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Voilà maintenant un mois que je me cachais dans l'arrière boutique d'une cantina remplis de terroristes qui sont contre l'empire, un mois que je me coltine le même vieux lit au ressort qui me scie le dos, aux odeurs ignobles de renfermés et à la peur de me faire attraper à chaque instant. Depuis que j'ai quitté l'odre j'ai fait profil bas pour frapper un grand coup et je peux avoir l'occassion de mettre la première pierre à mon édifice en l'honneur de ma vengeance: demain, avec des explosifs et une quinzaine de terroristes, nous allions faire exploser un des plus gros camps militaire du coin, nous avions un plan bien huilé, des déguisements, des passes, bref tout ce qui faut pour qu'un commando terroriste atteigne sa cible.J'étais actuellement seule dans ma "chambre" a attendre le sommeil ou, dans le cas échéant, l'heure fatidique où il faudra partir. J'étais dans un calme extrème, je n'avais aucune peur, aucun doute en moi, j'étais complètement sereine, si mon maître était encore en vie... Il ne serait pas fier de moi à tenté ainsi de venger sa mort néanmoins, il était trop tard pour faire machine arrière, je devais terminer cette mission quoi qu'il m'en coute.
J'ai du finir par m'endormir car je fus brutalement réveillée par des bruits de course et de cris, c'était limite si je tombais pas de mon lit. Ensommeillée mais néanmoins en alerte, je m'habillai rapidement et lorsque j'étais enfin parée de mon armure et de mes sabres, j'ouvris la porte pour me retrouver dans un couloi bizarrement très calme... Très silencieux... Avais-je rêvée ? Sur le qui vive, je me déplaçais furtivement jusqu'à la salle principale ou les terroristes se réunissaient pour discuter ou jouer au carte et c'était notamment l'accès à la cantina. Grâce à la force, je sentis qu'il y avait de la vie derrière la porte qui se trouvait devant moi mais je m'attendais surement pas à un commando de soldats impérials me braquant instantanément, j'avais portée instincitvement ma main à ma ceinture pour prendre mon sabre mais les armes me disuadèrent rapidement. Je plaçais mes mains en l'air en signe de rédition et m'avança vers eux pour rentrer dans la salle, je dénombrais une vingtaine de soldats, j'avais peu de chance de survie si je résistais... Néanmoins, une grande partie des forces se dirigèrent vers le reste de la base secrète pour chercher d'autres terroristes et je me retrouvais avec seulement 3 soldats qui continuaient de me braquer, c'était jouable.

Grâce à la télékinésie je détournais l'attention des soldats en faisant bouger une lambe et je l'explosai contre l'un des soldats. Le temps de la distraction je réduisis d'un bout la distance qui m'éloignais d'eux tout en prenant mes armes mais au même instant que mes sabres s'allumèrent, j'entendis l'un des soldats tirer dans ma position, je sentis une vive douleur au bas ventre qui me projeta au sol, la main plaquée contre ma blessure et le visage face contre terre. Je poussais un grognement de douleur et regardais ce que je pensais être le soldat qui m'avait tiré dessus mais ce que je vis me glaça d'effroi, une sith, et qui avait l'air puissante... Je la regardais droit dans les yeux, pensant peut-être que mon regard pouvait pouvait la tuer mais elle restait là, et j'étais dans une très mauvaise posture alors que mes coéquipiers c'étaient enfuis comme des lâches sans me prévenir... C'était pas ma nuit.
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« Tout le monde est en position ?
-Escouade un, prête.
-Escouade deux, parée.
-Escouade trois, sur position dans quinze secondes.
-Escouade quatre, quand vous voulez.
-Bien, attendez le signal. »


Le lieutenant se retourna vers Vriska et confirma que ses hommes étaient prêt à intervenir dès qu'elle en donnerait l'ordre. Elle regarda une nouvelle fois leur cible, une cantina de la banlieue de Celanon City. Elle la connaissait pour y être venue personnellement quelques mois plus tôt. En effet, il s'était trouvé que la fille du gérant avait été testé positive aux midichloriens par les autorités républicaines et, elle, avait réussit à mettre la main sur ces documents administratifs, perdus dans un monceau de formalités. Elle était donc venue chercher l'enfant pour l'expédier ensuite vers Korriban où des autorités plus compétentes se chargeraient d'en faire une bonne petite sith au service de l'Empire. Naturellement les parents lésés en avaient conçus une grande rancune ainsi qu'une peur panique de ce qui pourrait arriver à leur enfant unique.
Alors quand la mère de cette fille était venue en cachette au poste de police militaire pour dire qu'elle avait des renseignements confidentiels à donner uniquement à Darth Senjak -pour être exact à ce moment là elle ne se rappelait pas son titre précis, mais après un entretien personnel, Vriska était sûre que jamais plus elle ne l'oublierait- la seigneur n'avait pas été surprise : ni par le fait qu'elle possédait des renseignements, ni par ce contre quoi elle souhaitait les échanger. En effet la matrone entendait bien profiter de ses informations pour obtenir la promesse que sa fille irait bien -elle avait essayé qu'elle lui soit rendue mais cela s'était subtilement transformé lorsque Vriska lui avait fait miroiter tous les avantages auxquelles elles auraient droit toutes les deux si sa fille devenait une sith de plein droit- et si elle aurait sans doute pus lui soutirer ses informations d'une manière ou d'une autre, elle trouvait plus simple et productif d'accepter le marché.
Premièrement il était toujours intéressant d'avoir des futurs siths dans sa manche lorsqu'il s'agissait de se bâtir une influence -son plus gros problème à l'heure actuelle sans doute, comparé à d'autres seigneurs-.
Deuxièmement si cette histoire finissait comme elle l'espérait, elle ne tarderait probablement pas à circuler et à faire plutôt bonne publicité à une occupation impériale qui en avait bien besoin. Car l'autre exigence de cette bonne femme était que son mari ne soit pas condamné pour avoir abrité des terroristes. Elle avait d'ailleurs décidé de personnellement superviser cette opération, qui ne présentait pourtant aucune difficulté apparente : mais sa seule présence aperçue sur les lieux aiderait les rumeurs à circuler d'autant plus vite.
Il n'y avait aucune raison de faire traîner tout ça plus longtemps. Elle donna l'ordre aux lieutenants qui le transmis sur la fréquence du peloton.

Dans l'instant les escouades un et deux se précipitèrent à travers la rue pour pénétrer dans la cantina par les deux façades principales. Les terroristes étaient visiblement occupés à fignoler les dernières préparation de leur plans et furent pris par surprise. Un bon tiers fut directement fauché par les tirs paralysants employés par les impériaux -Vriska voulait organiser un procès en bonne et due forme- tandis que le reste s'égaillait, cédant à la panique typique des civils qui avaient voulus jouer aux combattants.
La plupart de ceux encore en état fuirent par les ruelles arrière, pour se retrouver sous le feu de l'escouade trois en position sur les toits et quelques parvinrent à passer par les bâtiments contingents et à s'enfuir dans la basse-ville, toutefois rapidement poursuivis et rattrapé par l'escouade quatre monté dans des speeders de patrouille. D'autres essayèrent vainement de résister dans la cantina, principalement ceux qui avaient réussis à mettre la main sur des armures de protection. Un nalroni visiblement expérimenté, possiblement un ancien militaire avant l'occupation impériale, attrapa son fusil et ouvrit le feu sur les forces impériales. Deux soldats s'effondrèrent, touchés pour l'un au bras et pour l'autre au torse. Aussitôt le reste de l'escouade une passa ses armes en mode létal et l'abattit d'une salve de tir coordonnée. Les autres résistants, moins pugnaces, blessèrent trois autres soldats légèrement et furent neutralisés proprement par l'escouade deux.
En quelques minutes, la cantina était devenue silencieuse. Vriska entra dans le bâtiment seulement à ce moment là. Mais quelque chose clochait, elle le sentait sans savoir d'où cela venait. Les soldats embarquaient déjà les prisonniers, maintenant en joue ceux qui commençaient à reprendre connaissance et leur passant les menottes. Deux fourgons de la police militaire s'étaient posés à l'extérieur du bâtiment pour accueillir les captifs. C'est à ce moment là qu'une nautolane fit son entrée, aussitôt mise en joue par tous les soldats encore présents dans la salle. Visiblement elle venait des pièces secrètes mentionnées par leur indic et dans lesquelles les escouades un et trois s'engouffrèrent avec méthode, à la recherche de tout terroriste non repéré. Vriska regagna l'extérieur pour planifier l'enfermement des terroristes et leur traitement avec l'officier de la police militaire.

Ce n'est qu'une fois dehors, alors que l'un des fourgons plein reprenait déjà la direction du quartier général, qu'elle perçut distinctement ce qui l'avait gêné tout à l'heure. La Force. Elle n'était pas la seule à proximité à savoir la manier. Et vu que ce n'était de toute évidence aucun des terroristes capturé jusque là...

« Vous deux, avec moi ! »

Ordonna-t-elle à deux de ses hommes et elle se précipita de nouveau à l'intérieur du restaurant pour voir un soldat au sol et les deux autres aux prises avec la nautolane qui brandissait désormais deux sabres lasers, l'un bleu et l'autre jaune. L'un des soldats qui l'accompagnait réagit avec vivacité, armant son arme et tirant. La nautolane prit un tir au ventre qui l'envoya s'écraser au sol. Sa vie se serait sans doute arrêtée dans l'instant si Vriska n'avait pas levé la main, en signe de cesser le feu. Elle s'approcha doucement de la jedi au sol, tendit une main vers les sabres tombés au sol qu'elle attira à elle.
Désarmée et blessée, cette jedi inconnue n'était même pas une menace, si bien que Vriska ne sentit pas le besoin de dégainer sa propre arme. Arrivé au niveau des soldats elle prit un instant pour s'enquérir de leur état de santé et pour signifier qu'un médecin prenne en charge les blessés. Puis elle franchit les deux derniers mètres qui la séparaient de la nautolane, qui avait rampé jusqu'au comptoir, en grande partie détruit par la fusillade, et essayait de se redresser.

« Je ne sais pas encore qui vous êtes, mais vous me le direz le moment venu. »

Elle posa ses yeux sur le regard de défi que continuait de lui lancer la jedi. Pas plus qu'elle, Vriska n'avait de moyens de tuer par un simple regard. Mais certaines techniques mentales sith pouvaient au moins assommer pour quelques heures. Ce qu'elle ne se priva pas de faire. L'esprit de la nautolane lui résista un moment mais elle ne pouvait décemment combattre la douleur, la blessure et l'esprit d'une seigneur sith très longtemps. Auquel elle céda, il était difficile de le dire, mais le résultat était le même et elle s'effondra, inanimée, sur le sol. Vriska se pencha pour tâter ses signes vitaux, prudente. Elle semblait plongé dans un profond coma. Elle se redressa et interpella les deux soldats qui attendaient visiblement ses ordres :

« Emmenez-la. Attachez la bien mais pas de traitements particuliers tant qu'on est pas au quartier général. Je ne veux aucune fuite. Et mettez-ça en lieu sûr, discrètement. » elle donna les sabres à l'un des deux.

Une jedi ne faisait pas ses affaires. Elle avait compté sur les rumeurs pour propager la petite histoire, mais s'il se racontait qu'un jedi était présent dans la résistance, l'effet serait tout inverse. Elle comptait bien la faire disparaître sans laisser de traces. Mais avant cela, il allait falloir déterminer si elle était seule, et si non lui faire avouer où étaient ses collègues.


Lorsque la jedi se réveilla elle était attachée sur un chevalet à l'usage évident, dans une pièce nu ne disposant d'aucune fenêtre. Sa blessure avait été soignée ou tout au moins stabilisée et une sensation de nausée, très certainement provoquée par des narcotiques. Vriska avait tout fait pour la déstabiliser au maximum, lui faire perdre la plupart de ses notions de l'espace et du temps. Elle avait été jusqu'à lui injecter un produit pour lui donner la sensation de la faim, essayant de lui faire croire qu'elle était là depuis longtemps alors que la capture des terroristes n'avait pas eu lieue depuis plus de deux heures. Et encore était-ce tant uniquement parce qu'il avait fallut sacrifier à de la paperasse et d'autres rituels de rigueur qui lui avaient pris du temps. Percevant quelques mouvements chez sa captive, Vriska releva la tête des documents qu'elle lisait, assise à une table non loin : il s'agissait de tout ce qui avait pu être récupéré dans la cantina, il s'agissait de ne passer à côté d'aucune information utile.

« Ah, vous voilà réveillée. »

Elle se releva de sa chaise et feignit de regarder l'heure à son poignet, geste qui n'avait aucun autre intérêt que de la faire s'interroger sur le temps qu'elle avait passé dans le coma. Vriska avait d'ailleurs pris soin de changer entièrement de tenue et de se rafraîchir rapidement sous la douche, il s'agissait de ne pas briser l'illusion avec des détails. Elle était vêtu d'une de ses tenues d'officier, pantalon noir serré et veste du même acabit. Quelques insignes reflétaient son grade et s'ajoutaient à cela des éléments plus atypiques : un sash, pièce de tissu décorative porté au niveau de la taille et retombant comme un pagne mais bien plus fine, typique de la culture togruta mais parsemé de runes en sithese et quelques bijoux tribaux mélangeant des éléments traditionnels : dents, os gravés... avec des métaux rares et des gemmes extrêmement précieuses, tous finement ciselés pour faire apparaître des runes en sithese. Enfin, à sa ceinture, son sabre était porté bien en évidence.

« Tout juste dans les temps prévus. » elle avait assez enfoncé le clou sur les repères temporels : « Comme vous vous en doutez certainement votre petite cellule terroriste a été démantelée, ses membres capturés et tous soumis à la question. »

Elle lui tourna le dos et s'éloigna d'un pas. Même sans compter que cette jedi était attachée, il n'y avait aucun risque puisque ses montrals lui permettaient encore de capter le moindre de ses mouvements.

« Vous savez je n'aime pas ces procédés, ils sont lents et demandent beaucoup trop d'investissement pour ce qu'il rapportent, néanmoins » elle se retourna de nouveau vers elle : « j'ai depuis un moment compris qu'avec certaines personnes c'était le seul moyen d'obtenir ce que l'on voulait. Des gens trop têtus, trop obstinés pour reconnaître ce qui est de toute façon perdu d'avance et qui, du coup, perdent bien plus encore.
Alors, jedi, vas-tu faire partie de ces gens bornés ou sauras-tu attraper ta chance ? »


Elle ne doutait pas vraiment de la réponse. Mais il était important de laisser une porte de sortie, la volonté s'en retrouvait sapée plus que de n'importe quelle autre manière. Quelqu'un qui est persuadé que vous allez le tuer vous demandera des efforts insensés pour être brisé.
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-Je ne sais pas encore qui vous êtes, mais vous me le direz le moment venu. 
Et merde... Se fut mes derniers souvcnirs et mes dernières pensées avant de sombrer dans l'inconscience, je sentis une forte pression sur mon esprit juste avant de m'endormir. Je vécu une durée indeterminée de rien, je ne fis aucun rêve, aucun cauchemar et j'eus l'impression qu'il ne s'était passé qu'un instant lorsque je me suis réveillée. Pourtant, j'avais une énorme faim et j'avais l'impression de sortir d'un sommeil de plusieurs jours. La pièce ou je me trouvais était nue et fonctionnelle, j'y vis des gardes mais surtout une sith... La même que dans la planque, elle avait changée de vêtement et était parée magnifiquement mais ça me faisait ni chaud ni froid. Je portais instinctivement mon regard sur les murs, aucune fenêtre, je n'avais absolument aucun moyen de savoir depuis quand j'étais là, à moins que... 

Je tournais mon regard sur mon torse, j'étais en petite tenue, mon armure endommagée ainsi que mes armes devaient se trouver sous bonne garde. Je remarquai que le sang n'avait pas totalement coagulé et que la croute qui s'était formée était un peu molle. Je gardais un visage neutre, limite douloureux pour ne pas montrer que j'avais mis son stratagème à jour puis, je remarquai de nouveau que je n'avais plus mes sabres... Et ma grimace devînt authentique, jamais mes sabres ne m'avaient quittés en plus de 9 ans et j'eus soudainement un sentiment de vide douloureux et une douleur aux coeurs. Je ne pus m'empêcher de regarder avec haine la sith qui se trouvait en face de moi.
-Ah, vous voilà réveillée. 
Je grognais pour répondre à sa remarque, je n'avais aucune envie de parler mais vu l'étalage d'outil qui se trouvait dans la salle, elle finira par me briser. Néanmoins, avant de mourir, j'allais avoir ma vengeance et lui faire perdre le plus de temps possible... Une vengeance bien amère mais qui sait, peut-être qu'entre temps j'aurais un espoir, un salut pour survivre mais ça partait mal. La sith se leva et regarda son poignet, j'eus sans le vouloir un petit sourire en coin, et bien, mon subterfurge n'aura pas duré très longtemps, j'écoutais avec une nonchalence extrème ce qu'elle me disait, comme si ça ne me concernait pas. Mais, lorsqu'elle me donna une une chance de m'en sortir je ne pus retenir une soudaine envie de rire, un fou rire comme j'en avais jamais eu. C'était surement le fait que j'étais convaincu que j'allais mourir qui me faisait relativiser et puis autant profiter de cette état tant que la séance de torture n'a pas commencée. Lorsqu'enfin mon rire s'arrêta, je regardai avec un sourire carnassier la sith:
-Très bien, j'accepte de tout vous dire mais d'abord... Je pourrais avoir un peu d'eau ? J'ai mal à la gorge et j'ai du mal à parler.
J'avais réellement la voix cassée et j'avais du mal à respirer, la sith accepta et un des soldats porta un verre à ma gorge que je bu lentement très lentement... Une fois ceci fait, je regardais de nouveau la sith avec le même sourire:
-J'ai effectivement quelque chose pour vous mais j'arrive pas à m'en souvenir, je l'ai sur le bout de la langue... Ha oui !
Je crachais la salive que j'avais accumulée sur la sith puis répliqua d'un ton acide:
-C'est allez vous faire foutre !


Je ne savais pas ce qu'elle pouvait bien me vouloir et je n'avais aucune informations à lui donner mais elle ne me croirait jamais si je le lui disais ça. Je n'avais plus qu'à subir la douleur jusqu'à que la sith décide de mettre fin à mes supplices, je prenais ça beaucoup trop à la légère, je n'arrivais toujours pas à croire que j'étais dans cette situation. Je pensais me réveiller à chaque instant mais je devais voir la réalité en face, j'étais sur le point de mourir...
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Vriska observa attentivement le comportement de la prisonnière pendant qu'elle cédait au stress et rigolait. C'était somme toute assez commun, quand les gens sont persuadés qu'ils ne s'en sortiront pas. Ou tout au moins veulent croire qu'ils en sont persuadés et ainsi se donner la force de résister. Mais l'inconscient est une chose puissante qui ne rate rien de ce qu'on lui dit et peut profondément saper un esprit volontaire.
Puis elle demanda un verre d'eau, sans doute pour gagner du temps, essayer de rassembler ses esprits et de faire face à la situation. La bravade était passé maintenant il fallait se préparer à résister. Elle stoppa le crachat par la Force juste à temps, il lui fallait loucher pour le voir distinctement. Elle fronça les sourcils en relâchant le pouvoir et la salive s'écrasa au sol en une minuscule flaque qu'elle balaya du talon de sa botte. Une scène annonciatrice.

« Sortez de la salle tous les deux. »

Les gardes s'exécutèrent. Elle n'avait pas demandé leur présence et en fait elle la gênait. Ce qui allait suivre serait tout autant mental que physique, le côté obscur ne manquait pas de moyens pour infliger la souffrance. Et bien qu'elle trouvait généralement ces moyens semblables à un jouet pour sith psychopathe, ils avaient parfois leur utilité. Les esprits des gardes seraient des parasites malvenus.

« C'est dommage de gâcher ainsi l'eau. Surtout pour une espèce comme la vôtre, habituée à un environnement humide, une peau huileuse... je me suis toujours demandée comment vous réagissiez à certains stress. »

Elle tendit une main vers la nautolane, une main d'où ne tardèrent pas à fuser des éclairs de force. Leur crépitement si particulier envahit la pièce tandis que les traits d'énergie enveloppaient les membres de la prisonnière, pénétrait sa poitrine et la faisait s'agiter de spasmes sous les contractions musculaires contraires. Elle fit perdurer l'effet un instant avant de l'interrompre, il s'agissait de ne pas tuer la victime. Tout au moins, pas avant qu'elle n'ai dit ce qu'elle avait à dire. Ne restait plus des éclairs qu'une entêtante odeur d'azote et des marques très reconnaissables sur leurs victimes.

« Bien, j'espère que cet avant-goût t'a plût ? A partir de maintenant les règles sont simples : à chaque fois que tu refuses de me répondre ou que tu me mens, tu en subiras les conséquences. Pas la même chose à chaque fois bien sûr, tu verras rapidement que je ne manque pas d'imagination. »

Tout en parlant Vriska s'approcha du petit droïde sur lequel était situé toutes sortes d'instruments et en sortit un scalpel particulièrement affûté dont elle testa la pointe du bout des doigts, faisant instantanément naître une goutte de sang.

« Nous allons commencer par quelque chose de simple : qui est-tu, et que fais-tu sur cette planète ? »
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Nous finîmes par être juste nous deux, je ne détachais pas mon regard de la sith, je ne voulais pas l'intimider mais juste que j'étais déterminée à ne rien lui dire, même pas mon identité, ça ne servait certes à rien mais dans une telle situation, on se raccroche à tout et n'importe quoi. Lorsqu'elle fît référence à mon espèce, j'eus un petit frisson à peine perceptible qui me parcourait l'échine, cette menace déguisée annonçait le début des réjouissances.

Elle tendit la main vers moi et je savais ce que ça voulait dire, automatiquement je crispais tout les muscles de mon corps et je serrais les dents ainsi que les mains puis, je vis l'éclair se diriger droit vers moi. Subitement, je ne voyais plus rien, l'éclair de force avait provoqué un court circuit sur mes implants oculaires, ce qui me mit dans un état de panique, rapidement rattrapé par une douleur très vive sur tout le corps, chacun de mes muscles me faisaient souffrir et mon buste décolla du chevalet de torture tandis que je tirais le plus fort possible sur mes liens, je serrais encore plus ma main et sentis un liquide chaud coulait le long de ma paume. Malgré mes dents serrées, je ne pus retenir un cri de douleur:

-Ahhhhhhhhhhhhh !

Soudainement, la sith arrêta et je retombai violemment sur la chaise en poussant de nouveau un cri, je pouvais pas le voir mais j'étais persuadée que ma blessure au votre c'était réouverte, la douleur était accentuée à chacune de mes respirations car elles me soulevaient le ventre. J'entendis différents bruits au niveau de mes yeux et compris qu'ils se remettaient en marche, ça ne prit qu'un instant pour que je fusse en mesure de regarder la sith, pendant tout ce temps j'avais gardée les yeux fermés afin qu'elle n'en sut rien.

Je parcourus mon corps par ma vue récemment retrouvée et je fus frappée d'horreur, des marques de brulures parcouraient tout mon corps et surement aussi mon visage, de nouveau je regardais la sith, ma détermination n'avait pas vacillée, mieux, elle était amplifiée par ce qu'elle venait de me faire. Elle m'expliqua les règles du "jeu" et posa finalement sa première question qui m'étonna, pourquoi demande t'elle des choses qu'elle sait déjà ? Elle sait que je suis une jedi et que j'étais ici en tant que terroriste... Je remarquai alors que je venais de dire cette phrase à voix haute, je me mordis instantanément la lèvre, j'étais dans un état de fatigue extème pour faire une bavure aussi grossière, je devais rattraper mon erreur:

-Je fais partie de l'ordre, je m'appelle Kalen Lynchi, j'ai été envoyé sur cette planète pour détruire la menace sith.



Un mélange de vérité et de mensonge, je savais bien que la sith n'aurait aucun mal à démeler le vrai du faux mais j'étais beaucoup trop fatiguée pour réfléchir à une meilleur alibi. Qui plus est, les services de renseignement sith n'auront aucun mal à découvrir qui je suis réellement néanmoin, ça me faisait gagner du temps... Si elle gobait ça, je regardai instinctivement et très rapidement le scalpel et je me demandai qu'elle partie elle allait découper.
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Visiblement sa prisonnière était déjà suffisamment endommagée pour balbutier à moitié ce qu'elle ne voulait que penser. C'était une bonne chose, elle ne demandait que ça, d'entendre ce qu'elle voulait lui cacher. En l’occurrence rien d'intéressant. Quoique, elle confirmait être venu dans un but de sabotage. Non pas que cela laissait vraiment un doute, mais on n'était jamais à l'abri d'une circonstance malheureuse -ou heureuse, arrêter par hasard un jedi n'ayant rien à voir avec ce qu'elle faisait à l'origine ne lui aurait pas déplu-.
Par contre elle percevait du mensonge dans sa réponse. Elle n'était pas certaine des sujets sur lesquels elle mentait mais elle mentait, de cela elle en était convaincue. Son nom, elle s'en fichait, le but était simplement d'amener à parler par des questions sans importance. Par contre son ordre de mission...

« Tu me prends pour une idiote ? Non ne réponds pas en fait. Détruire la menace sith sur ce monde ? De deux choses l'une, soit tu me mens soit tes collègues jedi ont réussit le tour de force de faire passer en douce une armée.
Et même en admettant ça, tu n'avais aucun moyen de les contacter avec vous lorsqu'on t'a capturée. Tu admettras donc sans problèmes que tout cela est extrêmement difficile à croire. Quelque soit la raison qui t'ai amenée ici, elle est bien plus insignifiante que ça.
Voici donc un premier mensonge. Tu te souviens toujours de règles je suppose ? Bien. »


Elle la contourna doucement, à pas lents, mesurés. Le salpel flottait dans sa paume ouverte, tournant légèrement sur lui-même.

« Je crois que j'ai trouvé. »

Aussi vive qu'un serpent, elle attrapa sa main gauche, bloquée au poignet par les bracelets du chevalet, et la força à en déplier les doigts. Lorsque ce fut fait, elle vint placer le scalpel juste à côté de l'index, la pointe venant tout juste appuyer contre la peau. Doucement, mais fermement, elle commença à enfoncer l'instrument. Il perça sans difficulté la peau huileuse de la nautolane et trancha les chairs. L'os opposa un peu de résistance mais elle n'eut qu'à peine à forcer pour le sentir céder sous l'instrument. Le reste se déchira presque tout seul.
Une fois la coupe effectuée, elle prit le doigt dans sa main libre et le jeta dans une petite bassine à proximité. Se retournant vers la prisonnière, elle lui offrit pour la première fois un large sourire. Si chez certaines espèces c'était un signe positif, les togrutas et leurs petites dents toutes pointues et horriblement tranchantes rendaient cette pratique plus malsaine qu'autre chose. C'était d'ailleurs dans leur culture un signe d'agressivité très marqué.

« Je me demande combien d'autres bouts rejoindront celui-ci avant que tu ne te décide à parler. »

Et elle s'en détourna, reposant le scalpel désormais souillé de sang sur le droïde qui bourdonnait en l'air.

« Maintenant, arrêtes de me mentir et dis-moi ce que tu fais sur cette planète, et comment tu as réussit à te poser ici sans te faire arrêter par les contrôles ? »
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J'avais toujours la mâchoire crispée de ma précédente erreur, ainsi que mes doigts qui étaient toujours plantés dans mes paumes. J'adressais un regard vide à la sith, mes implants me faissaient extrémement souffrir et j'avais du mal à bouger mes yeux, je tentais donc de faire le moins de mouvement possible. Je ne pus retenir néanmoins mon regard lorsqu'elle attrapa vivement ma main gauche, je me débattis évidemment par reflèxe mais j'étais fixé au chevaler et il m'étais impossible de dégager mon poignet. Je vis alors le scalpel se poser sur un côté de mon doigt et un long cri se répercuta dans la cellule, un cri qui se transforma en hurlement lorsque je sentis la chair se découpait, j'espérasis que quelqu'un me vienne en aide, in extremis, ou alors que c'était une illusion mais non...
Mon index se retrouva dans la main du sith qu'elle jeta avec nonchalance dans une petite bassine plus loin, je suivais à peine le doigt du regard et je regardais la sith dans les yeux, j'avais envie de pleurer mais je ne pouvais pas, alors je me contentais de pousser des petits couinements pathétiques et de poser mon menton sur mon torse. Je restais ainsi, calme et silencieuse pendant un moment, aucune pensée n'effleura mon esprit, j'étais simplement ailleur, peut-être que mon esprit cherchait à fuir la douleur de mon corps pourtant, sa phrase suivant me fît réagir mais pas de la manière dont elle voulait, je propulsais, cette fois ci de mon plein grès, mon corps en avant en tirant le plus fort possible sur mes liens et hurla au visage de la sith, je restais ainsi en face à face puis mon corps retomba mollement sur le siège, j'étais essouflée et en sueur.
Je regardai alors ma main gauche et fût saisi d'effroi, je n'avais réellement plus que quatre doigts, mon sang s'écoulait sur tout la main la rendant poisseuse, lorsque je contractais ma main, j'avais toujours la sensation de l'index qui se mouvait mais pourtant, il n'y avait plus rien, plus rien... Je relevai enfin la tête et le sourire de ma persécutrice, je l'avais vu mais je ne l'avais pas associé à un sentiment de danger. Cette fois ci, je vis sans mal tout ce qu'elle pourrait me faire, toutes les souffrances qu'elle pouvait m'infliger et ma lutte me sembla dérisoire. J'avais peur, très peur mais pourtant, ma fierté m'empêcha de l'avouer, je me contentai de garder le silence, qui se brisa par un simple regard sur ma main, mon instinct de survie prît le dessus sur tout:

-Je suis arrivée sans me faire remarquer grâce à des contrebandiers. Et je suis la pour éliminer la menace sith.


Les contrebandiers avaient acceptés avec réticence que je les accompagne et j'avais dû dépenser beaucoup de crédit pour ce transport, ils m'avaient déposés dans un quartier malfamé. Mais tout ceci je le gardais pour moi, la règle disait qu'elle me torturerait si je mentais ou si je ne disais rien, pas si je gardais une partie des informations pour moi, pourtant... J'avais l'impression au vue de son regard qu'une nouvelle règle aller s'appliquer.
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Pour le moment, Vriska choisit de ne pas relever qu'elle avait répondu la même chose qu'avant. Mieux valait la pousser sur la piste qu'elle avait ouverte, lui faire cracher la moindre parcelle de vérité afin de lui délier la langue : une fois qu'ils commençaient à se mettre à table, le reste venait plus facilement. Il suffisait de quelques petites sentences pour briser les réticences résiduelles. Mais elle ne pensait pas encore avoir atteint ce stade avec la nautolane, ses réponses étaient encore trop éludées. Et puis les prisonniers brisés ne poussaient pas des cris de rage à s'en arracher les cordes vocales.

« Des noms ! Je veux les noms de ces contrebandiers. Comment les as-tu rencontré, où t'ont-ils déposés précisément, comment les contacter... »

C'était toujours ça de gagné sur des enquêtes ultérieures. Elle n'espérait pas juguler complètement le trafic contrebandier de la planète, qui était quasiment le port de toute la région et bien trop vérolée par des interventions de l'Espace Hutt et d'autres, mais si elle pouvait faire un exemple de temps en temps... D'autant plus que ces contrebandiers savaient peut-être quel genre de personne ils avaient amenés ici, et si c'était le cas cela allait se savoir autour d'eux. Les faire disparaître ferait comprendre au reste son message : elle pouvait tolérer un peu de contrebande, mais il y avait des limites à ne pas franchir.

Mais les contrebandiers n'étaient que très accessoires. Ils seraient trouvé, plus ou moins rapidement suivant les indications de la prisonnière, mais elle avait assez de contacts pour être sûr de réussir à les avoir à un moment ou un autre. Le faire plus rapidement permettrait certes de faire passer le message avec plus de force, mais il ne fallait pas que cela lui fasse perdre de vue l'important :

« Détruire la menace sith ? De bien belles ambitions. » Elle avait fait le tour du chevalet et l'avait passé en position horizontale. Elle la dominait de toute sa hauteur : « Mais comment comptait tu t'y prendre exactement ? Assassinat ? Attentat ? Sabotage ? »
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Mon sang continuannt de coule au niveau de mon ventre et de mon doigt, j'étais fiévreuse, fatiguée et en pleine crise de nerf. Quand je fis ce constat, je compris qu'il fallait que je me calme, je soufflais un grand coup ce qui réveilla certes la douleur au ventre mais fît ralentir mon rythme cardiaque et me permit de regarder la persécutrice dans les yeux sans trembler, ou du moins pas trop. La douleur à mon doigt était vivace mais elle m'était désormais familière et je parvenais instinctivement à la taire mais l'importante perte de sang se fit sentir par un grand coup de fatigue. Je me mordis la lèvre inférieure lorsqu'elle me demanda des précisions sur les contrebandiers, je ne pouvais pas vendre ainsi des peronnes qui ont acceptés de m'aider malgré la très grande dangerosité de l'action, je décidais donc de me taire, redoutant une nouvelle série de torture. Le regard que m'adressa la sith me fit comprendre que ce n'était pas ça qu'elle voulait vraiment savoir, néanmoins la règle était claire et je ne m'attendais pas à de la pitié.

Pourtant elle continua de poser ses questions, sans chercher à savoir plus, après s'être moquer de mes idées et de mon ambition, elle me plaça à l'horizontale, j'eus soudaiement pour seul vision le plafond ainsi que le visage de la sith qui me toisait de toute sa hauteur. Elle me demanda alors quelle était ma manière de m'y prendre pour éradiquer les siths et de nouveau je me mordis la lèvre. Beaucoup de vies étaient en danger si je vendais les opérations et les guerrilas que j'avais effectuée un peu partout dans l'empire sith et donc de nouveau, je me tus, ce fut le silence de trop... La sith sortit de mon champ de vision et trafiqué le robot de torture, ce dernier apparut devant moi avec dans l'un de ses bras mécanique une très longue aiguille. Il s'approcha de mes pieds nus et... 

Planta une première aiguille dans la plante du pied, une très forte douleur me fît de nouveau crier, je sentais l'aiguille rentrer, rentrer... Et ressortir, lorsque je baissa la tête pour regarder je pouvais voir l'aiguille ressortir par le dessus du membre. De nouveau je tentais de dégager mon pied mais j'étais solidement fixée. Le robot recommença l'opération 5 fois, la 2eme aiguille se planta dans l'autre pied mais j'étais beaucoup trop épuisée pour crier de nouveau, il planta ensuite une aiguille dans chaque coudes et dans chaque genoux, la douleur était extrème car cette dernière passait à travers les muscles et les os, quelque soit mes mouvements, aussi infimes soit-il me faisait atrocement souffrir.


J'étais paralysée, plaquée contre la table de torture, sur le point de m'exploser les dents à force de serrer la machoire. J'étais crispée, dans l'inconfort, mais je ne disais rien, plus par peur qu'une nouvelle douleur se réveille que pour ne pas vendre mes alliés. Je me disais que si je bougeais ne serait-ce qu'un cil, toutes les douleurs se réveilleraient en même temps...
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Vriska regarda la jedi étalée sur le chevalet de torture. Elle ressemblait à un insecte de collection, épinglé par chacun de ses membres afin de ne pas bouger. Sauf que cet insecte là bougeait encore, quand bien même le moindre mouvement lui tirait un râle de douleur. Le problème, pour la sith, venait que sa prisonnière poussait beaucoup trop loin les limites de sa propre douleur. Si ça continuait comme ça elle allait s'évanouir, au mieux, ou mourir, au pire. Sans lui avoir donné les informations qu'elle voulait. Il était temps d'attaquer directement la source du problème, à savoir cet esprit entêté qui refusait d'admettre qu'il avait perdu.

Quand Vriska parla de nouveau, sa voix avait les intonations sirupeuses du côté obscur. Epuisé par la douleur, l'esprit d'Elina était une proie facile : il suffisait de puiser dans ses émotions pour nourrir son propre pouvoir. Elle insufflait à chacune de ses paroles un sentiment de vérité puissant, apte à ébranler même les croyances les plus fortes de la jeune femme.

« Tu savais bien que tu n'avais aucune chance n'est-ce pas ? En fait, tu n'as jamais eu la moindre chance et toute ta petite révolution était vouée à l'échec. La preuve, tu as été trahie. Même ceux qui t'ont rejoints n'ont pas eu confiance dans tes projets. Ils voulaient simplement pouvoir te dénoncer pour toucher la prime.
Et désormais, tu es prisonnière. Réduite à la plus totale impuissance, tandis que ceux qui ont été assez fous pour te suivre sont morts. Par ta faute. »


Elle projetait dans son esprit des images des combats, des prisonniers, des morts, que ce soit en résistant ou sur l’échafaud. Elle ne se contentaient pas de puiser dans la dernière opération mais dans toutes celles qu'elle avait pu mener ou ordonner, tous les rebelles qu'elle avait fait capturer ou exécuté. Des dizaines de tête différentes, projetant à chaque fois leur douleur sur la responsabilité de la jedi prisonnière.

« Qu'est-ce que tu cherchais ? Un noble sacrifice sans doute. Tu n'aurais jamais pu me vaincre. Aurais-tu été en pleine santé que tu n'aurais pas eu la moindre chance face à moi : je t'aurais brisée, battue, humiliée. Je l'ai fait d'ailleurs. Mais je ne t'ai pas tuée. Je ne t'ai pas tuée pour que tu puisse contempler ton échec, contempler tes peurs devenir réalité, contempler ton impuissance face à tout cela. Tu n'es rien petite jedi, tu n'es rien et ne seras jamais rien. Un grain de sable ne peut arrêter une bonne mécanique, il ne peut qu'être écrasé par le système. »

Elle lui transmettait des images, des sensations de combat et de défaite. Quand bien même elles ne s'étaient jamais affrontées ce n'était plus ce que la jedi pensait, plus ce qu'elle voyait. Elle se voyait sabre en main, luttant pour sa vie, face à une sith plus puissante qu'elle, trop puissante pour elle. Une inéluctable défaite, tournée et retournée en boucle dans son crâne.

« Et même ce combat, cette pitoyable lutte contre la douleur. Inutile. Vouée à l'échec. Car tu vas parler. Tu sais très bien que tu vas parler. Ce n'est guère qu'une question de temps. De temps et de douleur. Tu ne pourras retenir très longtemps ta langue. Tu ne peux déjà qu'à peine retenir ton corps qui crie grâce. Tu me parleras, tu me diras tout ce que je veux savoir. Tu vendras tous tes alliés. Tout, pour que cette souffrance s'arrête enfin. »

Voilà que la prisonnière se voyait en train de confier tous ses secrets à son bourreau. Si Vriska ne pouvait accéder directement aux informations dans sa mémoire, elle pouvait toujours lui donner l'impression qu'elle y arrivait. Et, avec ce déballage, venait la première pointe de félicité. Un sentiment aussi bref qu'intense de liberté et de douceur avant d'être à nouveau balayé par la douleur omniprésente. Voilà ce qui traversait le crâne de la nautolane, dont l'esprit n'était guère plus qu'une marionnette entre les mains de la sith.
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Je n'en pouvais plus de cette lutte, je n'avais jamais été confrontée à autant de douleur. Bien sur j'ai déjà été blessée lors des batailles que j'avais menée mais là c'était au dessus de moi, toutes les zones de mon corps me faisaient mal. Je ne bougeais plus, j'étais immobilisée par la douleur pourtant, je ne pus m'empêcher de crier et de me replier sur moi même lorsque je sentis l'esprit de la sith s'infiltrait en moi:


-NON ! Sortez de ma tête !


Puis, lorsqu'elle me parla je sentis qu'elle disait la vérité, aussitôt tout mes combats, tout ce que j'avais fait me paraissaient inutiles, voir honteux. Bientôt, cet inutilité ce reporta sur toute mon existence, qu'avais-je accomplis durant les 27 ans de ma vie ? Rien, rien a part traquer et tuer, j'étais devenu le monstre que je combattais... Et tout ceux que j'avais entrainée avec moi, tout ceux qui sont morts pour m'aider, qu'est-ce que je disais ? Des sacrifices nécessaires... Je suis vraiment la pire des hypocrite, au fond je suis bien pire que les siths... Je revoyais tout ceux qui étaient morts à cause de moi, ils avaient surement vécu les même douleurs que moi actuellement, ce qui m'arrivait, bien d'autre l'avait ressentis, par ma faute... J'eus une soudaine envie de mourir là, tout de suite, afin que tout s'achève, la douleur, la culpabilité, et je suppliais malgré moi que la sith le fasse:


-Achevez moi ! Je ne veux plus de cette vie !

Mais elle continua et ajouta au poids de l'inutilité celle de l'incompétence, jamais je n'aurais pu la vaincre et c'était vrai, je ne combattais jamais directement ceux que je traquais, je leurs tendais des pièges, des embuscades... Du simple bureaucrate au soldat de l'empire, ils devaient tous mourir, parfois dans d'atroces souffrances, mais j'étais qui pour décider ça ? Une simple jedi pas capable d'affronter son ennemi en face à face, c'était pitoyable... Et la sith continua d'enfoncer le clou, en annonçant ce que je savais déjà, oui j'allais parler... Je le savais au fond de moi malgré mes nobles intentions, j'allais tout dire, pour qu'enfin la douleur s'arrête, et c'est ce que je fis... Je racontai mon année de guerilla en commençant par les attaques les plus récentes, je donnais tout, nom, adresse, complice, peu importe puisque j'allais mourir de toute façon à quoi bon lutter ? Je ne sais pas comment la sith allait enregistrer tout ce que je disais mais les services de renseignements de l'empire allaient avoir beaucoup de travail dans les semaines à venir... Cette petite revanche me fît légèrement sourire, lorsque l'on n'a plus rien, n'importe quoi peut avoir une grande importance. Après 5 minutes d'informations sans s'arrêter, j'avais extrémement mal à la gorge, la douleur était plus forte que jamais et je n'attendais plus rien de la vie, pourtant, je me sentais soulagée, enfin la douleur allait s'arrêter, ainsi que l'amertume et la honte, la mort allait me libérer de tout...
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Et voilà, on y était. Le moment où l'esprit craquait et déversait tout ce que son oppresseur voulait savoir. Ça n'avait pas été facile, ni même plaisant -elle ne trouvait aucun réconfort dans la souffrance des autres, c'était une de ses caractéristiques les plus notables pour une sith- mais nécessaire et payant. Il ne lui restait plus qu'à diriger le flot d'informations vers les points qui l'intéressaient le plus, sans pour autant quitter complètement l'esprit de la nautolane et ainsi s'assurer que tout cela n'était pas feint.
En quelques minutes, elle obtint suffisamment de noms et de pistes pour occuper la police militaire pour trois semaines au minimum -la plupart allaient probablement être froides mais qu'importe- et de quoi mener de superbe campagne d'arrestation et de jugements. Il allait bien sûr falloir organiser tout ça pour les présenter au mieux à la population et elle y réfléchissait déjà. Mais elle se concentra de nouveau sur l'instant présent quand sa prisonnière s'arrêta de parler et que tout était soigneusement enregistrer dans la mémoire du droïde d'interrogatoire. Une simple commande et celui-ci s'approcha en bourdonnant de la tête de la prisonnière avant de déployer un injecteur au bout d'un bras et de la piquer dans le cou. Il fallut plusieurs minutes aux narcotiques pour la plonger dans un quasi coma.

Assurée de son état, Vriska ressortit de la pièce, suivit par le droïde. Elle eut la légère surprise de tomber sur Darth Oswald, qui avait du être prévenu qu'elle interrogeait elle-même une captive et avait, à justes raisons, trouvé ça étonnant. Elle ordonna aux deux soldats en faction de garder la prisonnière et de lui tirer dessus si jamais elle se réveillait et se montrait trop remuante. Restée seule avec son ancien apprenti et le droïde, dont elle avait soigneusement éteint l'enregistrement, elle répondit à la question muette :

« C'est une jedi.
-Envoyée par l'Ordre ?
-Elle a essayé de me le faire croire mais elle n'a pas vendu d'autre jedi, pas de contacts avec l'Ordre et on a rien retrouvé dans ses affaires qui suggère une quelconque mission. Je penche pour une solitaire.
-Tu vas la faire exécuter ?
-Non. Si elle avait été de l'Ordre, j'aurais pu comme moyen de transmettre un message mais ils se moqueront bien de la mort d'une jedi grise. Les résistants, eux, verront sa présence sur la planète comme une faiblesse et je n'ai pas envie de les encourager. Elle doit disparaître discrètement. Et pour ça il ne faut pas de cadavre.
-Tu as déjà un plan, non ?
-Les contrebandiers qui l'ont amenés. Elle les a vendu, retrouve les moi. On les capture, on les met au frais pour tout ce qu'on peut leur coller sur le dos et il leur arrive un malheureux incident. Comme je suis presque certaine qu'il y a des rumeurs sur leur passagère, ça enverra aux autres un message : ne pas dépasser les limites. En suite on réquisitionne leur vaisseau, on colle la jedi dedans et on le programme pour un saut hyperspatiale en territoire républicain. Par contre il faudra effacer toutes les données de navigation, d'approvisionnement ou de réparation : je veux que personne ne soit en mesure d'identifier d'où viens ce vaisseau.
-Les jedis le sauront pertinemment quand ils auront vent que l'une des 'leurs' a été trouvé sévèrement blessé dedans.
-J'y compte bien, elle servira de message. Mais des preuves trop formelles pourraient servir à un niveau politique, ce qui serait une très mauvaise chose tant que l'Empire n'a pas décidé de bouger en ce sens.
-Et si elle survit et parle ?
-Son esprit est beaucoup trop endommagé pour ça, n'importe quel officiel ne pourra guère considérer son témoignage plus que des élucubrations.
-Discrétion maximale pour toute l'opération ?
-Oui, emploie mes hommes et dissimule toutes les opérations administratives. Les rumeurs seront tout ce que j'offrirais à la population sur cette affaire. L'incertitude et l'imagination leur donne un côté effrayant, même sur de supposées bonnes nouvelles.
-Alors que même les mauvaises nouvelles officiellement annoncées sont rassurantes par leur certitude. Je m'y mets tout de suite. »

Vriska sourit en entendant son élève complété l'une de ses maximes préférées. Elle avait bien réussit son éducation, malgré qu'elle partait de loin. Darth Oswald ne serait jamais un meneur d'homme de génie ou un manipulateur brillant, mais il n'était plus le stupide guerrier présomptueux de ses débuts.
Finalement assez satisfaite de toute cette affaire, elle se dirigea vers d'autres salles où étaient retenus les prisonniers : elle avait encore des détails à régler pour que tout soit parfait.
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