Le Masque de la Force
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Jet de sagesse de Xaphan réussi!

Xaphan: +4 points

Equipe Sith: 32 points
Equipe Jedi: 38 points

Tour de Leto. Compétences à utiliser: Charisme OU Force
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Le combat durait déjà depuis plusieurs minutes, il avait vu plusieurs phases. Tout d'abord, les échanges avaient été très vifs et les coups s’enchainaient à une vitesse inouïe. Puis les deux combattants s'étaient déplacés et chacun semblaient jauger l'autre, frappant avec force et détermination mais aussi avec méfiance et prudence. Le terrain n'était guère propice à un affrontement au sabre-laser raffiné et artistique. La boue coller aux bottes de Leto, les épaisses racines de Wroshyr sortaient du sol telles des serpents prêt à bondir au cou des malheureux touristes inattentifs qui passaient par là, et les flammes paraissaient par endroit se rapprocher de leur position. Car le feu était toujours à proximité, Leto n'avait pas put suivre son évolution de façon très précise, mais il avait cru entendre au loin des sons sourds de moteurs, probablement une nuée de Gnasp qui avait pénétrée dans la zone pour l'inonder d'eau.

Essayant de rester aussi solide sur ses appuies que possible, Leto maintenait la pression sur son adversaire. Ce dernier s'éloigner, et dès que possible bondissait hors de portée de la lame verte du Jedi avant d'être promptement rejoint par celui-ci. Ce drôle de jeu ne l'enchantait guère, car il voyait en face de lui un adversaire adroit, qu'il savait diaboliquement malin. Et jouer au jeu du Nexu et du Rugger pouvait lui faire perdre du temps et le mettre en danger. Plus la joute s'éternisait, et plus l'adversaire fuyait, plus il pouvait potentiellement prendre l'avantage du terrain et causer des difficultés au Jedi. Il en était conscient. Mais soudainement, alors que le Falleen avait dévalé une pente embourbée de limon, il perdit la trace de sa cible. Tombé dans une sorte de cuvette naturelle où le jour ne lui parvenait plus que par de très minces filins de lumière d'une timidité peu encourageante, il constata la présence d'une étrange brume dans les alentours. Il senti aussitôt son cœur se serrer dans sa poitrine. Cette brume n'était pas naturelle, elle n'émanait pas des plantes ou du sol, mais elle suintait l'odeur âcre et brûlante du Côté Obscur. Les environs étaient soudainement chargés d'une telle aura de noirceur que n'importe qui de non préparé, une fois plongé ici serait instantanément devenu fou, méchant et malhonnête. L'influence du Côté Obscur était puissant ici bas. Leto jugea que l'homme qu'il avait affronté n'était pas capable de cela tout seul, sinon c'est qu'il était incommensurablement plus puissant qu'il avait bien voulu le faire voir.

Le Jedi pensait que le Sith avait usé de ses pouvoirs pour influencer l'environnement, il n'était pas si rare que cela de pénétrer dans des zones environnementales où le Côté Obscur était présent. Même sur des planètes aussi paisibles que Kashyyyk ou aussi peuplées que Coruscant. La plupart du temps, ces zones étaient éparses et peu dangereuses pour tout ceux qui n'étaient pas sensibles à la Force, leurs pouvoirs de perversion n'étaient pas absolus et il leur fallait l'aide d'un Sith ou de tout autre manipulateur du Côté Obscur pour développer et faire exploser leur plein potentiel. Il y a fort longtemps, des groupes d'études Jedi avaient été formés et envoyés prospecter la Galaxie à la recherche de ce genre de bulles environnementales liées aux Côté Obscur afin qu'elles soient ''purifiées'', mais il était quasiment impossible de toutes les dénombrer et les traiter. Aussi, certaines zones purifiées pouvaient au fil du temps recouvrer toute leur force maléfique. La Force en décidait ainsi, elle était omnipotente et rien ne pouvait l'arrêter lorsqu'elle décidait d'imposer sa volonté à la nature. Pour un Sith, être baigné par l'influence de ce genre d'environnement pouvait contribuer à renforcer ses pouvoirs sombres. C'était probablement pour cela que la brume aveuglante dégagée par le Sith était d'une rare intensité, Leto ne put empêcher son visage de former un rictus d'agacement.

Sur l'instant, il n'arrivait plus à détecter son adversaire, même si il se doutait qu'il ne pouvait pas être très loin. En général, ce genre de pouvoir était actif et efficace qu'à une certaine distance de celui qui l'utilise. Et il doutait que le Sith soit assez puissant pour créer un tel brouillard parasitant à une grande distance aux alentours. Si il avait dut se prononcer à ce sujet, il aurait estimé que le Sith se trouvait à quinze ou vingt mètres, peut-être un peu plus. Mais en tout les cas proche. Cependant, le terrain était de plus en plus tortueux à mesure qu'il s'enfonçait dans la jungle, cela n'aidait vraiment pas, les recherches pouvaient dans ces conditions devenir très pénibles. Leto s'apprêta à communier avec la Force pour trouver les ressources nécessaires pour résoudre cela lorsqu'il ressentit au delà une tension. Il fut très vite guidé vers une direction, ce n'était pas la présence de sa cible mais autre chose. Toujours le sabre-laser à la main, il préféra se concentrer sur cette sensation, faute d'autre chose et constata qu'il sortait peu à peu de la zone d'influence du Sith puisqu'il sentait ses sens redevenir comme il les connaissait.

Plusieurs mètres parcourus en dehors du brouillard du Côté Obscur, il repéra une masse métallique et des râles provenant de non loin de lui. Leto s'approcha et vit un Wookie pris au piège sous les décombres d'un Gnasp encore fumant, écrasé et en miette sur le sol. Le sol était boueux, les plantes alentours portées sur leurs feuilles des grosses perles d'eau telle la rosée matinale qui se dépose délicatement sur Kashyyyk. Leto devina qu'il s'agissait d'un Gnasp qui pour une raison ou pour une autre s'était écrasé, inondant ainsi toute la zone, d'où la vase qui collait de plus en plus à ses semelles, rendant ses pas lourds et ses déplacements incertains. Il se hâta et vint au chevet du Wookie qui grommela une fois avoir aperçut le Jedi.

Jet de Force: aider le Wookie à se sortir de la carcasse de son engin volant
Force: 4
Résultat: 3

Jet de Force réussi


- « Tout va bien ? Vous êtes blessé ? S'inquiéta le Jedi. En retour, il reçu une série de grognements agacés, mais Leto comprit dans son intonation qu'il n'y avait pas vraiment de soucis à se faire. Il hocha la tête. Très bien, on va essayer de vous sortir de là ! Il leva son sabre-laser et entreprit de découper le bout d'une partie métallique composant le Gnasp détruit. Puis il fit de même de l'autre côté avec une plaque de bois qui céda aussitôt entrée en contact avec la lame d'émeraude. Cela avait eu effet d'alléger en bonne partie le poids qui pesait sur l'abdomen du Wookie, dos contre le sol. Mais Leto ne pouvait pas se servir plus de son sabre-laser pour trancher dans la carlingue du véhicule sans risquer de blesser le Wookie. Je ne peux plus utiliser mon sabre-laser désormais, ou je risque de vous tuer. Il va falloir essayer de vous dégager par la force. Je vais vous aidez. Leto agrippa la carcasse fumante de l'engin tandis que le Wookie avait réussi à passer un de ses bras par dessus sa poitrine pour se préparer. Ensemble à mon signal … Aller ! De concert, le Wookie et le Falleen usèrent de leur force physique, colossale pour le premier même dans cet état, très honorable pour le second. La carlingue pencha légèrement sur le côté, peu à peu, le bois et l'acier grincèrent, craquèrent et se mouvèrent. Puis lorsque le Wookie put suffisamment se défaire de l'étreinte de son véhicule, Leto tint seul l'effort. Sortez vite de là ! » Ordonna-t-il au Wookie dans un cri mue par un effort physique si intense qu'il pensait voir ses os se rompre ! Une seconde après, le Wookie se dépêtra en toute hâte et parvint à se mettre à l'abri tandis que le Jedi relâcha la carcasse du Gnasp avec fracas.

Le Jedi expira, pendant un court instant, il ressenti des douleurs dans touts les muscles de son tronc et de ses bras, les nerfs et fibres tendues à leur paroxysme. Lorsque sa pression sanguine revint à la normale, ses muscles endoloris furent soulagés. Il se dirigea alors vers le Wookie qui avait entreprit de fouiller les ruines de son engin pour voir si il pouvait récupérer un peu de matériel.

- « Vous pilotez cet engin pour éteindre le feu dans la jungle ? Grognement de confirmation suivi d'une question. Je suis à la poursuite d'un de nos ennemis, probablement le plus dangereux de tous, il est désormais sur qu'il s'agit d'un Sith, peut-être d'un Seigneur, le rang le plus élevé de leur caste. Grommellement dubitatif et haussement d'épaules. Le Wookie tira avec énergie quelque chose des décombres et constata que son arbalète-laser avait la crosse pliée, mais elle semblait encore capable de tirer bien que le confort d'utilisation était cruellement amoindri. Comment se passe la bataille en haut ? Logorrhée pour expliquer la situation. Je vois, Kalen semble avoir les choses en main donc. Il est jeune mais attentif et prudent. Il hésita à évoquer la chose qu'il avait en tête avec le Wookie qui tentait désormais de plier la crosse de son arme en sens inverse pour la remettre en état. Il savait que l'éventualité qu'il proposerait au jugement du Wookie pourrait se voir affubler d'un refus catégorique, mais la situation exigeait qu'il essaye au moins de mettre cela sur la table. Écoutez, la bataille dure depuis déjà longtemps, il y a eu beaucoup de morts. Je sais que cette éventualité ne plaira pas aux Wookie et je comprends parfaitement pourquoi, mais je vous propose de demander de l'aide à la République dés maintenant. Le Wookie levant les yeux vers son interlocuteur, soudainement, la boule de poil semblait intéressée. Il maugréa, l'air peu enthousiaste. Je sais que vous tenez à votre indépendance et je … grognement de désapprobation beaucoup plus appuyé cette fois-ci. Mais vous devez vous rendre compte de l'urgence de la situation ! Tempéra le Jedi. Les négociations que j'ai entamé avec vos dirigeants n'ont pas eu le temps d'aboutir, mais je peux vous garantir que la venue de forces armées républicaines sur Kashyyyk dans l'immédiat sera pour mettre en sécurité votre peuple et votre planète. La proposition était risquée. Le Wookie pouvait penser que Leto tentait de lui imposer la venue de la République sur Kashyyyk en profitant de leur détresse. Et si la République en profitait pour annexer de force la planète des Wookie ? Le doute était permit, et le Wookie semblait être en proie à un grave dilemme. Puis après de longue seconde de silence, il hocha la tête en grommelant, résigné. Bien, vous devez retourner à la cité et tenter de convaincre les chefs de clans. Contactez la République, dites que vous parlez au nom de l'ambassadeur Vorkosigan et réclamez une aide militaire d'urgence pour régler la situation. On vous écoutera. »

Le Wookie ricana de satisfaction en voyant qu'il avait réussi à rafistoler son arme, puis après avoir écouter les instructions du Jedi lui promit de faire de son mieux. Si de prime abord il avait parut rustre et peu enclin à la discussion, cela n'était probablement que la conséquence du crash qu'il avait subit. Une fois son calme reprit, le Wookie s'était montré tout à fait attentif et coopérant. Il s'éloigna alors de Leto et prit la route de la cité. Très vite, il atteint les hauteurs et parvint à rejoindre la cité où il put rencontrer un groupe de chefs de clans retranchés, étroitement gardés par des gardes d'élite afin de leur présenter la situation.


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Jet de force de Leto réussi!

Leto: +4 points

Equipe Sith: 32 points
Equipe Jedi: 42 points

Tour de Maelyna. Compétences à utiliser: Dextérité OU Agilité
Invité
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La Miraluka s'était cachée derrière le mur d'une cabane, assise, la tête entre les mains. Le jeune Jedi lui parlait, était dans sa tête, lui parlait. Il lui expliquait que, dans l'Ordre Jedi, les personnes cherchant ardemment la rédemption recevaient aisément le pardon. Si elle se "soumettait" à cette rédemption, si elle cherchait à faire le bien autour d'elle pour racheter les vies qu'elle avait sur la conscience, elle pourrait trouver la paix. Le Padawan se portait même garant d'elle, prêt à la guider dans les différentes étapes qui feraient d'elle une Jedi.
Elle ricana en entendant cela. Elle était par bien trop imprégnée de l'esprit propre aux Siths pour tourner ainsi casaque.
Le Padawan lui expliqua qu'elle courait au suicide, si elle cherchait à achever sa mission. Elle était seule, sans aucun soutien, juste une arme qui allait se briser sur les unités se trouvant entre elle et son objectif : le Roi Wookie.

[Thème : Peser le pour et le contre]

Inspirant profondément, elle réfléchit à ce que lui proposait le jeune alien. Le vent se leva, doucement, balayant ses cheveux et fouettant son visage. Elle pouvait fuir l'Empire, c'est vrai. Mais en même temps, elle s'exposait au danger de n'être considérée par les autres Jedis que comme une meurtrière assoiffée de sang, tuant pour le plaisir plutôt que par nécéssité, ce qui, dans certains cas, était vrai.
Qui plus est... Elle décevrait sa famille et le Sith auprès duquel ses parents faisaient offices de conseillers. Et si le Sith se vengeait sur eux ? Ou si, pis encore, ses parents, apprenant sa défection, envoyaient à ses trousses un assassin pour laver l'honneur familial ? Cette dernière eventualité était la plus réaliste et la plus vraisemblable. Qu'est-ce qui lui prouvait que les Jedis seraient capables de la protéger ?
Serait-elle capable d'outrepasser certains de ses crimes ? D'oublier ce qu'elle avait fait à Dalek ? A ce souvenir, elle resserra sa prise sur ses bras et sentit ses ongles déchirer sa chair, le sang couler. Elle leva le visage et prit sa décision.

[Jet de Dextérité pour rendre inutilisable sa vibrorapière - Réussi]

Elle prit son arme. Du bout des doigts, elle touchait les diverses parties lui permettant d'être utilisée comme un outil de mort. Le générateur de vibration, la cellule énergétique, le bouton d'activation... Avec des gestes rapides et experts, elle les retira ou les rendit inutilisable. Des Wookies s'approchaient de sa position, sans doute ratissant les environs à sa recherche. Maelyna sortit de sa cachette à pas lents, les mains à l'horizontale, tenant son arme par la poignée, la lame tendue vers elle, le geste universel de la reddition indiquant qu'elle remettait sa vie entre les mains de la personne à laquelle elle se rendait.
Un des Wookies s'approcha et prit l'arme de l'Aveugle, avant de lui lier les mains dans le dos et de l'amener devant le Padawan. Là, elle se mit à genoux dans une posture de méditation.
Les soldats survivants de l'attaque étaient, quand à eux, regroupés après avoir été désarmés. Assis en rond, ils avaient la tête basse, d'autres prodiguaient les premiers soins à ceux qui n'étaient guère amochés.

"Jedi, je... Je... Erh... Je ne pensais pas qu'un jour je dirais cela à un Jedi, mais... Merci pour votre proposition. Malheureusement... Je crains que je ne puisse l'accepter entièrement. J'ai assassiné trop de gens pour que votre rédemption, aussi clémente soit-elle, puisse me pardonner. Je... Je fuirais l'Empire. Mais je ne pourrais vous rejoindre aussi aisément. Je vais chercher ma propre voie, de mon côté. Eviter les assassins que ma famille enverra à mes trousses. Oublier Dalek. Me refaire une vie..."
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Le membre 'Maelyna Tarkas' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

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Jet de Maelyna réussie réussi!

Maelyna: +8 points

Equipe Sith: 40 points
Equipe Jedi: 42 points

Tour de Leto. Compétences à utiliser: Force OU Sagesse
Invité
Anonymous
Thème du post - Le début d'un long chemin

Elle se rend. Je le sens.

Je ne peux retenir un soupir de soulagement, et même si le conflit est toujours ancré en elle, elle commence à emprunter le chemin du côté lumineux. Cette perspective soigne mon cœur légèrement meurtri par tout ce que je viens de vivre aujourd'hui.

Je retrouve le chemin de la paix et de la sérénité. Cela m'aide à combattre ma douleur à l'épaule, et l'épuisement que la perte de sang n'arrange pas. Un médecin wookie vient à mon chevet, et alors que mon camarade me relève, je reçois les premiers soins. Je retire le haut de ma tunique Jedi pour faciliter le travail du médecin.

Ça et là, j'aperçois la même scène. Tous les blessés se font soigner à tour de rôle. Pour certains, malheureusement, il est déjà trop tard. Pour d'autres, les cris de douleur font écho dans l'air ambiant.

Des wookies m'amènent alors la miraluka, qui se place à mes pieds, en posture de méditation. Elle se confie alors à moi, et je l'écoute attentivement.

Ses émotions semblent sincères, je ne détecte pas d'entourloupe. Je ne pense pas qu'elle cherche à m'amadouer pour réussir sa mission plus tard. Je prends alors le risque de la croire, parce que je reste fidèle au côté lumineux.

" Le fait que tu me remercies... c'est pour moi la preuve qu'en vérité, tu désirais cette opportunité depuis un moment. C'est bien pour cela que je vais persister dans mes affirmations. Crois-moi, l'Ordre Jedi n'abandonnera certainement pas un apprenti Sith qui cherche sincèrement à se racheter et la voie du coté lumineux. Je pense que parmi nous, tu as toutes tes chances d'y parvenir. Evidemment, au début, certains seront plus méfiants que d'autres, tu seras surveillée de près, et ta progression fera l'objet d'une attention particulière. Mais si tes intentions sont sincères, tu n'auras aucun mal à nous rejoindre, fais moi confiance. "

Je marque une pause, alors que le médecin achève d'envelopper mon épaule dans des bandages et me conseille de me reposer, et de me nourrir. Je le remercie, et après avoir remis ma tunique, je fais les cent pas, tranquillement, les mains dans le dos, tout en reprenant la parole.

" J'ajouterai même que parmi nous, tu seras bien plus en sécurité que seule avec l'Empire à tes trousses. Je peux comprendre ton point de vue, mais je pense que tu auras tout de même besoin d'être guidée. Tu as été exposée trop longtemps au côté obscur pour que tu trouves seule le chemin vers le côté lumineux aussi facilement. J'ai ressenti ta peur et ta colère durant la bataille. Tu dois apprendre à maîtriser tes émotions. Retrouver la paix en toi. Mais ça, je doute que tu y parviennes sans la formation que l'on pourrait t'apporter... "

Je marque une nouvelle pause, marchant cette fois-ci vers elle. Une fois à sa hauteur, je pose un genou à terre, et je me mets à sa hauteur. Car je ne la domine pas. Je la considère désormais comme mon égale. C'est ainsi que les Jedi se considèrent entre eux. Je compte bien le lui montrer. Sans geste brusque, je pose ma main sur son épaule, lui adressant un sourire amical.

" Néanmoins, le choix t'appartient. Je m'appelle Kalen Nelaru. Si tu décides de partir, mais que tu as besoin d'aide, n'hésite pas à me contacter. Je viendrai. "

Je me relève alors, l'incitant à faire de même d'un vague haussement de la main. Je me tourne alors vers le garde d'élite wookie.

" Je me porte désormais garant d'elle. Il se peut bien qu'elle change de camp et qu'elle soit désormais de notre côté. Je sais que ça peut sembler facile, mais encore une fois, je vous demande de me faire confiance. Si quelque chose tourne mal, j'en assumerai la responsabilité. "

Le garde wookie grommelle dans sa barbe velue. C'est un vaillant guerrier qui a du mal à accepter que l'on change de camp si facilement. Il se méfie. Et depuis le début de la bataille, il se questionne sur la plupart de mes choix. Mais face au succès qu'ont provoqué ces derniers, il décide alors de m'accorder encore une fois cette grâce, car après tout, c'est grâce à mes choix douteux que nous avons tout de même gagné cette bataille, à ses yeux. Les gardes wookies postés derrière la miraluka se retirent alors. Cependant, la jeune femme a toujours les mains liées. C'est là l'exigence de mon camarade, que je comprends et respecte tout à fait.

" Elle gardera les mains liées jusqu'à notre départ de la planète. Soyez-en assurés. "

Je m'approche alors du garde, et je lui tends la main, qu'il serre d'une poigne que l'on pourrait aisément imaginer de la part d'un wookie.

" Je n'aurai rien pu faire sans vous. Merci, mon ami. Je suis heureux d'avoir défendu votre peuple. "

Il me salue alors d'un gémissement wookie, puis il retourne s'occuper des blessés et des prisonniers. Les éclaireurs rentrent dans la cité à leur tour, amenant également leurs propres blessés.

Je tourne mon visage vers la miraluka, et lui intime d'avancer d'un geste rapide de la tête.

" Suis-moi. Tu vas rencontrer mon maître. Nous repartirons ensemble de la planète, et à ce moment, tu choisiras ta voie. "

Je sens que mon maître a rejoint la cité. Je suis sa présence, accompagné par la miraluka aux mains liées. Nous montons dans les hauteurs de Rwokrooroo, nous approchant des zones ou les habitants se sont réfugiées, et du wroshyr plus majestueux que les autres donc le cœur constitue la salle du trône du roi wookie. J'aperçois enfin mon maître, qui discute avec des chefs wookies. Je m'approche de lui, attendant qu'il ait terminé. Alors qu'il se tourne vers moi, je m'incline légèrement, puis je lui fais mon rapport. Il peut constater le trou dans ma tunique provoqué par mon tir à l'épaule, et le sang séché qui en a coulé. Je ne suis clairement pas au meilleur de ma forme, la bataille m'a épuisé, la poussière et les égratignures parsèment mon corps, mais je fais bonne figure.

" Heureux de vous revoir, mon maître. La bataille au pied de la cité a cessé pour le moment. Nous les avons poussé à se rendre. Je n'en suis pas mécontent, cela a permis d'épargner bien des victimes de chaque côté... même s'il y en a. "

Je me tourne alors vers la miraluka, laissant le champ de vision sur elle libre pour mon maître. Je les regarde, à tour de rôle, alors que j'explique la situation.

" J'ai combattu cette apprentie sith sur le champ de bataille. Mais elle s'est rendue, elle aussi. J'ai senti un conflit en elle, mon maître. Elle cherche à se racheter. Je crois que nous pouvons la ramener du côté lumineux. Bien sûr, ce n'est qu'un instinct de padawan, et je l'ai ramené pour que vous puissiez en juger. Elle souhaite fuir l'Empire et trouver sa propre voie, seule. Elle pense également que par ses crimes passés, l'ordre Jedi serait incapable de la pardonner. Evidemment, j'ai affirmé tout l'inverse, mais... Qu'en dites-vous ? Que devrions-nous faire ? La Force nous apporte quelque chose de surprenant, aujourd'hui. "

Je regarde mon maître, souriant d'un air fatigué pour souligner ma dernière affirmation. Puis, je reprends un peu mon sérieux, le temps de poser une dernière question.

" Mais peut-être que le moment est mal choisi pour en débattre. J'ai senti votre combat contre un Sith. Que s'est-il passé, de votre côté ? Quelle est la situation ? "
Invité
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Il ne me suivait pas ? Étonnant. Bizarre même, pour quelle raison saugrenue me laisserait-il partir comme cela ? Bref, je ne devais pas trop réfléchir à cela sinon, dans l’heure, je me retrouverais à aller lui taper sur l’épaule pour recommencer ce jeu du chat et de la souris. Mais il y avait autre chose… Ça faisait longtemps que l’autre casse pied ne m’avait pas appelée, soit elle avait appris à obéir soit… Non, elle était avec des troupes d’élites de l’empire, surnommés « les Soldats de la Tempête », des tueurs habiles, des tireurs d’une précision sans pareille ! J’essayais d’entrer en contact avec elle. Une fois… Rien… Deux fois… Rien… Bon sang… Qu’est-ce que l’ordre sith m’avait refilé pour effectuer une mission d’assassinat ? Une apprentie pétocharde, n’écoutant pas les ordres, et qui maintenant ne répond plus…

Dernière solution, les Trandoshans et la Czerka … Normalement, ils devraient être en plein combat… Si elle les avait contactés. Nous verrons cela. Éloignons-nous un peu. Il ne faudrait pas que le jidai me retrouve, malgré mes réflexions précédentes ! Mais ne partons pas trop loin non plus il me reste une cible à assassiner non ? Hu… Plus je m’enfonçais dans la forêt, plus le coté obscure devenais puissant… Ces terres étaient plongées dans les ténèbres et l’obscurité. C’était si calme, si reposant… Ces cris de créatures, cette atmosphère oppressante… Cela me rappelait certains endroits de raxus prime… Même si je n’avais jamais compris cette corruption. Il faudrait que j’y retourne un jour pour voir de quoi il s’agissait. Mais pas tout de suite, cela ne devait pas être quelque chose de si important n’est-ce pas ? Sinon, il y aurait longtemps que les sith auraient cherché à s’en emparer. Ce n’est pas comme si un artefact allait être caché là-bas. Bref. Je m’assis contre un arbre, restant en alerte –il ne faudrait pas que je termine dans le ventre d’une créature trainant dans le coin- et j’ouvris un canal avec les mercenaires. Les Trandoshans ont généralement de bons rapports avec l’Échange. C’est bien grâce a cela que nous avons pu les convaincre de nous « aider ». Et aussi grâce à la promesse qu’ils pourraient prendre autant de boules de poils qu’ils le souhaiteraient.


Chasseur Tossker ? Vous me recevez ? Je viens prendre des nouvelles de la bataille en cours. Avez-vous réussis à prendre par surprise les wookies comme c’était prévu ?



Qu’essst que vous me racontez ? Nous attendons encore le sssignal de la sssith pour attaquer.



Comment ca ? Elle aurait dû faire cela il y a déjà plusieurs minutes !


Et bien elle ne la pas fais. J’essspère pour vous que l’Empire respectera ssses engagements envers nous, ou bien la Gardienne ne sera pas apaisssée, et il faudra trouver une nouvelle proie !



Me menacez-vous Trandoshan ? Vous savez que l’Echange à le plus grand respect pour vous et vos … méthodes, mais une guerre déclarée de façon si absurde ne serait pas de bonne augure.



Je sssais, mais nous ne voulons pas la guerre. Mais nous devons honorer la Gardienne !



Envoyez des éclaireurs pour voir ce qui se passe, si ça se trouve, tout cela c’est mieux passé que prévu et vous n’aurez pas besoin de vous battre



Ils étaient déjà en route, nous étions trop impasssients de traquer ces animaux !



Recontactez moi que vous aurez plus de nouvelles.

Il acquiesça et nous mîmes fin à cette conversation. Non, tout ne c’était pas mieux passé que cela ne devait. Je craignais même que ça soit le contraire. Il y avait un jedi, et ils vont souvent par paire. Et malgré l’âge que semblait avoir ce dernier, son impétuosité, sa rage de combattre, et son refus de parler en dépit de son sabre de consulaire me faisait dire qu’il n’était surement pas un maître, surement un chevalier. Maintenant, il fallait voir qui l’accompagnait. Un apprenti, ou un maître ? Nous verrons. Les Trandoshans sont d’excellents et savent, de ce fait, ne pas se faire repérer, ce qui en fait aussi potentiellement de bons espions. Mais il n’y a que peu d’espions Trando, ils vivent tous pour contenter la Gardienne des points, et de ce que j’en sais, la gardienne des points veut du sang.

J’enrageais… Me reposant sans cesse cette question… Pourquoi l’empire m’avait-il envoyé ce genre d’apprentis ? Peut-être était-ce l’un de leurs meilleurs éléments ? Car il serait stupide d’envoyer une personne inexpérimentée pour assassiner le chef d’une planète, qui plus est un chef wookie… Mais pourtant… Sa façon de faire, sa maladresse… Tsss… Les siths ont vraiment besoin d’être purifiés. Ce genre de personnes sont des plaies… et le fait qu’ils multiplient les apprentis ne fait que nuire à leur force… Reposons nous, et attendons cet appel. Appel qui ne tarda pas à arriver...


Monsssieur, ils sssont de retour. Mais je ne crains que ce que je vais vous dire ne vous déplaissse.


Mon sang ne fit qu’un tour. Les capillaires corrompus qui enserraient mes pupilles se rependaient de plus en plus, mon souffle, bien que lent, devenait de plus en plus fort. D’un mouvement sec, j’envoyais mon poing voler contre l’arbre le plus proche. L’endommageant grandement. Traitresse, infidèle, n’ose jamais recroiser ma route. N’ose jamais te montrer. En tant que sith, tu avais la possibilité d’être un chasseur, mais désormais, tu n’es plus qu’une proie. Tu te crois protégée ? Tu te crois en sécurité ? Mais tu te mens à toi-même. C’est la paix du bétail et la prospérité de ces mensonges dans ton cœur qui donnent la liberté aux loups affamés qui apportent la mort. Tu croyais savoir ce qu’était la peur en étant une apprentie sith ? Et bien bientôt, tu vas la terreur d’être un mouton pourchassé par une meute de prédateurs. Et rien ne pourra te protéger. Ni la République… ni les jidai. J’en fais une affaire personnelle.

Radamanthe. Savez-vous pourquoi j’ai choisi ce surnom ? Mon maître appréciait me raconter les contes et les mythes de civilisations disparus. Pour lui, ces fables nous montraient très souvent comment leurs cœurs et les esprits chutent et se désagrègent. Et Radamanthe faisait partie de l’une de ces fables. Un juge infernal, régnant sur un lieu rempli d’immondice dont le nom s'est perdu avec le temps. Qui plus est, il était réputé pour être quelqu’un de juste, et de vertueux… n’est-ce pas totalement ce que je suis ? Huhu ~


Nous partons. Nous n’avons plus d’effet de surprise, bien au contraire, désormais, ils sont au courant et se prépare à toutes éventualités. Qui plus est, les jidais ont surement appelés la République en renfort, et donc ca risque fort de terminer en occupation militaire. Autre chose, y a-t-il d’autres survivants que cette … traitresse ?


Non.

Bien. Donc il ne nous reste plus qu’une chose à faire. Faites dire à la Czerka que nous nous retrouverons à la tête de pont sith à quelques kilomètres de la ville, caché dans la végétation sur le bord d’une colline. Là-bas, exterminons ceux qui restent. Et dites à la czerka d’établir un camp. Normalement, la république viendra pour enquêter. À ce moment, il faudra soutenir qu’ils étaient là pour montrer leur volonté de changer le passé. Ils étaient en route pour la capitale, pour venir demander aux chefs de pardonner les actions de leur compagnie et ils sont tombés sur ce campement sith. Les soldats les ont attaqué –vu qu’il s’agissait « surement » d’une action secrète- ils ont ripostés. Normalement, bien que je doute que les jidais ne soient méfiant, ça permettrait de les occuper un peu.

Ce qui, mon cher ami Trandoshan, nous permettrait de nous enfuir bien tranquillement. Dans un cas, ils croient la Czerka et ca nous laisse une potentielle tête de pont pour nos « affaires », dans l’autre ont peu au moins partir tranquillement, ils ne connaissent pas mon nom, et il serait étonnant de voir des croiseurs républicains s’aventurer dans l’espace hutt… Enfin ça pourrait être amusant… Oh, et pour ne pas éveiller les soupçons de nos « amis », dites que vous venez me récupérer. Mais n’oubliez pas de voler à basse altitude, il ne faudrait pas se faire voir. Et Ensuite, direction Nar Shadda.


Pourquoi les livrer en pâture ?

Pourquoi pas ? La représentantes impérial nous a trahit. Nous sommes du même milieu non ? La Czerka n'est un caniche fanfaronnant depuis des siècles parce qu'étant un misérable vassal des empire sith. Il est temps de leur montrer qu'ils ne sont pas intouchable.


Oui, cette apprentie m'a énervée, et je vous conseil d'être très loin de moi que je suis énervé.

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Note importante: le PNJ présenté dans ce post a le grade de Capitaine dans l'armée républicaine.

Le protocole veut qu'en s'adressant à quelqu'un d'autre, il se présente comme Capitaine quelque soit les circonstances. Tous militaires doit l'appeler "Mon Capitaine" si on est de rang inférieur. Si on est de rang égal ou supérieur, on peut choisir de l'appeler simplement "Capitaine" en omettant le "Mon" qui est la diminution de "monsieur" (ainsi, une femme dans l'armée n'est jamais appelée "mon" mais simplement "Capitaine, Colonel"...)

Si le Capitaine se situe à bord d'un vaisseau dont il est responsable, il est alors appelé "Commandant". Un gradé supérieur à bord du même vaisseau que lui mais qui n'est pas responsable du vaisseau de façon directe n'est pas obligé de l'appeler "Mon" mais peut le faire par pur respect pour le "maitre des lieux".

Un Capitaine peut-être de corvette, de frégate ou de croiseur. Mais un Capitaine de croiseur présent dans une simple corvette n'est pas nécessairement le supérieur du Capitaine responsable de la corvette, tout dépend des circonstances et des ordres reçus.


■ ■ ■

Dans l'Espace...

Le fuselage élancé et doucement arrondi de la frégate de classe Majestyc voguait au travers d'un infini océan d'ombre et de milliers de pointes argentées lorsqu'il reçut un appel prioritaire. Sur le pont principal, les ingénieurs responsables de la communication n'eurent pas besoin de respecter un quelconque protocole d'analyse du signal puisque celui-ci était crypté. L'officier reconnu instantanément le code d'émission du Ministère de la Défense même, basé sur la lointaine Coruscant. Aux abords des ordinateurs et des terminaux holographiques se tenait un homme, vêtu d'un uniforme impeccablement taillé de couleur bleu foncé, avec, bouclées sur sa poitrine une paire de barrettes colorées et des épaulettes noires striées d'argent, d'or et de blanc pour représenter son grade. La mission qu'il venait tout juste de remplir depuis quelques heures avait été un franc succès, et il ramenait ses hommes ''au bercail'' désormais, lorsqu'il fut interpellé par un de ses subalternes installé à une console de commande.

- « Mon Commandant, un appel prioritaire de Coruscant, il s'agit du Général Grimalkin.

- Transmettez, je le prend. Fit l'homme en décroisant les bras de son dos et en s'avançant. Un appel prioritaire venant tout droit du Haut Lieux alors même qu'il venait tout juste de faire entrer son vaisseau dans l'Hyperespace pour rentrer à la maison ? Aurait-il commit l'erreur de croire qu'il avait bien remplit sa mission finalement ? Sur la table holographique centrale, un buste d'alien humanoïde au teint grisâtre apparut. C'était un Khil, ses tentacules - appelées hullepi couvrant son ouverture buccale propre à cette espèce frémirent, et ses yeux intégralement noirs et brillant se posèrent sur celui qui vint devant lui. Le Capitaine de frégate salua comme il se devait son supérieur. Capitaine Alcyon de la frégate Adrammelech à vos ordres mon Général.

- Repos Commandant. Accorda le Khil. Sa voix de Stentor s'éleva sans mal, subissant par moment de petits soubresauts dut à un accent Khil appuyé, la langue natale de cette espèce donnant lieux à des sonorités mélodieuses. Vous devez vous tenir prêt, nous avons une nouvelle mission d'importance capitale à vous confier, bien que cela n'ai pas été prévu depuis le départ.

- Je vous écoute.

- Tout d'abord, quelle est votre position et de quelle force disposez vous actuellement ?

- Je dispose d'un régiment d'assaut tout terrain de quatre-vingts hommes, mais pas d'équipements lourds, deux chasseurs Aurek prêt à décoller et de vingt quatre artilleurs spatiaux. Nous venons de pénétrer en Hyperespace dans le secteur Taldot du Système Thanos.

- On nous a indiqué que vous avez un Jedi en votre compagnie, est-ce vrai ?

- Tout à fait Général, la Chevalier Jedi que nous avons à notre bord avait une mission sur Togoria. Étant donné que c'est à la frontière républicaine avec un espace non occupé, ma frégate était déjà postée pour surveiller les lieux et nous avons été chargé de l'escorter.

- Bien, voici le topo. Un appel de détresse vient d'être lancé depuis Kashyyyk, c'est tout proche de votre position. Le Ministre Vorkosigan y mène des négociations avec le peuple Wookie pour que ceux-ci s'allient à la République, mais ils ont essuyés une attaque impériale. Le Capitaine de frégate à l'écoute du briefing leva le menton sans s'en rendre compte, on ne peut plus attentif à ce qui allait lui être ordonné. Vos ordres sont les suivants : gagner Kashyyyk, débarquer et entamer une opération d'occupation des alentours de la capitale dans le but de sécuriser le Ministre Vorkosigan ainsi que les dirigeants Wookie. Les données complètes ont déjà été transférées. Sur place, vous répondrez intégralement du Ministre Vorkosigan. Attention, il ne s'agit pas d'une mission d'assaut ou de destruction, mais bien de protection et de dissuasion.

- Quelle sont les forces ennemies sur place ?

- Quasi nulle, les guerriers Wookie aidés des Jedi ont sut repousser l'attaque, il y a de nombreux prisonniers désarmés. Alcyon se souvint que Leto Vorkosigan était en effet Jedi. Quelques secondes passèrent lorsque le Général Grimalkin reprit la parole. Le transfert du dossier est terminé, vous pouvez compléter ce briefing sur votre ordinateur personnel dés à présent. Bonne chance Commandant, revenez-nous entier.

- Merci Général, nous ferons de notre mieux. Il salua, et l'hologramme disparut dans un sifflement.

Avant de rejoindre sa cabine personnelle pour étudier le dossier complet de sa nouvelle mission, il vint au niveau des officiers en charge de la navigation.

- Changement de programme, messieurs, recalculez les coordonnées de navigation, nous avons une nouvelle destination : Kashyyyk. Voyez le réseau, l’État-major nous a transmit le lieux exact où nous devons nous rendre. »

Lorsque son ordre fut transmis, il prit le chemin de la coursive centrale qui séparait le pont supérieur des quartiers d'équipage. Il en profita pour entrer en contact via son comlink avec l'officier coordinateur du régiment de soldat que la frégate Adrammelech avait à son bord, leur ordonnant de se préparer pour un débarquement, tandis qu'il enclin la Chevalier Jedi, elle aussi présente quelque part dans le vaisseau à le rejoindre dans sa cabine.

■ ■ ■

Sur Kashyyyk, la bataille était terminée. La jungle redevenait presque aussi calme qu'elle l'avait été, les animaux prendraient probablement un certain temps avant de reprendre pleinement leurs habitudes et accepter leur nouvel environnement. Trois kilomètres aux alentours de la cité royale Wookie, la forêt avait souffert de la guerre. Ça et là, des cratères éventraient la terre, les arbres Wroshyr les plus fragiles barraient le chemin au sol, tandis que le feu déclenché par le guerrier Sith avait sut être maitrisé mais avait eu le temps de commettre de sérieux dégât sur la flore. Le pire fut les corps inertes, parfois méconnaissables, semblables à des amas de viandes calcinées et odorantes de façon très désagréables qui jonchaient certain secteurs. En déambulant dans la jungle à la recherche du Sith, qui, de minute en minute semblait avoir définitivement disparu, Leto commençait à dresser un bilan de la journée. Lorsqu'il eut gagné un chemin où les Gnasp pouvait naviguer sans difficulté entre les cimes, il devina que des milliers de litres d'eau avaient été déversés dans les environs, la fumée s’élevait encore généreusement vers le ciel, mais plus aucune trace de flamme n'était à déplorer. Plusieurs engin lui passèrent sous le nez, tandis qu'un des derniers de la file s'arrêta à son niveau. Le Wookie pilote lui grogna dessus, l'air dubitatif :

- « L'incendie a été maitrisé ? Réponse affirmative d'un simple signe de tête. Bien, il est probablement temps de sonner la fin de la bataille, on repart à Rwookrroroo. » Fit le Maître avant de prendre place dans son ''taxi''.

Quelques minutes plus tard, il fut de retour à la ville. En posant le pied sur la plate-forme atterrissage, il constata que les dégâts se comptaient de façon plus généreuse encore ici que dans la jungle. Les Wookie étaient ça et là en train de réunir les cadavres, le matériel de guerre impérial, et pire que tout, il vit sur une passerelle voisine une ligne de soldats ennemis gardés par l'élite des guerriers de Kashyyyk. Des prisonniers. Une somme étonnante et contradictoire de sentiments lui vint à l'esprit, il sentait déjà venir une très ennuyeuse période de débriefing et de remise à niveau dans touts les domaines. Qui sait à quel point les évènements derniers influenceraient les négociations qu'il avait dut mener jusque là. Les Wookie étaient déjà de farouches combattants peu enclins à laisser quiconque venir sur leurs terres. Aujourd'hui plus que jamais, Leto craignait qu'il n'aient perdu toute confiance envers les inconnus … La situation pourrait bien devenir totalement close, sans autre option possible que de renoncer à faire entrer Kashyyyk au sein de la République.

Mais dans l'immédiat, il fallait que le Maître Jedi s'occupe d'autre chose. Le Conseil des Chefs de Clans Wookie ne devraient pas le recevoir avant plusieurs jours, ils devraient vraisemblablement se réunir d'abord pour statuer de leur sort entre eux et s'organiser pour l'avenir. Cela tombait plutôt bien, le Falleen devait s'inquiéter de son Padawan, car lui aussi aurait probablement besoin de penser sur son vécu et ses ressentis. Il rejoint le centre de la cité en observant au maximum ce qui se jouait tout autour de lui, parfois, il constatait des fortes tensions, des violences, un Wookie geôlier frappant un prisonnier impérial un peu réticent, un autre Wookie grognant de mécontentement en constatant que le matériel ennemi qu'il réunissait ne serait plus utilisable. D'autres Wookie qui pleuraient leurs frères morts... Dans un certain sens, le Côté Obscur était fort ici, mais Leto était persuadé que ce ne serait que passager, cette sensation fugace mais poignante l'était à cause des sentiments profonds de colère, de tristesse et de désespoir qui naquirent d'une bataille meurtrière. Mais elle ne s'encrerait pas ici durablement, sauf si des sorciers Sith y contribuaient pour envouter la nature et pervertir la Force. Le peuple Wookie allait reprendre des forces, retrouver une vie normale et paisible, se guérir, prendre le temps de dire un dernier au revoir à leurs disparus, se renforcer. Et la Lumière reviendrait.

Prêt de là où il avait rencontré les Chefs de Clans plus tôt ce jour, il vit un rassemblement de guerriers d'élite Wookie, aucun d'eux ne semblait gravement atteint, ils vaquaient tous à leur occupation. Certain étaient emportés par de vives discutions. En s'approchant, il comprit le sujet de leurs échanges. En le voyant arrivé, l'un des Wookie s’adressa au Falleen. À sa surprise, ce qu'il eut à dire fut agréable à entendre.

- « Merci, content que vous ayez survécus aussi. Un second Wookie lui adressa la parole en lui expliquant qu'une partie des Chefs de Clans était déjà reparti au cœur de la jungle, dans leurs cités respectives. Quand se réuniront-ils à nouveau ? Réponse vague. Dans plusieurs jours alors, rien de précis. En conclut le Jedi qui reçu un signe de tête affirmatif faute de mieux. J'ose espérer que le Roi est sain et sauf ? Ricanement de Wookie à l'unisson. De ce que racontaient les gardes d'élites, visiblement, le Roi avait prit part au combat, et avait été responsable d'un véritable massacre au sein des lignes ennemis ! Décidément, ce peuple était surprenant. Leto eut un soupir faussement incrédule, rien n'aurait put se passer autrement. Et vous appelez ça ''être en sureté'', en plein milieux d'un champ de bataille ? » Nouveau ricanement, le comportement volontairement offusqué du Jedi faisant bien rire ses compagnons d'arme. L'ironie de la situation parvient à lui arracher un faible sourire lorsque Leto fut abordé par son apprenti en compagnie d'une individue inconnue. Presque dans un bond unique, cinq gardes d'élite s'étaient levés de leur assise pour se dresser derrière le Jedi. Deux autres Wookie avaient préférés grommeler avant de s'éloigner. La présence de la jeune femme en compagnie de Kalen semblait ne pas plaire à tout le monde, et Leto comprit instantanément pourquoi. Son aura émanait une noirceur telle que quiconque de sensible à la Force aurait comprit son affiliation, surtout au terme des évènements qui se sont déroulement sur cette planète.

Pourtant, il y avait quelque chose. Un phénomène unique. Leto avait déjà ressenti le Côté Obscur tenter de prendre possession de son cœur et de son âme. C'était une sorte d'huile noirâtre et épaisse, impossible à arrêter, qui se faufilait dans les moindres sinuosités d'un être ou d'un environnement pour détruire, corrompre et prendre le contrôle. Mais pas cette fois-ci. En y regardant de plus prêt, en ouvrant son regard à la Force, Vorkosigan eut la surprise de constater que cette fois-ci, le Côté Obscur restait ''bien sage''. Pire encore, il semblait reculer, revenir sur ses pas, jusqu'à sa source, il semblait entravé et réprimé par quelque chose ou quelqu'un qui faisait l'effort d'essayer de l'empêcher d'agir. Et ce n'était pas Kalen, mais la jeune femme en personne. Elle était en proie aux doutes, à la peur, et tandis que le Nautolan contait à lui ce qui s'était passé, il ressenti quelque chose d'inédit en ce genre de circonstances où il rencontrait pour la première fois un Sith : l'espoir.

Thème musical de la scène: Leto retrouve espoir

Enfin. Enfin Leto n'était plus obligé de brandir son sabre de lumière pour faire face à un Sith. Peut-être avait-il cherché depuis toujours ce genre de sensation, il n'aurait sut le dire. Peut-être était-il las de devoir toujours agir de la même façon pour lutter toujours contre le même genre d'individus, ça non plus il n'aurait sut le dire. Mais le soulagement qu'il perçut en lui fut revigorant, à tel point qu'il aurait put devenir instantanément avide de ce que cela pouvait procurer. Comme accro à une drogue. Il sentit une douce chaleur lui étreindre le cœur, l'espoir avait quelque chose de magique lorsqu'il envahissait l'âme d'un être vivant. Il se senti Jedi plus que jamais, en paix, en harmonie avec la Force, heureux d'avoir put approcher un peu d'espoir en ces temps troubles où la paix et l'équilibre était si gravement menacés.

Mais il ne fallait pas céder à l'euphorie et penser à tout le reste. Au fond, il ne fallait pas oublier les morts, la destruction, les évènements graves qui étaient survenus ici. L'Empire était passé à l'attaque, quand bien même il ne s'agissait pas d'un territoire républicain la cible. Et cela aurait des conséquences à l’échelle de la Galaxie toute entière. D'une voix étonnamment compatissante, Leto répondit à son jeune partenaire :

- « La Force nous apporte quelque chose de surprenant, aujourd'hui, en effet. La preuve que l'espoir, même dans les situations les plus sombres, est toujours permis. L'espoir est le dernier rempart à la peur, la haine et la souffrance, c'est la sentinelle qui nous garde du Côté Obscur. » Souffla-t-il. Il aurait aimé ajouter quelques mots à propos du pardon, ou de la patience, ou tant d'autres choses encore mais il fut interrompu par deux jeunes femelles Wookie venues à la rencontre de son Padawan et lui. D'abord craintives, autant à la vue des deux Jedi que de la Miraluka, elles s'approchèrent timidement. Dans leurs bras, tendus vers les deux combattants de la Force, des vêtements de couleur brune, très soigneusement pliés, sans aucune dégradation. Les Wookie, en portant offrandes à Kalen et Leto baissèrent le regard et grommelèrent avec toute la tendresse et la reconnaissance que leur dialecte primitif pouvait permettre. Il s'agissait des bures que les Jedi avaient abandonnées plusieurs heures auparavant, avant de prendre part à la bataille. ''Merci Maîtres Jedi'' avaient-elles tout simplement murmurer aux deux, sans faire la moindre distinction de rang ou d'honorification entre le Falleen et le Nautolan. Elles s'éloignèrent à reculons, toujours en portant le regard de préférence à leur pied plutôt que vers ceux à qui elle avaient humblement communiqué leur gratitude. Il y avait fort à parier que ce genre de scène allait se multiplier dans les heures qui allaient venir. Mais cela n'aiderait probablement pas Leto à convaincre ceux qui avaient réellement besoin de l'être pour qu'il puisse en sortir victorieux. Si tant est qu'une quelconque victoire puisse être obtenue après un tel carnage...

En gardant sa bure en main, incertain de ce qu'il devait en penser, Leto reprit la parole.

- « Elle était accompagnée d'un second, en effet. Fit-il en désignant la jeune femme. Je l'ai poursuivi dans la jungle mais il a prit la fuite. C'était inutile de lui courir après indéfiniment, j'ai préféré revenir à la cité, nous serions plus à même de réagir avec efficacité si nous sommes réunis en un seul point à partir de maintenant. Rien de mieux pour un assassin que de voir ses victimes isolées. Il porta enfin son attention vers Maelyna. Quant à toi. Il n'est pas de mon ressors que tu puisse t'en sortir ainsi. Il lança un regard vers Kalen pour lui faire comprendre la réalité des choses. Loin de lui la volonté de briser l'espoir généreux qu'il avait de sauver une pauvre âme en peine, mais rien n'était si simple. C'est au Conseil Jedi de délibérer sur son sort si elle désire se rendre à l'Ordre. Mais les Jedi ne seront ni cruels ni injustes avec elle. Son cas sera longuement étudié. Elle devra répondre de très nombreuses interrogations devant les Maîtres. Il se planta devant la Miraluka, la forçant à lever le visage vers lui, même si d'un point de vue physique, elle ne pouvait le voir. Et je suis prêt à t'aider à affronter ce qui t'attends. »

Leto fut à nouveau interrompu, cette fois-ci par un nouveau garde d'élite qui l'interpella, lui demandant de le rejoindre aussi vite que possible. Leto conseilla à Kalen de ne pas quitter une seule seconde l'Apprentie Sith, sans pour autant préciser qu'il devait nécessairement l'écrouer ou la traiter comme un animal, et replaça sa bure sur ses épaules sans enfiler les manches. Puis il partit d'un pas leste.

Au cœur d'un tronc Wroshyr creusé à proximité l'attendait plusieurs responsables Wookie réunis autour d'appareil de communication et de quelques autres types d'outils informatiques légèrement vétustes mais bien entretenus. Parmi les Wookie présents, celui que Leto avait déjà croisé dans la jungle et à qui il avait ordonné de lancer un appel de détresse à la flotte républicaine. Ils se saluèrent et le Wookie expliqua la situation au Jedi. Comme convenu, le Ministère de la Justice avec qui les Wookie étaient forcément en contact puisque ce jour ils recevaient le Ministre Vorkosigan avait été contacté. Prenant connaissance de la situation, la Justice a contacté la Défense, qui elle-même avait mobilisé des renforts pour porter secours au peuple de Kashyyyk. Un Wookie tapota quelques commandes sur son clavier de bord et la table holographique se mit en branle, la communication fut ouverte et devant la petite assemblée apparut un officier républicain.

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]

- « Capitaine Alcyon de la frégate Adrammelech, j'ai reçu pour ordre de vous porter secours monsieur le Ministre.

- Heureux de voir que mon appel ai put trouver oreille attentive, Capitaine. Quand serez-vous présent ?

- Dans précisément soixante quatorze minutes monsieur, nous allons bientôt sortir de l'Hyperespace.

- Bien, je vais contacter la République pour voir ce que nous pouvons faire. Peut-être que les Wookie refuseront plus d'aide de notre part, mais si besoin est, nous devons être en mesure d'apporter un soutient médical, militaire et logistique complet à Kashyyyk.

- Nous sommes à vos ordres monsieur. Confirma Alcyon.

- Nous vous attendons. Vorkosigan, terminé. »


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Maelyna écouta le jeune Padawan lui expliquer qu'en raison de son statut "d'ancienne Sith", elle serait d'autant plus surveillée, certains se défieront d'elle et sa progression sera sous un contrôle permanent. Elle eut un sourire en coin. Il serait à parier que des Padawans tenteraient de la confronter à ce qu'elle était réellement, essaieraient peut-être de l'affronter pour la forcer à user du Côté Obscur. Il ajouta qu'elle serait plus en sécurité avec les Jedis que seule, avec des assassins à ses trousses, qu'elle aura besoin d'être guidée vers le Côté Lumineux, après avoir été aussi longtemps exposée au Côté Obscur, qu'elle devra apprendre à maîtriser ses émotions.
Finalement, il déclina son identité : Kalen Nelaru. Toutefois, il ajouta que, si son souhait était de partir, il semblait qu'il respecterait son choix, tout en lui laissant la possibilité d'appeler à l'aide si elle en avait besoin.
Avec sa voix chaude aux accents rauques, Maelyna s'identifia à son tour.

"Maelyna Tarkas."

Le Padawan annonça se porter garant d'elle auprès du Wookie qui la surveillait de près, tout en assurant qu'elle resterait les mains liées jusqu'à son départ de la planète. La Miraluka se leva à son tour. Le Jedi lui annonça qu'elle allait rencontrer son maître, avant qu'ils ne partent de la planète et qu'elle ne choisissent sa propre voie par elle-même. D'un hochement de tête, elle acquiesça, avant de le suivre en silence. Ils traversèrent les passerelles d'un pas tranquille, alors qu'ils arrivaient dans les secteurs où s'était réfugiée la population Wookie durant les combats. La jeune femme ressentait, au loin, une sombre haine, dirigée en partie contre elle. Elle soupira. Nul doute que le Sith s'était rendu compte de sa... Sa trahison, et qu'il était à présent en train de chercher un moyen de l'abattre, ne serait-ce que par pure tradition Sith. Le duo parvint devant le Jedi, qui conversait avec les hautes instances Wookies. En percevant la présence du Roi Wookie, sa cible initiale, Maelyna eut un mouvement d'épaule involontaire, un spasme dû à sa volonté de réprimer le désir d'abattre sur place le Wookie, comme ses ordres le stipulait.
Elle préféra se mettre à genoux et méditer, répétant intérieurement le mantra que tous Siths connaissaient, qu'on leur inculquait de toutes les façons possibles et imaginable durant leur entraînement :

"La paix est un mensonge, il n'y a que la passion.
Par la passion, j'ai la puissance.
Par la puissance, j'ai le pouvoir.
Par le pouvoir, j'ai la victoire.
Par la victoire, je brise mes chaînes.
La Force me libérera.
"

Elle se calma, doucement, ironiquement. Pendant ce temps-là, le Maître Jedi louait la Force pour cette occasion : une Sith qui basculait du Côté Lumineux. Il donna quelques nouvelles du second Sith : ce dernier s'était enfuit dans la jungle et le Jedi n'avait pas jugé nécéssaire de le poursuivre, estimant que cela était plus dangereux qu'autre chose, arquant qu'un assassin préférait voir ses cibles isolées les unes des autres car cela lui permettait de les éliminer plus aisément. Il tourna son regard vers la jeune femme. Il lui expliqua qu'il n'était pas habilité à prendre une décision pour statuer sur son sort, que cela était le fait du Conseil Jedi.
Elle ne répondit pas, plongée dans ses pensées, dans un tourbillon d'émotions et de sensations diverses. Le Jedi se tourna vers un poste de communication. D'après ce que Maelyna entendait, un vaisseau de la République arrivait pour prêter main-forte au... A un ministre ? Surprise, la jeune femme leva le visage en direction du Jedi. Il s'agissait de lui ? Un Ministre de la République ? Ici, sur le champ de bataille ? Voilà qui était bien surprenant, même de lapart d'un Jedi.
La communication s'acheva, laissant la Miraluka somme toute assez perplexe quand à son avenir immédiat. Elle mordit ses lèvres tatouées alors que ses pensées tourbillonnaient dans sa tête telle une tempête. Enfin, elle se décida :

"Maître Jedi, ou Ministre, quel que soit votre titre... J'ignore pourquoi vous voudriez perdre autant de temps avec moi. Pour que je sois jugée par l'Ordre Jedi ? Quel intérêt ?Ou par un tribunal républicain, comme criminelle de guerre ? Erf... Il faudrait que vous et votre Padawan soyez au rang des accusés en ce cas. Et si c'est juste par pitié, par compassion... Ne vous donnez pas cette peine. Je ne rejoindrais pas l'Ordre Jedi. Mes parents, mon Instructeur, il m'enverront des Assassins et, tôt ou tard, ces derniers me rattraperont et je devrais me défendre par moi-même. Je le sais. Ce fut ma formation."

Elle fit une pause, prit le temps de reprendre son souffle, de calmer les battements de son cœur qui cognait à rompre dans sa poitrine.

"Qui plus est, il y a un Sith, ici, sur Kashyyyk, qui va sûrement tout tenter pour m'abattre, quitte à lancer un nouvel assaut sur le village. Nous sommes loin de Coruscant et il est fort probable que nous ayons à nous arrêter sur une planète quelconque pour nous ravitailler. Je... Je partirais à ce moment-là. Vous n'aurez qu'à indiquer que je suis parvenue à vous fausser compagnie lors d'un moment d'inattention, quitte à devoir mentir. Mais je n'irais pas sur Coruscant."
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" Vous avez raison, Maître. Aujourd'hui, en plein cœur d'une bataille, c'est l'espoir qui m'a guidé. J'ai trouvé une étoile dans le vide noir. Elle m'attirait, je n'en décrochais plus mon regard. Je n'aurai jamais pensé ressentir cela au sein de ce massacre. Mais grâce à l'espoir... des vies ont été épargnées... "

J'ai juste le temps de répondre un tant soit peu à mon maître, avant que des femelles wookies ne viennent à notre rencontre. D'abord assez craintives, elle s'approchent de nous avant de nous tendre nos bures, que nous avons délaissés avant de nous lancer à corps perdu dans le combat. Je me souviens que nous les avions plié soigneusement, dans un recoin, à l'abri. Et leur état n'a pas changé. Apparemment, elles en ont pris soin. Elles nous les rendent avec une grande reconnaissance dans le regard et la voix. Je leur offre un sourire amical en retour, vraiment touché par le geste. En douceur, je reprends ma bure avant de m'incliner légèrement vers la wookie qui m'a rendu mon bien, souhaitant lui témoigner à mon tour ce sentiment partagé, et ce respect mutuel que nous nous portons. Je me sens vraiment fier d'avoir noué un lien particulier avec ce peuple. Comme privilégié.

Je ne remets pas ma bure. Ma douleur à l'épaule m'en empêche. Je me contente simplement de la garder sous le bras, toujours soigneusement pliée. C'est à ce moment que mon maître décide de s'intéresser de plus près à l'apprentie Sith que j'ai amené jusqu'à lui. Il me confirme alors qu'il y avait bien un autre Sith, et que mon maître et lui se sont combattus avant que le guerrier noir ne prenne la fuite. Je hoche la tête, silencieux. C'est bien ce que je pensais. Cela confirme quelque peu ce que j'ai pu dire à l'apprentie précédemment. De toute façon, elle-même n'a pas cherché à infirmer mes hypothèses. C'est un fait. A mes yeux, il l'a abandonné.

Un dialogue se forme entre Maître Vorkosigan et l'apprentie, qui finit par nous dévoiler son identité à son tour. Maelyna. Mon maître est intransigeant sur ce que nous devrions faire d'elle : ce n'est pas de notre ressort, c'est au Conseil Jedi d'en décider. Je suis d'accord avec cela. D'ailleurs, je ne crains pas leur réaction. Je sais qu'elle sera tout aussi mesurée et prompte à apporter la sérénité à Maelyna que ne le fut la nôtre. Mais je pense qu'il faut encore la rassurer à ce propos. Je me tourne vers elle. Elle médite... mais son esprit est chargé d'émotions contradictoires. Le chaos d'une bataille acharnée réside toujours en elle. Elle semble tantôt effrayée, tantôt très calme. Sa respiration change de rythme en fonction de son changement d'humeur. Je la sens très instable... et je ne peux m'empêcher de compatir. On lui demande de renoncer à tout ce qu'elle a connu. Pour un être qui connait les vertus de la paix intérieure, l'épreuve serait moins difficile... mais pour un Sith ? Ce doit être affreux.

C'est assez intriguant, mais je détache mon attention d'elle alors que mon maître se lance dans une marche lente vers un Wroshyr voisin. Je hoche de nouveau la tête vers Maelyna pour lui indiquer que nous le suivons, puis je marche dans les pas de mon maître.

Nous parvenons alors au coeur du Wroshyr, dans une sorte de petite base contenant de la technologie faisant contraste avec tout l'environnement qui l'entoure. Au centre de la pièce, un grand appareil de communication, servant notamment aux conversations par hologramme. C'est d'ailleurs ce type de conversation qui attend mon maître. Il a été appelé par les wookies car quelqu'un semble avoir répondu à son appel. Il s'avère alors que la personne en question est un capitaine de frégate républicaine, qui ne semble pas très loin de notre position à l'échelle galactique. Ils viennent en renforts. Je ne peux retenir un léger soupir de soulagement. Elle me semble tout à fait bienvenue, même si elle pourrait faire croire aux wookies que nous essayons de leur forcer la main. Tant pis, le risque est à prendre : ce renfort arrive vraiment à point nommé, ne serait-ce que sur le plan médical, dans un premier temps. Et avec un équipage entier de frégate, la ville sera surement hors de danger, une bonne fois pour toutes. La République sera toujours là pour aider ses alliés. Il est important que le peuple de Kashyyk comprenne cela, même si notre propre participation à cette bataille et notre première victoire vont sûrement favoriser les liens dans ce sens.

Rassuré par cette nouvelle, je me retourne alors vers Maelyna. Mais cette dernière semble se retenir de parler depuis tout à l'heure. Elle décide enfin de se lancer, et je l'écoute avec attention, de nouveau. Mais ces propos... m'alarment un peu. Il semblerait que ses craintes ne la fassent nous écouter qu'à moitié. Je décide alors de remettre les choses au clair, dans le plus grand des calmes pour toujours chercher à la rassurer et apaiser son esprit, mais aussi avec fermeté sur certains sujets. Je prends les devants, lui répondant avant que mon maître ne le fasse, car elle me " connait " un peu mieux et est peut-être plus disposée à me faire confiance pour le moment. La confiance mutuelle est importante, sinon, nous ne parviendrons pas à notre objectif.

" Maelyna. Nous ne souhaitons pas t'emmener auprès de notre ordre pour que tu sois " jugée ". Ce n'est pas une sanction qui t'attend. C'est avant tout de l'aide. Nous voulons t'aider à te soulager de tout ces fardeaux qui t'accablent. Mais l'on ne combat pas cela en fuyant et en cherchant à oublier, non. Il faut l'affronter de face, et ce grâce à la paix, à la méditation, à la volonté de faire le bien pour autrui. La Force t'aidera. Peut-être est-elle même en train de le faire, peut-être qu'elle a forcé notre rencontre. 

Je sais que ce n'est pas simple. On te demande de nous faire confiance, alors que nous avons toujours été tes ennemis jusqu'ici. Mais je te le dis, mon amie : en vérité, tu n'as plus vraiment le choix, désormais. Il n'y a que l'Ordre Jedi qui peut te protéger maintenant, si je m'appuie sur ce que tu nous dis. Aux yeux de l'Empire, tu es une traîtresse, et pour la République, tu es une criminelle de guerre. Les deux ne te laisseront pas tranquille. Mais l'Ordre Jedi t'aidera. Alors... pourquoi autant chercher à nous fuir ? Même dans l'espace Hutt, tu seras traquée, et je ne pense pas que tu souhaites t'y rendre.

Hmm... Je sais qu'au final, c'est en partie de ma faute si tu es dans cette situation. J'en suis navré, mais je cherche vraiment à t'aider. D'ailleurs... au sein du temple, les assassins auront bien plus de mal à t'atteindre. Nous serons là pour te protéger jusqu'à ce que tu puisses le faire par toi-même. Oui, c'est bien ce que j'affirme, actuellement, tu en es incapable. Sans le côté lumineux de la Force à tes côtés, tu ne tiendras pas. Tes passions prendront le dessus. Ta peur sera le point faible que les assassins utiliseront contre toi. Mais avec notre enseignement... tu pourras leur faire face. Et contrairement aux Siths... nous ne te laisserons pas seule face à tes bourreaux. Que ce Sith revienne à l'assaut pour venir te chercher... tu peux constater que nous l'attendons de pied ferme.

Alors... je te demande d'y réfléchir encore une fois. Et s'il te plaît, ne nous demande plus de mentir à la République. Nous ne le ferons pas. Je pense que tu es capable de vaincre ta fierté et accepter cette main que nous te tendons. J'espère ne pas me tromper. "


Ayant fini mon petit monologue, je me tourne vers mon maître. Ma douleur à l'épaule revient, et la ressentir à longueur de temps est assez épuisant. Je lui demande alors une faveur.

" Maître. Puis-je vous confier Maelyna ? J'ai été touché à l'épaule durant la bataille, j'ai besoin de repos. Je vais aller me poser un peu, en attendant l'arrivée de la frégate. "
Le Masque de la Force
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Un crépuscule tombe lentement sur Rwookrrorro. Les derniers incendies ont été maîtrisés, les derniers soldats impériaux et leurs alliés ont été tués ou capturés. En signe de remerciement - et parce que nourrir des adversaires trop faibles pour trouver une mort digne est une aberration - les Wookies les confient aux Républicains toujours en orbite.

Ce carnage aura au moins eu une conséquence heureuse : les Wookies ont pleinement pris conscience de la détermination et de la férocité de troupes impériales. Mais au lieu de les intimider, cette démonstration de force titille leur combativité. Ainsi, après seulement quelques jours de délibération, les chefs de clan acceptent de rejoindre la République. Les féroces guerriers Wookies sont ainsi devenu des alliés indéfectibles, prêt à combattre, prêt à donner leur vie sur le champ de bataille.

De leur coté, les deux Sith quittent également ce monde... Maelyna escortée par les Jedi, qui attendent d'elle une décision mûrement réfléchie au sujet de son avenir... Et Xaphan à bord du vaisseau qui l'a conduit jusqu'ici plus tôt dans la matinée. Leurs chemins sont à nouveaux séparés, et seule la Force pourrait dire s'ils sont destinés à se recroiser un jour.

Quelques jours plus tard... Un jeune Wookie renverse une table de banquet en tentant de pratiquer l'exercice du poirier Jedi. Toute l'assistance explose d'un rire franc et sincère. Cette scène rappelle aux Wookies que les deux Jedi rencontrés plus tôt seront toujours les bienvenues sur leur monde, quoi qu'il puisse se passer dans le reste de la galaxie. Une question d'honneur : ils ont combattus ensembles après tout.

Réussite de L'Opération!

Victoire de L'équipe Jedi

KASHYYYK REJOINT LA REPUBLIQUE
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Comme il était prévu, et à la minute prêt, la corvette de classe Majestyc Adrammelech survolait les jungles de Kashyyyk. Leto et Kalen s'était mis au travail pour aider les Wookies a déblayer gravas et équipements inutilisables des chemins et places de leur cité tandis que l'ont finissait de parquer les derniers prisonniers de guerre sur des plates-forme isolées et étroitement surveillées. Le vrombissement des moteurs subluminiques de l'Adrammelech secoua la canopée tandis que le vaisseau se plaçait en vol stationnaire pour pouvoir larguer à la surface de la planète plusieurs navettes de transports de troupes. Très vite, les soldats républicains s'éparpillèrent sur les lieux, chaque chef d'escouade dictant des ordres à des unités aussi variées que des membres du génie, des experts en explosifs ou des médecins de terrain. En voyant les républicains prendre la relève, Leto se permit de prendre ses distances et allât s'adosser à une rambarde non loin d'un brasero dont la flamme allait probablement être ravivée le soir venu. Il était las, son ventre gargouillait étrangement et désormais, son pantalon était souillé de boue séchée jusqu'au genoux. Cela était sans compter les petites traces de brûlures et le tissu qui filochait ça et là sur le haut de sa tunique.

De la même manière qu'il avait observé cette ruche organisée la première fois qu'il avait posé le pied sur cette planète, il contempla les soldats républicains prendre positions, venir en aide aux Wookies, communiquer avec les guerriers d'élite et les patriarches, soigner les blessés, rassurer les apeurés et installer un tas de matériel partout où cela était encore possible. Puis il vit venir un homme dans un airspeeder de gamme militaire aux flancs de métal rapiécés par les tirs de canon blaster, il devina qu'il s'agissait du Capitaine Alcyon par son calot et les barrettes colorées qu'il avait agrafées à la poitrine. Outre le pilote de l'engin, il y avait une jeune femme blonde avec lui. Tout deux mirent pied à terre avant que le pilote ne s'éloigne avec le speeder. Le militaire salua le Jedi, il avait le visage buriné, un regard perçant fruit de nombreuses années de batailles et des épaules qu'on aurait dit jamais victimes de la moindre faiblesse.

- « Capitaine Alcyon à vos ordres monsieur le Ministre. Fit-il sobrement, ce qui ne manqua pas de surprendre Leto, tant de pragmatisme et de discipline d'un militaire à un Jedi était relativement rare de nos jours. Les Jedi revêtaient parfois le rôle de général d'armée bon gré mal gré, mais peu des hauts gradés de l'armée républicaine reconnaissaient en eux des chefs légitimes et digne de cela.

- Repos Capitaine, toutes les forces ont été déployées ?

- Oui monsieur, nous avons déjà établi un bilan des besoins et de nos moyens, mon second est en train d'écrire un rapport que nous enverrons à Coruscant dans moins d'une heure.

- Il nous faudra plus que ce que nous avons là, n'est-ce pas ?

- Assurément, je vais demander l'envoi de renforts d'urgence, je ne suis ici si vite que parce que j'étais à proximité. Avez-vous parlé au Ministère ?

- Oui, les accords ont déjà été conclus, vous avez carte blanche pour mener l'opération de soutient comme bon vous semble Capitaine. L'homme parut décontenancé, il retira son calot avant de le fixer à sa boutonnière par un petit électro-aimant.

- Mais, et vous monsieur ?

- Moi je dois contacter l'Ordre Jedi et en finir avec les négociations visant à accueillir Kashyyyk au sein de la République, la situation s'est passablement compliqué avec certains de nos ennemis.

- Et il ne faut pas oublier que malgré tout cela, Kashyyyk ne fait toujours pas partie des nôtres. Pas officiellement en tout cas. Ajouta la jeune femme qui se démarqua. Elle était vêtue comme les Chevalier Jedi, une tresse nouée sur le côté de son épaule gauche donnait forme à ses longs cheveux blonds et soyeux tandis que ses yeux s'illuminèrent d'une lueur affectueuse à la vue du Falleen.

- En effet. Avoua le Maitre Jedi. Je n'aimerais pas devoir devenir opportuniste, mais j'ose espérer que la perfidie et la traitrise de l'Empire contre le peuple Wookie les guidera vers nous. Leto salua le Capitaine Alcyon pour lui signifier qu'il pouvait prendre congé tandis qu'il enclin la jeune femme à le suivre. Lorsqu'ils se furent éloignés, Leto reprit la parole. Leona, je ne savais pas que tu été du voyage.

- J'étais sur Togoria, l'équipage du Capitaine Alcyon m'escortait. Nous avions reçu votre SOS sur le chemin du retour.

- Bien, les accords commerciaux avec Togoria ont-ils étaient scellés, enfin ?

- En grande partie, oui, mais le Clan Bancaire, le Ministère de l’Économie et Akin-Dower ont du mal à se mettre d'accord sur diverses choses, ça ralentit énormément les débats.

- Le quota pour les exploitations de minerais ?

- Entre autre, oui. Leona fixa Leto qui avait réussi à deviner en un rien de temps la principale épine qui était venue se loger dans le pied de cette dernière lors de sa mission. Les Togoriens sont de fervents défenseurs de leur nature, et bien que leur sol soit riche en minerais, ils ne veulent pas l'exploiter par peur de détruire leur planète.

- Ils n'ont pas forcément tord, bon nombre d'exemple d'exploitation intensive ayant conduit à la mort d'une planète sont déjà connus dans l'Histoire. Je suppose que la mise en place de quota très strict est vu d'un mauvais œil par Akin-Dower qui de ce fait devra ne fournir qu'un nombre restreint d'appareil de forage tandis que la mise en circulation de peu de minerais sur le marché n'est pas assez significatif pour le Clan Bancaire qui ne veut pas prendre le risque d'investir. Ils ont peur que le cours boursier ne suive pas. Leona fut bouche bée.

- Bravo Maitre, vous avez vu juste, c'est exactement tout le problème.

- J'ai l'impression d'avoir vu ce scénario des centaines de fois. Il n'y a que l'argent et le pouvoir qui intéresse ces gens là. Ils n'hésitent pas à détruire des mondes et réduire à néant le fragile écosystème d'une planète mais jamais ils n'auraient le courage de quitter leurs beaux fauteuils capitonnés. La jeune femme reconnut aussitôt le Leto qu'elle admirait tant, indéfectible, fier et juste. Celui qui avait mit fin à la guerre civile sur Ord Mantell et qui lui avait sauvé la vie il y a une vingtaine d'année par des négociations rigoureuses n'avait guère changé. Elle savait qu'il ne disait pas tout cela au hasard, pour se donner un genre, pour faire semblant de s'opposer au système, car il avait déjà prouvé qu'il était sans peur même face aux plus riches des misanthropes, aux plus puissants des industriels ou aux plus cruels des esclavagistes. Ils s'approchèrent d'une série de passerelles zigzaguant entre les Wroshyr tortueux et menant à une plate-forme où était surveillée la jeune disciple Sith.

- Que dois-je faire Maitre ?

- Demain matin, un Défenseur arrivera et d'autres troupes en sa compagnie, toi tu devra repartir sur Ondéron en compagnie de cette individue. Il désigna de loin Maelyna.

- Qui est-ce ? S’enquît Leona.

- Il s'agit d'une jeune apprentie Sith, Maelyna Tarkas, elle est désarmée et a décidé de se rendre. Devant la mine circonspecte de Feydakin, il continua. Cependant, elle n'a pas l'air prête à obéir à quiconque, elle ne semble pas comprendre que son destin n'est plus entre ses mains désormais.

- Est-elle dangereuse ?

- Un Sith l'est toujours, même désarmé. C'est pour cela qu'un Jedi doit l'amener face au Conseil, pas les militaires.

- Ce sera fait Maitre. Après avoir observé un court temps la jeune femme qu'elle aurait à mener là où il le fallait dés le lendemain, la Jedi reprit la parole. Où est votre Padawan ? Il va bien ? Leto eut un fugace sourire.

- Il va bien, il s'est vaillamment battu. Et c'est grâce à lui si cette Sith est sur le chemin de la repentance. Leona vit ses lèvres accomplirent une mou mêlant étonnement et admiration. Si tu veux le voir, il doit être quelques part en train d'aider les Wookies là où il le peut.

- Je vais aller le chercher, ça fait longtemps qu'on ne s'est vu.

- Le soir ne va pas tarder à venir, voit pour organiser au mieux l'opération de soutient avec le Capitaine Alcyon et Kalen, traite en priorité les urgences médicales. Demain sera un autre jour, et nous auront beaucoup de travail. » Leona inclina la tête respectueusement et prit congé.

Et comme dit par le Falleen, le soir fut arrivé bien vite pour se déposer délicatement sur la cité Wookie, la bataille avait duré plusieurs heures et la journée n'avait été qu'agitation et urgence, fureur et malheur. Le Jedi avait même du mal à croire que tout cela s'était passé en moins d'une journée locale. Le lendemain, comme prévu, Maelyna Tarkas fut emportée par Leona Feydakin et trois autres Chevalier Jedi envoyés en renfort tandis que deux nouvelles frégates républicaines avaient pénétrées l'atmosphère de Kashyyyk pour apporter au peuple Wookie principalement du matériel médical et des engins de chantier afin de reconstruire au plus vite leur cité partiellement détruite. Prêt de cent soixante hommes armés supplémentaires avaient pris possession des lieux, et déjà des avant-postes de surveillance placés à des points stratégiques de la jungle avaient commencés à naitre des cendres du bois et de la terre. Le surlendemain, le bal incessant des navettes de transports guidant les troupes et acheminant le matériel ne cessait de faire trembler le sol et l'air, mais les troupes républicaines avaient admirablement bien réussies à s'intégrer dans l'environnement pour aider les Wookies autant qu'elles le pouvaient. Peu de chose semblait perturber outre-mesure le quotidien des Wookies qui se reformer peu à peu. Au soir du second jour après la bataille, Leto eu la satisfaction de constater que très peu de victimes blessées avaient finit par trépasser quand bien même elles avaient reçues les meilleurs soins d'urgence possible. Puis, à l'aube du troisième jour, il fut averti que les Chefs de Clans s'étaient à nouveau réunis et qu'ils étaient prêt à le recevoir.

Au milieux de la mâtiné, après s'être fait un brin de toilette, Leto avait remit sa bure de Jedi sur ses épaules et s'était présenté au Conseil Wookie, aussi humble que la première fois, mais avec une détermination intacte et un espoir renouvelé qu'ils puissent s'entendre.

- « Maitre Jedi, le peuple Wookie nourrit une grande reconnaissance envers vous, l'issue de la bataille aurait été fatalement différente sans votre intervention. Commença un premier Chef de Clan.

- C'est dans les batailles et les dures épreuves que les intentions véritables se dévoilent, et la votre est honorable. Notre peuple a désormais toute confiance en vous. Poursuivit un second. Leto se contenta de s'incliner pour remercier ses fiers interlocuteurs.

- Cependant, notre alliance ne serait être scellée sans que nous sachions notre avenir. Tempéra le Roi Wookie d'une voix caverneuse. Nous craignons que l'Empire n'en reste pas là, nous sommes tout à fait conscient de leur volonté de nous détruire si nous ne rallions pas leur cause, mais notre fierté nous guide à ne jamais nous laisser faire et à répondre à la peur par la volonté et l'honneur.

- Des garanties peuvent être tenue immédiatement, vénérables Chefs de Clans, je m'en porte garants. Même si vous ne joignez pas la République, elle vous aidera à vous défendre face à l'Empire.

- Et qu'en sera-t-il de la Czerka et des guildes de chasseurs Trandoshan qui nous persécutent depuis des siècles ?

- Depuis mon dernier passage chez vous, des enquêtes ont été ouvertes sur bon nombres d'individus haut placés de ces entités. Aujourd'hui que je suis Ministre de la Justice, je suis en mesure de vous dire que la République sera intransigeante envers les esclavagistes et mercenaires qui pillent et massacres vos citoyens.

- Menez-vous l'enquête personnellement ?

- Pas totalement, mais je supervise avec attention toute cette affaire. Je peux vous assurez que très bientôt, plusieurs de ces criminels seront retrouvés et jugés pour leurs méfaits. Si le peuple Wookie fait partie intégrante de la République, leurs peines et le contrôle que nous pourrions avoir sur cette affaire s'en verra d'ailleurs décuplé. Un silence s’installa, les Chefs de Clans croisèrent leurs regards, comme si il n'y avait pas besoin de la moindre parole pour qu'ils se comprennent tous. Puis le Roi reprit :

- Les Wookies sommes fiers de s'allier à vous, Kashyyyk est désormais partie intégrante de la grande République ! Lança-t-il d'un air triomphal, sa poitrine déjà volumineuse s'élargissant encore à mesure que sa voix portait son discours. Les Wookies Chefs de Clans rugirent tous ensemble tandis que Leto soupira de soulagement. Voilà qui était fait. Il s'apprêtait à demander congé lorsque le silence fut revenu au moment où un autre des Chefs de Clans parla :

- Il y a encore deux choses essentielles desquelles nous devons parler Maitre Jedi. Intrigué, Leto redoubla d'attention, il devinait que les questions que désiraient aborder les Wookies désormais étaient d'une importance particulière, sinon ils auraient probablement éjecter tout cela dés le début du débat afin d'être tranquille.

- Je suis à votre écoute.

- Nous savons que vous avez sauvé la vie d'un des nôtres avant-même la bataille, cela s'est passé à la frontière du Shadowland et des régions habitées de notre cité.

- Je me souviens, un jeune adulte, j'ai cru comprendre qu'il accomplissait son rite initiatique pour prouver sa valeur, comme il est de coutume chez vous.

- Fulgore est son nom, et il est de mon clan... il s'agit de mon fils. Cette fois-ci, Leto n'avait rien vu venir, la révélation faite par l'imposante boule de poil sur son massif trône de bois sculpté vint s'écraser sur lui comme un missile à proton.

- La Force m'a guidé, s'en est-il remit ?

- Il est solide, quoique un peu distrait. Il s'en remettra.

- Alors que la Force soit louée. Un autre silence, un peu plus court cette fois-ci survint.

- Pour notre peuple, il n'y a rien de plus important que l'honneur et la reconnaissance, nous bâtissons notre civilisation sur des valeurs de fierté, de justice et de bravoure. Il y a une coutume qui dit qu'un Wookie qui s'est vu sauvé d'un danger mortel par un étranger est lié à cet étranger par une dette de vie immuable et éternelle.

- Que cela veut-il dire ?

- Cela veut dire qu'à partir de cet instant et rien ne pourra l'en empêcher, mon fils Fulgore sera votre humble serviteur et vous suivra où que vous allez pour se placer sur le chemin des dangers et des menaces que vous croiserez. Fulgore est lié à vous par un pacte sacré que seul la mort sera en mesure de rompre.

- Les Jedi ne sont pas des seigneurs de guerre, ce n'est pas dans nos habitudes d'exiger la vie de ceux que nous avons sauvés pour nous rendre service. Nos actes sont désintéressés et... il n'eut pas le temps de finir d'exposer son désaccord qu'il eut la parole coupée.

- Refuser serait un déshonneur parmi les pires pour un Wookie. Leto haussa un sourcil, il avait peur de ce qu'il pourrait entendre par la suite.

- Que voulez-vous dire ? Que provoquerait mon refus ?

- Si vous refusez de l'accepter à vos côté, son déshonneur sera si grand que sa destiné n'aura plus aucune valeur. Si ni la mort, ni son sauveur ne veut de lui, alors que lui restera-t-il ? Une longue vie d'errance sans honneur et sans but... sauf si il a le courage de mettre fin à ses jours pour ne plus avoir à subir cette fatalité. Leto vit ses épaules s'affaisser, comme il le craignait, il n'avait guère le choix, il comprenait parfaitement ce qui guidait les pensées des Wookies.

- Très bien, alors j’accueillerais votre fils, mais une chose est certaine, c'est qu'il ne sera pas traité comme un vulgaire serviteur.

- Qu'il en soit ainsi ! Conclut le Wookie avant qu'un autre n'enchaine sur le second sujet qui les retenaient encore ici.

- Pour finir, nous avons décidés de vous faire don de la mine à cristaux des cavernes de Myyydril qui se trouve sur mon territoire. Cette variété de cristal appelée Nak'tra est un des trésors de notre belle planète et nous pensons qu'ils pourraient être utiles aux Jedi pour fabriquer leurs légendaires armes. Seconde gifle dans la figure, Leto ne l'avait clairement pas vu venir non plus, celle-ci, et il fut doublement estomaqué.

- Je ne sais que dire, ai-je entendu ''don'' ?

- C'est bien ce que vous avez entendu Maitre Jedi, le peuple Wookie vous fait don de l'intégralité des réserves naturelles de cristaux Nak'tra de Kashyyyk. Seul l'Ordre Jedi et vos pairs seront autorisés à exploiter les mines de Myyydril, aucun commerce ne devra être fait de ces cristaux, et la nature de Kashyyyk devra être rigoureusement préservée lors de l'exploitation de la mine. C'est pour cela que nous exigeons en échange de ce don que ce soit les Jedi, eux et personne d'autre qui s'occupent des installations et des opérations d'exploitations. Si ces exigences venaient à ne pas être entendues, nous condamneront les mines et leurs cristaux seront réduit en cendre. La proposition était ferme et définitive, et le Falleen devina qu'il n'était pas utile d'avancer quoi que ce soit d'autre. Il se contenta de s'incliner bas pour remercier ses bienfaiteurs.

- Votre volonté sera scrupuleusement respectée, au nom de tout l'Ordre Jedi, merci, vénérables Chefs de Clans.


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