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La Miraluka était dans une cabine de la frégate Adrammelech, surveillée à l'extérieur par deux soldats armés dont les ordres étaient de l'accompagner où qu'elle aille. Ce n'était pas parce que l'Aveugle était à présent une "transfuge" impériale qu'on devait pour autant relâcher la surveillance à son encontre, ce qu'elle comprenait tout à fait. Maelyna ne portait pas ses vêtements usuels, mais une tenue de militaire républicain adaptée à sa taille et à sa morphologie. Ses vêtements étaient dans la laverie du vaisseau, sa rapière confisquée. Le seul "bien" qui lui restait était son bandeau.
Elle venait de sortir de la douche de sa cabine. Une cabine privée, qui lui avait été allouée en raison de son statut particulier. La pièce en elle-même, en comptant la salle de bain, n'était pas très grande, juste assez pour que l'occupant ne se sente pas enfermé. La frégate avait atteri sur Kashyyyk la veille, sans que, pour autant, ils ne soient attaqués par des assassins en puissance. Malgré tout, la Miraluka ne se faisait aucunes illusions : elle était loin d'être tirée d'affaire. Tout d'abord, partir, fuir les Jedis et les Siths. Non pas qu'elle n'accordait sa confiance à l'Ordre Jedi, mais elle doutait de leur capacité à la protéger d'éventuels assassins, sans compter les agents dormants impériaux susceptibles d'être "réactivés" par le Sith employant ses parents, ou son Instructeur, voire ses parents-même, pour s'assurer qu'elle ne profiterait pas de sa trahison.

Elle s'étira et s'allongea sur son lit. Elle n'était pas épuisée, puisqu'elle passait pratiquement la totalité de son temps à dormir, quand elle n'allait pas rejoindre les Jedis pour converser. Maelyna se leva et effectua quelques exercices d'assouplissements et d'étirements pour conserver sa forme, jusqu'à ce que la sueur qui perlait à son front imbibe son bandeau. La Miraluka préférait conserver sa forme physique en bon état, dans le cas où elle aurait à se défendre. Puis, elle s'assit contre le mur, dans une posture de méditation. Faisant le vide dans son esprit, elle prit le temps de réfléchir aux derniers événements et aux conséquences qui y étaient liées. Ses parents ne seraient sûrement pas punis par leur employeur, ou bien très légèrement, étant de bon conseil envers lui. Mais ils étaient susceptibles d'engager des Chasseurs de Primes ou des Assassins Siths pour la tuer et laver ainsi la souillure faite à leur honneur. Autant dire qu'il était exclut de tenter de se rapprocher d'eux. Quand à l'Académie... Une vieille conversation lui revint en tête et elle se leva pour s'approcher de l'holocom intégré à sa "cellule". Tapant quelques codes d'identifications et de sécurisations, du moins, ceux qui étaient susceptibles de ne pas retracer l'appel depuis Korriban, elle envoya un appel à Naël Luz, le maître d'armes de l'Académie Noire de Korriban.
Alors que l'écran s'allumait, elle s'assit sur le lit en tentant de prendre un air calme. Enfin, elle leva le visage, tandis qu'une boule se formait dans sa gorge à l'idée de prononcer les mots qui lui venaient à l'esprit.

"Maître Luz... Je... J'ai vu l'éclat du Côté Lumineux et... J'ai trahis les Siths."

Elle soupira de soulagement. C'était dit. Maintenant, il ne lui restait qu'à attendre la réaction du Semi-Cathar, en espérant qu'il se montre aussi compréhensif que lors de leur conversation.
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" Miaw, miaw, miaouuuu, miaouuuu "

Alors qu'il était dans la douche, le datapad de Naël s'était mis à sonner de manière étrange. Si habituellement l'engin criait une chanson débile à pleins poumons, cette fois il se contentait des petits miaou, insistants mais discrets. Le semi-Cathar sortit la tête de la douche, un oeil fermé à cause du shampooing qui le gênait

* J'aurais dû acheter du Douceur Originale Privilège, je le savais ! *

Tout en chantonnant la musique correspondant à l'annonce "Ne pique pas les yeux, évite les noeuds, D.O.P", Naël tendit le bras pour atteindre l'appareil qui vibrait sur le rebord du lavabo. S'il faisait présentement l'équilibriste la langue tirée c'est que l'affaire était importante. En effet, au vu du "bip" bien particulier émis, c'était un message envoyé sur ligne sécurisée. Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'il s'aperçut que ce dernier provenait de Maelyna, cette adolescente avec qui le félin avait eu une conversation très sérieuse-oui ça lui arrivait de temps en temps.- Suite à l'affaire, Naël ne l'avait plus revu. Il avait craint que des oreilles indiscrètes n'aient perçu leur conversation puis l'ait tué, l'épargnant, lui, à cause de son rang. Le guerrier Sith n'en avait rien montré mais un noeud avait perduré dans sa poitrine pendant des jours. C'était un noeud si fort que même le D.O.P shampoing performant à 30 crédits la bouteille de 100 ml n'aurait pu démêler. Il s'était senti alternativement coupable, dégoûté et triste. Après l'avoir cherché pendant plusieurs jours, le jeune félin avait fini, aussi fataliste que réaliste par se faire à l'idée, alors évidemment, la voir revenir d'entre les morts méritait un bon gag pour la forme.

En effet, le message l'avait tellement étonné qu'il avait dérapé, déjà en équilibre extrême entre la cabine de douche et le lavabo. Sa patte avait glissé en un instant et il s'était effondré sur le rebord, ses dents claquant brutalement l'une contre l'autre. La salive désormais rosée par un filet de sang déambulant sur ses lèvres, le guerrier Sith se releva sans trop prendre garde à ses articulations quelque peu douloureuse. Par chance dans son malheur, il était tellement entraîné, rompu à chuter et à souffrir que le choc apparemment bénin ne l'avait pas laissé K.O. Surtout qu'il avait d'autres occupations que de geindre, comme écouter le message aussi court qu'intense et précis.

Rentrant la tête dans la cabine, le jeune guerrier s'adossa au mur pour regarder encore et encore la confidence. Il fit une drôle de tête -qui l'aurait sûrement lui-même effrayé pour peu qu'il soit face au miroir- assimilant le tout, avant qu'un sourire ne fleurisse sur ses lèvres. Il se décida donc 10 ou 15 minutes après à répondre, par écrit cependant pour ne prendre aucun risque. Si jamais quelqu'un découvrait cette conversation, il était mort ! Déjà suspect parce que c'était son appareil, Naël n'aurait plus aucun moyen de défense si c'était son visage version hologramme qui prononçait ces mots. En plus il était quand même tout nu, bon la Miraluka était aveugle mais il n'avait jamais vraiment su ce qu'ils apercevaient ou pas ces sans-orbites. Il ne se fiait plus depuis qu'un gros lard au bandeau l'avait "fixé" tout une soirée dans une boîte de nuit. Vicieux ces faux-aveugles, n'est-ce pas ?

"Tu as bien fait. C'était ta voie. Mais... Alors, ils t'ont réellement acceptée ? Soit prudente. Une ennemie qui se livre à eux est comme un paquet cadeau à ouvrir. Il y a des informations à en retirer, mais quand le jeu est cassé, on le jette avec l'emballage. Tu es sûre qu'ils n'essayent pas plutôt de te soutirer des trucs sur ta vie ici ?"

Naël sentit une bouffée d'inquiétude et de soulagement le traverser à la fois en pensant où se trouvait Maelyna. Il ne saurait comment expliquer des sentiments aussi forts à l'égard d'une presque inconnue, une traîtresse qui plus est. Sans doute parce qu'au fond, il l'admirait. Néanmoins, ayant l'habitude "qu'on lui la fasse à l'envers", le guerrier se méfiait de ces Jedis. Pour lui, on ne pouvait pas être aussi lumineux sans intérêt. De plus, il n'était pas non plus près d'oublier ce Padawan et cette chevalière rencontrés tour à tour sur Artorias, si agressifs. Ces deux-là avaient profité du fait d'être du bon côté de la loi pour tout se permettre et cela ne faisait qu'exacerber sa méfiance. Sous ses airs insouciant, Naël était très méfiant, il avait beaucoup de connaissances mais seulement deux amis: Dranor et Randall...

Et peut-être une petite soeur qui sait ? Maelyna ? Son esprit tordu par la force des choses lui fit imaginer qu'elle allait tenter de le convertir pour le piéger, afin que les Jedis puissent le pêcher. Sans être un gros poisson de l'Ordre, c'était quand même un Maître d'armes reconnu et très respecté par rapport à son âge. Et si la pauvre Miraluka se faisait manipuler ? Car elle ne le trahirait pas à escient, n'est-ce pas ?
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Après avoir envoyé le message, la Miraluka s'était mise à tourner en rond, durant quelques minutes, avant de se mettre à faire quelques exercices physiques. Elle effectuait un poirier depuis deux bonnes minutes, quand son terminal sonna. Surprise, son bras gauche se plia et elle tomba sur le côté, s'effondrant à moitié sur le lit. Elle se leva en gémissant de douleur : son épaule avait cogné contre le montant du lit et son coude avait violemment heurté le sol. Elle arriva au terminal et mit le message en place, avant de s'asseoir sur le lit pour masser son bras endolori, prête à écouter le message. Mais rien. Elle alla dans la salle de bain, ôta sa chemise et se fit un bandage pour son bras avec une serviette qu'elle trempa au préalable dans l'eau froide. Puis, Maelyna revint au terminal. Logique qu'il n'y ai aucun son d'émit une fois qu'elle avait accepté la communication : Naël avait écrit son message plutôt que dicté.
Normal. Après tout, un Sith à l'Académie de Korriban devait être bien plus paranoïaque qu'un Sith sur Dromund Kaas, et encore. Craignant donc qu'un Impérial n'intercepte la communication, il avait fait en sorte à ce que l'on n'entende ni sa voix, ni que l'on reconnaisse son visage.

Il la félicitait pour son choix, toutefois, elle devait prendre garde : en effet, et si les Jedis ne l'emmenait que pour soutirer un maximum d'informations au sujet de l'Empire et de l'Ordre Sith ? Et même, dans le cas improbable où une simple Apprentie puisse leur donner satisfaction, qu'est-ce qui les empêcherait de la rejeter par la suite ?
D'une certaine façon, c'était un reste de cette bonne vieille paranoïa Sith qui parvint à convaincre l'Aveugle de la véracité de cette mise en garde. Elle se mordilla ses lèvres tatouées. Elle ne savait pas grand chose au sujet du Sith qui l'accompagnait, si ce n'était qu'il semblait avoir peu de sympathies pour l'Empire ou ses congénères, même si le second cas n'était pas rare. La Miraluka se passa la main dans les cheveux, cherchant à savoir ce qu'ils pourraient lui soutirer. Puis, elle pianota rapidement sur les touches du terminal. Puisque son interlocuteur préférait ce moyen pour éviter d'être repéré...

"Je pense qu'ils n'ont guère de chance avec moi, à part pour apprendre ce que l'on sait déjà : que certains préféreraient sauter nus, enduis de sauce à viande, dans une fosse à nexus plutôt que de devenir Apprentis ou de laisser leurs progénitures le devenir..."

Ce qui reposait la question : "Pourquoi emmener une Apprentie Miraluka ?" Uniquement parce qu'elle avait "vu" le Côté Lumineux ? C'était... Naïf de la part des Jedis, y comprit de la part de quelqu'un qui était présenté comme ministre de la République, un Chevalier Jedi... A moins que ce ne soit ça, le petit "plus" de l'Ordre Jedi : cette naïveté, cette foi dans l'idée que, quelque part, chacun ait du bon en lui ?
Maelyna soupira. Quoi qu'il en soit, elle ne resterait pas sur Coruscant, ne suivrait pas les Jedis, mais sa propre voie qui, par quelques détours, se rapprochait de celle empruntée par les Jedis Gris. Toutefois... Ses doigts pianotèrent à nouveau sur le clavier :

"Ma rapière était le symbole de ma condition. A présent que je suis... "Indépendante", d'une certaine façon, je vais devoir porter une autre arme. Car je ne compte pas rester chez les Jedis, quelque soit le sort qu'ils me réservent. Un sabre-laser. Voilà ce qu'il me faudrait. M'en faire un. Selon vous, où devrais-je commencer ma quête ?"
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Elle était sortie de ce monde infernal mais continuait pourtant de communiquer avec lui. Ca n'avait aucun sens, ce n'était pas comme s'il pouvait l'aider réellement. Où alors, Maelyna se faisait des idées en pensant que le félin pourrait retenir les Siths lorsqu'ils découvriraient la trahison. Ne pas en parler ou la dévoiler était une chose, se dresser contre les assoifés de vengeance en était une autre. La Dark'Académie était la maison du Semi-Cathar, il n'avait que ça pour le préserver en vie, sachant d'ailleurs que son bouclier était également son épée de Damoclès, il devait être doublement prudent.

Cependant, malgré le stress occasioné par cet appel en fraude, Naël était inexplicablement content: parce que Maelyna venait de réussir ce à quoi il ne parviendrait jamais, mais aussi de sa confiance. Peu à peu, le guerrier commençait à saisir que la Miraluka attendait peu de choses de lui, Dark Light, le fameux "sith" loyal dans l'ombre. Elle l'appelait par pure envie, ce qui rendait cette confiance d'autant plus précieuse. Enfin, le cerveau de Naël lui, demeurait prudent, prévenant son coeur des multiples déceptions déjà vécues. Heureusement, pour l'heure, répondre ne lui coûtait rien d'autre que le risque de perdre la vie pour complicité, si peu en somme. Un vrai marché aux puces, son souffle pour quelques piécettes fleurant bon la liberté par procuration.

-Ilum. Je ne sais pas où ça se trouve, mais on raconte que les Jedis trouvent leurs cristaux de sabre-laser sur une planète appelée "Ilum". A moins que tu ne souhaite un tout autre type d'armes ? Il y a bien le marché noir sur Coruscant. Je pourrais t'obtenir des entrées...

Sans être le "parrain", Naël avait des connaissances un peu plus sérieuses que les videurs de boîtes de nuit gays les plus courrues du monde-lumière. Maelyna pourrait obtenir un faux permis pour un pistolet-laser ou d'autres armes sommes toutes communes mais pratiques dans le monde de l'illégalité, donc un peu plus puissantes ou moins chères que les autorisées. Qui sait, c'était peut-être ce qu'elle recherchait ? Et lui, que recherchait-il en l'aidant ?

-Si tu veux te débarasser de ta rapière, détruit-là totalement, pas de sentimentalisme. Disparais Maelyna, défais-toi de ton nom, de ton physique si possible, de ta vie.

Lui conseilla finalement Naël sur un ton étrangement sérieux, dénotant tellement avec sa posture, appuyé contre le carrelage de la douche, un oeil fermé à cause du shampooing -pas si doux finalement- qui lui rentrait dedans. Il ne se croyait pas apte à fuir cette vie qui le dégoûtait, se pensant même attaché aux Siths quelque part, et surtout, incapable de faire autre chose, mais cette gamine, pourvu qu'elle agisse intelligemment pourrait accomplir son rêve, celui qu'il n'était même pas sûr de vouloir.

-Le canal est sécurisé, mais tu devras aussi te débarasser du Datapad à la fin de la conversation, et par là, j'entends brûler. Je ferai de même, juste après que nous ayons convenu d'un rendez-vous face à face.

Acheva le Semi-Cathar, nerveux rien qu'à l'idée de rencontrer une traîtresse, mais d'avantage encore tandis que les minutes s'écoulaient et qu'ils papotaient par Datapad. Il n'avait jamais fait confiance à ces bidules. La faute à trop d'holofilms policiers certainement, mais que pouvait-il y faire ? Les gardes galactiques étaient siiii sexys dans leur uniforme.
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Maelyna, en attendant la réponse de la part de Naël, avait reprit ses exercices. Abandonnant le physique, elle s'était tournée vers le mental et était à genoux, plongée dans une légère méditation quand aux deux Codes, le Sith et le Jedi. Sa respiration était calme et, avec son ouïe, elle pouvait entendre les gardes discuter au-dehors. Ces derniers conversaient au sujet de leur retour à Coruscant, dans quelle cantina ils iraient, de leur famille, etc... Abandonnant sa méditation, elle s'adossa au mur, la tête proche de la porte, pour écouter plus aisément cette conversation qui, au milieu du chaos qui était devenu sa vie depuis son arrivée sur Kaashyyyk, était une sorte de havre de paix et de calme qui l'ancrait à la réalité. Sa conscience dériva petit à petit et elle se mit à rêvasser à ce qu'elle ferait après sa fuite de Coruscant. Le Sith avec lequel elle conversait lui répondit et elle sursauta, sortant de sa rêverie de façon quelque peu brusque. Se levant, elle se porta au terminal.

Naël lui conseillait de se rendre sur "Ilum", où les Jedis obtenaient leurs cristaux pour leurs sabres-lasers. Sinon, il pouvait lui trouver des entrées pour le marché noir de Coruscant. Comment pouvait-il connaître ce... Ce genre de chancre ? Voilà un aspect du gracile hybride qu'elle ne connaissait pas. Elle qui le pensait trop... Trop précieux... Elle était surprise. Qui plus est, il lui conseillait de détruire sa rapière, de changer de nom, de physique pour pouvoir se cacher plus aisément, pour dire "adieu" à son ancienne vie. Qui plus est, elle aura aussi à se débarasser du datapad. Enfin... Vu qu'il s'agissait d'un terminal républicain... Elle trouverait bien un moyen.

Perdue dans ses pensées, elle fit quelques recherches et eu un sursaut. Le Sith avec qui elle avait été, sur la planète des Wookies, avait mit une prime sur sa tête ! Qui plus est, il était notoirement connu qu'elle avait fui l'Empire. Elle gémit et se mordilla les lèvres. Se dirigeant vers la salle de bain, elle s'empara du seul objet tranchant qu'on lui avait laissé, une paire de ciseaux. Tout autres objets du même genre lui avaient été retiré, de crainte qu'elle ne se suicide en route. Prenant ses longs cheveux, elle les coiffa doucement, avant d'en faire une longue tresse, qu'elle coupa d'un geste rapide. Les mèches tombèrent au sol dans un bruit mat. La Miraluka se dévêtit doucement. Elle se mordilla les lèvres et fit une petite gymnastique avec ses bras, avant de passer l'une des pointes sur le tatouage placé sur son épaule. Traçant trois sillons écarlates sur sa peau d'albâtre, elle se mutila et "déchira" le tatouage. Lachant la paire de ciseaux, elle se traîna vers le terminal, serrant les dents pour réprimer la douleur.

"Je vais fuir sur la Bordure Extérieure. Sans doute sur Sernpidal. Il s'agit d'une planète sur laquelle je suis allée quelquefois, étant enfant et je connais un peu la planète et je doute que l'Empire irait me chercher là-bas. Nous pourrions nous y retrouver, qu'en dites-vous ?"
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