Le Masque de la Force
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Résumé des faits : Il y a près de cinq cent ans, la corporation Czerka tenta de réduire en esclave le peuple de Kashyyyk : les impressionnants Wookies. A cette époque, étant empêtrée dans une guerre fratricides contre les forces de Darth Revan, la République n'avait rien pu faire pour leur venir en aide... Sauvés seulement par une poignée de Jedi, les Wookies ont depuis lors coupé toute relation avec le reste de la galaxie, préférant s'occuper eux-mêmes de leurs problèmes, comme les incursions répétées des Trandoshans avides de nouveaux esclaves...


Rares sont les visiteurs à être accueillis à bras ouverts par les Wookies. En réalité, le plus dur est le premier contact. De ce côté-là Maitre Leto Vorkosigan n'en est pas à son coup d'essai. Les Wookies, il les a déjà rencontrés, et dans des circonstances plus tendues que celles-ci. Cette mission doit être une mission de routine : reprendre les négociations et les échanges là où il les avait laissés avec Kastanie Artorius, lors de sa dernière visite. C'est pour cette raison qu'il a proposé à son padawan, Kalen, de l'accompagner.

De son côté, l'Empire, dans l'ombre, dispose de paires d'yeux et d'oreilles un peu partout sur la planète. Et oui... Depuis que l'apprentie de la Dame Noire, Zora Shaar-lâ, a gagné l'estime d'un groupe de Wookies, ceux-ci œuvrent pour elle, cherchant à miner toute tentative de rapprochement entre la République et leur monde. Ceux-ci, dépassés par les événements, demandent assistance. L'Empire envoie alors deux Sith pour leur prêter main forte. Leur objectif ? Très simple. Tuer le chef Wookie en relation avec la République. Et pour cela, il suffira de demander à leurs alliés de semer le chaos dans son village arboricole pour leur ouvrir la voie. Lorsqu’enfin l'opération commence, il ne leur reste plus qu'à courir à travers les passerelles et les ponts aériens pour mener à bien leur mission.

Seuls les deux Jedi peuvent encore sauver la situation. Quitte ou double. En cas de réussite, la traîtrise des Sith pousserait bon nombre de clans à renouer des relations avec la République... En cas d’échec, l'un des seuls chefs encore ouverts aux échanges avec le reste de la galaxie disparaîtrait, à jamais.


Ordre des posts : Xaphan Iscariote - Leto Vorkosigan - Maelyna Tarkas – Kalen Nelaru

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Tour de : Xaphan. Compétences à utiliser : Sagesse OU Constitution
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Regardez et contemplez ces Ténèbres abyssales, qui vous feront périr dans une ombre mélancolie, Attirées par la mort et la destruction féales, Attirées par la mort et la destruction féales, Regardez et contemplez les profondeurs obscures, dans lesquels un tourbillon de sang vint s'immiscer, Éternel et sans fin, le maelström d'un profond, Chaos, siégeant au-dessus la paix, vaincue, s'agitant, triste et dépitée comme le bouffon, résigné, d'une galaxie mortifiée, Scarifiée, au son du glas de vos sinécures.

Le chaos s’étendait dans la galaxie, brûlant tout sur son passage, et cette déflagration allait atteindre Kashyyyk. Une nouvelle fois, l’empire avait besoin de bras pour réaliser ses basses besognes… Ça commençait à devenir une habitude, je me demande s’ils font des cartes de fidélité. Pourtant… Il ne fallait pas que cela devienne trop commun… Déjà que les exploits du « maraudeur au sabre laser » de l’Échange commençaient à se répandre dans l’espace Hutt … il ne faudrait pas que les « basses classes » - sous-entendu, tous ceux en dessous de l’impératrice - découvrent que je suis un adepte du côté obscur, ça pourrait être regrettable pour la suite des événements. Et contrariant surtout.

Ma mission ? Tuer un leader wookie prêt à rouvrir les portes de leur monde à la République. Une mission est une mission n’est-ce pas ? Qu’on doive chiper sa sucette à un gosse ou tuer une grosse boule de poils ressemblant à une peluche géante et capable d’écarteler à mains nues un homme normalement constitué. Charmant n’est-il pas ? Le problème, c’est qu’une nouvelle fois, les impériaux m’avaient collé une gamine… Ils sont bien mignons avec leurs apprentis, mais… Est-ce qu’ils n’ont que ça pour une mission de cette importance ? C’est à croire qu’ils sont à court de guerriers et de seigneurs ces temps-ci…

Je n’avais pas voyagé avec elle. J’avais directement fait le trajet depuis Raxus Prime. Qu’est-ce que je faisais sur Raxus Prime me direz-vous ? Je réglais quelques « détails administratifs » pour ma… Notre bien-aimée organisation. Nous verrons les détails plus tard. Quoi qu’il en soit, je me posais sur Kashyyyk. Casqué. Laissant mon regard parcourir l’ensemble des wookies « fidèle » à mes « alliés ». Sombre, équipés pour la guerre. Prêts à combattre pour leur désir de voir la république reste loin de leur frontière.

L’apprentie ? Je ne sais pas où elle se trouvait. Mais nous devions nous dépêcher… Quelque chose n’allait pas… Un frissonnement se faisait ressentir dans le côté obscur… des jidais ? Peut-être… Mais ça ne poserait pas de problèmes. Le chaos est leur ennemi… les morts les perturbent… les morts leur provoquent une douleur à chaque fois qu’ils s’écrasent au sol. Cela jouerait à notre avantage et nous devrions en tirer parti. Je me mis à genoux, en position de mokuso. Réfléchissant à comment tuer ce wookie rapidement, c’était la seule chose à faire en attendant la sous-race que l’ordre sith m’enverrait.

Pendant que je maintenais la position, les wookies m’expliquèrent la situation. Tous leurs grognements m’étaient traduits par l’officier de l’Empire qui m’avait conduit au point de rendez-vous. En résumé, le plan était simple… Déclencher une guerre civile. Ça me plaisait… Le chaos qui engendre le chaos. La mort qui engendre la mort. En quelques mots, je leur intimai l’ordre de ne pas faire de pitié. Enfants, femmes, vieillards, gizka de compagnie… Tous devaient y passer. Bien que dubitatif au début, en plongeant mon regard dans les leur, ils s’inclinèrent. C’était nécessaire. Les jidai devaient sentir la souffrance et la haine. Car la haine est la meilleure des armes que nous avons contre eux. Contre ces pitoyables hypocrites trop stupides pour réaliser qu’ils sont à l’origine de ceux qui les détruiront. Nous.


< La chaos viendra, et dans un dernier baiser, entrainera tout dans sa chute >

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Jet de Sagesse de Xaphan réussi!

Equipe Sith: 4 points
Equipe Jedi: 0 points

Tour de Leto. Compétences à utiliser: Dextérité OU Intelligence.
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La Galaxie était en ébullition. C'était le début des grandes manœuvres, celle qui servaient à éviter la guerre. En tout cas c'est ce qu'espérait le Maître Jedi Leto Vorkosigan. Lui, comme tant d'autres Jedi avaient été requis par la République pour agir aux quatre coins du territoire républicain et même au delà pour contrer les opérations Sith. Des rapports alarmants, des analyses de la fréquentation des routes spatiales et des appels à l'aide de plusieurs systèmes faisaient état d'incidents, de mouvements ennemis et de situations désordonnées dans plusieurs secteurs. La Chancelière Suprême Alyria Von elle-même avait dut faire le déplacement jusqu'à Aargau, centre de toute les intentions depuis quelques cycles afin de parlementer avec le gouvernement local. La situation était extrêmement tendue, et si le blocus de la République étant pleinement justifié, cela n'était pas au gouts de tous et beaucoup de revendications avaient déjà été faites. C'était Leto et plusieurs de ses confères maîtres qui tout d'abord, lors d'un conclave exceptionnel avait suggéré plusieurs solutions à Von. Puis c'était encore Leto qui cette fois-ci en qualité de Ministre avait débattu avec ses collègues pour établir un plan d'action et définir plusieurs priorités pour agir avec efficacité dans cette délicate situation.

Kashyyyk ne lui était plus inconnue depuis peu. En effet, il avait eu l'occasion d'effectuer une mission diplomatique en compagnie du Sénateur d'Anaxes d'alors, Kastanie Artorius, depuis devenu comme lui Ministre. Les négociations avaient pour but de faire rallier Kashyyyk à la République, l'histoire entre ces deux entités n'en étant pas à leurs balbutiements. Et malheureusement pour la République, le passé était flou et chaotique. Kashyyyk n'avait pas accepté que la République la délaisse si longtemps et en particuliers pendant les crises successives que les Wookie avaient dut affronter face aux meutes d'assassins Trandoshan et à la maléfique corporation Czerka. Celle-ci, adepte du braconnage, de l'esclavagisme et de l'exploitation outrancière de la nature de Kashyyyk avait commit de gros dégâts. Au point d'en déséquilibrer la faune et la flore et de réduire certaine zone de la planète en terrain stérile et invivable, là où se dressait auparavant des jungles luxuriantes et pleine de vie. La situation étant dans une impasse depuis prêts de quatre cent ans, c'est le Chancelier Valerion Scalia qui avait prit l'initiative de prendre très au sérieux l'existence des Wookie dans un espace indépendant de celui de la République et avait remué ciel et terre pour renouer le contact. Plusieurs visites de diplomates officiels furent nécessaires, à commencer par celle de Leto en personne, et les pourparlers avaient aboutis au prix de longues périodes d'échange vers une nouvelle alliance entre la République et les vaillants Wookie. Mais c'était sans compter l'influence des Sith qui avaient eux aussi flairé bon le grand avantage militaire qu'aurait put leurs conférer les guerriers Wookie, redoutables combattants.

Influence qui avait bien failli rendre caduques les négociations menées par le Jedi et son acolyte politicien et qui aujourd'hui étendait son ombre néfaste telle une flaque d'huile rance qui s'écoule sur le sol. Aujourd'hui plus que jamais, la corruption, les manigances et la traitrise des Sith devenaient problématiques. Mais cette fois-ci, il était hors de question d(ignorer les Wookie, hors de question de ne pas les estiméer comme ils le méritaient, et Alyria Von l'avait bien comprit. C'est pour cela qu'elle avait chargé personnellement Leto de finaliser les négociations avec les Wookie, lui qu'elle savait avoir déjà eu des contacts fructueux et satisfaisants avec cette race fière mais amicale. Leto, de son côté, avait fait le choix d'emmener avec lui son Padawan Kalen Nelaru, qui grandissait et s'affirmait de jour en jour. Puissant au sein de la Force, attentif et volontaire, cette visite de grande importance auprès d'une race qu'il n'avait jamais côtoyé lui serait utile sur bon nombre d'aspect pour sa future vie de Chevalier Jedi.

La corvette légère de classe Défenseur, arborant un rouge cinabre flambant neuf sur sa coque décelerra brutalement et quitta la dimension de l'hyperespace. À travers le large hublot rectangulaire de transparacier teinté de jaune trônait au milieux des étoiles Kashyyyk. Planète verdoyante à la nature riche et extravagante, son aspect sauvage et délaissé de toute civilisation contrastait avec le naturel clément et l'intelligence dont pouvait faire preuve les Wookie. Le vaisseau entama sa manœuvre d'approche et il fendit les épais nuages gris, quasiment en permanence en train de flotter dans le ciel de la planète sans pour autant annoncer d'orage ou de forte pluie. Leto perçut la jungle s'approcher à travers l'ouverture et se souvint avec une certaine appréhension sa première excursion ici bas. Largement parasitée par les assauts vicieux et incessants de hordes de Trandoshan. Même si il n'avait pas put faire la lumière de façon claire et sûre sur tout cela, il était persuadé que cela avait eu un rapport avec les Sith. Même si il n'avait rien pour le prouver, il pensait que les Trandoshan, quand bien même étaient-ils violent et teigneux ne se seraient pas acharnés en particuliers sur Kastanie et lui sans raisons particulières. Leur ennemis étaient les Wookie, eux-même ne s'en cachaient guère, mais pas les Jedi ni les politiciens républicains. Barbares mais pas bêtes, les Trandoshan ne tenaient pas à se mettre la République à dos gratuitement.

En pénétrant l'atmosphère de la planète, le vaisseau resta stable et très vite, le Jedi put déverrouiller la ceinture de sécurité qui le maintenait fermement installé sur son siège. L'allure de l'engin se stabilisa avant qu'il ne s'arrête, en vol stationnaire plusieurs centaines de mètres aux dessus de la cimes des majestueux arbres Wroshyr. Il entra alors dans la cabine de pilotage du Défenseur, à sa gauche et à sa droite deux officiers de bords pianotant sur des interfaces tactiles et scrutant plusieurs écrans, un brin nerveux. Tandis qu'au fond de la cabine, prêts d'un système de visionnage miniaturisé d'hologramme qui affichait Kashyyyk sous forme de sphère bleutée tournoyante sur elle-même, le pilote qui finissait de lancer la procédure de stabilisation de l'assiette. Leto s'apprêta à demander ce qu'il se passait lorsqu'un des officiers l'interpella.

- « Messire, une tentative d'entrée en communication. Leto se rapprocha de l'homme qui venait de lui parler.

- Qui ? Les Wookie ?

- Oui, je crois qu'ils veulent nous parler. C'est pour cela que nous nous sommes arrêtés.

- Ouvrez leurs le canal de communication et transférez l'appel dans la salle de réunion tactique.

- Bien monsieur. Et l'officier s’exécuta tandis que Leto quitta la cabine de pilotage, traversa à grandes enjambées une coursive avant de pénétrer dans une plus grande salle, circulaire avec au centre une grande table et une diode verte qui clignotait sur son terminal de contrôle. Lorsqu'il eut appuyé sur le bouton adéquate, le centre de la table vint supporter l'énorme tête hirsute d'un Wookie sous forme d'hologramme. Celui-ci entra aussitôt en communication avec le Falleen.


Jet d'intelligence: comprendre le langage Wookie
Résultat: 2
Intelligence: 4
Jet d'intelligence réussi



- Je suis l'ambassadeur de la République, le Ministre Leto Vorkosigan, nous nous sommes déjà rencontrés ce tantôt. S'en suivit une logorrhée très particulière faites à base de grognements et de ronflements. Lors de sa première visite plénipotentiaire sur cette planète, le Jedi ne connaissait pas la langue de ses hôtes et avait dut avoir recours à un traducteur. Aujourd'hui, il maitrisait très bien les bases et était capable de tenir de lui-même une conversation relativement bien construite avec les Wookie, ce qui était un avantage certain dans ces circonstances. Il répondit : Je sollicite votre autorisation de me rapprocher au plus prêts de votre cité et de poser ma navette sur une de vos plate-forme d'atterrissage. Nouvelle série de grommellement du Wookie. Sauf votre respect, je pense avoir suffisamment fait mes preuves la première fois que nous nous sommes rencontrés, et d'ailleurs, j'avais bien conscience que vous m'avez laisser parcourir votre forêt afin de jauger ma détermination. J'espère avoir été à la hauteur de vos exigences. Feulement, bougonnement et grognements un peu plus timide qu'auparavant. Il semblerait que le Wookie n'était plus autant décidé à s'imposer face à Leto qu'au début de son entretien. Un instant de silence survint puis le Wookie grogna une dernière fois. Je vous remercie. »

Leto s'inclina respectueusement et laissa au bon soin du Wookie de couper la communication, juste histoire qu'il ne le penne pas mal si jamais cela avait été le Jedi qui l'avait fait. Puis il rejoint à nouveau la cabine de pilotage et expliqua la situation avant d'ordonner au pilote de suivre les coordonnées que le Wookie lui avait communiqué quelques secondes auparavant. Le vaisseau reprit son chemin et virevolta au dessus de la frondaison pendant une paire de minutes avant de gagner les abords d'une petite clairière, tout juste assez large pour pouvoir y laisser pénétrer le Défenseur. Habilement conduit vers une plate-forme d’atterrissage en contre-bas, qui surplombait plusieurs autres de taille plus modeste, le vaisseau finit par s'immobiliser au sol, ses trains d'atterrissage déployés.

C'était la plate-forme d’atterrissage principale de ce secteur de Kashyyyk, et aussi la plus proche de la capitale Rwookrrorro où Leto et Kalen devaient se rendre. En suivant un réseau de passerelles et de ponts de bois à travers les arbres Wroshyr séculaires, le duo de Jedi pourrait être arrivé à destination en moins d'une demie-heure.


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Jet d'Intelligence de Leto réussi!

Equipe Sith: 4 points.
Equipe Jedi: 4 points

Tour de Maelyna. Compétences à utiliser: Force OU Charisme.
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Le vaisseau déposa la jeune Miraluka, ainsi qu'une petite escouade de soldats, portant de lourdes caisses.
Quelle était l'affaire ? Un bon gros bordel, si elle avait bien compris ce dont avaient parlé les Instructeurs de l'Académie. Un meurtre, et pas n'importe lequel : le chancelier de la République avait été assassiné, la République était sur le fil du rasoir, l'Empire tâchait donc d'en profiter pour pointer ce même fil vers le Nord, pour démembrer leurs adversaires par tout les moyens.
Elle avait été envoyée sur Kashyyk dans le but de tuer un chef wookie proche des républicains et ainsi semer le chaos sur cette planète, peut-être même, qui sait, parvenir à l'amener dans le sombre giron de l'Empire ?

Les soldats qui l'accompagnaient étaient porteurs de matériels militaire, pour armer les boules de poils d'ors et déjà alliées à l'Empire, qui se chargeraient de semer le chaos et permettre aux Siths de profiter de la confusion générée pour s'occuper du chef adverse. Quand à elle, elle se devait de rencontrer un Sith bien plus expérimenté qu'elle et l'assister dans sa tâche. Elle allait ENFIN voir si son entraînement l'avait préparé convenablement à ce genre de mission et l'Aveugle sentait son cœur battre à rompre, tant elle était excitée à la perspective du carnage.
Maelyna s'étira un instant, fit jouer ses articulations et massa ses reins endoloris. Depuis son départ de Korriban, avec un arrêt sur Dromund Kaas pour récupérer le matériel, elle avait été littéralement trimbalée comme un marchandise et n'avait que peu dormi durant le voyage final. Au moins, les soldats avaient compris quelle n'était pas une fille de cantina et aucun ne s'était avisé de lui faire des propositions, c'était toujours cela.

La jeune blonde demanda rapidement son chemin à l'un des soldats impériaux déjà présent, qui lui désigna un Humain d'allure mince, assit sur ses genoux.
La jeune femme s'avança vers lui et s'inclina devant lui.

[Jet de Charisme - fail]

"Bien le bonjour, Excellence. Je suis Maelyna Tarkas, vous savez, l'Apprentie envoyée par l'Académie et... La Miraluka bailla en couvrant sa bouche de son poing. Excusez-moi, le voyage fut pénible. Eeuh... Oui, je disais que j'avais été envoyée par l'Académie de Korriban pour me mettre à votre service."

Ce n'est qu'une fois qu'elle acheva de parler qu'elle se rendit compte que l'Excellence en question était plongé dans une profonde méditation, qu'elle venait sans nul doute de doublement troubler, à la fois par son bavardage et par son bâillement des plus impolis. Un officier proche déglutit et elle-même se redressa, mal à l'aise, et mit les mains derrière le dos, attendant une réaction de la part du Sith, en espérant que ce dernier ne prenne pas trop mal son manque d'éducation, mais que voulez-vous, devoir traverser une partie de la galaxie dans une navette de transport impériale, avec des caisses entières pleines d'armes et des soldats qui passent la majeure partie du trajet à jouer aux cartes, fourbir leurs armes, chanter des chansons paillardes et à vous jauger du coin de l’œil par habitude, et pas nécessairement dans cet ordre-là...
Disons que cela n'aide guère à se reposer, ni à se rappeler les bonnes manières.

Qui plus est, son apparence extérieure ne l'avantageait guère. Sa tenue était fripée, elle devait sentir la sueur et son bandeau était de travers, quand à ses cheveux dénoués, n'en parlons pas. Ce dont elle rêvait dans l'instant, c'était d'une douche et d'un lit, mais la mission passait en premier lieu.
Maelyna se tint donc droite comme un piquet, attendant la réaction de son supérieur.
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Jet de Charisme de Maelyna raté!

Equipe Sith: 4 points
Equipe Jedi: 4 points

Tour de Kalen. Compétences à utiliser: Agilité OU Constitution.
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Il n'y a pas de chaos, il n'y a que l'harmonie.

Cet adage tiré du code Jedi a du mal à trouver sa place dans cette nouvelle situation de crise que traverse la galaxie. Depuis un moment, j'ai un mauvais pressentiment vis-à-vis de ces tensions. C'est le genre de situation qui précède la guerre, comme la galaxie l'a tant de fois vécu déjà. Quasiment toujours contre le même ennemi. Les siths. Le système impérial.

Cette phrase, en ces temps troublés, prenait un sens encore plus fort, néanmoins. Notre ordre est le remède au chaos. L'ordre Jedi a sans doute déjà possédé en son sein des membres qui n'ont jamais connu la guerre. Penserais-je alors qu'ils furent chanceux, et moi pas ? Non, car malgré ce que j'ai traversé sur Tatooine il n'y a pas si longtemps, je me sens prêt. Prêt à combattre ceux qui constitueront mon principal ennemi durant toute ma vie, qu'elle soit longue ou écourtée par le risques liés à mon statut.

J'ai survécu à un sith. Je peux donc le refaire. J'ai le sentiment que dans un futur plus ou moins proche, cette situation de " guerre froide " laissera place à une guerre ouverte, et totale. Et à ce moment là, j'aurais à prouver ce que je viens de penser. Mais j'ai vu les ténèbres en face. Je connais désormais le visage de mon ennemi. La connaissance combat la peur. La connaissance, la paix et l'harmonie en mon être m'apporteront le courage nécessaire. J'en suis certain.

Mais encore une fois, je me focalise trop sur l'avenir. Tout ceci n'est pas encore arrivé. Mais c'est dès maintenant qu'il faut commencer à apporter l'harmonie, partout ou nous allons, quoi que nous fassions ou que nous disions. Il ne faudra pas faire ces preuves plus tard, il faut les faire maintenant. Tout le temps. Dans chaque nouvelle situation. La vie d'un Jedi est une éternelle épreuve, une lutte vertueuse contre le chaos, et même contre soi-même. C'est pour ça que l'instant présent est tout aussi important que l'avenir, si ce n'est plus.

Ce n'est pas n'importe qui qui m'a appris cette philosophie. J'ouvre mes yeux, m'extirpant de ma méditation pour écouter le passage de mon maître non loin de ma cabine. Il semble se diriger vers la salle de conférence par holo-projection. Constamment, je le sens concentré, exigeant avec lui-même. Ministre de la Justice... tous ceux qui, comme lui, ont reçu récemment une place au sein du gouvernement et du Sénat... quel fardeau de poids cela doit-il être. C'est une position que je n'envie vraiment pas. Les gens ont tendance à se méfier dès qu'un être sensible à la Force prend du pouvoir au niveau galactique, qu'il soit Jedi ou Sith. La théorie du complot n'est jamais loin.... Ce qu'il s'est passé avec Darth Deinos doit nous servir de leçon, et d'avertissement sur ce que peut ressentir le peuple de la République sur nous à présent.

Mais mon maître ne semble jamais avoir peur. Il reste fort en ce moment ou la République a besoin de lui comme de tous les membres de notre ordre. Il est prêt à assumer ce fardeau pour défendre ses convictions et tous les citoyens républicains contre l'Empire, contre les terroristes, contre les traîtres. C'est un chemin épineux qu'il a décidé d'emprunter, et une fois encore, je ne peux que rester admiratif devant lui. M'incliner, et le faire par fierté.

Mais même avec toute sa bonne volonté, mon maître ne peut réussir seul. C'est là que j'entre en scène. Car je le sais : il a besoin de moi. Et nous avons besoin de l'Ordre entier. Nous apportons la paix à un endroit de la galaxie, provoquant l'onde positive d'une petite goutte de pluie plongeant dans un lac troublé. L'onde se propage, tandis que d'autres membres, ailleurs, font la même chose. Ce seront nos efforts réunis qui provoqueront une averse d'ondes du bien. Ce schéma peut paraître chaotique, mais des efforts, et parfois des combats sont nécessaire pour que le lac redevienne, à terme, calme et plat. C'est là la force de l'Ordre Jedi, et ce à quoi nous aspirons. Du moins, c'est ma conviction.

Il est temps de créer notre propre goutte d'eau.

Réconforté par ces pensées, je décide de me lever et de rejoindre mon maître dans la salle de conférence, juste à temps pour écouter sa conversation avec un wookie, que j'aperçois par hologramme. Les wookies.... Je ne crois pas en avoir déjà rencontré, mais j'ai hâte. Mon maître les connait déjà, pour sûr : il leur déjà rendu visite il n'y a pas si longtemps. Il a même été quelque peu bousculé, mais cette fois-ci, je serai là pour assurer ses arrières.

Alors que la conversation entre mon maître et le wookie se termine, et que ce dernier coupe la transmission, je me tourne vers mon maître, souriant.

" Ils vous avaient mis à l'épreuve ? Peut-être vais-je devoir passer par là, moi aussi. En tout cas, j'ai hâte de les rencontrer. "

Je n'en ajoute pas plus pour le moment. Nous retournons tous les deux à la cabine, car Kashyyk est déjà en vue, nous sommes sortis de l'hyperespace il y a quelques minutes. Quelle belle planète. Elle ressemble un peu à Glee Anselm, à première vue, même si Glee Anselm possède plus d'océans. Dans tous les cas, je me sens plus à l'aise à l'idée de poser le pied sur cette planète que je ne le fus pour Tatooine, allez savoir pourquoi.

L'heure est venue de découvrir les wookies et leur planète. Je m'assois dans la cabine, puis j'attends calmement que nous soyons parvenus à destination.


Thème de la scène - La beauté de Kashyyk


A la sortie du vaisseau, il y a une première chose que je remarque, ou qui, plutôt, me saute aux yeux, qui me rend heureux et me fait respirer l'air ambiant à pleins poumons. La plateforme d'atterrissage, située dans une clairère, est jointe à une succession de passerelles qui relient cette dernière à la jungle avoisinante. Et cette jungle fait face à une plage. La mer. A peine ai-je posé le pied sur le sol légèrement sablonneux que je ressens le besoin de fermer les yeux. J'entends le bruit des vagues au loin, tout comme j'entends les cris d'oiseaux exotiques provenant de la jungle. Ca me rappelle quelques endroits de chez moi. Ce constat me fait sourire. Un sourire gorgé de sentiments. Du bonheur simple mêlé à de la nostalgie.

J'aime déjà cette planète.

Ces nuages semblent être là tout le temps. Cela donne au paysage une couleur mystique. Même la mer semble grise par endroits. Je ressens la paix, l'harmonie de la nature, mais aussi de la mélancolie en un instant foudroyant. Je ne profite de cette planète que depuis quelques instants, et déjà, j'ai l'impression d'avoir bu un bol d'éternité.

Je crois qu'après la dure épreuve de Tatooine, mon esprit et même mon corps avaient besoin de ce genre d'expérience, sans même que je m'en rende compte. Mais voilà que mon maître me presse. Il faut avancer, ne pas oublier pourquoi nous sommes ici. Pas de problème : mes batteries viennent d'être rechargées à bloc. Serein, je suis mon maître, et en peu de temps, nous rejoignons la jungle et ses bruits, ses odeurs, ses couleurs, son ambiance. L'expérience de Kashyyk continue.

Après une bonne demi-heure de marche, nous voici arrivés à la capitale wookie, Rwookrroroo... pas facile à prononcer ! Leur langue me semble tout à fait unique en son genre. Et alors que je pose le regard sur leurs habitations, leurs créations de bois, d'acier, de peaux et de plumes, mais aussi issues de technologies plus modernes... Je sens que leur langue n'est pas la seule chose qui unique chez eux. Là, des guerriers s'entraînent à tirer avec leurs fameuses arbalètes, d'autres au combat à mains nues. Ici, une mère s'occupant de son petit, aux grognements pas encore mûrs. C'est amusant, et assez rare à observer ! Un forgeron, des pêcheurs, toute une allée d'artisans durant notre traversée de la capitale... Tant de choses qui me sautent aux yeux, que je sens et que j'entends, et que j'ai envie de découvrir.

L'harmonie est visible partout, pour qui s'y attarde avec attention. Le savoir également. D'ailleurs, c'est bien ce que j'ai envie de faire, et la Force semble vouloir me permettre d'étancher ma soif. Car alors que nous continuons d'arpenter les petites rues, un groupe d'enfants wookies surgit et court autour de nous, amusés. Je ne suis pas du tout effrayé, cela m'amuse également. Je m'arrête, et alors que mon maître se retourne vers moi, semblant s'interroger, je lui apporte ma réponse, le visage bienveillant.

" Maître, j'aimerai rester un moment avec ces enfants. Je veux découvrir les wookies. Je ne vous serai d'aucune aide pendant les négociations si je n'apprends pas à les connaître d'abord, comme vous l'avez fait vous-même. Et je pense... qu'il n'y a rien de mieux que leurs enfants pour cela. "

D'un commun accord, nous décidons alors de nous arrêter un instant. Mon maître prend alors le temps d'observer une petite scène, discutant avec les parents d'un des enfants, qui étaient présents non loin.

Je me mets à jouer avec les jeunes wookies. Je ne comprends pas leur langue, et sans doute ne me comprennent-ils pas encore non plus, mais qu'importe, la langue n'est pas une barrière à l'amusement. L'un des enfants, par jeu, émet un grognement caractéristique de cette race avant de me mordiller un tentacule. Je me retourne vers lui, amusé, mais lui indiquant tout de même d'arrêter d'un geste négatif du doigt, car nom d'un toïdarien mal rasé, ils ont déjà de bonnes canines !

" Hey ! je sais que j'ai l'air d'un poisson, mais non, je ne suis pas comestible. "

Les autres enfants rient de bon coeur, et alors que je sympathise avec eux, un des jeunes wookies me tend un objet qu'il semble vouloir me donner en cadeau : une arbalète wookie. Bon, elle est plus petite que les arbalètes classiques, elle n'est pas chargée... Ce doit être une version " jouet " des arbalètes wookies, mais quand bien même, le cadeau me touche. C'est comme si je leur offrais mon sabre laser en symbole d'amitié. Prenant délicatement l'arbalète, je hoche la tête vers l'enfant, lui offrant un sourire sincère en guise de remerciement. Content, le wookie se place alors dans mon dos, et profite que je sois à genoux pour m'attraper la nuque et me frotter le haut du crâne. Je reconnais ce geste : cela veut dire qu'un wookie vous aime bien, je crois.

" Bien, les enfants, puisque vous m'avez offert quelque chose de chez vous, je vais vous offrir quelque chose de chez moi. Un exercice de Jedi. Regardez bien. "

Parmi les jeunes humanoïdes poilus, les aînés semblent mieux me comprendre que les plus petits. Ils semblent convier ces derniers à reculer un peu pour me laisser de la place. Je vais me donner en spectacle, mais peu importe. Je suis ravi d'échanger avec eux ces essences de culture.

[Jet d'Agilité : éxécuter un exercice d'équilibre Jedi ]
[Résultat : 2]
[Agilité : 4]
[Jet d'Agilité réussi]


Thème de la scène - Une situation cocasse


Je prends un instant pour me concentrer, méditant, avant de placer mes mains sur le sol, baissant ma tête. Ce sol est légèrement boueux par endroits, mais qu'importe, c'est essentiellement de la terre et de la mousse, ça fera l'affaire. Je commence alors a faire le poirier, tenant en équilibre sur mes mains, la tête en bas. Déjà, les jeunes wookies semblent impressionnés par l'acrobatie, mais je n'ai pas fini. Je me stabilise, me concentre, et enfin, je fais appel à la Force pour parvenir à un contrôle absolu. Lentement, une de mes mains se détache du sol. Je tiens en équilibre, sur une seule main. Voilà un type d'exercice que l'on apprend au temple, et qui peut même servir d'épreuve aux padawans.


[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]


Là, les jeunes wookies sont tellement impressionnés que plusieurs d'entre eux essaient déjà de m'imiter, ce qui donne lieu à un spectacle assez amusant. Le seul exercice du poirier se révèle être un échec, et ceux qui essaient se retrouvent les quatre fers en l'air.

Jaloux, un petit malin vient me chatouiller le dessous de bras. Je perds ma concentration en riant, et je suis obligé de me réceptionner sur mes pieds. Je mets alors fin à mon exercice, mais il a fait mouche ! et par ailleurs, je ne suis pas déçu de l'avoir réussi. Sans doute l'atmosphère des lieux m'a-t-il conquis et permis à mon esprit de trouver la concentration nécessaire.

Mon maître, bien qu'arborant un visage bienveillant, m'indique qu'il va falloir repartir. Je hoche la tête à son encontre, tapotant mes mains pour les essuyer. Je place alors la petite arbalète autour de ma bure grance à la bandoulière dont elle est munie. Après avoir promis aux enfants que je reviendrai, je les salue chaleureusement, puis nous reprenons notre route. Il nous faut toujours trouver le chef wookie, qui doit nous attendre, et entamer les négociations avec lui.

Qu'importe si l'on blâme notre éventuel retard, j'aurais une bonne excuse à notre décharge. Je crois qu'à ma manière, j'ai passé l'épreuve.
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Jet d'Agilité de Kalen réussi!

Equipe Sith: 4 points
Equipe Jedi: 8 points

Tour de Xaphan. Compétences à utiliser: Agilité OU Intelligence.
Invité
Anonymous

Imbécile. Même pas capable d’arriver à l’heure… Voilà qui nous avait déjà fait perdre du temps… trop de temps, et qui plus est, elle balbutiait, était habillée comme une pauvresse, ne semblait pas avoir la moindre volonté de vivre… Me comparer à un sith de l’empire… Mon regard se planta sur elle, tel un drapeau conquérant. Doucement, je me relevais. Me plaçant devant elle. Stoïque, droit, les mains dans le dos. Et surtout sans qu’elle ne s’y attende, je la frappai avec mon point fermé, pas suffisamment pour la blesser, mais assez pour la faire tomber au sol.


« Excellence » ? C’est donc à ça que sont réduits les impériaux membres de l’ordre sith ? Qui crois-tu que je sois ? Je ne suis pas l’un des vôtres, et ne me compare plus à ces chiens ! Tu nous as a déjà mis en retard, donc au lieu de bavarder, tu ferais mieux de te tenir prête ! J’ai déjà quelques idées pour… Mener à bien ce contrat.


Pitoyable petite chose, tu ne savais pas dans quoi tu venais de t’embarquer… N’est-ce pas ? Quoi qu’il en soit il était beaucoup trop tard pour renoncer. Je me demande si c’était une bonne idée d’amener des soldats sith ? Nous ne sommes pas en territoire républicain certes… Mais vu que des négociations sont en cours… Tsss … Raison de plus pour se dépêcher et se mettre en chemin immédiatement, nous avions un peu de distance à parcourir avec d’arriver au lieu où se trouve la cible.


Ne reste pas au sol… Depuis quand les utilisateurs du côté obscur sont des chiens obéissants ? Je ne suis pas l’un des vôtres, je ne suis pas un sith. Car vous me répugnez. Du peu que j’ai vu des sith de l’empire, vous n’êtes bon qu’à suivre les ordres sans réfléchir.


Bien sûr, je n’étais pas non plus pour qu’il y ait un putsch par jour… Mais voir tellement de personnes ramper, attendant juste le meilleur moment pour gravir un échelon… Ce n’est pas ça le côté obscur. Ce n’est pas cet enchaînement au désir d’être plus haut placé que les autres asticots… Ou alors vous n’avez pas compris. Comment pourriez-vous briser vos chaînes en étant asservis ? Bandes d’imbécile. Tout pouvoir de l’homme sur l’homme est oppression. Retenez cela « sith », faux messies obscures

Il était temps de se mettre en route. D’un signe de tête, je signalai aux wookies qu’ils pouvaient aller prévenir les leurs pour démarrer cette guerre civile. En quelques mots, je dis aux soldats de l’Empire de rester ici. Au cas où nous devions partir en urgence. Passer par le sol ? Non trop visible. Je passerais par la cime. Bon, si je tombe, cela risque de me faire légèrement mal. Mais qu’importe. Si les wookies républicains voyaient un sith arriver, nul doute qu’ils feraient immédiatement appel à des jidai… Et nous ne pouvions-nous le permettre.

Avant d’escalader ces arbres gigantesques, je me retournai vers les soldats siths et l’apprentie. Prend une voix calme, faisant presque oublier ma froideur passée. Mes yeux étaient toujours neutres, ne laissant rien transparaitre de ce qui se passait derrière ce casque - petit souvenir de mon dernier contrat sur Corellia … Mieux ne vaut pas en parler, j’ai ma dignité - pourquoi un casque et pas le masque ? Je préféré utiliser ce dernier de façons… Officiel… Même si je dois avouer que des mercenaire combattant avec un sabre laser, il ne doit pas en exister beaucoup. Mais ça existe.

Spoiler:

Si jamais vous êtes bloqué ou qu’un quelconque problème arrive. Tuez les enfants. Nos « alliés » ne sont pas au courant, mais je ne pense pas que ça leur posera problème. Huhu ~ et toi gamine, suis les de loin, tente de ne pas te faire voir tout de suite, et une fois le chaos installé, profite en. Le chaos est notre élément. Nous tirons notre force des conflits. Je suivrai le même chemin que vous, mais d’en haut. Prend un des communicateurs sith, et utilise une fréquence sécurisée, si je vois le chef, je te le dirais.

Une fois terminé, je commençai à escalader l’arbre, le rapidement que je pouvais le faire. Nous avions déjà perdu assez de temps… Bien sûr, ce n’était pas forcement simple, mais cela en vaudrait le coup, et une fois en haut, j’aurais une vue imprenable sur le champ de bataille, il n’y avait plus qu’a espérer que je ne tomberais… Oui oui, je sais, je me répète ! Et alors ? C’est qui, qui risque de faire une chute de plusieurs centaines de mètres ? Vous ou moi ? Bon ! Voilà ! Donc continuez d’écouter et laissez les narrateurs faire. Non mais.


Spoiler:
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Jet d'Agilité de Xaphan réussi!

Xaphan: +2 points!

Equipe Sith: 6 points
Equipe Jedi: 8 points

Tour de Leto. Compétences à utiliser: Agilité OU Sagesse.
Invité
Anonymous
- « Accordé. Nous avons encore un peu de temps avant que la séance ne se tienne avec les chefs de clans Wookie. J'aimerais néanmoins que tu y assiste une fois le moment venu. »

Thème musical d'ambiance

Leto s'écarta alors et prit place sur le côté d'une passerelle de bois bordant une série d'habitations Wookie. Il savait parfaitement que Kalen saisissait toute l'importance de sa présence lors des échanges avec les Wookie. Non seulement il apprendrait surement plusieurs choses, notamment ce qui les motivaient dans le cadre ds négociations avec la République, mais aussi cela permettrait de prouver à ces derniers tout le respect que les Jedi leurs devaient. L’absence de l'un des leurs pourrait avoir des conséquences fâcheuses sur l'image du duo de diplomate venu à leur rencontre. Très vite, le Falleen fut rejoint par plusieurs Wookie amicaux, bien qu'au poil cendré, marron, aux yeux vifs, et à leurs impressionnants équipements de chasses attachés à une ceinture de cuir. Deux d'entre eux étaient des guerriers, arborant une de leurs fameuses arbalètes-laser, tandis qu'un troisième était en réalité une troisième. Ils échangèrent une série de grognements et bien que le Jedi ne put tout à fait comprendre les quelques mots de leurs dialecte qui n'avait aucun équivalent en basic, il saisit vite que les Wookie plaisantaient de bon cœur sur la chasse du matin, visiblement peu fructueuse, et accessoirement sur les cabrioles maladroites que les petits tentaient de reproduire. Depuis son premier passage, le Jedi s'était beaucoup mieux fait accepter parmi les Wookie, et bien qu'il ne s'était entretenu véritablement avec aucun d'entre eux si ce n'est les chefs de clans, plusieurs d'entre-eux levaient leur armes et lui adressait un râle de salutation dés qu'ils l'apercevaient. Les Wookie étaient des êtres intelligents, largement capables de vivre en société aussi bien parmi leurs paires sur Kashyyyk qu'avec d'autres races sur des planètes aussi monumentales et à la population aussi diversifiées que Coruscant ou Nar Shadda. Ils n'étaient pas maladroits comme leurs stature colossale le laissait prétendre, bien au contraire puisque très à l'aise avec les technologies même les plus récentes et leurs arbalètes, redoutables de précision n'étaient pas le produit de l'importation commerciale mais bien de leur propre artisanat. Aussi, il n'était pas rancuniers outre mesure, compréhensifs et lucides, ils avaient communiqués à la République leur profonde déception et la douleur qu'avait subit leur peuple dans le passé, mais étaient tout de même prêts à entendre ce qu'on avait à leur dire. Conscient que les temps, les évènements et les hommes avaient changés.

Après quelques minutes de repos que Leto n'avait même pas prit la peine de décompter, preuve qu'il n'était pas sous pression et qu'il tolérait sans problème que Kalen s'amuse un peu avec ses nouveaux jeunes amis, deux autres Wookie vinrent à sa rencontre. Ils étaient différents, bien qu'équipés d'arbalètes-laser et de poignards Ryyk aussi. Ils supportaient sur leur épaules une paires d'épaulières de duracier gravées et ornementées de belle facture ainsi qu'une bandoulière de cuir noble barrant leur large poitrine. Cette bandoulière présentait un cercle d'acier frappé d'un sceau, probablement le symbole d'un des clans de leur race. L'un d'eux pria le Jedi de les suivre, l'heure de la réunion avec les chefs de clans approchaient à grand pas et on les avaient chargés d'avertir le Jedi que les préparatifs étaient sur le point de se terminer. Sans attendre, Leto prit la route et lorsqu'il passait tout proche de la petite estrade de bois où Kalen et ses camarades se tenaient, il fit comprendre en silence à son Padawan qu'il était temps. Le duo de Jedi et leur escorte traversèrent une petite place au centre de laquelle naissait la cime d'une des plus petites variétés d'arbres Wroshyr, tout de même de plusieurs mètres d'envergure, utilisée par les Wookie essentiellement à des fins décoratives. L'occasion de rappeler à Leto et Kalen que même si les passerelles et plate-forme de bois où ils marchaient semblaient solides et très stables, il ne fallait pas oublier qu'il se trouvait à plusieurs centaines de mètres au dessus du sol véritable de la planète. Sur le chemin, Leto remarqua l'outil que son disciple portait à l'épaule, il demanda à l'observer :

- « Les Wookie t'ont confié une de leurs fameuses arbalètes-laser ? Demanda-t-il en examinant l'acier remarquablement bien travaillé de la crosse. C'est un grand témoignage de respect chez eux, l'échange est un des fondements de leur civilisation. Les Wookie sont généreux avec ceux qu'ils estiment. Il sous-pesa l'arme en la tenant par sa poignée mais prit soin de ne pas accomplir de geste brusque ou offensant pour ne pas déclencher de panique ou blesser quelqu'un par inadvertance. C'est un modèle pour jeune Wookie, de ce fait elle est à la taille de la plupart des autres individus adultes. » Conclu-t-il en rendant son bien au Nautolan.

Quelques minutes de déambulation plus tard, les Jedi furent accompagnés jusqu'à une entrée, sous un porche creusé à même le cœur d'un arbre Wroshyr titanesque, probablement un des plus grands que la planète pouvait compter. Ses branches, aussi épaisses que les colonnades de marbres zébrées d'argent qui supportaient la voute du grand hall du Temple Jedi avaient des ramifications innombrables, elles-même soutenant plusieurs autres passerelles et plate-forme de bois auxquelles on pouvait accéder via un labyrinthique réseau d'escaliers et de cordages. Les Jedi furent invités à entrer. Juste avant de s’exécuter, Leto cru bon d'avertir son jeune compagnon sur certains points.

- « Incline toi pour les saluer, souviens-toi que nous aurons devant nous les chefs dirigeants de toute la race Wookie. Parles que si eux t'invite à le faire, l'autorisation d'ouvrir la bouche doit venir d'eux, pas de moi. N'oublie pas non plus que ce sont des êtres très intelligents, ils comprennent notre langue, inutile donc de leur parler avec des gestes ou de façon simplifiée, ça risquerait de les vexer. Un grognement d'impatience vint interrompre Leto. Dernière chose, lorsque tu t'adresses à eux, regardes les dans les yeux. Chez certaines races c'est un signe de bravade et d'irrespect, mais chez eux c'est au contraire un signe de courage et de volonté. »

Puis avant d'essuyer un nouveau grommellement, Leto pénétra dans l'enceinte où se tiendrait la séance de négociation avec les chefs de clans. L'endroit étaient relativement confiné, la pièce -si on pouvait appeler cette espèce de Rotonde creusée au cœur d'un arbre plusieurs fois millénaire ainsi, était vaguement ronde. Son centre était vide, seul quelques tentures rouges vifs et des melting-pot de fruits et d'écorce de bois séchés situés dans quelques pots en verre suspendus au plafond ornementaient sobrement les lieux. Disposés en hémicycle, treize trônes de bois massifs, aux accoudoirs aussi larges que des cuisses d'Humain adulte, avec des repose-main finement taillés et représentant divers symboles propres aux légendes Wookie. Et occupant chacun de ces trônes, treize Wookie, tous parés de plastrons reluisants, d'épaulettes encore plus impressionnantes que celles des guerriers aperçus auparavant, de colliers de dents de bêtes sauvages ou d'armoiries formées dans un bois coloré et noble. Leur prestance était tout bonnement écrasante. Leurs poils soigneusement peignés, certain adoptant même des tresses sur leur tempes et le long de leurs barbes, leurs yeux perçant et alertes se plantant sans pitié sur les deux arrivants et leur droiture exceptionnelle, couplée à un silence de musée acheva la représentation d'une scène intimidante, même pour un Jedi. Au centre, juste en face de Leto était présent le roi Wookie, à sa droite et à sa gauche, il pouvait compter six chefs de clans. Le roi avait le pelage d'un gris argenté éblouissant mais contrairement à ce qu'on aurait put croire n'avait pas l'air d'être le plus âgé d'entre tous. Après avoir été jaugé un instant, on invita les deux diplomates républicains à prendre place au centre de la pièce, sous les regards imperturbables des Wookie.

Leto s’avança et s'arrêta à égale distance de tous, s'inclina en direction uniquement du roi, sachant qu'ils prendraient le geste pour eux tous de toute façon. Il ne fallait pas perdre son temps en convenances à outrance et multiplier les protocoles de politesse, les Wookie n'aimaient pas l'hypocrisie et les tartuffards. Puis d'un geste de la main, on l’invita à prendre la parole.

- « Honorables chefs de clans Wookie, je vous suis reconnaissant d'accepter ma venue, à nouveau, j'ai bon espoir que nous puissions enfin entériner une entente naissance et très enthousiasmante. Un remerciement sous forme de grognement guttural vint. Lors de notre dernière rencontre, vous avez été bon nombre à exiger un délais de réflexion face aux propositions de ralliement de la République. Vous vouliez avoir le temps de vous concerter pour réfléchir à la question Sith qui occupe aujourd'hui l'intégralité de la Galaxie. La réponse vint d'un des chefs à la droite du Maître. Une seconde vint d'un autre, à l'exact opposé. Pour ne rien vous cacher, oui, nous avons eu la très mauvaise surprise de compter un Seigneur Sith parmi les rangs du Sénat. Celui-ci fut appréhender et placer en état d'arrestation, une enquête minutieuse dont j'ai la charge se déroule actuellement. Grommèlement un brin suspicieux d'un côté, grincement amusé de l'autre. Leto nota une pointe de condescendance dans les propos du dernier Wookie à s'être adressé à lui. Le Côté Obscur est très puissant, et ceux qui s'en servent se renforcent de jour en jour. Je reconnais que les Jedi n'ont pas été capable de prévenir cette menaçante découverte, mais tout sera mis en œuvre au sein de mon Ordre pour que cela ne se reproduise plus. La Chancelière Suprême a commandé une vaste union pour enquêter sur les instituts républicains à commencer par le Sénat afin s'assurer que les Sith et les impériaux n'ont pas noyautés la République d'avantage. Réponse inquiète d'un autre Wookie. Naturellement, nous vous tiendrons informer aussi précisément que possible de l'avancé de tout cela, et avec autant de transparence que nous pourrons nous le permettre. Si la corruption du Sénat est plus préoccupante que nous le pensons, je peux vous garantir que mon Ministère et moi-même le feront savoir. D'ailleurs, si vous rejoignez la République, vous serez aussi dans la confidence puis-qu’ayant droit à une représentation au Sénat. » Quelques grondements s'élevèrent, tantôt satisfaits, tantôt incrédules. Le dialogue perdura pendant plus d'une heure et demie, ce qui sur Kashyyyk avait, à quelques minutes prêts la même équivalence en heure standard. Suite à cela, une courte pause fut accordée à tous, l'heure du repas de la mi-journée approchant, il serait probable que les négociations se poursuivent dans l'après-midi.

Leto et Kalen sortirent de l'enceinte de réunion, s'adossant à un tronc de Wroshyr à proximité pour ré organiser leurs pensées et juger du progrès de leur mission. Soudain, Leto se redressa et fixa intensément la canopée environnante. Quelque chose d'étrange altérait l'environnement, la Force tentait de communiquer avec lui. Il l'avait déjà entendue un nombre assez conséquent de fois hurler à son esprit pour reconnaître cette étrange sensation qui précède les événements tragiques et les catastrophes dont elle tentait de le protéger. Mais rien ne vint. Ou en tout cas, ce n'était pas véritablement la catastrophe d'ampleur qu'il s'attendait à affronter. Des cris et des grognements résonnèrent au loin, puis très vite se rapprochèrent de plus en plus, des Wookie traversèrent les lieux au pas de course. D'autres faisaient chemin inverse, tous s'échangèrent des grognements énervés et tourmentés. Leto ne comprenait que partiellement la teneur de leur conversation erratique et lourdement agitée d'une tension très palpable. Il enclin Kalen à le suivre et s'écarta du petit coin d'ombre qu'ils avaient trouvés pour s'écarter et trouver la quiétude et rejoignirent le bout d'une passerelle non loin de là, vers la source des cris de panique des Wookie. Ils virent plusieurs guerriers armés de tout leur arsenal se balancer au bout d'épais cordages naturels et franchir avec de grands bonds les passerelles adjacentes et en contre-bas de leur position. Puis le SOS tant attendu de la Force lui vint, toujours aussi brutal et inattendu, mais toujours aussi compréhensible et limpide. Il eu l'impression que ses épaules allaient s'écrouler, ses nerfs s'effriter dans un incroyable brasier intérieur tandis qu'il écoutait l'alarmant présage que lui intimait la Force. Puis une seconde plus tard, il s'adressa en hâte à son élève :

- « Un Wookie en danger ! Suis moi ! »

Sans attendre de réponse, il enjamba la rambarde de bois de la passerelle où ils se situaient pour tomber sur celle une douzaine de mètres en dessous. Puis rapidement, sans peur et sans hésitation, il bondit à plusieurs mètres de distance de là pour atteindre une petite plate-forme à flanc de Wroshyr. De là, il saisit une liane et se laissa glissa sur une autre paire de mètre, atteignant une vitesse de déplacement vertigineuse. Il parvint au niveau de plusieurs des guerriers Wookie qu'il avait aperçut se précipiter quelques secondes auparavant et en se réceptionnant sur une énième passerelle de bois, des centaines de mètres sous la cité, il clama ''je viens avec vous !''. Sa vitesse de course, ses sauts démesurés et ses réceptions athlétiques rendues possibles par la Force eut tôt fait de l'amener à la surface de Kashyyyk, là où un voyageur empruntant les voies d'accès classiques aurait prit plusieurs heures. Sa bure de Jedi virevoltant dans son dos telle la cape d'un super-héros à chaque impulsion et à chaque envolée courageuse que le Jedi exécutait. Il suivit ses camarades Wookie jusqu'à une petite clairière couverte par une cime faiblement transpercée par les rayonnements du ciel.

En son centre, plusieurs autres Wookie s'agitaient et s'agglutiner autour d'un marasme boueux particulièrement traitre. Les racines des arbres Wroshyr eux-même s'enfonçant dans l'alluvion verdâtre et visqueux semblaient ne pas avoir la force d'en ressortir. Plongé jusqu'au cou et remuant faiblement, un jeune Wookie émettait des plaintes peu audibles. Il était fatigué, peut-être même blessé et Leto senti instantanément de la peur et du désespoir en lui. Les Wookie déjà sur place expliquèrent aux nouveaux arrivants qu'il s'agissait d'un jeune Wookie qui se préparait à son épreuve d’ascension. Celle que le peuple Wookie nommait en Shyriiwook le Hrrtayyk et qui exigeait du jeune Wookie d'apprendre à survivre dans les territoires les plus dangereux de la jungle pour prétendre devenir un noble guerrier. Nombre d'entre eux ont déjà périt dans le Shadowland en cherchant à éprouver leurs capacités de survie pour réussir le Hrrtayyk, et à cet instant, un énième des leurs n'avait plus que quelques minutes devant lui ! Leto demanda hâtivement quelle était la nature de ce marécage fétide. On lui expliqua grossièrement qu'il s'agissait d'un limon particulièrement compact semblable à des sables mouvants sur d'autres planètes comme Tatooine ou Blenjeel et que même pour une créature avec autant de vigueur qu'un Wookie, ce piège naturel pouvait être extrêmement dangereux.

Plusieurs Wookie s'échinaient à envoyer des cordages à leur pauvre compagnon pour tenter de le tirer de ce bourbier innommable tandis que d'autres découpaient à coup de griffes et de poignards Ryyk des branches et des racines afin d'essayer de construire un ponton à la surface du marécage. Mais cela ne servait guère à grand chose, le Wookie en détresse était trop faible pour pouvoir saisir quoi que ce soit qui lui fut envoyé, et pour le peu qu'il remuait, il continué à s'enfoncer dans la boue. Bientôt le limon lui recouvrirait le visage, pénètrerait dans ses narines et sa bouche, envahirait ses poumons et le tuerait dans d'atroces souffrances ! La précaire petite construction de bois que les Wookie tentaient en toute hâte de mettre en place s'écroulait aussitôt, les morceaux d'écorce engloutis. Rien à faire. Le jeune Wookie allait mourir.

Mais pas avant que le Maître Jedi Vorkosigan puisse venir s'immiscer dans la problématique !
Il s'approcha urgemment du bord du cloaque boueux en écartant avec énergie les Wookie qui lui barrait le chemin et analysa la situation. Si tant est qu'il eut besoin de cela pour se décider à agir. Sans aucune surprise, il constata qu'il était strictement impossible de tenter une approche par ses propres moyens, il finirait comme le Wookie, empêtré dans un cercueil naturel verdâtre et répugnant. Une seule solution était encore envisageable...

Jet de Sagesse: utiliser la Force pour sauver le Wookie
Sagesse: 3
Résultat: 1

Jet de Sagesse réussi !


Thème musical de la scène

Leto leva sa main droite, droit devant lui, ses cinq doigts étaient largement écartés, sa paume entièrement ouverte vers le marécage. Il prit un instant avant de fermer les yeux, il soupira longuement, les Wookie qui poursuivaient leur agitation autour de lui se calmèrent au fur et à mesure qu'ils se rendaient compte que le Jedi avait prit les devants, la pointe de ses bottes baignant à la limite du limon fétide. Le visage du Falleen revêtit un masque de quiétude, sa respiration se fit plus lente, invraisemblablement plus lente, à tel point que quelqu'un de non averti aurait put croire qu'il allait rendre l'âme dans la minute ! Le silence absolu s'imposa et la tête du jeune Wookie bascula en arrière. Des remous concentriques naquirent dans la fange. Les vaguelettes se firent de plus en plus prononcées et des grognements de désespoir et d'horreur s'élevèrent lorsque le corps du Wookie qui avait finit par perdre connaissance fit mine de s'enfoncer encore un peu plus. La boue compacte multipliait le poids du Wookie d'autant, rendant le déplacement de son corps très délicat même pour un adepte de la Force du rang de Leto. Lui qui avait déplacé des structures monumentales ne doutait aucunement de son succès. Mais la concentration devait être poussée à son paroxysme, il devait s'ouvrir pleinement à la Force, s'offrir à elle avec toute la déférence et l'allégeance qu'il lui était dut. En échange de quoi, elle lui conférerait des pouvoirs infinis...

L'opération prit plusieurs secondes, certains Wookie alentours commençaient à trépigner d'impatience et de découragement. Puis Leto fut comme traversé par une tranchante rafale de vent, sa poitrine se souleva soudainement, les muscles de son bras se tendirent encore plus si tant est que cela soit réellement possible et un cône de boue s’éleva du centre de la marre meurtrière. Dans l'instant d'après, le Wookie sortait de sa pénible épreuve, doucement, son corps s'éleva, sa taille fut visible, puis ses jambes, tout son pelage dégoulinant de fagne lourde et graisseuse. Puis ce fut la pointe des pieds qui trempaient encore dans cet immonde marécage, et enfin, il s'était élevé assez haut pour ne plus être en contact direct avec la boue. Leto, toujours les yeux fermés fit pivoter son torse et son bras pour guider le corps inerte de la victime qu'il tentait de sauver. Avec précipitation, les Wookie s'écartèrent, prêts à bondir au chevet de leur compagnon dés lors que le Jedi aurait sut le déposer au sol, en sécurité. Et au bout d'une très longue minute, Vorkosigan fit s'étendre au sol le guerrier novice. Si tôt fait, son bras retomba lourdement le long de sa hanche, son soupir fut encore plus incroyablement bruyant que celui qu'il avait poussé avant d'accomplir ce véritable miracle, et il ouvrit enfin les yeux. Son visage n'avait pas changé, il affichait toujours un sentiment de maitrise de soi effarante, le calme et la discipline irradiait littéralement de son être.

Quelques minutes plus tard, plusieurs embarcations de type Gnasp firent leur apparition en rase-motte à travers la jungle, à vitesse réduite, les pilotes manœuvraient habilement pour s'approcher doucement des lieux de la scène. Du secours entoura le jeune Wookie qui fut rapidement prit en charge par des soigneurs.

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Jet d'Agilité de Leto réussi!

Leto: +6 points!

Equipe Sith: 6 points
Equipe Jedi: 14 points

Tour de Maelyna. Compétences à utiliser: Dextérité OU Charisme.
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La réaction du Sith fut particulièrement violente et, malgré elle, Maelyna ne put s'empêcher de baisser la tête, comme une enfant, ou une adolescente prise en faute et que l'on mettait en face de ses erreurs, de force. Elle n'avait pas agi ainsi depuis... Depuis bien longtemps, en vérité. La dernière fois que quelqu'un l'avait "grondé" (en vérité, il s'agissait du terme exact, mais elle avait du mal à l'utiliser alors que cela faisait quatre bonnes années qu'elle était techniquement adulte, selon les standards de sa race.), la dernière fois, donc, que quelqu'un l'avait "grondé" ainsi, il s'agissait de ses parents, qui tentaient le tout pour le tout pour tenter de dévoiler son affinité latente avec la Force.

Autour d'elle, les quelques soldats qui étaient à portée de voix regardaient qui, leurs chaussures, qui, un instrument de contrôle ou de renseignement quelconque, qui, les plans de bataille ou enfin, qui, le ciel, peut-être aussi gênés, sinon plus, que la Miraluka.
Enfin, la diatribe cessa. La jeune femme releva à demi la tête, une partie de ses cheveux cachant son visage. Elle avait retenu une chose particulièrement troublante : ce Sith ne semblait pas se considérer comme faisant partie des forces impériales officielles, comme non-officielle. Fait fort étrange, en soi. Elle pensait qu'il était impossible de quitter l'emprise de l'Empire, hors, ce Sith se montrait fort indépendant vis-à-vis de cette situation.
Etait-il un "Gris" ? Non, pourtant, de ce qu'elle voyait, il était totalement acquit au Coté Obscur.
La jeune Aveugle ne dit rien, mais se mit sur ses gardes, dans le cas où ce Sith dévoilait sa véritable nature.

Avant de s'éloigner en escaladant les arbres, le Sith ordonna aux soldats présents de tuer les enfants Wookies présents, dans le cas où quelque chose tournerait mal.

[Jet de Dextérité - fail]

Un soldat tendit alors un gantelet à la jeune femme, lui disant que cela pourrait lui être probablement utile pour sa mission. Elle l'enfila à sa main gauche, étonnée par le poids inhabituel de cette pièce d'armure. Le soldat lui intima de serrer les phalange et Maelyna sursauta en sentant, plus qu'autre chose, une lame d'énergie se déployer, juste assez grande pour l'aider à fragiliser une armure d'un coup de poing.
La Miraluka desserra et serra les phalanges à plusieurs reprises, avant de frapper un arbre proche pour voir quel pouvait être l'étendue des dégâts. Le résultat la satisfit, mais elle eu la surprise de voir que l'arme ne semblait plus marcher après cet essai.
Rapidement, la jeune femme tenta de réparer l'objet, mais sans succès. En soupirant de regret, elle le mit au rebut, avant de se mettre en route à son tour.

Le comlink que lui avait confié son partenaire accroché à sa ceinture, la jeune femme partit vers le champ de bataille.
Autour d'elle, quelques soldats portant des armes lourdes, destinées à clairsemer les rangs des boules de poils adverses, prenaient le même chemin.
L'un d'entre eux entonna à voix basse un vieux chant de marche militaire, pour donner du courage à ses compagnons, sachant pertinemment que nombre d'entre eux ne reviendrait pas dans leurs chers foyers. La jeune femme ressentait une certaine compassion et, intérieurement, elle espérait, quand à elle, que nombre de ces bidasses reviennent à leurs familles.
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Jet de dextérité de Maelyna raté!

Equipe Sith: 6 points
Equipe Jedi: 14 points

Tour de Kelen. Compétences à utiliser: Force OU Sagesse.
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Anonymous
En marchant sur les traces de mon Maître, je remarque alors que ce sont deux wookies imposants, en armure, qui semblent lui avoir indiqué que l'heure est venue de rencontrer les chefs de ce peuple. Alors que nous prenons de la hauteur pour parvenir à franchir des passerelles reliant les gigantesques et majestueux arbres de la capitale entre eux, je garde le silence et marche tranquillement, jusqu'à ce que mon maître veuille jeter un coup d’œil au présent qui m'a été offert par les enfants wookies il y a quelques minutes. Je réponds alors à ces observations sur les coutumes wookies par mes propres impressions sur l'expérience que je viens de vivre :

" Oui, c'est exactement ce que j'ai ressenti, Maître. C'est pour cela que je leur ai offert quelque chose en retour, je voulais que l'échange soit équitable, j'espère qu'il l'a été à leurs yeux... dans tous les cas, je les respecte tout autant, ce peuple semble avoir tellement à nous apprendre. Quant à cette arbalète... elle pèse bien son poids ! "

En effet, ma marche est tout de même alourdie par le poids de l'arbalète factice, car comme le souligne mon maître, ce qui est un jouet pour un jeune wookie s'avère être une arme qui pourrait correspondre à la carrure d'un adulte de toute autre race. Mais pas question de la voir comme un fardeau, je suis fier de la porter. Ça va me faire les muscles ! Si cette arme est capable de me rendre aussi fort et endurant qu'un wookie, alors j'accepte volontiers de commencer par traîner un peu du pied pour y parvenir.

Mon maître me rend alors le présent, je le replace dans mon dos, puis nous reprenons la route, en continuant de suivre la petite escorte de gardes wookies. Assez rapidement, la cime d'un arbre encore plus imposant que tous les autres se dessine sous nos yeux. Difficile de ne pas le voir, même de loin, tant sa circonférence est impressionnante. Je comprends assez rapidement que c'est notre destination : un tel arbre ne peut être que la demeure des dirigeants de cette capitale. Nous marchons encore quelques temps, en traversant diverses plateformes et passerelles, avant de parvenir jusqu'à lui. En son creux se trouve une entrée menant probablement à une grande salle.

Avant d'entrer, mon maître me met en garde sur tous les points qui nécessitent mon attention vis-à-vis des chefs wookies. Je l'écoute attentivement : pas question de commettre une quelconque faute diplomatique maintenant, en cet instant crucial pour l'avenir de la République.

" Entendu, Maître. "

Nous entrons alors, et en un instant, je suis suffisamment impressionné pour appliquer les conseils de mon maître de manière naturelle. Le temps de parvenir au centre de cette grande salle, j'aperçois les treize trônes de bois, dans lesquels ont pris place chaque chef de clan. De grands guerriers wookies, impressionnants par leur stature, leurs équipements, leurs tresses tissées dans leurs pelages volumineux... Par leur simple présence, je me sens tenu au silence et au respect le plus total. Mon regard se perd alors sur le trône central, plus massif que les autres encore, sur lequel se tient le Roi des Wookies, dont le pelage argenté semble danser au rythme des flammes des torches qui luisent sur lui. Son regard transcende la fierté et la sagesse. Il n'a même pas encore parlé que son charisme est déjà des plus impressionnants.

Mon maître s'incline, et je l'imite alors, tourné vers le roi, même si mon signe de respect s'adresse de manière générale, à tous les chefs ici présents. Puis, j'applique les consignes de mon maître à la lettre. Je conserve le silence, laissant mon maître parler puisqu'on lui a donné l'autorisation. Ne comprenant pas vraiment le langage wookie, je ne prends pas d'initiative et je laisse faire mon maître pour le moment, car il connaît ce peuple mieux que moi. Je reste attentif à la conversation, et même s'ils ne s'en rendent pas compte car mes yeux n'ont pas d'iris et sont d'un noir abyssal, mon regard se pose sur chaque intervenant dans la discussion, tantôt mon maître, tantôt le Roi, tantôt un chef wookie. Lorsque ce sont eux qui parlent, je prends toujours mon courage à deux mains pour les regarder dans les yeux.

La discussion connait des hauts et des bas pendant plus d'une heure, surement. Je conserve le silence pendant tout ce temps, mais je retiens bien tout ce qui est dit. L'heure de la pause est venue, et la session est interrompue pour reprendre surement plus tard dans la journée. Je suis alors mon maître à l'extérieur, et une fois que nous nous sommes posés non loin de l'arbre massif, adossés à l'écorce d'un arbre situé à proximité, je lui fais part de mes impressions.

" Les Wookies sont manifestement un peuple d'action plus que de dialogue. Nous pouvons indiquer et promettre diverses choses, ce sont des actes qu'ils attendent. Et face à leur antécédent avec la République, je pense qu'il va falloir beaucoup agir... Mais c'est compréhensible. Et puis... nous leur apportons de bien mauvaises nouvelles, à un moment ou tout le monde et n'importe qui peut être suspecté dans la République... S'ils nous rejoignaient, cela serait tellement bénéfique... Nous aurions au moins un allié digne de confiance. Ils sont francs et honnêtes, ils ne se cachent pas. En réalité... j'ai le sentiment que nous avons complètement besoin d'eux. "

Je le pense vraiment. Je suis désormais convaincu qu'avoir les wookies de notre côté serait comme une bouée jetée à la République qui menace de se noyer. Leur honnêteté, leur lucidité et leur savoir guerrier pourrait mettre à mal tout ce qui gangrène actuellement la République, en plus de tenir en respect l'Empire. Dans le regard du Roi Wookie, j'ai perçu notre salut.

Mais j'ai l'impression que mon maître ne m'écoute qu'à moitié. Je le sens ailleurs, comme dans ces moments ou la Force communique avec lui. Je me demande alors ce qui se passe, mais je commence à comprendre lorsque je perçois une tension palpable tout autour de moi. Je vois des wookies passer devant nous en grognant, pressés et inquiets. Des grognements plaintifs, semblables à des cris de panique, se font entendre plus loin, en contrebas, au niveau du sol. Alors que nous nous dirigeons vers ces plaintes pour comprendre de quoi il retourne, mon maître vacille, sonné par un avertissement de la Force. Je commence moi aussi à sentir un danger non loin d'ici, mais je n'en connais pas la nature exacte. Mon maître, lui, a pu définir clairement la nature de ce danger, et en tout hâte, il m'ordonne de le suivre, car un wookie est en danger.

Ne demandant pas son reste, il s'élance de la passerelle sur laquelle nous nous trouvons pour atterrir sur une autre à une dizaine de mètres plus bas. Ceci est un exemple du niveau exigé par mon maître pour pouvoir suivre sa cadence. Mais après avoir passé plusieurs années avec lui, je n'y fais plus vraiment attention. Je le suis instinctivement, essayant une nouvelle fois de me surpasser pour y parvenir, car il ne prend pas le chemin le plus aisé. Je me laisse alors tomber à mon tour vers la plateforme en dessous, me réceptionnant comme je peux, ne pouvant effectuer de roulade pour amortir ma chute, puisque j'ai une arbalète dans le dos. Genou à terre, je me relève, puis je continue de le suivre. J'effectue un saut de Force pour rejoindre une autre plate-forme, cette fois-ci à hauteur égale de celle ou je me trouve. De là, il me faut alors effectuer mon baptême de l'air avec une liane. C'est assez vertigineux, mais j'y parviens après avoir fait abstraction d'une pointe d'adrénaline. Mes réceptions sont toujours un peu plus compliqués que celles de mon maître à cause de l'arbalète, mais jusqu'ici, j'arrive plus ou moins à le suivre. Après plusieurs péripéties de ce type, nous parvenons enfin à atteindre le sol. Il n'y a plus qu'une centaine de mètres avant de parvenir sur le lieu du danger. Je laisse mon maître y aller, le temps de reprendre mon souffle. Lorsque je rejoins l'attroupement de wookies dispersés autour de mon maître, je peux enfin comprendre ce qui se passe. Un jeune wookie est coincé dans de la vase semblable à des sables mouvants. Il semble épuisé, et la vase s'est déjà bien emparée de lui. Il s'est probablement débattu, ce qui a fait le jeu du limon. Il est manifestement en danger de mort.

Toutes les personnes, mon maître et moi y compris, cherchent une solution pour le sortir de là. Après quelques minutes de réflexion, il ne m'en apparaît qu'une seule, un dernier recours rendu possible par notre présence : l'aide de la Force. Mon maître semble avoir la même idée que moi, et il entreprend alors de se concentrer. Je le laisse faire, convaincu de sa réussite, bien plus que de la mienne pour le même exercice en tout cas, car même si j'ai déjà prouvé que je pouvais soulever de lourdes charges au moyen de la Force dans le passé, je n'étais pas si certain de pouvoir y parvenir dans une situation d'urgence, car l'exercice me demandait beaucoup de concentration. Après quelques instants, je réalise alors que j'ai eu raison. Maître Vorkosigan parvient à extirper le wookie de la vase et de le soulever dans les airs, pour finalement le poser délicatement sur la berge, grâce à la Force. Je laisse échapper un soupir de soulagement par le nez, alors que les wookies l'acclament.

" Bravo, mon maître. Ce fut brillant, et très instructif. "

Je ne le complimente pas juste par flatterie, ma remarque est sincère. Je suis mon maître depuis des années, et aujourd'hui encore, il parvient à faire naître en moi un sentiment d'émulation, une volonté de toujours faire mieux, parvenir à son niveau pour qu'il soit fier de moi. Ce genre de prouesse dont il est capable est impressionnant et m'apprend l'humilité, mais c'est aussi très motivant.

La famille du rescapé wookie ne se fait pas attendre pour le complimenter à leur manière : lui aussi a le droit à des pattes frottées énergiquement sur sa tête. Je ris de bon cœur, mais discrètement, pour ne pas qu'il le prenne mal, car la scène est tout de même assez amusante. Comblés, les wookies nous invitent alors à les suivre, pour que nous puissions partager avec eux un repas sous forme de petit banquet improvisé. Après toutes ces émotions et secousses physiques passées, ce n'est pas de refus : mon estomac me rappelle à l'ordre à la simple idée que je vais aller manger.


Thème de la scène - Repas folklorique


Nous sommes alors réunis sous un grand préau de bois et de paille, profitant de la chaleur humide de la jungle à l'heure du déjeuner pour manger en extérieur. Plusieurs familles wookies sont déjà présentes et atablées, se préparant à goûter aux variétés de plats disponibles. Principalement du gibier cuisiné à la broche lorsque cela est possible, du poisson grillé frais de ce matin, probablement pêché dans la fameuse mer avoisinant la jungle que j'ai pu voir ce matin, sur le chemin de la capitale. Je peux également apercevoir diverses variétés de fruits et légumes (dont certains qui me sont inconnus) dispersés dans des paniers, au centre des grandes tables entourées de bancs. Les saveurs des divers plats présents s'impriment dans l'air, et l'ambiance familiale présente sur les lieux achève de m'ouvrir l'appétit.

La famille du jeune wookie qui vient d'être sauvé nous invite alors à nous asseoir autour de l'une de ses grandes tables, afin que nous pussions commencer à déjeuner. Nul besoin me le dire deux fois ! Courtois, les humanoïdes poilus nous invitent alors à nous servir avant eux. Je décide alors de goûter à tout ce qui me passe sous la main, tout en essayant de rester raisonnable sur les portions que je m'attribue. Je n'oublie tout de même pas le plat qui m'a sauté aux yeux dès le début : le poisson grillé, que j'ai hâte de goûter, car étant fils de pêcheur, je suis particulièrement friand des fruits de mer.

J'aurai aimé que mes parents soient là, et qu'ils goûtent ce poisson en ma compagnie. Cette chaleur familiale que je perçois autour de moi me manque beaucoup, et c'est en prenant conscience de cela que je savoure cet instant comme il se doit.
Un enfant de la famille entreprend de me taquiner en plein repas. A l'abri du regard de ses parents, Il s'équipe discrètement de son lance-pierres improvisé avec une branche en forme d'Y, sur laquelle est fixée un élastique, puis, au moment ou il pense que j'ai la garde baissée, il utilise son arme pour m'envoyer une boulette de viande. Sauf que j'ai repéré la machination du sacripant. Je lève alors rapidement la main et rattrape la boulette, lui montrant alors qu'il ne faut pas sous-estimer les réflexes d'un Jedi.

" T-t-t. Tu dois t'entraîner davantage, jeune padawan. "

J'essaie de prendre l'intonation de voix de mon maître, sans trop de succès, puis je fais léviter la boulette de viande dans les airs, au dessus de la table, grâce à la Force. Mon index se balance de droite à gauche pour indiquer une négation. La boulette suit légèrement ce mouvement de balancier, avant que je ne décide d'aller la replacer dans la coupole en bois du petit malin. Assistant à la scène, sa mère, assise à coté de lui, ne manque pas de flanquer un revers de la main sur le derrière du crâne de sa jeune progéniture pour la rappeler à l'ordre. Le petit boude et grommelle, mais finit par manger sa boulette de viande.

Le père de famille souhaite alors discuter avec moi. Mon maître me traduit ce qu'il me dit. D'abord, il me demande ou j'ai trouvé l'arbalète. Je lui réponds alors, ne manquant pas de le regarder dans les yeux, calme et revigoré par le repas.

" Je l'ai échangé contre du savoir Jedi auprès de l'un de vos enfants. Rassurez-vous, rien qui ne lui permette de casser quelque chose. Enfin... normalement. "

En vérité, ils ne sont pas à l'abri que l'enfant fasse valdinguer une table sur une mauvaise réception de l'acrobatie que je lui ai apprise, mais chut, il ne faut pas le dire. Quoi qu'il en soit, le wookie semble satisfait que j'ai procédé à un échange avec l'un des siens. Il me demande ensuite ou je me suis fait cette cicatrice sur le visage. Il me le demande franchement, sans détour ni ménagement. Ma marque de brûlure semble vraiment attiser sa curiosité. Je lui réponds alors avec fierté :

" Ça, c'est pour avoir sauvé ma mère de l'explosion du moteur de notre bateau de pêche, lorsque j'étais petit. "

C'est bien la première fois que j'expose ma cicatrice aussi fièrement. Je ne sais pas, c'est comme si je pouvais me le permettre avec les wookies, car ils semblent s'intéresser aux blessures et aux cicatrices, comme si elles étaient pour eux une marque que le courage à laissé une preuve de son passage en notre cœur, sur notre peau. Hochant la tête, le wookie me montre à son tour sa cicatrice sur son tour, et nous explique qu'il s'agit d'un vestige de son combat contre un Katarn, un des plus dangereux animaux de Kashyyk. Il a combattu la bête lors de sa propre épreuve de Hrrtayyk, lorsqu'il était un jeune adulte. Il expose alors sa cicatrice avec bien plus de fierté encore. Mais là encore, je perçois notre partage d'impressions passées sur nos épreuves respectives comme un échange. Je hoche la tête franchement, lui souriant avec fierté. Je me sens l'âme d'un guerrier wookie !

La suite du repas se passe tout aussi bien, et lorsque j'ai fini mon assiette, je décide alors de m'éclipser un peu, cherchant un endroit au calme. Je traverse une petite allée creusée dans le tronc d'un arbre, avant de parvenir à une plateforme isolée. D'ici, la vue sur la capitale est magnifique. Les arbres, massifs, s'étendent à perte de vue et cachent complètement l'horizon. A travers leurs feuillages épais, la lumière parvient à s'infiltrer, offrant à ce véritable tableau de peintre un éclairage verdâtre. En contrebas, on peut entendre très légèrement l'activité humanoïde, tandis que lorsque l'on tend l'oreille vers les cimes, on entend une fois encore les cris d'oiseaux exotiques. La faune est perceptible à chaque instant, dans cette jungle. L'endroit me semble être un lieu propice à la méditation. Je m'installe alors, m'asseyant en tailleur, avant d'entamer ce moment de détente et d'écoute de la Force.

[Jet de Sagesse : Percevoir le danger des Siths à travers la Force]
[Résultat : 3]
[Sagesse : 4]
[Jet de Sagesse réussi]


Thème de la scène - L'Ombre approche


Au bout de plusieurs minutes de méditation, quelque chose me dérange et vient troubler cette dernière. La Force semble vouloir m'avertir de quelque chose. Je suis le seul à entendre un écho lugubre et fantomatique depuis le fond de la forêt. Un message funeste, une voix d'outre-tombe qui me met en garde dans des bribes de langage inconnu et à peine perceptible. La petite perle incrustée sur mon front commence à me faire mal. Elle devient froide. J'ai déjà vécu cela auparavant. Je commence alors à comprendre. Je rouvre les yeux, affichant une mine volontairement inquiète. Une menace rôde. Je dois prévenir mon maître et les wookies.

Maître Vorkosigan me rejoint alors. Il est venu me prévenir que la réunion avec les chefs et le roi wookie va bientôt reprendre. Je me tourne alors lentement vers lui, la mine assombrie.

" Maître. J'ai ressenti une perturbation dans la Force. Une nouvelle morsure froide... Le côté obscur est là, quelque part, et il vient à notre rencontre. Les habitants de cette cité sont en danger... J'en suis convaincu. Il faut avertir le roi. "

Nous nous dirigeons alors de nouveau vers l'arbre massif qui fait office de salle du trône du roi, qui est toujours assisté de ses fidèles chefs de clan. Devant notre expression inquiète, il décide de nous donner la parole. Mon maître me laisse faire. Alors que nous sommes au centre de la pièce, j'avance d'un pas, m'incline devant le Roi, avant de lui faire part de mon inquiétude, fixant tour à tour les divers chefs wookies sans détourner le regard.

" Honorable Majesté. Fiers chefs des clans wookies. Je vous demande humblement d'écouter ma mise en garde. Je sais que la Force peut parfois paraître abstraite, un concept d'illuminés que nous sommes, nous autres Jedi, dont vous pourriez vous passer en temps normal. Mais cette fois-ci, je vous demande de vous y fier. La Force vient de me prévenir d'un danger plus ou moins imminent qui pèse sur votre cité. Quelque chose de néfaste se rapproche. Je ne peux l'affirmer avec certitude, mais je songe à l'Empire Sith, qui ne doit pas voir d'un bon œil une éventuelle alliance entre la République et le peuple wookie. "

Les grognements des puissants wookies se font rapidement entendre. Certains semblent inquiets, tandis que d'autres on l'air de trouver cela ridicule, qu'il ne fallait pas alerter toute une population pour une simple " prémonition mystique ". Soudain, le roi se fait entendre de sa voix rauque, et tous se taisent. Il semble alors me demander conseil, ce à quoi j'essaie de répondre au mieux.

" Votre Majesté, il me semblerait judicieux de vous mettre vous, et votre peuple à l'abri... Si mon hypothèse se confirme, vous serez probablement une cible de choix. "

Le Roi m'adresse alors une série de rugissements guerriers. Mon maître m'indique alors qu'il ne souhaite pour rien au monde se cacher. Il va rester ici et attendre son ennemi de pied ferme. En revanche, il va renforcer cette position. A ces mots, les gardes d'élite des différents chefs présents tapent leurs lances au sol, au garde-à-vous. Le roi ordonne alors à une partie de ces guerriers de rester ici pour les protéger, lui et les chefs. L'autre partie va aider à la défense de la capitale, avertir les gardes situés dans des plateforme de surveillance, aider à la logistique et au rassemblement des guerriers aux frontières de la ville. Enfin, des soldats sont chargés de guider la population vers les cimes des arbres, l'endroit le moins accessible de la cité, afin d'assurer sa sécurité durant le combat, quelque soit la nature de ce dernier, et de veiller sur elle.

Le Roi semble donc avoir pris en compte mon conseil. Il me remercie de l'avertissement. Je tiens à lui rendre la pareille, car je peux comprendre sa position : ce ne doit pas être simple de mettre la capitale wookie en alerte sur un simple avertissement d'un étranger, qu'il soit Jedi ou non.

" C'est moi qui vous remercie de nous avoir écouté, Majesté. En fiers représentants de l'Ordre Jedi et de la République, nous allons vous aider à traverser cette épreuve, en gage de bonne foi et de volonté d'union. "

Nous sommes alors autorisés à prendre congé, suivis par les gardes d'élites qui se dispersent ensuite dans la ville, soucieux d'accomplir les diverses tâches qui viennent de leur être ordonnées. Un de ces groupes de garde d'élite se dirige vers les frontières de Rwookrroroo pour aller assurer une bonne défense de la ville. Je me tourne alors vers mon maître.

" Maître, ne devrions-nous pas aller avec eux ? Je pense que l'on aura plus besoin de nous là-bas qu'ici... Je doute que la menace parvienne jusqu'ici sans que l'on ne s'en rende compte, et même si c'est le cas... Les guerriers d'élite donneront du fil à retordre à cette menace, ce qui nous laissera le temps d'arriver. Qu'en pensez-vous ? "
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Jet de sagesse de Kalen réussi!

Kalen: +4 points

Equipe Sith: 6 points
Equipe Jedi: 18 points

Tour de Xaphan. Compétences à utiliser: Charisme OU Constitution.
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Spoiler:



J’admirais depuis le haut des arbres la magnifique discrétion de la manœuvre de nos forces, chantant à tue-tête au milieu des arbres et des plateformes… Savaient-ils que nous étions là pour un assassinat ? Et non pour une invasion ? Apparemment non… enfin, ce qui était fait, était fait n’est-ce pas ? Raison de plus pour nous dépêcher de trouver cette saleté de chef wookie et de lui faire manger ses arbres Wroshyr par la racine. Déjà que nous avions pris du retard.

Comment faire pour réussir à l’approcher ? Foncer dans le tas et exterminer toute résistance ? Envoyer des troupes pour faire diversion. Non, je sais… Il faut éloigner les gardes royaux et les troupes d’élites, pour ça, un seul moyen, provoquer le plus de mal que possible. Je m’arrêtai quelques secondes sur une branche, tentant de suivre l’avancé de nos troupes. Pourquoi je suis là moi déjà ? Ah oui… Les crédits, c’est vrai… Mais s’il n’y avait que ça ! Attendez une seconde… il n’y a que ca.

Je les inspectais de loin avec mes yeux ambrés. La puissance impériale, mon œil… Si seulement il nous était possible d’avoir un soutien aérien. Le capitaine n’avait pas voulu nous « prêter » un bombardier. Nous reverrons cela plus tard, car malheureusement, je pense que nous allons en avoir besoin. Il était plus que temps de passer à l’action. Je pris le communicateur, parlant dedans avec une voix grave et sérieuse.


Il est temps de passer à l’action, dis aux hommes de faire le maximum de dégâts que possible, en tuant tous ceux qu’ils croisent. Pour ma part, je vais essayer de trouver une autre entrée pour trouver notre cible. Je te tiendrais informé, silence radio pour l’instant.

Bon. Trouver un point faible. Pas facile dans ma situation. Surtout que nous étions encore aux abords de la ville. J’analysais les lieux. Cherchant une faille, quelque chose que je pourrais exploiter pour me faufiler derrière les défenses. Toutes les constructions semblaient solides. Sauf … là. Des planches formant un patchwork de bois. Je descendis rapidement, me dirigeant vers cette possible excavation.

Bon. Trouver un point faible. Pas facile dans ma situation. Surtout que nous étions encore aux abords de la ville. J’analysais les lieux. Cherchant une faille, quelque chose que je pourrais exploiter pour me faufiler derrière les défenses. Toutes les constructions semblaient solides. Sauf … là. Des planches formant un patchwork de bois. Je descendis rapidement, me dirigeant vers cette possible excavation. Elles étaient surement trop solides pour que je puisse le défoncer. En utilisant mon sabre, je risquais de mettre le feu… pas forcément la meilleure solution n’est-ce pas ?

Essayons donc de les déplacer. Pendant que je tentais tant bien sur mal de faire bouger ces planches, j’entendais d’ici le capharnaüm provoque par le front. Mais comment aurais-je pu prévoir qu’un tir perdu d’une arme lourde allait me faire tomber une branche dessus. Heureusement, elle ne me fit pas tomber dans le coma, mais par contre j’étais bien assommé. Je voyais flou, j’avais du mal à voir ce qui m’entourait… bon sang… Quand est-ce que les troupes impériales allaient apprendre à viser ? Bientôt, j’espère… bon, je pense que d’ici un petit millier d’années, ils arriveront à tirer proprement sur les soldats adverses. Enfin je l’espérais pour eux … si la rébellion sith continuait à grandir et que les troupes loyalistes n’arrivaient pas à tirer un bantha dans un couloir … ça n’allait pas aider l’impératrice. Pauvre petite chose qui devait se sentir bien seule.

Ma tête … j’ose espérer que cela n’allait pas permettre au wookie de s’échapper.




Spoiler:
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Jet de Constitution de Xaphan raté!

Equipe Sith: 6 points
Equipe Jedi: 18 points

Tour de Leto. Compétences à utiliser: Sagesse OU Constitution.
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Secoué, acclamé, passé de bras en bras, d'étreinte en étreinte sans que le Falleen ne puisse rien n'y faire, il mesura la conséquence de son fait héroïque dès l'instant où le Wookie blessé fut emporté vers la cité pour y être soigné. Jamais il n'avait été le sujet d'un témoignage d'affection aussi simple, aussi fort et aussi chaleureux. Cela n'aurait pas suffit à fendre sa discipline à toute épreuve et à effacer les affres de son passé tourmenté, mais il était toujours amusant de constater le contraste d'un Leto dont la situation lui échappait sensiblement. Le fier Maître Jedi, bourreau des Sith pendant de longues années, connu pour son charisme et sa volonté inexpugnable, perdait presque tout ses moyens lorsqu'une boule de poil géante s'était mise en tête de lui faire un gros câlin … !

Leto était un être subtil, parcourant cette Galaxie depuis déjà cinquante cinq années standards, très bientôt une de plus, il n'était pas si froid et rude qu'on voulait bien le faire croire. Patient, il ne l'a pas toujours été. Dans son adolescence, il débordait d'impétuosité et était arrogant, il se sentait obligé d'adopter un comportement solitaire par fierté et ne se mêlait à ses camarades que très rarement. Son instinct de Falleen, même si jamais il n'eut l'occasion de poser les pieds sur la planète natale de sa race lui dictait un comportement à l'exact opposé de ce qu'il était aujourd'hui. Hautain, égocentrique, presque raciste envers les autres races tant la suprématie physique, idéologique et culturelle des Falleen ne faisait aucun doute pour eux-même. Mais l'instinct, que Leto avait évité de nourrir trop abondamment en refusant de s'instruire sur la civilisation Falleen fut étouffé et éteint à l'orée de l'âge adulte. Il ne voulait pas apprendre de sa lignée, se renseigner sur sa famille, savoir quelles étaient les habitudes des Falleen, eux si mystérieux et peu enclin aux voyages tant les mondes extérieurs les rebutaient. L'éducation reçu au Temple Jedi était la chose qu'il affectionnait le plus dans son jeune âge. Et de volonté, ça, il ne manquait pas. Qu'il fusse Falleen, Lannik, Ongree ou Ewok, Leto fut de tout temps guidé par une volonté inflexible. Manifestation d'une fierté latente qui lui refusait de s'avouer vaincu sans lutter, qui lui refuser la paresse, le laisser aller, l’échec, l'aveu de faiblesse. Et qui, à fortiori le rendait intransigeant avec lui même, méthodique, consciencieux et persévérant. L'aide de son Maître et sa sagesse immense ne furent pas de trop pour lui permettre de faire la part des choses. Renier son état de Falleen pour s'écarter de leur nature égoïste et dédaigneuse tout en gardant ce qui faisait leur force de caractère pour se forger une personnalité formidable et imposante ; et en même temps acquérir la compassion, la déférence et la sapience nécessaire pour ne pas abusé de son charisme naturel, de sa prestance qui en intimiderait plus d'un.

Si Leto avait apprit à suivre les règles, à considérer les gens honnêtes comme son égal et à diriger ses efforts conséquents pour le bien de tous grâce à l'enseignement de son Maître et au contact d'une foultitude de jeune novice comme lui, il avait apprit autre chose par lui-même : la pugnacité. Celle qui avait fait de lui un personnage subtil, capable d'enseigner la véritable nature de la Force à un groupe d'enfant le matin, supporter les cris et pleurs d'un bébé le midi, et combattre férocement un Seigneur Sith au sabre-laser le soir venu. Suite logique de sa volonté toute naturelle, sa détermination à accomplir sa tâche. Elle était effarante. Sa capacité à lutter contre le Côté Obscur, à ne pas dévier de la voie qui était la sienne -parfois l'opposant directement face à ses confrères même ceux de plus haut rang, et la minutie dont il faisait preuve lors de situation délicate en avait fait une valeur sûre lorsqu'il s'agissait de passer à l'action. Bras armé favoris de l'Ordre Jedi, il était devenu une Sentinelle crainte d'un côté, admirée de l'autre, accomplissant ses besognes aussi indéfectible que la foudre qui s'abat sur le sol une nuit de tempête.

Leto n'était probablement pas le plus sage d'entre tous, le plus doué au sabre-laser, ni celui qui avait le plus de connaissance en mémoire, ni même celui qui était capable de piloter des chasseurs dans une infernale bataille spatiale. Mais il était assurément le plus pugnace.

Suite à son concours pour sauver la vie du jeune Wookie, qui passait aisément pour un exploit aux yeux de ces derniers, il y eut un petit banquet. Leto n'aurait put dire si cela avait était organisé dans l'idée de remercier les Jedi ou si cet événement devait se tenir d'une manière ou d'une autre ce jour-ci. Si Leto l'ignorait, il avait put constater lors de ce repas réunissant une soixantaine de Wookie de tout âge que leur société réservait une place très importante à la famille. Entre deux plats de viande rôtie à la sauce forestière, on lui avait expliqué le rite initiatique du Hrrtayyk duquel le jeune Wookie s'était sorti in extremis grâce à lui. Mais paradoxalement, et cela, il ne l'ignorait pas, les Wookie étaient aussi capables de bien des prouesses en dehors de leur habitat naturel. Un des patriarches Wookie lui avait conté l'histoire de son cousin Gumbacca qui avait réussi à faire fortune sur Malastare en tant que ferrailleur avant de fonder sa propre société de recyclage de métaux et cherchant à sensibiliser les populations des grandes planètes comme Coruscant sur les questions écologiques. Ensuite, Leto et d'autres Wookie avaient échangés sur les propriétés du bois de Brylark. Variété d'arbre dont les dimensions étaient assurément plus modestes que ceux des titanesques Wroshyr, son bois avait la particularité d'être extrêmement solide. Du fait de ses propriétés extraordinaires, l'arbre Brylark était fort recherché et servait à la conception d'habitations et d'outils. Les Wookie lui montrèrent des ornements et des petits objets décoratifs ou destinés à amuser les enfants taillés dans ce type de bois, et Leto montra en retour un intérêt non feint. Maintenant qu'il avait ces petites babioles entre les mains, le contact de sa peau froide avec la matière végétale lui fit se souvenir qu'un vieux Maître Jedi Wookie possédait un sabre-laser unique, dont la poignée était faite d'un bois noble et magnifiquement gravé. Leto n'avait jamais put s'entretenir avec lui à ce sujet car lorsqu'il fut parti de l'Ordre Jedi, le Falleen n'avait qu'une quinzaine d'année. Mais il se souvenait parfaitement l'avoir croisé au détour d'une coursive au Temple, avoir ressenti son imposante prestance dans les salles d'entrainement, avoir goûté à la quiétude qui envahissait les environs lorsque ce dernier faisait son apparition, calme et silencieuse … Personne ne savait pourquoi il avait quitté l'Ordre, ni ce qu'il avait fait ensuite, et encore moins si il était encore en vie.

Leto dégusta longuement des petites cuisses d'oiseaux Kroyie qui constituaient un met des plus raffiné pour la société Wookie. Peuplant les niveaux supérieurs des jungles de Kashyyyk, les Wookie avaient pour habitude d’appâter ces bestioles volantes à la chaire tendre avec des lampions et des balises lumineuses postées à travers leurs villes. Servant aussi bien de piège que de lampadaire, les Wookie montraient là une des innombrables preuves de leur ingéniosité dans autant de domaine que la chasse ou l'aménagement de leur espace de vie. Puis il eu droit à un délicieux sirop issu des fluides naturels d'un pou de Wroshyr, petit parasite inoffensif se fixant sur les troncs d'arbres Wroshyr et semble-t-il important dans la culture populaire Wookie au point de servir de base à un dicton local. Le repas dura probablement plus longtemps que quiconque l'aurait souhaité, mais aussi dans une ambiance bien plus conviviale et agréable que quiconque l'aurait imaginé. Et on ne manqua pas d'informer Leto, qui commençait à s'inquiéter du déroulement de la suite des négociations, que les chefs de clans Wookie s'occupaient de se restaurer de leur côté et qu'ils étaient tout à fait heureux de recevoir des hôtes de cette façon, quand bien même de bien sérieuses affaires leur occupaient l'esprit. Et bien que les sujets de conversation et d'échange avec les Wookie ne semblaient pas se tarir, le repas prit fin, plusieurs d'entre eux s'éloignèrent, revinrent à leurs occupations quotidiennes, les enfants reprenaient leur jeux, les mâles l'entrainement au tir d'arbalète-laser et les femmes la confection de ceinturon de cuir et de plastron. Leto s'éclipsa à son tour, il remit sa bure Jedi sur ses épaules car s'en était séparé avant de passer à table et déambula sans direction précise à travers les passerelles et plate-formes qui formaient la cité.

En levant les yeux, il remarqua plus haut des tours de guet, aux extrémités pointues, qui étaient indispensables à la défense de la ville. C'était creusés à même les troncs de Wroshyr que les commerces prospéraient ; les Wookies, fidèles à leurs principes, y menaient une vie paisible. Les bras croisés dans le dos, Leto ne mit pas longtemps à retrouver Kalen, en pleine séance de méditation. Se tenant à l'écart, il patienta, accoudé au garde-fou de la passerelle où il se trouvait. Il était satisfait de voir son Padawan aussi travailleur et assidu, mais cette douce sensation du travail bien fait fut vite obscurcie par ce que le jeune Nautolan ressentait et exprimait. Car l'ombre et le futur funeste qu'il voyait était si fort qu'il n'aurait jamais put le garder secret en présence de son Maître, c'était comme une vague d'écume et d'eau qui se répandait sur le sable fin de la plage, impossible à contenir. Leto soupira, et alla au contact de son élève lorsqu'il fut prêt à le recevoir. Il écouta les craintes de ce dernier, et ne chercha pas à remettre en cause les graves pressentiments du Nautolan, car lui aussi avait ressenti cela.

- « Alors toi aussi, tu l'as ressenti. Le jeune Wookie en danger n'était qu'un avant-goût du bouleversement que la Force s'apprêtait à subir. Je sentais qu'il y avait quelque chose de plus important au fond, sans savoir quoi. Il porta sa main sur l'épaule du jeune homme et eu un léger sourire. Viens avec moi, tu iras parler aux Wookie et tu leur fera part de ton avertissement. Ils t'écouterons, car ils sont sages et lucides. »

Ils rebroussèrent chemin tout deux et en hâte. Face aux Wookie, Leto dénota la fermeté avec laquelle Kalen semblait vouloir prendre le Reek par les cornes. Ses propos étaient avancés avec suffisamment de subtilité et tout autant de conviction pour que les chefs de clans n'eurent pas réellement le choix. Rien ne leur coutaient de se préparer et de vérifier les dires du jeune Jedi. Et dans le meilleur des cas, cela prouverait la bonne foi des diplomates républicains dans les négociations futures, en plus d'éviter un potentiel désastre. Très vite, la situation évolua, les chefs de clans Wookie se levèrent tous d'un bond, s'éparpillèrent à travers la cité tandis que des guerriers en armes faisaient de même. Les femelles et les enfants étaient écartés et cachés, les Wookie firent preuve d'un déploiement de force fantastique et en un temps record. Plusieurs artilleurs s'occupèrent d'installer des tourelles à quadruple canons sur des réseaux de rails afin de rependre ces redoutables armements tout autour de la cité. Des acrobates armés d’arbalètes-laser, de poignards Ryyk et de lance-roquettes de manufacture locale prirent possession des Wroshyr environnant tandis que des éclaireurs étaient envoyés en amont de la jungle. Des caches d'armes bien dissimulées à travers des cosses géantes et des feuillage généreux furent dévoilées sous les yeux des Jedi, les Wookie leur beuglant qu'il ne fallait pas hésiter à se servir si le besoin s'en faisait sentir. Leto n'eut même pas le temps de remercier cette honorable attention et préciser qu'il disposait déjà à ses yeux de l'arme la plus formidable qui soit en la présence de son sabre-laser. Si les Sith avaient décidés d'attaquer dans le but d'assassiner les chefs de clans Wookie, ou l'un d'eux en particuliers, ils n'avaient probablement pas estimé la possibilité que bon nombre de guerriers et de leurs combattants d'élite chargés de les escorter se trouveraient dans les parages. Erreur stratégique de taille quand on connait les capacités de combat formidables des Wookie.

Maintenant que les Sith n'avaient plus l'avantage de la surprise, n'importe quel stratège un peu expérimenté aurait put jauger la situation avec une confiance retrouvée. Les Wookie avaient l'avantage du terrain qu'ils connaissaient et maitrisaient mieux que quiconque, leur armement était impressionnant et aucunement obsolète face à des légions de fusil blaster. Et enfin, chose qui devait échapper aux Sith, ils disposaient de deux Jedi à leur côté. Mais rien n'était encore fait, la bataille était sur le point de commencer, seulement. Si Leto devait confier un mot à son jeune élève, c'était maintenant qu'il fallait le faire, peut-être que dans quelques minutes, ce ne serait plus possible.

- « Tu as vu juste Padawan, les Sith sont surement au courant de la tenue de ces négociations avec les Wookie. Eux-même m'ont confiés auparavant avoir déplorés la perte de plusieurs des leurs ayant rejoint un groupe dissident à la solde de l'Empire. Il contempla les forces Wookie en plein déploiement avant de poursuivre. C'est typique des Sith. Ils pratiquent la politique de la terre brulée, si eux ne peuvent profiter d'un bénéfice, ils préfèrent détruire la source de ce bénéfice plutôt que de risquer de le laisser aux ennemis. Ils sentent la situation leur échapper, alors ils exterminent, détruisent, emploient la force. Un Wookie vint interrompre l'échange entre les deux adeptes de la Force. Ce qu'il avait à dire prit de cour le Falleen qui ne put retenir ses yeux de s'écarquiller sensiblement. Il hocha la tête et congédia le guerrier. Les Wookie nous font confiance, ils veulent que nous menions les opérations de défense si jamais nous désirons nous joindre à la bataille. Il commença à défaire sa bure. De toute façon, nous ne sommes pas là pour contempler le paysage, alors allons-y ! Il déposa sa bure, pliée en carré très proprement auprès d'un étal de marchand située à proximité, ce dernier ayant été déserté par son propriétaire. Je suggère que tu emprunte les passerelles d'accès à la ville, rejoins les Wookie par là pendant que moi je monte aux arbres avec les autres. Si nous arrivons à coordonner nos efforts sur les deux fronts, nous avons une chance de repousser l'assaut sans trop de dégât. Leto salua chaleureusement son élève et tout deux se lièrent dans une brève accolade. N'oublie pas, n'ai pas peur de prendre des décisions, fait confiance à ton instinct. Que la Force soit avec toi. Puis le Maître prit la direction d'une passerelle. Au bout de celle-ci, il croisa un petit groupe de Wookie armés et prêt au combat. Ils échangèrent leurs points de vue sur la marche à suivre et lorsqu'ils tombèrent d'accord, une partie du groupe poursuivit son chemin sur les passerelles, une autre partie bondit tels des créatures simiesques à travers la jungle et les lianes tandis que la dernières partie emboitait le pas de Leto. Le Jedi sauta et se réceptionna sur une plate-forme en hauteur sur laquelle était déjà positionné un guerrier qui scrutait les environs à travers la lunette de visée de son arbalète. En lui tapotant l'épaule, Vorkosigan bondit à nouveau de plate-forme en plate-forme pour s'enfoncer un peu plus dans la canopée. Il emprunta une série de Khsyy et prit place sur une épaisse branche, stable mais couverte d'un mince linceul de mousse verdâtre et humide.


Jet de Constitution: encaisser les attaques du soldat impérial
Constitution: 4
Résultat: 5

Échec du jet de constitution !



Le Maître Jedi s'accroupit alors pour éviter de perdre l'équilibre sur cette surface glissante. Faisant appel à la Force, il se plongea dans son environnement pour accroitre ses sens. Au loin, il entendait déjà des échauffourées retentir, des tirs de blaster et des cris. De droite et de gauche, des éclats bruyant survinrent, ça se rapprochait et ça semblait s'éloigner en même temps. L'environnement était véritablement particuliers pour mener une bataille et il lui faudrait faire appel à toutes ses capacités de survie pour être efficace. Le regard de Leto tomba en contre-bas lorsqu'il aperçut un Wookie aux prises avec un soldat impérial en armure de combat. Malheureusement pour lui, le Wookie était déjà blessé à l'aine et le soldat impérial était prêt à en terminer avec lui, pointant le canon de son fusil blaster sur sa tête. Le Jedi bondit, sa lame d'émeraude illumina la canopée, et en un rien de temps, le soldat impérial s'était retrouvé avec un sabre-laser planté entre les omoplates. Mais la délicatesse du décors et la difficulté à manœuvrer à travers les passerelles, plate-formes et lianes de Kashyyyk reprit instantanément le dessus. De derrière un tronc surgirent deux soldats impériaux de plus. Prit par surprise, Leto encaissa un vigoureux coup de crosse, l'autre braqua son fusil, prêt à faire feu. Le Wookie blessé se rebiffa et faucha de son énorme bras les jambes du soldats menaçant, le faisant chuter dans le vide. L'autre soldat tira à toute berzingue, Leto parvint à repousser quelques tirs de blaster en catastrophe mais en reculant à tâtons sur la petite plate-forme circulaire qui épousait parfaitement la forme du tronc Wroshyr, il ne put éviter l'obstacle qui se trouvait dans son dos. Sa nuque vint percuter soudainement une épaisse branche, sonner, il tituba. Par chance, il n'était plus dans l'angle de tir du soldat adverse, mais la fine couche de limon agglutinée sur le rebord de la plate-forme eut raison de l'équilibre précaire du Falleen. Son pied dérapa, et en tombant, il ne manqua pas de faire subir à son épaule un gros choc. Trop tard... la chute était inévitable... Leto plongea dans les abysses de la jungle.

Non ! Il se croyait mort, il se voyait déjà s'écraser au sol, des centaines de mètres plus bas, mais son destin n'était manifestement pas celui-là. La Force en avait décidé ainsi, et il mit un certain temps à comprendre qu'un Wookie pendu à une liane l'avait fermement agrippé par l'avant-bras. Leto leva les yeux vers son sauveur, il s'agissait d'un des chef de clans, Gorrfull, il le reconnut ! Le Wookie lui beugla de faire plus attention la prochaine fois, car il ne serait pas sans arrêt derrière lui pour lui sauver la mise, comme un père prévient son fils de rester prudent. Puis le Wookie déposa son paquet très particuliers à l'abri sur une plate-forme un peu plus en retrait avant de repartir. Leto s'adossa au tronc le plus proche, soupira longuement, malaxa doucement sa nuque et senti les os de son épaules et de son omoplates caqueter sous sa tunique. Reprenant ses esprits, il jaugea la situation. Analysa les alentours et fut surprit de constater la présence dissimulée d'un énième ennemi non loin d'ici. Il s'apprêta à bondir en sa direction pour l'affronter, prit plus de précaution que nécessaire afin d'éviter une nouvelle maladresse qui lui serait certainement fatale cette fois-ci et fit appel à la Force. Cette dernière le propulsa en direction de sa cible.

Leto atterri sur une branche, encore plus large et épaisse que ce qu'il avait put trouver précédemment et leva son sabre-laser devant lui, prêt à l'affrontement.

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Jet de Constitution de Leto raté!

Equipe Sith: 6 points
Equipe Jedi: 18 points

Tour de Maelyna. Compétences à utiliser: Sagesse OU Agilité.
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Maelyna était accroupie, tremblante, les mains sur les oreilles, la tête basse, le dos appuyé contre le tronc de l'un des arbres de Kashyyyk.
Autour d'elle, le chaos.
Le Sith lui avait ordonné de lancer l'attaque et elle avait obtempéré. Elle avait hurlé dans le comlink d'un soldat proche qu'il était temps de débuter l'assaut.
L'Académie de Korriban l'avait habitué à tuer quelqu'un, que ce soit en face ou de dos, elle l'avait entraîné à conserver son calme alors que la vie quittait sa victime, à avoir un sang-froid irréprochable... Mais il ne l'avait pas préparé aux champs de batailles. L'Aveugle avait une petite idée de l'attitude qu'elle aurait adoptée, une fois qu'elle serait dans la place, mais elle était à l'opposée totale de celle qu'elle avait en cet instant précis.

Ses mots avaient à peine franchis ses lèvres que les tirs des canons déchiraient les airs. La jeune Sith avait alors lâché le comlink du soldat, ses sens de Force lui montrant le carnage qui se déroulait sur le champ de bataille. Un Wookie plus chanceux que les autres, ou plus déterminé, l'avait chargé en tenant une grenade et un soldat impérial s'était interposé. Il était parvenu à ralentir la progression de la boule de poil et tout deux avaient littéralement explosés dans un fracas infernal.
Ce fut à ce moment-là qu'elle fuit ce chaos et courut se cacher.
Elle n'en ressentit aucune honte, quelques soldats impériaux avaient agis de même, ce qu'elle comprenait parfaitement. Si elle, qui faisait techniquement partie des élites impériales, fuyait le carnage, pourquoi pas eux ? Ils avaient une famille, des amis, des souvenirs, des expériences...

Elle ne s'était pas attendu à tenir dans ses mains la vie de ces soldats, des soldats inconnus. Ils pesaient en réalité autant dans la balance qu'elle ou cet étrange Sith. Un homme bien placé pouvait changer l'ordre de la bataille, d'un tir bien placé, d'un ordre formulé au bon moment...
Une nouvelle explosion eut lieu et de nombreux cris de douleur et de souffrance lui parvinrent. Maelyna sortit sa vibro-rapière et la tint à deux mains, proche de son visage, les mains tremblantes et de la sueur coulant sur son visage. Des cris gutturaux, caractéristiques des Wookies, lui parvinrent. Ils massacraient les soldats. "Ses" soldats, d'une certaine façon. La Miraluka mordilla sa lèvre supérieure, ses dents parvinrent à percer la peau et du sang coula.
En hurlant, elle se leva et chargea les ennemis de l'Empire.

[Jet de Sagesse - réussi]

Devant elle se dressa un colosse de poils et de fureur hurlant de colère. La jeune femme esquiva de peu sa grosse patte velu et tendit sèchement le bras gauche, à demi-accroupie. Des éclairs jaillirent de ses doigts et frappèrent son adversaire. Le hurlement de douleur du guerrier Wookie fut noyé par le cri de rage de l'Aveugle. Elle sentit que son adversaire... Non, sa proie, faiblissait, tombait à genoux devant elle. D'un élégant mouvement de lame, elle lui trancha la gorge, avant de courir en direction d'un soldat impérial proche. Ce dernier avait perdu son bras et appelait un médecin de ses cris. Elle le releva en le prenant par son bras valide et le rejeta en arrière, lui ordonnant de quitter le lieu du conflit. Il partit en titubant sans demander son reste.

Elle se prit un coup de poing de Wookie dans le ventre et tomba au sol en éructant de douleur. Le monstre de poils et de muscles s’apprêtait à lui briser le dos quand il fut abattu par un tir à la tête. Une forte poigne aida la jeune femme à se relever et elle se retrouva face à un sergent impérial arborant une impressionnante moustache.

"Mademoiselle, Excellence, votre place n'est pas ici ! Vous avez une mission à accomplir !"

Elle acquiesça machinalement, avant de récupérer son arme. Elle effectua un salut militaire à peu près potable et s'en fut en courant, souhaitant bonne chance au sergent.
La Miraluka s'arrêta près d'un arbre et sortit le comlink Sith.

"Excellence, ici Maelyna Tarkas. L'attaque est belle et bien lancée et nos hommes ont tendance à tomber comme des mouches. Aucun signe du chef Wookie de mon côté. Qu'en est-il du vôtre ?"
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Jet de sagesse de Maelyna réussi!

Maelyna: +4 points

Equipe Sith: 10 points
Equipe Jedi: 18 points

Tour de Kalen. Compétences à utiliser: Force OU Constitution.

Hrp: Merci de préciser à quoi sert le jet de dé lancé, car ici nous avons supposé qu'il s’agissait d'une test de courage, la seule possibilité crédible nous étant venu à l'idée. Si le jet était pour tout autre chose il se peut qu'il n'aurait pas été validé car illogique.
Invité
Anonymous
J'écoute la réponse de mon maître avec attention, alors que tout autour de nous, la cité organise sa défense. Le peuple wookie grouille à travers les passages creusés dans les wroshyr telle une colonie de fourmis, se préparant à défendre leur splendide capitale, et leurs familles. Je ne suis pas mécontent de constater que l'on m'a pris au sérieux, et je serais fier si ma mise en garde a prévenu la mort de beaucoup d'entre eux, même si je dois rester humble : tout ceci a été permis grâce à la Force. Louée soit-elle. J'espère seulement qu'il n'est pas trop tard, ni que je ne me suis pas trompé. Nous allons en avoir le coeur net incessamment sous peu.

Je suis d'abord surpris d'apprendre qu'un groupe de rebelles wookies a rejoint les forces impériales. Il va donc falloir combattre des wookies... Je suis désormais convaincu qu'ils ne nous rendront certainement pas la tâche plus aisée. Ce sont de féroces combattants, j'ai pu le constater très rapidement. Dans les prochaines heures qui viennent, je vais devoir redoubler de prudence, car ce sont des wookies, des impériaux et peut-être même des siths qui seront en face de moi.

Mais pour le moment, je n'ai pas peur. De même, les paroles de mon maître me donnent courage et vigueur. J'accepte d'abord son plan d'un hochement de tête, avant de partager l'accolade avec fierté et affection pour cet homme qui m'a déjà tant apporté dans ma vie.

" Que la Force soit avec vous, Maître. Je ne vous décevrai pas. "

Je lui dis cela avec un ton déterminé et combatif. L'épreuve que nous impose la Force aujourd'hui est parfaite pour moi. Aujourd'hui plus que jamais, je vais démontrer que je suis digne de devenir un chevalier Jedi, Gardien de surcroît. Dans cette bataille, je serai un pilier d'équilibre face au chaos, et mon sabre repoussera l'obscurité. Je serai le mur infranchissable sur lesquels ils vont s'écraser, ou alors ils parviendront à m'abattre, mais pas sans égratignures. Je rejoindrai alors la Force sans honte, car j'aurai accompli mon devoir. Le peuple wookie compte sur nous, alors ne le décevons pas, et apportons-lui ce qu'il attend de nous : l'espoir.


Thème de la scène - La bataille commence


J'observe mon maître s'éloigner en sautant de passerelle en passerelle pour aller rejoindre sa position, puis, tout en enlevant ma bure à mon tour, j'observe en contrebas, apercevant les passerelles d'accès à la ville, déjà barricadées et prêtes à subir un assaut. Quelques instants plus tard, l'instant fatidique arriva : les premiers hurlements de canon retentirent à travers la jungle, et aussitôt, les barricades et l'endurance des arbres furent mis à rude épreuve par les tirs.

L'heure est venue.

Je pose ma bure pliée à coté de celle de mon maître, ainsi que l'arbalète qui m'a été donnée, puis je me lance à mon tour dans la bataille, libéré de mes charges. Comme tout à l'heure, je rejoins tour à tour plusieurs passerelles et planchers de bois situées en dessous de ma position initiale, faisant au plus vite pour rejoindre les officiers wookies postées à l'entrée de la ville.

Je parviens à l'une des passerelles situées à plusieurs mètres du sol, suffisamment proche pour que je puisse communiquer avec les wookies, mais suffisamment en hauteur pour que je puisse avoir une vue d'ensemble sur la situation. Un officier wookie me fait signe, puis s'adresse à moi dans sa langue. Malheureusement, je ne comprends pas ce qu'il me dit, mais j'utilise mes yeux à bon escient pour comprendre la situation. Apparemment, les défenses tiennent pour le moment, et les impériaux ne parviennent pas à passer. Du moins, pas au sol. Rapidement, j'entends des moteurs vrombir dans les airs. Des navettes commencent à larguer des soldats impériaux et wookies sur des passerelles.

" Ils ne doivent pas passer ! Concentrez les tirs de ces deux tourelles sur les navettes ! "

L'officier wookie hoche la tête à mon ordre, et beugle l'ordre de tirer à ses camarades postés sur les tourelles avoisinantes que j'ai désigné. Obligées de stationner le temps que leurs escadrons descendent, les navettes sont mises à mal. Je trouve la manœuvre risquée et plutôt audacieuse de la part de l'Empire. Une navette finit par être abattue, et part s'encastrer dans un des woshyr avant d'exploser. Tout l'équipage est probablement mort. Je suis conscient que je viens de donner mon tout premier ordre de guerre, et que cet ordre a tué des gens. C'est la nécessité de la guerre, mais lorsque tout cela sera fini, sans doute vais-je devoir méditer longuement sur les vies qui sont subitement retournées à la Force par mes actes.

L'autre navette parvient néanmoins à poser son escadron dans nos murs. Des troupes d'élites surentraînées, dont la mission est de prendre la défense de la cité à revers pour ouvrir le passage. En un éclair, je les vois prendre position sur leur position stratégique d'atterrissage et prendre le contrôle de cette même zone avec une rapidité et une efficacité effarantes. Humains en armures comme wookies, tous sont désormais à couvert et progressent à tour de rôles, tentant de rejoindre la passerelle avoisinante.

Je décide alors de prendre les choses en main : je dois à tout prix stopper leur progression. D'un saut de Force, je me réceptionne d'un salto avant sur l'autre bout de la grande passerelle qu'ils tentent de traverser. Des caisses blindées ont été disposées, chacune à plusieurs mètres d'intervalle l'une de l'autre, ceci afin d'assurer une couverture. Cette tactique improvisée par les wookies de la cité va être retournée contre nous. La troupe s'engage alors progressivement sur la passerelle. En réponse, j'attrape mon sabre laser et en active la lame, avant de me placer en posture Soresu, ma forme de prédilection. Un garde d'élite rejoint ma position, accompagné de sa troupe, qui arrive par d'autres passerelles situées derrière nous, ou par l'intermédiaire des lianes.

J'admets que l'adrénaline s'empare de moi. Ceci est ma toute première bataille. Peut-être vais-je mourir. Mais peut-être pas. Cela dépend de moi. Faisons en sorte de ne pas décevoir les wookies derrière moi. Leurs rugissements me donnent du courage. Je dois désormais avancer.


" Wookies, avec moi ! "

[Jet de Constitution : Couvrir l'avancée de la troupe wookie]
[Résultat : 6]
[Constitution : 3]
[Jet de Constitution échoué]


J'engage alors notre propre avancée sur la passerelle, guidé par les voix caverneuses de mes compagnons d'armes, mon sabre laser placé en avant pour contrer les tirs, par lesquels nous sommes déjà assaillis. Ils fusent de toutes parts. L'adversaire avance également, et dès qu'il a assuré sa position, il nous mitraille. Mais pour l'instant, nous faisons de même. Mon objectif : intercepter le plus de tirs possibles pendant nos avancées pour couvrir mes camarades. Nous enchaînons alors les phases d'avancée, puis les phases à couvert, à tour de rôle.

Hélas, même si l'adrénaline est présente, je me suis trop enhardi. J'ai un cruel défaut, en plus du manque d'expérience des champs de bataille : j'ai la désagréable habitude de me croire invincible lorsque j'adopte une posture Soresu. La troupe qui me fait face, constituée de guerriers wookies et de soldats d'élite impériaux, bien plus expérimentée que moi, me sanctionne directement et parvient à me rappeler à l'ordre très vite, à travers une manœuvre astucieuse : puisque je suis celui qui protège mon escadron, il faut m'abattre au plus vite. La troupe entière commence alors à focaliser ses tirs sur moi. Je me retrouve vite surpassé par le débit de tirs, je ne peux pas tous les contenir, même avec mes bons réflexes de Jedi. Je suis finalement touché à l'épaule gauche.

Je ne peux retenir un gémissement de douleur. Par réflexe, je me baisse aussitôt, et le soldat d'élite wookie, posté derrière moi, m'attrape et me tire en arrière, à l'abri derrière sa caisse. Il s'adresse à moi avant de me frotter la tête, puis il remonte pour tenter de toucher quelqu'un à nouveau. A l'abri derrière la caisse, je comprends son geste, mais la honte m'accable déjà, elle me fait presque plus mal encore que ma blessure à l'épaule. J'ai manqué de vigilance et de contrôle de mes émotions. Ma trop grande confiance en mes capacités défensives va finir par me perdre... C'est pathétique. Le wookie m'a peut-être trouvé brave, mais à cause de moi, la troupe est désormais bloquée et va avoir du mal à avancer. Peut-être même que personne ne va s'en sortir vivant, et que nous allons perdre l'objectif défensif.

J'essaie de glisser un regard discret sur le côté de la caisse pour analyser la situation. J'aperçois un wookie en face, un solide guerrier faisant parler son arbalète. Il est soudainement abattu par l'un des nôtres.

L'un des " nôtres"... En vérité, ce sont des frères qui sont en train de s’entre-tuer au nom de la République ou de l'Empire. Ce dernier n'est pas le seul responsable. Je n'avais pas vraiment de doutes sur l'horreur de la guerre, mais je commence tout doucement à la vivre et à la prendre de plein fouet. Hélas... il est indéniable que c'est notre cause qui est juste, et l'Empire prouve par son attaque, et sa politique de la terre brûlée comme l'a souligé mon maître, que c'est lui qui provoque le chaos. Ces wookies ont délibérément choisi de se retourner contre leurs frères. Si la République et l'Empire n'existaient pas, si le conflit éternel entre Jedi et Sith n'existait pas non plus, ce drame ne serait jamais arrivé. Mais avec des "si", on refait le monde. S'il en est ainsi, c'est qu'il ne pouvait en être autrement. Les voies de la vie et de la Force sont parfois bien étranges et compliquées à comprendre.

Je range mon sabre laser à ma ceinture avant de tâter ma blessure. Une brûlure provoquée par un tir de blaster... J'ai horreur des brûlures. La douleur me rappelle celle subie par mon visage dans mon enfance. C'est très désagréable. Dans la position ou l'on est, je ne peux pas faire soigner cette blessure. Je vais devoir continuer à me battre avec ce handicap à l'épaule gauche. Heureusement, je suis droitier, mon bras droit ne sera donc pas entravé par la douleur : je pense pouvoir continuer à me battre, en tâchant de faire quelque chose qui soit à ma portée, cette fois-ci.

Une sensation froide me parcourt le front. Je tourne le regard vers l'entrée barricadée de la ville assiégée. Parmi tous nos opposants, j'en distingue un qui est enveloppée d'une vague aura noire. La Force m'avertit à son sujet. C'est sans doute un Sith. D'ici, je peux apercevoir qu'il s'agit d'une Miraluka, son bandeau sur les yeux, même si quelque peu dissimulé sous sa capuche, trahit ses origines. Fait étrange, elle n'a pas de sabre laser, seulement une vibro-rapière. Serait-ce une apprentie qui n'a pas encore confectionné son sabre ? Le tourbillon d'émotions qui la submergent et qu'elle semble avoir du mal à contrôler appuie mon hypothèse. De la peur et de la colère semblent l'animer. Les armes des Sith, des émotions négatives qui peuvent être tout aussi dangereuses pour les victimes d'un Sith que pour lui-même. Pour l'instant, ces émotions semblent lui être favorables, car je la vois abattre sa rapière sur l'un des nôtres pour l'achever. Mais elle aussi est rapidement rappelée à l'ordre par un autre de mes alliés, qui lui adresse un vigoureux coup de poing dans le ventre. Elle est sauvée de justesse par ce qui semble être un officier impérial. Je la vois alors s'enfuir en courant, vers une position en retrait. Je finis par la perdre quelque peu de vue.


Thème de la scène - Redresse-toi et affronte le mal


Mon regard retourne alors sur les wookies qui viennent de mourir de sa main et de celle de son officier. Je vois leurs corps gisant au sol, se vidant lentement de leur sang. Cette vision me fait beaucoup de peine. Evidemment, on ne pourra pas sauver tout le monde, je m'étais déjà préparé à ça. Mais voir la mort en face a toujours été un moment difficile pour moi.

Mais je ne dois pas flancher. Ceux qui vivent encore croient en moi. Je suis et dois rester le symbole de l'espoir. J'attrape de nouveau mon sabre laser et le tient de ma main droite, prenant soin de placer mon épaule blessée en retrait. Cette fois-ci, je laisse le soin au soldat d'élite wookie d'avancer à ma place, tout en le couvrant. Nous manœuvrons de concert, et forts de cette nouvelle disposition, nous parvenons à reprendre le dessus. Les impériaux essuient trop de pertes d'un coup et sont obligés de se replier vers une autre passerelle menant à un autre arbre, ce qui les éloigne de leur objectif. Nous tenons la position. Mais pour combien de temps ?

Ils disparaissent un temps de notre champ de vision. Je me tourne alors vers l'entrée de la ville, et cherche de nouveau l'apprentie Sith du regard. Je la vois à nouveau, plus loin. Je m'arrête sur elle, abaissant mon sabre mais le maintenant fermement. Je la fixe, cherchant ouvertement à la défier du regard. Je n'ai pas été tué, et tant que je vivrai, elle n'ira pas plus loin dans la ville, j'en fais le serment. Je n'ai pas peur d'elle, ni de son utilisation grossière et méprisante de la Force. Il n'y a pas de passion, il y a la sérénité. Il n'y a pas de chaos, il y a l'harmonie. Je fais le vide en moi pour me préparer à notre prochaine confrontation.

L'officier wookie de tout à l'heure m'interpelle, et je lui réponds :

" Mon équipe et moi allons continuer de défendre cette position. Je vous suggère de préparer la contre-attaque, leurs premières salves s'essoufflent. Constituez une ligne de wookies armés de lance-roquettes. Essayez de reprendre contact avec les équipes d'éclaireurs dispersées dans la jungle. Leur objectif va être d'encercler l'ennemi, qui sera pris au piège de nos tirs de roquettes. Nous lancerons une première salve de roquettes, puis nous tenterons de leur soumettre une reddition. S'il y a une chance de résoudre le conflit avec le moins de morts possibles, il faut la saisir. Trop des vôtres sont déjà morts, dans les deux camps. "

Tiquant au mot " reddition ", le wookie, combatif, gromelle un peu avant d'hocher la tête, approuvant ma stratégie. Très vite, il fait suivre mes directives à ses sous-officiers, qui se chargent d'organiser la ligne de contre-attaque et de contacter les équipes d'éclaireurs. En moins de temps qu'il n'en faudra pour le dire, la manœuvre sera prête à être employée, d'ici quelques minutes.

Je me concentre sur mon objectif, essayant de ne rien perdre de vue. La défense de la passerelle, la contre-attaque... et surtout, la Sith. Je vois la ligne de wookies équipés de lance-roquettes se former à l'abri sous les barricades, et l'officier me fait signe que les éclaireurs sont en route pour tenter d'encercler le mieux possible les lignes ennemies, pour empêcher leur retraite.

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