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- Un apprenti n'est pas toujours facile à gérer, reprit Odium en exhalant la fumée de sa pipe. Si nous l'avons choisi c'est parce qu'il a du potentiel, dès lors nous ne pouvons le traiter comme les insectes qui viennent d'arriver au temple, frais comme des gardons et dont la moitié finira décédé au fond d'un ravin ou empalé par le sabre d'un camarade.

Darth Valeras avait demandé quelques informations pour former un apprenti Sith, lui qui n'avait apparemment jamais pris d'élèves auparavant. Il avait choisi de reprendre le flambeau de Darth Araya en formant Ysanne, une apprentie issue d'un métissage original, ce qui en faisait naturellement un élement qui éveillait l'intérêt. Le moteur du vaisseau émettait un ronronnement régulier en se dirigeant vers Dubrillion. Ils ne devaient pas tarder à arriver après des heures de voyage. Une chose à laquelle on devait s'habituer dans une si grande galaxie. En attendant le chagrien reprit d'une voix calme, pour passer le temps :

- Il faut trouver les points forts des apprentis pour insister dessus et les rendre redoutable. Tish, l'une de mes préférées, était une élève calme et dévouée qui ne se faisait pas trop remarquer. En tant qu'iktochi elle possédait des aptitudes particulières qu'elle avait pu renforcé grâce à un usage particulier de la force. Elle est aujourd'hui un assassin plutôt douée dans son domaine. L'ennui avec la polyvalence, c'est qu'à part quelques exceptions qui forment notre grande élite et s'acquiert à grand renfort de travail et d'années à se perfectionner, c'est que trop tôt être bon partout c'est n'être excellent nulle part.

Dubrillion commençait à apparaître par les hublots. La planète semblait morose malgré les impressionnants nuages blancs qui parcouraient la sa surface. Le vaisseau se posa en douceur. Darth Odium posa un pied sûr sur la dernière colonie en date de l'empire. L'air était très froid. Quelques hauts dignitaires Sith venaient d’atterrir sur Dubrillion, nouvelle venue dans leur vaste et ambitieux ordre, car l'Empire avait tout d'un adolescent fougueux ces temps-ci. Le large chagrien contempla le spatioport et les environs. L'atmosphère sentait encore le canon, la Force de la planète avait cette particularité caractéristique des planètes et des peuples qui avaient subi un conflit récent. Toute personne devait sentir comme une blessure ouverte qui peinait à se refermer. Les preuves physiques abondaient. Une bonne partie des bâtiments alentours étaient éventrés, noircis par le feu, des traces de blaster tâchaient sinistrement les murs. Même l'odeur gardait des relents de sang, mais c'était sans doute un effet de son imagination. Quant aux autochtones, pas une âme en vue. Ils se terraient encore chez eux terrifiés, attendait de savoir quelle sorte d'horreur ils allaient traversés maintenant qu'ils étaient à la botte d'un pouvoir qu'ils pensaient impie et cruel. Mais Odium avait foi. Il pensait sincèrement qu'il était possible de faire en sorte que Dubrillion fasse partie d'un tout et s'imbrique parfaitement dans la mécanique impériale. Mais bien avant cela, il faudrait accomplir un long travail.

- Voici donc le nouvel ajout à l'empire, lança-t-il à Darth Valeras, l'instigateur premier de cette mission.

Darth Odium avait accepté la proposition de l'inquisiteur sans grande résistance. Après avoir redoré son blason sur Byss il lui fallait gagner encore plus de visibilité pour espérer entrer définitivement dans les petits papiers de l'impératrice. Plus âgé que beaucoup d'autres Sith aux dents longues, affaibli par de graves blessures des années plus tôt, il ne pouvait que compter sur son expérience acquise le long de sa longue existence.

Le seigneur Sith n'avait jamais pacifier d'autres civilisations pour son ordre. Il était confiant cependant. Il considérait qu'il y avait une similarité entre son occupation habituelle, tailler les diamants bruts que constituaient les apprentis pour les faire à la mesure de l'idéal Sith, avec ce qui était nécessaire de faire avec les habitants et notables de cette nouvelle conquête. Toujours pensif, il s'avança sur la zone d'atterrissage. Une recrue Sith s'avança avec un homme richement habillé, le chagrien supputa qu'il s'agissait une personne importante qui n'avait pu s'échapper avec la royauté et d'autres notables. Quel dommage. La fuite de personnages aussi éminents allaient maintenir une gerbe d'espoir auprès des éventuels rebelles qui ne tarderaient pas à fleurir sur la planète. Ces derniers étaient sans doute en train de se rassembler pour lécher leurs blessures dans quelques rases campagnes.

- J'ai pris la liberté de demander quelques rapports auprès des forces en présence depuis longtemps, reprit Odium tandis que les hommes s'approchaient. Déterminer quels sont les endroits où les soldats ennemis qui ont survécu ont se réfugier et les éliminer rapidement. Il faudra également déterminer comment diriger et quelle impulsion donner, choisir les premières mesures…

Il y avait tant de choses à faire et il fallait agir si rapidement. Mais déjà le Sith et l'autre homme bien vêtu (ce dernier semblait avancer à reculons, jetant sans cesse des regards inquiets autour de lui) les avait rejoint. Le Sith s'appelat Kraal, il s'agissait d'un humain de l'armée impériale qui n'avait aucun lien particulier avec la Force, un homme qui devait être au début de la trentaine et n'affichait rien de particulier dans son physique. Les manipulateurs de la Force étaient modifiés aussi bien à l'intérieur à l'extérieur, ce qui faisait d'eux des êtres bien plus mémorables, la marque d'une bénédiction pour certains, une malédiction pour d'autres. Le deuxième homme fut présenter comme un membre du conseil de Dubrillion, Gaylord Fran, la soixantaine, cheveux gris clairsemés, peau marquée par le temps et moustache blanche taillée qui devait distinguer la haute société de la gueuserie locale. Il tremblait comme une feuille et avait le regard fuyant.

- Il s'est rendu, précisa le major Kraal avec cette raideur qui semblait appartenir à tous les militaires de toutes les cultures existantes. Les autres ont pu quitter la planète à temps ou se sont cachés.

- Mes seigneurs ! Épargnez-moi je ferais tout comme vous le désirez, fit l'autre, l'air plus servile que jamais.

Odium contempla l'homme avec un regard froid et indifférent. Il faisait partie de cette race d'homme que l'on nommait les lâches, ce Gaylor Fran. Honoré d'une quelconque manière parce qu'il était né dans la bonne famille et avait sans doute un fond de jugeote, il avait sans doute poursuivi le pouvoir avec un zèle obsessionnel, mais échouant toujours car n'ayant pas l'envergure nécessaire. Le genre d'homme qui vendrait sa mère pour de l'or, le pantin politique parfait pour rassurer les locaux tout en possédant le vrai pouvoir, quelqu'un qui était au courant des tenants et aboutissants de la politique et des mœurs locales et qui connaissaient bien ses petits camarades disparus.

- Soit, reprit le chagrien. Vous allez nous pouvoir nous être utile, n'est-ce pas, Fran ?

Fran ne répondit pas mais se recroquevilla sur lui-même comme s'il avait peur que l'un des seigneurs Sith de manière inopinée . Mais Odium s'en désintéressa rapidement. Pas maintenant il songeait alors que déjà il se tournait vers Kraal qui n'avait pas bouger d'un iota en tenant solidement leur invité par le bras.

- Rapport, Kraal.

Kraal sortit son datapad, une carte fut projetée au-dessus, d'abord de la planète.

- La planète est principalement recouverte par des océans immenses, ce qui laisse peu de place aux rebelle pour s'installer hors de danger. (Quelques points s'allumèrent cependant sur la carte). Nous suspectons cependant certains groupes de survivants de s'être réfugié au sein de l'une des rares jungles restantes, un endroit pas facile à explorer. Nous sommes également quasiment sûrs qu'un ensemble de civils et militaires résistants ont commencé à se réunir dans les bas-fonds de la ville.

Odium consulta Valeras du regard.
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A travers les hublots du vaisseau spatial, Darth Valeras pouvait apercevoir les contours de la nouvelle conquête de l'Empire, Dubrillion. Il fallait bien l'avouer, cette planète rien de bien particulier. Sa surface était essentiellement formée d'océans, les continents rares et de faible taille. Il n'y avait pas de richesses particulières, la population n'était pas bien grande et aucune industrie particulière. Dubrillion était plus un trou qu'autre chose. L'emprise impériale sur celle-ci était-elle donc inutile? Certes non. L'assaut avait permis de démontrer une nouvelle fois la puissance de feu des Sith. Mais au-delà de la simple démonstration de force, importait avant tout d'accroître le territoire impérial, en particulier lorsque cela ne coûtait pas grand-chose sur le plan géopolitique. Le Grand Inquisiteur de l'Empire avait ardemment soutenu, en sous-main, l'invasion victorieuse menée par Darth Laduim. En effet, la République ne pouvait faire grand-chose, la planète étant en-dehors de son territoire. Il fallait profiter de la situation, tout en planifiant la prise future de Bimmiel, Lorrd, Ciutric, Horuz... autant de territoires neutres, ne bénéficiant pas de la protection des forces armées républicaines. Des terres à la merci de l'Empire, susceptibles d'agrandir son territoire et de lui donner une frontière directe et menaçante avec la République. Darth Valeras estimait qu'il fallait avancer pas à pas, pour assurer, un jour, une attaque rapide et efficace sur l'ennemi.

Faire tomber la République importait bien peu au Seigneur Sith. Prendre Onderon, par contre... Bien sûr, le traité d'Artorias garantissait déjà cela pour l'Empire, mais rien n'était encore fait. Et puis, il ne fallait pas se bercer d'illusions, un gouvernement républicain ne pourrait jamais accepter le transfert d'une de ses planètes, située en plein coeur de son territoire, sous autorité impériale. De toute manière, les Sith n'en tireraient aucun avantage. L'encerclement d'Onderon aurait vite raison des forces impériales en présence. Les Jedi devaient être frappés si on voulait les briser.

Le Seigneur Valeras avait accueilli avec attention les conseils de Darth Odium. Mais, à vrai dire, il ignorait s'il formerait véritablement un apprenti. Il en doutait, le temps lui manquant fortement. Qui plus est, le Sith détestait la tendance des apprentis à vouloir systématiquement poignarder leur maître. C'était compréhensible, dans le sens où le Côté Obscur impliquait de donner la mort pour prendre du pouvoir mais c'était, bien souvent, une perte d'énergie et de ressources précieuses. Jamais il n'avait tenté de tuer son maître, Darth Jugal. Ce n'était pas l'expérience du Seigneur Odium qui allait le faire changer d'avis, le Chagrien ayant connu bien des traîtrises et son corps en montrait encore les stigmates.

Tout cela importait bien peu... Le vaisseau se posa au sein de la partie de l'astroport réservée aux dignitaires et troupes impériaux. Darth Valeras se leva et, en compagnie du Seigneur Odium, posa le pieds sur le sol de Dubrillion. Visiblement, on était en saison hivernale. Des soldats composaient une haie d'honneur pour les deux seigneurs. Le vent faisait voleter la cape pourpre du Grand Inquisiteur, tandis que l'éclat du soleil faisait briller les épaulettes dorées de son armure. Comme à son habitude, il était vêtu d'une armure légère et d'élégants tissus, utilement chauds vu le temps. Il acquiesça à la remarque de son camarade. Oui, ils avaient du travail en perspective. Il faudrait non seulement s'occuper des militaires locaux passés en état de rébellion mais également de l'administration de la planète, c'est-à-dire assurer l'efficacité des pouvoirs régaliens, la transition d'une autorité vaincue vers une autorité impériale.

Ce fut le major Kraal qui vint les saluer, accompagné d'un individu nommé Gaylord Fran. Ce n'était rien d'autre qu'un pathétique vermisseau, un noblion local. Il serait sans doute utile un temps, celui nécessaire à Odium et Valeras, pour le reste... Les individus d'une telle lâcheté, aussi insipides, s'avéraient souvent être des incapables indignes de toute confiance. On ne pouvait leur donner de trop hautes responsabilités sans craindre ensuite des conséquences calamiteuses. Pour l'heure, cependant, c'était ce qui s'offrait à eux, il faudrait faire avec. Le major impérial fit son rapport puis Darth Odium prit la peine de la consulter du regard.

    « Conduisez-nous au quartier général de nos forces, major. »


Ils arrivèrent rapidement au transport qui leur était destiné. Valeras monta dedans, aux côtés d'Odium. Le convoi se mit en route, laissant les Sith libres de parler entre eux.

    « Je préférais que l'on rejoigne la direction du quartier général... De là, je pense que nous aurons tous les instruments nécessaires pour pouvoir coordonner notre action. D'après le rapport succinct du major Kraal, il semblerait que les rebelles soient prêts à agir sur deux fronts : dans la capitale et depuis la jungle. Selon toute vraisemblance, les premiers sont moins organisés que les seconds. Nous devrions profiter de cet instant de flottement pour frapper et stabiliser la cité. Il n'y a rien de pire qu'une guerre de rues. Alors qu'une forêt... on peut toujours y mettre si nécessaire. Quoi qu'il en soit, j'ai une idée à vous soumettre. Pour l'heure, nos forces militaires ont pris position sur Dubrillion. Mes hommes de l'Inquisition débarquent en cet instant et nous serons fort utiles, mais je pense qu'il serait judicieux d'employer des locaux. Nous devons nous assurer que les forces de police dubrillionaises nous obéiront. Cela signifie réunir les chefs et faire passer un message clair... Dans la lutte contre les rebelles, l'Empire ne cessera de se présenter comme une force d'occupation si seuls des étrangers comme nous faisons le sale boulot. Pourquoi pas mettre sur pieds une brigade composée de locaux prêts à se battre contre les rebelles? »

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Odium était entré à la suite de Darth Valeras dans la confortable navette. Pendant le voyage le chagrien observa les rues désertes, les bâtiments détruits, les visages fatigués des quelques civils visibles pendant qu'ils fouillaient les décombres… Il n'était pas particulièrement ému par ses visions de destruction. Non, il regardait plutôt les séquelles avec la même pensée froide et rationnelle que celle d'un chirurgien habitué à la vue du sang et des entrailles. Dubrillion était une terre affaiblie mais les révoltés étaient encore vivaces. Il doutait qu'ils représentent une grande partie de la population. Les insurgés l'étaient rarement. Il s'agissait en général d'une poignée d'idéalistes qui nécessitaient d'être maté rapidement.

- Je ne sais pas si nous pouvons parler de risques sur deux fronts simultanés, leurs communications doivent être réduites au strict minimum. C'est une situation d'urgence. J'approuve cependant le fait qu'il va nous falloir imaginer le pire. Si nous n'agissons pas rapidement pour calmer les ardeurs des rebelles, j'ai bien peur qu'ils parviennent à se coordonner et que dès lors notre tâche n'en soit que plus difficile.

Valeras avait visiblement longuement réfléchi à la question. C'était une bonne chose. Odium était d'avis d'agir rapidement afin d'éteindre les premières volontés de rébellion qui embrasaient la planète. S'ils parvenaient à mettre fin à ces mouvements, ce serait alors aisé pour l'Empire d'avoir un contrôle total. Dubrillion n'était pas très peuplée, en soi sa conquête était un symbole, une démonstration de puissance, plus que la capture d'un point stratégique essentiel dans l'Empire. Certes, c'était une planète plutôt riche par rapport à d'autres de la bordure extérieure. Les cités étaient immenses, la planète était dotée de quelques ressources qui n'étaient pas dénuées d'intérêt. Pas suffisamment cependant pour apporter à l'Empire un point central. Il demeurait cependant essentiel d'en assurer rapidement la stabilité, d'autant plus que d'autres colonies Sith montraient des signes d'agitation malvenus.

- Bien sûr, une milice locale pourrait nous être des plus efficace. Les locaux connaissent le terrain, personne n'est plus redoutable que les traîtres à leur propre camp.

Ce genre de spécimen était plus zélé et mettait plus de cœur à la tâche. Il souhaitait avant tout être récompensé pour ses bon services, car il avait en général été victime de nombreuses injustices (souvent imaginaires) et qu'il méritait mieux dans son existence.

- Si nous voulons éviter de laisser l'Empire passer pour une force d'occupation, je suis d'avis qu'il sera indispensable de lancer un plan de communication auprès de la population locale. Promesses d'emplois et de lendemains radieux, l'ordre, la sécurité… Montrer que nous allons le plus grand bien quand personne ne faisait attention à eux et qu'ils faisaient de la fange de la galaxie.

Communication était ici une aimable atténuation de ce qu'Odium savait être un discours de propagande bien rôdé. La conquête nécessitait un travail énorme. C'était ce à quoi songeait Odium quand il sortit de la confortable navette pour pénétrer la première fois dans le quartier général de l'Empire Sith. Il avait été installé relativement récemment dans un ancien bâtiment administratif de grande taille et agréablement décoré réquisitionné pour le gracieux usage des nouveaux vacataires. Quitte à prendre position autant que ce soit dans un endroit prestigieux. Si la mémoire d'Odium ne lui faisait pas faux bond, il s'agissait d'une salle de conseil où des notables locaux se réunissaient pour des votes et prises de décisions…

Guidés par le major Kraal, ils se rendirent dans la salle centrale, dont le nom pompeux était au fond remarquablement représentatif de son utilité. C'était un centre de communications et de prise de décision stratégique où jusqu'ici le général en charge de Dubrillion jusqu'à l'installation définitif d'un moff placé à la tête de nouvelle colonie de l'Empire. Les récents dysfonctionnements au sein-même de l'Empire, notamment parmi les moffs, et la situation sensible de la planète avait cependant fait que la configuration habituelle de la création de colonie Impériale avait été un peu modifiée et retardée dans l'espoir d'obtenir de meilleurs résultats.

La salle centrale sentait cependant encore le neuf, certaines machines étaient encore en train d'être installées par des hommes à l'uniforme sombre caractéristique. Il y avait cependant au centre de ce large espace (les murs étaient couverts d'un épais velours rouge, ce qui cessa le chagrien de se convaincre de la passion pour cette matière) une carte de la planète sous forme holographique. Certaines parcelles de la jungle aux alentours étaient mises en évidence, tout comme certains bâtiments de cette même ville.

- Une attaque immédiate pour nettoyer les rebuts semble indispensable. Je propose que vos hommes de l'inquisition se charge de la forêt, une attaque en tenaille. Les troupes que nous avons gardées ici sont bien trop épuisées pour se lancer dans des excursions forestières… D'autant plus si vos suppositions s'avèrent et que les groupes se dissimulant aux alentours de la ville sont mieux organisées.

Odium fit une courte pause pour observer la carte. Il s'agissait des bâtiments que l'on soupçonnait d'abriter des rebelles. Ils étaient centrés dans certains quartiers de la ville. Les rebelles qui s'y cachaient seraient plus difficiles d'y trouver.

- Au sein de la ville, je préconise d'y jouer plus finement même si cela nous prendra plus de temps. C'est un risque à prendre. Identifier les rebelles au milieu des civiles peut se révéler à termes plus complexe que l'on imagine. Éliminer la mauvaise cible nous vaudrait un retour de bâton inexorable de la part de l'opinion publique. Déjà que l'opinion publique ne doit pas être aux anges, l'aggraver est la dernière chose de nous avons besoin.

Darth Odium fit un bref signe à un serviteur qui surveillait les portes non loin.

- Un verre. Scotch de Kaas City. Et vous ?
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