rester hors champ des caméras de sécurité, ne laissant apparaitre qu’une ombre furtive de ci et de là. Il était difficile de filtrer les sentiments du reste de Corellia, mais elle avait au moins assez d’entrainement pour se concentrer sur les émotions de sa cible.

Au bout de deux semaines, il était prêt à craquer, elle sentait son état émotionnel comme chaotique, envahi par la peur avec une petite pointe d’espoir. Elle savait que si elle intervenait de suite, elle aurait ses informations et n’aurait peut-être même pas à tuer l’ingénier ou même à le menacer. Sa seule présence le ferait craquer. Et sinon, elle pourrait toujours utiliser ses phéromones.

~~~~~~

Alors qu’elle allait passer à l’acte, elle reçut soudait un message d’un de ses contacts sur Nar Shaddaa. Apparemment, les Hutts étaient aussi intéressés par l’information et avaient envoyé un contact pour récupérer les infos à ses côtés. Il ne savait rien par contre sur l’homme de main, sinon qu’il était efficace, dangereux, et qu’il l’attendrait dans un des bars qu’elle aimait à fréquenter à l’occasion dans le vieux quartier de la ville.

Elle s’y rendit aussitôt, et reconnut immédiatement l’homme grincheux attablé et semblant sur le point de dégainer une arme et de tirer sur tout ce qui bouge. Un sourire amusé sur son visage à peine adulte, elle s’assit sur la table face à lui et le regarda avec curiosité.

« Je ne m’attendais pas à ce que vous soyez le contact des Hutts… »

Elle se redressa et s’assit cette fois confortablement face à lui.

« Vous êtes sans doute au courant des grandes lignes donc je vais vous faire grâce de ça et vous dire simplement que j’ai cuisiné discrètement la cible depuis le début de la semaine dernière. Emotionnellement, il est au bout du rouleau, il suffira sans doute que j’apparaisse en toquant trois fois à la porte et il va se mettre à pleurer et nous dire tout ce qu’il sait.»

Elle se détendit et regarda l’homme, se demandant comment il allait réagir. La balle était dans son camp.
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La petite Catharienne se révélait être pleine de surprises et remplie d’une forte volonté. Loreline était habitée d’une envie et d’une excitation que n’importe qui aurait pu ressentir. Avant même que Tore ait pu mettre en œuvre quoi que ce soit concernant leur départ, elle l’avait déjà devancé. Un vaisseau les attendait d’ores et déjà à l’astroport d’Iziz et les modalités de départ pour la mission avaient été complétées par la jeune Padawan. Rien n’aurait pu la rendre plus heureuse que de se lancer dans cette mission, et Tore admirait cet état d’esprit si positif et si enjoué. Cependant, il devait veiller au bon déroulement de l’expédition et ne pouvait donc pas se permettre de partager si librement l’allégresse de sa disciple. Il incarnait le Maitre et la figure d’autorité de l’Ordre auprès de Loreline, et se devait donc de compenser l’euphorie qu’elle dégageait pour rester dans le sérieux de la mission et son caractère urgent.

Tore la laissa cependant le guider jusqu’au quai d’accostage, qui lui révéla un vieux modèle de classe Defender ayant déjà derrière lui bon nombre de missions et de sauvetages en tous genres. Ne se laissant pas rebuter par l’aspect dépassé du vaisseau – il savait pertinemment qu’il restait d’excellente facture par un simple vol hyperspatial –, Tore suivit sa Padawan à l’intérieur. Dans son empressement, elle s’était aussitôt installée aux commandes, n’attendant que son ordre pour fermer les portes et décoller vers Corellia. Tore prit cependant quelques secondes pour inspecter les compartiments du Defender afin de s’assurer de la présence du matériel nécessaire pour toute mission. Une fois ces vérifications faites, il rejoignit Loreline au poste de commande, s’installa dans le creux du siège légèrement trop petit pour sa corpulence et lui lança avec un air doux et faussement réprobateur : « Toujours vérifier la présence du matériel avant de décoller, Padawan, et ne jamais accorder une pleine et entière confiance aux droïdes de chargement des hangars. Ceci fait, décollage autorisé ! » Tore glissa un clin d’œil en direction de la petite Catharienne, qui le fixait en attendant son ordre.

Le Defender s’éleva doucement du quai sous la commande de Loreline, puis s’éloigna de plus en plus vite de l’astroport, d’Iziz puis de la planète entière. Rejoignant rapidement les voies d’hyperespace, ils n’eurent aucun mal à s’y insérer pour rejoindre Corellia dans un temps relativement court. Durant le vol, Tore briefa plus amplement la Padawan sur la mission à venir et sur les comportements à adopter. Certes elle était pleine d’entrain et de volonté, mais elle devait respecter les ordres qu’il lui indiquerait à la lettre, surtout en cas de mauvaises rencontres. De l’observation et de la pratique venait la connaissance, mais Tore lui demandait dans un premier temps de simplement observer. Cependant, il l’encouragea à lui faire part de ses impressions et de ses idées suite à l’entretien qu’ils auraient avec le Togruta Ahson Ten.

Puis ils dévièrent la conversation sur des sujets plus légers, comme les leçons au Temple, la maitrise du sabre laser ou encore la connaissance de la Force. En outre, Tore se montrait particulièrement curieux sur la vie que menait la jeune Jedi au Temple et vis-à-vis des épreuves qu’elle avait subie jusqu’ici. Il lui semblait percevoir un lien très puissant entre elle et son Maitre, comme il pouvait lui-même avoir avec le sien.

Le fil de leur discussion avançant, ils arrivèrent sur Corellia en moins de temps qu’il n’en faut pour l’écrire. Les modalités du vol et de la mission lui fournissait un accès prioritaire à des quais apparemment anodins mais qui se révélaient être réservés à des « clients » spéciaux, à condition qu’ils y mettent un certain prix. Ne commentant pas ces méthodes qui leur permettaient de gagner un temps précieux, Tore indiqua à Loreline qu’elle pouvait se poser quand il reçut le feu vert de l’administration corellienne.

« Bien, nous n’avons plus qu’à rendre visite à notre hôte et comprendre la nature des menaces qu’il reçoit. Il nous faudra résoudre cette question concernant les adeptes du Côté obscur qui en serait à l’origine… En espérant ne pas tomber sur eux. Prête, Padawan ? »

Ils quittèrent alors l’astroport, Loreline chargée de son sac à dos, Tore d’un simple petit baluchon pendant à sa ceinture. Il n’avait jamais tenu à emporter de trop grandes quantités d’affaires ou de matériels lors de ses déplacements, préférant toujours se débrouiller avec ce qu’il avait sous la main. Seul son chapeau de paille conique échappait à la règle, simple question d’attachement personnel à cet artefact.
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Spoiler:



Quelque chose n'allait pas ... Il fallait se dépêcher ... Et regardez en plus qui venait pour cette mission. Une apprentie. Une simple apprentie qui en plus peut tendre à n'importe quel moment vers le coté lumineux ... me voilà bien avancé tient ! Bon, je n'avais plus qu'à parier sur le fait qu'elle ne sombrerait pas ... de toute façon j'avais déjà été payé et les hutts reporteraient la faute sur l'empire pour avoir envoyé quelqu'un d'incompétent. Elle m'avait déjà vu, mais pour autant, elle ne savait pas réellement qui j'étais, et je pense qu'au fond, elle s'en moquait plus ou moins. Mais sincèrement, avez-vous souvent vu quelqu'un ne pas appeler une instance supérieure, surtout quand on lui somme de ne pas le faire ? À un moment ou à un ordre une chose fera que ... Et donc il y avait de très grandes chances que les jidai y soient mêlés.

Et eux n'abandonneraient pas si vite la traque de personnes qui embêteraient un de leurs alliés ... je dois avouer que d'être fiché chez les jidai, ne serait-ce que succinctement, m'embêterait un peu. Cela limiterait mes possibilités d'action dans la république, et actuellement, je n'ai pas réellement besoin de cela ! Bon avant de penser à cela voyons avec la petite chose en face les "détails" de cette mission ... elle semblait bien trop sûre d'elle. Bien trop sûr de sa "force de persuasion". Elle en était presque marrante d'être à ce point naïve.


Je ne pense pas que cela sera si simple ... bien au contraire ... La peur n'est pas une arme à utiliser dans ce genre de conditions ... Il a eu le temps de réfléchir, de se poser, de peser le pour et le contre. Et il y a fort à parier qu'il n'a pas attendu bien sagement. Navré de te le dire comme ça, mais ta façon de faire va peut-être nuire. Nous devons nous dépêcher et surtout nous débrouiller pour le ramener avec nous. Loin de la ville, ce sera plus simple pour "parlementer"

Sans plus de discours. Je me levai, ramassant au passage au casque qui traînait à côté d'un poivrot dormant dans son vomi ... Charmant ... heureusement, son heaume blanc et rouge avait été épargné par ces relents infects. Je m'empressai de le mettre en sortant, espérant que ma compagne de circonstance me suive ... Il était confortable et surtout tenait bien en place ... Son identité à elle ? Qu'est-ce que j'en ai à faire pour l'instant ?

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Bref. Le temps ne joue pas en notre faveur. Plus nous attendons plus nous risquons de voir arriver les béni-oui-oui lumineux. En meme temps, cette ville se situant dans des montagnes peut offrir certains avantages. Il faut juste savoir lesquels, et comment s'en servir. Notre priorité devait être de s'éloigner de la civilisation. Nous allions passer aux "choses sérieuses" il serait donc plus que dommageable d'être dérangé à un tel instant !

Conduis-moi à lui, et dès que nous y sommes, on essaye de l'emporter à l'extérieur de la ville. Comme je l'ai déja dis, nous aurons plus de liberté pour "discuter" avec lui. Et laisse-moi m'amuser un peu. Tu verras que la peur n'est qu'une arme d'enfants. Il faut aller plus loin ... beaucoup plus loin

Un sourire démonial déchira mon visage. Bien entendu, elle ne pouvait le voir. Mais si elle y faisait attention, elle pouvait entendre des fluctuations dans ma voix … Je devais me calmer. Ne pas partir si tôt, j'aurais surement besoin de cette … partie … de moi plus tard … pour le faire parler par exemple, et cela tout en m'amusant un peu. La jeune demoiselle lui a fait peur … je vais le faire haïr …

Apres, pouvons-nous faire confiance à la parole d'un homme ayant peur ?... non. Mais s'il tente de mentir, cela nous montrera au moins qu'il a quelque chose à cacher. Et donc avons de savoir avec précision ce qu'il a à nous offrir, autant savoir ou cela se trouve. Il serait étonnant que tout ce qu'il ait à offrir se trouve dans sa mémoire. Il doit bien avoir un plan… des codes... que sais-je ? Mais peu importait ce qu'il avait réellement, l'Empire n'aurait rien … enfin pour tout de suite, peut-être plus tard si ils y mettaient le prix … Quoi ? Ce n'ait pas de ma faute s'ils n'envoient qu'une apprentie pour des renseignements aussi important.

Loreline Shi'va
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C'est un regard épuisé que le miroir renvoya à son porteur. L'eau coulait dans le lavabo. Ses mains passèrent sous le jet à quelques reprises avant qu'il ne porte de quelques agissements l'eau à son visage. Elle avait un effet revigorant et apaisant, toutefois tellement temporaire. Il referma le robinet et s'essuya les mains. Il espérait que cela soit la dernière fois qu'il n'aille à faire ce geste. Il vivait un calvaire depuis des jours, des semaines. Mais avec une certaine sérénité, il en entrevait la fin. Bientôt, l'ordre viendrait le protéger: son contact lui ayant assuré que les secours étaient en chemin.

Ahson regarda une dernière fois son visage dans le miroir, força un sourire et sortit de la petite salle de bain. Sur son lit, deux valises y trônaient. Il s'empressa de les remplir de ses effets.

Il ne savait que trop ce que c'est assaillant souhaitait lui soutirer, et devant, les méthodes employées… il était plus que probable que le processus n'aille en s'empirant pour lui, qu'il parle ou ne parle pas. Il en passa la main sur son cou, un peu pour s'assurer que sa tête était toujours attachée à son corps.

Il prit une pause, trouva ridicule son comportement allant même à en rire de vive voix, avant de se raviser. Pour l'heure, il devait se dépêcher et en finir avec ses bagages.

Quelque traces de sueur recommencèrent à perler sur la peau de son front…

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[Loreline] Oui, Maître, je suis prete.

C'est avec un grand sourire qu'elle énonça ses mots. Il était évident que l'aventure l'excitait. Il lui manquait ce côté de détachement que les Jedi ont face aux événements. Ce côté observateur, calme et serin, qui faisait la renommée des membres de l'ordre.

Elle porta son regard sur l'horizon qu'était la cité, en contemplant l'aspect, l'architecture et l'effort pour qu'une société l'élève. Alors qu'un vent s'engouffrait sur leur passage, elle détourna son regard de ce paysage urbain, entreprit de ce couvrir la tête de la capuche de sa bure et emboita le pas au Maitre Whiphidien : deux pas pour un, une drole de parade.

L'atmosphère était bonne, et les gens des échoppes autour étaient heureux. Le temps était ensoleillé et l'on pouvait entendre le rire des enfants joueant au loin.

Une belle journée pour une aventure.
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Les mots du Sith face à elle firent apparaitre un rictus d’inconfort sur le jeune visage de Yana. Voilà qui était pour le moins fâcheux, et frustrant. Elle avait passé plus d’une semaine à cuisiner sa cible, cultivant méticuleusement la peur en lui pour qu’il soit à point pour une future interrogation sans avoir à se démener plus que nécessaire, et il était possible qu’il contacté les Jedi auparavant ? Elle deviendrait soudainement très frustrée avec lui si c’était réellement le cas. En tout cas assez frustrée pour laisser le sadique en face d’elle s’amuser avec lui.

Non pas qu’elle ait d’autre choix pour l’instant. Elle n’était qu’apprentie après tout, et lui au moins un guerrier. La différence de niveau entre les deux était incommensurable. Et son plan était plutôt bon. Sauf un point en particulier. Bien que l’éloigner de son appartement était bien plus sûr pour mener à bien l’interrogation, ils risquaient de s’éloigner d’informations dissimulées dans l’appartement. Les Jedi en route, s’ils étaient au courant, pourraient simplement récupérer l’information et rendre inutile toute la mission qu’elle s’était imposé.

Elle s’approcha de Xaphan alors qu’il mit son casque et hésita à énoncer ses hésitations avant de décider d’attendre un peu. Elle n’était pas pressée. Elle le suivit sans un mot, légèrement amusée par l’allure intimidante de son casque. Ça pourrait être amusant de voir la réaction d’Ahson lorsqu’elle débarquerait devant son appartement avec lui.

Mais avant cela, il faudrait y parvenir avant les éventuels Jedi. Elle ne perdit donc pas de temps lorsqu’il lui demanda de le conduire à l’appartement, faisant jouer de sa force et de son agilité naturelle afin de se frayer un chemin dans les ruelles mal famées de la ville. Elle les connaissait bien, ayant mémorisé les bas-fonds à proximité de l’appartement de sa victime afin de mieux pouvoir circuler incognito. Rien de mieux que d’être correctement préparée pour réussi une mission.

Devant l’appartement, elle se tourna vers son équipier du moment et se décida enfin à vocaliser ses appréhensions, discrètement bien entendu.

« J’ai fait une erreur en jouant sur la peur plutôt qu’autre chose, mais je crois que le retirer de l’appartement avant de l’interroger serait peut-être une erreur. Il est possible qu’il ait dissimulé l’information ici ou proche d’ici, et s’il a prévenu les Jedi, il est aussi possible qu’il leur ait indiqué l’emplacement où ces informations sont cachées. » Elle soupira avant de continuer. « On a plus de risque d’altercation, mais si on quitte les lieux précipitamment, on risque de tout perdre. »

Lui laissant l’occasion de réfléchir sur ces quelques mots, elle s’avança en direction de la porte avant de laisser un sourire apparaitre sur son visage. Maintenant ça allait être drôle. Elle frappa une première fois à la porte, détectant la surprise, de l’espoir et du soulagement chez l’habitant, avant de frapper une deuxième fois, comme elle le faisait si souvent, et enfin une troisième. La surprise se changea en horreur avant le laisser place à une peur presque primale. Elle recula d’un pas, à la fois fière de son travail et déconcertée.

Cette peur était beaucoup plus intense que la fois précédente, lui laissant penser qu’il avait en effet désobéi à ses consignes. Elle ne fit rien d’autre, laissant croire à l’homme à l’intérieur qu’elle avait laissé un message comme la fois précédente. Une seconde passa, puis une deuxième, et la porte s’ouvrit lentement, timidement. La peur qu’elle ressentit chez l’homme s’intensifia immédiatement lorsqu’il les vit et elle bloqua immédiatement tout mouvement de la porte, lui laissant le passage ouvert.

Un sourire innocent s’afficha sur son visage, et elle prit la parole.

« Bonjour monsieur, je voulais jouer gentiment, mais tu as triché tu sais ? J’avais dit pas de Jedi. Donc moi aussi j’ai triché, et j’ai ramené un ami pour jouer avec toi. »

Elle laissa Xaphan entrer, son masque créant des sursauts de frayeurs chez son interlocuteur avant de fermer la porte et de se tourner vers l’homme à nouveau.

« Je vais vous laisser jouer ensemble, je ne voudrais pas déranger après tout. »

A peine eurent-ils évacués l’entrée que Yana entendit de nouveau quelqu’un frapper à la porte. Dix contre un que c’était les Jedi. Son baptême du feu. Autant essayer de gagner un petit peu de temps.

Elle haussa donc sa voix pour être entendue à la fois dans l’appartement et en dehors et répondit d’une voix enjouée et aussi innocente qu’elle le pouvait, sans pour autant ouvrir la porte.

« Bonsoir, je suis désolée, mais monsieur Ten est absent pour le moment. Si vous le souhaitez, je peux lui faire parvenir un message. »

Normalement Xaphan devrait comprendre la situation et se préparer. Aucune chance d’évacuer les lieux maintenant.
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L’atmosphère détendue qui régnait dans la ville semblait décupler les forces et l’envie de Loreline, mais pour Tore, autant de tranquillité ne pouvait cacher qu’une situation qui s’annonçait difficile. En tous cas plus difficile qu’il ne l’avait prévu. S’il n’en avait pas encore la preuve formelle, son intuition lui disait de se tenir sur ses gardes. Il était au courant d’une implication plus ou moins floue d’adeptes du Côté obscur, mais il ne savait pas à quel stade ces derniers pouvaient s’impliquer dans l’affaire qui liait Ahson Ten aux Jedi. L’impatience de sa Padawan en rapport avec cette mission et la parfaite atmosphère qui s’échappait des rues de la cité faisaient que Tore se devait d’être attentif à tous les détails qui lui apparaitraient, quels qu’ils soient. Il ne pouvait se permettre de prendre quoique ce soit à la légère, même s’il ne le montrait pas et affichait une sérénité à toute épreuve. Non pas qu’il se sentait en danger, mais simplement qu’il portait la responsabilité de la mission et de son élève. Il devait donc redoubler d’attention.

Bien qu’il soutienne un pas cadencé pour ne pas perdre plus de temps qu’il ne le fallait, Tore laissait cependant suffisamment Loreline profiter des rues et ruelles qu’ils traversaient tous deux. Il comptait bien jouer avec la fougue de la jeune Cathar afin de la garder au maximum de ses capacités, que ce soit pour l’analyse de la situation ou au cas où cette dernière se compliquerait. Il espérait simplement que cette fougue n’emporterait pas la Padawan à adopter une attitude qui les mettrait en difficulté. Mais il était heureux de voir la jeune Jedi aussi épanouie et impliquée dans sa mission, de surcroit avec un Maitre qu’elle ne connaissait que depuis si peu de temps. S’il n’avait jamais été aussi expressif qu’elle pouvait l’être en ce moment, cela lui rappelait que l’éducation des jeunes générations de l’Ordre devait aussi se faire ainsi, par l’implication et avec une envie certaine de le faire. Et non simplement par de la théorie et de l’entrainement auxquels s’ajoutaient des remarques de la part des instructeurs du Temple. D’un certain côté, Tore enviait la jeunesse et l’insouciance de ses jeunes condisciples.

Malgré tout, ils parvinrent assez rapidement jusqu’à l’adresse indiquée par leur contact. L’appartement se trouvait dans une petite ruelle sombre, à l’image de tant d’autres dans la cité. Rien d’alarmant jusque là, Tore ayant eu l’habitude d’œuvrer dans de pires conditions que celles-ci ces dernières années. Non, ce qui le travaillait plus que l’environnement, c’était cette impression de peur flottant dans l’air. Elle n’émanait ni de lui, ni de Loreline, et provenait donc d’un autre être vivant présent non loin.

« Je sens que nous ne serons pas seul à voir Ahson Ten aujourd’hui. Tiens-toi sur tes gardes, Loreline. »

Néanmoins, Tore décida d’agir comme si de rien n’était. Il était peut-être trop concentré sur une possible présence de Sith que cette idée lui embrouillait l’esprit. Il espérait au fond de lui que ce soit le cas, mais son instinct lui dictait une conduite prudente, plutôt persuadé que le pauvre Togruta recevait des visiteurs dont il se serait bien passé.

Il s’approcha donc de la porte de l’appartement et frappa. Une voix enjouée répondit aux heurts, l’avertissant de l’absence d’Ahson Ten. La voix féminine étant cependant anormalement élevée, même pour parler à travers une porte. Surtout dans ce genre de quartiers, où la discrétion semblait être de mise. Il répondit alors poliment :

« Non, ce n’est pas grave, je repasserai plus tard dans ce cas. Transmettez cependant à monsieur Ten que son collaborateur est passé aujourd’hui. Au revoir. »

Puis il s’éloigna de quelques pas avant de se tourner vers Loreline. Il lui indiqua de se saisir de son sabre laser, tout en faisant de même. Il adressa un petit sourire en coin à sa Padawan, pour lui signifiait que tout se passerait bien, qu’elle n’avait rien à craindre. La confiance en soi et en l’autre était un moteur puissant pour se tirer de ce genre de situation. Une fois son imposante arme en main, il se concentra et tendit sa main libre vers l’encadrement de la porte. Tore sentait la Force répondre à son appel et s’élever dans sa main. Il envoya l’énergie lumineuse d’écraser contre la porte de l’appartement.

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Vague de Force de Tore réussie. Yana ne peut se défendre, dégâts critiques !
Yana : - 18 HP.
Tore : - 22 PF.
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Knock knock, who's there ? S'il l'avait su, je suis certain qu'il serait parti par la fenêtre, mais malheureusement pour lui, on était au quinzième étage ... Problématique pour s'enfuir, moins problématique quand il s'agit de venir régler des comptes. Ces genres de bâtiments sont très pratiques ... On y colle les rebuts de la société et les personnes ne voulant pas être dérangés. Ce qui est dommageable pour eux, car du coup, il n'y a pas d'enquiquineur qui viendra s'inquiéter si vous disparaissez ...

Elle semblait s'amuser avec lui, le titillant, voulant réveiller sa peur, se complaisant dans cela ... alalah les enfants, je vous jure, donnez-leur un homme paniqué et avec peu de force de caractère, ils, vous vous en feront une loque tellement effrayée quelle ne cherchera même pas à se défendre ou encore à fuir. La lâcheté, la meilleure source de renseignement ... Surtout quand on a des manières ... Persuasives dirons-nous. La porte s'ouvrit ... La gamine se dépêcha d'empêcher son "ami" de la repousser et surtout ... Elle m'introduisit en lui disant que c'est moi qui me chargerais de son cas ... Quelle attention touchante.

J'agrippai son cou, l'entrainant de force dans une autre pièce de son appartement, je n'aurais pas envie de choquer cette petite chose pour la première partie de l'interrogatoire. J'étais dans sa chambre... Quelque chose d'assez spacieux, bien illuminé, placards, commodes ... Il ne vivait pas mal dit donc. Mais je n'avais pas encore pu commencer à m'amuser que ma compagne de circonstance éleva le ton ... Sans attendre qu'elle ne finisse sa phrase. Je me dupliquai ... Douloureusement ... Comme d'habitude ... Vous avez déjà essayé de créer et d'extraire quelque chose qui va vous faire vous plier à cause de la souffrance ? C'en était presque devenu une habitude pour moi.

Mon doppelganger alla se cacher dans l'appartement. Une sorte de sécurité. Ils voulaient le Togruta ? Et bien qu'ils viennent le chercher. Si c'était effectivement des jidai ... Ils ne laisseraient pas tomber si facilement. D'un coup de sabre, je brisai la fenêtre, l'appartement se dépressurisant légèrement du à l'altitude ... Mais presque au même instant, un son violent d'éclatement retenti ... bon, plus de doute, il s'agissait des jidai... S'ils avaient suivis le format classique, il y aurait un padawan et un chevalier, ou, le cas échéant... Un maître ... Problématique dans ce dernier cas de figure ... Avec un peu de chance l'apprenti se lancera à corps perdu à ma poursuite ... Pensant être de taille, voulant faire ses preuves ... Et si le maître n'est pas totalement stupide, il voudra tout de même garder un œil sur Yana ... Ce qui serait dommage ... C'est que ... Non oublions ça pour l'instant, je n'ai plus le temps...

Je l'empoignai par le col, et sans dire un mot, je l'attirais avec moi ... Par la fenêtre, atterrissant avec une magnifique pirouette sur le toit voisin. J'avais eu le temps de les apercevoir d'un coin de l'œil. Et avant que l'un des deux, ou les deux ne me rejoignent ... D'un coup net, je tranchai la jambe du Togruta ... À peu près au milieu de la cuisse ... Pour, il n'y avait ni échelles, ni escalier ni rien pour descendre apparent, mais prudence est mère de sûreté non ? Je faisais des petits va et viens, attendant mon heure ... Attendant ce combat qui n'arrivait pas ...


< JEDI ! venez … venez apprécier ma colère … >


Je rentrais en transe ... mes yeux s'écarquillèrent ... Mon sourire scarifia mon visage, ne laissant plus qu'une trace démoniale. Mais ça, ils ne le verraient pas ... Ce casque ... Ce masque ... Il camouflait à la fois mon être ... mais aussi mon paraitre ... Ce Togruta qui gémissait ... Ce Togruta qui souffrait ... C'était si vivifiant !


Code:
- Jet de Sagesse pour un clone de Force (-42 PF)
- Jet d'Agilité pour sauter sur le toit
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Création de double de Xaphan réussie.

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Xaphan : - 42 PF.

Action de Xaphan réussie.
Loreline Shi'va
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"Leçon numéro #1:  En cas de porte fermée, faire confiance à la Force."
-Shi'va's notes




C'était un genre de modèle coulissant sur rail et mécanisé par un système de petits pistons. Le genre de truc que l'on appuie sur un simple bouton pour qu'il s'active. On pouvait le décrire comme étant une surface plane métallisée renfoncée par des formes géométriques sur son cadre et centre.  Bref, une porte d'appartement, qui n'en était plus une; remplacé par la mention d'objet volant. C'est sous cette mention, qu'il alla s'encastrer dans l'un des murs de l'appartement entrainant son lot de son et de bruit, accompagner par la poussière soulevée sous son passage. De la poussière qui retrouva rapidement son calme dans les airs créant de multiples colonnes semi-apparentes sous l'éclairage de la pièce.


C'est sous l'apparition de cet éclairage que la forme de Loreline se traduisit. La porte était à peine enfoncée que la Catharienne s'était glissé dans l'ouverture et longea au plus près le sol à la poursuite de l'objet. Son imposant sabre en main, 1.5m excluant 40cm de garde,  ronronnait sur ordre de son activation coupant au passage cadre de porte, mobilier et table. La course-poursuite fut brève dès lors que la porte rencontra le mur opposé de la pièce, capturant et blessant au passage une Zeltronne. Quant'à Loreline, elle arrêta sa course s'appuyant contre l'objet renforçant cette "prison" de la Zeltronne. Quant'au sabre laser de Shi'va, il se rapprocha du cou de l'inconnu. La padawan secoua la tête pour libère cette dernière de la capuche de sa bure.


[Loreline] J'suis la Padawan Shi'va. Le Maître pense que vous mentez…


Les traits de son visage se dessinèrent à la même vitesse que la force influait en Shi'va pour venir renforcer ses muscles. Les veines qui dessinaient le dessus des ses mains se gonflèrent poussées par ce nouvelle afflue. De sa main droite tenant le sabre, sa pogne s'en retrouva resserrer sur l'objet. De sa main posée sur la porte, elle en saisit le cadre et libéra, la Zeltronne, qui restait toujours sous la menace du sabre. L'effet s'évapora rapidement, tenant plus de l'adrénaline que de la véritable influance de la Force.


[Loreline] et vous êtes blessés. Collaborez, dites-nous où est M.Ten et je vous laisserai peut-être retourner à votre maison close.


Un sourire appuya sa dernière remarque. Elle ne s'était pas vraiment occupée du bruit de verre brisé, ni du cri d'effroi qui avait suivi: le Maître s'en chargera. Elle avait sa proie et avait la satisfaction de pouvoir jouer avec.


Code:
Activation: Amélioration des capacités (niveau 1) - Force
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pouvoir de la force de Loreline raté!
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A un moment tout se passait bien, et l’instant d’après Yana sut qu’elle avait fait une erreur. Quelqu’un utilisait la Force. Elle tenta de s’échapper, de s’enfuir pour éviter de se prendre la porte en pleine figure, mais alors même que le mouvement était amorcé, le pouvoir fut relâché. Ce fut terrible pour elle, elle fut projetée violement contre le mur avant que la porte ne s’écrase contre elle, la percutant brutalement et lui causant une vive douleur au niveau de sa poitrine. C’était au minimum une côte fissurée, et au pire elle était cassée.

Elle aurait pu calmer la douleur avec la Force, ça elle savait le faire, ce qui pourrait lui permettre de combattre sans être dérangée par cette douleur lancinante qu’elle ressentait par le simple fait de respirer. Mais pour l’instant, elle sentait son sabre laser à l’abri des regards derrière son dos complètement recouvert par sa robe. Il y avait peut-être moyen de retrouver l’avantage avec un petit peu de tromperie.

De plus, ce n’était pas comme si elle avait vraiment le choix pour l’instant, au vu de la lame qui se trouvait au niveau de son cou. La Cathar prit la parole. Il fut intéressant de constater qu’elle avait dit le maitre, et non mon maitre. Ce n’était donc pas un binome habitué à combattre ensemble, ce qui en soi était une excellente nouvelle. Vu que ce n’était pas non plus le cas entre le guerrier et Yana, ça équilibrait un peu la donne. Sans compter cette blessure qui la tiraillait bien sûr.

Elle essaya d’envoyer des phéromones pour troubler l’esprit des Jedi, mais le cocktail qui se dégagea d’elle était tout bonnement inutile. C’était le manque d’expérience sous pression et le choc qu’elle avait subi ça… Au mieux, si elle avait beaucoup de chance, en restant à respirer les phéromones pendant quelques minutes ils souffriraient d’un léger mal de crâne. Ouais, stupide, en effet. Bon, bah plan B, comme baratin.

L’insulte qui suivit immédiatement fit par contre cligner des yeux à Yana, la choquant assez pour que cela soit visible sur son visage. Sérieusement, une ennemie au sol, un sabre laser au cou et la padawan l’insulte, avec ce qui pourrait être une injure raciste juste devant un maitre ? Bah il était beau l’ordre Jedi. Tout compte fait, si des padawans comme ça y étaient acceptés… enfin bref. De plus, de par son empathie, Yana pouvait ressentir la joie de la Cathar devant elle. La joie de se battre, l’envie d’en découdre. Eh, elle était plus Sith que Jedi presque. Et ça lui ouvrait une porte afin de mettre à mal leur confiance.

Toussant un peu, elle prit la parole avant que le maitre ne s’enfonce encore plus dans l’appartement.

« Bordel, vous êtes qui vous ? J’aurais jamais dû accepter ce job. Mille crédits faciles mon cul ! Prendre des portes dans la gueule ce n’était pas dans ce qu’il m’a dit l’autre clown. Et puis c’était votre machin mystique que vous avez utilisé là. La Force non ? Vous êtes Jedi ou Sith ? Parce que le colosse a autant d’émotions qu’une moule atrophiée, mais la chatte… »

Yana leva la main comme pour se protéger.

« Hey, hey, me tuez pas, j’ai une cote pétée putain, jpeux rien faire là. Le mec est… »

Alors même qu’elle allait répondre, elle entendit le cri de son compagnon qui haranguait les Jedi. Pratique, et tombant vraiment à pic.

« Là-bas apparemment… »

Le ton de sa voix semblait légèrement incrédule, comme si elle ne croyait pas à ce qu’il venait de hurler.

« Et donc vous êtes Jedi. Les Jedi ne tuent pas leurs prisonniers n’est-ce pas ? Pas quand ils sont blessés, hein ? »

Et une petite expression effrayée qui saupoudrait tout ça. Ça devrait semer la confusion en eux, et dans le pire des cas, s’ils se déplaçaient tous les deux pour affronter son collègue, Yana les suivrait et intercepterait la chatte au moment de sauter. Après tout, bâti comme il était, le maitre passerait sans doute seul en premier, laissant la padawan ouverte à une attaque surprise.


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Pouvoir racial de Yana raté!
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Tout s’enchaina assez rapidement. L’énergie de la Force faisant exploser la porte, l’entrée dans l’appartement, la découverte de la femme – blessée – qui avait voulu les tromper, le bruit de verre, les cris d’Ahson Ten… Il n’y avait pas besoin d’être un expert en stratégie pour comprendre que les potentiels Sith venus pour le Togruta avaient séparé leurs forces. Tore fit quelques pas dans l’entrée de l’appartement pour jeter un premier regard à son intérieur, mais s’en détourna bien vite pour reporter ses yeux sur la femme qui s’était trouvée quelques instants auparavant derrière la porte qu’il venait d’enfoncer. Elle était très jeune, et il ne faisait donc aucun doute qu’elle n’était pas la responsable de cette descente chez Ahson Ten. Le second ennemi présent constituait donc un danger plus important qu’elle.

S’il ne s’était guère soucié de la jeune femme en entrant, Loreline avait quant à elle décider de limiter le danger en la pointant avec son sabre laser. Si le geste n’avait pas été accompagné de la parole – de ces paroles prononcées –, Tore n’en aurait trop rien dit. Mais il n’appréciait que peu les mots utilisés par la Padawan à l’intention de leur prisonnière. Il n’en laissa rien percevoir, mais se promis d’y revenir plus tard, une fois la mission accomplie.

Avant même qu’il n’ait pu se retourner pour pouvoir inspecter plus avant l’appartement, la jeune femme les invectiva tous les deux. Qui ils étaient ? Elle ne pouvait l’ignorer. Et quand bien même, elle s’était avérée être une complice du Côté obscur, et elle méritait donc d’être traitée comme telle. Le Conseil aura des questions à lui poser quant à son implication, Tore et Loreline devaient donc la ramener elle aussi. Et malgré sa situation précaire, elle se permettait de les insulter, ce qui ne manqua pas de faire réagir la jeune Cathar. Au même instant, une voix retentit du ventre de l’appartement, provenant probablement de l’extérieur. Apparemment, son acolyte ne s’était pas enfui bien loin, comme s’il préférait les attendre. Tore ne se laissa cependant pas prendre au piège, il n’en avait pas fini avec la jeune femme.

« Apparemment, ton compagnon s’impatiente de nous voir. Mais il devra attendre encore un peu le ‘colosse’. »

Détournant son regard pendant que Loreline la gardait en respect à la pointe de sa lame, il tenta d’entrer en contact avec la Force afin de détecter la présence des deux Jedi, de ses deux ennemis et du Togruta. Tore ne sut pas si cela était du à sa récente utilisation de la Force ou à un autre paramètre qu’il ignorait, mais il ne parvint pas à s’ouvrir suffisamment aux courants énergétiques pour réussir son entreprise. Qu’importe s’il ne pouvait localiser précisément Ten et son ravisseur, tous deux devaient probablement se trouver sur un toit faisant face à la fenêtre qui avait été brisée lors de l’entrée fracassante dans l’appartement. Loreline et lui n’auraient donc pas trop de mal à les retrouver. Avant cela, ils devaient en terminer avec la jeune femme.

« En effet, les Jedi ne tuent pas leurs prisonniers, qu’ils soient blessés ou non. Mais comme tu l’as si bien dit toi-même, tu es notre prisonnière. Relève-la, Loreline, et passe-lui les menottes. »

D’un œil, Tore surveillait sa Padawan au cas où leur prisonnière tenterait de la tromper ; de l’autre, il surveillait le reste de l’appartement qui s’ouvrait à lui. Il avait un mauvais pressentiment, peut-être du à son échec avec la Force. Mais il trouvait le comportement des deux intrus trop simple. L’un semblait les haranguer pour les faire venir, et l’autre voulait apparemment les aider... C’est pourquoi Tore avait préféré ne pas se séparer de Loreline. Non pas qu’il ne la sentait pas capable de s’occuper seule de leur prisonnière, mais il était persuadé qu’il s’agissait là du but recherché par leurs ennemis. Or ils étaient bien plus forts en restant tous les deux.

« Au moindre geste compromettant, tu le regretteras amèrement. »

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Détection de Tore raté!
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Regarde-les ... Tes gardiens de la galaxie ... Ah non, tu ne peux pas les regarder ... Ils t'ont abandonné.

Je m'étais accroupi devant lui, lâchant ses mots d'une voix métallique, ce qui les rendait encore plus effrayants ... l'expression de peur sur son visage en était presque jouissive ... Il commençait à douter de ceux qu'il avait voulu protéger. Les jidai étaient restés là-haut, avec l'apprentie ... Pauvre petite, si jeune et déjà capturée. Dommage pour elle, mais avec un peu de chance, elle pourrait s'en sortir ... Bon d'accord cela n'allait pas être simple, mais elle devrait se débrouiller "seule" pour l'instant, après tout, je n'ai pas réellement de compte à lui rendre non ? Bon, il était temps de déguerpir, nous avions suffisamment perdu de temps

Je traînai ce pauvre être au bout du toit, analysant la situation, regardant les diverses options qui s'offraient à moi. Sauter en bas ? Trop haut pour lui, vu la dizaine d'étages qu'il resterait à descendre, si je l'y envoyais directement, il ne survivrait surement pas à la chute. Le bâtiment en face de moi me paraissait être une meilleure alternative. Qui plus est, il y avait des échafaudages tout le tour de celui-ci, ce qui pourrait permettre de semer le doute quant au chemin que nous prendrons des fois que les jidai cherchent à me poursuivre, mais cette fois, je ne pourrais pas sauter avec lui. Hey, il était lourd ce bougre ! Je me saisis de lui par le col et, le propulsant de toutes mes forces, tentai de l'envoyer en face.

Ouch ... je crois que j'ai légèrement raté mon tir... Il s'envola, toujours relativement assommé par la douleur de tout à l'heure, mais malheureusement pour moi – et surtout pour lui finalement -, alla s'écraser contre un des supports de l'édifice de réparation ... Je n'aurais pas aimé être à sa place, surtout avec ce qui va suivre. Et bien oui, quand vous êtes stoppé en plein vol, que la propulsion qui vous faisait planer n'a plus d'effet, qui vient reprendre la pleine possession de ses droits ? Qui s'invite inopinément à la fête ? La gravité ! Et avec la hauteur à laquelle nous sommes, je ne donne pas cher de ce qui va rester de lui ...

Bon je n'ai pas le choix, Il va falloir que j'aille le sauver ... Où sont les jidai quand on a besoin d'eux ? Je vous le demande ma bonne-dame ! Jamais là ce n'est pas croyable ... On se demande pourquoi ils sont payés hein ! Comme disait un docteur que j'ai rencontré il y a quelque temps, Géronimo ! Je me jetai dans le vide, les bras le long du corps, m'approchant de plus en plus de l'homme qui semblait totalement parti ... Il aurait surement besoin de pansements après tout cela... Une fois arrivé près de lui, je le saisis et le ramenai avec moi. Dans le même laps de temps, je sortis mon sabre et allai planter la lame contre le mur le plus proche que je pus trouver, c'est-à-dire celui du bâtiment d'où nous venions. Le matériau compensant la bâtisse ne fondant pas aussi vite que nous descendions, la chute fut ralentie et nous nous posâmes donc sans plus de frayeur entre deux poubelles. J'espère que vous avez pris une holo-vidéo, je ne recommencerai pas ça tous les jours.


Tu sais quoi ? Quand tout cela sera terminé, je suis sûr que nous en rirons de bon cœur !


Bon, si jamais on se revoit un jour, il risque plus de me taper avec sa prothèse qu'autre chose, mais ce restera à voir ! Il n'y a pas de temps à perdre ... Oui, je deviens gâteux, et alors ? Je passai son bras derrière mon cou avant de m'engager dans les ruelles sombres des bas-fonds de Correlia. Et c'est alors que je les entendis ... Les sirènes ... Tss, il ne manquait plus que ca ! Mais alors que je pensais devoir faire face à des poursuivants en plus, des sifflets retentir, plus des bruits métalliques, comme si l'on jetait quelque chose sur un alliage ... Et les gyro deux tons s'éloignèrent ... Hu, je me souviendrais de ce quartier ... Sympathique. Comment il s'appelait déjà ? Seine-Denis, ou quelque chose du genre ... Original dirons-nous


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Jet de force raté!

Jet d'agilité réussi!
Loreline Shi'va
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"Leçon numéro #2: L'ordre neutralise l'ennemi avant d'assister la victime."
-Shi'va's notes


Devant l'inaction aberrante du Maître, la jeune padawan abandonna toute sérénité qu'elle avait. La proie qui l'amusait tant s'était transformer en simple objet sans importance remplacer par l'urgence d'aider cet homme souffrant au main de leur ennemi. Comment pouvait-on rester sans réagir, à attendre simplement comme si de rien n'était. Prioriser celle qu'il y avait un instant l'on avait envoyé promener dans le mur, par rapport à la véritable victime. L'ordre ne dictait-il pas de porter assistance à ceux dans le besoin ? Leur mission ne leur dictait-elle pas de prioriser le bien-être du Togruta ? Un bien-être qui était de toute évidence en péril immédiat !


ll était temps d'agir avec vivacité.  D'un bref coup, le sabre traversa le cou de l'objet de part en part le séparant en deux. L'un était immobile, l'autre mouvant et tombant vers le sol suivit d'un important afflux de liquide. Quant à la Cathar, elle avait tassé la porte qui parait son chemin, il était temps de continuer et de s'élancer pour terminer cette mission et secourir le pauvre Ahson Ten. Était-ce un horrible geste ou uniquement ce qu'il était juste et bon de faire ?


Celle que Loreline gardait n'était plus, n'allait plus être, allait mourir. La main bougea, mais les paroles du Maître revinrent à son esprit "Les Jedi ne tuent pas leurs prisonniers" L'objet ne pouvait plus, dès lors, être éliminé. Elle était bloquée: une impasse. Elle voulait secourir l'homme, mais elle ne pouvait pas. L'ordre lui disait de le sauver, mais de ne pas le faire. C'était cette double contradiction qu'elle ne comprenait toujours pas, qui lui échappait. Une raison de plus à mettre dans sa liste de chose pour devenir chevalier de l'ordre. Elle voulait crier sa rage, son désespoir, son incapacité, mais ne pouvait pas le faire. Les nuages avaient assombri son esprit…


Quelque peu résignée à faire quelque chose d'insignifiant, elle tendit sa main libre vers son sac pour en saisir des attaches qui serviront en guise de menotte.


[Loreline] Trop d'attention sur vous! Feindre la perte de conscience était LE choix.


La scène aurait été des plus belles. Sitôt libérée des joutes de la porte, l'inconnue se serait évanouie dans les bras de sa sauveuse qui aurait pu alors aller poursuivre le sauvetage! Magnifique ! IDÉAL !


[Loreline] Allez, montrez-moi votre autre main, murmure, en faisant disparaître ce que vous me cacher ou me le donniez. En tant que notre prisonnière, vous aurez droit à trois repas par jour, un endroit calme pour méditer, quelques bouquins pour vous instruire. Pensez à cela comme à un congé mérité de votre dure vie!  Allez, ta main.


Elle éteignit et rangea son propre sabre, facilitant ainsi la finalisation de la capture.


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Jet d'agilité : On passe les menottes !
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jet d'agilité de Loreline raté!
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Yana grimaça alors qu’une pointe de douleur faisait irruption dans sa poitrine, écoutant distraitement le gigantesque Jedi parler. Apparemment, il priorisait la sécurisation d’une ennemie potentielle au sauvetage d’un innocent. En soi, ce n’était pas particulièrement idiot comme manière de penser, et ça évitait les mauvaises surprises, mais ça ne marchait que si le Sith ayant pris le togruta en otage faisait preuve de patience et les attendait. Et c’était possible que ce ne soit pas le cas.

Toujours était-il qu’elle avait deux choix. Soit elle tentait de ralentir les Jedi et leur faire perdre du temps pour qu’il puisse récupérer les informations sur le temple, au risque de ne pas pouvoir se libérer, soit elle leur indiquait qu’il était fortement possible qu’il l’abandonne à son sort pour mener à bien la mission, et elle pouvait peut être les séparer et se retrouver face à la padawan seule. Elle préférait ses chances dans cette deuxième situation, mais il y avait beaucoup plus de risque pour la mission.

Elle décida donc de prendre sur elle-même, gardant le silence pour le moment, afin de voir comment se passait la suite des choses. Le jedi continua à lui parler, lui assurant qu’elle ne serait pas abattue, mais aussi du fait qu’elle allait être menottée. Cela complexifiait de beaucoup les choses, et résister dans cette situation était stupide. Un petit geste de la main, cachée par son dos et les débris, assura la jeune Zeltronne que son sabre était bien fixé sous sa jupe, à l’abri des regards.

La Cathar semblait complètement bouleversée par contre par les mots de son maitre, ses émotions totalement en vrac. C’était un bon point, et Yana tenta une fois de plus d’utiliser ses phéromones afin d’influencer son comportement. Oh, elle savait qu’influencer le maitre était sans doute hors de ses capacités, mais avec un peu de chance elle pourrait créer de la discorde entre maitre et apprentie. Pourtant, une fois de plus, le cocktail de molécules s’échappant de son corps était complètement inutile. La douleur peut être, ou alors la situation stressante et dangereuse dans laquelle elle se trouvait. Cela n’avait que peu d’importance. Elle se reposerait et tenterait à nouveau sa chance plus tard. Après tout, elle ne se voyait pas quitter la compagnie des Jedi pour un petit moment.

La remarque de la padawan poussa la jeune apprentie à lui répondre par un rire grinçant et une remarque acerbe.

« Excuse-moi princesse chaton si j’ai trop mal pour faire autre chose que râler. Ça se voit que tu n’as jamais eu une côte pétée pour faire des remarques comme ça… »

Ouais, elle était en mode râleuse, et de manière méritée. Non seulement elle s’était pris une porte dans la figure qui l’avait bien blessée, mais elle se prenait agression sur agression de la part des Jedi, rien que parce qu’elle se trouvait sur les lieux. Bien sûr elle était coupable ce coup-ci, mais si elle ne l’avait pas été ? Si elle était une simple gamine des rues, engagée par un Sith comme elle le prétendait hein ? Ces deux-là était des brutes, la padawan plus que le maitre, encore heureux.

Elle grimaça de douleur lorsqu’elle tendit ses deux mains devant elle pour être menottée, ignorant la remarque de la Cathar, ou même son passage du vouvoiement au tutoiement. Elle fut rapidement menottée, mais remarqua instantanément que ces liens étaient assez faibles, mal noués et ficelés. Elle pourrait aisément s’en débarrasser. Un point de plus pour elle.

Enfin, les Jedi ne supporteraient sans doute pas plus longtemps qu’elle reste par terre. Elle s’appuya donc contre le mur et essaya de se lever sans ses mains qui étaient devant elle.

La suite fut comme dans un cauchemar. Une lance de douleur lui perça le côté et sa vision se brouilla, lui faisant perdre totalement son équilibre et s’écrouler par terre à nouveau, alors qu’un cri primal de douleur s’échappa de sa gorge. Jamais elle n’avait eu aussi mal, pas même sur Korriban.

Allongée sur son côté intact, au sol, Yana ne put empêcher quelques sanglots de douleur de s’échapper de sa gorge au côté de nombreux jurons, certains étant tout particulièrement imaginatifs. Elle ne pouvait pas se relever sans aide, ça c’était sûr. La seule solution pour elle serait d’utiliser la Force pour anesthésier la douleur, mais faire cela indiquerait son appartenance aux Sith, et les choses deviendraient beaucoup plus dramatiques pour elle après coup.

Elle résista donc à la tentation et continua à souffrir, espérant de plus en plus expressément qu’ils se sépareraient bientôt afin qu’elle puisse utiliser la Force et arrêter de souffrir.


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Jet de sagesse de Yana raté!

Jet de constitution de Yana raté!
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Les menottes étant passées à leur prisonnière, Tore allait pouvoir s’occuper du second intrus sans trop avoir à se préoccuper de leur première rencontre. Même s’il ne lui avait pas laissé beaucoup de temps d’avance, il paraissait évident que personne ne l’avait attendu sur le toit adjacent à l’appartement – ou alors il ne comprenait pas une telle stratégie –.

Cependant, sa Padawan l’inquiétait quelque peu tant elle paraissait empressée d’en terminer avec leur hôte. Et cette dernière jouait le jeu en piquant la jeune Cathar là où il le fallait afin d’entretenir l’aversion qu’elle lui vouait. Laisser les deux ensembles était courir un risque qu’il ne voulait pas prendre, mais laisser son ennemi s’enfuir avec son otage était contraire à sa mission. Pesant le pour et le contre rapidement, Tore se résigna à laisser Loreline s’occuper de la jeune femme pendant qu’il se lancerait à la poursuite du ravisseur.

« Loreline, ramène cette jeune femme au vaisseau et attend-moi là-bas. Je pars chercher Ahson Ten et m’occuper de notre mystérieux ravisseur. »

Sans se préoccuper de savoir si la Padawan adhérait à ses propos, Tore s’enfonça dans l’appartement. Il lui confiait une responsabilité, ce qu’elle semblait désirer depuis le début de la mission – et ce dont elle avait déjà fait preuve –, il espérait donc que tout se passerait bien pour elle, et qu’elle ne fasse rien de compromettant.

En parcourant les couloirs de l’appartement, il repéra bien vite la fenêtre par laquelle s’étaient échappés ceux qu’il poursuivait. Il s’élança alors pour prendre le même chemin mais s’arrêta en plein élan, sentant une présence étrangère auprès de lui. Tore se retourna pour apercevoir une grande silhouette, haute et élancée, dont le visage était dissimulé par un casque. Il n’avait jamais été prévu qu’ils puissent y avoir trois étrangers d’impliqués dans l’enlèvement de Ten. D’ailleurs, leur nouvelle prisonnière ne leur avait parlé que d’un « mec », et non de deux. Sûrement une ruse. Ou alors le second était doué d’un pouvoir permettant de se dédoubler. Tore avait déjà lu certains textes qui parlaient d’une telle chose, sans jamais avoir pu le vérifier. Il tenait là une bonne occasion de constater si les textes pouvaient s’avérer exacts.

Sans autre préambule d’aucune sorte, Tore concentra la Force entre ses doigts et l’envoya vers le nouvel arrivant. Mais son geste fut trop lent, et ce dernier parvint à esquiver la vague de Force en se jetant sur le côté. Tore en profita alors pour se jeter en avant, allumant son sabre dans le mouvement, et assénant un coup puissant à son adversaire qui le contra sans trop d'effort malgré l'énergie dégagée. Le combat s'annonçait difficile, et Tore ne pouvait se permettre de perdre du temps. Il fallait y mettre un terme au plus vite.
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