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Tatooine... C'est la première fois que je foule du pied cette planète et ça fait seulement quelques heures que le Raven s'est posé. Mais je sais déjà que je ne l'aime pas! Quoi qu'il en soit je comprends pourquoi ce cailloux est si intéressant pour les contrebandiers puisqu'ils sont pratiquement certains d’œuvrer loin des yeux ou des oreilles indiscrètes! Et c'est sûrement pour cette raison que c'est ici, en plein milieu du désert, que j'attends une personne que je ne pensais pas revoir de si tôt...

Je jette un regard à mon chrono puis plisse les yeux en les relevant légèrement en direction des soleils jumeaux qui inondent Tatooine de leurs puissantes clartés. Mon regard vagabonde ensuite quelques instants sur les environs tandis que je lâche un soupir. À ce rythme Dranor et Nuray vont revenir au vaisseau avant moi et ils voudront sûrement savoir où j'étais. Surtout le premier qui se fait de plus en plus de soucis pour moi au fur et à mesure que les jours s'écoulent. Comme si je n'étais pas capable de prendre soin de moi... Toujours est-il que je mentirais si je disais que ça ne me touche pas, là, quelque part où ce qui me sert de coeur se terre.

J'effleure d'une caresse mentale les vies qui grandissent en moi et j'étends ensuite mon champ de perception. Je fronce à nouveau les sourcils quand je distingue une gerbe de sable d'abord lointaine se rapproche peu à peu de moi. Et malgré les lunettes de soleil que je porte je suis forcée de mettre la main en visière pour observer correctement la motojet qui fonce sur moi avant de s'immobiliser à quelques mètres. Je me lève alors du siège de mon propre véhicule et me redresse pour accueillir la nouvelle arrivante.

*Nous y voilà!*

Le moment de vérité! Celui qui déterminera la suite des événements! Je ne sais pas si j'ai en face de moi une alliée ou une ennemie mais je ne vais pas tarder à être fixée. Dans le premier cas je suis plutôt curieuse de savoir ce qui peut motiver l'Arkanienne à vouloir me rencontrer. Dans le second... Et bien disons que je ferai ce que j'ai à faire pour assurer ma tranquillité!

Eerhia se plante devant moi et le silence règne un instant en maître absolu sur notre face à face. Je décide finalement de le rompre, la curiosité me dévorant comme un mal insidieux que je ne peux contenir:

- "Eerhia..." je lui décoche un petit signe de tête.

Elle est seule, comme convenu! Preuve de bonne foi ou simple stupidité? Crois-t-elle pouvoir me tuer si nous devions en arriver à de telles extrémités? Le sourire assuré qui prend place sur mes lèvres reflète parfaitement mon état d'esprit à ce sujet.

- "Je suppose que tu n'as pas fait le voyage jusqu'ici pour te suicider?" mon sourire s'efface pour laisser place à un air mêlant suspicion et curiosité. "D'un autre côté j'ai un peu de peine à imaginer une visite de courtoisie! Alors... qu'est-ce que tu veux?"

Droit au but! Je ne sais pas si ma fuite a été ébruitée ou si Ynnitach a préféré étouffer l'affaire. Impossible également de savoir ce qu'Eerhia a appris ou non. Elle peut être là pour tenter de me capturer ou me tuer sur ordre de l'Impératrice. Ce serait bien son style de laisser les pions s’entretuer tout en savourant le spectacle...

Ou alors l'Arkanienne veut simplement me demander de l'aide et ignore tout de mon cas. Ce qui ne rend pas sa demande de rendez-vous moins étrange pour autant. Je ne sais même pas vraiment quelle forme a pris notre relation! Je ne l'aime pas mais quelque part je la respecte. Peut-être parce que je considère que c'est la plus apte à devenir ma rivale au sein de l'Empire. Ou plutôt, que je la considérais comme telle... Ce n'est plus vraiment d'actualité...

Les possibilités sont légions et tout ce que je peux faire c'est tenter de les anticiper. Va-t-elle me surprendre? Représente-t-elle une menace ou une opportunité? Une ennemie ou une alliée?
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Pouvoir passer autant de temps loin des mondes Sith avait quelque chose de rafraichissant. Pouvoir s’éloigner aussi longtemps des traditions Sith, des menaces perpétuelles… Je me sentais comme soulagée. Non pas que la mort ou toutes ces choses communes chez les Sith me répugne, mais j’avais vraiment besoin de changer d’air. Mon périple sur Ilum aux côtés d’Isobel fut des plus… rafraichissants, et mon voyage aux côtés d’Ysanne sur Arkania s’était révélé pimenté et tourmenté ! Néanmoins, cela ne m’empêcha pas rester à l’écoute des rumeurs fuyant l’espace Impérial, ce qui me permettait de me tenir quelque peu au courant des mouvements de certaines personnes.

Quelle fut ma surprise lorsque j’entendis dire que Shaar-lâ avait déserté, embarquant avec elle un duo de contrebandiers ou de mercenaires ! Bon, ce n’était qu’une rumeur, et je dois dire que je ne prenais pas vraiment cette dernière très au sérieux. Zora, fuir ? Non, ce n’était pas crédible. Quoi que sa situation s’était peut-être encore plus détériorée depuis notre alliance forgée sur Korriban ! Finalement, après plusieurs jours de questionnement, j’avais décidé de prendre contact. J’avais encore le code de son communicateur, et avec les antennes du Fawks, le message ne tarda pas à arriver à sa destinataire.

Je fus néanmoins étonné qu’elle réponde positivement à ma demande de rencontre, et encore plus que le lieu de notre rendez-vous soit en plein espace Hutt. Mais soit, j’avais le voyage pour cette planète aride. Du sable, et encore du sable… Toujours du sable : Korriban, Tatooïne…
Arrivant sur le monde désolé et limite abandonné, je profitais de mon passage à Anchorhead pour « emprunter » une motojet à un pauvre habitant qui ne demanda, hélas pour lui, pas son reste puisque je laissai son cadavre pourrir au fond d’un puit.

Quittant la petite cité, je m’aventurais à travers le désert, laissant la chaleur et le sable frotter contre ma peau. Après plusieurs heures de trajet, je distinguais enfin quelque chose. Les minuscules points noirs que j’apercevais à l’horizon grossirent au fur et à mesure que ma motojet avalait la distance qui m’en séparait. Bientôt, je pû reconnaitre un individu et un autre véhicule : elle était là, seule. Elle avait donc respecté les termes de notre accord. J’arrêtais finalement mon véhicule près du sien, avant d’en descendre avec grâce, époussetant le sable qui s’était collé à ma tenue.

« Zora… »

Je lui rendais son signe de tête, accompagné d’un léger sourire. Je savais que nous avions des divergences par les passé, mais notre alliance forgée lors de notre combat contre ce Maitre Sith se devait de passer au-dessus de ces chamailleries enfantines. La voyant sourire, je me sentais presque rassurée. Bien que je pensais pouvoir accorder un minimum de confiance à Shaar-lâ, je préférais encore me méfier, et ce malgré certaines pensées que je pouvais avoir à son égard.

Ces propos, cependant, laissaient planer le doute, bien qu’ils ne soient pas aussi hostiles qu’à notre première rencontre. Je pouvais déceler un certain espoir en elle, l’espoir que je ne sois pas là pour l’affronter. Cela m’arracha un sourire amical et sincère, alors que j’écartais les mains de ma taille.

« Allons, Zora… On a passé ce stade, non ? Je ne suis pas là pour te tuer, ni même pour me faire empaler par un de tes sabres. » lâchais-je doucement, et amicalement, avant de reprendre, les bras croisés. « Je voulais savoir… si c’était vrai. Il y a des rumeurs qui disent que tu as quitté l’Empire, que tu as pris la fuite pour protéger deux prisonniers de la Dame Noire. »

J’inclinais doucement la tête, m’avançant quelque peu vers elle, mon regard glissant sur l’environnement qui nous entourait : du sable à perte de vue.

« Je ne suis plus vraiment en contact avec l’Empire non plus, tu sais… Il y a eu… quelques complications entre Riakath et Ynnitach… »

Je prenais un air plus grave pendant quelques instants, avant de finalement poser la question :

« Alors, c’est vrai tout ce qu’on raconte ? »


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Ainsi donc, elle ne sait pas! Ou alors elle feint l'ignorance en me questionnant sur les rumeurs qui circulent au sujet de mon départ. Impossible d'en être certaine puisque je la sais aussi bonne menteuse que moi. Est-ce qu'elle joue un rôle ou sa curiosité est bien réelle? Je ne peux toujours pas exclure qu'elle soit là pour me faire la peau ou me ramener vers l'Impératrice. Mais je ne peux pas non plus passer sur la possibilité qu'elle soit bel et bien sincère...

Je ne sais pas si la symbiose de nos esprits obscurcit mon jugement mais je préférerais que ce soit le cas. Tuer ne me pose pas le moindre problème en général mais je ne suis pas certaine que j'apprécierais ôter la vie d'Eerhia. Ou, plutôt, que j'apprécierais totalement ce fait... Que faire alors? Lui mentir et prendre le risque de perdre une alliée de principe qui pourrait m'être très utile? Lui dire la vérité et reconnaître que je suis une traîtresse?

- "Tu crois sincèrement que j'aurais quitté l'Empire et ma position pour protéger de simples prisonniers Eerhia?"

Présentée comme ça, l'idée me semble incongrue. Même si c'est bel et bien le cas pourtant! J'aimerais pouvoir arguer que la seule que je cherchais à protéger, c'était moi! Que ma position auprès de la Dame Noire s'étant affaiblie, j'avais jugé plus prudent de mettre les voies avant que cette dernière décide de m'ôter la vie? Mais je me rends compte à présent que ce n'est pas moi que je voulais sauver, du moins pas seulement! Dranor, les vies que je porte... autant de motivations qui m'ont poussée à franchir le cap le pus important de ma vie...

Mais avouer que ma fuite est motivée par l'amour ne me semble pas acceptable. Peut-être parce que je considère ce sentiment comme une faiblesse qu'il n'est pas prudent de montrer. Peut-être parce que quelque part je continue de me mentir à moi-même en refusant de voir les choses telles qu'elles sont. Et surtout parce que ce serait reconnaître que j'ai échoué à atteindre les objectifs que je me suis fixés dès que j'ai pris conscience de ma connexion avec la Force!

- "En supposant que j'ai quitté l'Empire et que contrairement à ce que tu dis tu sois toujours à son service, je deviendrais ton ennemie! Et dans le cas où toi tu aurais vraiment pris tes distances avec lui et que les rumeurs que tu as entendues à mon sujet soient infondées, tu deviendrais la mienne!" je hausse les épaules. "Je ne sais pas pour toi mais j'ai l'impression que nous nous trouvons face à une... impasse?"

Je ne sais pas si Eerhia tente de me manipuler ou si elle est sincère. Et je ne tiens pas à m'engager dans un petit jeu qui vise à récompenser la meilleure menteuse. Si on doit jouer cartes sur tables, ce que quelque part je souhaite, il faut que nous les abattions en même temps! Et pour ça je ne vois pas trente-six-mille façons de faire...

- "Les mots peuvent tromper mais pas les pensées qui nous habitent! Tu veux la vérité Eerhia? Alors il va falloir m'offrir la même chose en retour! Et je ne connais qu'un seul moyen de nous assurer qu'aucune de nous deux joue un double-jeu..."

Je n'ai sûrement pas besoin d'en dire plus car elle a du comprendre où je voulais en venir: une nouvelle symbiose! Nos pensées à nouveau dévoilées l'une à l'autre nous permettrons de tirer la conclusion qui s'impose à cette rencontre. Alors je fais comme sur Korriban et je baisse légèrement mes barrières mentales tout en m'assurant qu'elle fait de même en tentant de toucher son esprit. Une connexion simultanée qui révélera la seule et unique vérité qui nous anime.

Je ne suis pas particulièrement ravie de lui apprendre l'existence des vies qui grandissent en moi - si elle ne les a pas déjà senties - ou la faiblesse nommée Dranor qui m'a poussée à tourner le dos au pouvoir. Mais le temps des demi-mesures est révolu et je ne suis pas de ceux qui tournent autour du pot plus que nécessaire. Mon invitation est on ne peut plus claire et il ne tient qu'à Eerhia de l'accepter...
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Je n’avais jamais eu véritablement l’intention de la tuer depuis notre première rencontre sur Korriban. Et depuis ces évènements, la moindre once de possibilité pouvant aller en ce sens avait disparue. A dire vrai, cette symbiose qui avait uni nos esprits m’avait quelque peu bouleversée à son sujet. J’avais appris qu’elle me respectait, qu’elle était jalouse ! Et elle, en contrepartie, avait appris certaine chose que je n’aurais jamais osé lui révéler autrement. Je la considérais vraiment comme une alliée depuis lors, et j’avais espéré qu’il en soit de même pour elle.

Visiblement, c’était presque le cas. A l’entendre parler, je savais qu’elle hésitait, qu’elle n’était pas certaine de véritablement pouvoir avoir ma confiance. Ce devait sans doute être son côté paranoïaque qui la rendait aussi méfiante, malgré le pacte qui semblait s’être scellé entre nous sur la planète des Seigneurs. Pourtant, bien que ses paroles sentent la suspicion, elles m’offraient également des indications sur la possible raison de sa fuite hors de l’Empire : ces « prisonniers » devaient avoir de l’importance pour elle.

Je la dévisageais simplement, patiente, alors qu’elle continuait de se laisser aller en supposition qui trahissait la vérité qui entourait la brume de toutes cette histoire et de toutes ces rumeurs. Oui, j’en étais désormais certaine : elle avait bien déserté l’Empire. D’une certaine manière, cela me réjouissait : elle ne cherchera pas à me tuer maintenant que je lui avais dit que j’avais moi-même « trahie » Ynnitach. Néanmoins, ses paroles faisaient sens, car il était évident que si l’un de nous deux n’avait pas été dans cette situation, alors notre pacte aurait sans doute volé aussitôt en éclats.

Au final, nous étions bel et bien dans une impasse.

Relevant mon regard vers les deux soleils jumeaux de Tatooïne, je réalisais lentement que nous reflétions toutes les deux ces astres qui gravitaient autour d’un même point, d’une même entente. J’espérais sincèrement que ce pacte puisse être officiellement scellé, et qu’ils ne se rompent jamais. J’avais besoin d’alliés de poids, c’était nécessaire pour pouvoir disposer d’une arrière garde sur laquelle je puisse compter en cas de pépins.

Je fus néanmoins étonnée, tirée de mes pensées par l’invitation de Zora. Ainsi, elle voulait recommencer l’expérience faite sur Korriban ? Voulait-elle vraiment que nos pensées et nos sentiments se mélangent de nouveau, pour que la vérité éclate ? Savait-elle seulement qu’une telle symbiose avait tendance à influencer les deux partenaires vers un but commun et unique ? Le contrôle des Esprits fonctionnait de la même façon, la seule différence étant que la poupée n’avait aucun moyen de se lier à celui qui tirait les ficelles. Là, ce qu’elle proposait était bien différent. Et si elle voulait être certaine que nos pensées mutuelles soient sincères, cette symbiose se devait de durer tout le temps de notre rencontre, et non pas le temps de se débarrasser d’un ennemi commun.

« Tu as raison. J’espère seulement que tu es capable de tenir la chose dans la durée, Zora… »

Je souriais, m’approchant un peu plus alors que je m’ouvrais lentement à la Force, cherchant l’esprit de Shaar-lâ tout en baissant la garde du miens à son égard. Lentement, j’entrais dans ses pensées, laissant ces dernières s’entremêler aux miennes. Les yeux d’abord clos, je finissais par entrevoir toute la vérité dans cette histoire : la fugue pour protéger l’amour, et les fruits de ce même amour. A l’inverse, elle pouvait voir notre départ précipité de Dromund Kaas, la mise à mort de Sorcière Suprême, Ilum. Ainsi, elle comprendrait que moi aussi, j’étais sincère. Les émotions ne tardèrent pas à s’entrechoquer, alors que j’ouvrais les yeux, fixant d’abord Zora avant de revenir fixer l’horizon bleuté. Je n’étais pas certaine, au final, que ce soit une bonne idée. J’étais étonnée de découvrir ces émotions chez elle. Que voulait-elle réellement faire, à présent ? Car de mon côté, je l’ignorais..

« Je crois… que nous avons nos réponses, Shaar-lâ. Nous sommes, tous les deux dans une situation assez inattendue, je le crains… »

Je respirais calmement, me faisant à l’idée de devoir maintenir ce lien entre nous aussi longtemps que nécessaire. Et déjà, je commençais à sentir une certaine aisance, une facilité…

« On devrait bouger, trouver un endroit plus propice à la discussion… »


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Elle était d'accord. Parfait! Nous rapprochons nos esprits d'une volonté commune tandis que je me détends quelque peu. Je crois que je peux lui faire confiance maintenant qu'elle a accepté ma proposition. Après tout quel serait l'intérêt d'aller dans mon sens pour ensuite tomber les masques quelques secondes plus tard. Mais comme souvent lorsque l'on traite avec un autre Sith - même avec celle qui est sensée être mon alliée - le moindre relâchement peut vous être fatal. C'est une règle, pas une exception! Et je le garde évidemment à l'esprit!

- "On verra bien..." elle doute de ma capacité à maintenir la symbiose? "Mais j'apprends vite!"

Nos esprits se rapprochent peu à peu jusqu'à ce que m'insinue dans le sien et qu'elle fasse de même avec le mien. Ce genre de lien est dur à décrire tant il semble surréaliste. L'union de nos pensées se révèle profitable pour mettre les choses au point. Ainsi si Eerhia comprend maintenant ce qui m'a poussée à quitter Dromund Kaas et l'Empire, il en est de même pour moi. J'assiste à la scène de la mort d'Ilum à travers les souvenirs de l'Arkanienne et je sais maintenant qu'elle ne s'est pas présentée devant moi en tant que menteuse. Et que les pensées à mon égard n'ont pas changé depuis notre dernière rencontre sur Korriban...

Je devrais sûrement être honteuse de lui révéler que je suis capable d'aimer et vexée qu'elle puisse s'insinuer ainsi dans l'intimité des sentiments que j'ai pour Dranor. Mais je savais à quoi m'attendre cette fois et il est de toute façon trop tard pour faire marche arrière. Et puis je ne suis pas la seule dont l'âme est mise à nue. Connaissant Eerhia, je suppose qu'elle n'est pas non plus très à l'aise de me révéler ainsi ce qu'elle est réellement. Le temps des faux-semblants est passé, laissant place à une situation propice à un rapprochement profitable aux deux parties. C'est pourquoi je me fends d'un signe de tête positif alors qu'elle m'annonce que nous avons nos réponses et que nous nous trouvons toutes deux dans une situation délicate.

- "De toute évidence, oui..."

Les faits sont là, inutiles de les nier. Tout comme il est superflu que je garde les mains à hauteur de mes sabres pour l'instant. Je ne sais pas vraiment si je suis soulagée par la situation ou déçue de ne pas pouvoir l'affronter. Mais ce qui est certain c'est que notre alliance se révèle maintenant bien plus précieuse que par le passé. Et comme mes alliés se comptent désormais sur les doigts d'une seule main, je n'ai ni le luxe ni l'envie de me priver de l'aide qu'elle pourrait m'apporter. Et la réciproque doit être également vraie...

- "Ouais, faisons ça!" je n'ai guère envie de rester sous ces puissants soleils plus que nécessaire. "Anchorhead?"

La proposition semble judicieuse puisque nous ne nous en trouvons guère éloignés. Et il sera aisé de trouver une alcôve dans un bar ou un autre endroit pour pouvoir parler à l'abris des regards curieux et des oreilles indiscrètes. Elle n'a pas besoin de répondre, je lis dans son esprit qu'elle y pensait également. Notre lien semble se renforcer lentement mais sûrement. Notre compréhension mutuelle n'en est que renforcée. Tant mieux, je dirais!

J'enfourche ma motojet et l'active avant de la faire pivoter vers notre nouvelle destination. Eerhia ne tarde pas à se mettre à ma hauteur et c'est ainsi en duo que nous fendons le désert sur nos puissantes machines. Nous n'échangeons pas le moindre mot pendant le trajet. Peut-être parce que le sable projeté autours de nous ne favorise guère la discussion. Ou plutôt parce qu'ils sont désormais inutiles. Je parcours ses pensées et elle fait sûrement de même avec les miennes. Il y a quelques mois, si on m'avait dit qu'agirais ainsi avec celle qui pouvait le plus prétendre être ma rivale, j'aurais sûrement attrapé un fou-rire avant de décapiter l'imbécile qui aurait proféré une telle chose. Maintenant... C'est amusant de voir comme la vie peut se révéler surprenante parfois! N'est-ce pas ce qui fait aussi une partie de sa beauté?

On trouve rapidement un endroit susceptible de nous accueillir. C'est un bar mais également un hôtel miteux à la fréquentation plus que louche. Parfait! Les alcôves ceinturées de draperies qu'on peut refermer sont toutes occupées. Mais Eerhia se charge de faire déguerpir un couple de squatteurs en jouant avec leurs esprits. Simple! Je me rends compte alors qu'elle aurait pu tenter de faire de même avec moi. Une preuve supplémentaire qu'elle n'est pas une menace pour moi. Du moins, pour le moment! Les choses changent si vite dans cette galaxie...

On s'installe et commandons rapidement de quoi nous désaltérer auprès d'un droïde cabossé. Après avoir sondé les environs je me penche vers Eerhia et plonge mon regard dans le sien. C'est étrange, ses yeux! Mais ça ne me dérange plus! Est-ce qu'au final elle est devenue l'une des rares personnes dont je me fiche de la condition d'alien? Sûrement, ouais...

- "Bien! Je suppose que l'endroit convient! Je doute qu'on trouve mieux de toute façon!" je m'adosse au dossier de ma chaise sans la quitter du regard. "Alors dis-moi Eerhia: comment tu vois la suite des choses? Pouvoir compter l'une sur l'autre est une chose mais concrètement ça ne rendra pas notre exil volontaire moins dangereux. Je suppose que tu n'es pas venue ici pour me rencontrer avec de seules bonnes intentions n'est-ce pas?"

Certains détails des pensées d'Eerhia m'échappent encore même si notre lien devient de plus en plus puissant avec les minutes. C'est désormais plus facile de le maintenir voir de le stabiliser. Ça me demande toutefois encore un effort plutôt conséquent. Qu'importe, tant que je reste concentrée ça devrait le faire! Toujours est-il que nous n'allons pas pouvoir nous passer des mots pour la conversation qui va suivre. Discussion qui, pour le coup, risque de prendre une tournure plus inattendue que jamais...
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La symbiose avait réussi une nouvelle fois, sans doute parce que nos esprits s’était déjà liés par le passé. J’étais étonnée de voir Zora maintenir aussi facilement son lien avec moi, et je découvrais avec une certaine surprise qu’elle n’était plus seule, qu’elle était… enceinte ! Je ne comprenais pas comment Ynnitach avait pu laisser passer une telle chose, mais la réponse me vînt aussitôt : elle l’ignorait, ou plus exactement, elle n’avait pas eu le temps d’avoir son mot à dire. Zora était partie dans la précipitation. Le lien entre nos esprits s’étaient si facilement établi que j’avais l’impression que l’on pouvait presque parler à l’unissons. Les paroles semblaient devenir inutile, mais le lien restait imparfait. Il se développait cependant.

La voyant écarter ses mains de ses sabres, je souriais, attrapant le miens pour l’attacher dans mon dos, maqué par le tissu noir qui le protégeait, et qui protégeait mon visage. Je souriais doucement, satisfaite de pouvoir réellement compter sur une alliée. Étrangement, je ne ressentais plus chez elle cette haine pour mon statut, le fait que je ne sois pas humaine comme elle. C’était étonnant, et presque dérangeant tant cela semblait peu naturel venant de Shaar-lâ. Mais qu’en avais-je à faire, au final ? Zora était puissante, et elle était renommée pour avoir défait des Seigneur, elle aussi. Notre alliance était donc des plus précieuses !

La voyant acquiescer à ma proposition de nous déplacer loin de ces soleils ardents et aveuglants qui brûlaient ma peau, je n’eus pas le temps d’accepter verbalement sa proposition, mon esprit s’étant chargé de le faire savoir à l’Humaine, et inversement. Finalement, ce lien avait clairement son utilité, mais aussi ses défauts. J’avais l’impression de ne plus rien pouvoir lui cacher ! Étonnamment, je n’avais plus envie de lui cacher quoi que ce soit, et ce devait sans doute être réciproque. C’est avec cette idée que je m’écartais pour venir enfourcher ma motojet. Concentrée à maintenir notre lien en place, je m’élançais derrière Shaar-lâ pour finalement la rattraper. Ensemble, on avalait les kilomètres qui nous séparaient d’Anchorhead. Il n’y eut pas un mot entre nous. Ce n’était pas nécessaire. Pourtant, mon regard ne quittait pas l’Humaine, alors que nos pensées continuaient à s’échanger, comme si nous étions au final qu’une seule et même personne.

Nous arrivâmes finalement dans la grande ville qui trônait au beau milieu du désert. Descendant de nos motojets, nous nous avançâmes vers un bar faisant également hôtel que nous avions toutes deux choisies. Une fois à l’intérieur, nous nous dirigeâmes vers les alcôves, pour constater qu’elles étaient déjà toutes prises. Offrant un sourire entendu à ma camarade, je lui faisais comprendre que nous en aurions rapidement une. Mon esprit déjà en éveil grâce au lien que nous avions tissé, il ne me faut pas longtemps pour pénétrer dans les esprits des squatteurs que j’estimais les plus faibles. Sans attendre, je venais les plier à ma volonté, laissant émerger un conflit entre eux, suffisant pour qu’ils quittent le bar. Parfait ! Nous prîmes aussitôt leur place, et je pris le temps de refermer l’alcôve derrière nous. A présent, nous étions seules, face à face. Étrangement, je vois son regard se noyer dans le mien, et je comprends aussitôt. Un sourire s’étira sur mes lèvres, et je fermais les yeux. Je laissais le côté obscur s’en aller, je n’en avais plus besoin pour l’instant. Si bien que lorsque je les ouvris à nouveau, la couleur de mes yeux était redevenue aussi blanche que celle de tout Arkanien.

Oui, je recelais encore beaucoup de choses que l’Humaine ignorait, et cela malgré notre connexion. Cette dernière semblait d’ailleurs fluctuer alors que nos émotions continuaient de s’entremêler. Je m’apaisais doucement, sentant comme une aura envoûtante embrumer mon esprit alors que je saisissais le verre pour en boire une gorgée.

« En effet… Je pense que tout ceci suffira. » lâchais-je aussitôt, calmement, alors que je déplaçais ma chaise pour me rapprocher de Zora, comme si je me voulais confidente. En réalité, je ne faisais que suivre les appels de son esprit, des échos issus du mien. Étrangement, elle ne bouge pas, comme si elle n’y voyait pas d’inconvénients. C’était… surprenant mais ô combien plaisant. « La suite m’est encore obscure. Je suis toujours à la suite de Riakath, mais je doute qu’elle voit d’un bon œil ta présence, et celle de ce… Dranor. Je pense.. que l’on devrait toutes les deux chercher une solution stable si jamais tout ceci devait encore s’aggraver. Genre, une place au soleil, ou sur un vaisseau où l’on ne pourrait pas nous tracer… »

Je restais sérieuse, laissant échapper un léger sourire sincère alors que je réalisais que ma main, elle, s’était posé sur la sienne. Je déglutissais, sentant l’appel des sens, comprenant enfin les sensations étranges qui planaient dans mon esprit. Un sentiment longtemps refoulé, car le dénouement me semblait impossible. Et pourtant… Je la regardais à présent, me rapprochant doucement d’elle, alors que Shaar-lâ ne bougeait pas d’un pouce, semblant comme envoûtée..

« Enfin… temporairement… le temps que ça se tasse… »

A peine avais-je terminé, prononçant ces quelques mots dans un souffle, je m’étais laissé guider. Les yeux clos, je savourais ce premier contact entre nos lèvres, lui faisant l’offrande d’un timide baiser trahissant des pensées encore confuse quant à sa possible réaction, dans la crainte qu’elle ne sorte ses sabres pour m’empaler contre la table contre laquelle je m’appuyais.

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Je regarde Eerhia rapprocher sa chaise de la mienne sans vraiment savoir s'il convient de m'éloigner d'elle ou simplement de la laisser faire. La promiscuité? Très peu pour moi! Ce genre de choses ne me plaît guère en général et Dranor et le seul qui peut se vanter d'avoir réussi à lire au-delà des apparences que je m'acharne à maintenir. Pourtant ce serait étrange de refuser ce rapprochement alors même que l'arkanienne est dans mon esprit et que je me trouve dans le sien. Finalement ce n'est que le prolongement du lien mental qui nous unit depuis quelques longues minutes déjà...

J'espérais que la jeune femme me fournisse des informations ou du moins une piste à suivre pour rendre notre exil plus supportable. Qu'elle était venue avec une proposition ou du moins une esquisse d'idée susceptible de rendre le chemin sur lequel nous nous étions engagé plus supportable. Mais au final si notre alliance s'était renforcée voir scellée, nous n'étions guère plus avancées. Nous pouvions compter l'une sur l'autre, certes. Mais serait-ce suffisant? J'en doutais. Et Eerhia se rendit rapidement compte de cet état d'esprit puisque notre symbiose ne laissait pas la moindre place aux secrets ou à l'interprétation...

- "Assurons-nous une relative sécurité avant de penser à la suite, c'est ça?" je me contente de résumer sa pensée. "Vu que nos vies sont plus menacées que jamais je suppose que ça relève de la plus élémentaire prudence, en effet. Ce serait suicidaire de brûler les étapes et passer à l'offensive pour l'instant!"

C'est que... je déteste rester sur la défensive! Réagir plutôt qu'agir? Très peu pour moi, merci! Je remarque alors que la main de mon alliée s'est posée sur la mienne. Je ne l'ai presque pas remarquée tant notre lien mental prends le pas sur le physique en lui-même. La preuve? Le fait qu'elle soit Arkanienne en partie ne me dérange pas le moins du monde. Ce qui est plutôt étrange quand on connait la haine que je porte aux non-humains ou aux proches humains. Je regarde nos mains unies et si quelque part cette promiscuité continue de me déranger, je ne la trouve pas aussi irritante que j'aurais pu le penser. Au contraire, c'en est presque... agréable?

Je l'entends encore prononcer quelques mots sans réellement les comprendre autrement que par le lien qui nous relie. Je sais déjà que quelque chose va se passer mais je suis comme interdite, hésitante sur la marche à suivre pour ce genre de situation que je n'avais de loin pas prévu. Je sais qu'elle me désire car ce n'est pas la première fois que nous usons de la symbiose. Mais je ne soupçonnais pas que, quelque part, j'avais également ce genre d'envies...

Aussi lorsqu'elle appose ses lèvres sur les miennes je ne réagis pas de suite. J'ai bien l'une de mes mains qui se porte sur la poignée fraîche de l'un des mes sabres et mon pouce qui glisse vers son bouton d'activation. Mais la lame ne jaillit pas. Je reste interdite jusqu'à ce qu'Eerhia rompe notre étreinte. Puis j'ouvre alors les yeux, remarquant dès lors que je les avais fermés pour, je crois, mieux savourer cet acte aussi improbable que déplacé.

Je la regarde encore un instant. Je ne suis sûre de rien. Mes convictions profondes vis-à-vis des non-humains semblent être étouffée par la symbiose. Je ne sais même pas si je désire réellement Eerhia ou si c'est notre lien qui m'ouvre de nouveaux désirs et sentiments, qui me pousse à aborder de nouvelles perspectives. Suis-je trompée ou suis-je en train de découvrir une facette de ma personnalité que je ne connaissais pas? Ce dont je suis certaine, en revanche, c'est qu'il faut suivre ses envies. C'est ainsi que je fonctionne depuis toujours et je ne vois aucune raison de changer ce fait en cet instant.

Notre seconde étreinte est de mon fait et c'est donc moi qui dépose un baiser sur les lèvres de l'Arkanienne alors que je glisse une main à l'arrière de sa nuque comme pour en accentuer la pression. Je me sens coupable de trahir ainsi Dranor, je l'aime! Je le sais! Mais j'ai l'impression de ne plus être au contrôle et, par extension, de ne plus me reconnaître moi-même. Est-ce si mal de s'abandonner à ses envies? La vie n'est-elle pas trop courte pour se fermer à ses désirs? Et si je m'y abandonnais simplement? Comme je l'ai toujours fait...

- "Est-ce ta façon de sceller une alliance?" je voudrais me montrer froide mais mon ton est étrangement amical.

Je succombe finalement au désir qu'elle m'inspire, qu'il soit sincère ou manipulé par la symbiose. Le plus étrange dans tout ça c'est que la réponse m'importe peu. Dranor est ma vie! Mais Eerhia est peut-être cette petite étincelle qui manquait pour parfaire mon existence ne serait-ce qu'un instant. Je regretterai, je le sais! Mais pour l'instant c'est loin de me poser un problème...

Cette fois-ci c'est moi qui lui prend la main et qui l'attire à l'étage supérieur. Nous avons besoin de plus d'intimité...
Invité
Anonymous


Je n’aime pas rester sur la défensive, mais parfois cela se révèle la meilleure chose à faire. Dans notre situation, je ne pense pas qu’attaquer soit la façon la plus maline d’agir, à moins que l’on souhaite toutes les deux finir dans un cachot de la Dame Noire au mieux, ou bien décapitées au pire. Non, le mieux est encore de se tapir dans l’ombre et d’attendre de voir ce que fera Isobel, pour ma part. Je ne peux rien décider pour Zora, car elle est la seule à pouvoir prendre la décision pour elle et sa clique. Pourtant, elle comprend, et je ne peux que ma satisfaire de sa réponse. Avec le temps, des solutions se dessineront et ce sera à nous de les saisir. Je suis même certaine que nous pourrions agir immédiatement, si nous disposions de tous les faits d’actualités concernant l’Empire et la République. Quant à l’Espace Hutt, je n’ai jamais réellement cherché à m’en soucier. Peut-être que je devrais m’y intéresser. Au final, ce sera peut-être de là que viendra la solution à nos problèmes.

Je devais néanmoins admettre que pour l’instant, toutes ces idées avaient disparues de mon esprit. A présent, seule l’image de Zora restait ancrée sur mon visage, alors que je comprenais finalement que notre fusion mentale avait effectivement bousculé notre contrôle émotionnel, en plus de bousculer les pensées que nous avions l’une pour l’autre. Au final, j’en venais à me demander si Zora n’était pas attirée d’une certaine manière par ma personne, tout comme moi j’avais pu avoir un faible pour elle. J’ignore encore d’où puisse provenir ce sentiment à son égard. C’était peut-être une forme de jalousie, ou de respect pour sa personne qui s’était transformé en une attirance pour l’Humaine.

Savourant ce doux mais fugace échange entre nous, j’ouvrais finalement les yeux pour la contempler. Je réalisais, bien que l’évidence fût déjà ancrée dans mon esprit, qu’elle aussi avait apprécié. J’esquissais presque automatiquement un sourire amical et enjôleur pour simple réponse à son regard visiblement hasardeux. Finalement, je me laissais aller lorsque je sentis sa main se glisser derrière ma nuque et je venais de nouveau savourer ce contact entre nos lèvres, mes yeux retrouvant leur état clos pour profiter au mieux de cet échange savoureux. Lentement, je sentais que Zora se laisser aller à ses désirs et ses plaisirs, qu’elle venait elle aussi savourer plus encore ce moment d’intimité entre nous, qui tranchait réellement avec la rivalité désormais disparue, mais qui fut intense lors de notre première rencontre.

Je la laisse s’exprimer, et je ne lui offre que ce même sourire pour réponse. Je ne pense plus que les mots furent encore nécessaires pour exprimer ce que je ressentais en ce moment : une forme légère d’incertitude, mais une volonté certaine de succomber au désir qu’elle m’inspire. C’est pourquoi je ne fis rien lorsqu’elle se saisit de ma main, et je me laissais entrainer sans rechigner à sa suite alors que nous grimpons rapidement à l’étage supérieur. Repoussant la porte de la chambre derrière nous, je l’attirais doucement vers moi, laissant mes bras glisser dans son dos, par-dessus ses épaules. Souriant, je venais attraper ses lèvres avec les miennes, pour échanger un baiser qui se voulait plus passionné et attentionné que les précédents. Je voulais qu’elle profite pleinement de cet instant entre nous, un instant qui allait sans doute sceller notre alliance, ou la détruire à jamais. Lentement, j’écartais mon visage du sien, lui offrant un sourire des plus sincères.

« Il ne me semble pas qu’elle te déplaise… » lâchais-je simplement à son égard, en réponse à la question qu’elle m’avait lancé plus tôt, alors que nous étions encore dans l’alcove.

Nous maintînmes notre étreinte une fois de plus, alors que je venais la repousser sur le lit, et que je venais prendre place à califourchon sur ses jambes, mes genoux reposant sur les draps du lit. Mon sourire s’étira un peu plus alors que je m’approchais de son visage, nos esprits toujours alertes l’un de l’autre. Elle voulait profiter de ce moment d’intimité entre nous, et je n’étais pas en reste non plus. Lentement je laissais ma tête reposer dans le creux de son cou, prête à me laisser aller aux plaisirs des sens, alors que je m’occupais de la libérer au mieux de son accoutrement gênant.


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